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Entre deux bonbonnières [Zéphyr Montalban]
Sam 6 Juil 2019 - 17:24
Je range des bonbonnières assez lourdes, et sans baguette, non pas que je n’aime pas utiliser la magie, mais j’ai toujours eu l’habitude d’employer mes bras quand je le pouvais, la baguette est souvent une solution de facilité, et mon patron n’était pas trop mécontent. Bon d’accord, quand la bonbonnière est en hauteur, j’utilise un petit sortilège de lévitation parce que je ne suis pas non plus hyper musclé. Aujourd’hui, la boutique était assez calme, et j’avais eu le temps de faire l’inventaire dans la matinée, on était donc maintenant en milieu d’après-midi et la boutique était toujours aussi déserte tandis que le soleil donnait à l’extérieur. J’aurai bien aimer me balader près d’un lac et m’y baigner, mais je devais gagner de l’argent, ne serait-ce que pour continuer à vivre à la colocation, alors j’avais pris davantage d’heures pendant l’été à la Plume en sucre, je n’avais pas besoin de tutorat, mes résultats ayant été très bons comme d’habitude. Je piquais un fizwizbiz à l’orange sanguine tandis que je bouquinais un peu, attentif à la cloche de la porte d’entrée pour parer au moindre client. C’était l’avantage de travailler dans une confiserie, le gérant me laissait assez libre et surtout j’avais le droit de piquer quelques friandises dans la journée. Il n’avait pas à craindre que je ne sois dans l’excès car travailler tous les jours au contact du sucre évitait les excès, on peut être tenté au début de se goinfrer de souris en sure ou de gnomes au poivre, mais bien vite ça devient écoeurant, alors souvent je prends juste quelques fizwizbiz ou des baguettes à la réglisse, mais je m’arrête là. Je n’aime pas trop le dentiste, autant faire attention.
La cloche tinte, enfin les cloches, car le propriétaire a semble-t-il une passion pour les cloches en plus des friandises. Je lève la tête de mon manuel sur les plantes flottantes et je tombe sur le visage de mon meilleur ami. Enfin, plus ou moins, il faut dire que depuis Beauxbâtons et le décès de Reine on s’est quand même pas mal éloignés. Je n’en savais plus autant sur lui qu‘à l’époque, comme si un fossé s’était creusé entre nous, mais je n’ai rien contre lui, c’est juste que le voir me rappelle Reine et je ne sais pas si je suis prêt… Mais je fais semblant de rien, et l’accueille avec un grand sourire.
Zéphyr ! Ca me fait plaisir de te voir. Profite, la boutique est vide à cette heure-ci, pas besoin de marcher sur les autres pour attraper le dernier paquet de fonds de chaudron à la citrouille et au caramel !
Oui bon j’aurai pu faire mieux, mais je ne savais pas trop quoi dire, un banal Ca va ? Non, quelque chose s’était rompu et je n’étais pas à l’aise avec ça.
@Zéphyr Montalban
- InvitéInvité
Re: Entre deux bonbonnières [Zéphyr Montalban]
Dim 7 Juil 2019 - 9:51
Entre deux bonbonnières.
Depuis la mort de Reine, la vie de Zéphyr était un perpétuel combat. Un combat pour vivre, pour survivre même. Rien n’était plus comme avant ce terrible drame au bas d’une cascade. Non, il n’était plus le même. Il tentait tout de même de relever la tête et surtout de se soigner. Il savait qu’il avait un problème et que ce problème répondait au doux nom de « dépression ». Le temps passait mais le vide immense que laissait cette jeune femme était toujours aussi présent. Ce vide était d’ailleurs encore plus profond puisqu’en perdant la femme de sa vie, il avait également perdu l’homme de sa vie, son meilleur ami, Adonis. Il en était amoureux, il en était conscient. Après la mort de Reine et sa tentative de suicide, il était devenu son obsession. C’était un amour passionnel et tortueux. Pour le jeune homme, ce jeune homme était son seul salut, celui qui lui permettrait de retrouver le sourire et le bonheur. Adonis, il le connaissait très bien. Ils avaient d’ailleurs partagé cet amour pour Reine et quelques baisers lors de leur relation à trois. C’est d’ailleurs en vivant cette relation de couple particulière que le jeune garçon s’était rendu compte qu’il était tombé amoureux de son meilleur ami. Il ne lui avait jamais dit. Aujourd’hui, leur relation était bien compliquée. Ils s’étaient perdus de vue. D’ailleurs, Zéphyr avait de la rancœur contre lui, il l’avait abandonné durant cette difficile épreuve et il n’avait pas été présent lorsqu’il avait touché le fond. Pourtant, l’amour qu’il ressentait pour lui était toujours aussi fort et cette rancœur n’était pas assez forte face à ce sentiment.
