- InvitéInvité
/! [+18] the nicest asshole you could ever hope to meet (fiona)
Mer 1 Mai 2019 - 23:55
ft. fiona
the nicest asshole you could ever hope to meet
Siméon sifflotait sur le chemin qui le menait de son appartement à chez Fiona. C’était le début de l’après midi, il s’était réveillé environ une heure auparavant, avait repoussé le tas de vêtements qui lui avait servi de couverture pour la nuit, puis avait titubé jusqu’à la salle de bain où il s’était assis sur le rebord de la baignoire en attendant que son corps et son visage se défroissent de la nuit/matinée un peu folle qu’il avait passées. Après une tasse de thé et un petit joint des familles, il avait enfilé un assemblage aléatoire de vêtements et avait piqué deux des gâteaux que Nouky étaient en train de sortir du four, se brûlant les doigts et fuyant sous les protestations de la petite elfe. Il était sorti, puis remonté en constatant que sa cornée brûlait sous les rayons du soleil, et avait saisi des lunettes de soleil particulièrement cool, du moins selon lui, puisqu’elles étaient rondes et avec des verres fumés bleu et rose. Il était donc ressorti, mâchonnant ce qui restait du fameux biscuit, et avait accueilli la chaleur relative qui régnait à l’extérieur avec un soupir. Ses boots pointues et légèrement relevées par des talons claquaient sur le trottoir alors qu’il allait à un rythme nonchalant, sans trop savoir où aller. Et puis, une idée lui était venue. Pourquoi ne pas aller rendre visite à quelqu’un qui serait, de toute évidence, ravi de le voir ? Il prit donc d’un pas élastique la direction de chez Fiona, ses pendeloques clinquant à chacun de ses pas.
Après une bonne petite marche, qui donna le temps à son corps de réaliser que clairement, deux biscuits n’étaient pas suffisant pour subsister quand on avait rien avalé d’autre que de l’alcool et de la drogue depuis trente-six heures, il finit par arriver chez la jeune femme, frappant à la porte un rythme farfelu, comme toujours. Après à peine quelques instants, il entendit des pleurs d’enfant à travers la porte. Tiens, quelqu’un était de mauvaise humeur. Il avait beau aimer les enfants, il avait toujours du mal à comprendre qu’ils pleurent. Ils n’avaient pas de problèmes. Pas de vrais problèmes. Heureusement, certains avaient du self control. Le temps qu’il ait cette réflexion, Fiona avait ouvert la porte, et l’ethereld eut du mal à la reconnaître. Elle ne portait qu’un t-shirt trop grand, et en temps normal Siméon aurait fait une remarque graveleuse, mais en voyant l’expression de son visage il ravala son envie de la taquiner. Ses cheveux étaient totalement décoiffés, mais pas décoiffés comme lui. Décoiffés comme quelqu’un qui n’a pas dormi, et probablement pas par choix, et ses traits étaient tirés, son visage manifestement épuisé. Elle portait Chloë dans ses bras, dont les cheveux étaient jaunes. « Sim ? Qu’est-ce que tu fais là ? » Elle marqua une légère pause alors que ses cheveux prenaient une teinte vert anis et elle sembla presque au bord des larmes. « Je venais juste de réussir à l’endormir. »
Bon. Manifestement il n’arrivait pas au bon moment. En temps normal ça ne le dérangeait pas, mais il ne se voyait pas reprendre sa drague habituelle si elle n’était pas en état de le renvoyer bouler. Ça enlevait tout le fun. Il écarquilla les yeux avec un sourire confus. « Wowwww. Euh. Je passais juste dire bonjour, » se justifia-t-il. Il la jaugea du regard, des pieds à la tête, et se faufila dans la maison, avant de tendre les bras vers Chloë. « Vas y, passe la moi. » Elle le considéra un instant et lui tendit la petite. « Elle a pleuré toute la nuit. Je sais plus quoi faire. » Il pencha un peu la tête sur le côté. « Déjà, va prendre une douche. Ça te fera du bien. T’as l’air échappée d’une désintox là. » Et il savait de quoi il parlait. « Je m’occupe du lardon. » La fillette pleurait toujours entre ses bras, se tortillant comme si elle tentait de lui échapper. « T’es sûr ? » Demanda sa mère. Il haussa les épaules, alors qu’il se balançait de droite à gauche pour bercer Chloë. « Franchement j’ai pas grand chose de mieux à faire. » Et puis, il ne l’aurait jamais admis à voix haute, mais ça lui faisait plaisir de pouvoir être utile au moins une fois de temps en temps. « Je… Ok. » Elle hésita encore un instant puis monta à l’étage. Alors que l’enfant continuait à pleurer, Sim lui jeta un regard neutre. « Tu peux continuer à pleurer, j’ai une patience infinie. On va voir qui de nous deux se lassera en premier. » Il s’installa dans le canapé, berçant toujours la petite fille doucement en lui tenant la tête. Il la déposa un instant sur ses genoux et se pencha sur elle, pour lui tendre l’un des colliers qu’il portait au cou dans une tentative pour la distraire.
Après une bonne petite marche, qui donna le temps à son corps de réaliser que clairement, deux biscuits n’étaient pas suffisant pour subsister quand on avait rien avalé d’autre que de l’alcool et de la drogue depuis trente-six heures, il finit par arriver chez la jeune femme, frappant à la porte un rythme farfelu, comme toujours. Après à peine quelques instants, il entendit des pleurs d’enfant à travers la porte. Tiens, quelqu’un était de mauvaise humeur. Il avait beau aimer les enfants, il avait toujours du mal à comprendre qu’ils pleurent. Ils n’avaient pas de problèmes. Pas de vrais problèmes. Heureusement, certains avaient du self control. Le temps qu’il ait cette réflexion, Fiona avait ouvert la porte, et l’ethereld eut du mal à la reconnaître. Elle ne portait qu’un t-shirt trop grand, et en temps normal Siméon aurait fait une remarque graveleuse, mais en voyant l’expression de son visage il ravala son envie de la taquiner. Ses cheveux étaient totalement décoiffés, mais pas décoiffés comme lui. Décoiffés comme quelqu’un qui n’a pas dormi, et probablement pas par choix, et ses traits étaient tirés, son visage manifestement épuisé. Elle portait Chloë dans ses bras, dont les cheveux étaient jaunes. « Sim ? Qu’est-ce que tu fais là ? » Elle marqua une légère pause alors que ses cheveux prenaient une teinte vert anis et elle sembla presque au bord des larmes. « Je venais juste de réussir à l’endormir. »
Bon. Manifestement il n’arrivait pas au bon moment. En temps normal ça ne le dérangeait pas, mais il ne se voyait pas reprendre sa drague habituelle si elle n’était pas en état de le renvoyer bouler. Ça enlevait tout le fun. Il écarquilla les yeux avec un sourire confus. « Wowwww. Euh. Je passais juste dire bonjour, » se justifia-t-il. Il la jaugea du regard, des pieds à la tête, et se faufila dans la maison, avant de tendre les bras vers Chloë. « Vas y, passe la moi. » Elle le considéra un instant et lui tendit la petite. « Elle a pleuré toute la nuit. Je sais plus quoi faire. » Il pencha un peu la tête sur le côté. « Déjà, va prendre une douche. Ça te fera du bien. T’as l’air échappée d’une désintox là. » Et il savait de quoi il parlait. « Je m’occupe du lardon. » La fillette pleurait toujours entre ses bras, se tortillant comme si elle tentait de lui échapper. « T’es sûr ? » Demanda sa mère. Il haussa les épaules, alors qu’il se balançait de droite à gauche pour bercer Chloë. « Franchement j’ai pas grand chose de mieux à faire. » Et puis, il ne l’aurait jamais admis à voix haute, mais ça lui faisait plaisir de pouvoir être utile au moins une fois de temps en temps. « Je… Ok. » Elle hésita encore un instant puis monta à l’étage. Alors que l’enfant continuait à pleurer, Sim lui jeta un regard neutre. « Tu peux continuer à pleurer, j’ai une patience infinie. On va voir qui de nous deux se lassera en premier. » Il s’installa dans le canapé, berçant toujours la petite fille doucement en lui tenant la tête. Il la déposa un instant sur ses genoux et se pencha sur elle, pour lui tendre l’un des colliers qu’il portait au cou dans une tentative pour la distraire.
