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Eléanore - La magie à la française
Lun 8 Avr 2019 - 16:05
Est-il réellement nécessaire que je vous explique comment, où et à quelle heure je suis née ? Non pas que je ne veuilles pas mais ma vie a sans doute eu tellement de rebondissements que je ne pense pas que ce soit le plus important. Le principal que vous devez savoir est que je suis la deuxième d'une famille de quatre enfants et que je viens de France. Là d'où je viens, il fait toujours beau, le soleil nous accompagne tout au long de la journée et la mer nous berce chaque nuit avec ses vagues frappant doucement le sol. C'est peut-être ce qui me manque le plus depuis que j'en suis partie. Mes parents ? Oui ils me manquent un peu, mais tout ce que j'ai du traverser, sans avoir leur appui, leur aide, ou leur reconnaissance les a tout de même écartés de ma vie. C'est étrange ce que peut vous réserver le cerveau humain, qui à l'heure d'aujourd'hui cherche encore à les impressionner, à leur faire dire de simples mots qui auront un immense impact sur moi, ces simples mots qui sauront ravir mon cœur et le soulager, ces simples mots qui me fera me sentir de la famille. « Je suis fier de toi » Ouais, on sait que ça n'arrivera jamais. Mais les rêves sont partie intégrante de chaque être humain, et sans doute très grande partie de moi même. J'en ai plein la tête, car ce sont eux qui me font avancer, qui me font rire, qui me font pleurer. Ce sont eux qui rendent ma vie ce qu'elle est, une vie de magie.
Vous l'aurez compris, mon enfance a été plutôt stricte, très accès sur ma scolarité et sur l'avenir que je pouvais me construire. Il faut savoir que ma famille est assez haut placée dans la société, de par les divers événements survenus durant les guerres, et ce, grâce à mes ancêtres. Voilà pourquoi il ne faut absolument pas salir le nom des Desnoyers. Mon grand frère était pour moi le moyen de m'échapper de ce monde là, alors que nous jouions dehors, à construire des cabanes, se construire une histoire bien différente de la notre, dans laquelle nous étions des héros qui n'avaient peur de rien. J'adorai ces moments où tout ce que je pouvais faire, c'était lâcher prise. C'est quelque chose que je ne fais pas souvent, même encore aujourd'hui, mais qui me fait du bien. L'air iodé de mon île, le jardin fleurissant, le soleil tapant sur ma peau, voilà tout ce qui nous importait à l'époque, avant que tout ne commence à déraper.
Quand j'ai eu six ans, j'ai entendu papa qui parlait avec quelqu'un dans son bureau. Je ne savais pas trop de quoi il s'agissait, mais il semblait plutôt tourmenté. « Nous ne pouvons pas les garder » J'ai d'abord cru qu'il s'agissait de moi, alors j'ai pris peur et je suis allée voir mon frère en courant. Au passage, je crois que j'avais bousculé une gouvernante, qui avait renversé son plateau contenant des boissons, qu'elle amenait visiblement à mon père. Je ne me suis même pas retournée pour m'excuser, et j'ai filé. Je suis arrivé dans la chambre de Perceval, et j'ai commencé à lui raconter ce que j'avais entendu. « Tu dois te tromper, Papa ne nous abandonnerait jamais. » Oui, peut-être que je m'étais trompée, mais à mon âge, qui ne l'aurait pas fait ? Alors que mon frère me rassurait, la porte s'est ouverte sur Papa, le visage visiblement en colère, et à côté de lui, la gouvernante que j'avais bousculée. Son tablier autrefois blanc était tout taché, et elle semblait aussi énervée que mon père. Il m'a alors réprimandée, avant de venir me voir et d'attraper doucement mes mains. Il s'est abaissé à ma hauteur et m'a souri. « Je ne t'abandonnerai jamais Lennie... » Il savait être un père doux et chaleureux quand il le fallait. Il m'a alors expliqué, ce qui était arrivé à mes cousins, en me disant qu'au début il avait refusé de les prendre sous notre toit. Mais il avait fini par changer d'avis, parce qu'ici on avait la place, on avait une bonne éducation, et de bonnes gouvernantes. C'est comme ça que mon monde a changé.
J'adorai mes cousins, quand ils s'agissait seulement de se voir de temps en temps. Les avoir dans ma propre maison, devoir partager mes parents, mon frère et mes sœurs, ma cabane dans le jardin... On ne peut pas dire que cela m'a enchantée. Surtout que l'un d'eux avait presque le même âge que moi. Hendores.
Je ne sais pas si c'est parce que nous sommes très similaires, et en même temps très différents, que nous avons commencé une guerre, après tout, nous étions jeunes et je n'en connais même plus les raisons. Ça partait la plupart du temps de rien du tout, une petite jalousie, un jouet emprunté, une moquerie lancée. Au fil des années, nous avons arrêté de nous parler, puisque chaque fois qu'on le faisait, l'un ou l'autre, et parfois les deux finissions punis ou bien privés de dîner. C'était pas cool la vie avec les cousins ouais. Dès ce moment là, j'ai pu retrouver un peu ma tranquillité, afin de me plonger dans mes études, pour le plus grand bonheur de mes parents qui ne le montraient pas pour autant. J'ai vite vu à quel point j'adorais les livres, et toutes les connaissances qu'ils pouvaient renfermer. J'ai facilement pu avoir une bibliothèque pour mon anniversaire, qui s'est vite vue remplie de livres en tout genre. Perceval en riait souvent, me surnommant affectueusement le petit rat. Je l'ai détesté pour ça, mais que voulez-vous, c'est mon frère et je l'aime.
