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! (hot/polia) sous les jupes.
Jeu 25 Avr 2019 - 19:31
sous les jupes
polia
En sueur, les palpitations de son coeur tambourinaient brutalement contre sa poitrine. Réveil irascible, rude et violent, le corps de la créatrice était projeté en avant, haletante, tremblante comme une feuille. Une paume au niveau de son palpitant, son anatomie était soumise à des convulsions incontrôlables et virulentes, de quoi lui donner la nausée. Le corps humide, si ce n’était trempé, la sensation d’être étouffée ne partait pas. Cerdo, son cochon de compagnie, qui dormait toujours avec elle, s’approchait de sa maman en laissant sortir quelques bruits inquiets. Il se frottait contre sa cuisse avant de monter sur ces dernières et de demander des caresses, couinant de bonheur lorsque l’orchidée lui accordait de longues minutes d’affection. Petit à petit, l’animal rose consolait la danseuse, lui permettant de se calmer, de retrouver une respiration régulière : cela faisait longtemps que la fleur n’avait pas fait de cauchemars, il fallait que ça revienne un jour ou l’autre.
Au petit matin de ce jeudi ensoleillé, le serpent était en train de préparer son sac pour un rendez-vous de dernière minute avec une amie. Oui, ce mot sortait rarement de ses pulpes, mais la Texane considérait Poppy comme une camarade, une courageuse qui avait su s’infiltrer dans son univers, qui lui avait laissé le temps nécessaire et qui plus est, était charmante. Laelia était ouverte concernant les relations, celle qui gravitait autour de plusieurs personnes, elle n’avait pas de pudeur, aimait les deux sexes bien qu’ayant très peu d’expériences du côté des fleurs. Repas et quelques collations emballées, Laelia s’en allait après avoir enfilé un bikini sous sa tenue chic et élégante. Elle apparaissait, suite à un transplanage, à l’étang de l’université, caressant l’épaule de l’abeille déjà présente. « Pas question que je mette un orteil dans cette merde. » L’eau était plus ou moins transparente, mais son côté précieux ressortait tout le temps.
Déballant les affaires, la brune étendait la nappe et sortait le repas, tout acheté car la Princesse était une bien mauvaise cuisinière. De là, le soleil baignait sa peau dorée, une chaleur qui faisait du bien, en plus de l’eau fraîche qui l’appelait mais… Non. « Je ne me baignerai pas. » Pourtant, un maigre sourire apparaissait en croisant le regard de sa partenaire. « Non… » Elle était sur le point de craquer, la jolie, à en juger la risette tendre qui étirait ses pulpes brillantes.
Au petit matin de ce jeudi ensoleillé, le serpent était en train de préparer son sac pour un rendez-vous de dernière minute avec une amie. Oui, ce mot sortait rarement de ses pulpes, mais la Texane considérait Poppy comme une camarade, une courageuse qui avait su s’infiltrer dans son univers, qui lui avait laissé le temps nécessaire et qui plus est, était charmante. Laelia était ouverte concernant les relations, celle qui gravitait autour de plusieurs personnes, elle n’avait pas de pudeur, aimait les deux sexes bien qu’ayant très peu d’expériences du côté des fleurs. Repas et quelques collations emballées, Laelia s’en allait après avoir enfilé un bikini sous sa tenue chic et élégante. Elle apparaissait, suite à un transplanage, à l’étang de l’université, caressant l’épaule de l’abeille déjà présente. « Pas question que je mette un orteil dans cette merde. » L’eau était plus ou moins transparente, mais son côté précieux ressortait tout le temps.
Déballant les affaires, la brune étendait la nappe et sortait le repas, tout acheté car la Princesse était une bien mauvaise cuisinière. De là, le soleil baignait sa peau dorée, une chaleur qui faisait du bien, en plus de l’eau fraîche qui l’appelait mais… Non. « Je ne me baignerai pas. » Pourtant, un maigre sourire apparaissait en croisant le regard de sa partenaire. « Non… » Elle était sur le point de craquer, la jolie, à en juger la risette tendre qui étirait ses pulpes brillantes.
(c) DΛNDELION
@Poppy Thurstan
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Re: ! (hot/polia) sous les jupes.
Jeu 25 Avr 2019 - 21:25
Après avoir récupéré ses couleurs habituelles, la jeune femme enfila un bikini carmin sous sa robe d'été aux motifs d'abeilles butinant des fleurs sauvages. Ironique. Ses cheveux ruisselants dessinaient des fleuves éphémères sur la peau dénudée de ses épaules. Elle décrocha son sac à dos du pied de son lit, et y glissa une serviette de plage, la gourde métallique dont elle ne se séparait jamais - remplie de vin blanc cette fois, ainsi que les plats qu'elle avait préparé la veille. Elle déposa une paire de lunettes de soleil sur l'arête de son nez, embrassa son fléreur qui dormait paisiblement sur un des oreillers et quitta la chambre en direction de l'étang de l'université.
En retard, elle ne l'était que très rarement, aujourd'hui elle était même en avance. Elle avala une gorgée de vin en attendant la jolie brune avec laquelle elle avait rendez-vous. Celle-ci ne se fit pas attendre bien longtemps et elle venait à peine d'apparaître aux côté de l'abeille qu'elle refusait déjà le plus amusant. « Une orchidée a pourtant besoin d'être arrosée de temps à autre. » rétorqua-t-elle, arborant un sourire taquin. La délicatesse de la jeune femme ne cessait jamais de l'amuser. Elle éparpilla le contenu de son sac sur la nape qui venait d'être étendue sur l'herbe tendre de la berge. Falafels, salade de pomme de terres, carottes et hummus au poivron grillé. Le tout était fait maison et faisait pâlir la nourriture industrielle à côté de laquelle les plats attendaient à présent d'être dégustés. Elle dévissa le bouchon de la gourde, avalant une gorgée de son contenu avant de la tendre à la brune qui réaffirmait son refus d'aller se baigner. « On passe un marché.. » lança-t-elle, « Tu viens te baigner et j'accepte de goûter à ta hmm... » elle pausa, baissant le regard, ne manquant pas de décortiquer chaque centimètre carré du corps de sa compagne de pique-nique, « ... ta nourriture sortie tout droit des enfers.» termina-t-elle, espérant que, comme elle, ce n'était pas de nourriture dont la grymm avait faim.
@Laelia Trejo
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Re: ! (hot/polia) sous les jupes.
Jeu 25 Avr 2019 - 22:14
sous les jupes
polia
Sirène qui apparaissait, soignant son arrivée au même titre que les affublements luxueux qui couvraient sa peau baisée par le soleil. Fluide et éthérée, sa robe de mi-saison virevoltait lorsqu’elle avançait, perchée sur ses talons aiguilles, féline, divine poupée. Ondulant des hanches à la manière d’un paon lors de sa parade nuptiale, elle s’approchait de la brune, risette présente. Rapidement, un air de dégoût s’installait sur son faciès d’ange en jetant un oeil rabaissant et mauvais sur l’étendue claire. Ce lieu ne méritait pas de s’appeler étang, il avait de quoi effrayer les plus fébriles, dont elle. La réplique de Poppy lui arrachait un nouveau sourire. « La plus belle des orchidées. » Mouvement exagéré de sa chevelure épaisse en arrière et la brune installait la nappe sur la pelouse afin de ne pas se salir, suivie de sa nourriture industrielle.
