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[terminé] i'm a train wreck. i'm sorry. (aaron)
Sam 16 Fév 2019 - 10:48
aaron // charlie
i'm a train wreck. i'm sorry.
Après le fiasco total qu’avait été le déjeuner avec Aaron et Stan, ou plutôt la tentative de déjeuner, Charlie avait raccompagné son petit ami chez lui. Elle s’était assurée qu’il se repose, et était restée avec lui le reste de la journée et la nuit, comme si de rien n’était. Sauf qu’elle n’avait pas dormi une seule seconde cette nuit-là, rongée par des pensées pleines de culpabilité qui refusaient de la laisser tranquille. C’était la deuxième fois qu’il était en danger, et ce par sa faute. Parce qu’elle avait débarqué dans sa vie et foutu le bordel. Parce qu’elle n’arrêtait pas de l’entraîner dans ses plans stupides et que pour une raison ou pour une autre il acceptait. Mais elle ne pouvait pas continuer comme ça. Elle ne savait pas où elle en était mais là, ils n’étaient pas passés loin du drame, et elle n’arrivait pas à gérer émotionnellement ce qui s’était passé. Elle avait la peur au ventre. Ainsi donc, elle avait passé la semaine suivante, un peu plus même, à éviter le jeune homme, à trouver des excuses lorsqu’il lui proposait d’aller travailler ensemble à son laboratoire, d’aller à la bibliothèque, ce genre de choses. D’ailleurs, elle avait passé les derniers jours à éviter tout le monde. Elle avait simplement envoyé un vague hibou à Stan, pour s’excuser, sans trop savoir de quoi elle s’excusait. Et elle s’était isolée, pour essayer de prendre une décision. Si elle continuait à lui attirer des ennuis comme ça, alors il valait sûrement mieux qu’elle s’éloigne de lui. Comme d’habitude, elle foutait le bordel partout où elle allait. Elle prenait quelque chose de bien et l’abimait juste en le touchant.
Mais à cet instant précis, tout ça n'importait pas vraiment. Elle avait clairement beaucoup trop bu et laissait la foule la transporter, suivant le mouvement, ses cheveux collés à son front et à son cou par la sueur. Les bras en l’air dans la lumière stroboscopique. C’était le genre d’endroit où elle n’allait qu’après avoir consommé une quantité bien trop importante d’alcool, du moins ce qu’il fallait pour que le contact d’une foule de corps en sueur contre elle ne lui donne pas envie de s’enfuir en courant. Bon, ça ne l’empêchait pas d’avoir envie de hurler, de vomir, de se jeter au sol. Elle se sentait fiévreuse, l’angoisse lui nouait le ventre. C’était comme si elle voulait changer, elle voulait faire les choses bien, mais elle finissait toujours par tout faire foirer à un moment où à un autre. Aaron ne méritait pas de subir les conséquences de son incapacité à être quelqu’un de responsable. Elle était lâche, et tout ce qu’elle avait donc trouvé à faire ce soir là, c’était s’anesthésier à coup d’alcool et de cannabis, en se disant qu’elle trouverait une solution le lendemain. Elle aurait dû savoir qu’elle allait détruire cette relation à un moment ou l’autre. Sur une musique de Dream Wife, son regard embué par l’alcool s’était posé sur une fille. Cheveux bruns coupés au carré, visage symétrique, les lignes de son corps harmonieuses, son sourire avait eu un effet dévastateur sur la summerbee. Elles n’avaient pas vraiment parlé, de toute façon la blonde n’aurait rien entendu, les décibels couvrant toute forme de conversation. Charlie avait pris le verre qui lui était offert, s’était laissée séduire par les avances de la fille, et après quelques boissons et quelques joints de plus, s’était laissée guider jusque chez elle, plaquer contre le mur, embrasser, ses doigts fébriles explorant nerveusement le corps de l’inconnue.
Et puis, alors qu’elle se laissait retirer son pull et son t-shirt, elle avait senti que quelque chose n’allait pas. Comme si au creux de son ventre quelque chose grattait les contours de son estomac. Elle avait tenté, hésitante, d’interrompre ce qui était en train d’avoir lieu, mais la fille dont elle ne connaissait pas le nom ne semblait pas l’entendre de cette oreille. En fermant les yeux, elle avait eu un flash. Aaron. Non. Elle ne pouvait pas faire ça. Finalement, Charlie avait repoussé la séduisante jeune femme de toutes ses forces, un cri s’était échappé d’entre ses lèvres. « Lâche moi putain ! » La fille s'était pris un meuble quelconque et avait gémi de douleur avant de hurler. « Eh mais ça va pas ou quoi !? T’es tarée !? » S’était-elle écriée avec une colère plutôt légitime en massant sa hanche endolorie par la collision. Charlie avait ramassé son t-shirt et son pull et s’était enfuie, reboutonnant son jean et remettant ses vêtements dans le couloir. Elle avait marché et pleuré en serrant son tricot contre elle, était restée assise sur le bord d’un trottoir à laisser ses larmes couler et à se ronger les ongles pendant un moment, avait gardé la tête entre les genoux pour ne pas vomir, puis elle s’était relevée, titubante. Il fallait qu’elle le voie. Qu’elle lui parle. Pour lui dire quoi, elle n’en avait aucune idée, mais il fallait qu’elle le voie. Qu’elle lui explique. Elle ne savait pas comment mais elle trouverait bien quelque chose. Il était près de quatre heures du matin quand elle avait tambouriné à la porte du laboratoire, sans obtenir aucune réponse. Elle avait appelé à travers la porte mais personne n’avait répondu et, n’osant pas rentrer, se sentant illégitime, elle avait fini par s’asseoir sur le pas de la porte, recroquevillée, ses jambes repliées contre elle, ses bras serrés autour de sa poitrine, et terrassée de fatigue, avait fini par s’endormir.
