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Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? [Simeon]
Lun 4 Mar 2019 - 17:03
J’ai repris les cours dès que possible après la naissance de Chloë. J’aurais aimé pouvoir m’accorder davantage de temps pour profiter de ma fille, mais ce serait risquer de perdre mon année. Et je veux obtenir mes D.U.C.s le plus rapidement possible. Je n’irai probablement pas au-delà. Je me vois mal aller jusqu’aux D.E.F.I.S avec une enfant en bas âge et ça n’aurait de toute façon que peu d’intérêt pour mes projets. Mais en attendant, je compte bien quitter Hungcalf avec au moins un diplôme. Heureusement, ma filière avec le peu d’options que j’ai, me laisse pas mal de temps libre. Je devrais probablement renoncer à suivre une partie de mes cours mais tant que je parviens à les récupérer et à assister à mes examens, ça devrait pouvoir le faire. Et puis je peux compter sur Niamh pour prendre Chloë dans sa toute nouvelle crèche quelques heures par semaine même si ma fille n’a pas encore l’âge minimum requis. En fait mon amie m’a même presque poussée à reprendre les cours aussi tôt pour avoir le plaisir de garder ma fille. J’ai malgré tout songé à abandonner le théâtre afin de récupérer ces quelques heures supplémentaires. Je ne me destine pas à une carrière de comédienne et il s’agit plus d’un loisir que d’un véritable cours pour moi. J’ai finalement décidé de conserver cette option pour l’instant, en attendant de voir comment ça se passait. J’ai peut-être eu tort…
Lors du dernier cours, le professeur a décidé de procéder à un tirage au sort pour la préparation de notre prochain exercice. La moitié des étudiants tirait une scène à travailler, l’autre moitié un partenaire. Je faisais partie de cette seconde moitié et évidemment il a fallu que je tombe sur cette caricature ambulante qui semble sans arrêt chercher un moyen d’être plus lourd encore que la fois précédente. Au moins il a accepté de venir répéter chez moi. Ça m’évite de demander à Niamh de garder Chloë plus que nécessaire. Je lui ai demandé de venir vers quatorze heures. Ma fille dort en général à cette heure-là et s’il a bien appris son texte comme il me l’a assuré, j’ose espérer qu’on en aura pas pour plus d’une heure et qu’il sera largement parti avant que ce ne soit le moment du prochain biberon. Enfin ça, ça aurait été dans un monde idéal, un monde où il aurait été à l’heure. Il est presque quatorze heures trente quand j’entends enfin frapper à la porte. Le temps que j’aille ouvrir, il a eu le temps de marteler quatre rythmes différents sur ma porte d’entrée.
Je le trouve accoudé nonchalamment au chambranle de la porte, un sourire en coin et une clope vissée au bec. Comme à son habitude, il ne passe pas inaperçu avec son manteau droit richement brodé qu’il porte sur une chemise à fleurs à moitié ouverte et son pantalon serré à motif tartan. Enfin de ce côté-là, même si ses goûts vestimentaires peuvent paraître discutables, je serais mal placée pour critiquer l’originalité de son style. Je ne m’attarde pas non plus, plus que ça sur son visage maquillé, ou plutôt non démaquillé de la veille à en juger par le khôl légèrement flou autour de ses yeux, comme s’il les avait frottés et ses cheveux ébouriffés. Je suis prête à parier qu’il vient de se lever. Je suis plutôt du genre patiente d’habitude, mais là, la fatigue aidant, c’est déjà relativement exaspérée et probablement un peu froidement que je l’accueille.
- Finis ta clope avant d’entrer.
Lors du dernier cours, le professeur a décidé de procéder à un tirage au sort pour la préparation de notre prochain exercice. La moitié des étudiants tirait une scène à travailler, l’autre moitié un partenaire. Je faisais partie de cette seconde moitié et évidemment il a fallu que je tombe sur cette caricature ambulante qui semble sans arrêt chercher un moyen d’être plus lourd encore que la fois précédente. Au moins il a accepté de venir répéter chez moi. Ça m’évite de demander à Niamh de garder Chloë plus que nécessaire. Je lui ai demandé de venir vers quatorze heures. Ma fille dort en général à cette heure-là et s’il a bien appris son texte comme il me l’a assuré, j’ose espérer qu’on en aura pas pour plus d’une heure et qu’il sera largement parti avant que ce ne soit le moment du prochain biberon. Enfin ça, ça aurait été dans un monde idéal, un monde où il aurait été à l’heure. Il est presque quatorze heures trente quand j’entends enfin frapper à la porte. Le temps que j’aille ouvrir, il a eu le temps de marteler quatre rythmes différents sur ma porte d’entrée.
Je le trouve accoudé nonchalamment au chambranle de la porte, un sourire en coin et une clope vissée au bec. Comme à son habitude, il ne passe pas inaperçu avec son manteau droit richement brodé qu’il porte sur une chemise à fleurs à moitié ouverte et son pantalon serré à motif tartan. Enfin de ce côté-là, même si ses goûts vestimentaires peuvent paraître discutables, je serais mal placée pour critiquer l’originalité de son style. Je ne m’attarde pas non plus, plus que ça sur son visage maquillé, ou plutôt non démaquillé de la veille à en juger par le khôl légèrement flou autour de ses yeux, comme s’il les avait frottés et ses cheveux ébouriffés. Je suis prête à parier qu’il vient de se lever. Je suis plutôt du genre patiente d’habitude, mais là, la fatigue aidant, c’est déjà relativement exaspérée et probablement un peu froidement que je l’accueille.
- Finis ta clope avant d’entrer.
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Re: Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? [Simeon]
Dim 10 Mar 2019 - 22:30
ft. fiona
qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?
Il était possiblement légèrement en retard. En même temps, personne n’était jamais à l’heure, pas vrai ? C’était des attentes irréalisables pour le commun des mortels. Il s’était réveillé à l’heure où il aurait dû arriver chez Fiona, allongé dans une maison qui n’était pas la sienne, en slip sur un canapé qui n’était pas non plus le sien. Il avait donc transplané, vomi un bon coup en arrivant chez lui, s’était vaguement passé de l’eau sur le visage et avait bu un thé que Nouky lui avait préparé, avant d’enfiler des vêtements qu’il avait pioché au hasard dans les tas d’habits éparpillés sur le sol et les meubles de sa chambre. Comme d’habitude, le résultat était plutôt bariolé. Il s’était regardé rapidement dans le miroir, avait remis de l’highlighter sur ses pommettes (car si on ne brille pas d’intelligence, on peut au moins briller d’highlighter) et avait, une fois de plus, transplané pour arriver non loin de chez Fiona, mais pas exactement à la bonne adresse, gueule de bois et manque de concentration aidant. En cherchant donc la bonne maison, il avait allumé une clope qu’il avait fumé tranquillement en se dirigeant à travers les rues d’un pas élastique. Il n’avait pas pu s’empêcher de taquiner la jeune femme lorsqu’elle l’avait tiré au sort comme partenaire, encore plus sachant la scène qu’ils allaient travailler, mais à vrai dire il était plutôt content d’avoir enfin l’occasion de la connaître. Bien sûr, il avait tenté de l’approcher. Des approches qui, manifestement, n’avaient pas convaincu plus que ça la jeune métamorphomage. Pourtant, Sim, lui, se trouvait plutôt hilarant et sympathique. Lorsqu’elle avait proposé qu’ils répètent chez lui, Simeon avait attrapé l’étudiant le plus proche par l’épaule, pour lui souffler avec enthousiasme « t’entends ça ? Elle veut m’inviter chez elle. Je crois que ça y est mec, j’ai une ouverture ! » Bien sûr, elle avait nié. Mais le russe était patient. Patient et opiniâtre. Bon, d’accord, aucun des deux. Mais il avait le temps, en revanche.
Enfin bref. Il avait finir par trouver l’endroit, et avait frappé différents rythmes sur la porte avant de s’accouder au chambranle, la clope encore au bec, et avait fait un grand sourire à la pokeby lorsqu’elle lui avait ouvert. En revanche, elle, n’avait pas l’air particulièrement ravie de le voir. « Finis ta clope avant d’entrer, » avait elle ordonné d’un ton morose. Il avait laissé tomber le mégot et l’avait écrasé sous sa vieille converse, le rictus toujours accroché aux lèvres. « Bah alors Fiona banana, t’es pas contente de me voir ? » Elle ne semblait pas amusée. « Tu veux vraiment une réponse à cette question ? » demanda-t-elle. Simeon décida que c’était le bon moment pour jouer la comédie. « Ah ! » Il prit un air dramatique, faussement désespéré. « Tu sais comme un soufflet touche un homme de cœur ! » Elle leva les yeux au ciel, et le laissa finalement entrer, ce qu’il fit de son pas élastique, refermant la porte derrière lui. « Eh bien ! » S’écria-t-il, « sans vous donner la peine de poursuivre, assurez-vous l’honneur de m’empêcher de vivre. » Elle répondit, une expression de surprise et de colère sur son visage et dans sa voix. « Elvire, où sommes nous, et qu’est-ce que je vois ? Rodrigue en ma maison ! Rodrigue devant moi ! » Il leva les sourcils, un sourire encore plus large sur son visage, qui le quitta un instant plus tard. D’un air grave et sérieux, le ton dur d’un homme prêt à faire le bon choix peu importe les conséquences sur lui même, il lui donna la réplique. « N’épargnez point mon sang : goûtez sans résistance, la douceur de ma perte et de votre vengeance. » Il parlait à un volume moindre, mais sa voix portait néanmoins plus qu’avant. Sa voix de théâtre. « Hélas ! » s’écria-t-elle. Il s’approcha légèrement, tendant les doigts vers elle dans un geste tendre et désespéré. « Écoute moi. » Sa voix était tendre et suppliante, ses sourcils se fronçant dans une expression de douleur.
