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I Dont remember when I call you Nour?
Jeu 6 Juin 2019 - 16:53
Nour & Hea-Jung
I Dont remember when I call you Nour?
Te voilà encore seule. Avec les nuages, le soleil et ses rayons insupportables , cette chaleur qui est parfois lourde qui te rappelle que tu n'aimeras pas l'été prochain comme les précédents et puis merde, tu n'aimes pas aussi le vent parce que cela souffle trop. À vrai-dire, tu aurais préféré la pluie. Comme toujours, la pluie froide et du tonnerre du bonus. C'est mieux cela pour rappeler à quel point tu es loin d'être tranquille, bien loin d'être fière avec ton balai, encore loin est là l'envie d'être satisfaite de ma personne. Puisque ma chère, tu te sens lamentable un peu comme les balais vieux que ta grand-mère, une moldu, ranger, dans le noir, à l'intérieur d'un placard dans lequel est rangé tous les produits et autres ustensiles de ménage. C'est ce que tu penses, à cet instant présent et cela reste dans ta tête. Seulement dans ta tête. C'est bien parce que tu ne dis pas tes pensées à celle qui partage ta chambre. Celle-ci, elle a les yeux rivés parfois rivés vers toi , parfois rivés sur le souafle que tu veux viser vers un des anneaux et de temps en temps vers le cognard que tu n'es pas souvent prête à esquiver, non pas parce que cela est difficile, mais bien parce que c'est bien très ambitieux de vouloir prendre risque de faire mal à son propre corps. Bien que forte pour endurer certains tourments dans ta vie, quelqu'un pourrait prendre se remémorer que subir les effets pénibles d'une douleur physique serait bien une de tes faiblesses. Peut-être que ce soit la plus étonnante autant d'être la plus drôle. Oui, il est vrai que tu veuilles te tourmenter pour un mal de ventre ; que ce soit bien insupportable la sensation pénible que certaines écorchures te procurent alors que tu pouvais t'attendre à autre chose. Eh bien, oui, tu es bien une grande pleurnicharde en ce qui concerne tes fièvres et doigts cassés, cependant, c'est bien difficile de te cacher de ta sensibilité, mais tu y arrives en inventant une nouvelle expression pour cacher ta douleur : tu fronces les sourcils, tu pinces tes lèvres brillantes et tu laisses échapper un murmure grognant et long. Et c'est comme cela que tu essayes de te cacher, car il est aucunement question que l'on pense que tu es une jeune fille sensible. Tu aimerais bien que tout le monde le sache et mémorise ,même Nour , celle qui t'observe longuement, parce que, selon toi, tu es une forte et si tu le voulais, tu ferais partie de l'équipe de quidditch. Cependant, tu n'aimes pas la souffrance physique. De même, tu as peut-être peur de quelque chose. De quoi donc ? C'est impossible de le dire, cependant, il serait temps de le savoir.
- Je pense qu'il fait bien chaud aujourd'hui. Je ne dirai pas que la chaleur (ni même le soleil, va savoir), mais quelque chose ferait bien mieux de changer dans cet endroit, à cette heure de l'après-midi. Je ne sais pas, mais je pense que ce sont ses balles qui me déplaisent ou bien mon balai. Et encore quelques choses d'autre
Tu regardes en direction de Nour. C'est quoi son nom de famille déjà ? C'est bien difficile de retenir ses noms de familles d'autres continents . C'est bien difficile, mais moins bien intéressant que de se plaindre.
- Ou bien, je me trompes. Il faut bien que je me trompe. C'est bien possible que Ce soit toi. Tu n'es pas un bon coach et moi une mauvaise élève.
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Re: I Dont remember when I call you Nour?
