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boom b***, get out the way (stanislav)
Sam 9 Fév 2019 - 22:14
Un sursaut fait revenir Berenice à la réalité. Elle oublie instantanément ce qui se passait dans sa tête à la seconde d'avant, à savoir un gloubi-boulga indéfinissable. La jeune femme s'est assoupie sur son lit, en plein milieu de l'après-midi. Alors qu'elle se redresse lentement, un filet de bave tombe du bas de sa lèvre et s'écrase sur son oreiller. Sympa. La chambre est vide, elle met quelques secondes à retrouver ses repères. Elle s'est assoupie cinq minutes, avant son cours de potions... Ah non, pas cinq minutes en fait. Quinze heures vingt ?! Les sourcils de Berenice se froncent devant l'horloge, tandis qu'elle essaye de savoir si elle ne s'est pas trompée en lisant l'heure la première fois, mais les aiguilles, narquoises, finissent par lui adresser une grimace. Pas de doute, elle est en retard, et pas qu'un peu : aucun moyen de faire irruption dans le cours à cette heure. De toute façon, elle galère déjà à comprendre l'intégralité de la leçon en temps normal, alors en ayant raté les vingt premières minutes... C'est peine perdue.
Elle demandera le cours, elle le rattrapera. C'est pas comme si elle avait déjà une bonne semaine de retard sur tout le reste... Chaque hiver, c'est comme ça, de toute façon : la décadence, l'échec scolaire. Mais faut pas qu'elle lâche : il ne lui reste qu'un an et demi, même pas, avant la liberté. La vie d'adulte, la vraie. L'apprentie infirmière sait que si elle reste sur son lit, elle risque de se rendormir. Alors elle se lève, fourre quelques parchemins ainsi que son livre de sortilèges dans son sac en bandoulière, à l'origine rose pâle, mais qui vire au gris poisseux à force de traîner à terre partout où elle va. Elle rassemble ses cheveux ébouriffés qu'elle attache sans les brosser, tire sur sa cape froissée et ne prend pas le temps de redresser l'insigne des Wright qui est accroché à l'envers sur sa poitrine. La rouge et or passe son sac au-dessus de sa tête, manque de trébucher sur le bas de sa cape - aurait-elle rapetissé ?! - et sort de la chambre qu'elle partage avec Aileas et Alex.
Elle attendra le prochain cours dans la grande salle. Peut-être qu'avec un peu de chance, elle croisera quelqu'un ? Alors qu'elle se dirige vers les escaliers, pourtant, elle décide d'aller voir ce qui se passe au bout du couloir. Ses pas l'amènent devant la salle de duels. Un club qu'elle rejoindrait avec joie, si elle en avait le temps, mais son job à la Griffe lui grille toute possibilité d'avoir des engagements relevant davantage du loisir. La salle semble vide ; sa main se retrouve sur la poignée, qu'elle tourne, sans trop savoir pourquoi. Elle y est déjà rentrée, invitée par des membres du club, mais y aller seule est peut-être un moyen pour elle de s'approprier ce qu'elle rate. Les murs de la pièce, en pierre comme ceux des autres parties du château, sont maculés de traces d'origines diverses, signe que des sorts s'y sont répercutés plus que de raison. Rêveuse, Berenice sent sa baguette dans sa poche, et la sort presque sans s'en apercevoir, s'inventant un duel avec un être imaginaire en face d'elle. Un fantôme s'ennuierait-il assez pour venir se battre contre elle ? Aldous, peut-être ?
S'il y a quelqu'un que Berenice prend plaisir à défier, c'est bien Oliver. Mais son grand frère est pas mal occupé, ces derniers temps. Et puis, la jeune Adams aime à penser qu'il a peur qu'elle gagne, et que cette crainte constituerait la raison de son évitement. Les duels, c'est peut-être bien la seule discipline dans laquelle elle peut espérer avoir l'avantage sur son aîné si parfait. Il réfléchit, elle agit : et dans le domaine des duels, s'il est bon de faire les deux, agir sera toujours plus efficace en premier lieu que de réfléchir. La baguette dans la main droite, Berenice a maintenant le buste orienté vers la fenêtre, et regarde la neige qui tombe au-dehors. Cette neige tombe-t-elle aussi à Londres ? Un craquement sourd, semblable à celui qu'a produit la porte quelques minutes plus tôt, la tire de ses rêveries. Merde, elle s'est fait prendre en train de squatter la salle de duels.