Déballant les emballages excessifs des aliments, elle piquait des chips nature en retirant ensuite sa robe afin de rester en bikini. Sublime créature venue de l’antre des Enfers, elle riait face à l’abeille. « C’est bien la première fois que je rencontre une abeille avenante et qui ne baisse pas les yeux. » Laelia se moquait ouvertement de la maison des jaunes, à vrai dire, elle ne respectait pas grand monde. Les personnes qui siégeaient dans sa cour étaient rares mais toutes précieuses. « Deal, je n’ai pas gaspillé de l’argent pour rien. » La fleur ne refusait pas les défis et se redressait, dressée sur ses jambes galbées, avant de s’avancer vers l’étendue mouillée. Sa main dans celle de la jolie ballerine, Laelia lui adressait un regard malicieux, maigre lueur dans ses iris avant de s’y plonger sans ménagement.
Immédiatement, par pur réflexe, elle humidifiait sa nuque afin de ne pas se mettre à trembler. L’eau était fraîche, ce n’était certainement pas la meilleure saison pour se baigner mais le soleil l’avait motivé à franchir le cap. Visage immergé, elle remontait, plaquant sa chevelure en arrière, scène digne d’un film, savoureuse vision de cette poupée sulfureuse, qui jouait constamment de ses charmes. L’océan de ses prunelles se posait sur la jeune femme, proche d’elle. « Le chaton tremble ? » Laelia usait de surnoms animaliers pour lui montrer qu’elle gérait la situation, maîtresse de ses démons, technique de déstabilisation qui marchait à chaque fois. Langue contre ses pulpes humides, ses paupières se fermaient, le soleil se reflétait contre sa peau cannelle.
Déballant les emballages excessifs des aliments, elle piquait des chips nature en retirant ensuite sa robe afin de rester en bikini. Sublime créature venue de l’antre des Enfers, elle riait face à l’abeille. « C’est bien la première fois que je rencontre une abeille avenante et qui ne baisse pas les yeux. » Laelia se moquait ouvertement de la maison des jaunes, à vrai dire, elle ne respectait pas grand monde. Les personnes qui siégeaient dans sa cour étaient rares mais toutes précieuses. « Deal, je n’ai pas gaspillé de l’argent pour rien. » La fleur ne refusait pas les défis et se redressait, dressée sur ses jambes galbées, avant de s’avancer vers l’étendue mouillée. Sa main dans celle de la jolie ballerine, Laelia lui adressait un regard malicieux, maigre lueur dans ses iris avant de s’y plonger sans ménagement.
Immédiatement, par pur réflexe, elle humidifiait sa nuque afin de ne pas se mettre à trembler. L’eau était fraîche, ce n’était certainement pas la meilleure saison pour se baigner mais le soleil l’avait motivé à franchir le cap. Visage immergé, elle remontait, plaquant sa chevelure en arrière, scène digne d’un film, savoureuse vision de cette poupée sulfureuse, qui jouait constamment de ses charmes. L’océan de ses prunelles se posait sur la jeune femme, proche d’elle. « Le chaton tremble ? » Laelia usait de surnoms animaliers pour lui montrer qu’elle gérait la situation, maîtresse de ses démons, technique de déstabilisation qui marchait à chaque fois. Langue contre ses pulpes humides, ses paupières se fermaient, le soleil se reflétait contre sa peau cannelle.
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Jeu 25 Avr 2019 - 22:59
L'eau fraîche coulait sur sa nuque, se frayant un chemin entre ses omoplates, déclenchant des frissons sur son passage. « On nous a rejoint ? J'vois pas de chaton dans les alentours. » répondit-elle, faisant mine de chercher quelqu'un du regard dans les environs proches. Pendant une seconde elle pensa à lancer un sort au liquide qui entourait les jeunes femmes, personne ne s'en rendrait compte, puis se ravisa. Si la grymm avait eu le cran de se baigner dans l'eau froide, elle le ferait aussi. Elle fendit la surface immaculée de l'étang en y pénétrant, rejoignant la brune qui s'était éloignée de la rive. Ses cheveux roux exhibaient le charme des flammes, alors qu'ils dansaient sous la surface de l'eau. Elle s'approcha lentement de la sirène, veillant à ne pas se faire remarquer. Elle perça à nouveau la surface de l'eau, se retrouvant à quelques centimètres de la jeune femme qui lui faisait dos. « Son altesse a l'air de survivre. » lui glissa-t-elle à l'oreille. Elle était si proche qu'une simple bourrasque de vent aurait suffit pour lui permettre de cueillir l'orchidée. « Et avant que tu n'en parles, je suis contente de te voir mais c'est bien ma baguette. » ajouta-t-elle en s'esclaffant.
@Laelia Trejo
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Re: ! (hot/polia) sous les jupes.
Jeu 25 Avr 2019 - 23:32
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polia
Assise, les jambes à moitié nues sur le côté, la jeune femme se nourrissait paisiblement, elle qui mangeait pour un régiment entier et qui ne prenait pas de poids. Plume vaporeuse, Laelia prenait la paume de la rouquine et s’avançait jusqu’à l’étang, pas pour le moins apeurée. Tandis que l’orchidée glissait dans l’étendue, sa partenaire faisait demi-tour afin de retirer sa robe. Œillade complice, les prunelles claires de la Trejo glissaient le long de ses courbes, la gratifiant d’un sourire enjôleur avant de plonger. Remontant avec la grâce d’un mannequin hors de l’eau, la chevelure humide mettait en valeur les traits marqués de son visage, en passant par le bleu clair de ses iris.
Poppy faisait rire Laelia qui barbotait dans l’eau, une risette aux commissures. Elle se sentait dans son élément, réellement à l’aise. Occupée à se laisser dorer par l’astre irradiant, l’abeille glissait derrière elle, proximité plaisante qui lui ôtait un rictus malicieux. « Très bien même. » La Princesse était encore plus belle loin de son penchant précieux. Bientôt, son postérieur suivi de son dos entraient en contact avec le buste de la rousse, embrassée par le feu. Éclat de rire cristallin et Laelia intensifiait le contact entre leur épiderme qui juraient l’un contre l’autre. « Et ça, c’est ma peau contre la tienne. »
Elle jouait de ses charmes, le serpent et s’amusait de l’étudiante, intensifiant ce désir qu’elle pouvait lire dans ses prunelles noisette. Contact visuel au-dessus de son épaule, la petite brune virevoltait après s’être rapprochée dangereusement des pulpes de la belle jaune, mimant un faux baiser. Malicieuse, la poupée lui lançait des regards appuyés, jouant de son regard de biche irrésistible, les bras appuyés en arrière contre la rive. « Chaton effrayé. »
Poppy faisait rire Laelia qui barbotait dans l’eau, une risette aux commissures. Elle se sentait dans son élément, réellement à l’aise. Occupée à se laisser dorer par l’astre irradiant, l’abeille glissait derrière elle, proximité plaisante qui lui ôtait un rictus malicieux. « Très bien même. » La Princesse était encore plus belle loin de son penchant précieux. Bientôt, son postérieur suivi de son dos entraient en contact avec le buste de la rousse, embrassée par le feu. Éclat de rire cristallin et Laelia intensifiait le contact entre leur épiderme qui juraient l’un contre l’autre. « Et ça, c’est ma peau contre la tienne. »
Elle jouait de ses charmes, le serpent et s’amusait de l’étudiante, intensifiant ce désir qu’elle pouvait lire dans ses prunelles noisette. Contact visuel au-dessus de son épaule, la petite brune virevoltait après s’être rapprochée dangereusement des pulpes de la belle jaune, mimant un faux baiser. Malicieuse, la poupée lui lançait des regards appuyés, jouant de son regard de biche irrésistible, les bras appuyés en arrière contre la rive. « Chaton effrayé. »
(c) DΛNDELION
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Re: ! (hot/polia) sous les jupes.