Quand j'ai eu l'âge d'entrer à l'école de Beaux-batons, j'étais excitée comme une puce. L'idée de vivre loin de la maison, dans un monde dont on me parle depuis mon enfance et qui me tendait enfin les bras me faisait réellement du bien. Je m'étais préparée durant des années, j'avais même piqué les livres de Percy pour commencer à voir un peu ce que j'allais avoir comme cours, c'est là l'avantage d'avoir un frère plus âgé. Il avait rit d'ailleurs en découvrant ma valise prête bien une semaine avant la rentrée. On est jamais trop bien préparé.... Arrivée là bas, je m'étais vite fait des amis, mais aussi des ennemis. Le pire ? Hendores. Oui oui. Il était là lui aussi, c'était inévitable. Il était entré une année avant moi, et connaissait déjà tout ce qu'il y avait à savoir sur l'école. Les recoins, les pièges, les pièces interdites.... Et il prenait un malin plaisir à m'y pousser. Au début, cela m'avait énervée, et petit à petit, j'y ai vu là l'excitation que ça me procurait. Les interdits, les bêtises, l'adrénaline lorsque tu sais qu'un professeur te poursuit parce que tu as lancé de la bave de crapeau sur son bureau.... Ouais, j'étais plus vraiment la jolie petite blonde qui bosse comme une folle. A ce moment là, Hendores a commencé à disparaître de ma vie. Je pense qu'il s'est lassé, tout simplement, et qu'il avait d'autres choses à faire que de s'intéresser à sa cousine qu'il n'aimait pas. Nous ne nous parlions pas, et c'était sans doute très bien comme ça. J'ai avancé au fil de mes années, étant à la fois une grosse tête et une provocatrice. Les professeurs m'ont un peu détestée, parce que je leur faisais perdre la tête. « Mademoiselle Desnoyers, vous seriez une des meilleures élèves si vous n'aviez pas autant créés de problèmes à l'école.... » « Je serai toujours la meilleure Madame. » Oui, je n'avais pas froid aux yeux, et je n'avais pas peur de l'avouer. Et bien sûr, je ne connaissais pas la modestie. En même temps, avec les parents que j'avais, je ne pouvais pas. Toujours plus haut, toujours plus. Il fallait que je sois constamment au dessus de tout le monde, la meilleure. Alors malgré les moments qui me faisaient me sentir jeune et comme tout le monde, ceux qui me valait parfois une heure de nettoyage de toilettes, j'étais une très bonne élève. C'est ce qui m'a permis d'avoir une place à Hungcalf j'imagine. L'université était pour moi la suite logique à mon parcours.
Je suis partie de France, de mon monde, de ma maison, pour partir dans un tout autre pays. Ça ne me faisait pas peur, je parlais anglais parfaitement puisque mes parents nous avaient toujours habitué à cette langue. Seul truc qui me faisait peur, le climat. Je n'y était clairement pas habituée, et je savais que ce serait bien différent de chez moi. Quand je suis arrivée là bas, j'ai trouvé l'université magnifique, avec ses grands bâtiments, que je mourrais d'envie de visiter, et cette verdure incomparable. J'ai tout de suite su que ce serait mon nouveau chez moi pour encore bien des années.
J'ai choisi le cursus de Médicomagie, parce que l'idée de pouvoir aider les autres m'était importante, et que je voulais me sentir indispensable. J'ai vite rencontré ceux qui seraient mes meilleurs amis, ma bande, mon monde. Je me sentais bien, aimée et entourée. On partageait les mêmes passions, les mêmes aspirations, et on avait les mêmes attentes de la vie. Il y a des gens qui font partie de vous sans même que vous ne le sachiez. Quand j'étais en troisième année, j'ai eu mon premier petit copain. Oui il était temps. Mais ce n'était clairement pas ma priorité avant ça. C'est juste qu'au bout d'un moment, ça vous rattrape, c'est comme ça. Il s'appelait Johan Mara, c'était un sang-mêlé qui venait lui aussi de France. Il avait deux ans de plus que moi, et il était vraiment beau. Mais il était aussi très proche de beaucoup d'autres filles. Notre histoire s'est finie bêtement, alors qu'il avait voulu que l'on passe un cap que je ne voulais pas passer, du moins avec lui. Il n'avait pas été compréhensif, avait répété que d'autres filles seraient très heureuses d'être à sa place, et s'est barré. « Je la leur donne volontiers ! » J'ai marmonné dans ma barbe un instant, les yeux rouges de colère. Oui j'étais en colère, et je comptais bien le lui montrer. Le lendemain, ses vêtements étaient étalés dans la marre à cochons derrière l'école, et tout le monde se moquait de lui. Lui portait simplement une robe de malade prêtée par l'infirmière. Il m'avait regardé, les traits tirés comme s'il allait me bouffer et je n'ai fait que sourire, les bras croisés contre ma poitrine. Je me suis retournée, et j'ai tourné la page. Lui moins apparemment. Il me pensait jolie fleur, douce et qui sent bon, je lui ai montré que je pouvais piquer. Mais bon, ça ne l'a pas empêché de trouver rapidement ma remplaçante et de me narguer à chaque fois que l'on se croisait. Grand bien lui en fasse. Après ça, j'ai décidé de ne plus avoir de mec dans ma vie, et de me concentrer à mes études, et mes amis. C'était tout ce qui m'importait au final.