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Re: [terminé] i'm a train wreck. i'm sorry. (aaron)
Sam 16 Fév 2019 - 18:33
Ça fait une semaine et demi, presque deux semaines maintenant que je n’ai vu Charlie qu’en coup de vent, entre deux portes, au détour d’un couloir. Je n’ai pas vraiment cherché à insister quand elle a trouvé plein de prétextes pour m’éviter. J’ai compris que c’était des prétextes quand elle a prétendu avoir un entrainement de quidditch un soir et que j’ai croisé l’équipe de ma propre maison qui avait réservé le terrain en allant à ma salle commune. Je suppose qu’elle doit m’en vouloir d’avoir provoqué les disputes avec son cousin lorsque nous sommes allez chez lui l’autre fois. Je dois bien reconnaître que cette situation me rend triste et qu’elle me manque. Mais je ne veux pas être un obstacle pour qu’elle puisse renouer avec cette partie de sa famille. Alors je prends mon mal en patience et je vaque à mes occupations en espérant qu’elle finira par revenir vers moi.
Je ne m’attendais pas à la trouver finalement endormie sur le paillasson en arrivant à mon appartement-laboratoire ce matin. Le premier instant de surpris passé, je m’accroupis pour l’appeler doucement tout en secouant légèrement son épaule.
- Charlie ?
Elle se réveille et redresse légèrement la tête. Ses traits sont tirés et elle grogne en mettant sa main sur son front comme si elle avait mal à la tête.
- Aaron... dit-elle d’une voix un peu plus rauque que d’ordinaire.
Est-ce qu’elle a pris froid ? Est-ce qu’elle est malade ? Il ne doit pas faire très chaud à dormir comme ça dans l’escalier de l’immeuble. Je demande inquiet.
- Quelque chose ne va pas ?
Elle déplie un peu ses jambes qu’elle avait recroquevillées contre elle, et se redresse un peu.
- J'ai déconné.
Je lui tends la main pour l’aider à se mettre debout sans vraiment comprendre où elle veut en venir.
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
Elle se redresse tant bien que mal et commence d’un ton hésitant.
- Je... Après ce qui s'est passé chez Stan...
Pendant qu’elle parle, j’ouvre la porte et la laisse entrer la première en attendant patiemment qu’elle termine sa phrase. Elle baisse la tête, penaude.
- Je suis désolée de t'avoir évité.
Je secoue la tête comme pour chasser ses excuses. Tout en déposant sur la paillasse les livres que j’ai apportés avec moi, je réponds le plus naturellement du monde.
- C’est pas grave, je comprends. T’as pas arrêté de te disputer avec Stanislav à cause de moi, c’est normal que tu m’en veuilles.
Je ne m’attendais pas à la trouver finalement endormie sur le paillasson en arrivant à mon appartement-laboratoire ce matin. Le premier instant de surpris passé, je m’accroupis pour l’appeler doucement tout en secouant légèrement son épaule.
- Charlie ?
Elle se réveille et redresse légèrement la tête. Ses traits sont tirés et elle grogne en mettant sa main sur son front comme si elle avait mal à la tête.
- Aaron... dit-elle d’une voix un peu plus rauque que d’ordinaire.
Est-ce qu’elle a pris froid ? Est-ce qu’elle est malade ? Il ne doit pas faire très chaud à dormir comme ça dans l’escalier de l’immeuble. Je demande inquiet.
- Quelque chose ne va pas ?
Elle déplie un peu ses jambes qu’elle avait recroquevillées contre elle, et se redresse un peu.
- J'ai déconné.
Je lui tends la main pour l’aider à se mettre debout sans vraiment comprendre où elle veut en venir.
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
Elle se redresse tant bien que mal et commence d’un ton hésitant.
- Je... Après ce qui s'est passé chez Stan...
Pendant qu’elle parle, j’ouvre la porte et la laisse entrer la première en attendant patiemment qu’elle termine sa phrase. Elle baisse la tête, penaude.
- Je suis désolée de t'avoir évité.
Je secoue la tête comme pour chasser ses excuses. Tout en déposant sur la paillasse les livres que j’ai apportés avec moi, je réponds le plus naturellement du monde.