Ven 26 Avr 2019 - 0:34
Gracieusement, elle plongea une fois de plus dans l'eau et installa quelques mètres supplémentaires entre elle et la rive. L'embrasser aurait été si simple si elle l'avait voulu. Elle aurait enfin pu s'initier au goût de ses lèvres qui, dans son esprit, avait le sucré du miel, réchauffé par des accents de cannelle, dont elle rêvait depuis plus longtemps qu'elle ne s'autorisait à l'admettre. Son imagination lui suffisait à faire apparaître, pendant quelques secondes, les saveurs sur le bout de la langue. La trop courte douceur savourée, elle s'arrêta avant de ne plus avoir pied. L'eau lui caressait désormais les clavicules, main de fer sous couvert de volupté, prête à l'étouffer si elle faisait l'erreur de trébucher. Elle se rendit alors compte que tout était bien trop silencieux, sa sirène aurait déjà du être à ses côtés. Elle se retourna, pensant que celle-ci avait décidé de sécher au soleil plutôt que de la rattraper. La nappe sur la berge était vierge de toute présence. « Laelia ? », les quelques syllabes s'échappèrent d'entre ses lèvres avant même que Poppy ne les ait pensées.
@Laelia Trejo
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Re: ! (hot/polia) sous les jupes.
Ven 26 Avr 2019 - 9:45
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polia
Joueuse, la nymphe jouait de ses atouts et de ses prunelles claires, semblable à la teinte azur de la surface place, dans laquelle les ballerines s’étaient plongées. Statique, Laelia s’était arrêtée et rapprochée de la rouquine, apposant l’empreinte de sa chair brune contre celle de l’abeille, le temps d’un instant, créant le désir tout en embrasant l’incendie naissant chez son amie. Échange visuel, l’obscurité dans l’océan, ses dents blanches se montraient, risette ravageuse, avant de s’éloigner d’une légère impulsion afin de créer le manque. « Comme un poisson. » Acquiesçait la Texane une fois éloignée de la rive, continuant de barboter un peu plus loin, derrière les rochers, elle n’était pas réellement apeurée la précieuse. La fleur avançait, scrutant de ses iris clairs le paysage vert qui se gorgeait également de soleil. C’était un spectacle divin de la nature que la belle avait appris à apprécier, à contempler.
L’écho de son prénom résonnait dans le domaine et un rictus mesquin dessinait ses pulpes d’un air malicieux. Camouflée derrière les rochers, la créatrice contournait sa proie en silence, aidée par les gazouillis des oiseaux et autres créatures magiques. Progressivement, Laelia se rapprochait et se retrouvait derrière le dos de Poppy. « Oui ? » Présence venue de nulle part, le sursaut de l’abeille comblait l’artiste, affichant un large sourire apaisé. « C’est magnifique. » Tournoyant sur elle-même, la Trejo fixait le ciel, légèrement camouflé par l’élévation des arbres. De là, l’orchidée percevait la teinte claire du ciel, se mélangeant à celle de ses yeux, couleur similaire, nuancier apaisant. Flânant, ses doigts trouvaient ceux de Poppy, la faisant venir délicatement contre elle afin de nager à l’unisson, peau contre peau, yeux dans les yeux, les bras autour de sa taille.
L’écho de son prénom résonnait dans le domaine et un rictus mesquin dessinait ses pulpes d’un air malicieux. Camouflée derrière les rochers, la créatrice contournait sa proie en silence, aidée par les gazouillis des oiseaux et autres créatures magiques. Progressivement, Laelia se rapprochait et se retrouvait derrière le dos de Poppy. « Oui ? » Présence venue de nulle part, le sursaut de l’abeille comblait l’artiste, affichant un large sourire apaisé. « C’est magnifique. » Tournoyant sur elle-même, la Trejo fixait le ciel, légèrement camouflé par l’élévation des arbres. De là, l’orchidée percevait la teinte claire du ciel, se mélangeant à celle de ses yeux, couleur similaire, nuancier apaisant. Flânant, ses doigts trouvaient ceux de Poppy, la faisant venir délicatement contre elle afin de nager à l’unisson, peau contre peau, yeux dans les yeux, les bras autour de sa taille.
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Re: ! (hot/polia) sous les jupes.
Ven 26 Avr 2019 - 18:53
Les doigts de la brune finirent par trouver les siens et quelques instants plus tard, elle se retrouva enserrée dans les bras de la jeune femme qui lui enveloppaient la taille. « Si tu comptes voler ma baguette, je suis contrainte de te dire que ton plan est caduc. » lui signala-t-elle. Les yeux azurs de la jeune femme étaient tout ce qu'il y avait de plus envoutant et la rousse ne réalisait pas que son visage se rapprochait périlleusement du sien, comme si son corps avait décidé de plonger dans l'océan qui s'ouvrait devant elle sans avoir jugé bon d'en interroger son cerveau. Elle glissa une main derrière la nuque de sa sirène et alors que ses lèvres ne se trouvaient plus qu'à quelques centimètres des siennes, prétendit dénicher une plante quelconque des mèches humides de la jeune femme, en prenant soin de laisser ses doigts frôler le creux de sa gorge au passage, déclenchant un frisson qu'il était impossible de manquer. « Quelqu'un commence à avoir froid on dirait. » Si elle voulait jouer, elle avait trouvé une adversaire à sa hauteur.
@Laelia Trejo
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Re: ! (hot/polia) sous les jupes.