- InvitéInvité
Re: /!\ [+18] the nicest asshole you could ever hope to meet (fiona)
Dim 5 Mai 2019 - 23:49
Épuisée. Je crois que je n’ai jamais aussi bien compris la signification de ce mot qu’aujourd’hui. Sasha est absent ce week-end, il a emmené les jumeaux avec lui. Logan aussi. Exceptionnellement, il n’est pas rentré de l’internat et est allé passer le week-end chez un ami avec qui il doit terminer un travail de groupe pour le lycée. Sans mon frère ni Sasha et ses enfants, le week-end s’annonçait calme et il avait plutôt bien commencé jusqu’à ce que Chloë commence à pleurer en fin d’après-midi hier. Ses cheveux jaunes n’étaient pas vraiment d’une grande aide et j’ai même fini par l’emmener à Ste Marie, craignant qu’elle soit malade.
Verdict ? Elle fait une poussée dentaire. Je ne savais pas que ça pouvait arriver si tôt, mais le médicomage m’a dit que certains enfants naissaient même parfois avec déjà une ou deux dents. Quoi qu’il en soit, malgré la potion qu’on m’a donnée pour apaiser ses gencives sensibles, ma fille n’a pas dormi de la nuit et moi non plus par la même occasion. Elle n’a pas dormi de la journée non plus en dehors des cinq minutes avant que Siméon ne vienne frapper à ma porte. Je n’ai même pas eu le courage de l’engueuler ou de le mettre dehors. En fait, passé le premier instant d’hésitation, c’est même avec reconnaissance que j’ai accepté de lui confier Chloë quelques minutes le temps de me rafraîchir. Je passe par ma chambre prendre des vêtements propres et en profite pour m’asseoir sur mon lit, souffler cinq minutes.
C’était de longues minutes car il fait nuit lorsque j’ouvre les yeux. Je n’entends plus de bruit en bas et je me lève d’un bond pour dévaler les escaliers. Je stoppe aussitôt ma course en débouchant dans le salon pour y trouver l’Ethelred endormi sur le canapé, ma fille dont les cheveux sont redevenus roses dans les bras. Je les regarde d’un air attendri durant un instant puis je jette un coup d’œil à l’heure affichée sur la box internet. Deux heures du matin… je m’approche doucement et me penche pour reprendre Chloë à Siméon en essayant de ne réveiller ni l’un ni l’autre. Il ouvre alors un œil, puis l’autre d’un air ensommeillé. Au moins je n’ai pas réveillé la petite. Il regarde autour de lui d’un air confus et demande.
- Il est quelle heure ?
Je chuchote pour lui répondre.
- Deux heures du matin. Je vais la mettre dans son lit, tu peux finir ta nuit si tu veux.
Il se redresse avec un grognement pendant que les os de son dos craquent bruyamment.
- Deux heures du mat ? C'est l'heure à laquelle je me réveille normalement donc tout va bien, dit-il avec un sourire un peu narquois.
Je souris légèrement. Quelque chose me dit que c’est plus proche de l’heure à laquelle il se couche.
- Je reviens tout de suite.
Il m’observe de haut en bas et lance alors que je m’éloigne.
- Toi en tout cas, t'as pas l'air partie pour faire la fête.
Je secoue la tête sans relever et monte directement dans la chambre des enfants. Je couche ma fille qui dort toujours aussi profondément dans son lit et après avoir mis en route le baby-phone, je vais rejoindre à nouveau Siméon comme promis. Le tableau est bien moins attendrissant cette fois alors que je le vois en train de se rouler un joint, une bouteille de vodka à moitié pleine posée sur la table basse. Mais pour une fois, je garde pour moi ma désapprobation et me contente de venir m’affaler sur le canapé. Tant qu’il ne l’allume pas à l’intérieur…
- Merci de t’en être occupé.
Il hausse les épaules.
- C’est bien parce que t’es bonne.
Je laisse échapper un léger rire. Évidemment, il fallait qu'il remette ça sur le tapis à un moment.
- Je pourrais l’être beaucoup moins tu sais.
Verdict ? Elle fait une poussée dentaire. Je ne savais pas que ça pouvait arriver si tôt, mais le médicomage m’a dit que certains enfants naissaient même parfois avec déjà une ou deux dents. Quoi qu’il en soit, malgré la potion qu’on m’a donnée pour apaiser ses gencives sensibles, ma fille n’a pas dormi de la nuit et moi non plus par la même occasion. Elle n’a pas dormi de la journée non plus en dehors des cinq minutes avant que Siméon ne vienne frapper à ma porte. Je n’ai même pas eu le courage de l’engueuler ou de le mettre dehors. En fait, passé le premier instant d’hésitation, c’est même avec reconnaissance que j’ai accepté de lui confier Chloë quelques minutes le temps de me rafraîchir. Je passe par ma chambre prendre des vêtements propres et en profite pour m’asseoir sur mon lit, souffler cinq minutes.
C’était de longues minutes car il fait nuit lorsque j’ouvre les yeux. Je n’entends plus de bruit en bas et je me lève d’un bond pour dévaler les escaliers. Je stoppe aussitôt ma course en débouchant dans le salon pour y trouver l’Ethelred endormi sur le canapé, ma fille dont les cheveux sont redevenus roses dans les bras. Je les regarde d’un air attendri durant un instant puis je jette un coup d’œil à l’heure affichée sur la box internet. Deux heures du matin… je m’approche doucement et me penche pour reprendre Chloë à Siméon en essayant de ne réveiller ni l’un ni l’autre. Il ouvre alors un œil, puis l’autre d’un air ensommeillé. Au moins je n’ai pas réveillé la petite. Il regarde autour de lui d’un air confus et demande.
- Il est quelle heure ?
Je chuchote pour lui répondre.
- Deux heures du matin. Je vais la mettre dans son lit, tu peux finir ta nuit si tu veux.
Il se redresse avec un grognement pendant que les os de son dos craquent bruyamment.
- Deux heures du mat ? C'est l'heure à laquelle je me réveille normalement donc tout va bien, dit-il avec un sourire un peu narquois.
Je souris légèrement. Quelque chose me dit que c’est plus proche de l’heure à laquelle il se couche.
- Je reviens tout de suite.
Il m’observe de haut en bas et lance alors que je m’éloigne.
- Toi en tout cas, t'as pas l'air partie pour faire la fête.
Je secoue la tête sans relever et monte directement dans la chambre des enfants. Je couche ma fille qui dort toujours aussi profondément dans son lit et après avoir mis en route le baby-phone, je vais rejoindre à nouveau Siméon comme promis. Le tableau est bien moins attendrissant cette fois alors que je le vois en train de se rouler un joint, une bouteille de vodka à moitié pleine posée sur la table basse. Mais pour une fois, je garde pour moi ma désapprobation et me contente de venir m’affaler sur le canapé. Tant qu’il ne l’allume pas à l’intérieur…
- Merci de t’en être occupé.
Il hausse les épaules.
- C’est bien parce que t’es bonne.
Je laisse échapper un léger rire. Évidemment, il fallait qu'il remette ça sur le tapis à un moment.
- Je pourrais l’être beaucoup moins tu sais.