- C’est pas grave, je comprends. T’as pas arrêté de te disputer avec Stanislav à cause de moi, c’est normal que tu m’en veuilles.
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Re: [terminé] i'm a train wreck. i'm sorry. (aaron)
Dim 17 Fév 2019 - 0:29
aaron // charlie
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Alors qu’elle évitait le regard d’Aaron depuis qu’il l’avait réveillée, sa dernière phrase lui fit lever les yeux dans un regard d’incompréhension. Il pensait qu’elle lui en voulait ? À lui ? Par Merlin, elle avait encore fait n’importe quoi. C’était ridicule. Ce n’était absolument pas l’impression qu’elle voulait lui donner. Elle se sentit particulièrement stupide. « Te-T’en vouloir ? À toi ? » Balbutia-t-elle, confuse. « Pourquoi je t’en voudrais ? Rien de tout ça n’était de ta faute… » Elle soupira, penaude. « Non, c’est à moi que j’en veux. » Il la regarda, étonné. « Ah bon ? Pourquoi ? » Elle secoua la tête en laissant échapper un léger soupir. « Parce que je fais que des conneries et que j’arrête pas de te mettre en danger. » Il semblait de plus en plus perplexe. « Quand est-ce que tu m’as mis en danger ? » La summerbee écarquilla les yeux. Est-ce qu’ils avaient vécu les mêmes choses ? Elle commençait à se poser sérieusement la question. Elle laissa sortir quelques sons incohérents avant de réussi à balbutier une réponse. « Ben… Tout le temps ? La salle ardente ? Madagascar ? Et là en ne disant pas à Stan pour tes allergies ? » Elle sentait sa gorge se serrer, son estomac faire des nœuds de plus en plus étroits. « J’étais pas en danger dans la salle ardente. Et tu m’as pas demandé de venir te chercher à Madagascar. Et je n’ai rien dit non plus à ton cousin avant de boire son cocktail. »
Elle se retrouva bouche bée sans savoir quoi répondre. Plusieurs secondes s’écoulèrent avant qu’elle lâche d’une voix blanche : « j’ai embrassé une fille hier soir. J’ai failli coucher avec elle. » Elle détourna le regard, incapable d’affronter celui du lufkin. « Oh… » Elle risqua un coup d’œil vers lui. Il semblait plus surpris qu’autre chose, restant silencieux comme s’il réfléchissait à ce qu’elle venait de dire. « Oh ? C’est tout ? » Demanda-t-elle d’une voix tremblante. « Je… Je te mérite pas. Je fous toujours tout en l’air. C’était déjà évident que t’étais trop bien pour moi, mais là… J’ai pas d’excuse. J’ai déconné. » Il répondit d’un ton perplexe. « Je suis pas trop bien pour toi… » Charlie laissa échapper un rire désolé et teinté d’une pointe de sarcasme. « Bien sûr que si. T’es trop intelligent et brillant pour quelqu’un comme moi. Et t’es trop indulgent. À chaque fois qu’il se passe quelque chose, tu dis que c’est pas grave. » « On s’en fiche que je sois trop intelligent. » Elle passa le poids de son corps d’une jambe sur l’autre, mal à l’aise. « Même si on s’en fiche de ça, et je pense pas qu’on puisse s’en ficher, je suis trop irresponsable. Je vais forcément finir par te faire du mal, à un moment où l’autre. » Ses jambes la soutenaient à peine, sans qu’elle sache trop pourquoi, si c’était la fatigue, le reste d’alcool qu’elle avait certainement dans le sang, ou ses nerfs qui lâchaient tout simplement. Elle se força à respirer profondément par le nez, luttant pour rester debout. C’était ridicule, elle était faible. Lâche, et faible. « Non, pourquoi tu dis ça ? » Elle secoua la tête. « Tu comprends pas… Je… Je te mérite pas. Je sais même pas si je suis capable de résister à mes pulsions assez pour être fidèle à quelqu’un, parce qu’avant toi j’avais jamais essayé. Tu mérites quelqu’un qui prenne soin de toi. J’ai envie que tu sois heureux… » « Mais je suis heureux avec toi. » Elle sentit les larmes lui monter aux yeux, et s’essuya un peu brusquement le côté gauche du visage avec sa manche, l’autre côté semblant encore sec pour l’instant. « Mais… » Un soupir échappa d’entre ses lèvres qu’elle pressa l’une contre l’autre, son regard se posant sur le sol entre eux. Après un instant de silence, il demanda, avec une pointe d‘inquiétude dans la voix. « Tu veux plus de moi ? » Ce fut avec un filet de voix à peine audible qu’elle répondit. « …Quoi ? Non… C’est- c’est toi qui devrais plus vouloir de moi. » Il secoua la tête. « Dis pas de bêtises. »
Plus ça allait, plus elle avait du mal à tenir sur ses jambes et plus elle devait lutter pour rester debout. Sa tête la lançait, et elle ferma les yeux en fronçant les sourcils, posant une main sur son front. « Mais je… Je viens de te dire que j’ai failli coucher avec quelqu’un d’autre que toi. » Elle hésita pendant une demie seconde alors que les pensées se bousculaient dans sa tête. « Qu’est-ce qui va pas chez toi pour que t’aies envie d’être avec moi ? » Sa voix commençait à se briser, aussi elle se tut. Lorsqu’elle releva les yeux vers lui il avait l’air complètement perdu. « Mais je t’aime. » Elle sentit une larme couler sur sa joue droite. « Mais… Mais pourquoi ? Ça n’a aucun sens. Y’a aucune raison que qui que ce soit m’aime. Je suis juste… Je mérite pas… » Ses jambes cédèrent et elle fut obligée de s’accroupir doucement, puis de s’asseoir sur le sol, essayant de reprendre son souffle avec difficulté. Si elle avait pu se voir dans un miroir, elle aurait réalisé qu’elle était pâle à faire peur.