Elle recula d’un pas. « Je me meurs. » Il fit un nouveau pas dans sa direction, les mains paumes ouvertes vers elle. « Un moment. » Il était toujours suppliant et elle recula de nouveau. « Va, laisse moi mourir. » Il enchaîna immédiatement, avec empressement, chuchotant presque, cherchant à négocier. « Quatre mots seulement. Après ne me réponds qu’avecque cette épée. » Il courba la nuque, sortant sa baguette de sa poche pour la tendre à la jeune femme. Elle ne la prit pas. « Quoi ! Du sang de mon père encore toute trempée ! » Il se redressa, fronçant légèrement les sourcils, sortant de son personnage. « T’es sûre que tu veux la jouer comme ça ? Quand je lis cette réplique j’ai toujours l’impression qu’elle est plutôt… Horrifiée, dégoûtée, désespérée que l’homme qu’elle aime lui fasse une proposition comme celle là… Fin elle est dans un dilemme quoi. Non ? Tu penses pas ? » Il appuya son postérieur au dossier du canapé dans une position nonchalante, sortant le livre de la poche arrière de son pantalon, l’ouvrant à la page suivant ce passage là. « Tu vois, là, quand elle dit ‘cet effort sur ma flamme à mon honneur est dû ; et cet affreux devoir, dont l’ordre m’assassine, me force à travailler moi-même à ta ruine,’ ben ça montre bien ce qu’elle ressent à ce moment là, et du coup elle lui en veut certes de la mettre face à ça mais elle est surtout horrifiée par la perspective de devoir obtenir la mort de son amant pour laver son honneur. » Il plissa un peu les yeux en regardant la métamorphomage, la tête légèrement penchée sur le côté.
Enfin bref. Il avait finir par trouver l’endroit, et avait frappé différents rythmes sur la porte avant de s’accouder au chambranle, la clope encore au bec, et avait fait un grand sourire à la pokeby lorsqu’elle lui avait ouvert. En revanche, elle, n’avait pas l’air particulièrement ravie de le voir. « Finis ta clope avant d’entrer, » avait elle ordonné d’un ton morose. Il avait laissé tomber le mégot et l’avait écrasé sous sa vieille converse, le rictus toujours accroché aux lèvres. « Bah alors Fiona banana, t’es pas contente de me voir ? » Elle ne semblait pas amusée. « Tu veux vraiment une réponse à cette question ? » demanda-t-elle. Simeon décida que c’était le bon moment pour jouer la comédie. « Ah ! » Il prit un air dramatique, faussement désespéré. « Tu sais comme un soufflet touche un homme de cœur ! » Elle leva les yeux au ciel, et le laissa finalement entrer, ce qu’il fit de son pas élastique, refermant la porte derrière lui. « Eh bien ! » S’écria-t-il, « sans vous donner la peine de poursuivre, assurez-vous l’honneur de m’empêcher de vivre. » Elle répondit, une expression de surprise et de colère sur son visage et dans sa voix. « Elvire, où sommes nous, et qu’est-ce que je vois ? Rodrigue en ma maison ! Rodrigue devant moi ! » Il leva les sourcils, un sourire encore plus large sur son visage, qui le quitta un instant plus tard. D’un air grave et sérieux, le ton dur d’un homme prêt à faire le bon choix peu importe les conséquences sur lui même, il lui donna la réplique. « N’épargnez point mon sang : goûtez sans résistance, la douceur de ma perte et de votre vengeance. » Il parlait à un volume moindre, mais sa voix portait néanmoins plus qu’avant. Sa voix de théâtre. « Hélas ! » s’écria-t-elle. Il s’approcha légèrement, tendant les doigts vers elle dans un geste tendre et désespéré. « Écoute moi. » Sa voix était tendre et suppliante, ses sourcils se fronçant dans une expression de douleur.
Elle recula d’un pas. « Je me meurs. » Il fit un nouveau pas dans sa direction, les mains paumes ouvertes vers elle. « Un moment. » Il était toujours suppliant et elle recula de nouveau. « Va, laisse moi mourir. » Il enchaîna immédiatement, avec empressement, chuchotant presque, cherchant à négocier. « Quatre mots seulement. Après ne me réponds qu’avecque cette épée. » Il courba la nuque, sortant sa baguette de sa poche pour la tendre à la jeune femme. Elle ne la prit pas. « Quoi ! Du sang de mon père encore toute trempée ! » Il se redressa, fronçant légèrement les sourcils, sortant de son personnage. « T’es sûre que tu veux la jouer comme ça ? Quand je lis cette réplique j’ai toujours l’impression qu’elle est plutôt… Horrifiée, dégoûtée, désespérée que l’homme qu’elle aime lui fasse une proposition comme celle là… Fin elle est dans un dilemme quoi. Non ? Tu penses pas ? » Il appuya son postérieur au dossier du canapé dans une position nonchalante, sortant le livre de la poche arrière de son pantalon, l’ouvrant à la page suivant ce passage là. « Tu vois, là, quand elle dit ‘cet effort sur ma flamme à mon honneur est dû ; et cet affreux devoir, dont l’ordre m’assassine, me force à travailler moi-même à ta ruine,’ ben ça montre bien ce qu’elle ressent à ce moment là, et du coup elle lui en veut certes de la mettre face à ça mais elle est surtout horrifiée par la perspective de devoir obtenir la mort de son amant pour laver son honneur. » Il plissa un peu les yeux en regardant la métamorphomage, la tête légèrement penchée sur le côté.
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Re: Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? [Simeon]
Dim 10 Mar 2019 - 23:21
C’est plutôt une bonne surprise de constater que Simeon est disposé à se mettre tout de suite au travail. À peine entré, il commence déjà à jouer et j’ai un petit espoir qu’on soit rapidement débarrassés. C’est même doublement une bonne surprise puisque de toute évidence il a appris son texte. Malheureusement ça ne dure pas et lorsqu’il s’interrompt au bout de seulement quelques répliques je suis sur le point de soupirer pour exprimer mon mécontentement. Jusqu’à ce que je m’aperçoive que ce qu’il raconte n’est pas con du tout pour une fois. Profitant qu’il semble avoir renoncé à être lourd et chiant pour le moment, je décide de lui donner sa chance de me montrer qu’on peut travailler correctement et m’adoucis un peu.
- Possible. Mais j’imagine qu’elle lui en voudrait moins s’il ne lui agitait pas les preuves de son geste sous le nez.
Je marque une pause avant d’ajouter.
- Tu veux boire un truc avant de reprendre ?
Il hausse les épaules.
- En même temps, il a tué son père justement pour être honorable pour être digne d'elle. Et aussi parce que son honneur l'y obligeait.
Puis penchant la tête sur le côté avec un sourire narquois, il répond à ma question.
- T’as du gin ?
- Non je n’ai pas de gin.
Il prend un air faussement déçu.
- Alors de la vodka ?
- Je préfèrerais que tu restes sobre pour bosser.
Il éclate de rire.
- C'est bon, je plaisante. Je veux bien un thé.
Je hoche la tête tout en me dirigeant vers la cuisine.
- Va pour un thé.
Il me suit d’un pas élastique et nonchalant mais je n’y prête pas plus attention que ça. Je remplis d’eau la bouilloire et la mets à chauffer. Puis en attendant que l’eau soit chaude, je m’adosse au plan de travail les bras croisés.
- Tu sais, je pensais vraiment pas que tu aurais travaillé.
Il ignore complètement ce que je viens de dire pour regarder la bouilloire d’un air intrigué. Il la désigne du doigt pour demander.
- C'est quoi ce truc ?
Je regarde la bouilloire puis Simeon un instant avant de comprendre. Mélanger les deux mondes est si naturel pour moi que j’en oublie que nombre de sorciers qui n’ont pas d’origines moldues ne sont pas vraiment familiers de ce genre d’équipements. J’explique alors.
- Ça c’est une bouilloire. Ça permet de faire chauffer de l’eau.
- Comme un chaudron genre ?
Je penche légèrement la tête sur le côté.
- C’est plus rapide que dans un chaudron.
D’ailleurs comme pour me donner raison, la bouilloire se coupe d’elle-même alors que l’eau est à température et je sors deux mugs d’un placard pour y verser l’eau chaude.
- Hm !
Il s'exclame d'un air intéressé.
- Cool.
Je sors ensuite une boîte en métal contenant divers sachets de thé et infusions en vrac et je la pose devant Simeon. À force de ne boire quasiment que ça durant ma grossesse pour compenser le manque de café, je suis devenue une vraie experte en pisse-mémé.
- Fais ton choix.
Pendant qu’il se décide, je sors deux boules à thé d’un tiroir et en dépose une près de sa tasse pour le laisser se débrouiller.
- Possible. Mais j’imagine qu’elle lui en voudrait moins s’il ne lui agitait pas les preuves de son geste sous le nez.
Je marque une pause avant d’ajouter.
- Tu veux boire un truc avant de reprendre ?
Il hausse les épaules.
- En même temps, il a tué son père justement pour être honorable pour être digne d'elle. Et aussi parce que son honneur l'y obligeait.
Puis penchant la tête sur le côté avec un sourire narquois, il répond à ma question.
- T’as du gin ?
- Non je n’ai pas de gin.
Il prend un air faussement déçu.
- Alors de la vodka ?
- Je préfèrerais que tu restes sobre pour bosser.
Il éclate de rire.
- C'est bon, je plaisante. Je veux bien un thé.
Je hoche la tête tout en me dirigeant vers la cuisine.
- Va pour un thé.
Il me suit d’un pas élastique et nonchalant mais je n’y prête pas plus attention que ça. Je remplis d’eau la bouilloire et la mets à chauffer. Puis en attendant que l’eau soit chaude, je m’adosse au plan de travail les bras croisés.