Aujourd’hui, Zéphyr avait décidé d’aller voir Adonis. Il savait où il travaillait pour gagner sa vie et il avait besoin de voir son doux visage. Rien n’était redevenu comme avant mais après tout, une nouvelle relation pouvait naître et le jeune étudiant espérait que ce serait une relation bien plus forte que la précédente. Il prit donc le temps de se préparer pour être présentable. Il n’en fit pas trop, après tout, la beauté naturelle était bien plus importante que les artifices. Il avait donc passé un jean skinny qui moulait bien ses formes et un t-shirt blanc avec un petit message subliminal « Love Me. Protect Me. ». Adonis ne s’en formaliserait pas, le jeune homme en était conscient mais c’était tout de même drôle de tenter de lui faire passer un message à travers un vêtement. Une fois habillé et donc prêt, il prit donc la route qui le mènera à son âme-sœur. Il en était persuadé, Adonis était l’homme de sa vie et il ferait tout pour lui faire comprendre, quitte à user de la magie. Il ne mit guère plus d’une dizaine de minutes avant de passer la porte de « La plume en sucre ». Les cloches tintèrent pour faire comprendre qu’il était entré. Adonis avait été avenant et souriant, le saluant avec entrain. Cette énergie et ce sourire avait fait du bien à Zéphyr qui s’était donc avancé vers lui souriant également. La déception qu’il pouvait éprouver et la rancœur s’envolaient toujours lorsqu’il apercevait le jeune homme.
« - Salut Adonis ! Ça me fait plaisir aussi de te voir. Ça fait un petit moment qu’on s’est pas vu maintenant… J’avais besoin de te voir et de discuter. Si ça te dérange pas bien sûr. Les bonbons sont secondaires pour moi… »
Zéphyr ne voulait pas lui mentir, s’il était ici, c’était pour lui et non pour s’acheter des bonbons. Les bonbons, il en avait rien à foutre… Seul comptait Adonis.
Aujourd’hui, Zéphyr avait décidé d’aller voir Adonis. Il savait où il travaillait pour gagner sa vie et il avait besoin de voir son doux visage. Rien n’était redevenu comme avant mais après tout, une nouvelle relation pouvait naître et le jeune étudiant espérait que ce serait une relation bien plus forte que la précédente. Il prit donc le temps de se préparer pour être présentable. Il n’en fit pas trop, après tout, la beauté naturelle était bien plus importante que les artifices. Il avait donc passé un jean skinny qui moulait bien ses formes et un t-shirt blanc avec un petit message subliminal « Love Me. Protect Me. ». Adonis ne s’en formaliserait pas, le jeune homme en était conscient mais c’était tout de même drôle de tenter de lui faire passer un message à travers un vêtement. Une fois habillé et donc prêt, il prit donc la route qui le mènera à son âme-sœur. Il en était persuadé, Adonis était l’homme de sa vie et il ferait tout pour lui faire comprendre, quitte à user de la magie. Il ne mit guère plus d’une dizaine de minutes avant de passer la porte de « La plume en sucre ». Les cloches tintèrent pour faire comprendre qu’il était entré. Adonis avait été avenant et souriant, le saluant avec entrain. Cette énergie et ce sourire avait fait du bien à Zéphyr qui s’était donc avancé vers lui souriant également. La déception qu’il pouvait éprouver et la rancœur s’envolaient toujours lorsqu’il apercevait le jeune homme.
