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Combler le temps passé ¤Lulynn
Mer 6 Mar 2019 - 15:56
Combler le temps passé
mercredi 26 décembre 2018Son job étudiant à la clinique vétérinaire des mille et une pattes était toujours passionnant aux yeux d’Isalynn. Parce qu’elle avait l’occasion d’étudier de nombreuses espèces de créatures magiques, notamment. Parce que depuis maintenant un an et demi qu’elle y était, d’abord en stagiaire pendant l’été qui avait précédé sa huitième année d’étude, puis en tant que job à temps partiel depuis cette fameuse rentrée, elle en avait vues, des choses! Elle avait aidé des femelles de nombreuses espèces à mettre bas. Même une femelle éruptif! Un souvenir mémorable. Elle secoua la tête, revenant au présent. Elle volait souvent de ses propres ailes, à présent. Notamment lorsqu’il s’agissait de venir soigner les créatures de l’université. Parce qu’elle connaissait les lieux, parce qu’elle connaissait le professeur de soins aux créatures magiques et son assistant, ses supérieurs à la clinique la laissaient venir seule. C’est pourquoi elle était là en ce lendemain de Noël: pour faire un checkup complet aux créatures qui venaient d’arriver en vu du prochain semestre de cours.
“Salut toi…” fit-elle à un magnifique Démiguise qui oscillait entre visibilité et invisibilité. Connaissant le goût de cette créature pour les fruits particulièrement sucrés, elle avait apporté avec elle une mangue qu’elle coupa et tendit vers lui. Malgré sa crainte, l’odeur du fruit fut la plus forte et il s’approcha d’elle, au point qu’elle pu finir par le caresser avant d’entamer son examen. “C’est bon, hein?” lui demanda-t-elle en souriant. Il n’y avait pas à dire, mais définitivement, la présence de créatures magiques adoucissait son humeur qui était plutôt mauvaise depuis le bal, quelques jours avant. Il lui suffisait de regarder sa main bandée pour se souvenir de la raison pour laquelle c’était le cas. D’autant qu’à l’origine, elle ne devait pas travailler, aujourd’hui. Si elle était là, c’était pour rattraper son samedi de retenue sur salaire parce qu’elle n’avait pas pu être là le matin et qu’elle n’avait pu prévenir qu’au dernier moment. Foutu secrétaire… Saleté de Trejo songea-t-elle.
Comme un reflet de ses émotions, le Démiguise devint alors invisible, bien qu’elle put toujours sentir son pelage sous ses doigts. Ce n’était donc pas de sa faute à elle. Se retournant, elle aperçut une silhouette venir vers elle. Elle s’en désintéressa toutefois sur le moment, ayant mieux à faire. Elle lâcha la créature pour noter dans son carnet son rythme cardiaque et pulmonaire et, lorsqu’elle voulut revenir à l’examen, se rendit compte que le singe avait profité de cet instant pour se faire la malle dans une autre partie de son enclos. “Et merde…” murmura-t-elle en se redressant avant de s’étirer comme un chat.
“Salut toi…” fit-elle à un magnifique Démiguise qui oscillait entre visibilité et invisibilité. Connaissant le goût de cette créature pour les fruits particulièrement sucrés, elle avait apporté avec elle une mangue qu’elle coupa et tendit vers lui. Malgré sa crainte, l’odeur du fruit fut la plus forte et il s’approcha d’elle, au point qu’elle pu finir par le caresser avant d’entamer son examen. “C’est bon, hein?” lui demanda-t-elle en souriant. Il n’y avait pas à dire, mais définitivement, la présence de créatures magiques adoucissait son humeur qui était plutôt mauvaise depuis le bal, quelques jours avant. Il lui suffisait de regarder sa main bandée pour se souvenir de la raison pour laquelle c’était le cas. D’autant qu’à l’origine, elle ne devait pas travailler, aujourd’hui. Si elle était là, c’était pour rattraper son samedi de retenue sur salaire parce qu’elle n’avait pas pu être là le matin et qu’elle n’avait pu prévenir qu’au dernier moment. Foutu secrétaire… Saleté de Trejo songea-t-elle.