- Tu sais, je pensais vraiment pas que tu aurais travaillé.
Il ignore complètement ce que je viens de dire pour regarder la bouilloire d’un air intrigué. Il la désigne du doigt pour demander.
- C'est quoi ce truc ?
Je regarde la bouilloire puis Simeon un instant avant de comprendre. Mélanger les deux mondes est si naturel pour moi que j’en oublie que nombre de sorciers qui n’ont pas d’origines moldues ne sont pas vraiment familiers de ce genre d’équipements. J’explique alors.
- Ça c’est une bouilloire. Ça permet de faire chauffer de l’eau.
- Comme un chaudron genre ?
Je penche légèrement la tête sur le côté.
- C’est plus rapide que dans un chaudron.
D’ailleurs comme pour me donner raison, la bouilloire se coupe d’elle-même alors que l’eau est à température et je sors deux mugs d’un placard pour y verser l’eau chaude.
- Hm !
Il s'exclame d'un air intéressé.
- Cool.
Je sors ensuite une boîte en métal contenant divers sachets de thé et infusions en vrac et je la pose devant Simeon. À force de ne boire quasiment que ça durant ma grossesse pour compenser le manque de café, je suis devenue une vraie experte en pisse-mémé.
- Fais ton choix.
Pendant qu’il se décide, je sors deux boules à thé d’un tiroir et en dépose une près de sa tasse pour le laisser se débrouiller.
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Re: Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? [Simeon]
Jeu 4 Avr 2019 - 18:21
ft. fiona
qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?
Le Russe ouvrit la boite en métal que Fiona avait posé devant lui et fouilla dedans avec un intérêt plus que modéré. L’eau chaude, lui, c’était pas vraiment son truc, à part dans une baignoire. Mais bon, s’il voulait trouver la faille dans la carapace de la jeune femme qui lui permettrait de se faufiler et d’entrer dans ses bonnes grâces, il fallait ce qu’il fallait. Il finit par sortir un sachet un peu au hasard. Thé au jasmin. Il haussa les épaules. Ça lui irait très bien. Il ignora donc la boule à thé qu’elle avait laissé près de sa tasse et se contenta de mettre le sachet dans l’eau. « T'as beaucoup de thés différents. T'en fais toi même des fois? Je veux dire, des mélanges? » Les seules fois où il avait bu des infusions sans être forcé par Nouky ou Stan, de son plein gré, c’était pour tester différentes sortes de champignons ou différentes plantes. Il utilisait aussi des infusions de mandragore pour dormir, quand il n’avait rien d’autre sous la main, apaiser diverses douleurs ou se nettoyer le sang quand il avait été un peu trop loin dans ses diverses consommations. Bon, il lui était peut être arrivé de s’enduire les muqueuses du nez et de la bouche de mandragore pour profiter des effets hallucinogènes de la plante, effets qu’il appréciait beaucoup moins quand après une infusion, il faisait des rêves fiévreux et cauchemardesques. « Non, pas vraiment, » répondit-elle, et Sim se retrouva à hocher la tête. « Ah, » marmonna-t-il, presque déçu. « J’en bois surtout pour remplacer le café, » précisa-t-elle, et il eut un sourire. « Ah, le café. L’excitant du pauvre. » Il ne put s’empêcher de rire un peu. « Après tout, pourquoi pas. » Clairement, le café n’était pas son excitant préféré. « Pourquoi du pauvre ? » Demanda-t-elle. Il haussa les épaules. « Parce que la cocaïne c’est plus cher. » Elle eut une grimace. « Je suis pas vraiment branchée cocaïne. » Il se garda bien de dire que lui non plus, préférant le speed et l’ecstasy, et se contenta de rire. « Ni café maintenant, apparemment. » « Oh, j’en bois toujours, » expliqua-t-elle. « J’ai juste réduit ma consommation quelques temps. » Quelques temps ?
La précision intrigua l’ethereld qui pencha la tête sur le côté comme un chiot curieux. « Ah bon ? Pourquoi ? » Il but une gorgée de thé. C’était pas si désagréable, en fin de compte. « Parce que j’en buvais beaucoup. » Il eut un nouveau rire en finissant sa gorgée. « Ah oui. C’est vrai, il faut rester modéré, hein. » Il avait un peu envie de se moquer gentiment. « La modération. Tout ce qui te caractérise je suis sûre, » répondit-elle. Il hocha la tête, prenant une nouvelle gorgée de thé, puis posa sa tasse pour s’asseoir sur le plan de travail. « Carrément, ouais, » répliqua-t-il, « Je suis grave modéré comme mec. J’aime pas en faire trop, ni pas assez. Juste le juste milieu. C’est ça mon truc. » Elle sourit, amusée. Bingo. Allez Sim, tu peux le faire. « Je peux te poser une question ? » Il but une gorgée avant de reporter son regard sur elle. « Essaie toujours. » Puis une nouvelle gorgée. « Les filles que tu dragues, y’en a vraiment qui se laissent séduire ? » Il manqua de s’étouffer avec son thé, et éclata de rire. Quand il fut finalement remis, il répondit. « Plus que tu ne crois. » C’était la stricte vérité. Elle croisa les bras. « Et pourquoi moi ? Je veux dire, tu t’acharnes un peu quand même. » Il la regarda d’un air plus neutre. « C’est toi qui m’a tiré au sort, je te signale. » « Le principe d’un tirage au sort c’est que ce n’est pas mon choix. Tu le sais bien, » répliqua-t-elle et il haussa les épaules. « Rien n’arrive par hasard. » Se contenta-t-il de déclarer. « Sérieusement, » reprit-elle. « C’est parce que je te plais vraiment ou t’aimes juste que je te dise non ? » Ne décelant pas de méchanceté dans sa voix, il décida de répondre après l’avoir considérée un instant. Il déclara comme on exposerait de simples faits, jouant cartes sur table. « Au cas où t’aurais pas remarqué, t’es super jolie. Et un peu étrange. Donc oui, tu me plais vraiment. Mais si ça peut te rassurer, je suis pas très persévérant donc je vais sûrement finir par me lasser, » expliqua-t-il. « Ça tombe bien parce que si tu espérais m’avoir à l’usure, tu aurais pu t’acharner longtemps. » Il rit de nouveau, buvant un peu de thé. « Fais gaffe à pas me lancer de défi. Ou fais pas gaffe. Comme tu veux. Honnêtement je suis trop fainéant et j’ai pas assez d’honneur pour être orgueilleux. » Elle rit légèrement. Bingo et re-bingo ! Femme qui rit à moitié dans ton lit ! Néanmoins, il pencha la tête de côté. « Tu vas voir. Tu vas te retrouver à m’apprécier avant même que tu t’en rendes compte. Je suis insidieux comme ça. » Il eut de nouveau un rire franc, sincèrement amusé de la situation, balançant ses pieds en avant et en arrière.
La précision intrigua l’ethereld qui pencha la tête sur le côté comme un chiot curieux. « Ah bon ? Pourquoi ? » Il but une gorgée de thé. C’était pas si désagréable, en fin de compte. « Parce que j’en buvais beaucoup. » Il eut un nouveau rire en finissant sa gorgée. « Ah oui. C’est vrai, il faut rester modéré, hein. » Il avait un peu envie de se moquer gentiment. « La modération. Tout ce qui te caractérise je suis sûre, » répondit-elle. Il hocha la tête, prenant une nouvelle gorgée de thé, puis posa sa tasse pour s’asseoir sur le plan de travail. « Carrément, ouais, » répliqua-t-il, « Je suis grave modéré comme mec. J’aime pas en faire trop, ni pas assez. Juste le juste milieu. C’est ça mon truc. » Elle sourit, amusée. Bingo. Allez Sim, tu peux le faire. « Je peux te poser une question ? » Il but une gorgée avant de reporter son regard sur elle. « Essaie toujours. » Puis une nouvelle gorgée. « Les filles que tu dragues, y’en a vraiment qui se laissent séduire ? » Il manqua de s’étouffer avec son thé, et éclata de rire. Quand il fut finalement remis, il répondit. « Plus que tu ne crois. » C’était la stricte vérité. Elle croisa les bras. « Et pourquoi moi ? Je veux dire, tu t’acharnes un peu quand même. » Il la regarda d’un air plus neutre. « C’est toi qui m’a tiré au sort, je te signale. » « Le principe d’un tirage au sort c’est que ce n’est pas mon choix. Tu le sais bien, » répliqua-t-elle et il haussa les épaules. « Rien n’arrive par hasard. » Se contenta-t-il de déclarer. « Sérieusement, » reprit-elle. « C’est parce que je te plais vraiment ou t’aimes juste que je te dise non ? » Ne décelant pas de méchanceté dans sa voix, il décida de répondre après l’avoir considérée un instant. Il déclara comme on exposerait de simples faits, jouant cartes sur table. « Au cas où t’aurais pas remarqué, t’es super jolie. Et un peu étrange. Donc oui, tu me plais vraiment. Mais si ça peut te rassurer, je suis pas très persévérant donc je vais sûrement finir par me lasser, » expliqua-t-il. « Ça tombe bien parce que si tu espérais m’avoir à l’usure, tu aurais pu t’acharner longtemps. » Il rit de nouveau, buvant un peu de thé. « Fais gaffe à pas me lancer de défi. Ou fais pas gaffe. Comme tu veux. Honnêtement je suis trop fainéant et j’ai pas assez d’honneur pour être orgueilleux. » Elle rit légèrement. Bingo et re-bingo ! Femme qui rit à moitié dans ton lit ! Néanmoins, il pencha la tête de côté. « Tu vas voir. Tu vas te retrouver à m’apprécier avant même que tu t’en rendes compte. Je suis insidieux comme ça. » Il eut de nouveau un rire franc, sincèrement amusé de la situation, balançant ses pieds en avant et en arrière.