- InvitéInvité
Re: /!\ [+18] the nicest asshole you could ever hope to meet (fiona)
Lun 6 Mai 2019 - 1:23
ft. fiona
the nicest asshole you could ever hope to meet
Après que Fiona soit montée se doucher, Sim avait attendu une trentaine de minutes, peut être plus, en berçant Chloë, qui continuait à s’époumoner dans ses bras. Au bout d’un moment, son estomac avait gargouillé de nouveau, alors il s’était fait à manger, sans gêne, comme s'il était chez lui. Puis avait nourri la petite, trouvant après un peu de farfouillage le lait en poudre, n’ayant qu’à suivre les dosages qui étaient de manière toute à fait fortuite et chanceuse collés sur le frigo. Après quoi, l’enfant ne pleurait déjà plus vraiment. Elle devait être épuisée. Lui aussi était épuisé, d’ailleurs. Il s’installa en travers du canapé, l’accoudoir dans son cou, après avoir laissé une assiette de pommes de terre à Fiona sur la table de la cuisine. Et puis, à force de bercer Chloë, à peine quelques instants après qu’elle se soit endormie, il avait lui aussi glissé dans le sommeil. Fiona l’avait réveillé et était tout de suite remontée coucher la petite, le regard du jeune homme glissant sur sa silhouette alors qu’elle s’éloignait. Lorsqu’elle revint, il était occupé à rouler un joint après avoir bu quelques rasades de la petite bouteille de Vodka qu’il avait avec lui. Lorsqu’elle suggéra qu’elle pouvait largement s’enlaidir, l’ethereld finit de lécher le fin papier à cigarettes pour fermer son joint et éclata de rire. « Bah écoute je t’en prie, fais toi plaisir, » dit-il entre deux hoquets. Il finit de rouler, tassa bien le tout, et le posa sur la table avant de fixer la jolie jeune femme d’un air amusé.
Elle grimaça et se transforma, prenant l’apparence du russe. Il haussa les sourcils, amusé, se délectant de la situation, et se mit à genoux sur le canapé, prenant le menton de son double entre ses doigts pour l’observer sous toutes les coutures, alors que clairement le sang commençait à quitter son cerveau pour se diriger autre part. Pour être tout à fait, honnête, c’était étrangement sexy comme expérience. « Alors c’est à ça que je ressemble de l’extérieur ? Je suis super beau gosse, » dit-il d’un ton particulièrement satisfait. « Et accessoirement… » Il baissa les yeux. « Ce t-shirt me va mieux qu’à toi. » Elle reprit son apparence normale. Bon, il n’allait pas se mentir, il préférait quand même celle là. « C’est parce que t’es plus grand, c’est tout, » répliqua-t-elle. Il prit un air faussement déçu. « Aww, je voulais en voir un peu plus moi, » geignit-il. « Histoire de voir comment tu imagines les parties que t’as pas encore vues. » Il leva et baissa ses sourcils à plusieurs reprises d’un air goguenard. « Mon imagination n’intervient pas, » dit-elle et il esquissa une moue dubitative. Une réplique allait fuser d’entre ses lèvres comme d’habitude mais finalement, elle mourut dans sa gorge quand il réalisa qu’il avait toujours le menton de la pokeby entre ses doigts. Il dévisagea la jeune femme, son sourire virant tout seul de taquin à légèrement éthéré. Il étudiait les traits de son visage d’un regard, la dévorant des yeux sans vraiment le faire exprès. En même temps, s’il la draguait comme il le faisait, ce n’était pas uniquement pour l’ennuyer, même s’il y avait un peu de ça. Après un instant de silence il humecta sa lèvre inférieure en y passant rapidement sa langue, par réflexe, cherchant quelque chose à dire. « En tout cas c’est bien, t’as déjà l’air plus en forme que tout à l’heure. » Il lâcha son menton et s’éloigna légèrement d’elle.
Il avait très envie de l’embrasser et n’était pas sûr de pourquoi il se retenait. Normalement, dès qu’il y avait la moindre ouverture, il s’y jetait à corps perdu. Elle sourit. « Merci encore. Vraiment. » Il la regarda à nouveau sans répondre, son regard passant des yeux de la jeune femme à ses lèvres, et il hésita un instant avant de se rapprocher d’elle, sa main prenant la joue de la pokeby en coupe d’un geste rapide alors qu’il venait l’embrasser. Contrairement à ce à quoi il s’attendait, elle ne le repoussa pas. Il se donna alors davantage dans le baiser, ses lèvres se posant sur celles de Fiona un peu précipitamment, avec empressement tandis que sa main libre venait se poser sur sa taille. Elle se laissa d’abord faire, puis lui rendit son baiser, passant ses bras autour de son cou. Ravi d’être ainsi accueilli, il raffermit la prise de ses doigts sur la taille de la jeune femme, et se pencha un peu plus en avant, changeant de position, déplaçant ses jambes pour être plus proche d’elle, tandis qu’elle bougeait aussi pour lui faciliter la tâche. Elle glissa une main dans les cheveux du brun, emmêlant ses doigts dans les boucles sombres. Un léger grognement échappa à Simeon alors qu’il se collait à elle encore un peu plus, sa propre main quittant la joue de Fiona pour aller se perdre dans sa chevelure colorée. Ses lèvres quittèrent celles de la métamorphomage l’espace d’un instant alors qu’un sourire narquois se dessinait sur son visage. « Je savais bien que mon charme ravageur finirait par faire effet. » Il reprit son souffle pendant une demie seconde. « Et honnêtement je suis content que ce soit le cas. » Il posa de nouveau ses lèvres sur celles, douces et chaudes, de la pokeby, puis sa bouche descendit légèrment, prenant le chemin de son cou.
Elle grimaça et se transforma, prenant l’apparence du russe. Il haussa les sourcils, amusé, se délectant de la situation, et se mit à genoux sur le canapé, prenant le menton de son double entre ses doigts pour l’observer sous toutes les coutures, alors que clairement le sang commençait à quitter son cerveau pour se diriger autre part. Pour être tout à fait, honnête, c’était étrangement sexy comme expérience. « Alors c’est à ça que je ressemble de l’extérieur ? Je suis super beau gosse, » dit-il d’un ton particulièrement satisfait. « Et accessoirement… » Il baissa les yeux. « Ce t-shirt me va mieux qu’à toi. » Elle reprit son apparence normale. Bon, il n’allait pas se mentir, il préférait quand même celle là. « C’est parce que t’es plus grand, c’est tout, » répliqua-t-elle. Il prit un air faussement déçu. « Aww, je voulais en voir un peu plus moi, » geignit-il. « Histoire de voir comment tu imagines les parties que t’as pas encore vues. » Il leva et baissa ses sourcils à plusieurs reprises d’un air goguenard. « Mon imagination n’intervient pas, » dit-elle et il esquissa une moue dubitative. Une réplique allait fuser d’entre ses lèvres comme d’habitude mais finalement, elle mourut dans sa gorge quand il réalisa qu’il avait toujours le menton de la pokeby entre ses doigts. Il dévisagea la jeune femme, son sourire virant tout seul de taquin à légèrement éthéré. Il étudiait les traits de son visage d’un regard, la dévorant des yeux sans vraiment le faire exprès. En même temps, s’il la draguait comme il le faisait, ce n’était pas uniquement pour l’ennuyer, même s’il y avait un peu de ça. Après un instant de silence il humecta sa lèvre inférieure en y passant rapidement sa langue, par réflexe, cherchant quelque chose à dire. « En tout cas c’est bien, t’as déjà l’air plus en forme que tout à l’heure. » Il lâcha son menton et s’éloigna légèrement d’elle.