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Re: [terminé] i'm a train wreck. i'm sorry. (aaron)
Dim 17 Fév 2019 - 10:57
Je ne comprends rien. Je ne comprends pas les arguments de Charlie. J’ai l’impression qu’elle cherche à me repousser mais je ne comprends pas pourquoi. Et en même temps je vois bien que tout ça la rend aussi triste que moi. Il n’y a aucune logique dans tout ça et je me sens complètement perdu. Je cherche à m’accrocher à elle, mais je ne sais pas comment faire. Mais je n’ai pas l’occasion d’y réfléchir plus longtemps. Alors qu’elle n’avait déjà pas beaucoup de couleurs en rentrant, elle pâlit plus encore et je la vois vaciller. J’ai tout juste le temps de tendre le bras pour l’accompagner dans sa chute. Je ne suis pas certains qu’elle en ait bien conscience mais au moins ainsi elle finit par s’asseoir lentement par terre au lieu de s’y écraser. Je ne cherche plus à comprendre ce qu’elle vient de dire ou à y répondre. J’ajuste mon bras autour de ses épaules et passe l’autre sous ses genoux pour la soulever contre moi et la porter dans la pièce d’à côté, sur le canapé. Elle semble très confuse, regardant autour d’elle comme si elle ne comprenait pas ce qui se passait. Sans doute ne s’est-elle pas rendue compte qu’elle avait fait un malaise.
- Qu’est-ce que…
Je l’allonge délicatement, installant un coussin sous sa tête pour qu’elle soit confortable, puis je disparais dans la cuisine pour lui chercher un verre d’eau. Je m’assois près d’elle au bord du canapé pour le lui donner.
- Tiens, ça va te faire du bien.
Elle prend le verre et boit une gorgée avant de froncer les sourcils en posant sur moi un regard triste.
- Tu vois, c’est encore toi qui t’occupes de moi. C’est pas comme ça que c’est censé se passer...
Elle s’interrompt, le souffle un peu court. Je viens poser ma main sur son front comme pour m’assurer qu’elle n’a pas de fièvre avant de répondre.
- Bien sûr que si. T’es ma petite-amie c’est normal que je m’occupe de toi.
Mes idées semblent un peu plus claires, comme si l’interruption fournie par son malaise m’avait donné le temps de réflexion nécessaire à comprendre la situation. Avant qu’elle n’ouvre la bouche pour protester, j’ajoute aussitôt.
- Je t’aime Charlie et j’ai toutes les raisons pour ça. Depuis qu’on se connait, tu ne t’es jamais moquée de moi et tu me comprends même quand je suis maladroit ou que je dis quelque chose qui pourrait être blessant. Et puis avec toi je crois que j’arrive à l’être un peu moins.
Je marque une légère pause sans pour autant lui laisser l’occasion de m’interrompre.
- Tu t’intéresses à toutes mes recherches, même quand tu ne comprends pas toujours tout. Alors que je sais bien que c’est pas toujours intéressant quand on ne comprend pas ou que je travaille parfois sur des sujets qui n’intéressent que moi. Et j’aime quand tu restes à côté de moi pendant que je travaille ou que tu viens m’interrompre sans prévenir parce que t’as envie d’être avec moi. J’aime quand tu me distrais dans mon travail pour venir mettre un peu de folie dans ma vie.
Je reprends un instant mon souffle et poursuis ma tirade.
- Je t’aime aussi parce que t’es jolie et que j’ai tout le temps envie de te prendre dans mes bras. Je m’en fiche que tu sois fidèle ou non. Je sais bien que je suis pas très doué comme amant et je sais que t’aimes aussi les filles. Ça me dérange pas si tu vas voir des filles ou même d’autres garçons. C’est pas grave tant que tu m’aimes et que tu veux bien toujours de moi. Tu te souviens ? Je resterai avec toi tant que tu voudras de moi. C’est comme si tu étais entrée dans ma vie et que tu en étais jamais ressortie.
Je marque une dernière pause, secouant légèrement la tête avant de conclure, les yeux un peu humides.
- J’ai pas envie que tu sortes de ma vie Charlie. J’en ai pas envie du tout.