« - Salut Adonis ! Ça me fait plaisir aussi de te voir. Ça fait un petit moment qu’on s’est pas vu maintenant… J’avais besoin de te voir et de discuter. Si ça te dérange pas bien sûr. Les bonbons sont secondaires pour moi… »
Zéphyr ne voulait pas lui mentir, s’il était ici, c’était pour lui et non pour s’acheter des bonbons. Les bonbons, il en avait rien à foutre… Seul comptait Adonis.
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Re: Entre deux bonbonnières [Zéphyr Montalban]
Ven 26 Juil 2019 - 16:49
J’avais le nom plongé dans mon bouquin, je savais que le gérant ne dirait rien tant que ça n’était pas un frein à mon accueil de la clientèle, d’ailleurs, au premier son du carillon j’avais levé la tête pour voir entrer mon ami Zéphyr. Enfin mon ami était peut-être un qualificatif faible pour décrire la relation ambigüe qui nous reliait. De meilleur ami, on avait partagé une relation amoureuse avec Reine, et même si nous n’avions jamais véritablement été intime l’un avec l’autre, à peine quelques baisers, je me refusais toujours à plus, je ne pouvais me résoudre à trouver cette amitié conventionnelle car elle ne l’était vraiment pas. Pourtant, le voir me faisait plaisir, tout comme cela ranimait en moi tous ces souvenirs que l’on avait à trois avec Reine. Il était toujours le même, avec son jean skinny typiquement moldu pour mettre en avant ses formes – il avait toujours aimé mettre en avant sa plastique, et même si les hommes n’étaient pas vraiment mon goût je lui avais déjà dit par le passé qu’il était mignon dans son genre – et un tshirt blanc assez expressif. J’aurai pu m’en formaliser, mais nous avions dépassé ces barrières depuis longtemps, et je ne pouvais pas avoir de rancœur contre lui. Nous avions partagé des moments de bonheur et de peine, il n’y avait pas de raison qu’on ne puisse bien s’entendre comme avant. N’est-ce pas ? Je lui avais adressé un sourire sincère dès son entrée dans la boutique. J’esquissais une grimace que je souhaitais plus humoristique qu’autre chose.
Secondaires ? C’est mon patron qui ne va pas être content si je ne te vends rien Zéph’. Mais vas-y, profites-en, il n’y a personne à la boutique, à croire qu’on fait notre chiffre d’affaire uniquement à Halloween et à Noël ! Tu vas bien ?
Je marque une pause car en fait la question était toute autre…
Tu voulais me dire quoi ? Rien de grave j’espère …
⊹ Al-kīmiyā.“Le seul alchimiste capable de tout changer en or est l'amour. L'unique sortilège contre la mort, la vieillesse, la vie routinière, c'est l'amour.”✻ .thanatos
- InvitéInvité
Re: Entre deux bonbonnières [Zéphyr Montalban]
Dim 28 Juil 2019 - 10:12
Entre deux bonbonnières.