Il avait très envie de l’embrasser et n’était pas sûr de pourquoi il se retenait. Normalement, dès qu’il y avait la moindre ouverture, il s’y jetait à corps perdu. Elle sourit. « Merci encore. Vraiment. » Il la regarda à nouveau sans répondre, son regard passant des yeux de la jeune femme à ses lèvres, et il hésita un instant avant de se rapprocher d’elle, sa main prenant la joue de la pokeby en coupe d’un geste rapide alors qu’il venait l’embrasser. Contrairement à ce à quoi il s’attendait, elle ne le repoussa pas. Il se donna alors davantage dans le baiser, ses lèvres se posant sur celles de Fiona un peu précipitamment, avec empressement tandis que sa main libre venait se poser sur sa taille. Elle se laissa d’abord faire, puis lui rendit son baiser, passant ses bras autour de son cou. Ravi d’être ainsi accueilli, il raffermit la prise de ses doigts sur la taille de la jeune femme, et se pencha un peu plus en avant, changeant de position, déplaçant ses jambes pour être plus proche d’elle, tandis qu’elle bougeait aussi pour lui faciliter la tâche. Elle glissa une main dans les cheveux du brun, emmêlant ses doigts dans les boucles sombres. Un léger grognement échappa à Simeon alors qu’il se collait à elle encore un peu plus, sa propre main quittant la joue de Fiona pour aller se perdre dans sa chevelure colorée. Ses lèvres quittèrent celles de la métamorphomage l’espace d’un instant alors qu’un sourire narquois se dessinait sur son visage. « Je savais bien que mon charme ravageur finirait par faire effet. » Il reprit son souffle pendant une demie seconde. « Et honnêtement je suis content que ce soit le cas. » Il posa de nouveau ses lèvres sur celles, douces et chaudes, de la pokeby, puis sa bouche descendit légèrment, prenant le chemin de son cou.
- InvitéInvité
Re: /!\ [+18] the nicest asshole you could ever hope to meet (fiona)
Lun 6 Mai 2019 - 14:59
- InvitéInvité
Re: /!\ [+18] the nicest asshole you could ever hope to meet (fiona)
Lun 6 Mai 2019 - 22:19
- InvitéInvité
Re: /!\ [+18] the nicest asshole you could ever hope to meet (fiona)
Lun 6 Mai 2019 - 23:11
Je reste de longues minutes immobile, appréciant le poids de Simeon sur moi. En fait, c’est lui qui finit par bouger le premier, séparant nos corps, le souffle encore saccadé pour se laisser tomber sur le dos sur la place qu’il lui reste sur le canapé. En fait, je ne sais pas trop quoi faire ou quoi dire. Je ne sais même pas vraiment pourquoi j’ai fini par céder. Et je sais encore moins ce qui va se passer à présent. Je veux dire, c’est pas comme si on était un couple lui et moi. Enfin je crois pas. Je suis même pas sure de vouloir quelqu’un dans ma vie. Alors quoi ? Est-ce qu’on va continuer à bosser ensemble pour le cours de théâtre et est-ce qu’il va continuer à venir squatter à la maison comme si de rien n’était ? Ou est-ce qu’on va remettre ça de temps en temps ? Je suis pas vraiment familière du concept de sexfriend. D’ailleurs je suis même pas sure qu’il veuille qu’on continue de se voir maintenant qu’il a eu ce qu’il voulait. Alors que je suis plongée dans mes pensées, c’est finalement lui qui prend la parole le premier, tournant légèrement la tête vers moi alors qu’il reprend peu à peu son souffle.
- Ça t'a plu ? Désolé hein, ça fait un moment pour moi.
Sans bouger plus que nécessaire, je bascule légèrement la tête pour me tourner vers lui et le regarder, laissant échapper un léger rire.
- Parce que tu crois que j'ai eu beaucoup d'amants pendant ma grossesse et depuis que Chloë est née ?
Il tourne son regard vers le plafond.
- Aucune idée.
Il ponctue sa réponse d’un sourire et souffle par le nez comme pour contenir un petit rire. Je ne suis pas tout à fait certaine de comment l’interpréter et demande carrément.
- Quoi ?
- Rien. Je suis content c'est tout.
Je laisse passer un petit instant de silence avant de finalement bouger pour de bon. Je me redresse et ramène mes jambes dans une posture un peu plus décente, redescendant un peu le t-shirt qui me sert de chemise de nuit et pose mes mains de part et d’autre de moi sur le canapé, visiblement prête à me lever.
- Tu veux finir ta nuit ici ou… ?
Il attrape sa baguette pour faire disparaître le préservatif qu’il a utilisé et se redresse, réajustant son pantalon tout en répondant.
- Non, ça va. Je vais rentrer. Ou... Je sais pas.
Évidemment qu’il va rentrer. Qu’est-ce que j’allais imaginer. Je le regarde réajuster sa tunique et éponger la sueur sur son torse avec son débardeur avant d’essuyer son front avec un pan de son manteau. Je passe une main dans mes cheveux pour les ramener en arrière, m’efforçant de contrôler mes émotions pour éviter qu’une autre couleur vienne remplacer l’arc-en-ciel. Je me remets finalement debout et tente de paraître aussi détachée que possible alors que je reprends la parole.
- Ok. Rentre bien alors.
- Ça t'a plu ? Désolé hein, ça fait un moment pour moi.
Sans bouger plus que nécessaire, je bascule légèrement la tête pour me tourner vers lui et le regarder, laissant échapper un léger rire.
- Parce que tu crois que j'ai eu beaucoup d'amants pendant ma grossesse et depuis que Chloë est née ?
Il tourne son regard vers le plafond.
- Aucune idée.
Il ponctue sa réponse d’un sourire et souffle par le nez comme pour contenir un petit rire. Je ne suis pas tout à fait certaine de comment l’interpréter et demande carrément.
- Quoi ?
- Rien. Je suis content c'est tout.
Je laisse passer un petit instant de silence avant de finalement bouger pour de bon. Je me redresse et ramène mes jambes dans une posture un peu plus décente, redescendant un peu le t-shirt qui me sert de chemise de nuit et pose mes mains de part et d’autre de moi sur le canapé, visiblement prête à me lever.
- Tu veux finir ta nuit ici ou… ?
Il attrape sa baguette pour faire disparaître le préservatif qu’il a utilisé et se redresse, réajustant son pantalon tout en répondant.
- Non, ça va. Je vais rentrer. Ou... Je sais pas.
Évidemment qu’il va rentrer. Qu’est-ce que j’allais imaginer. Je le regarde réajuster sa tunique et éponger la sueur sur son torse avec son débardeur avant d’essuyer son front avec un pan de son manteau. Je passe une main dans mes cheveux pour les ramener en arrière, m’efforçant de contrôler mes émotions pour éviter qu’une autre couleur vienne remplacer l’arc-en-ciel. Je me remets finalement debout et tente de paraître aussi détachée que possible alors que je reprends la parole.
- Ok. Rentre bien alors.