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Re: Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? [Simeon]
Jeu 4 Avr 2019 - 19:28
Ok, je le reconnais, je passe un meilleur moment que ce que j’avais anticipé. Le fait que Simeon ait appris son texte et soit disposé à travailler a grandement contribué à me dérider et je regrette un peu mon accueil désagréable de tout à l’heure. Je souris à sa dernière remarque. Après tout il ne serait pas le premier à devenir un ami à force de râteaux. Je bois une gorgée de thé et reprends alors d’un ton sincère.
- Désolée pour l’accueil tout à l’heure.
Il hausse la tête et penche la tête sur le côté avec un sourire narquois.
- J’ai bien compris, on rigole pas sur la ponctualité avec toi.
Je grimace légèrement.
- En fait je suis pas toujours très ponctuelle non plus. C’est juste que ça m’emmerdait qu’on soit obligé de travailler ensemble et que tu viennes.
Il sourit, comme si pour lui tout ça n’était qu’une immense blague.
- J’avais bien compris oui.
Ça m’embête réellement. Ce n’est pas dans mes habitudes de réagir comme ça. En fait je suis plutôt du genre patiente et indulgente normalement. Il faut croire que le stress des derniers bouleversements dans ma vie m’affecte plus que je ne le pense. D’ailleurs en parlant de bouleversements, j’entends des pleurs légèrement étouffés par ma poche dans laquelle j’ai mis le babyphone. Je pose ma tasse sur le plan de travail et m’excuse auprès de Simeon.
- Je reviens tout de suite.
Laissant l’Ethelred là, je grimpe les escaliers quatre à quatre pour monter à l’étage et rejoindre la chambre de ma fille. J’ai identifié le vert comme la manifestation de sa peur et j’en déduis qu’elle a fait un mauvais rêve. Je me penche au dessus de son berceau et la prends dans mes bras pour la rassurer. Elle pleure encore quelques instants avant de se calmer et me regarde de ses grand yeux. Elle ne semble pas disposé à se rendormir et je renonce à essayer tant que ses cheveux n’ont pas retrouvé une autre couleur. Chloë dans les bras, je retourne au rez-de-chaussée où je retrouve Simeon. Il a quitté la cuisine pour retourner au salon où il est en train de tripoter une manette.
- Désolée, je crois qu’elle a fait un cauchemar.
Il écarquille les yeux avec enthousiasme en me voyant revenir.
- Tu m’avais pas dit que…
Je hausse les sourcils d’un air amusé. Ce n’est pas comme s’il avait cherché à en savoir plus sur moi que la possibilité de me mettre dans son lit.
- Tu ne me l’as pas demandé non plus.
- Désolée pour l’accueil tout à l’heure.
Il hausse la tête et penche la tête sur le côté avec un sourire narquois.
- J’ai bien compris, on rigole pas sur la ponctualité avec toi.
Je grimace légèrement.
- En fait je suis pas toujours très ponctuelle non plus. C’est juste que ça m’emmerdait qu’on soit obligé de travailler ensemble et que tu viennes.
Il sourit, comme si pour lui tout ça n’était qu’une immense blague.
- J’avais bien compris oui.
Ça m’embête réellement. Ce n’est pas dans mes habitudes de réagir comme ça. En fait je suis plutôt du genre patiente et indulgente normalement. Il faut croire que le stress des derniers bouleversements dans ma vie m’affecte plus que je ne le pense. D’ailleurs en parlant de bouleversements, j’entends des pleurs légèrement étouffés par ma poche dans laquelle j’ai mis le babyphone. Je pose ma tasse sur le plan de travail et m’excuse auprès de Simeon.
- Je reviens tout de suite.
Laissant l’Ethelred là, je grimpe les escaliers quatre à quatre pour monter à l’étage et rejoindre la chambre de ma fille. J’ai identifié le vert comme la manifestation de sa peur et j’en déduis qu’elle a fait un mauvais rêve. Je me penche au dessus de son berceau et la prends dans mes bras pour la rassurer. Elle pleure encore quelques instants avant de se calmer et me regarde de ses grand yeux. Elle ne semble pas disposé à se rendormir et je renonce à essayer tant que ses cheveux n’ont pas retrouvé une autre couleur. Chloë dans les bras, je retourne au rez-de-chaussée où je retrouve Simeon. Il a quitté la cuisine pour retourner au salon où il est en train de tripoter une manette.
- Désolée, je crois qu’elle a fait un cauchemar.
Il écarquille les yeux avec enthousiasme en me voyant revenir.
- Tu m’avais pas dit que…
Je hausse les sourcils d’un air amusé. Ce n’est pas comme s’il avait cherché à en savoir plus sur moi que la possibilité de me mettre dans son lit.
- Tu ne me l’as pas demandé non plus.
- InvitéInvité
Re: Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? [Simeon]
Mer 17 Avr 2019 - 23:39
ft. fiona
qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?
L’ethereld eut une moue dubitative bien que légèrement amusée. « En même temps, je vois pas pourquoi je te l’aurais demandé. Je vais pas voir les meufs comme ça en leur demandant direct ‘hey excuse moi t’es charmante mais t’as des gosses ou pas ? Juste pour savoir, à tout hasard ?’ » Elle rit avant de répondre. « Pourtant ça m’étonnerait même pas de toi. » Son sourire ne se décollant pas de son visage, il haussa les sourcils. « Prépare toi à être beaucoup étonnée alors, si tu penses savoir des trucs sur moi. » À part Stan, il était globalement sûr que personne ne le connaissait vraiment. Pas même sa famille. En fait, surtout pas sa famille. Elle s’installa sur le canapé avec sa fille dans les bras. « Je crois t’avoir assez envoyé balader pour ne pas savoir grand chose. » Il souffla par le nez, retenant un rire. Il n’était pas complètement stupide. Il avait bien compris qu’elle ne voulait rien avoir à faire avec lui. C’était le cas de pas mal de gens, à force il avait pris l’habitude. Ça ne le dérangeait même pas. Il avait Stan. Il n’avait pas vraiment besoin d’amis proches ou de connaissances intimes, quelles qu’elles soient. Il posa un bout de fesse sur l’accoudoir du canapé, légèrement face à la jeune femme et son enfant, sans rien répondre d’abord. Après un instant il demanda. « Elle a toujours les cheveux comme ça ? » La jeune femme secoua la tête. « Non. Quand ils ont cette couleur en général c’est qu’elle a eu peur. »
Il opina du chef pensivement pendant un instant, puis se décala pour s’asseoir sur le canapé à son tour. « Tu veux pas que je la prenne ? J’ai plutôt un bon feeling avec les enfants en général. » C’était la stricte vérité. Il n’avait jamais rencontré un marmot qu’il ne parvienne à amadouer. Peut être parce que lui même avait la maturité d’un enfant de six ans. Un enfant de six ans qui consommerait toutes sortes de substances. Elle lui jeta un regard, hésitant visiblement encore. « Ta clope en arrivant y’avait quoi dedans ? » Il haussa les épaules. C’était une question qui valait la peine d’être posée. « Juste du tabac. Et un peu de dictame pour la gueule de bois. » Techniquement, rien ne prouvait que fumer du dictame eut un quelconque effet. Mais Sim faisait sa propre tambouille. Elle hésita encore un peu avant de lui tendre la petite, l’avertissant. « Tu fais gaffe hein ! » Il eut un sourire confiant. « Ça va, t’inquiète. » Il attrapa le nourrisson délicatement avant de la prendre contre lui, tout doux. « Salut, princesse, » murmura-t-il en penchant la tête vers elle avant de la redresser pour regarder Fiona. « Comment elle s’appelle ? » La jeune femme ne quittait pas sa fille du regard. « Chloë. » Il sourit, et se pencha de nouveau vers la petite. « Salut, Chloë… » Dit-il doucement. « Alors comme ça on fait des cauchemars ? » Lui même, c’était une expérience qu’il faisait souvent. Bien sûr, il était adulte, il était capable de se raisonner pour se rappeler que ce n’était pas la réalité. Mais parfois il lui fallait plusieurs heures pour se rendormir, ou même il ne se rendormait pas du tout. Chloë restait calme dans les bras de Siméon et Fiona regardait simplement sa fille sans rien dire.
Le russe ne dit rien non plus, et berça l’enfant doucement, caressant légèrement son front du bout d’un doigt et chantonnant quelques notes les lèvres closes, ressemblant à la berceuse que sa mère lui chantait quand il était petit et qu’il était au centre de son attention. Au bout de quelques minutes, les cheveux de la petite commencèrent à devenir rose, par les racines d’abord. Simeon ne remarqua d’abord rien, mais lorsque ce fut le cas il releva le regard vers la jeune femme. « C’est plutôt bon signe ça non ? » Elle sourit. « Rose c’est que tout va bien. » Il hocha la tête, souriant. « J’veux pas dire, mais je t’avais dit que j’avais des bonnes vibes avec les gosses. » « Ok, t’as gagné. T’avais raison, » admit-elle. Il étouffa un rire. « Ravi que tu le reconnaisses. » Elle leva légèrement les yeux au ciel et se leva. « Ça va bientôt être l’heure de son biberon. Je vais aller le préparer pendant que tu la tiens. » Il ne répondit pas, se concentrant de nouveau sur l’enfant, dont il soutenait la tête avec une de ses mains tandis que l’autre la gardait contre lui. Après quelques minutes elle attrapa l’un de ses pendentifs pour le serrer entre ses mains, et se retrouvant bloqué il se contenta de poser son front contre celui de la fillette, fermant les yeux quelques instants.