Comme un reflet de ses émotions, le Démiguise devint alors invisible, bien qu’elle put toujours sentir son pelage sous ses doigts. Ce n’était donc pas de sa faute à elle. Se retournant, elle aperçut une silhouette venir vers elle. Elle s’en désintéressa toutefois sur le moment, ayant mieux à faire. Elle lâcha la créature pour noter dans son carnet son rythme cardiaque et pulmonaire et, lorsqu’elle voulut revenir à l’examen, se rendit compte que le singe avait profité de cet instant pour se faire la malle dans une autre partie de son enclos. “Et merde…” murmura-t-elle en se redressant avant de s’étirer comme un chat.
@luigi caravatti
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Re: Combler le temps passé ¤Lulynn
Ven 8 Mar 2019 - 22:43
Ça fait un drôle d’effet de revenir à Hungcalf après tout ce temps passé aux quatre coins du monde. Cinq et demi sur les routes avec Serge et mon sac à dos. Et aujourd’hui voilà que je reviens à mon point de départ pour me poser. Ça ne veut pas dire que les voyages sont terminés, loin de là. Mais disons que je m’offre un point de chute. Et puis j’ai accepté un boulot alors je ne serai plus si souvent parti.
J’ai reçu les clefs de la cabane du garde-chasse par hibou il y a quelques jours. Je n’ai plus qu’à venir y déposer mes valises – enfin mon sac à dos – et à m’installer. Alors que je m’avance sur les chemins que je connais par cœur – j’ai passé davantage de temps à explorer le domaine qu’à aller en cours lorsque j’étais étudiant ici – j’aperçois une silhouette familière près des enclos. Un sourire étire mes lèvres alors que je me dirige vers elle, mon sac sur une épaule et Serge sous le bras. Arrivé à sa hauteur, je dépose mon crabe de feu sur le sol avant de m’adresser à la jolie rousse, un brin enjôleur.
- Je ne savais pas qu’on avait envoyé une jolie créature m’accueillir.
Isalynn se retourne vers moi, sourcils froncés mais un sourire amusé sur les lèvres.
- Je ne savais pas que les revenants faisaient partie des créatures étudiées ce semestre.
Mon sourire se fait goguenard.
- Je t’ai manqué ?
Elle hausse un sourcil.
- Ça flatterait ton ego ?
- Mon ego va très bien, rassure-toi.
- Je suis rassurée pour ton ego. Et toi ? Comment tu vas ?
- Plutôt bien je dirais.
Je retrouve mon air séducteur pour ajouter.
- Surtout avec un tel comité d’accueil. Même si quelque chose me dit que ce n’est pas le doyen qui t’envoie me souhaiter la bienvenue.
J’ai reçu les clefs de la cabane du garde-chasse par hibou il y a quelques jours. Je n’ai plus qu’à venir y déposer mes valises – enfin mon sac à dos – et à m’installer. Alors que je m’avance sur les chemins que je connais par cœur – j’ai passé davantage de temps à explorer le domaine qu’à aller en cours lorsque j’étais étudiant ici – j’aperçois une silhouette familière près des enclos. Un sourire étire mes lèvres alors que je me dirige vers elle, mon sac sur une épaule et Serge sous le bras. Arrivé à sa hauteur, je dépose mon crabe de feu sur le sol avant de m’adresser à la jolie rousse, un brin enjôleur.
- Je ne savais pas qu’on avait envoyé une jolie créature m’accueillir.
Isalynn se retourne vers moi, sourcils froncés mais un sourire amusé sur les lèvres.
- Je ne savais pas que les revenants faisaient partie des créatures étudiées ce semestre.
Mon sourire se fait goguenard.
- Je t’ai manqué ?
Elle hausse un sourcil.
- Ça flatterait ton ego ?
- Mon ego va très bien, rassure-toi.
- Je suis rassurée pour ton ego. Et toi ? Comment tu vas ?
- Plutôt bien je dirais.
Je retrouve mon air séducteur pour ajouter.
- Surtout avec un tel comité d’accueil. Même si quelque chose me dit que ce n’est pas le doyen qui t’envoie me souhaiter la bienvenue.