Elle demandera le cours, elle le rattrapera. C'est pas comme si elle avait déjà une bonne semaine de retard sur tout le reste... Chaque hiver, c'est comme ça, de toute façon : la décadence, l'échec scolaire. Mais faut pas qu'elle lâche : il ne lui reste qu'un an et demi, même pas, avant la liberté. La vie d'adulte, la vraie. L'apprentie infirmière sait que si elle reste sur son lit, elle risque de se rendormir. Alors elle se lève, fourre quelques parchemins ainsi que son livre de sortilèges dans son sac en bandoulière, à l'origine rose pâle, mais qui vire au gris poisseux à force de traîner à terre partout où elle va. Elle rassemble ses cheveux ébouriffés qu'elle attache sans les brosser, tire sur sa cape froissée et ne prend pas le temps de redresser l'insigne des Wright qui est accroché à l'envers sur sa poitrine. La rouge et or passe son sac au-dessus de sa tête, manque de trébucher sur le bas de sa cape - aurait-elle rapetissé ?! - et sort de la chambre qu'elle partage avec Aileas et Alex.
Elle attendra le prochain cours dans la grande salle. Peut-être qu'avec un peu de chance, elle croisera quelqu'un ? Alors qu'elle se dirige vers les escaliers, pourtant, elle décide d'aller voir ce qui se passe au bout du couloir. Ses pas l'amènent devant la salle de duels. Un club qu'elle rejoindrait avec joie, si elle en avait le temps, mais son job à la Griffe lui grille toute possibilité d'avoir des engagements relevant davantage du loisir. La salle semble vide ; sa main se retrouve sur la poignée, qu'elle tourne, sans trop savoir pourquoi. Elle y est déjà rentrée, invitée par des membres du club, mais y aller seule est peut-être un moyen pour elle de s'approprier ce qu'elle rate. Les murs de la pièce, en pierre comme ceux des autres parties du château, sont maculés de traces d'origines diverses, signe que des sorts s'y sont répercutés plus que de raison. Rêveuse, Berenice sent sa baguette dans sa poche, et la sort presque sans s'en apercevoir, s'inventant un duel avec un être imaginaire en face d'elle. Un fantôme s'ennuierait-il assez pour venir se battre contre elle ? Aldous, peut-être ?
S'il y a quelqu'un que Berenice prend plaisir à défier, c'est bien Oliver. Mais son grand frère est pas mal occupé, ces derniers temps. Et puis, la jeune Adams aime à penser qu'il a peur qu'elle gagne, et que cette crainte constituerait la raison de son évitement. Les duels, c'est peut-être bien la seule discipline dans laquelle elle peut espérer avoir l'avantage sur son aîné si parfait. Il réfléchit, elle agit : et dans le domaine des duels, s'il est bon de faire les deux, agir sera toujours plus efficace en premier lieu que de réfléchir. La baguette dans la main droite, Berenice a maintenant le buste orienté vers la fenêtre, et regarde la neige qui tombe au-dehors. Cette neige tombe-t-elle aussi à Londres ? Un craquement sourd, semblable à celui qu'a produit la porte quelques minutes plus tôt, la tire de ses rêveries. Merde, elle s'est fait prendre en train de squatter la salle de duels.
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Re: boom b***, get out the way (stanislav)
Dim 10 Fév 2019 - 0:22
Stanislav sortait de deux heures de cours sur l'histoire de la magie. C'était une matière qu'il aimait bien, mais qui manquait un peu trop de pratique à son goût. Il quitta donc la salle avec un certain soulagement. Ces derniers temps, il avait besoin d'action. Les événements récents avaient été riches en émotions toutes plus contradictoires les unes que les autres, il lui fallait un moyen de se défouler afin de faire retomber un peu la pression. Le grymm avait toujours été doué pour gérer ses sentiments, les cacher et les refouler si besoin mais là, même pour lui, les choses devenaient difficilement gérables.