Ven 26 Avr 2019 - 20:22
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polia
Sursaut qui lui ôtait un sourire, lui permettant de se rapprocher de la jolie. Petit à petit, l’orchidée s’attachait à une autre fleur, une rose, une tulipe ou même une marguerite. « Tu es magnifique, une belle tulipe. » Murmure au creux de son oreille, le serpent riait. Elle se sentait à l’aise dans l’eau, heureuse de pouvoir vivre des moments légers, éthérés, qui soulageaient le poids constant sur ses épaules ainsi que sur son palpitant. Le dos qui touchait l’eau, la fleur glissait Poppy contre son buste, l’enlaçant tendrement en flottant sur quelques centimètres avec elle, nage délicate et apaisante. Laelia finissait par se redresser et gardait la rouquine contre elle, plongeant ses prunelles dans les siennes. « Tu sais bien que je suis nulle en sortilèges. » Poppy avait, malheureusement, assisté aux accidents qui arrivaient avec l’artefact magique de la créatrice, beaucoup d’échec, peu de réussite. Si au départ, la Grymm avait été embarrassée d’afficher ses failles, la voilà qui en plaisantait ouvertement. « Si madame est disponible pour me donner des cours particuliers... »
Elle voyait les flammes dans les iris de la jolie, les visages proches, la Texane se redressait, faufilant ses mains contre le bas de son dos. Ses doigts glissaient contre son épiderme clair, délicieuses caresses en fermant un instant ses paupières. « Une plante, hein ? » Rictus amusé, son front se posait contre celui de l’abeille, laissant aller un frisson le long de sa peau. « Je crois que tu en as une aussi. » Joueuse, ses ongles parfaitement manucurés allaient se nicher dans la chevelure enflammée de la ballerine, remontant dans des cajoleries voluptueuses jusqu’à son crâne. La jolie en épousait l’arrondi tandis que la pulpe de ses doigts effleurait ce dernier, des frissons qui n’échappaient pas au soleil. « Je ne suis pas la seule à avoir froid. » Lançait l’artiste en exerçant une délicate pression au niveau de ses reins, un brin espiègle.
Elle voyait les flammes dans les iris de la jolie, les visages proches, la Texane se redressait, faufilant ses mains contre le bas de son dos. Ses doigts glissaient contre son épiderme clair, délicieuses caresses en fermant un instant ses paupières. « Une plante, hein ? » Rictus amusé, son front se posait contre celui de l’abeille, laissant aller un frisson le long de sa peau. « Je crois que tu en as une aussi. » Joueuse, ses ongles parfaitement manucurés allaient se nicher dans la chevelure enflammée de la ballerine, remontant dans des cajoleries voluptueuses jusqu’à son crâne. La jolie en épousait l’arrondi tandis que la pulpe de ses doigts effleurait ce dernier, des frissons qui n’échappaient pas au soleil. « Je ne suis pas la seule à avoir froid. » Lançait l’artiste en exerçant une délicate pression au niveau de ses reins, un brin espiègle.
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Re: ! (hot/polia) sous les jupes.
Ven 26 Avr 2019 - 22:29
Les déboires de Laelia en matière de magie, elle en avait souvent été témoin. Bon nombre de choses avaient fini par disparaître, se recouvrir de fourrure ou prendre feu. Et rien de tout ça n'avait été l'objectif de la sorcière maladroite. « Et si on commençait dès maintenant ? » s'enquit-elle. Elle sondait les lapis-lazuli qui la dévisageaient, la brune ne s'était probablement pas attendue à ce que les évènements prennent une telle tournure. Elle laissa sa main glisser des cheveux de la jeune femme jusque sous la surface de l'eau. Profitant de la lenteur excessive de ses mouvements pour caresser ses courbes parfaites, le regard toujours cadenasser à celui de son amie.
Elle atteignit finalement sa taille et extirpa sa baguette de son fourreau. Elle la pointa en direction de son visage « Prête ? » et lança un sortilège de Têtenbulle. Une bulle d'oxygène se forma autour de sa mâchoire, jusqu'au dessus de son nez. Elle fit de même pour sa compagne de baignade qui semblait n'avoir aucune idée de ce qui était en train de se passer. Elle déposa un léger baiser au coin de ses lèvres et pointa vers les profondeurs. Sans attendre un instant, elle plongea sous la surface.
@Laelia Trejo
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Re: ! (hot/polia) sous les jupes.
Ven 26 Avr 2019 - 23:01
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polia
Elle se savait belle la jolie, dans les yeux des autres, elle n’était qu’un succube, venue pour charmer et faire chavirer les Hommes. Cependant, lorsque l’orchidée se contemplait dans le miroir, elle ne voyait qu’un squelette, dépourvu d’âme, affreuse poupée désarticulée, tentant de rassembler les morceaux brisés de son être. Alors, face à la teinte cramoisie qu’affichaient les pommettes sculptées de sa partenaire, un sourire satisfait étirait ses lèvres. Les compliments rares, le serpent avait toujours préféré les vacheries, de manière à ce qu’on la déteste et qu’elle ne s’attache à personne. Certains brisaient cette coquille bien trop dure, d’autres lui faisaient vivre des moments agréables, à la manière de la rouquine à ses côtés, lovée dans ses bras galbés.
« Pourquoi pas. » Laelia était la pire des étudiantes, ne brillait que dans les domaines artistiques et à en juger par sa petite moue, elle en était déjà déboussolée. Distance imposée, la jeune épine fixait Poppy munie de sa baguette et d’un geste précis de poignet, une bulle apparaissait autour de la mâchoire de la jolie brune. Étrange. « Oui. » Novice, si ce n’était inculte concernant les sortilèges, celui-ci lui était totalement inconnu. Imitant la rousse, la créatrice plongeait sur l’eau : respirant aisément, comme un poisson dans l’eau. Des créatures magiques circulaient, rodaient et tournoyaient autour de leurs corps, un spectacle et des habitants que la Trejo ne soupçonnait pas. Un sourire émerveillé aux lèvres, ses prunelles croisaient celles de Poppy tout en continuant un long moment de nager, zigzagant entre les rochers et les animaux plus imposants, une voie lactée dans les yeux.
Remontant enfin à la surface, la bulle disparaissait. « On s’est pas mal éloignées. » Constatait la fleur en regardant les alentours, les contours de l’université avaient disparu, il n’y avait qu’un petit espace vert et plat, entouré de verdures et de l’étang. Ce dernier était bien plus propre et clair ici. Petit coin de paradis, sûrement inconnu de beaucoup de personnes, l’on dirait un havre de paix. S’approchant d’un buisson de roses proche de l’étendue, la brune caressait les pétales d’une des fleurs et en coupant une, quelques perles de sang qui coulaient le long de ses doigts, mais qu’importe. Proche de l’abeille, Laelia glissait la fleur derrière l’oreille de l’étudiante après avoir ôté les épines de la précieuse, un tendre sourire aux lèvres, une main contre sa joue douce. « Parle-moi des créatures qu’il y a dans l’eau, je n’en connais aucune. »
« Pourquoi pas. » Laelia était la pire des étudiantes, ne brillait que dans les domaines artistiques et à en juger par sa petite moue, elle en était déjà déboussolée. Distance imposée, la jeune épine fixait Poppy munie de sa baguette et d’un geste précis de poignet, une bulle apparaissait autour de la mâchoire de la jolie brune. Étrange. « Oui. » Novice, si ce n’était inculte concernant les sortilèges, celui-ci lui était totalement inconnu. Imitant la rousse, la créatrice plongeait sur l’eau : respirant aisément, comme un poisson dans l’eau. Des créatures magiques circulaient, rodaient et tournoyaient autour de leurs corps, un spectacle et des habitants que la Trejo ne soupçonnait pas. Un sourire émerveillé aux lèvres, ses prunelles croisaient celles de Poppy tout en continuant un long moment de nager, zigzagant entre les rochers et les animaux plus imposants, une voie lactée dans les yeux.