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Re: Combler le temps passé ¤Lulynn
Mer 13 Mar 2019 - 17:16
Combler le temps passé
mercredi 26 décembre 2018Mine de rien, elle était heureuse de le voir. Même si ça ne se voyait pas et qu’elle le piquait un peu, l’agacement qui perçait dans sa voix étant uniquement dû à la fuite du Démiguise qu’elle auscultait. D’autant que ces créatures, réputées particulièrement timides, ne se laissaient pas approcher facilement. Enfin… Ca aurait pu être pire… Elle aurait pu être dans l’enclos - verrier - de l’Occamy, que la surprise aurait pu faire gonfler pour faire face au danger. Ouais nan… En fait, ce n’était pas si mal qu’elle ait eu à faire à un Démiguise. “Tu as eu un petit goût de Revenez-y? L’université t’a donc tant manqué? Ou bien est-ce cette petite Summerbee plus si petite que ça?” fit-elle, piquante, avec un petit sourire en coin. Comme tout le monde, elle avait entendu parler de cette histoire: Luigi pris en flagrant délit d’exhibitionnisme avec une jeune Summerbee dans le parc de l’université. Le parc de l’université quoi! Isalynn avait eu l’occasion de tester des endroits hétéroclytes par le passé, mais le parc? Jamais. Luigi lui répondit par un sourire avant que sa voix ne s’élève à nouveau. “C'est que t'as tenu un journal de mes conquêtes on dirait. Presque six ans après et tu t'en souviens encore. Un brin de jalousie peut-être ?” Elle rit un instant avant de sortir de l’enclos. “Non, du tout. J’ai juste une bonne mémoire. Et le parc… Ce n’est pas franchement très discret… C’est même plutôt mémorable…” répondit-elle avant d’ajouter:
“En attendant, tu as fait peur à mon Démiguise. Qu’as-tu à dire pour ta défense?” Il afficha une moue faussement coupable qui fit rire Isalynn. “Pas grand chose à vrai dire. Mais je peux t'offrir une bièraubeurre pour me faire pardonner si tu veux.” “C’est pas de refus, de toute façon, je pense qu’il ne se laissera pas rapprocher de suite…” répondit-elle avec un soupir à fendre l’âme. “... Mais attends… Tu parles de t’accueillir de m’offrir une bièraubeurre alors que t’as pas grand chose, mais… Quoi… Où?” Un peu blonde, la rouquine? Elle avait loupé un train? “J’ai loupé un Poudlard Express, ou quoi?” Pour toute réponse, il se contenta de désigner la cabane du garde-chasse. Et parce qu’un plus un faisaient deux et que la rousse n’était pas non plus si débile, elle parvint à la conclusion logique: “T’es le nouveau garde-chasse? McArthur a bien voulu de toi après tes frasques dans le parc? Tu lui as mis la baguette sous la gorge? Ou tu l’as oubliété” demanda-t-elle en riant. Ca faisait du bien, de ne penser à rien. Il rit à son tour avant de hausser les épaules. “Faut croire que personne voulait du boulot. Ou alors il pense que je me suis assagi avec les années.” “Ca doit être ça…” répondit-elle, moqueuse avant d’enchainer: “Tu veux un coup de main pour tes affaires?
“En attendant, tu as fait peur à mon Démiguise. Qu’as-tu à dire pour ta défense?” Il afficha une moue faussement coupable qui fit rire Isalynn. “Pas grand chose à vrai dire. Mais je peux t'offrir une bièraubeurre pour me faire pardonner si tu veux.” “C’est pas de refus, de toute façon, je pense qu’il ne se laissera pas rapprocher de suite…” répondit-elle avec un soupir à fendre l’âme. “... Mais attends… Tu parles de t’accueillir de m’offrir une bièraubeurre alors que t’as pas grand chose, mais… Quoi… Où?” Un peu blonde, la rouquine? Elle avait loupé un train? “J’ai loupé un Poudlard Express, ou quoi?” Pour toute réponse, il se contenta de désigner la cabane du garde-chasse. Et parce qu’un plus un faisaient deux et que la rousse n’était pas non plus si débile, elle parvint à la conclusion logique: “T’es le nouveau garde-chasse? McArthur a bien voulu de toi après tes frasques dans le parc? Tu lui as mis la baguette sous la gorge? Ou tu l’as oubliété” demanda-t-elle en riant. Ca faisait du bien, de ne penser à rien. Il rit à son tour avant de hausser les épaules. “Faut croire que personne voulait du boulot. Ou alors il pense que je me suis assagi avec les années.” “Ca doit être ça…” répondit-elle, moqueuse avant d’enchainer: “Tu veux un coup de main pour tes affaires?