- InvitéInvité
Re: /!\ [+18] the nicest asshole you could ever hope to meet (fiona)
Mar 7 Mai 2019 - 19:05
ft. fiona
the nicest asshole you could ever hope to meet
Ça Il n’était pas vraiment sûr de comment il devait réagir à la question de la jeune femme quand elle lui proposa de rester dormir. C’était inhabituel. En général, une fois le méfait accompli, la plupart des filles avec qui il couchait, même celles, rares, avec qui c’était plus qu’une occurrence unique, étaient soulagées de le voir se rhabiller et quitter les lieux sans demander son reste. Ainsi, il fit ce qu’il pensait falloir faire en rassurant Fiona, lui disant qu’il allait partir. Mais sa réponse n’eut pas l’effet attendu. Pour être honnête, il songeait à aller s’égarer dans une fête quelconque, mais l’envie n’était pas vraiment présente. Malgré sa longue sieste, il se sentait encore fatigué. Néanmoins, il remit son manteau, le réajusta, et fit un geste de la main pour saluer la métamorphomage. « Salut, » dit-il un peu à contrecœur avant de transplaner dans un ‘crack’ sonore. Il arriva chez lui, ses pieds dorénavant nus sur le carrelage de la cuisine vide, Nouky étant sûrement déjà allée se coucher depuis un bon moment. Il considéra le plan de travail d’un œil torve, alluma une cigarette, fit quelques pas d’une allure frustrée… Et jura entre ses dents. Tant pis. Au pire, elle lui dirait de dégager. Ça ne serait pas la première fois ni la dernière. Il écrasa la cigarette à peine entamée et retransplana, arrivant cette fois derrière la porte d’entrée de Linden Cottage. Il eut un mini-débat intérieur de quelques secondes avant de finalement frapper à la porte doucement. Elle vint ouvrir. Ses cheveux avaient perdu leur teinte multicolore pour prendre une couleur unie, bleue pétrole. Elle le regarda, un peu étonnée, puis jeta un œil en direction du salon. « T’as oublié quelque chose ? » Oui, il avait oublié ses chaussures. Mais ce n’était pas pour ça qu’il était là, loin de là. Il la dévisagea, un peu penaud, et prit une mèche de cheveux bleu sombre entre ses doigts. « C’est quoi cette couleur ? » Demanda-t-il, « je préférais celle d’avant. » Il eut un petit sourire, légèrement honteux. « Je me demandais si… Tout bien réfléchi… » C’était ridicule. Ce n’était jamais comme ça d’habitude. Il n’y avait pas de raison que ce soit différent. Et pourtant… Il tenta sa chance. « Je pouvais dormir ici. Enfin, si c’était une vraie proposition. » La pokeby sourit et ses cheveux changèrent de couleur de nouveau, passant au rose. Elle se hissa sur la ointe des pieds pour passer ses bras autour du coup du Russe et l’embrasser légèrement avant de répondre. « Oui, c’était une vraie proposition. »
Il se retrouva comme un témoin de Jéhovah qui se verrait accueilli avec enthousiasme pendant une session de porte à porte : plutôt décontenancé, sans trop savoir quoi faire. « Ah. Oh. Ben… Cool, alors. » Il posa ses mains sur la chute de reins de la jeune femme avant de poser à son tour ses lèvres sur les siennes. Elle s’écarta finalement après un instant pour prendre sa main et l’entraîner vers l’escalier. Il la suivit docilement, jetant quelques coups d’œil autour de lui alors qu’il montait les marches, et elle le guida jusqu’à sa chambre. Dès qu’ils furent entrés, il se sentit comme affamé d’elle et il ferma la porte, la plaquant contre pour l’embrasser à nouveau, plus fougueusement, ses deux mains de chaque côté de la tête de la jeune femme. Elle lui rendit son baiser, glissant ses mains sous son manteau au niveau de sa taille. Sans cesser de l’embrasser, il retira son manteau, s’emberlificotant un peu dedans avant de finalement y arriver et de le laisser tomber au sol. Elle continua à presser ses lèvres contre celles de l’ethereld, se hissant sur la pointe des pieds pour être à sa hauteur tandis qu’il courbait légèrement la nuque pour ce soit plus confortable pour elle. Une des mains du jeune homme vint attraper le bas du t-shirt de la métamorphomage, tirant dessus avec impatience. Bizarrement, il n’était plus du tout fatigué.
Essoufflé et en sueur, le Russe était allongé sur le dos, seulement un de ses pieds couverts par les replis de la couette. Il bougea avec un grognement pour poser sa baguette, qu’il avait récupéré quelques instants plus tôt, sur la table de chevet la plus proche. Il se tourna légèrement vers Fiona, qui était allongée sur le dos aussi, ses yeux traçant les courbes de son corps. Elle avait une main posée sur son ventre et ses cheveux avaient retrouvé leur dégradé arc en ciel, son souffle était court. L’oreiller avec lequel elle avait étouffé ses cris était posé en vrac à côté d’elle. Elle finit par bouger à son tour pour se glisser sous la couette, faisant signe à Simeon. « Viens. » Il répondit par un simple « hm, » et l’imita, se glissant entre les draps à côté d’elle. Il posa sa tête sur la poitrine de la jeune femme, appréciant le contact de sa peau, et leva légèrement les yeux vers elle. « Tu sais, j’ai jamais dormi avec une fille avant. Jamais personne en fait. Tu as l’honneur d’être la première. » Il eut un sourire narquois, mais intérieurement il ne souriait pas vraiment. C’était certainement étrange qu’à 26 ans il n’ait jamais dormi avec personne, dans le même lit. Pas même ses parents lorsqu’il était enfant. Elle sourit doucement et sa main vint caresser les boucles brunes du slave. « Bonne nuit. » Il ne répondit pas, appréciant les doigts de la jeune femme dans ses cheveux, le genre de contact tendre qu’il n’avait que très rarement, et avant qu’il ait eu le temps de dire ouf, les caresses l’avaient tellement détendu qu’il dormait à poings fermés.
Il se retrouva comme un témoin de Jéhovah qui se verrait accueilli avec enthousiasme pendant une session de porte à porte : plutôt décontenancé, sans trop savoir quoi faire. « Ah. Oh. Ben… Cool, alors. » Il posa ses mains sur la chute de reins de la jeune femme avant de poser à son tour ses lèvres sur les siennes. Elle s’écarta finalement après un instant pour prendre sa main et l’entraîner vers l’escalier. Il la suivit docilement, jetant quelques coups d’œil autour de lui alors qu’il montait les marches, et elle le guida jusqu’à sa chambre. Dès qu’ils furent entrés, il se sentit comme affamé d’elle et il ferma la porte, la plaquant contre pour l’embrasser à nouveau, plus fougueusement, ses deux mains de chaque côté de la tête de la jeune femme. Elle lui rendit son baiser, glissant ses mains sous son manteau au niveau de sa taille. Sans cesser de l’embrasser, il retira son manteau, s’emberlificotant un peu dedans avant de finalement y arriver et de le laisser tomber au sol. Elle continua à presser ses lèvres contre celles de l’ethereld, se hissant sur la pointe des pieds pour être à sa hauteur tandis qu’il courbait légèrement la nuque pour ce soit plus confortable pour elle. Une des mains du jeune homme vint attraper le bas du t-shirt de la métamorphomage, tirant dessus avec impatience. Bizarrement, il n’était plus du tout fatigué.
Essoufflé et en sueur, le Russe était allongé sur le dos, seulement un de ses pieds couverts par les replis de la couette. Il bougea avec un grognement pour poser sa baguette, qu’il avait récupéré quelques instants plus tôt, sur la table de chevet la plus proche. Il se tourna légèrement vers Fiona, qui était allongée sur le dos aussi, ses yeux traçant les courbes de son corps. Elle avait une main posée sur son ventre et ses cheveux avaient retrouvé leur dégradé arc en ciel, son souffle était court. L’oreiller avec lequel elle avait étouffé ses cris était posé en vrac à côté d’elle. Elle finit par bouger à son tour pour se glisser sous la couette, faisant signe à Simeon. « Viens. » Il répondit par un simple « hm, » et l’imita, se glissant entre les draps à côté d’elle. Il posa sa tête sur la poitrine de la jeune femme, appréciant le contact de sa peau, et leva légèrement les yeux vers elle. « Tu sais, j’ai jamais dormi avec une fille avant. Jamais personne en fait. Tu as l’honneur d’être la première. » Il eut un sourire narquois, mais intérieurement il ne souriait pas vraiment. C’était certainement étrange qu’à 26 ans il n’ait jamais dormi avec personne, dans le même lit. Pas même ses parents lorsqu’il était enfant. Elle sourit doucement et sa main vint caresser les boucles brunes du slave. « Bonne nuit. » Il ne répondit pas, appréciant les doigts de la jeune femme dans ses cheveux, le genre de contact tendre qu’il n’avait que très rarement, et avant qu’il ait eu le temps de dire ouf, les caresses l’avaient tellement détendu qu’il dormait à poings fermés.
- InvitéInvité
Re: /!\ [+18] the nicest asshole you could ever hope to meet (fiona)
Mer 8 Mai 2019 - 13:52
Avec le sommeil agité de Simeon, la fin de ma nuit n’est pas la plus reposante qui soit et je n’ai finalement que peu dormi lorsque j’entends Chloë commencer à s’éveiller via le babyphone. J’éteins l’appareil et repousse alors la couette pour m’asseoir au bord du lit, prête à me lever. Le mouvement réveille l’Ethelred qui se frotte le visage avec ses mains avant de venir passer ses bras autour de ma taille comme pour m’empêcher de quitter le lit. Alors que chaque fois qu’il m’a réveillée cette nuit j’ai pris le temps de le prendre dans mes bras ou de lui offrir quelques caresses tendres pour apaiser son sommeil, cette fois, je viens doucement dénouer ses bras pour me libérer.