Le repas avec Charlie et Aaron approchant dangereusement, il semblait essentiel au jeune homme de trouver une façon d'extérioriser tout cela avant la rencontre. Même avec toute la bonne volonté du monde, il savait très bien qu'il ne pourrait reste courtois avec le né-moldu s'il était dans un tel état de nerf. Deux solutions s'offraient à lui. Soit il prenait son balais et partait tout le reste de l'après-midi faire le tour de la forêt pour se vider la tête, soit il trouvait quelqu'un qui acceptait de l'affronter en duel. La première option ne l'enchantait pas vraiment, il gardait un souvenir mitigé de sa dernière escapade dans les bois. Quant au duel, la difficulté serait de trouve un partenaire de taille pour que le jeu soit intéressant. La plupart de ses proches refusaient catégoriquement de l’affronter, argumentant qu'il n'était pas toujours très bon vainqueur.
D'un pas décidé, il prit la direction de la salle de duel. S'il avait bien une chance de trouver un adversaire, c'était là-bas. Il était courant que les membres du club de duel s'y entraîne entre deux cours, la salle restait donc toujours ouverte et n'était que rarement vide. Lorsque Stan poussa la grande porte qui permettait d'entrer dans la pièce, il fut cependant assez étonné. Il y avait bien quelqu'un, mais il ne s'agissait pas d'une des personnes qu'il s'attendait à y voir. Baguette à la main, une sorcière n'appartenant pas aux duelliste d'Iverness se tenait debout au milieu de la salle. Le grymm fronça les sourcils. Il aimait l'ordre, l'autorité, les règles ; et le règlement était très clair, la salle de duel n'était accessible qu'aux membres du club de duel et à leurs invités. Stan mettait un point d'honneur connaître chacun des inscrits, même les plus récents et cette fille n'en faisait pas parti. Il s'adressa à elle avec toute la froideur et le manque de délicatesse qui le caractérisaient lorsqu'il était contrarié par quelque chose.
"Tu n'as rien à faire là. Sors d'ici."
Attrapant sa baguette sans pour autant la pointer en direction de la jeune femme, il s'avança vers elle, la détaillant du regard. Il était certain de l'avoir déjà croisé. Depuis qu'il avait pris la responsabilité du club, Stanislav surveillait de très près tout ce qui s'y passé. Entre autre, il demandait aux membres de le prévenir lorsqu'ils invitaient quelqu'un à utiliser la salle de duel et de donner l'identité de la personne qui les accompagnait. Le grymmm savait donc deux choses de cette sorcière, elle avait déjà été conviée par l'un des membres et elle n'était sûrement pas sang-pur. Déjà, parce que la plupart des sang-purs avaient une meilleure éducation et ne se seraient pas permis de s'imposer dans la salle du club de duel...en tout cas dans l'esprit de Stan. Ensuite, parce que si ça avait été le cas, il aurait sans doute cherché à la recruter.
Le sorcier aux idées un peu obtus auraient simplement simplement pu attendre que cette invité surprise passe son chemin, mais il était de mauvais poil, ce qui ne le poussait pas à être aimable. Ses préjugés sur les sang-mêlés, ainsi que l'absence manifeste de respect de règles montrée par la sorcière l'agaçait d'autant plus et il n'avait pas envie de le cacher.
"Cette salle est réservée au membre du club de duel. Si tu n'as ni la motivation, ni le talent pour l'intégrer, je te prierais de ne plus y remettre les pieds."