Il opina du chef pensivement pendant un instant, puis se décala pour s’asseoir sur le canapé à son tour. « Tu veux pas que je la prenne ? J’ai plutôt un bon feeling avec les enfants en général. » C’était la stricte vérité. Il n’avait jamais rencontré un marmot qu’il ne parvienne à amadouer. Peut être parce que lui même avait la maturité d’un enfant de six ans. Un enfant de six ans qui consommerait toutes sortes de substances. Elle lui jeta un regard, hésitant visiblement encore. « Ta clope en arrivant y’avait quoi dedans ? » Il haussa les épaules. C’était une question qui valait la peine d’être posée. « Juste du tabac. Et un peu de dictame pour la gueule de bois. » Techniquement, rien ne prouvait que fumer du dictame eut un quelconque effet. Mais Sim faisait sa propre tambouille. Elle hésita encore un peu avant de lui tendre la petite, l’avertissant. « Tu fais gaffe hein ! » Il eut un sourire confiant. « Ça va, t’inquiète. » Il attrapa le nourrisson délicatement avant de la prendre contre lui, tout doux. « Salut, princesse, » murmura-t-il en penchant la tête vers elle avant de la redresser pour regarder Fiona. « Comment elle s’appelle ? » La jeune femme ne quittait pas sa fille du regard. « Chloë. » Il sourit, et se pencha de nouveau vers la petite. « Salut, Chloë… » Dit-il doucement. « Alors comme ça on fait des cauchemars ? » Lui même, c’était une expérience qu’il faisait souvent. Bien sûr, il était adulte, il était capable de se raisonner pour se rappeler que ce n’était pas la réalité. Mais parfois il lui fallait plusieurs heures pour se rendormir, ou même il ne se rendormait pas du tout. Chloë restait calme dans les bras de Siméon et Fiona regardait simplement sa fille sans rien dire.
Le russe ne dit rien non plus, et berça l’enfant doucement, caressant légèrement son front du bout d’un doigt et chantonnant quelques notes les lèvres closes, ressemblant à la berceuse que sa mère lui chantait quand il était petit et qu’il était au centre de son attention. Au bout de quelques minutes, les cheveux de la petite commencèrent à devenir rose, par les racines d’abord. Simeon ne remarqua d’abord rien, mais lorsque ce fut le cas il releva le regard vers la jeune femme. « C’est plutôt bon signe ça non ? » Elle sourit. « Rose c’est que tout va bien. » Il hocha la tête, souriant. « J’veux pas dire, mais je t’avais dit que j’avais des bonnes vibes avec les gosses. » « Ok, t’as gagné. T’avais raison, » admit-elle. Il étouffa un rire. « Ravi que tu le reconnaisses. » Elle leva légèrement les yeux au ciel et se leva. « Ça va bientôt être l’heure de son biberon. Je vais aller le préparer pendant que tu la tiens. » Il ne répondit pas, se concentrant de nouveau sur l’enfant, dont il soutenait la tête avec une de ses mains tandis que l’autre la gardait contre lui. Après quelques minutes elle attrapa l’un de ses pendentifs pour le serrer entre ses mains, et se retrouvant bloqué il se contenta de poser son front contre celui de la fillette, fermant les yeux quelques instants.
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Re: Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? [Simeon]
Ven 19 Avr 2019 - 13:35
Le moins qu’on puisse dire c’est que je vais de surprises en surprises depuis que Siméon est arrivé. Principalement, l’après-midi s’avère bien moins pénible que ce que j’avais anticipé. Heureusement, je ne suis pas le genre de personne à m’arrêter sur une première impression et je révise facilement mon jugement sur les gens. Chloë en est d’ailleurs la preuve vivante. Laissant contre toute attente ma fille aux bons soins de mon invité, je retourne vers la cuisine pour aller préparer son prochain biberon comme je l’ai annoncé. Au moins quand ses cheveux vireront au bleu, je serai parée. Je souris à l’image qui m’attend à mon retour dans le salon. Posant le biberon sur la table basse, je reviens sur le canapé à côté de Siméon et je prends doucement la main de ma fille pour lui faire lâcher prise.
- Hey, doucement ma chérie.
Une fois libéré, Siméon relève la tête.
- C'est pas grave, ça me dérange pas.
Je souris amusée.
- Tu dis ça parce que ce n’est pas tes cheveux qu’elle a attrapés.
Il a l'air confus pendant un instant.
- Ah.
- Tu veux que je la reprenne ?
Il esquisse un petit sourire.
- Non ça va.
Je me laisse aller en arrière pour me vautrer un peu dans le canapé en laissant échapper un soupir.
- Je crois que la suite des répétitions ce sera pour plus tard.
- T’façon on est déjà extrêmement doués, alors... dit-il en haussant les épaules.
Je ris légèrement à sa remarque.
- Je dois reconnaître, je pensais pas que tu aurais appris ton texte.
- Je suis plein de surprises, c'est tout.
- Je vois ça, dis-je en sortant de ma poche mon téléphone que je viens de sentir vibrer.
Le regard rivé sur l’écran, je pianote rapidement sur le clavier tactile pour répondre au message de mon frère. Habituellement, Logan rentre le vendredi soir de son internat pour passer le week-end à la maison mais il semble qu’il y ait une soirée à laquelle il voudrait assister et il aimerait la permission de ne prendre le bus que samedi matin. Me voyant faire, Siméon regarde l’appareil en écarquillant les yeux d’un air émerveillé.
- Oh ! C’est un téléphone portatif c’est ça ??
Mon message envoyé, je pose négligemment l’appareil sur la table basse en répondant. Je m’amuse toujours de voir certains sorciers s’émerveiller ainsi devant la technologie moldue. J’ai l’impression de revoir mes propres réactions et celles de mes parents lorsque j’ai découvert le monde de la magie.
- C’est ça oui. Désolée, c’était mon frère qui voulait la permission de sortir demain soir.
- Hey, doucement ma chérie.
Une fois libéré, Siméon relève la tête.
- C'est pas grave, ça me dérange pas.
Je souris amusée.
- Tu dis ça parce que ce n’est pas tes cheveux qu’elle a attrapés.
Il a l'air confus pendant un instant.
- Ah.
- Tu veux que je la reprenne ?
Il esquisse un petit sourire.
- Non ça va.
Je me laisse aller en arrière pour me vautrer un peu dans le canapé en laissant échapper un soupir.
- Je crois que la suite des répétitions ce sera pour plus tard.
- T’façon on est déjà extrêmement doués, alors... dit-il en haussant les épaules.
Je ris légèrement à sa remarque.
- Je dois reconnaître, je pensais pas que tu aurais appris ton texte.
- Je suis plein de surprises, c'est tout.
- Je vois ça, dis-je en sortant de ma poche mon téléphone que je viens de sentir vibrer.
Le regard rivé sur l’écran, je pianote rapidement sur le clavier tactile pour répondre au message de mon frère. Habituellement, Logan rentre le vendredi soir de son internat pour passer le week-end à la maison mais il semble qu’il y ait une soirée à laquelle il voudrait assister et il aimerait la permission de ne prendre le bus que samedi matin. Me voyant faire, Siméon regarde l’appareil en écarquillant les yeux d’un air émerveillé.
- Oh ! C’est un téléphone portatif c’est ça ??
Mon message envoyé, je pose négligemment l’appareil sur la table basse en répondant. Je m’amuse toujours de voir certains sorciers s’émerveiller ainsi devant la technologie moldue. J’ai l’impression de revoir mes propres réactions et celles de mes parents lorsque j’ai découvert le monde de la magie.
- C’est ça oui. Désolée, c’était mon frère qui voulait la permission de sortir demain soir.
- InvitéInvité
Re: Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? [Simeon]
Lun 22 Avr 2019 - 0:01
ft. fiona
qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?
En temps normal, Simeon ne prenait pas tellement le temps de connaître la vie des filles qu’il draguait, sauf quand il apprenait des choses accidentellement. Ce qui l’intéressait en général, c’était plus leur plastique et leur caractère du moment que de savoir quelle était leur relation à leur famille ou ce genre de choses. Mais il n’était pas du genre à suivre de quelconques règles, aussi lorsque Fiona expliqua envoyer un message à son frère, l’intérêt du jeune homme fut immédiatement piqué au vif. Il sourit, curieux. « Oh, t’as un frère ? » Elle hocha la tête. « Un petit frère oui. » Elle marqua une pause. « Enfin petit… Tout est relatif. » Pas sûr de comprendre, l’ethereld pencha la tête tout en gardant Chloë serrée contre lui. « Précise ta pensée, » invita-t-il. « Il ne passe plus les portes, » se contenta-t-elle d’expliquer et il haussa les sourcils, écarquillant les yeux. « AH ! » Effectivement, ça faisait grand. Lui même n’avait pas à se plaindre, il était plutôt grand, mais au moins il continuait à pouvoir rentrer dans les différents espaces destinés aux humains. « J’espère qu’il va s’arrêter de grandir, je commence à me lasser de refaire sa garde robe, » déclara-t-elle, et Simeon ne put s’empêcher de rire, arrivant tout de même à articuler « Tu m’étonnes. Ça doit pas être très pratique. » Elle rit également. Bingo. Ils riaient tous les deux. C’était bon signe ça non ? Au moins elle était de meilleure humeur. « Non, pas vraiment, » acquiesca-t-elle. Il la jaugea l’espace d’un instant. « Pourtant, toi, t’es pas très grande, » dit-il. Elle haussa les épaules. « Faut croire qu’on a pas hérité du même côté de la famille. Mon père était plutôt grand. » Il hocha la tête avec connivence. « Je connais ça. J’ai pas vraiment hérité de mon père non plus. » Son père le terrifiait et il était à la fois ravi et désespéré de n’avoir rien en commun avec lui. « Ni vraiment de ma mère d’ailleurs. » Depuis l’adolescence, son rapport avec elle aussi s’était détérioré. « J’ai dû atterrir dans ma famille par erreur, » conclut-il. Il n’avait non plus aucun rapport positif avec Vera ou Piotr. Il eut un petit rire pour cacher sa gêne et se prit à espérer que quelque chose se passe pour qu’elle ne l’interroge pas sur le sujet. Personne n’avait besoin de savoir ce genre de trucs. Il y avait des gens bien plus malheureux, et puis surtout, il n’avait pas envie qu’on le prenne en pitié ou quoi que ce soit. Il était seul responsable de ce qu’il était devenu. Il ne pouvait s’en prendre qu’à lui même.