- Qu’est-ce que…
Je l’allonge délicatement, installant un coussin sous sa tête pour qu’elle soit confortable, puis je disparais dans la cuisine pour lui chercher un verre d’eau. Je m’assois près d’elle au bord du canapé pour le lui donner.
- Tiens, ça va te faire du bien.
Elle prend le verre et boit une gorgée avant de froncer les sourcils en posant sur moi un regard triste.
- Tu vois, c’est encore toi qui t’occupes de moi. C’est pas comme ça que c’est censé se passer...
Elle s’interrompt, le souffle un peu court. Je viens poser ma main sur son front comme pour m’assurer qu’elle n’a pas de fièvre avant de répondre.
- Bien sûr que si. T’es ma petite-amie c’est normal que je m’occupe de toi.
Mes idées semblent un peu plus claires, comme si l’interruption fournie par son malaise m’avait donné le temps de réflexion nécessaire à comprendre la situation. Avant qu’elle n’ouvre la bouche pour protester, j’ajoute aussitôt.
- Je t’aime Charlie et j’ai toutes les raisons pour ça. Depuis qu’on se connait, tu ne t’es jamais moquée de moi et tu me comprends même quand je suis maladroit ou que je dis quelque chose qui pourrait être blessant. Et puis avec toi je crois que j’arrive à l’être un peu moins.
Je marque une légère pause sans pour autant lui laisser l’occasion de m’interrompre.
- Tu t’intéresses à toutes mes recherches, même quand tu ne comprends pas toujours tout. Alors que je sais bien que c’est pas toujours intéressant quand on ne comprend pas ou que je travaille parfois sur des sujets qui n’intéressent que moi. Et j’aime quand tu restes à côté de moi pendant que je travaille ou que tu viens m’interrompre sans prévenir parce que t’as envie d’être avec moi. J’aime quand tu me distrais dans mon travail pour venir mettre un peu de folie dans ma vie.
Je reprends un instant mon souffle et poursuis ma tirade.
- Je t’aime aussi parce que t’es jolie et que j’ai tout le temps envie de te prendre dans mes bras. Je m’en fiche que tu sois fidèle ou non. Je sais bien que je suis pas très doué comme amant et je sais que t’aimes aussi les filles. Ça me dérange pas si tu vas voir des filles ou même d’autres garçons. C’est pas grave tant que tu m’aimes et que tu veux bien toujours de moi. Tu te souviens ? Je resterai avec toi tant que tu voudras de moi. C’est comme si tu étais entrée dans ma vie et que tu en étais jamais ressortie.
Je marque une dernière pause, secouant légèrement la tête avant de conclure, les yeux un peu humides.
- J’ai pas envie que tu sortes de ma vie Charlie. J’en ai pas envie du tout.
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Re: [terminé] i'm a train wreck. i'm sorry. (aaron)
Lun 18 Fév 2019 - 1:19
aaron // charlie
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Un silence de plusieurs secondes suivit les paroles d’Aaron. Qu’est-ce qu’elle pouvait répondre à ça ? Elle n’avait jamais été amoureuse avant, et elle était à peu près sûre qu’elle ne le serait plus jamais après lui. Il était exactement tout ce qu’elle pouvait attendre d’un autre être humain. Parfait, à ses yeux. Tout simplement parfait. Ses mots s’entrechoquaient dans la tête de Charlie qui essayait de trouver la réponse appropriée à ce déferlement d’amour qu’il venait de lui faire parvenir. Elle posa son verre d’eau sur le sol, se redressa et une fois assise face à lui, prit les mains du lufkin dans les siennes, le regardant d’un air très sérieux. « Quand je suis avec toi, j’ai l’impression que je peux être totalement moi même. J’ai l’impression que peu importe ce qui peut arriver, si tu es là, alors ça va s’arranger. J’ai passé toute ma vie à fuir sans trop savoir quoi jusqu’à présent, mais quand tu es là, j’ai l’impression que je peux finalement m’arrêter de courir. Que je suis en sécurité. » Elle soupira, la prise de ses doigts de raffermissant légèrement. « Ce que je ressens pour toi, je l’avais jamais ressenti pour personne. Je savais même pas que je pouvais ressentir des choses pareilles. Et par moments ça me fait peur, parce que s’il t’arrivait quelque chose je sais pas comment je pourrais continuer après. Je pourrais sûrement pas, d’ailleurs. » Les larmes lui montaient aux yeux, mais elle battit des paupières pour les chasser. « Je crois que ce que j’essaie de dire, c’est… J’ai envie de passer toute ma vie auprès de toi. » Il hocha la tête sans rien dire et elle leva vers lui des yeux humides.