@luigi caravatti
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Re: Combler le temps passé ¤Lulynn
Sam 16 Mar 2019 - 20:37
Ajustant la bretelle de mon sac à dos sur mon épaule, je prends la direction de la cabane assignée au garde-chasse de l’université. Ma cabane désormais. D’un signe de tête, j’invite la belle à me suivre et lui désigne le dit sac.
- Toutes mes affaires sont là. Ça devrait aller.
Elle hausse les épaules avant de m’emboiter le pas. Parvenu devant la porte, je fouille dans ma poche pour en sortir les clefs reçues quelques jours plus tôt par hibou et un instant plus tard, je pousse la porte de la maisonnette. La première chose que je fais en pénétrant à l’intérieur est de sortir ma baguette pour la pointer vers la fenêtre donnant côté cuisine et l’ouvrir. Je compte bien ne jamais la refermer. Puis je promène mon regard autour de moi et tout en me penchant pour déposer Serge sur le sol, je commente.
- On dirait que je vais devoir commencer par un peu de ménage.
Isalynn observe la pièce à son tour.
- En effet... ça s'impose, répond-elle en passant un doigt sur un meuble sur lequel elle laisse une trace propre alors que son doigt se retrouve maculé de poussière. Ton prédécesseur n'était pas fana du ménage, faut croire...
Je dépose mon sac dans un coin et hausse les épaules.
- Ou alors il est parti depuis longtemps. Ça fait combien de temps que le poste est à pourvoir ?
- Laisse-moi réfléchir... depuis quelques semaines je crois.
J’esquisse une moue dubitative en me débarrassant de mon manteau. Même si je préfère évoluer pieds nus, je vais attendre d’avoir débarrassé le sol de sa couche de poussière avant de me débarrasser de mes chaussures et de mes chaussettes.
- Cet endroit a l’air inoccupé depuis plus longtemps que ça…
Avant de me mettre au travail, je vais d’abord fouiller dans mon sac pour en sortir la bièraubeurre promise à la belle. J’ai déjà prévu quelques provisions en attendant de remplir mes placards. D’un coup de baguette, je rafraîchis les deux bouteilles que je viens d’extirper de mon bardas et en tends une à Isalynn.
- Avant l’effort, le réconfort.
- Toutes mes affaires sont là. Ça devrait aller.
Elle hausse les épaules avant de m’emboiter le pas. Parvenu devant la porte, je fouille dans ma poche pour en sortir les clefs reçues quelques jours plus tôt par hibou et un instant plus tard, je pousse la porte de la maisonnette. La première chose que je fais en pénétrant à l’intérieur est de sortir ma baguette pour la pointer vers la fenêtre donnant côté cuisine et l’ouvrir. Je compte bien ne jamais la refermer. Puis je promène mon regard autour de moi et tout en me penchant pour déposer Serge sur le sol, je commente.
- On dirait que je vais devoir commencer par un peu de ménage.
Isalynn observe la pièce à son tour.
- En effet... ça s'impose, répond-elle en passant un doigt sur un meuble sur lequel elle laisse une trace propre alors que son doigt se retrouve maculé de poussière. Ton prédécesseur n'était pas fana du ménage, faut croire...
Je dépose mon sac dans un coin et hausse les épaules.
- Ou alors il est parti depuis longtemps. Ça fait combien de temps que le poste est à pourvoir ?
- Laisse-moi réfléchir... depuis quelques semaines je crois.
J’esquisse une moue dubitative en me débarrassant de mon manteau. Même si je préfère évoluer pieds nus, je vais attendre d’avoir débarrassé le sol de sa couche de poussière avant de me débarrasser de mes chaussures et de mes chaussettes.
- Cet endroit a l’air inoccupé depuis plus longtemps que ça…
Avant de me mettre au travail, je vais d’abord fouiller dans mon sac pour en sortir la bièraubeurre promise à la belle. J’ai déjà prévu quelques provisions en attendant de remplir mes placards. D’un coup de baguette, je rafraîchis les deux bouteilles que je viens d’extirper de mon bardas et en tends une à Isalynn.