- Désolée, Chloë ne fait pas la grasse matinée.
- Hm… dit-il en plissant les yeux.
Il me laisse alors partir pour enfouir sa tête dans les oreillers et je souris doucement en me levant. Je récupère mon grand t-shirt abandonné quelques heures plus tôt et l’enfile avant de sortir de la chambre pour aller chercher ma fille. J’ai le temps de lui donner son biberon, de l’habiller, de prendre moi-même ma douche et de me faire un café avant d’entendre le dormeur descendre les escaliers une petite heure plus tard. Il passe rapidement par le salon où il adresse un coucou à ma fille avant de se diriger vers la cuisine. Je quitte le canapé dans lequel je m’étais installée et prends le transat de Chloë avec moi pour l’y rejoindre. Je dépose la petite à un endroit d’où elle peut voir l’ensemble de la pièce avant de m’approcher pour aider avec Simeon avec la bouilloire. Il a bien su la remplir mais semble avoir des difficultés à la mettre en route, appuyant un peu partout sur l’appareil à la recherche de l’interrupteur.
- Ici, dis-je en lui montrant le bouton d’un geste de la main qui ne tient pas ma tasse de café.
Puis, après un sourire chaleureux, j’ajoute.
- Salut.
Il se tourne vers moi, les paupières à demi closes.
- Merci. Salut.
Il lui sourit et en attendant que l’eau soit chaude, il joue un peu avec ses multiples pendentifs, manifestement légèrement mal à l’aise. Ne sachant trop exactement quelle attitude adopter également, je choisis de faire simplement la conversation dans un premier temps.
- Bien dormi ?
Il hausse les épaules.
- Pas trop mal. Toi ?
Je ne suis que moyennement convaincue par sa réponse mais je ne fais pas de commentaire. Son expression dans son sommeil était loin d’être tranquille à chaque fois que son agitation me réveillait, laissant deviner les cauchemars qui le hantaient. Je penche légèrement la tête sur le côté en faisant la moue.
- J’ai eu des nuits plus paisibles.
- Désolé, répond-il d’un air embarrassé.
C’est à mon tour de hausser les épaules.
- C’est pas grave.
Puis après une brève pause, j’ajoute avec un sourire.
- Je suis contente que tu sois resté.
- Désolée, Chloë ne fait pas la grasse matinée.
- Hm… dit-il en plissant les yeux.
Il me laisse alors partir pour enfouir sa tête dans les oreillers et je souris doucement en me levant. Je récupère mon grand t-shirt abandonné quelques heures plus tôt et l’enfile avant de sortir de la chambre pour aller chercher ma fille. J’ai le temps de lui donner son biberon, de l’habiller, de prendre moi-même ma douche et de me faire un café avant d’entendre le dormeur descendre les escaliers une petite heure plus tard. Il passe rapidement par le salon où il adresse un coucou à ma fille avant de se diriger vers la cuisine. Je quitte le canapé dans lequel je m’étais installée et prends le transat de Chloë avec moi pour l’y rejoindre. Je dépose la petite à un endroit d’où elle peut voir l’ensemble de la pièce avant de m’approcher pour aider avec Simeon avec la bouilloire. Il a bien su la remplir mais semble avoir des difficultés à la mettre en route, appuyant un peu partout sur l’appareil à la recherche de l’interrupteur.
- Ici, dis-je en lui montrant le bouton d’un geste de la main qui ne tient pas ma tasse de café.
Puis, après un sourire chaleureux, j’ajoute.
- Salut.
Il se tourne vers moi, les paupières à demi closes.
- Merci. Salut.
Il lui sourit et en attendant que l’eau soit chaude, il joue un peu avec ses multiples pendentifs, manifestement légèrement mal à l’aise. Ne sachant trop exactement quelle attitude adopter également, je choisis de faire simplement la conversation dans un premier temps.
- Bien dormi ?
Il hausse les épaules.
- Pas trop mal. Toi ?
Je ne suis que moyennement convaincue par sa réponse mais je ne fais pas de commentaire. Son expression dans son sommeil était loin d’être tranquille à chaque fois que son agitation me réveillait, laissant deviner les cauchemars qui le hantaient. Je penche légèrement la tête sur le côté en faisant la moue.
- J’ai eu des nuits plus paisibles.
- Désolé, répond-il d’un air embarrassé.
C’est à mon tour de hausser les épaules.
- C’est pas grave.
Puis après une brève pause, j’ajoute avec un sourire.
- Je suis contente que tu sois resté.
- InvitéInvité
Re: /!\ [+18] the nicest asshole you could ever hope to meet (fiona)
Jeu 9 Mai 2019 - 23:39
ft. fiona
the nicest asshole you could ever hope to meet
Possiblement, il avait un peu menti pour répondre à la question de Fiona. Il avait très mal dormi. Comme toujours, d’ailleurs, depuis des années. C’était certainement un jeu de dupes, car il l’avait trouvée éveillée à plusieurs reprises lorsque ses cauchemars l’avaient tiré du sommeil. Il se sentait un peu penaud, à vrai dire, se rappelant pourquoi il ne dormait jamais avec ses diverses conquêtes. Mais c’était aussi plutôt plaisant, en fait, d’avoir un contact humain prêt à la rassurer chaque fois qu’il s’éveillait en sursaut, paralysé par la peur. Et une fois levé, il fallait affronter l’épreuve du petit déjeuner. La seule fois où il avait pris le petit déjeuner avec une fille après avoir couché avec elle, c’était à une rave quelques années auparavant. Tous deux, hagards, ils s’étaient retrouvés à commander des œufs et du bacon dans un pub qui se trouvait être ouvert à cette heure matinale, et ils avaient regardé le soleil se lever en mâchonnant leur petit déjeuner rudimentaire. Après quelques instants, l’eau s’était mise à bouillir, et il l’avait versée dans la tasse. Il n’était pas sûr de quoi répondre à la jeune femme qui lui disait être contente qu’il soit resté. Est-ce qu’il était content d’être resté, ou plutôt revenu ? A priori, il aurait eu tendance à dire oui. Il choisit donc cette option là. « Moi aussi. » Il tritura un peu l’un de ses pendentifs avant de laisser retomber les bijoux contre son torse nu dans un bruit de cliquetis.
Fiona s’approcha et prit entre ses doigts la lunule slave que Simeon gardait toujours autour du cou, pour la dégager et la voir de plus près. « Il a une signification ? » Demanda-t-elle. Il eut d’abord un léger mouvement de recul avant de se ressaisir. Il haussa les épaules. « C’est un porte bonheur. » Elle sourit. « Raconte. » Il fouilla dans sa mémoire à la recherche d’une histoire particulière qui aurait pu expliquer son affection pour le bijou, mais rien ne vint. « Y’a rien à raconter. C’est un symbole slave de protection. Ça peut aussi être le symbole de la fertilité et de la féminité. Mais ma mère préfère dire que c’est pour me protéger de la malchance. » Peut être que c’était ça, la raison de son affection pour le pendentif. Sa mère lui avait offert alors qu’il partait à Durmstrang. C’était l’un des derniers gestes d’affection qu’elle avait eu à son égard, avant les regards indifférents, les soupirs de déception, le mépris mêlé de pitié qu’elle avait envers lui. Fiona reposa le pendentif. « J’aime bien. » Il sourit un peu. « Merci, je transmettrai le sentiment à ma mère. » Son ton était un peu plus sarcastique que ce qu’il aurait voulu. Elle montra la tasse du doigt. « Ton thé doit être prêt non ? » Il tourna la tête, tiré de ses pensées et de sa léthargie. « Ah, oui. » Il prit la tasse et but une gorgée en plissant les yeux, le goût du dictame désagréable mais familier. Il n’avait pas vraiment mal au crâne, ni nulle part ailleurs, du moins pas d’une manière qui soit insupportable, mais l’habitude était là. Il poussa un soupir soulagé. La jeune femme but une gorgée de café. « Tu as cours aujourd’hui ? » Il haussa les sourcils, peu concerné par la question. « Peut être. » Il pencha un peu la tête. « Toi ? » « Cet après-midi seulement, » expliqua-t-elle. La conversation était littéralement en train de mourir sous ses yeux. C’était navrant. Ainsi donc, il sourit. « Ça te plaît, ta filière ? » Elle hocha la tête avec un sourire. « Oui, beaucoup. » C’est un peu ma passion de créer des fringues. Il haussa un sourcil. « Un peu ta passion ? Le principe même de la passion c’est pas, justement, que c’est très intense ? » « C’était une façon de parler, » répliqua-t-elle.