Elle eut un léger sourire. « Et je trouve que tu es un amant tout à fait honorable. » Il haussa les épaules, et elle insista, plissant un peu les paupières. « Si. Faire l’amour avec toi c’est…différent d’avec n’importe qui d’autre. Ça n’a rien à voir. Je sais pas comment l’expliquer. C’est absolument pas pour ça que j’ai failli coucher avec cette fille. Vraiment. » « De toute façon ça me dérange pas si tu le fais. » Elle pressa ses lèvres l’une contre l’autre. « D’accord, mais c’est pas la question là tout de suite. Je veux pas que tu penses que t’es pas un bon amant. Parce que c’est pas vrai. Surtout étant donné… » Elle hésita, haussant un peu les épaules, la tête légèrement penchée sur le côté. « Ben… Ton peu d’expérience, quoi. » Il hocha la tête. « D’accord. » Elle se rapprocha, tendit le cou pour rapprocher son visage du sien. « Et puis, j’ai tout le temps envie de te toucher, de me blottir contre toi, de jouer avec tes cheveux… Je me sens vraiment bien et vraiment moi même, entière que quand je suis avec toi. Je m’étais jamais dit, avant de te rencontrer, que j’étais pas entière, mais en fait… » Elle haussa les épaules. « Je me rends compte maintenant que c’était le cas. » À vrai dire, elle était possiblement amoureuse de lui depuis la première fois qu’elle l’avait vu. Ou plutôt, qu’elle lui avait parlé. N’ayant aucune idée de ce que ça pouvait être, elle avait interprété ses sentiments comme une attraction amicale, mais ce n’était probablement pas ça. Dès le moment où ils avaient noué une forme de contact, elle s’était retrouvée à vouloir sans cesse lui parler, avoir son opinion sur les choses, lui raconter tout ce qui lui arrivait pour avoir son avis. Et elle avait envie qu’il lui raconte lui aussi ce sur quoi il travaillait, ce qui l’intéressait, et globalement tout ce qui lui passait par la tête.
Il lui sourit doucement. « Alors tu veux bien toujours de moi ? » Elle hocha la tête, une expression bien plus sereine sur son visage. « Bien sûr que oui. » Elle se redressa encore un peu plus, se contorsionnant un peu pour se retrouver à genoux cette fois, toujours face à lui. Lâchant ses mains pour les passer dans ses cheveux, elle agrippa sa tête et lui embrassa le front. Elle n’était pas totalement sûre de ce qu’elle avait fait de bien dans cette vie ou la précédente pour mériter de rencontrer quelqu’un comme ça, mais elle avait intérêt à prendre soin de lui. Avant d’être avec lui, elle ne comprenait pas les gens qui disaient que le foyer était là où se trouvait le cœur. Mais elle comprenait à présent. C’était aux côtés d’Aaron que son cœur se sentait chez lui. Elle passa ses bras autour du cou du jeune homme dans une étreinte fébrile. « Et si tu veux tout savoir, d’ailleurs, » dit-elle doucement, « Je voulais déjà de toi avant la salle ardente. Je l’avais juste pas encore compris à ce moment là. »
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Re: [terminé] i'm a train wreck. i'm sorry. (aaron)
Lun 18 Fév 2019 - 19:39
Rassuré par ses mots, je serre doucement Charlie dans mes bras. Malgré tout je reste inquiet après le malaise qu’elle a fait tout à l’heure et je finis par m’écarter un peu pour la regarder.
- Tu devrais te reposer.
Elle secoue la tête.
- J’ai pas envie.
Je n’aime pas vraiment ça et mon inquiétude se lit probablement sur mon visage alors que j’insiste un peu.
- S’il te plait. Tu as fait un malaise… Je reste avec toi si tu veux.
Elle lève les yeux vers moi.
- Je vais rester mais je veux pas dormir.
- J’ai dit te reposer, pas dormir, dis-je en souriant.
Elle hoche la tête avec un sourire malicieux.
- D’accord. Si tu restes avec moi.
Soulagé de la voir raisonnable, je viens m’installer au bout du canapé, à la place du coussin que j’avais calé sous sa tête un peu plus tôt de sorte qu’elle puisse venir la poser sur mes genoux. Je lui caresse doucement les cheveux, dans un geste un peu distrait. Je repense à tout ce qu’elle a dit. Je crois avoir à peu près compris ce qu’elle a voulu exprimer et les images qu’elle a employées. Je repense aussi à ce que je lui ai dit, à ce que je ressens. Il n’y a qu’une seule conclusion logique qui s’impose à moi quand je mets tous ces éléments bout à bout. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que cette idée me vient à l’esprit. Déjà après le départ de son amie Fauve, alors qu’elle craignait que je finisse par partir à mon tour, j’y avais songé. Après plusieurs minutes de silence, c’est donc le plus naturellement du monde que je lui pose la question.
- Charlie, tu veux m’épouser ?
- Tu devrais te reposer.
Elle secoue la tête.
- J’ai pas envie.
Je n’aime pas vraiment ça et mon inquiétude se lit probablement sur mon visage alors que j’insiste un peu.
- S’il te plait. Tu as fait un malaise… Je reste avec toi si tu veux.
Elle lève les yeux vers moi.
- Je vais rester mais je veux pas dormir.
- J’ai dit te reposer, pas dormir, dis-je en souriant.
Elle hoche la tête avec un sourire malicieux.
- D’accord. Si tu restes avec moi.