Sa prière fut exaucée puisqu’avant que Fiona ou lui-même aient pu dire quoi que ce soit d’autre, Chloë commença à s’agiter dans les bras du jeune homme et ses cheveux se mirent à virer au bleu. « Oulah, » se contenta d’abord de dire l’ethereld. « Je sais pas ce que c’est, ça, alors je vais te laisser gérer, » dit-il en éloignant un peu le bébé de lui pour la tendre à sa mère. Fiona sourit, et reprit sa fille avant de tendre la main vers le biberon qu’elle avait préparé plus tôt. « Elle a faim. » Il hocha la tête. « C’est pratique cette histoire de cheveux pour savoir ce qui va pas, en fait. » Elle hocha la tête alors que la petite commençait à téter goulument le biberon. « T’imagine pas à quel point. » Confirma-t-elle. « J’ai pas d’enfant donc non, » admit-il, « mais j’ai une vague idée. » « T’as le temps pour en avoir, » affirma-t-elle et il secoua un peu la tête sur le côté, haussant les épaules, faussement amusé. « Bah, quand ils m’auront mariés j’imagine que ça suivra naturellement après, » déclara-t-il, philosophe. Pas qu’il soit d’accord avec tout ça, non, mais ce n’était pas vraiment comme s’il avait grandement le choix. « Qui ça ? » demanda-t-elle. « Tes parents ? » L’ethereld eut un geste vague. « Eux et les parents d’une pauvre fille qui n’aura rien demandé à personne, j’imagine. » « t’es pas forcé de leur obéir. Je veux dire, t’es majeur, tu peux décider de ta vie non ? » Il eut un petit rire aigu pour cacher son amertume. « Je crois que j’ai déjà foiré assez de choses pour pas vouloir en plus les décevoir là-dessus. » Elle haussa les épaules. « Après tout c’est ta vie, pas la mienne, » dit-elle et il ne put s’empêcher de se dire que sur ce plan là, elle était chanceuse. Il sentit aussi une pointe d’agacement en lui, et choisit de l’ignorer. « Précisément, » dit-il avec un sourire en se vautrant un peu plus dans le canapé. « J’suis sûr que je serai un mari hyper cool. Genre elle fera ce qu’elle veut, je l’emmènerai en vacances on mangera des frites au lit à trois heures du matin… Tout ça quoi. » C’était tout ce qui lui venait à l’esprit, là, tout de suite, quand il pensait à ce que pourrait être un mariage cool. Si sa future femme était du genre sérieux, par contre, ça risquait de ne pas se passer aussi bien.
Sa prière fut exaucée puisqu’avant que Fiona ou lui-même aient pu dire quoi que ce soit d’autre, Chloë commença à s’agiter dans les bras du jeune homme et ses cheveux se mirent à virer au bleu. « Oulah, » se contenta d’abord de dire l’ethereld. « Je sais pas ce que c’est, ça, alors je vais te laisser gérer, » dit-il en éloignant un peu le bébé de lui pour la tendre à sa mère. Fiona sourit, et reprit sa fille avant de tendre la main vers le biberon qu’elle avait préparé plus tôt. « Elle a faim. » Il hocha la tête. « C’est pratique cette histoire de cheveux pour savoir ce qui va pas, en fait. » Elle hocha la tête alors que la petite commençait à téter goulument le biberon. « T’imagine pas à quel point. » Confirma-t-elle. « J’ai pas d’enfant donc non, » admit-il, « mais j’ai une vague idée. » « T’as le temps pour en avoir, » affirma-t-elle et il secoua un peu la tête sur le côté, haussant les épaules, faussement amusé. « Bah, quand ils m’auront mariés j’imagine que ça suivra naturellement après, » déclara-t-il, philosophe. Pas qu’il soit d’accord avec tout ça, non, mais ce n’était pas vraiment comme s’il avait grandement le choix. « Qui ça ? » demanda-t-elle. « Tes parents ? » L’ethereld eut un geste vague. « Eux et les parents d’une pauvre fille qui n’aura rien demandé à personne, j’imagine. » « t’es pas forcé de leur obéir. Je veux dire, t’es majeur, tu peux décider de ta vie non ? » Il eut un petit rire aigu pour cacher son amertume. « Je crois que j’ai déjà foiré assez de choses pour pas vouloir en plus les décevoir là-dessus. » Elle haussa les épaules. « Après tout c’est ta vie, pas la mienne, » dit-elle et il ne put s’empêcher de se dire que sur ce plan là, elle était chanceuse. Il sentit aussi une pointe d’agacement en lui, et choisit de l’ignorer. « Précisément, » dit-il avec un sourire en se vautrant un peu plus dans le canapé. « J’suis sûr que je serai un mari hyper cool. Genre elle fera ce qu’elle veut, je l’emmènerai en vacances on mangera des frites au lit à trois heures du matin… Tout ça quoi. » C’était tout ce qui lui venait à l’esprit, là, tout de suite, quand il pensait à ce que pourrait être un mariage cool. Si sa future femme était du genre sérieux, par contre, ça risquait de ne pas se passer aussi bien.
- InvitéInvité
Re: Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? [Simeon]
Mar 23 Avr 2019 - 21:18
J’ai toujours eu beaucoup de mal à comprendre le fonctionnement des vieilles familles de sang-pur. Enfin d’après ce que Siméon me dit, j’imagine qu’’il vient d’une de ces fameuses familles. Je ne vois pas pourquoi il me parlerait de mariage arrangé par ses parents autrement. Je dois avouer que j’ai un peu de peine pour lui. Il n’a pas l’air d’appréhender tout ça avec autant d’enthousiasme qu’il ne le laisse sous-entendre. Pourtant je ne peux m’empêcher de rire un peu à sa dernière remarque.
- Plus qu’à espérer qu’elle aime les frites alors.
Il plisse les yeux.
- Y'a des gens qui n'aiment pas les frites ? Sérieusement ?
Je hoche la tête, très sérieusement.
- Oui, moi par exemple.
Son sourire s'évanouit aussitôt.
- Tu déconnes.
J’éclate de rire cette fois, peinant à ne pas trop déranger Chloë dans son biberon.
- Mais oui je déconne.
Il laisse échapper un soupir de soulagement.
- Putain je préfère ça.
- Tu verrais ta tête !
Il rit en s’adossant au dossier du canapé. De mon côté, je prends le temps de me calmer un peu avant de retrouver mon sérieux pour demander, curieuse.
- Mais pour de vrai, tu vas vraiment laisser tes parents te marier comme ça ?
Il soupire à nouveau mais plus de lassitude cette fois il me semble.
- J'en sais rien. J'ai été élevé en sachant que ça arriverait. Ça a bien marché pour mon frère et ma sœur...
Je hoche légèrement la tête pensive.
- Je vois…
Puis soudain je secoue la tête et me ravise.
- Non, en fait je vois pas. Je veux dire, j’ai jamais compris. Au moyen-âge ça se faisait peut-être ce genre de mariages, peut-être même après j’en sais rien. Mais à notre époque ? Je veux dire c’est dépassé !
- Plus qu’à espérer qu’elle aime les frites alors.
Il plisse les yeux.
- Y'a des gens qui n'aiment pas les frites ? Sérieusement ?
Je hoche la tête, très sérieusement.
- Oui, moi par exemple.
Son sourire s'évanouit aussitôt.
- Tu déconnes.
J’éclate de rire cette fois, peinant à ne pas trop déranger Chloë dans son biberon.
- Mais oui je déconne.
Il laisse échapper un soupir de soulagement.
- Putain je préfère ça.
- Tu verrais ta tête !
Il rit en s’adossant au dossier du canapé. De mon côté, je prends le temps de me calmer un peu avant de retrouver mon sérieux pour demander, curieuse.
- Mais pour de vrai, tu vas vraiment laisser tes parents te marier comme ça ?
Il soupire à nouveau mais plus de lassitude cette fois il me semble.
- J'en sais rien. J'ai été élevé en sachant que ça arriverait. Ça a bien marché pour mon frère et ma sœur...
Je hoche légèrement la tête pensive.
- Je vois…
Puis soudain je secoue la tête et me ravise.
- Non, en fait je vois pas. Je veux dire, j’ai jamais compris. Au moyen-âge ça se faisait peut-être ce genre de mariages, peut-être même après j’en sais rien. Mais à notre époque ? Je veux dire c’est dépassé !
- InvitéInvité
Re: Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? [Simeon]
Jeu 25 Avr 2019 - 21:54
ft. fiona
qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?