Hendores était évidemment lui aussi dans cette université, et ne croyez pas que je suis venue ici pour lui. Hungcalf est simplement la meilleure université de magie, et je n'envisageai pas d'en trouver une autre simplement parce qu'il s'y trouvait aussi. Heureusement, ici aussi nous nous ignorions, menant chacun sa propre vie de son côté. C'était très bien comme ça. Mais je ne sais pas pourquoi, et qui a commencé à le faire, mais nous avons parlé. Ça faisait longtemps, et dans un sens, ça m'avait manqué. Je ne sais pas pourquoi. Désormais, les années ont fait que nous ne sommes plus ces gamins qui se chamaillaient, mais des jeunes adultes qui se cherchent. Ma cinquième année à Hungcalf a marqué un tournant dans ma vie, et aujourd'hui, je sais que braver les interdits a simplement toujours fait partie intégrante de moi.
☾ANESIDORA
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Le coeur de sa baguette est un crin de licorne.
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Re: Eléanore - La magie à la française
Lun 8 Avr 2019 - 16:06
Relations magiques
☾ANESIDORA
| Hendores Pennington | |
COUSIN | AMOUR |
La vie vous réserve parfois des surprises, qui vous font perdre la tête! Hendo est mon cousin, et pourtant, il a l'air d'être bien plus que ça. Et j'en ignore réellement la signification. C'est un jeu dangereux auquel nous jouons, un jeu plein d'amour et de folie... Amour? Peut-être pas... Ou peut-être que si finalement. Mais ça, ça restera notre secret!
La vie vous réserve parfois des surprises, qui vous font perdre la tête! Hendo est mon cousin, et pourtant, il a l'air d'être bien plus que ça. Et j'en ignore réellement la signification. C'est un jeu dangereux auquel nous jouons, un jeu plein d'amour et de folie... Amour? Peut-être pas... Ou peut-être que si finalement. Mais ça, ça restera notre secret!
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Re: Eléanore - La magie à la française
Lun 8 Avr 2019 - 16:36
Ouiiiiii !!!! Tkt j'allais pas t'oublier !!!
Rp? :P
Rp? :P
- InvitéInvité
Re: Eléanore - La magie à la française
Lun 8 Avr 2019 - 17:35
Coucou, je me pose ici avec la mauvaise tête, mais ce n'est pas grave. J'aimerais un petit lien avec Aileas et toi toutes deux en médecine magique, à un an d'intervalle. Je suis certaine que nous pourrions trouver quelques choses de sympathique
- InvitéInvité
Re: Eléanore - La magie à la française
Mer 10 Avr 2019 - 18:05
coucou ma p'tite cousine!
bon, j'viens te proposer un p'tit lien
j'ai réfléchi à deux pistes de lien, et j'pense que les deux peuvent fonctionner. il faut savoir que Louis (l'père d'Eléanore) a violé Bella quand celle-ci avait treize ans. du coup, à partir de là on a l'choix :
- soit Eléanore considère un peu Bella comme sa grande soeur depuis que les pennington habitent avec eux, et donc Elé croit Bella et du coup, elle a une sorte de revers de sentiments envers son père le jour où bell' lui avouera tout, et ça lui donne un petit élan de rébellion de savoir que son père a pu faire ça.
- soit, on part dans l'idée qu'elle est plus proche de son autre cousine Hellébore, et donc le jour où elle apprend que Bella a raconté ça à Hellé, Eléanore pourrait grave en vouloir à Belladonna de raconter un truc pareil et ternir l'image de son père chéri.
bref, deux p'tites pistes à explorer, tu m'dis!
- Jules de GrayOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 912
» miroir du riséd : Will Higginson
» crédits : .
» multinick : Margaret, Caël et Verena
» âge : 28
» situation : Compliqué
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : DCFM
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Runes
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Astronomie
Botanique
» profession : .
» nature du sang : Sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1679
Re: Eléanore - La magie à la française
Jeu 11 Avr 2019 - 10:38
Entre français, on ne peut que se comprendre non ?
⊹ Al-kīmiyā.“Le seul alchimiste capable de tout changer en or est l'amour. L'unique sortilège contre la mort, la vieillesse, la vie routinière, c'est l'amour.”✻ .thanatos
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