Soulagé de la voir raisonnable, je viens m’installer au bout du canapé, à la place du coussin que j’avais calé sous sa tête un peu plus tôt de sorte qu’elle puisse venir la poser sur mes genoux. Je lui caresse doucement les cheveux, dans un geste un peu distrait. Je repense à tout ce qu’elle a dit. Je crois avoir à peu près compris ce qu’elle a voulu exprimer et les images qu’elle a employées. Je repense aussi à ce que je lui ai dit, à ce que je ressens. Il n’y a qu’une seule conclusion logique qui s’impose à moi quand je mets tous ces éléments bout à bout. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que cette idée me vient à l’esprit. Déjà après le départ de son amie Fauve, alors qu’elle craignait que je finisse par partir à mon tour, j’y avais songé. Après plusieurs minutes de silence, c’est donc le plus naturellement du monde que je lui pose la question.
- Charlie, tu veux m’épouser ?
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Re: [terminé] i'm a train wreck. i'm sorry. (aaron)
Mar 19 Fév 2019 - 23:28
aaron // charlie
i'm a train wreck. i'm sorry.
Ce fut sans réfléchir que Charlie répondit à la question qu’Aaron lui avait posé. « Bien sûr, » dit-elle posément, avec un sourire, avant qu’elle ne réalise de quoi il était question. Elle cligna des yeux, se redressant brusquement, pivotant pour lui faire face. « Hein ? » Demanda-t-elle, effarée. « T’es sérieux ? » Il hocha la tête, visiblement très sérieux. Elle s’installa un peu mieux, lui prenant la main. « C’est complètement fou… » Commença-t-elle. Ça l’était. À peine un mois auparavant avait elle accepté d’être officiellement sa petite amie. Bon, bien sûr, ils se connaissaient depuis un peu plus longtemps… Mais quelque part, elle ne voyait pas comment ses sentiments pour lui pourraient changer. Elle n’avait jamais ressenti ça avant. Elle avait envie de passer le reste de sa vie avec lui. C’était une manière d’officialiser ça. Et puis, elle avait pris des décisions moins réfléchies dans des situations plus dangereuses. Elle continua donc. « …Et toi, tu veux bien m’épouser ? » Il hocha de nouveau la tête. « Oui. » Elle sourit, et prit sa main avant de suggérer, philosophe, « bon… Ça serait quand même bien que tu rencontres mes parents avant, tu crois pas ? Et moi les tiens. » « On est pas obligés de le faire tout de suite, » répondit-il. « Ça serait même mieux de ne pas le faire là tout de suite, » renchérit-elle. « Mais tu veux bien ? » Elle plissa les yeux, faussement confuse, la voix légèrement rieuse. « Le faire là tout de suite ? » « Non pas tout de suite, » expliqua-t-il. « Plus tard. Mais tu veux bien m’épouser du coup ? » Elle lui caressa la joue. « Oui. » Elle s’approcha, déposant un délicat baiser sur les lèvres du jeune homme. « Je veux dire… C’est complètement fou, mais s’il y a quelqu’un avec qui je suis prête à faire quelque chose d’aussi fou, c’est bien toi. » Il sourit largement, et la prit dans ses bras pour la serrer contre lui. Elle se laissa faire, se blottissant entre ses bras comme un petit animal. « On devrait faire ça au début de l’été. Quand le climat sera le plus agréable. Qu’est-ce que tu en penses ? » Maintenant, il lui tardait encore plus d’avoir fini de rénover Chalcot Square. Là bas, il aurait plus de place que dans son laboratoire actuel. Et il y avait un jardin. Et un tas d’endroit à agrandir magiquement si on le souhaitait. Et, même si elle s’accommodait très bien du canapé, avoir un lit dans lequel dormir ensemble serait certainement une amélioration bienvenue. « Quand tu veux, » dit-il. Elle opina du chef, toujours blottie contre lui. « On verra. J’ai quelques chose à finir avant. Et puis on a quelques choses à faire avant. » Il hocha la tête à son tour.