Remontant enfin à la surface, la bulle disparaissait. « On s’est pas mal éloignées. » Constatait la fleur en regardant les alentours, les contours de l’université avaient disparu, il n’y avait qu’un petit espace vert et plat, entouré de verdures et de l’étang. Ce dernier était bien plus propre et clair ici. Petit coin de paradis, sûrement inconnu de beaucoup de personnes, l’on dirait un havre de paix. S’approchant d’un buisson de roses proche de l’étendue, la brune caressait les pétales d’une des fleurs et en coupant une, quelques perles de sang qui coulaient le long de ses doigts, mais qu’importe. Proche de l’abeille, Laelia glissait la fleur derrière l’oreille de l’étudiante après avoir ôté les épines de la précieuse, un tendre sourire aux lèvres, une main contre sa joue douce. « Parle-moi des créatures qu’il y a dans l’eau, je n’en connais aucune. »
(c) DΛNDELION
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Re: ! (hot/polia) sous les jupes.
Ven 26 Avr 2019 - 23:59
Elle remonta à la surface à son tour et sa bulle explosa en un millier de fragments qui retombèrent en l'enveloppant d'un nuage scintillant. Elle fût surprise de découvrir un îlot perdu au milieu de la vaste étendue d'eau. A la suite de Laelia, la plante de ses pieds retrouva la terre ferme et la légèreté des flots disparut. « Je dirais qu'on est plus très loin du centre de l'étang. » assura-t-elle. Elle pointa sa baguette vers le ventre de la brune et lança silencieusement son charme. Un courant d'air chaud, moelleux, s'échappa de l'extrémité de l'objet et moins d'une minute plus tard, toute trace d'humidité avait disparu du corps de la jeune femme. « A toi de me sécher maintenant. » lança-t-elle. Elle expliqua au serpent comment s'y prendre et ouvrit les bras, prête à recevoir une nuée de limaces ou à voir son teint tourner au bleu. « Ne me fais pas prendre feu si possible. » au sens littéral du terme, pensa-t-elle, un sourire cavaleur se dessinant au coin de ses lèvres. Embrasée, elle l'était depuis bien longtemps.
@Laelia Trejo
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Re: ! (hot/polia) sous les jupes.
Sam 27 Avr 2019 - 0:54
sous les jupes
polia
Des bestioles glissaient autour d’elle, passaient entre ses jambes et lui faisaient parfois des signes, d’autres disparaissaient. Immergée dans un aquarium, la brune n’en revenait pas : la faune et la flore magiques étaient sublimes, des panoramas à couper le souffle. À en juger les étoiles qui éclairaient son regard, Laelia ressemblait à un de ces enfants le jour de Noël, fascinée, subjuguée par cet univers qui se dévoilait à elle. Remontant finalement à la surface, la Texane prenait appuie sur ses mains afin de se hisser sur le petit îlot au milieu de l’étang, entouré de buissons fleuris. Tandis qu’elle écoutait les explications, l’orchidée lui ramenait une fleur, facilement insérée dans sa chevelure rousse. « Parfaite. » Le rouge de la rose mettait en valeur les tonalités chaudes de sa cascade de cheveux, un sourire aux lèvres. La prodige des sortilèges (face à elle, ils l’étaient tous) séchait la Trejo et celle-ci balayait sa chevelure en arrière, s’installant en tailleur en imitant les mouvements de poignet de Poppy. « T’es sûre de toi ? » Après avoir explosé un mur, le diable n’était plus sûr de rien.
Sa baguette capricieuse en main, la fleur prenait une profonde inspiration, essayant de se remémorer les conseils de Cléopatra et d’Erik. Un geste précis et ce fut des confettis qui sortaient de l’objet, sous le regard désespéré de la propriétaire. Second essais : des crachats d’eau. Un troisième, un quatrième, un cinquième et toujours rien. Non, la créatrice n’était guère capable d’utiliser la magie complexe, en dehors de la création, la baguette refusait de lui obéir. « Je n’y arrive pas. » Sombre constat de sa nullité, la magie lui échappait, alors elle posait le bout de bois, lassée. Un mouvement de jambes et Laelia s’approchait de nouveau d’elle, ramenant une paume contre sa nuque. « Je connais un meilleur moyen. » Sûrement un domaine dans lequel la Princesse était meilleure. La voix plus basse, comme un murmure, son esprit était bercé par le chant harmonieux des oiseaux. Échange visuel intense jusqu’à ce que ses croissants de chairs ne s’écrasent contre les siens, dans un échange lent et sensuel, l’autre main sur sa cuisse nue, l’abeille prenait feu.
Sa baguette capricieuse en main, la fleur prenait une profonde inspiration, essayant de se remémorer les conseils de Cléopatra et d’Erik. Un geste précis et ce fut des confettis qui sortaient de l’objet, sous le regard désespéré de la propriétaire. Second essais : des crachats d’eau. Un troisième, un quatrième, un cinquième et toujours rien. Non, la créatrice n’était guère capable d’utiliser la magie complexe, en dehors de la création, la baguette refusait de lui obéir. « Je n’y arrive pas. » Sombre constat de sa nullité, la magie lui échappait, alors elle posait le bout de bois, lassée. Un mouvement de jambes et Laelia s’approchait de nouveau d’elle, ramenant une paume contre sa nuque. « Je connais un meilleur moyen. » Sûrement un domaine dans lequel la Princesse était meilleure. La voix plus basse, comme un murmure, son esprit était bercé par le chant harmonieux des oiseaux. Échange visuel intense jusqu’à ce que ses croissants de chairs ne s’écrasent contre les siens, dans un échange lent et sensuel, l’autre main sur sa cuisse nue, l’abeille prenait feu.
(c) DΛNDELION
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Sam 27 Avr 2019 - 2:41
Les tentatives de la grymm furent, quand à elles, un échec cuisant. Elle ne su rien produire qui se rapprochait de près ou de loin d'une bouffée d'air chaud. Elle réussit même à la mouiller d'avantage. Bien qu'elles furent hasardeuses, Poppy avait au moins échappé à une quelconque production douteuse. La jeune créatrice possédait un talent sans pareil pour cacher les émotions qu'elle ne savait concilier, mais la rousse pouvait lire au fond de ses iris qu'elle était déçue, chagrinée par son incapacité à produire le charme attendu. Elle suivit du regard la baguette qui roula sur le sol à quelques centimètres de là où elles étaient assises. « Au moins, les confettis me vont bien. » proféra-t-elle au milieu des rires enfantins qui s'échappaient d'entre ses lèvres qui, entre temps, avaient tourné au lilas. Loins d'elle l'idée de se moquer de sa camarade pataude, mais la situation, elle, était cocasse. Le tableau peint n'aurait semblé tangible qu'à peu de personnes: deux étudiantes en bikini, dont une recouverte de confettis, sur un îlot inconnu au milieu d'un étang alors que le soleil commençait sa descente vers le crépuscule.