Il rit un peu en lui mettant un petit coup de coude, répondant avec un accent russe particulièrement exagéré. « Oh ? Tu sais, l’anglais être très difficile de comprendre pour moi. » À vrai dire, il n’avait aucun problème avec l’anglais. Il le parlait depuis pas mal de temps maintenant, même si il continuait à parler Russe avec Stan et sa famille. Elle lui mit un coup de coude en retour et sourit en buvant une gorgée de sa tasse de café. Il dévisagea de nouveau la jeune femme. C’était assez étrange. Il avait eu ce qu’il voulait, pourtant… Il ne se voyait pas vraiment ne plus la revoir. Il posa sa tasse et s’approcha d’elle, son corps contre celui de la jeune femme, ses mains venant se poser sur le plan de travail de chaque côté d’elle. Il la dévisagea un instant, sa langue venant humecter sa lèvre inférieure dans un mouvement rapide. « J’ai bien aimé dormir avec toi. Même si pour être tout à fait honnête j’ai assez mal dormi. Enfin, pas en comparaison avec d’habitude. Mais dans l’absolu. En comparaison avec d’habitude j’ai plutôt bien dormi. »
Fiona s’approcha et prit entre ses doigts la lunule slave que Simeon gardait toujours autour du cou, pour la dégager et la voir de plus près. « Il a une signification ? » Demanda-t-elle. Il eut d’abord un léger mouvement de recul avant de se ressaisir. Il haussa les épaules. « C’est un porte bonheur. » Elle sourit. « Raconte. » Il fouilla dans sa mémoire à la recherche d’une histoire particulière qui aurait pu expliquer son affection pour le bijou, mais rien ne vint. « Y’a rien à raconter. C’est un symbole slave de protection. Ça peut aussi être le symbole de la fertilité et de la féminité. Mais ma mère préfère dire que c’est pour me protéger de la malchance. » Peut être que c’était ça, la raison de son affection pour le pendentif. Sa mère lui avait offert alors qu’il partait à Durmstrang. C’était l’un des derniers gestes d’affection qu’elle avait eu à son égard, avant les regards indifférents, les soupirs de déception, le mépris mêlé de pitié qu’elle avait envers lui. Fiona reposa le pendentif. « J’aime bien. » Il sourit un peu. « Merci, je transmettrai le sentiment à ma mère. » Son ton était un peu plus sarcastique que ce qu’il aurait voulu. Elle montra la tasse du doigt. « Ton thé doit être prêt non ? » Il tourna la tête, tiré de ses pensées et de sa léthargie. « Ah, oui. » Il prit la tasse et but une gorgée en plissant les yeux, le goût du dictame désagréable mais familier. Il n’avait pas vraiment mal au crâne, ni nulle part ailleurs, du moins pas d’une manière qui soit insupportable, mais l’habitude était là. Il poussa un soupir soulagé. La jeune femme but une gorgée de café. « Tu as cours aujourd’hui ? » Il haussa les sourcils, peu concerné par la question. « Peut être. » Il pencha un peu la tête. « Toi ? » « Cet après-midi seulement, » expliqua-t-elle. La conversation était littéralement en train de mourir sous ses yeux. C’était navrant. Ainsi donc, il sourit. « Ça te plaît, ta filière ? » Elle hocha la tête avec un sourire. « Oui, beaucoup. » C’est un peu ma passion de créer des fringues. Il haussa un sourcil. « Un peu ta passion ? Le principe même de la passion c’est pas, justement, que c’est très intense ? » « C’était une façon de parler, » répliqua-t-elle.
Il rit un peu en lui mettant un petit coup de coude, répondant avec un accent russe particulièrement exagéré. « Oh ? Tu sais, l’anglais être très difficile de comprendre pour moi. » À vrai dire, il n’avait aucun problème avec l’anglais. Il le parlait depuis pas mal de temps maintenant, même si il continuait à parler Russe avec Stan et sa famille. Elle lui mit un coup de coude en retour et sourit en buvant une gorgée de sa tasse de café. Il dévisagea de nouveau la jeune femme. C’était assez étrange. Il avait eu ce qu’il voulait, pourtant… Il ne se voyait pas vraiment ne plus la revoir. Il posa sa tasse et s’approcha d’elle, son corps contre celui de la jeune femme, ses mains venant se poser sur le plan de travail de chaque côté d’elle. Il la dévisagea un instant, sa langue venant humecter sa lèvre inférieure dans un mouvement rapide. « J’ai bien aimé dormir avec toi. Même si pour être tout à fait honnête j’ai assez mal dormi. Enfin, pas en comparaison avec d’habitude. Mais dans l’absolu. En comparaison avec d’habitude j’ai plutôt bien dormi. »
- InvitéInvité
Re: /!\ [+18] the nicest asshole you could ever hope to meet (fiona)
Ven 10 Mai 2019 - 13:56
C’est plutôt rare que je sois mal à l’aise. Et pourtant là maintenant je le suis. Je ne cesse de tourner autour du pot, abordant des sujets sans grand intérêt pour éviter de réellement poser la question qui me tient à cœur. Je crois que j’ai peur de la réponse et je ne fais que reculer pour mieux sauter. Finalement c’est même Sim qui en vient à mettre le sujet sur le tapis et à présent qu’il l’a fait, je décide de prendre mon courage à deux mains pour poser ma question.
- À propos de cette nuit…
Je marque une pause, cherchant la meilleure façon de formuler ma pensée. Je pose une main sur son torse avant de continuer. Pas dans un geste visant à le repousser, mais juste pour avoir un contact.
- Comment tu vois les choses ?
Concentrant mon regard sur ma main posée sur lui plutôt que dans le sien, je poursuis pour préciser ma question.
- Je veux dire… c’est assez improbable nous deux mais…
J’hésite un instant avant de finalement cracher le morceau.
- Est-ce que tu voudrais essayer ?
Après un moment d’hésitation qui me semble une éternité, il répond d’un air un peu confus.
- Essayer quoi ?
J’aurais aimé ne pas avoir à m’expliquer davantage mais il semble qu’il n’ait pas vraiment compris où je voulais en venir. Le regard toujours fixé sur mon pouce qui caresse distraitement la peau de son torse, je reprends.
- D’être ensemble… toi et moi, comme… un couple.
J’ai hésité sur le dernier mot. Sous-entendre l’idée est une chose mais la formuler à voix haute en est une autre et j’ai l’impression que de le dire donne un aspect plus formel à la chose. Plus effrayant aussi. Simeon penche un peu la tête et prend ma main dans les siennes.
- Fiona, commence-t-il doucement et mon cœur se serre alors qu’au fond de moi je devine déjà ce que ça signifie. Je vais me marier, à un moment. Peut-être pas cette année ni l’année prochaine, mais ça va arriver. Est-ce que t’es prête à t’engager dans quelque chose qui va forcément se finir ?
Je me mords légèrement la lèvre et hoche lentement la tête pour marquer ma compréhension tandis que mes cheveux changent de couleur, trahissant mon état d’esprit par leur teinte bleu pétrole. Ma main sur son torse exerce alors une légère pression pour bel et bien le repousser cette fois en même temps que se libérer des siennes. Alors même que j’aurais envie de hurler, c’est d’un ton plutôt calme que je réponds.
- Tu ferais mieux de rentrer chez toi maintenant.
- À propos de cette nuit…
Je marque une pause, cherchant la meilleure façon de formuler ma pensée. Je pose une main sur son torse avant de continuer. Pas dans un geste visant à le repousser, mais juste pour avoir un contact.