Le repas avec Charlie et Aaron approchant dangereusement, il semblait essentiel au jeune homme de trouver une façon d'extérioriser tout cela avant la rencontre. Même avec toute la bonne volonté du monde, il savait très bien qu'il ne pourrait reste courtois avec le né-moldu s'il était dans un tel état de nerf. Deux solutions s'offraient à lui. Soit il prenait son balais et partait tout le reste de l'après-midi faire le tour de la forêt pour se vider la tête, soit il trouvait quelqu'un qui acceptait de l'affronter en duel. La première option ne l'enchantait pas vraiment, il gardait un souvenir mitigé de sa dernière escapade dans les bois. Quant au duel, la difficulté serait de trouve un partenaire de taille pour que le jeu soit intéressant. La plupart de ses proches refusaient catégoriquement de l’affronter, argumentant qu'il n'était pas toujours très bon vainqueur.
D'un pas décidé, il prit la direction de la salle de duel. S'il avait bien une chance de trouver un adversaire, c'était là-bas. Il était courant que les membres du club de duel s'y entraîne entre deux cours, la salle restait donc toujours ouverte et n'était que rarement vide. Lorsque Stan poussa la grande porte qui permettait d'entrer dans la pièce, il fut cependant assez étonné. Il y avait bien quelqu'un, mais il ne s'agissait pas d'une des personnes qu'il s'attendait à y voir. Baguette à la main, une sorcière n'appartenant pas aux duelliste d'Iverness se tenait debout au milieu de la salle. Le grymm fronça les sourcils. Il aimait l'ordre, l'autorité, les règles ; et le règlement était très clair, la salle de duel n'était accessible qu'aux membres du club de duel et à leurs invités. Stan mettait un point d'honneur connaître chacun des inscrits, même les plus récents et cette fille n'en faisait pas parti. Il s'adressa à elle avec toute la froideur et le manque de délicatesse qui le caractérisaient lorsqu'il était contrarié par quelque chose.
"Tu n'as rien à faire là. Sors d'ici."
Attrapant sa baguette sans pour autant la pointer en direction de la jeune femme, il s'avança vers elle, la détaillant du regard. Il était certain de l'avoir déjà croisé. Depuis qu'il avait pris la responsabilité du club, Stanislav surveillait de très près tout ce qui s'y passé. Entre autre, il demandait aux membres de le prévenir lorsqu'ils invitaient quelqu'un à utiliser la salle de duel et de donner l'identité de la personne qui les accompagnait. Le grymmm savait donc deux choses de cette sorcière, elle avait déjà été conviée par l'un des membres et elle n'était sûrement pas sang-pur. Déjà, parce que la plupart des sang-purs avaient une meilleure éducation et ne se seraient pas permis de s'imposer dans la salle du club de duel...en tout cas dans l'esprit de Stan. Ensuite, parce que si ça avait été le cas, il aurait sans doute cherché à la recruter.
Le sorcier aux idées un peu obtus auraient simplement simplement pu attendre que cette invité surprise passe son chemin, mais il était de mauvais poil, ce qui ne le poussait pas à être aimable. Ses préjugés sur les sang-mêlés, ainsi que l'absence manifeste de respect de règles montrée par la sorcière l'agaçait d'autant plus et il n'avait pas envie de le cacher.
"Cette salle est réservée au membre du club de duel. Si tu n'as ni la motivation, ni le talent pour l'intégrer, je te prierais de ne plus y remettre les pieds."
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Re: boom b***, get out the way (stanislav)
Mer 20 Fév 2019 - 17:17
L'étudiant qui se présente dans l'encadrement de la porte a un visage très peu familier. La Wright l'a sûrement croisé dans les couloirs, mais ne lui a certainement jamais adressé la parole. D'ailleurs, en détaillant son regard mauvais, ses traits qui, à l'unisson, invoquent le mépris, et la fierté si reconnaissable du sang-pur qui semble incrustée sur chaque pore de sa peau, elle aurait aimé que ce silence soit maintenu. Malheureusement, le contexte veut que ces deux-là soient amenés à se parler, puisque le sorcier semble tout sauf ravi de l'imprévu que représente l'intrusion de la benjamine Adams.