- Avant l’effort, le réconfort.
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Re: Combler le temps passé ¤Lulynn
Ven 5 Avr 2019 - 15:54
Combler le temps passé
mercredi 26 décembre 2018“Bon, d’accord. Ca fait peut-être quelques mois.” C’était vrai que, maintenant qu’elle y pensait, elle n’avait vu personne occuper ce poste depuis la rentrée. Jusque là, dès qu’elle avait eu besoin de voir quelqu’un pour les soins aux créatures, elle s’était toujours adressée directement au professeur de soins aux créatures magiques ou à son assistant. Maintenant qu’elle y pensait… Mais déjà, Luigi était occupé à fouiller dans son sac pour en sortir à boire et la rousse fronça les sourcils. “Après, tu veux dire. Parce que pour ce qui mon concerne, je ne bois pas dans un endroit aussi poussiéreux.” répondit-elle. D’autant plus qu’il suffisait d’un simple sortilège pour donner un semblant de coup de propre et que si ses souvenirs de Luigi n’étaient pas erronés, il était sorcier et pas cracmol comme pouvait l’être son propre père. La rousse se saisit donc de sa baguette et lança un petit récurvite qui fit place nette autour de l’endroit où ils se trouvaient. “Voilà qui est nettement mieux.” ajouta-t-elle. Maintenant, elle était d’accord pour profiter d’une bonne bièraubeurre et pour rattraper les années qui s’étaient envolées. “Alors? Tu as fait quoi, depuis que tu es parti?” demanda-t-elle. “Le tour du monde” répondit-il en haussant les épaules. “Et c’est tout ce que tu as à en dire? Ca a l’air d’avoir été passionnant” répondit la rouquine en haussant un sourcil, perplexe. “Qu'est-ce que tu as envie de savoir ?” Okay… Cache ta joie, surtout… Isalynn leva les yeux au ciel. On ne pouvait pas dire que Luigi l’aide vraiment, sur ce point.
“Bon. J’en déduis que soit c’était très chiant, soit tu as joué les espions et si tu me racontes, tu vas devoir m’assassiner. C’est ça?” Elle marqua un temps de silence avant d’ajouter que: “On ne s’est pas vus depuis quoi… Six, sept ans? Et c’est tout ce que tu as à raconter? Si j’avais su, je serais restée dans l’enclos du Démiguise à essayer de le calmer… Parce que là, j’ai l’impression que tu me fais perdre mon temps en fait, et j’en ai assez perdu comme ça ces derniers jours.” C’était un peu agaçant, un peu frustrant, tout de même. C’était lui qui l’avait invitée, lui qui avait fait le tour du monde et il n’avait rien à en dire? Isalynn aurait donné n’importe quoi, pour voyager. Certes, rien ne la retenait de le faire, si ce n’était son travail à Mille et unes pattes. Un travail qu’elle n’avait aucune envie d’abandonner. Elle, le plus loin où elle était partie, c’était en Arizona le temps d’un week-end. Pareil en Bulgarie pour une réserve de dragons, d’ailleurs. En dehors de ça, elle n’avait jamais quitté son Ecosse natale, sauf pour aller en Angleterre ou en Irlande. Ce n’était pas l’envie qui lui en manquait, pourtant. Ni les moyens. Juste… Le temps et la compagnie.
“Bon. J’en déduis que soit c’était très chiant, soit tu as joué les espions et si tu me racontes, tu vas devoir m’assassiner. C’est ça?” Elle marqua un temps de silence avant d’ajouter que: “On ne s’est pas vus depuis quoi… Six, sept ans? Et c’est tout ce que tu as à raconter? Si j’avais su, je serais restée dans l’enclos du Démiguise à essayer de le calmer… Parce que là, j’ai l’impression que tu me fais perdre mon temps en fait, et j’en ai assez perdu comme ça ces derniers jours.” C’était un peu agaçant, un peu frustrant, tout de même. C’était lui qui l’avait invitée, lui qui avait fait le tour du monde et il n’avait rien à en dire? Isalynn aurait donné n’importe quoi, pour voyager. Certes, rien ne la retenait de le faire, si ce n’était son travail à Mille et unes pattes. Un travail qu’elle n’avait aucune envie d’abandonner. Elle, le plus loin où elle était partie, c’était en Arizona le temps d’un week-end. Pareil en Bulgarie pour une réserve de dragons, d’ailleurs. En dehors de ça, elle n’avait jamais quitté son Ecosse natale, sauf pour aller en Angleterre ou en Irlande. Ce n’était pas l’envie qui lui en manquait, pourtant. Ni les moyens. Juste… Le temps et la compagnie.