Pourquoi Zéphyr était venu dans cette boutique à la rencontre d’Adonis, c’était clairement la question qu’il était en train de se poser. Mais il était trop tard pour faire demi-tour à présent, il était entré, la cloche avait tinté pour manifester son intrusion dans le lieu de travail de son ancien meilleur ami. Du coup, le beau garçon était venu à sa rencontre et il l’avait même salué. Du coup, c’était impossible de rebrousser chemin. Il fallait qu’il parle, qu’il lui parle. Maintenant qu’il était en face de lui, il n’avait plus le choix. Le croiser à la sauvette à l’université, faire comme si de rien était n’était pas possible. A quoi bon faire semblant, leur relation n’était plus la même depuis la mort de Reine et le jeune Montalban le déplorait. Il aurait voulu retrouver son meilleur ami, la relation qu’ils avaient avant ce drame. Bien entendu, ce n’était tout bonnement plus possible à présent… Il lui fallait se faire une raison, les choses n’étaient plus ce qu’elles étaient avant cette tragédie que ce soit pour Adonis, comme pour Zéphyr d’ailleurs. Il était amoureux de ce garçon et il n’arrivait plus à faire semblant. Il fallait qu’il crie ses sentiments au grand jour, qu’il lui dise ce qu’il ressentait. Après tout, ils étaient à deux doigts de ne plus se voir… Le jeune étudiant voyait bien que quelque chose n’allait pas et qu’Adonis ne faisait rien pour arranger les choses et le voir. Peut-être qu’il gâcherait sa dernière chance de le retrouver et de lui redonner une place dans son cœur. Ce que son ancien meilleur ami ne savait pas, c’était que Zéphyr avait prévu un coup de poker. Bien entendu, tout ne serait qu’éphémère et il n’y avait aucune certitude que cela fonctionnerait… Mais en tout cas, suivant la réaction du jeune vendeur, il userait de cette dernière chance…
Zéphyr lui avait fait comprendre qu’il n’était pas là pour les bonbons mais pour le voir lui. Ils étaient en terrain neutre dirons-nous, alors peut-être que cela se passerait bien… En tout cas, le jeune homme l’espérait. Il n’avait pu s’empêcher de sourire face à la remarque de son ancien ami. Il avait raison, son patron ne serait très certainement pas d’accord si tout le monde venait uniquement pour parler au vendeur. Mais il accepta, après tout, il n’y avait personne, c’était donc l’occasion ou jamais. Pour réagir face à cette petite remarque plutôt drôle, Zéphyr ouvrit la bouche.
« - Si l’envie me dit, je te promets d’acheter des bonbons une fois notre conversation terminée. »
Zéphyr lui fit un clin d’œil. Finalement Adonis avait rouvert la bouche pour lui demander si ce qu’il avait à dire n’était pas trop grave. A dire vrai, c’était grave sans l’être. A voir comment le jeune homme prendrait les choses. Et puis, le jeune étudiant ne savait trop par où commencer. Devait-il d’abord commencer par la déception qu’il avait eu en voyant que son meilleur ami n’avait pas pris de nouvelles de lui après sa tentative de suicide. En était-il d’ailleurs au courant ? Bref, devait-il simplement lui avouer ses sentiments ? C’était quelque chose de difficile à faire mais il fallait pour apaiser sa conscience et surtout pour essayer de repartir dans une relation de confiance… Ou bien pour totalement oublier Adonis… C’était une chose difficile à imaginer mais il fallait tout de même y songer. Le jeune Montalban se mit à soupirer avant d’ouvrir la bouche pour laisser ses pensées le mener vers une conversation des plus atroces.
« - Voilà, depuis ce drame nous n’avons pas vraiment eu l’occasion de nous retrouver, de parler… Bref, en plus d’avoir perdu la femme de ma vie, j’ai l’impression aussi d’avoir perdu mon meilleur ami… J’aurais voulu que tu sois là pour m’aider à affronter cette tragédie, que je sois là également pour toi… Je me suis senti tellement seul Adonis, je me sens tellement seul encore aujourd’hui… Pourquoi ce silence ? Pourquoi cette distance ? J’ai besoin de savoir… Parce que malgré tout je t’aime tu sais… »
Finalement, tout avait été dit en quelques phrases… Il ne voulait pas faire culpabiliser Adonis, il voulait juste comprendre pourquoi ils s’étaient éloignés et surtout, il espérait qu’ils allaient pouvoir se retrouver…
Zéphyr lui avait fait comprendre qu’il n’était pas là pour les bonbons mais pour le voir lui. Ils étaient en terrain neutre dirons-nous, alors peut-être que cela se passerait bien… En tout cas, le jeune homme l’espérait. Il n’avait pu s’empêcher de sourire face à la remarque de son ancien ami. Il avait raison, son patron ne serait très certainement pas d’accord si tout le monde venait uniquement pour parler au vendeur. Mais il accepta, après tout, il n’y avait personne, c’était donc l’occasion ou jamais. Pour réagir face à cette petite remarque plutôt drôle, Zéphyr ouvrit la bouche.