L'humidité commençait à faire tressaillir la danseuse qui accueillit la chaleur de la peau de sa camarade avec délice. « Je connais un meilleur moyen. » Ses mots étaient accompagnés du froissement du bout de ses doigts contre le haut de sa cuisse. Sensation vivificatrice, embrasante. La chaleur de ses lèvres contre les siennes lui fit presque oublier l'air qui lui cinglait les joues. Sans avertissement, elle transplana jusqu'à la rive, maintenant dépourvue de toute vie, à l'exception de quelques petits groupes d'étudiants qui discutaient au rythme de la musique dont la source ne pouvait être remontée. Elle leva le sort jeté antérieurement sur les affaires des jeunes femmes qui, comme prévu, n'avaient pas bougé. D'un coup de baguette, les sacs étaient faits et elle transplana à nouveau sur l'îlot, devant les yeux ébahis du serpent. Un sourire charmeur lui fendait le visage à présent, « On a eu peur que je ne revienne pas ? » Elle plongea le bras au fond de son sac, remua son contenu pendant quelques secondes et en sorti une couverture. Un coup de baguette et la nappe était à nouveau étalée au sol, recouverte par la couverture duveteuse. Poppy s'empara de l'alcool qui l'attendait toujours, avala une gorgée qui lui glaça l'oesophage, et en partagea la saveur avec la brune. Si elles passaient la soirée là, autant éviter d'attraper la mort.
@Laelia Trejo
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Sam 27 Avr 2019 - 11:53
sous les jupes
polia
Les perles de sang disparaissent sous le passage des lèvres douces de la poupée, sous le regard attendri de Laelia. Quant à elle, ses doigts glissaient dans sa chevelure, entourant quelques mèches rousses autour de ces derniers, formant quelques ondulations dans sa chevelure mouillée. Ensuite, la fleur la coiffait d’une tresse, risette aux pulpes en se laissant instruire par l’étudiante en magizoologie. « Est-ce qu’elles peuvent nous attaquer ? » Deux Princesses qui se regardaient par moments, instant appréciable et délicat pour l’âme brisée. Ce fut au tour du cancre de s’exercer avec le sortilège pour sécher quelqu’un ou quelque chose. Catastrophe prévisible, il ne se passait rien de similaire et un nuage de confettis explosait sur Poppy. Blasée de son manque d’expérience, la Trejo baissait les bras tout en lâchant la baguette magique sur l’herbe, lassée.
Tentative de corruption, les lèvres de la sirène fusionnaient avec celles de la ballerine, dans un échange lent et sensuel. Se retirant pour créer le manque, un sourire aux lèvres, la rousse s’évaporait entre ses mains. Durant son absence, Laelia continuait de s’exercer avec l’artefact mais sans succès. Il lui était difficile d’être si mauvaise et de devoir suivre des cours en plus afin de ne pas redoubler. Cependant, l’orchidée savait qu’elle ne serait plus là l’an prochain, des idées et des plans plein la tête, le vent allait tourner en sa faveur : enfin. La nymphe se laissait submerger par ses souvenirs, musardant au rythme fracassant de ses pensées destructrices et idéalistes. Dualité même qui construisait l’identité du poison. À son tour, la créatrice sursautait lorsque Poppy revenait à ses côtés, munie des affaires précédemment laissées sur la rive lointaine.
Parce que la brune ne se foulait pas, l’affreuse laissait la rousse remettre en place la nappe ainsi que la nourriture. Attrapant un pull dans son sac, la jolie s’en couvrait, prenant place sur la nappe en compagnie de sa belle rose. « Pas du tout. » Rictus amusé, le plaid sur les cuisses, elle acceptait la bouteille d’alcool proposée par Poppy et en buvait une gorgée. « Je préfère le rouge. » Sortant sa propre bouteille suivie de deux verres adaptés, elle piochait une chips en servant le liquide à la couleur carmin. D’humeur généreuse, Laelia préparait des assiettes avec la salade de pomme de terre, des falafels et des toasts d’hummous. « Puisque je suis bien élevée... » Clin d’œil appuyé, elle tendait l’assiette à son amie et retournait s’asseoir à ses côtés, portant le cristal jusqu’à ses pulpes humides. « Comment peux-tu réussir tous tes sortilèges ? J’ai beau m’entraîner, je n’y arrive que lorsque je crée des vêtements. »
Tentative de corruption, les lèvres de la sirène fusionnaient avec celles de la ballerine, dans un échange lent et sensuel. Se retirant pour créer le manque, un sourire aux lèvres, la rousse s’évaporait entre ses mains. Durant son absence, Laelia continuait de s’exercer avec l’artefact mais sans succès. Il lui était difficile d’être si mauvaise et de devoir suivre des cours en plus afin de ne pas redoubler. Cependant, l’orchidée savait qu’elle ne serait plus là l’an prochain, des idées et des plans plein la tête, le vent allait tourner en sa faveur : enfin. La nymphe se laissait submerger par ses souvenirs, musardant au rythme fracassant de ses pensées destructrices et idéalistes. Dualité même qui construisait l’identité du poison. À son tour, la créatrice sursautait lorsque Poppy revenait à ses côtés, munie des affaires précédemment laissées sur la rive lointaine.
Parce que la brune ne se foulait pas, l’affreuse laissait la rousse remettre en place la nappe ainsi que la nourriture. Attrapant un pull dans son sac, la jolie s’en couvrait, prenant place sur la nappe en compagnie de sa belle rose. « Pas du tout. » Rictus amusé, le plaid sur les cuisses, elle acceptait la bouteille d’alcool proposée par Poppy et en buvait une gorgée. « Je préfère le rouge. » Sortant sa propre bouteille suivie de deux verres adaptés, elle piochait une chips en servant le liquide à la couleur carmin. D’humeur généreuse, Laelia préparait des assiettes avec la salade de pomme de terre, des falafels et des toasts d’hummous. « Puisque je suis bien élevée... » Clin d’œil appuyé, elle tendait l’assiette à son amie et retournait s’asseoir à ses côtés, portant le cristal jusqu’à ses pulpes humides. « Comment peux-tu réussir tous tes sortilèges ? J’ai beau m’entraîner, je n’y arrive que lorsque je crée des vêtements. »
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Sam 27 Avr 2019 - 18:02
Assise dans le camp de fortune fraîchement monté, elle enfila la robe qui après un long séjour froissée au sol, avait des allures de chiffons. Elle se glissa sous le plaid duveteux aux côtés de l'orchidée qui lui tendait un verre. « J'aurais dû m'en douter. » Elle saisit la coupe du bout des doigts et la porta à ses lèvres. Le liquide était amer, râpeux sur les papilles de la jeune femme, réchauffant son corsage à mesure qu'il s'écoulait. Elle n'avait jamais été une grande fan de rouge, lui préférant les douceurs des vins pâles, ronds, presque sucrés. En toute honnêteté, elle était plutôt une fille à bière, mais se laissait tenter par d'autres breuvages à l'occasion. Au reste, elle aurait pu boire du sang de licorne si cela avait fait plaisir à sa camarade. Elle tentait par tous les moyens d'éclairer la noirceur qui, perfide, avait fait son nid au plus profond de la sorcière.