- Comment tu vois les choses ?
Concentrant mon regard sur ma main posée sur lui plutôt que dans le sien, je poursuis pour préciser ma question.
- Je veux dire… c’est assez improbable nous deux mais…
J’hésite un instant avant de finalement cracher le morceau.
- Est-ce que tu voudrais essayer ?
Après un moment d’hésitation qui me semble une éternité, il répond d’un air un peu confus.
- Essayer quoi ?
J’aurais aimé ne pas avoir à m’expliquer davantage mais il semble qu’il n’ait pas vraiment compris où je voulais en venir. Le regard toujours fixé sur mon pouce qui caresse distraitement la peau de son torse, je reprends.
- D’être ensemble… toi et moi, comme… un couple.
J’ai hésité sur le dernier mot. Sous-entendre l’idée est une chose mais la formuler à voix haute en est une autre et j’ai l’impression que de le dire donne un aspect plus formel à la chose. Plus effrayant aussi. Simeon penche un peu la tête et prend ma main dans les siennes.
- Fiona, commence-t-il doucement et mon cœur se serre alors qu’au fond de moi je devine déjà ce que ça signifie. Je vais me marier, à un moment. Peut-être pas cette année ni l’année prochaine, mais ça va arriver. Est-ce que t’es prête à t’engager dans quelque chose qui va forcément se finir ?
Je me mords légèrement la lèvre et hoche lentement la tête pour marquer ma compréhension tandis que mes cheveux changent de couleur, trahissant mon état d’esprit par leur teinte bleu pétrole. Ma main sur son torse exerce alors une légère pression pour bel et bien le repousser cette fois en même temps que se libérer des siennes. Alors même que j’aurais envie de hurler, c’est d’un ton plutôt calme que je réponds.
- Tu ferais mieux de rentrer chez toi maintenant.
- InvitéInvité
Re: /!\ [+18] the nicest asshole you could ever hope to meet (fiona)
Jeu 16 Mai 2019 - 20:47
ft. fiona
the nicest asshole you could ever hope to meet
Il n’était pas sûr de ce à quoi il aurait dû s’attendre. Il n’avait pas pensé que la nouvelle réjouirait Fiona, mais elle semblait particulièrement attristée, ses cheveux changeant de couleur spontanément pour prendre une teinte que Simeon associait dorénavant à la peine. Il chercha quelque chose à dire, mais rien ne vint. Ce n’était pas vraiment dans ses habitudes de se retrouver sans bon mot, mais là, c’était le cas. Après un silence qui lui parut durer une éternité, il finit par balbutier « Non… Mais… Attends… » Elle le regarda sans rien dire et il eut envie d’aller s’enterrer dans un trou. Ça ne lui ressemblait pas, en temps normal il se serait contenté de hausser les épaules, de prononcer un ‘ok’ nonchalant, et serait parti sans un retour en arrière. Mais là c’était différent et il n’arrivait pas à comprendre pourquoi, ni comment c’était arrivé. Il fouilla dans son cerveau pour trouver une excuse qui serait valable. « Je… » fut tout ce qui sortit avant qu’il ne se résigne. Il se tut et la regarda sans rien dire pendant un moment, avant de finalement articuler. « Désolé. » Normalement, les filles avec qui ils couchaient n’avaient aucun problème avec le fait qu’il ne veuille ou ne puisse pas avoir de relation sérieuse. Même celles qu’il voyait un peu plus régulièrement. Elle hocha la tête et après un instant, dit « Tu devrais y aller maintenant. » Il sentit son cœur se pincer, mais obéit néanmoins. Il retourna dans le salon et remit ses chaussures. Puis, il jeta un regard à Fiona, se préparant à transplaner, malgré son absence de tunique ou de manteau. Il se sentait trop mal à l’aise pour remonter dans la chambre de la jeune femme les chercher, et il n’y avait rien de particulièrement important dans les poches de son manteau, juste quelques pièces et un ou deux joints déjà roulés. Il préférait les abandonner là. Il fit un coucou à Chloë de la main. « salut, princesse. » Puis il se tourna vers la mère de la fillette, son expression s’assombrissant un peu. « Salut. » Elle lui répondit à son tour « Salut, » et il transplana.
Arrivant chez lui, il était totalement hagard. Le souffle légèrement court, il se dirigea vers la cuisine, ou Nouky était déjà affairée à faire on ne savait quoi. En le voyant arriver, elle coupa toute activité pour se lancer dans la préparation d’une infusion de dictame, mais le russe l’interrompit d’un geste de la main. « J’ai déjà déjeuné. » Elle s’arrêta dans son mouvement et se tourna vers lui, le regarda en fronçant les sourcils puis recommença à préparer la boisson. « Je vais en fait quand même. Vous pourrez re-déjeuner. » Il considéra l’option. Un mal de tête lui vrillait les tempes, néanmoins il soupira. « Nouky, pas aujourd’hui. J’ai pas l’énergie pour ça. » L’ethereld et la têtue petite elfe rentraient souvent en conflit et en temps normal ça amusait énormément Simeon. Mais pas là. Il ouvrit un placard et versa des céréales directement dans sa bouche, les mâchant bruyamment. Elle le regarda faire en penchant un peu la tête sur le côté, visiblement préoccupée. « Est-ce que je dois aller chercher maître Stan ? » Il finit sa bouchée et secoua la tête. « C’est bon. Tout va bien. » C’était totalement faux, mais il ne voyait même pas ce qu’il aurait bien pu dire à son meilleur ami. Il ramassa les quelques céréales tombées à terre, les mangea à leur tour, et quitta la cuisine, se dirigeant vers sa chambre. Il attrapa un joint déjà roulé, l’alluma, et se laissa tomber sur son lit mollement, mettant la main sur son walkman et passant le casque sur ses oreilles avant de démarrer la fameuse ‘casquette’ qui tournait en boucle depuis quelques jours qu’il avait trouvé l’objet. Tout à sa défonce musicale, il ne remarqua pas Nouky entrer et poser où elle pouvait un plateau avec une tasse d’infusion de dictame et un bol de céréales.
Arrivant chez lui, il était totalement hagard. Le souffle légèrement court, il se dirigea vers la cuisine, ou Nouky était déjà affairée à faire on ne savait quoi. En le voyant arriver, elle coupa toute activité pour se lancer dans la préparation d’une infusion de dictame, mais le russe l’interrompit d’un geste de la main. « J’ai déjà déjeuné. » Elle s’arrêta dans son mouvement et se tourna vers lui, le regarda en fronçant les sourcils puis recommença à préparer la boisson. « Je vais en fait quand même. Vous pourrez re-déjeuner. » Il considéra l’option. Un mal de tête lui vrillait les tempes, néanmoins il soupira. « Nouky, pas aujourd’hui. J’ai pas l’énergie pour ça. » L’ethereld et la têtue petite elfe rentraient souvent en conflit et en temps normal ça amusait énormément Simeon. Mais pas là. Il ouvrit un placard et versa des céréales directement dans sa bouche, les mâchant bruyamment. Elle le regarda faire en penchant un peu la tête sur le côté, visiblement préoccupée. « Est-ce que je dois aller chercher maître Stan ? » Il finit sa bouchée et secoua la tête. « C’est bon. Tout va bien. » C’était totalement faux, mais il ne voyait même pas ce qu’il aurait bien pu dire à son meilleur ami. Il ramassa les quelques céréales tombées à terre, les mangea à leur tour, et quitta la cuisine, se dirigeant vers sa chambre. Il attrapa un joint déjà roulé, l’alluma, et se laissa tomber sur son lit mollement, mettant la main sur son walkman et passant le casque sur ses oreilles avant de démarrer la fameuse ‘casquette’ qui tournait en boucle depuis quelques jours qu’il avait trouvé l’objet. Tout à sa défonce musicale, il ne remarqua pas Nouky entrer et poser où elle pouvait un plateau avec une tasse d’infusion de dictame et un bol de céréales.