« - Si l’envie me dit, je te promets d’acheter des bonbons une fois notre conversation terminée. »
Zéphyr lui fit un clin d’œil. Finalement Adonis avait rouvert la bouche pour lui demander si ce qu’il avait à dire n’était pas trop grave. A dire vrai, c’était grave sans l’être. A voir comment le jeune homme prendrait les choses. Et puis, le jeune étudiant ne savait trop par où commencer. Devait-il d’abord commencer par la déception qu’il avait eu en voyant que son meilleur ami n’avait pas pris de nouvelles de lui après sa tentative de suicide. En était-il d’ailleurs au courant ? Bref, devait-il simplement lui avouer ses sentiments ? C’était quelque chose de difficile à faire mais il fallait pour apaiser sa conscience et surtout pour essayer de repartir dans une relation de confiance… Ou bien pour totalement oublier Adonis… C’était une chose difficile à imaginer mais il fallait tout de même y songer. Le jeune Montalban se mit à soupirer avant d’ouvrir la bouche pour laisser ses pensées le mener vers une conversation des plus atroces.
« - Voilà, depuis ce drame nous n’avons pas vraiment eu l’occasion de nous retrouver, de parler… Bref, en plus d’avoir perdu la femme de ma vie, j’ai l’impression aussi d’avoir perdu mon meilleur ami… J’aurais voulu que tu sois là pour m’aider à affronter cette tragédie, que je sois là également pour toi… Je me suis senti tellement seul Adonis, je me sens tellement seul encore aujourd’hui… Pourquoi ce silence ? Pourquoi cette distance ? J’ai besoin de savoir… Parce que malgré tout je t’aime tu sais… »
Finalement, tout avait été dit en quelques phrases… Il ne voulait pas faire culpabiliser Adonis, il voulait juste comprendre pourquoi ils s’étaient éloignés et surtout, il espérait qu’ils allaient pouvoir se retrouver…
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Re: Entre deux bonbonnières [Zéphyr Montalban]
Ven 2 Aoû 2019 - 16:29
Je me demandais vraiment pourquoi Zéphyr était venu à la boutique, ce n’est pas comme si il ne pouvait pas me croiser en cours, même si je devais bien avouer que je ne m’attardais jamais vraiment à la fin des cours, non pas que je l’évite, mais je ne savais pas trop comment m’y prendre avec lui, comme si j’étais devenu incapable de lui parler normalement. Pourtant, maintenant qu’il était là face à moi, seul, j’y arrivais bien ! Mais au fond c’était peut-être ça, j’avais sans doute peur des ragôts, moi-même j’en étais friand, et j’avais peur que la nature de mon ancienne relation avec Zéphyr n’éclate au grand jour… J’étais doué, mais peut-être pas assez pour empoisonner la moitié d’Hungcalf, même si mettre le poison dans les boissons pouvait être une solution, je doute d’être capable d’en produire en quantité suffisante sans me faire voir… Et puis, si la moitié des élèves se transformaient soudainement en choux à la crème ou s’ils tombaient tous malades, le Ministère viendrait mettre son nez là-dedans, alors non, je devais éviter que ça s’ébruite. Peut-être qu’au fond je n’avais pas assez confiance en Zéphyr … Tout ça depuis la mort de Reine, événement déchirant qui avait tué notre relation, au sens propre comme au figuré. Alors je me demandais bien ce qu’il venait faire là ? Parler de Reine ? Je n’espérais pas… Parler des cours ou d’une nouvelle copine ? Ca serait déjà mieux, je serai beaucoup moins gêné. Je souris à sa réponse néanmoins, soucieux de ne pas trop réfléchir mes mots.