Elle avala quelques bouchées de ci, de là. Elle se résigna même à engloutir une poignée de chips, trop salées à son goût, elles lui fâchaient les lèvres. « Un marché est un marché. » dit-elle entre deux grimaces. La question que la jeune femme lui posa ensuite la décontenança légèrement. Elle prit une bouchée du toast qui lui avait été servi et réfléchit à une réponse claire. Difficile de former une explication limpide lorsque le phénomène recherché lui semblait si naturel. Elle ferma les yeux quelques secondes puis les ouvrit à nouveau. Ses iris noisettes se posèrent sur sa baguette et une idée bourgeonna. Soustrayant son assiette à la jeune femme, elle lui indiqua d'un mouvement de la tête d'attraper sa baguette. « D'abord, il faut que tu fasses confiance à ta baguette. » Elle lui indiqua de fermer les yeux et de se concentrer sur le morceau de bois aux apparences inertes. « Pour n'importe qui d'autre que toi, c'est juste un bout de bois. » Elle lui exposa alors une théorie enfantine, souvenir d'un moment passé avec son défunt père. « Pas pour toi. Elle a été faite pour toi, probablement des décennies avant que tu ne naisses. Le secret est de ressentir la symbiose qui vous lie, même si ce n'est pas toujours évident. » Elle referma ses mains autour de celles du serpent, veillant à ce que celles-ci soient liées à la surface engravée du bois. « Est-ce que tu sens le battement ? Avec ma baguette, ça ressemble aux pulsations du coeur qui propulse le sang dans le système sanguin. Mais version magique. » Ses mains se séparèrent de celles de son amie et elle lui laissa quelques secondes pour sonder l'objet. « Ce que la baguette essaye de te faire ressentir, tu dois accepter que ça t'envahisse. Elle fait partie de toi et tu fais partie d'elle. Il faut que tu la laisses prendre le contrôle. » Elle savait bien que là se trouvait le fond du problème, la grymm voulait, devait, avoir le contrôle à tout instant, quoi qu'il arrive. « Vous fonctionnez ensemble quand tu crées des vêtements parce que, sans t'en rendre compte, c'est le seul moment où tu baisses ta garde. » Se redressant sur, elle se mit à genoux en face de la jeune femme, « Maintenant, concentre toi et demande lui de t'aider à accomplir une tâche simple. Défroisse là. » dit-elle, pointant vers sa robe.
@Laelia Trejo
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Re: ! (hot/polia) sous les jupes.
Sam 27 Avr 2019 - 20:37
sous les jupes
polia
Sa baguette avait été forgée à son image : puissante et incontrôlable, loyale mais capricieuse. Ainsi, le bout de bois était difficile à manier, sans énoncer son système de protection, une brûlure ardente lorsque quelqu’un d’autre que Laelia la prenait. De nombreuses personnes avaient été surprises : cet artéfact ne se laissait pas prendre ni contrôler, se protégeait de tous et même de sa partenaire. Au fond, l’objet magique n’était que le reflet du miroir, projetant les faiblesses et les forces de l’orchidée. Il fallait trouver cette connexion, ce lien qui lui permettrait de l’utiliser en toutes circonstances. Même si son entourage lui donnait des conseils, la poupée semblait souvent déconnecter, perdue dans sa bulle. Laelia ne faisait que réfléchir à comment utiliser sa magie sans causer des catastrophes. Maigre sourire aux lèvres, sous le regard noisette de Poppy, elle prenait l’objet dans le creux de ses paumes et refermait ses mains dessus afin de se focaliser sur cette soi-disant symbiose.
Les paupières closes, les mains liées à l’objet, il ne se passait strictement rien durant les premières minutes. Cependant, une aura exerçait une pression contre ses doigts, une force qui ne demandait qu’à exploser, sur laquelle la jeune femme avait le contrôle, elle le sentait. « Je ressens une force, des pulsations qui ne demandent qu’à exploser, c’est… Très étrange. On dirait le centre d’une tempête, la rage de l’orage. » Un silence. « Je pense que j’ai peur de me laisser envahir par une telle force, je ne sais pas de quoi je serai capable avec. » Peut-être que le problème était là : la peur de ne pas pouvoir contrôler une telle puissance, contenue dans un si petit bout de bois. « Lorsque je crée des vêtements, je suis différente, il n’y a plus rien qui existe, ça m’a toujours calmé, apaisé. » L’exercice était simple, Laelia maitrisait toute la ribambelle de sortilèges concernant la mode et d’un simple geste de poignet, une légère impulsion défroissait le tissu. « Je connais même un charme pour empêcher les vêtements de se froisser. » Une nouvelle démonstration de son pouvoir. « Essaie de la froisser, le tissu revient toujours. »
Réussite qui ne manquait pas de faire sourire la fleur, mais ce n’était pas surprenant : dans ce domaine, elle excellait la belle. « J’ai un blocage avec les sortilèges en dehors de la mode et je ne comprends pas pourquoi. » La Texane reprenait son assiette et en terminait le contenu en assurant la descente avec son vin rouge favori, un grand cru français, de ceux qui étaient chers, mais délicieux. « Je n’arrive pas à agir de manière détachée lorsque je dois faire un de ces sortilèges qu’on apprend à dix ans. » Rictus amusé, sa scolarité avait toujours été compliquée : deux ans de retard ne se rattrapait pas aussi facilement malgré l’enseignement intensif que la précieuse avait suivi. Et d’un sourire tendre, la brune lançait : « Je ne dois pas être faite pour ça. »
Les paupières closes, les mains liées à l’objet, il ne se passait strictement rien durant les premières minutes. Cependant, une aura exerçait une pression contre ses doigts, une force qui ne demandait qu’à exploser, sur laquelle la jeune femme avait le contrôle, elle le sentait. « Je ressens une force, des pulsations qui ne demandent qu’à exploser, c’est… Très étrange. On dirait le centre d’une tempête, la rage de l’orage. » Un silence. « Je pense que j’ai peur de me laisser envahir par une telle force, je ne sais pas de quoi je serai capable avec. » Peut-être que le problème était là : la peur de ne pas pouvoir contrôler une telle puissance, contenue dans un si petit bout de bois. « Lorsque je crée des vêtements, je suis différente, il n’y a plus rien qui existe, ça m’a toujours calmé, apaisé. » L’exercice était simple, Laelia maitrisait toute la ribambelle de sortilèges concernant la mode et d’un simple geste de poignet, une légère impulsion défroissait le tissu. « Je connais même un charme pour empêcher les vêtements de se froisser. » Une nouvelle démonstration de son pouvoir. « Essaie de la froisser, le tissu revient toujours. »
Réussite qui ne manquait pas de faire sourire la fleur, mais ce n’était pas surprenant : dans ce domaine, elle excellait la belle. « J’ai un blocage avec les sortilèges en dehors de la mode et je ne comprends pas pourquoi. » La Texane reprenait son assiette et en terminait le contenu en assurant la descente avec son vin rouge favori, un grand cru français, de ceux qui étaient chers, mais délicieux. « Je n’arrive pas à agir de manière détachée lorsque je dois faire un de ces sortilèges qu’on apprend à dix ans. » Rictus amusé, sa scolarité avait toujours été compliquée : deux ans de retard ne se rattrapait pas aussi facilement malgré l’enseignement intensif que la précieuse avait suivi. Et d’un sourire tendre, la brune lançait : « Je ne dois pas être faite pour ça. »
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Re: ! (hot/polia) sous les jupes.