Simeon n’avait que peu l’occasion de parler mariage arrangé avec des non sang-purs, ni de parler avec eux en général d’ailleurs. Pas qu’il les évitait, mais disons que souvent la proximité qu’il avait avec Stan faisait que le contexte propice à fréquenter des sang-mêlés ou des nés-moldus n’était que rarement présent. Néanmoins, il s’attendait un peu à la réaction de Fiona, ce qui ne l’empêcha pas de se refermer un peu, le sourire en coin qu’il avait retrouvé peu de temps avant s’effaçant de nouveau de son visage. Il haussa les épaules. « Même les moldus font encore ça dans certains pays je te signale. » Dire qu’il était indifférent à ce principe aurait été mentir. Mais il n’était pas non plus dans une résistance active. Non, il jouait plutôt la politique du chien crevé au fil de l’eau. Il attendait que ça arrive, en faisant comme si ça n’allait pas arriver, tout en ayant parfaitement conscience qu’il fallait profitait avant que ça n’ait lieu. Il soupira, son visage plus fermé qu’il ne l’aurait souhaité, et se laissa aller un peu plus encore contre le dossier du canapé. « Bien sûr que c’est dépassé. Mais si je le fais pas, je pense pas que ma famille me le pardonnera, et malgré le fait que je me débrouille merveilleusement bien tout seul et que c’est une bande de sales cons, j’ai pas envie de couper les ponts avec eux. » En fait, Siméon ne pensait pas vraiment ça de sa famille. Bien sûr, il était terrifié par son père et ce qu’il ressentait pour lui était certainement plus proche de la haine que quoi que ce soit d’autre. Néanmoins, il espérait secrètement qu’un jour il serait fier de lui. Ou au moins, qu’il lui consacrerait un peu d’attention.
Quant à sa mère, Vera et Piotr, à vrai dire, il avait énormément d’affection pour eux, malgré leur indifférence mêlée, respectivement, de pitié, de mépris, et d’agacement. Fiona termina de donner le biberon à Chloë et la prit sur son épaule pour qu’elle puisse faire son rot. « Désolée. Je disais pas ça pour t’agresser. C’est juste que c’est quelque chose que j’ai du mal à comprendre. » Il haussa les épaules, toujours fermé sans vraiment le faire exprès. « Compte pas sur moi pour t’aider. Je comprends pas grand chose dans la vie. Je me balade juste comme ça comme un chien errant et j’essaie d’avoir du fun tant que je peux encore. » Souvent, Stan le comparait à un golden retriever. Mais à vrai dire, s’il était honnête avec lui même, il aurait plutôt été un genre de bâtard au poil jaunâtre et ébouriffé, qu’on gratifiait parfois d’une caresse ou d’un reste de repas, voire même d’une nuit au chaud, mais qui restait une entité que l’on croisait sans vraiment y penser lorsqu’elle n’était pas dans le champ de vision direct. La jeune femme aux cheveux colorés sourit doucement. « Ça va, tu présentes pas trop mal pour un chien errant. » Il n’était pas sûr de devoir prendre ça pour un compliment, mais rigola un peu, avec un soupir qui s’entremêlait légèrement au rire. « Me dis pas que t’es ce genre de fille avec qui il faut être misérable et triste et se dévoiler émotionnellement pour qu’elles s’intéressent un tant soi peu à toi, s’te plaît. » Il avait un peu l’impression d’être un genre d’Ivanov, mais écrit par un scénariste de téléfilm et non pas par Tchekhov à cet instant précis. L’amour actif, tout ça, ça lui parlait autant que ça lui passait au dessus de la tête. « À choisir, j’aime autant que les gens qui m’entourent soient heureux. J’ai eu ma dose, » répondit-elle.
Il haussa un sourcil, attrapant sa tasse de thé qu’il avait auparavant déposé sur la table basse. « Bah, vas y, raconte alors. » Après tout, ça pouvait être intéressant. « Qu’est-ce que tu veux que je te raconte ? » Elle se leva pour aller poser Chloë sur son tapis d’éveil maintenant qu’elle avait fait son rot. « Bah, je sais pas, la dose que t’as eue. » expliqua-t-il. Elle revint s’asseoir, ramenant ses jambes vers elle pour s’asseoir en tailleur. « Ça a pas d’importance. » Il leva les yeux au ciel. C’était agaçant quand les gens évoquaient des choses pour ensuite se faire prier pour en parler, se dit-il avant de réaliser un peu honteusement qu’il faisait exactement le même genre de choses. « Tu peux pas juste évoquer une tragic backstory comme ça sans ensuite développer le propos. C’est trop injuste, surtout envers quelqu’un d’aussi curieux que moi. » Bon, ce n’était peut être pas la meilleure manière de la faire parler. Il leva donc les mains dans un geste défensif. « Enfin bon, j’veux pas te forcer hein. Garde tes secrets si tu veux, je garde les miens, et on évite une discussion qui pourrait soudainement gagner en profondeur émotionnelle. »
Quant à sa mère, Vera et Piotr, à vrai dire, il avait énormément d’affection pour eux, malgré leur indifférence mêlée, respectivement, de pitié, de mépris, et d’agacement. Fiona termina de donner le biberon à Chloë et la prit sur son épaule pour qu’elle puisse faire son rot. « Désolée. Je disais pas ça pour t’agresser. C’est juste que c’est quelque chose que j’ai du mal à comprendre. » Il haussa les épaules, toujours fermé sans vraiment le faire exprès. « Compte pas sur moi pour t’aider. Je comprends pas grand chose dans la vie. Je me balade juste comme ça comme un chien errant et j’essaie d’avoir du fun tant que je peux encore. » Souvent, Stan le comparait à un golden retriever. Mais à vrai dire, s’il était honnête avec lui même, il aurait plutôt été un genre de bâtard au poil jaunâtre et ébouriffé, qu’on gratifiait parfois d’une caresse ou d’un reste de repas, voire même d’une nuit au chaud, mais qui restait une entité que l’on croisait sans vraiment y penser lorsqu’elle n’était pas dans le champ de vision direct. La jeune femme aux cheveux colorés sourit doucement. « Ça va, tu présentes pas trop mal pour un chien errant. » Il n’était pas sûr de devoir prendre ça pour un compliment, mais rigola un peu, avec un soupir qui s’entremêlait légèrement au rire. « Me dis pas que t’es ce genre de fille avec qui il faut être misérable et triste et se dévoiler émotionnellement pour qu’elles s’intéressent un tant soi peu à toi, s’te plaît. » Il avait un peu l’impression d’être un genre d’Ivanov, mais écrit par un scénariste de téléfilm et non pas par Tchekhov à cet instant précis. L’amour actif, tout ça, ça lui parlait autant que ça lui passait au dessus de la tête. « À choisir, j’aime autant que les gens qui m’entourent soient heureux. J’ai eu ma dose, » répondit-elle.
Il haussa un sourcil, attrapant sa tasse de thé qu’il avait auparavant déposé sur la table basse. « Bah, vas y, raconte alors. » Après tout, ça pouvait être intéressant. « Qu’est-ce que tu veux que je te raconte ? » Elle se leva pour aller poser Chloë sur son tapis d’éveil maintenant qu’elle avait fait son rot. « Bah, je sais pas, la dose que t’as eue. » expliqua-t-il. Elle revint s’asseoir, ramenant ses jambes vers elle pour s’asseoir en tailleur. « Ça a pas d’importance. » Il leva les yeux au ciel. C’était agaçant quand les gens évoquaient des choses pour ensuite se faire prier pour en parler, se dit-il avant de réaliser un peu honteusement qu’il faisait exactement le même genre de choses. « Tu peux pas juste évoquer une tragic backstory comme ça sans ensuite développer le propos. C’est trop injuste, surtout envers quelqu’un d’aussi curieux que moi. » Bon, ce n’était peut être pas la meilleure manière de la faire parler. Il leva donc les mains dans un geste défensif. « Enfin bon, j’veux pas te forcer hein. Garde tes secrets si tu veux, je garde les miens, et on évite une discussion qui pourrait soudainement gagner en profondeur émotionnelle. »
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Re: Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? [Simeon]
Ven 26 Avr 2019 - 0:23
C’est pas tellement que j’ai des secrets à vrai dire. C’est juste que je déteste qu’on me prenne en pitié ou qu’on me plaigne et mon histoire a souvent tendance à déclencher ce genre de réactions. Mais d’un autre côté, j’ai l’impression que Siméon est assez cash pour ne pas s’apitoyer. Et il a raison, maintenant que j’ai abordé le sujet, c’est pas très cool de faire des mystères. Je me résigne donc avec un léger soupir à lui en dire un peu plus.
- Mes parents sont morts y a un peu moins de six ans. Je me suis retrouvée toute seule pour élever mon petit frère. Et juste quand je commençais à sortir la tête de l’eau l’été dernier, les services sociaux me l’ont enlevé. Là-dessus je suis tombée enceinte de Chloë juste quand son père m’a laissée tomber. Et finalement c’est que y a trois mois que Logan a pu revenir vivre avec moi.
Il laisse échapper un sifflement.
- Ok, effectivement, ça fait une bonne dose d'emmerdes.
Je hausse les épaules pour essayer de dédramatiser un peu la situation.
- Je m’en sors pas si mal au final.
- Bah écoute, je t'ai vue dans des magazines, t'as récupéré ton frère, tu fais des études et t'as une maison... Donc bravo à toi. Tu gères.
Je lui souris. Je ne m’étais pas trompée à son sujet. Je me penche pour attraper ma tasse et boire un peu de thé avant de demander d’un air curieux.
- Et toi alors ? Pourquoi tu dis que ta famille est une bande de sales cons ?
Il hausse les épaules.
- Honnêtement, c'est pas vraiment vrai. Le sale con c'est plutôt moi.
À mesure que nous discutons, il me semble apercevoir un peu de ce qui se cache derrière le masque de trublion que l’Ethelred se plait à afficher. Buvant une nouvelle gorgée de thé, je déclare comme je le pense.
- Je trouve pas que tu sois un sale con. Un gros lourd quand tu dragues, ça oui, sans aucun doute par contre.
Il éclate de rire à ma dernière remarque.
- C’est ce qui fait mon charme.
Je secoue la tête et fais mine de réfléchir à la question en faisant la moue, amusée.
- Hmm… Non !
Il hausse les épaules d’un air à la fois blasé et amusé.
- Tant pis alors.
Je ne peux pas m’empêcher de continuer de le taquiner et je renchéris avec un sourire amusé.