Elle fit un rapide calcul dans sa tête. Si tout se passait comme elle le voulait, elle aurait bientôt fini. Bon, bien sûr, il manquerait encore quelques meubles, quelques touches personnelles, mais elle attendait d’avoir proposé à Aaron de s’installer auparavant. Il aurait certainement des choses à apporter. Après quelques instants de silence, elle le questionna. « Tu fais quelques chose dimanche prochain ? » Normalement ça serait fini d’ici là. « Non pourquoi ? » Elle haussa les épaules. « Comme ça. J’aurai quelque chose à te montrer, je pense. » Il acquiesça. « Ok. » Elle se demandait sincèrement comment il réagirait quand elle l’inviterait à partager Chalcot Square avec elle. En parlant de Chalcot Square… Elle avait oublié de lui dire, mais quelque chose d’important avait eu lieu quelques jours auparavant. « Au fait… J’ai reçu une lettre de mes parents. » Ça avait été une surprise. Une bonne surprise bien sûr. Mais elle ne s’y attendait pas tellement, étant donné qu’elle n’avait pas eu de nouvelle d’eux depuis des mois, et qu’elle ne pouvait pas non plus leur écrire, ignorant où ils se trouvaient. « Alors où est-ce qu’ils sont ? » Interrogea-t-il. « En Mongolie. À Oulan-bator, en fait. Enfin, quand ils m’ont écrit ils se préparaient à partir dans le désert de Gobi. » Expliqua-t-elle. À vrai dire, ils lui avaient dit, pour l’instant, d’écrire à leur hôtel où ils rentreraient dans le courant du mois en revenant d’expédition. « Comme ça tu sais où envoyer un hibou, » dit Aaron. Elle opina du chef. « Hm-hm. Je vais leur écrire. » Elle prit un instant pour retirer ses chaussures qu’elle avait gardées, s’éloignant légèrement du lufkin, avant de remettre ses pieds sur le canapé et de se serrer à nouveau tout contre lui. « Je vais leur demander de les voir. Avec toi. Pour te les présenter. Si tu veux bien. » Elle n’appréhendait pas vraiment la rencontre. Ses parents seraient déjà tellement surpris qu’elle ait une relation un tant soit peu sérieuse avec quelqu’un qu’ils ne penseraient probablement même pas à juger Aaron ou quoi que ce soit. Et même si c’était le cas, elle leur faisait confiance pour se rendre compte qu’il était brillant, adorable, et surtout qu’il la rendait heureuse.
love.disaster
- InvitéInvité
Re: [terminé] i'm a train wreck. i'm sorry. (aaron)
Jeu 21 Fév 2019 - 21:08
Initialement, j’avais prévu de travailler sur mes recherches aujourd’hui. Mais rester simplement sur le canapé avec Charlie dans mes bras est un programme tout aussi plaisant à mes yeux, si ce n’est davantage. C’est étonnant. Je n’aurais jamais pensé que rester ainsi inactif et si peu productif puisse me convenir. Et pourtant j’apprécie ces moments avec elle. Bien que parfaitement spontanée et probablement très rapide comparée aux standards que j’ai pu observer dans mon entourage – à savoir mes sœurs – la demande que je lui ai faite n’en est pas moins réfléchie. Qu’elle l’ait acceptée me rend plus heureux que je n’aurais pu l’imaginer. Bien que ma mère m’en ait rebattu les oreilles depuis plusieurs années, je ne pensais pas me marier un jour et encore moins que cette perspective puisse revêtir une quelconque importance pour moi. Pourtant, il me semble aujourd’hui évident que je veux épouser Charlie.
Je l’écoute tranquillement me raconter les dernières nouvelles qu’elle a reçues de ses parents. Je suis content pour elle qu’elle ait enfin reçu un hibou de leur part et lorsqu’elle me propose de me les présenter c’est sans hésiter que je réponds.
- Bien sûr. Tu veux leur demander de venir quand ?
- Je sais pas trop... dès qu’ils pourront. Mon père n’aime pas transplaner ni les portoloins alors ça sera soit par cheminette soit par les moyens moldus.
Je hoche légèrement la tête.
- Je vois. Tu me diras dans ce cas.
Elle hoche la tête à son tour.
- Hm, hm. Dès que je sais.
Je laisse passer quelques instants de silence avant de reprendre la parole pour demander.
- Tu as envie de faire quelque chose ?
- J’ai bien une idée oui.
Je commence à savoir anticiper ce que ce sourire malicieux signifie. Ce n’était pas vraiment à ça que je pensais en posant la question et c’est d’ailleurs une initiative que je prends rarement – pour ne pas dire jamais. Pour autant Charlie n’a jamais besoin d’insister bien longtemps pour me convaincre et passé l’instant de surprise dû au manque d’anticipation de ma part, je réponds avec mon pragmatisme habituel.
- Ah. Euh… ok.
Je l’écoute tranquillement me raconter les dernières nouvelles qu’elle a reçues de ses parents. Je suis content pour elle qu’elle ait enfin reçu un hibou de leur part et lorsqu’elle me propose de me les présenter c’est sans hésiter que je réponds.
- Bien sûr. Tu veux leur demander de venir quand ?
- Je sais pas trop... dès qu’ils pourront. Mon père n’aime pas transplaner ni les portoloins alors ça sera soit par cheminette soit par les moyens moldus.
Je hoche légèrement la tête.
- Je vois. Tu me diras dans ce cas.
Elle hoche la tête à son tour.
- Hm, hm. Dès que je sais.
Je laisse passer quelques instants de silence avant de reprendre la parole pour demander.
- Tu as envie de faire quelque chose ?
- J’ai bien une idée oui.
Je commence à savoir anticiper ce que ce sourire malicieux signifie. Ce n’était pas vraiment à ça que je pensais en posant la question et c’est d’ailleurs une initiative que je prends rarement – pour ne pas dire jamais. Pour autant Charlie n’a jamais besoin d’insister bien longtemps pour me convaincre et passé l’instant de surprise dû au manque d’anticipation de ma part, je réponds avec mon pragmatisme habituel.
- Ah. Euh… ok.
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