@luigi caravatti désolée du délai... en plus, c'est tout court, tout pourri, et à la fin, lynn est de mauvais poil
- InvitéInvité
Re: Combler le temps passé ¤Lulynn
Mar 9 Avr 2019 - 18:15
Je suis un peu surpris par le soudain changement d’humeur de la jolie rousse. Il ne me semblait pas dans mes souvenirs que nous passions tant de temps à discuter quand je faisais partie de la même maison qu’elle. Moi en tous cas je n’ai jamais vraiment rien livré à mon sujet et je ne m’attendais pas à ce qu’elle pense que ça change. Buvant une gorgée de bièraubeurre, je ne réponds pas tout de suite et décide finalement de détourner la conversation comme j’ai souvent l’habitude de le faire dès que je deviens trop le centre de l’attention à mon goût. Je désigne sa main bandée que j’ai remarquée tout à l’heure et demande de but en blanc.
- Qu’est-ce qui t’est arrivé ?
Isalynn lève les yeux au ciel.
- Je me suis brûlée. Ou plutôt : on m’a aidée.
L’insistance sur le « on » ne m’a pas échappée et je hausse un sourcil perplexe.
- On ?
Elle hausse les épaules
- Je soupçonne une salope qui n’a pas supporté que son infidélité soit affichée publiquement…
Et bien ! On dirait que la vie à Hungcalf est devenue plus mouvementée que dans mes souvenirs. Je ne m’arrête pas sur le choix des mots employés par la belle ni sur les circonstances en elles-mêmes et m’inquiète plutôt de la blessure. Je pose ma bière et tends la main vers la sienne.
- Je peux ?
Pour en avoir subi quelques unes avec un crabe de feu comme animal de compagnie, je m’y connais un peu en brûlure d’origine magique. Elle rit.
- Quoi ? Tu veux me demander en mariage ?
J’avoue que je ne saisis pas bien l’à propos de la plaisanterie mais je ne relève pas. Je me contente de répondre d’un ton neutre.
- Aucun risque. Je veux seulement jeter un œil à ta brûlure.
- Qu’est-ce qui t’est arrivé ?
Isalynn lève les yeux au ciel.
- Je me suis brûlée. Ou plutôt : on m’a aidée.
L’insistance sur le « on » ne m’a pas échappée et je hausse un sourcil perplexe.
- On ?
Elle hausse les épaules
- Je soupçonne une salope qui n’a pas supporté que son infidélité soit affichée publiquement…
Et bien ! On dirait que la vie à Hungcalf est devenue plus mouvementée que dans mes souvenirs. Je ne m’arrête pas sur le choix des mots employés par la belle ni sur les circonstances en elles-mêmes et m’inquiète plutôt de la blessure. Je pose ma bière et tends la main vers la sienne.
- Je peux ?
Pour en avoir subi quelques unes avec un crabe de feu comme animal de compagnie, je m’y connais un peu en brûlure d’origine magique. Elle rit.
- Quoi ? Tu veux me demander en mariage ?
J’avoue que je ne saisis pas bien l’à propos de la plaisanterie mais je ne relève pas. Je me contente de répondre d’un ton neutre.
- Aucun risque. Je veux seulement jeter un œil à ta brûlure.