- Je pensais pas que tu abandonnerais si facilement. Je suis déçue, je te pensais plus combatif.
- Mes parents sont morts y a un peu moins de six ans. Je me suis retrouvée toute seule pour élever mon petit frère. Et juste quand je commençais à sortir la tête de l’eau l’été dernier, les services sociaux me l’ont enlevé. Là-dessus je suis tombée enceinte de Chloë juste quand son père m’a laissée tomber. Et finalement c’est que y a trois mois que Logan a pu revenir vivre avec moi.
Il laisse échapper un sifflement.
- Ok, effectivement, ça fait une bonne dose d'emmerdes.
Je hausse les épaules pour essayer de dédramatiser un peu la situation.
- Je m’en sors pas si mal au final.
- Bah écoute, je t'ai vue dans des magazines, t'as récupéré ton frère, tu fais des études et t'as une maison... Donc bravo à toi. Tu gères.
Je lui souris. Je ne m’étais pas trompée à son sujet. Je me penche pour attraper ma tasse et boire un peu de thé avant de demander d’un air curieux.
- Et toi alors ? Pourquoi tu dis que ta famille est une bande de sales cons ?
Il hausse les épaules.
- Honnêtement, c'est pas vraiment vrai. Le sale con c'est plutôt moi.
À mesure que nous discutons, il me semble apercevoir un peu de ce qui se cache derrière le masque de trublion que l’Ethelred se plait à afficher. Buvant une nouvelle gorgée de thé, je déclare comme je le pense.
- Je trouve pas que tu sois un sale con. Un gros lourd quand tu dragues, ça oui, sans aucun doute par contre.
Il éclate de rire à ma dernière remarque.
- C’est ce qui fait mon charme.
Je secoue la tête et fais mine de réfléchir à la question en faisant la moue, amusée.
- Hmm… Non !
Il hausse les épaules d’un air à la fois blasé et amusé.
- Tant pis alors.
Je ne peux pas m’empêcher de continuer de le taquiner et je renchéris avec un sourire amusé.
- Je pensais pas que tu abandonnerais si facilement. Je suis déçue, je te pensais plus combatif.
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Re: Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? [Simeon]
Dim 28 Avr 2019 - 18:46
ft. fiona
qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?
Malgré son air de ne pas y toucher, Fiona avait finalement l’air bien plus intéressée que ce qu’il aurait d’abord dit. Il leva les sourcils et rit de nouveau. « Tu vois ? Tu en redemandes. Je t’avais bien dit que tu résisterais pas à mon charme. » Il avait l’impression d’être en train de s’infiltrer dans les failles du système de défense de la jeune femme et il se sentait plutôt content à ce niveau là. « Je peux être très patiente du sais ? » Dit-elle toujours sur le même ton. Tant mieux, se dit il. Ça lui laissait le champ libre. « Et moi très charmant, » répondit-il avec un clin d’œil. Elle termina son thé. « On s’y remet ? » Demanda-t-elle. Il fit la moue, s’enfonçant dans les coussins du canapé comme s’il fondait. « Moh, déjà ? » On lui avait déjà dit que s’il ne consacrait que ne serait-ce que cinq pour cent de son énergie à son travail, il aurait été excellent dans de nombreux domaines. Le hic, c’est qu’il utilisait déjà son énergie à s’amuser, à boire, à faire la fête. Et c’était des choses autrement plus agréables à faire. Elle hocha la tête d’un air faussement désolé et il se leva d’un bond après avoir reposé sa tasse, mais se dirigea là où il avait déposé l’objet qu’il tripotait précédemment avant qu’elle ne revienne. « C’est quoi ça ? » Demanda-t-il avec curiosité. « Siméon… On a une scène à répéter. » L’ethereld ne l’entendait pas de cette oreille et il secoua l’objet en direction de Fiona. « Explique et après on s’y met. » Elle dû se dire qu’il valait mieux céder, car elle répondit. « C’est une manette de console de jeu. » Les mots qu’elle prononçait n’avaient aucun sens. Il avait certes pas mal d’années d’étude des moldus derrière lui mais non seulement il n’écoutait absolument rien en cours, mais en plus il était certain qu’il leur restait de nombreuses choses à voir. « D’accord, » dit-il d’abord. Quelques secondes passèrent avant qu’il ne reprenne. « J’ai littéralement rien compris à ce que t’as dit. »
Elle soupira et vint récupérer la télécommande de la télé et une autre manette avant de retourner s’asseoir dans le canapé. « Viens t’asseoir je vais te montrer, » dit-elle. Yes ! Ça avait marché. Il la rejoignit d’un pas sautillant et s’assit, visiblement enthousiaste. Elle alluma la télé et la console et il se tourna vers elle avec un grand sourire. « Je suis trop content de voir enfin ça en vrai et en contexte après m’être fait chier pendant huit ans d’étude des moldus ! » Stan aurait certainement désapprouvé cela, mais Sim, lui, adorait tout ce qui touchait aux moldus. Ça le fascinait, à vrai dire, même si la plupart du temps il n’en voyait pas vraiment l’utilité. Des choses se passaient sur l’écran et il ne comprenait pas trop quoi à vrai dire. Néanmoins, quand elle lui demanda « tu veux essayer ou juste regarder ? » Il se sentit presque offensé et la regarda avec un drôle d’air. « Est-ce que c’est vraiment une question, Fiona ? » Elle se mit donc à expliquer, en lui montrant l’un des boutons. « Ok, utilise ce bouton pour choisir un personnage. » Il fit défiler les différentes figures multicolores et s’arrêta sur un personnage de blonde portant une robe rose et une couronne. « Elle, son style me plaît bien. » Elle mit ensuite ses mains sur les siennes pour lui montrer autre chose et il la regarda du coin de l’œil avec un sourire narquois. « Tu sais si tu veux toucher il suffit de demander hein. Je sais que je suis irrésistible mais quand même. » Il ne pouvait pas s’empêcher de la taquiner. « Ça ira, je m’en passerai, » répliqua-t-elle. « Dit-elle en se collant à lui et en lui touchant les mains de manière particulièrement sensuelle, » continua-t-il à plaisanter tout en laissant échapper un rire. « Si tu préfères que j’arrête de te montrer comment ça marche… » Il haussa les épaules. « Roh, bon, si tu le prends comme ça… » Elle reprit sa manette. « T’es prêt ? »
Après la troisième partie, qui était une nouvelle défaite, Simeon décida d’abandonner. « À charge de revanche ! » S’exclama-t-il, et Fiona rit en éteignant la console et la télé. « Tu finiras bien par t’améliorer. » Il hocha la tête avec un sourire. C’était marrant, quand même, ce que la technologie moldue pouvait faire. Il laissa passer une seconde, dévisageant la jeune femme. Elle était quand même particulièrement jolie, et maintenant il la trouvait même sympathique. Tout à l’heure, elle avait mentionné avoir été agréablement surprise par le fait qu’il connaisse son texte. Il pouvait peut être de nouveau jouer sur ce genre de tableau ? « Bon, on s’y remet ? » Suggéra-t-il en se levant.
Elle soupira et vint récupérer la télécommande de la télé et une autre manette avant de retourner s’asseoir dans le canapé. « Viens t’asseoir je vais te montrer, » dit-elle. Yes ! Ça avait marché. Il la rejoignit d’un pas sautillant et s’assit, visiblement enthousiaste. Elle alluma la télé et la console et il se tourna vers elle avec un grand sourire. « Je suis trop content de voir enfin ça en vrai et en contexte après m’être fait chier pendant huit ans d’étude des moldus ! » Stan aurait certainement désapprouvé cela, mais Sim, lui, adorait tout ce qui touchait aux moldus. Ça le fascinait, à vrai dire, même si la plupart du temps il n’en voyait pas vraiment l’utilité. Des choses se passaient sur l’écran et il ne comprenait pas trop quoi à vrai dire. Néanmoins, quand elle lui demanda « tu veux essayer ou juste regarder ? » Il se sentit presque offensé et la regarda avec un drôle d’air. « Est-ce que c’est vraiment une question, Fiona ? » Elle se mit donc à expliquer, en lui montrant l’un des boutons. « Ok, utilise ce bouton pour choisir un personnage. » Il fit défiler les différentes figures multicolores et s’arrêta sur un personnage de blonde portant une robe rose et une couronne. « Elle, son style me plaît bien. » Elle mit ensuite ses mains sur les siennes pour lui montrer autre chose et il la regarda du coin de l’œil avec un sourire narquois. « Tu sais si tu veux toucher il suffit de demander hein. Je sais que je suis irrésistible mais quand même. » Il ne pouvait pas s’empêcher de la taquiner. « Ça ira, je m’en passerai, » répliqua-t-elle. « Dit-elle en se collant à lui et en lui touchant les mains de manière particulièrement sensuelle, » continua-t-il à plaisanter tout en laissant échapper un rire. « Si tu préfères que j’arrête de te montrer comment ça marche… » Il haussa les épaules. « Roh, bon, si tu le prends comme ça… » Elle reprit sa manette. « T’es prêt ? »
***
Après la troisième partie, qui était une nouvelle défaite, Simeon décida d’abandonner. « À charge de revanche ! » S’exclama-t-il, et Fiona rit en éteignant la console et la télé. « Tu finiras bien par t’améliorer. » Il hocha la tête avec un sourire. C’était marrant, quand même, ce que la technologie moldue pouvait faire. Il laissa passer une seconde, dévisageant la jeune femme. Elle était quand même particulièrement jolie, et maintenant il la trouvait même sympathique. Tout à l’heure, elle avait mentionné avoir été agréablement surprise par le fait qu’il connaisse son texte. Il pouvait peut être de nouveau jouer sur ce genre de tableau ? « Bon, on s’y remet ? » Suggéra-t-il en se levant.