"Tu n'as rien à faire là. Sors d'ici". Le ton autoritaire du jeune homme la prend de court, fait s'entrouvrir ses lèvres de surprise. Voir le jeune homme dégainer sa baguette l'achève. Certes, elle se trouve en territoire inconnu, mais c'est Hungcalf, pas un champ de bataille. Le regard noir du - supposé - Grymm semble lui crier qu'elle souille l'endroit de sa présence, une réaction clairement disproportionnée si on demande l'avis de la sorcière. Mais, déconcertée, elle ne répond pas tout de suite. Son tempérament tarde à se montrer, et elle se fond d'abord dans sa propre silhouette, perdue, peu fière. Il l'intimide, elle se sent toute petite devant lui. "Cette salle est réservée au membre du club de duel. Si tu n'as ni la motivation, ni le talent pour l'intégrer...". Elle n'entend presque pas la fin de sa phrase, éberluée par l'indécence de ce qu'il déduit. "Pas le talent" ? "Pas la motivation" ? Connait-il ne serait-ce qu'un morceau de sa vie ? Ce garçon va bien vite en besogne. Enfin, le bon sens de Berenice émerge et prend le dessus : il lui a mal parlé, et elle ne va pas se laisser faire, aussi froid et sec son ton puisse-t-il être.
Son expression change, elle trouve un peu de courage au fond de ses tripes pour le confronter, même s'il a l'air plus vieux, et plus raisonnable - mais bon, au cours de sa vie, rares sont les fois où Berenice fut confrontée à moins raisonnable qu'elle. Elle se grandit, lève le menton, un air moqueur sur le visage tandis qu'elle pointe du doigt la baguette qu'il a sortie de sa poche quelques secondes plus tôt. "Tu t'es cru dans un film d'action ?", demande-t-elle, blasée. "Tu peux ranger ça, je suis pas aussi menaçante que j'en ai l'air", continue-t-elle, sarcastique. "Enfin, sauf si tu veux mettre mon "talent" et ma "motivation" à l'épreuve". Sur ce, l'étudiante lui adresse un clin d’œil qui, loin d'être complice, est couplé d'un regard mauvais, et tapote sa propre baguette de sa main libre. Une invitation à passer à l'action, même si le sang-pur a plutôt l'air de vouloir user des mots plutôt que des sorts avec elle. Cette pauvresse mal lunée n'est pas digne de se battre contre lui : c'est peut-être ce qu'il se dit, mais elle a bien l'intention de lui prouver le contraire.
"Tu n'as rien à faire là. Sors d'ici". Le ton autoritaire du jeune homme la prend de court, fait s'entrouvrir ses lèvres de surprise. Voir le jeune homme dégainer sa baguette l'achève. Certes, elle se trouve en territoire inconnu, mais c'est Hungcalf, pas un champ de bataille. Le regard noir du - supposé - Grymm semble lui crier qu'elle souille l'endroit de sa présence, une réaction clairement disproportionnée si on demande l'avis de la sorcière. Mais, déconcertée, elle ne répond pas tout de suite. Son tempérament tarde à se montrer, et elle se fond d'abord dans sa propre silhouette, perdue, peu fière. Il l'intimide, elle se sent toute petite devant lui. "Cette salle est réservée au membre du club de duel. Si tu n'as ni la motivation, ni le talent pour l'intégrer...". Elle n'entend presque pas la fin de sa phrase, éberluée par l'indécence de ce qu'il déduit. "Pas le talent" ? "Pas la motivation" ? Connait-il ne serait-ce qu'un morceau de sa vie ? Ce garçon va bien vite en besogne. Enfin, le bon sens de Berenice émerge et prend le dessus : il lui a mal parlé, et elle ne va pas se laisser faire, aussi froid et sec son ton puisse-t-il être.