- InvitéInvité
Re: Combler le temps passé ¤Lulynn
Mer 8 Mai 2019 - 14:39
Combler le temps passé
mercredi 26 décembre 2018”On?” ”Je soupçonne une salope qui n’a pas supporté que son infidélité soit affichée publiquement…” Elle soupçonnait. Elle ne pouvait pas attester avec certitude que c’était bien qui elle pensait, qui lui avait fait ça. Mais elle avait de gros soupçons, surtout après avoir étalé devant tout le monde le fait que Jazmin Trejo roulait une galoche à un homme qui n’était pas le père des enfants qu’elle avait dans le ventre. Rien que d’y repenser, ça énervait encore la rouquine qui serra les poings avant de grimacer en sentant la douleur au niveau de sa main bandée. Et merde… Elle s’efforça de relâcher la pression, parce que ça ne servait à rien de se faire mal pour si peu. Mieux valait attendre de pouvoir lui mettre son poing dans la figure. Parce que c’était tout ce que méritait Princesse Trejo. Et puis de toute façon, Luigi ne lui laissa pas le temps de s’enfoncer davantage dans ses pensées en lui demandant sa main. Pour un peu, Lynn en aurait recraché sa bieraubeurre. Heureusement, elle n’en avait pas dans la bouche à cet instant, ce qui lui permit de plaisanter dignement, demandant à l’italien s’il comptait la demander en mariage.
”Aucun risque. Je veux seulement jeter un œil à ta brûlure.” La réponse qu’il lui fit lui fit froncer les sourcils. “Je ne sais pas trop si je dois être vexée de ta réponse, ou en être soulagée…” répondit-elle, se demandant une fois de plus pourquoi elle était là au lieu de s’occuper du check up des créatures magiques. Mais bon. Elle lui tendit la main, non sans avoir précisé que: “Je vois pas trop à quoi ça va te servir, de regarder, mais bon… Si ça peut te faire plaisir...” Il commença alors à défaire délicatement le bandage avant de répondre que ”Mon animal de compagnie est un crabe de feu. Je m'y connais un peu en brûlures.” “Ah? J’aurais pensé que ce crabe de feu était un faux…” plaisanta-t-elle abruptement pour dissimuler la douleur qu’elle ressentit lorsque la gaze se décolla de la brûlure.
“Ca va pas me tuer, de garder une cicatrice, tu sais… Des gens très bien autour de moi ont aussi des cicatrices de brûlure.” ajouta-t-elle de façon plus douce, cette fois, tandis qu’il finissait d’ôter le bandage qui couvrait sa main. Il alla ensuite fouiller dans son sac pour en sortir un pot d’un onguent quelconque avant de répondre “C’est pas une raison pour avoir mal, si?” La rousse haussa les épaules, comme si ce n’était pas important. Il ne comprenait pas. Sa soeur adoptive, ses cousins dont elle était si proche avaient survécu à des incendies qui avaient failli les tuer. Qui était-elle pour ne pas supporter une petite brûlure? Elle secoua la tête, sans répondre à sa question et se contenta d’un: “Vas-y, si ça t’amuse… Soulage la douleur…”
”Aucun risque. Je veux seulement jeter un œil à ta brûlure.” La réponse qu’il lui fit lui fit froncer les sourcils. “Je ne sais pas trop si je dois être vexée de ta réponse, ou en être soulagée…” répondit-elle, se demandant une fois de plus pourquoi elle était là au lieu de s’occuper du check up des créatures magiques. Mais bon. Elle lui tendit la main, non sans avoir précisé que: “Je vois pas trop à quoi ça va te servir, de regarder, mais bon… Si ça peut te faire plaisir...” Il commença alors à défaire délicatement le bandage avant de répondre que ”Mon animal de compagnie est un crabe de feu. Je m'y connais un peu en brûlures.” “Ah? J’aurais pensé que ce crabe de feu était un faux…” plaisanta-t-elle abruptement pour dissimuler la douleur qu’elle ressentit lorsque la gaze se décolla de la brûlure.