Dim 28 Avr 2019 - 4:53
Le blocage magique était pourtant bien présent quand il s'agissait d'autre chose que de fil, d'aiguille ou de tissu. Poppy en avait été témoin plus d'une fois et en avait maintenant aussi fait les frais. Quand son amie annonça qu'elle n'était peut-être pas faite pour ça, Poppy fronça les sourcils et son nez se retroussa légèrement. Parfaitement incorrect. « Tu es une sorcière, tu es née pour pouvoir utiliser la magie. Toutes les magies. » Elle alla alors se placer derrière la jeune femme qu'elle entoura de ses bras. Elle enveloppa ses mains autour des siennes, cocon rassurant, en faisant bien attention à ne pas toucher la baguette de sa compagne, erreur qu'elle avait vu d'autres commettre et elle ne voulait certainement pas être la suivante. « Tu me fais confiance ? » demanda-t-elle. Elle resserra quelque peu son étreinte, laissant son corps communiquer à celui de la jeune femme qu'elle était en sécurité. « Ferme les yeux et imagine que les battements au coeur de ta baguette se transforment lentement en une petite cascade. Goutte par goutte. » Elle laissa un peu de temps à la grymm pour se concentrer sur ce qui lui était demandé, synchronisant sa respiration à la sienne. « Maintenant imagine que cette cascade s'écoule dans un ruisseau. » Elle pausait encore une fois, attendant un signe d'approbation. « Très bien, maintenant imagine que ce ruisseau s'échappe lentement, mais avec un débit régulier, du bout de ta baguette. Quand tu seras prête, tu n'auras qu'à dire aguamenti.» Elle ferma les yeux à son tour et attendit que quelque chose ne se passe.
@Laelia Trejo
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Re: ! (hot/polia) sous les jupes.
Dim 28 Avr 2019 - 16:38
sous les jupes
polia
La force qui frappait ses doigts provoquait une chaleur délicieuse, identique à celle d’un feu de cheminée après une lutte acharnée contre la neige épaisse et glaciale écossaise. Les paupières closes, la jeune femme se laissait bercer par l’aura qui tapait sa chair, la force de la tempête, le fracas de l’orage, une puissance qu’elle ne saurait contrôler dans l’immédiat. Poppy avait de quoi rassurer et apaiser les tourments de la fleur, c’était une des raisons pour laquelle Laelia l’appréciait, un tempérament différent du sien mais complémentaire, à sa manière. Tandis que l’orchidée revenait à la réalité, la baguette lacérée entre ses ongles manucurés, la rousse venait l’enlacer, ramenant avec attention ses paumes sur celles du serpent, de manière à ne pas se faire brûler par l’artéfact malicieux. « Non. » Réponse bien trop franche, sa langue glissait sur ses pulpes. « Oui. » Maigre sourire amusé, le buste de l’abeille se collait contre le dos frêle du poison, contact qui lui faisait du bien, malgré tout.
Laelia était focalisée sur la voix de son enseignante du jour, écoutant la douce mélodie qui émanait d’entre ses croissants de chair, sirène qui n’en avait pas conscience. Les bruits autour d’elles avaient disparu, laissant place à la voix de Poppy comme unique guide vers la maîtrise de sa magie. Le début de l’entraînement s’avérait périlleux : comment pouvait-elle imaginer de l’eau à la place des battements ? La créatrice voyait d’abord son cochon, puis des boutiques luxueuses dans son esprit avant de penser à l’étendue d’eau autour d’elles, celle dans laquelle les femmes avaient plongé quelques minutes plus tôt. Petit à petit, les images se dessinaient dans son esprit jusqu’à ce que ses pulpes ne prononcent le sortilège et que de l’eau sorte de l’objet, avant d’être projetée vers l’avant, contre les cuisses de l’orchidée, lui arrachant un sourire rayonnant. « J’ai réussi ? » Vérification et des étoiles se déposaient dans ses prunelles, petit soleil après une averse. Gratifiant la plus jeune d’une de ses risettes sincères, la ballerine jetait un oeil à sa baguette, cette même force qui s’apaisait contre ses mains. « Je n’ai pas l’habitude de réussir un sortilège. » Lâchant d’une main la baguette, ses doigts glissaient contre ceux de la Summerbee. « Merci. » Un léger mouvement de cheveux, avant de lancer, taquine. « Est-ce pour éteindre l’incendie qu’il y a en toi, ce charme ? »
Laelia était focalisée sur la voix de son enseignante du jour, écoutant la douce mélodie qui émanait d’entre ses croissants de chair, sirène qui n’en avait pas conscience. Les bruits autour d’elles avaient disparu, laissant place à la voix de Poppy comme unique guide vers la maîtrise de sa magie. Le début de l’entraînement s’avérait périlleux : comment pouvait-elle imaginer de l’eau à la place des battements ? La créatrice voyait d’abord son cochon, puis des boutiques luxueuses dans son esprit avant de penser à l’étendue d’eau autour d’elles, celle dans laquelle les femmes avaient plongé quelques minutes plus tôt. Petit à petit, les images se dessinaient dans son esprit jusqu’à ce que ses pulpes ne prononcent le sortilège et que de l’eau sorte de l’objet, avant d’être projetée vers l’avant, contre les cuisses de l’orchidée, lui arrachant un sourire rayonnant. « J’ai réussi ? » Vérification et des étoiles se déposaient dans ses prunelles, petit soleil après une averse. Gratifiant la plus jeune d’une de ses risettes sincères, la ballerine jetait un oeil à sa baguette, cette même force qui s’apaisait contre ses mains. « Je n’ai pas l’habitude de réussir un sortilège. » Lâchant d’une main la baguette, ses doigts glissaient contre ceux de la Summerbee. « Merci. » Un léger mouvement de cheveux, avant de lancer, taquine. « Est-ce pour éteindre l’incendie qu’il y a en toi, ce charme ? »
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Re: ! (hot/polia) sous les jupes.
Dim 28 Avr 2019 - 17:44
Poppy avait à peine eu le temps de savourer ce moment de triomphe que la grymm reprenait déjà l'air taquin auquel elle était accoutumée. « Est-ce pour éteindre l’incendie qu’il y a en toi, ce charme ? » La rousse laissa échapper un rire cristallin et glissa ses doigts dans la chevelure légèrement ébouriffée de sa compagne. Il faudrait bien plus qu'un simple charme pour calmer le brasier qui la consumait. L'eau glacée de l'étang elle-même n'en avait pas été capable. A la manière d'un réflexe, ses dents vinrent mordre la pulpe de ses lèvres, son regard rencontra celui de la jeune femme et leurs lèvres se scellèrent. Sa bouche suivit le chemin tranchant que dessinait sa mâchoire et elle lui murmura à l'oreille, « Pas de magie nécessaire pour ça. » Le bout de ses doigts quitta le nid de sa nuque et elle dépouilla la jeune femme du pull qui lui faisait obstacle. Puis elle commença son incursion sur la peau douce du dos de la créatrice. Elle y dessina des paysages de feu, habités par des créatures dont elle n'avait même pas connaissance. L'esquisse achevée, elle posa une main résolue sur ses hanches qu'elle encercla, diminuant encore ainsi l'espace qui séparait les danseuses. Son autre main toujours emprisonnée dans celle de la brune opéra une légère pression, signifiant à la jeune femme que le désir avait à présent pris possession de la moindre parcelle de son corps.
@Laelia Trejo
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