Son expression change, elle trouve un peu de courage au fond de ses tripes pour le confronter, même s'il a l'air plus vieux, et plus raisonnable - mais bon, au cours de sa vie, rares sont les fois où Berenice fut confrontée à moins raisonnable qu'elle. Elle se grandit, lève le menton, un air moqueur sur le visage tandis qu'elle pointe du doigt la baguette qu'il a sortie de sa poche quelques secondes plus tôt. "Tu t'es cru dans un film d'action ?", demande-t-elle, blasée. "Tu peux ranger ça, je suis pas aussi menaçante que j'en ai l'air", continue-t-elle, sarcastique. "Enfin, sauf si tu veux mettre mon "talent" et ma "motivation" à l'épreuve". Sur ce, l'étudiante lui adresse un clin d’œil qui, loin d'être complice, est couplé d'un regard mauvais, et tapote sa propre baguette de sa main libre. Une invitation à passer à l'action, même si le sang-pur a plutôt l'air de vouloir user des mots plutôt que des sorts avec elle. Cette pauvresse mal lunée n'est pas digne de se battre contre lui : c'est peut-être ce qu'il se dit, mais elle a bien l'intention de lui prouver le contraire.
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Re: boom b***, get out the way (stanislav)
Jeu 21 Fév 2019 - 14:21
L’intruse ne devait pas s’attendre à être prise sur le fait car elle se fit d’abord toute petite, donnant à Stanislav l’impression de gronder une enfant. Pour autant, son attitude changea radicalement en entendant les derniers mots prononcés par le jeune homme. Semblant retrouver une certaine assurance, l’expression de la sorcière se transforme en un air moqueur au fur et à mesure qu’elle s’étirait pour se montrer de toute sa taille. Elle restait cependant nettement plus petite que lui et assez peu intimidante. Pourtant, Stan apprécia ce changement d’attitude. Enfoncer une petite chose craintive, ça n’avait pas d’intérêt. Si elle se défendait, c’était autre chose…finalement, il venait peut-être de trouver le meilleur moyen de passer ses nerfs. Remettre à leur place les sang-impurs qui se considéraient son égal sans aucun motif acceptable, c’était un sport qu’il trouvait toujours aussi distrayant. Il écouta la duelliste improvisée lui répondre, alternant des intonations lassées et arrogantes. Elle pointa d’abord du doigt la baguette de Stan.
"Tu t’es cru dans un film d’action ? Tu peux ranger ça, je suis pas aussi menaçante que j’en ai l’air. Enfin sauf si tu veux mettre « mon talent » et « ma motivation » à l’épreuve."
Elle associa ses paroles à un clin d’œil agressif, tout en tapotant sa propre baguette. Si le visage de Stanislav était froid et distant avant qu’elle ne s’exprime, il s’était fendu d’un rictus carnassier en comprenant qu’elle semblait déterminée à lui tenir tête. Il laissa également échapper un bref rire méprisant en l’entendant le défier implicitement, son sourire s’élargissant d’autant plus. Gardant toujours sa baguette à la main, il avança calmement vers le centre de la salle pour se rapprocher de la sorcière. Son attitude n’était pas vraiment menaçante, mais elle n’avait rien d’amical, au contraire. Arrivé à quelques mètres d’elle, il la fixa un instant, puis les yeux toujours rivés sur elle, lui répondit d’un ton hautain.
"C’est une salle de duel…Je ne vois pas de meilleur endroit pour sortir nos baguettes."
Il la dévisagea un instant, la regardant de la tête au pied et s’arrêtant sur sa baguette, cherchant à évaluer la jeune femme. Elle ne semblait pas bien redoutable, mais Stanislav avait appris depuis longtemps à ne pas se fier à ses premières impressions en matière de duel. Pour autant, l’idée qu’elle puisse le battre ou ne serait-ce que se défendre de façon convenable ne lui effleura pas l’esprit une seule seconde. Une fois son inspection finie, il fit demi-tour afin de se placer convenablement pour débuter un duel. Il lui lança un sourire moqueur alors que ses yeux se plissaient légèrement dans une expression de dédain clairement affichée.
"J’ai du temps à perdre…alors je t’en prie, impressionne-moi."