Lun 17 Juin 2019 - 23:25
Le quidditch, c’est la grande passion de Nour. Sur son balai, batte en main, elle se sent plus vivante que jamais. C’est peut-être sa plus belle motivation dans la vie. Elle aime le quidditch autant qu’elle aime sa famille. Tellement fort, à en crever. Sa mère et son frère sont précieux à son cœur, sont ses piliers dans la vie et comptent plus que tout au monde. Ensemble, ils constituent une sorte de tout. Quant au quidditch, c’est la lumière dans l’obscurité, son issue de secours face à tous les problèmes possibles – et inimaginables – et c’est inscrit dans ses gênes aime t-elle clâmer fièrement à qui veut bien l’entendre. C’est donc tout naturellement que l’égyptienne s’est portée volontaire pour aider sa princesse à voir plus clair dans ses intentions concernant le sport phare des sorciers. Un moyen sûr de s’assurer de ses talents ou non avant de répondre à ses interrogations et de l’orienter en fonction des résultats obtenus ensemble. Colocataire ou non, amie ou non, il faut savoir que Nour se montre intransigeante quant il s’agit de quidditch. Elle n’a pas l’intention de faire semblant ou de cacher ce qu’elle pense à la jolie sud-coréenne avec qui elle partage sa chambre d’étudiante. Elle ne le fait pas d’habitude et dans ce contexte, a encore moins de raisons de le faire. La défaite des Grymm lors du tournoi universitaire de l’année lui reste encore en travers de la gorge. Ils ne sont pas passés loin de la victoire certes, mais ce n’est pas une consolation pour autant. Inacceptable. Promis, elle tiendra la coupe dans ses mains l’année prochaine. Et afin d’atteindre son objectif, la verte se montre dores et déjà très à cheval sur les moindres petits détails. Insupportable. Faut dire qu’au fur et à mesure, la jeune femme se voit perdre en crédibilité, à espérer intégrer une équipe professionnelle un de ces quatre alors qu’elle n’est même pas capable de remporter la victoire face à des étudiants qui pour la plupart, n’envisagent pas un instant se faire repérer par des chasseurs de tête. La pilule est difficile à avaler, même des mois après, et Nour ne se prive pas de le faire ressentir. Elle montre clairement une autre facette d’elle-même à son amie. Pas de cadeaux, pas de favoritisme. Elle ne mange pas de ce pain là. « T’as vu comment tu lances ? Sérieux, on dirait qu’les bras viennent à peine de t’pousser sur le corps. » aboie t-elle sur Hea-Jung. Nour ne fait jamais dans la dentelle, ce n’est pas dans son tempérament. Elle est de ces personnes qui estiment que pour faire progresser quelqu’un, il faut le pousser dans ses retranchements. Le mettre à bout. Parce que soit disant qu’à un moment donné, l’inconscient prend pas sur le conscient. Une théorie comme une autre, on y croit ou on y croit pas. « Mais c’est pas possible, ça ! T’es beaucoup trop lente pour viser et tirer dans les anneaux. J’aurais largement le temps de t’envoyer vingt cognards dans la figure si j’le voulais. » Au moins. Peut-être que Nour exagère mais alors juste un peu. Elle sait qu’elle place la barre très haute pour Hae-Jung mais elle connaît ses adversaires et leur jeu, elle a parfaitement conscience de ce qui a pêcher dans son équipe lors de leur défaite au tournoi. Elle peut l’affirmer, mettre trop de temps pour effectuer une action est une erreur fatale que les adversaires se font un plaisir de te faire sentir. Finalement, si elle est aussi dure, c’est à la fois pour le bien de son amie et pour le sien. Il n’y a vraiment rien de personnel.
Au bout d’un certain temps, Nour commence à ralentir le rythme coriace imposé à son amie venue d’ailleurs. Non, ne cherchez pas la culpabilité, il n’en est rien. Sa raison ? C’est qu’elle est humaine, malgré la dureté dont elle peut faire preuve. Face à la chaleur du mois de Juin, bien installé sur leur petite ville d’Inverness, elle est consciente que ce n’est pas simple de tenir un rythme soutenu sur le long terme. Même une joueuse aguerrie comme elle à besoin de faire des pauses, de boire beaucoup d’eau – surtout – et de parfois se remettre de la crème solaire pour protéger sa peau. Alors la verte finit par faire signe à savictimecolocataire, de descendre de son balai quelques minutes. Nour a eu du flair visiblement, pour capter le moment opportun et proposer une coupure méritée. Elle écoute Hea-Jung râler, se plaindre, faire preuve de ce qui semble être de la mauvaise foie. L’été est arrivé, c’est normal qu’il fasse chaud. Avec un sourire en coin, elle lui lance une bouteille d’eau, mais son sourire est de courte durée. Bien sûr que si, elle est une bonne coach. Ok, elle n’entraîne personne au quotidien mais l’égyptienne connaît chaque poste comme sa poche, elle ne peut donc pas dire de bêtises. « C’est moche de dissimuler ses échecs derrière des prétextes et des accusations. Peut-être que tu n’es tout simplement pas faîtes pour le quidditch... » qu’elle lui réplique à la manière d’une pique. Non, Nour n’a pas trop apprécier d’entendre dire qu’elle est une mauvaise coach. Il n’y a pas de raison mais son cerveau à comme fait des liens, compris un sous-entendu de mauvaise joueuse. Il en faut cependant plus pour la faire sortir de ses gongs, elle se contente de hausser les sourcils et de détailler son amie de la tête aux pieds. « Tu n’es pas une bonne joueuse mais tu peux le devenir. Faut que tu t’appliques, c’est tout. » Dit comme cela, ces mots n’ont l’air de rien mais la jeune femme se surprend à essayer de se radoucir pour les beaux yeux de la sud-coréenne.
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