“Ca va pas me tuer, de garder une cicatrice, tu sais… Des gens très bien autour de moi ont aussi des cicatrices de brûlure.” ajouta-t-elle de façon plus douce, cette fois, tandis qu’il finissait d’ôter le bandage qui couvrait sa main. Il alla ensuite fouiller dans son sac pour en sortir un pot d’un onguent quelconque avant de répondre “C’est pas une raison pour avoir mal, si?” La rousse haussa les épaules, comme si ce n’était pas important. Il ne comprenait pas. Sa soeur adoptive, ses cousins dont elle était si proche avaient survécu à des incendies qui avaient failli les tuer. Qui était-elle pour ne pas supporter une petite brûlure? Elle secoua la tête, sans répondre à sa question et se contenta d’un: “Vas-y, si ça t’amuse… Soulage la douleur…”
@luigi caravatti
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Re: Combler le temps passé ¤Lulynn
Lun 20 Mai 2019 - 11:55
Pas besoin d’être devin pour comprendre qu’il y a une forme de culpabilité dans la façon dont la jolie rousse perçoit sa douleur. Je vois clairement ce qui doit se passer dans son esprit. Parce que d’autres autour d’elle ont souffert davantage, elle doit supporter. Pourtant, une brûlure ça fait mal, je suis bien placé pour le savoir. Si grâce à cet onguent que je m’apprête à lui passer, je suis parvenu à effacer la majorité des blessures que Serge a pu m’infliger dans les débuts de notre relation, il me reste malgré tout une cicatrice ressemblant vaguement à une étoile sur ma hanche, témoin d’une brûlure plus profonde que les autres. Mais derrière le discours de la belle, je devine que ce n’est pas tant la marque qu’elle pourrait conserver suite à cet incident que la douleur qu’elle ressent pour « si peu » qui la met mal à l’aise.
Avec des gestes délicats pour ne pas lui faire plus mal que nécessaire, je défais prudemment le bandage qui protège sa main. La plaie sur le dessus de son poignet est relativement profonde et je devine aisément combien elle doit l’élancer. Sans lâcher sa main, je tire une chaise pour l’inviter à s’y asseoir d’un geste tandis que je m’appuie sur la table pour pouvoir poser sa main sur ma cuisse. J’ouvre alors le pot d’onguent que j’ai sorti et commence à l’appliquer le plus délicatement possible sur sa blessure.
- Ça va ?
- Très bien, répond-elle en grimaçant le contraire.
Je termine de recouvrir généreusement d’onguent la plaie puis après un petit sortilège pour le nettoyer, je lui remets son bandage. Je lui tends ensuite le pot de crème en déclarant.
- Tiens. Mets-en une fois par jour, ça aidera à cicatriser et ça évitera que ça s’infecte. Et continue d’en mettre quelques temps quand la plaie sera refermée. Ça permettra que la cicatrice reste souple et que tu puisses continuer de bouger ton poignet.
- Merci. Pourquoi tu fais ça ? demande-t-elle en prenant le pot.
Je hausse les épaules comme si ça n’avait pas vraiment d’importance.
- Je ne vois pas quel intérêt j’aurais à te laisser souffrir.
Puis esquissant un sourire en coin lourd de sous-entendus, j’ajoute aussitôt avant qu’elle n’ait le temps de répondre.
- D’ailleurs si tu veux, je connais un autre excellent remède contre la douleur.
Avec des gestes délicats pour ne pas lui faire plus mal que nécessaire, je défais prudemment le bandage qui protège sa main. La plaie sur le dessus de son poignet est relativement profonde et je devine aisément combien elle doit l’élancer. Sans lâcher sa main, je tire une chaise pour l’inviter à s’y asseoir d’un geste tandis que je m’appuie sur la table pour pouvoir poser sa main sur ma cuisse. J’ouvre alors le pot d’onguent que j’ai sorti et commence à l’appliquer le plus délicatement possible sur sa blessure.
- Ça va ?
- Très bien, répond-elle en grimaçant le contraire.
Je termine de recouvrir généreusement d’onguent la plaie puis après un petit sortilège pour le nettoyer, je lui remets son bandage. Je lui tends ensuite le pot de crème en déclarant.
- Tiens. Mets-en une fois par jour, ça aidera à cicatriser et ça évitera que ça s’infecte. Et continue d’en mettre quelques temps quand la plaie sera refermée. Ça permettra que la cicatrice reste souple et que tu puisses continuer de bouger ton poignet.
- Merci. Pourquoi tu fais ça ? demande-t-elle en prenant le pot.
Je hausse les épaules comme si ça n’avait pas vraiment d’importance.
- Je ne vois pas quel intérêt j’aurais à te laisser souffrir.
Puis esquissant un sourire en coin lourd de sous-entendus, j’ajoute aussitôt avant qu’elle n’ait le temps de répondre.
- D’ailleurs si tu veux, je connais un autre excellent remède contre la douleur.
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