Il marqua une courte pause avant d’enchaîner…Stan avait été d’un naturel joueur. Il aimait gagner pour le sport, évidemment, mais ajouter des enjeux pimentait généralement les choses. Il avait aussi constaté que ses adversaires avaient tendance à être plus impliqués lorsqu’ils avaient quelque chose à y gagner et il n’aimait penser qu’il gagnait uniquement parce que les autres duellistes ne donnaient pas leur maximum.
" Que dirais-tu de pimenter les choses?"
Stan réfléchit un instant au peu qu’il savait de cette fille, cherchant quelque chose d’adapté à lui proposer. Il enchaina.
" Je sais que des membres du club t’ont déjà invité ici. Mais tu n’as rien à y faire sans autorisation. Cela dit…si tu gagne contre moi, je t’autoriserais à utiliser cette salle et à y venir avec les sorciers de ton choix tant que c’est en dehors des heures d’entrainement. Il suffira juste de m’en informer. Et si c’est moi qui gagne, l’accès t’en sera définitivement interdit, peu importe qui t’invitera. Qu’en penses-tu ?"
Il affichait toujours un sourire méprisant, se demandant si la sorcière comptait accepter la proposition.
"Tu t’es cru dans un film d’action ? Tu peux ranger ça, je suis pas aussi menaçante que j’en ai l’air. Enfin sauf si tu veux mettre « mon talent » et « ma motivation » à l’épreuve."
Elle associa ses paroles à un clin d’œil agressif, tout en tapotant sa propre baguette. Si le visage de Stanislav était froid et distant avant qu’elle ne s’exprime, il s’était fendu d’un rictus carnassier en comprenant qu’elle semblait déterminée à lui tenir tête. Il laissa également échapper un bref rire méprisant en l’entendant le défier implicitement, son sourire s’élargissant d’autant plus. Gardant toujours sa baguette à la main, il avança calmement vers le centre de la salle pour se rapprocher de la sorcière. Son attitude n’était pas vraiment menaçante, mais elle n’avait rien d’amical, au contraire. Arrivé à quelques mètres d’elle, il la fixa un instant, puis les yeux toujours rivés sur elle, lui répondit d’un ton hautain.
"C’est une salle de duel…Je ne vois pas de meilleur endroit pour sortir nos baguettes."
Il la dévisagea un instant, la regardant de la tête au pied et s’arrêtant sur sa baguette, cherchant à évaluer la jeune femme. Elle ne semblait pas bien redoutable, mais Stanislav avait appris depuis longtemps à ne pas se fier à ses premières impressions en matière de duel. Pour autant, l’idée qu’elle puisse le battre ou ne serait-ce que se défendre de façon convenable ne lui effleura pas l’esprit une seule seconde. Une fois son inspection finie, il fit demi-tour afin de se placer convenablement pour débuter un duel. Il lui lança un sourire moqueur alors que ses yeux se plissaient légèrement dans une expression de dédain clairement affichée.
"J’ai du temps à perdre…alors je t’en prie, impressionne-moi."
Il marqua une courte pause avant d’enchaîner…Stan avait été d’un naturel joueur. Il aimait gagner pour le sport, évidemment, mais ajouter des enjeux pimentait généralement les choses. Il avait aussi constaté que ses adversaires avaient tendance à être plus impliqués lorsqu’ils avaient quelque chose à y gagner et il n’aimait penser qu’il gagnait uniquement parce que les autres duellistes ne donnaient pas leur maximum.
" Que dirais-tu de pimenter les choses?"
Stan réfléchit un instant au peu qu’il savait de cette fille, cherchant quelque chose d’adapté à lui proposer. Il enchaina.
" Je sais que des membres du club t’ont déjà invité ici. Mais tu n’as rien à y faire sans autorisation. Cela dit…si tu gagne contre moi, je t’autoriserais à utiliser cette salle et à y venir avec les sorciers de ton choix tant que c’est en dehors des heures d’entrainement. Il suffira juste de m’en informer. Et si c’est moi qui gagne, l’accès t’en sera définitivement interdit, peu importe qui t’invitera. Qu’en penses-tu ?"
Il affichait toujours un sourire méprisant, se demandant si la sorcière comptait accepter la proposition.
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