Et je peux te conseiller, je suis devenu un expert depuis que je suis ici. Ce que je préfère reste les chocogrenouilles au caramel et les souris en sucre à la menthe, j’adore le bruit qu’elles font quand on les mange et que leur queue se tortille entre les lèvres, jusqu’à l’avoir gober.
Mais je n’étais pas patient. J’avais mon code de l’honneur : le respect de l’autorité, la chevalerie, le code de l’honneur une certaine vertu, mais je n’avais pas de patience, alors plutôt que de laisser la marmite déborder, j’avais été plutôt direct en lui demandant ce qu’il avait de si important à me dire. Je n’étais pas legilimens et je ne pouvais pas le deviner. Mais sa réponse me laissa muet quelques instants. Il parlait d’elle…. Merde…
Je ne voulais pas parler de Reine … Sa disparition a été un choc pour moi, et te voir c’était la voir elle, je la voyais dans tes yeux, ta voix me faisait penser à la sienne et au fait que jamais plus je ne l’entendrai. Alors oui j’ai préféré fuir et te fuir. C’était plus simple. Je ne l’ai pas oublié, je ne t’ai pas oublié, mais j’avais besoin de penser à autre chose, et Castelbruxo m’y a aidé. Comment pouvais-je te dire qu’en te voyant dans les couloirs, je la vois à côté de toi, dans tes bras, en train de me regarder avec son sourire rêveur ? Elle me manque…
Et toi aussi au fond tu me manques… Mais je ne savais pas comment te le dire. Mes yeux étaient baissés, je ne pouvais l’affronter directement. J’avais oublié une partie de sa réponse, mais je ne l’avais pas prise comme il le pensait sûrement.
Moi aussi je t’aime bien Zéph’, tu me fais toujours autant rire tu sais. Mais elle n’est plus là.
- InvitéInvité
Re: Entre deux bonbonnières [Zéphyr Montalban]
Ven 2 Aoû 2019 - 21:54
Entre deux bonbonnières.
Zéphyr avait ressenti ce besoin de parler, de se confier et de dire ce qu’il avait sur le cœur. C’était donc pour cette raison qu’il avait pris la direction de ce magasin de confiseries pour aller à la rencontre d’Adonis, le fond du problème, celui qui obsédait ses pensées et qui lui donnait envie de croire à nouveau en l’amour. Il avait besoin de le lui dire, de tout lui dire. Il savait pertinemment que cela ne servirait très certainement à rien. Mais cela aurait au moins le don d’apaiser son cœur. Il pourrait se sentir un peu mieux comme ça. Et puis, au moins, il pourrait se faire une raison et oublier tout ça, enfin surtout il pourrait l’oublier lui. Il avait donc franchi cette porte et maintenant, il était en face de lui. Il le trouvait incroyablement beau, incroyablement sexy et désirable. Il ne fallait pas qu’il se laisse détourner de son objectif. Bien entendu, son ex meilleur ami ne pensait pas qu’il était venu lui parler mais plutôt pour acheter des confiseries. Pas de chance pour lui, il ne ferait très certainement pas une vente avec le Grymm. Il lui fit tout de même une promesse, une fois la conversation terminée, il lui achèterait très certainement quelque chose.
Le jeune étudiant en botanique ne put que sourire face aux conseils que venait de lui donner Adonis. Il connaissait son métier et surtout, ce qu’il venait de dire donner étrangement envie à Zéphyr d’acheter des bonbons. Mais pour l’instant, il fallait qu’il parle, qu’il lui dise tout. Que ce soit la déception qu’il avait ressenti après la mort de Reine, enfin pas la déception d’avoir perdu Reine, non ça c’était de la tristesse à l’état pur, mais la déception de le voir fuir et de ne pas le revoir même après sa tentative de suicide. Bref, il lui avait finalement tout déballé, allant même jusqu’à lui dire qu’il était amoureux de lui. A en voir le visage de son ancien ami, il ne voulait pas parler de tout ça. Il aurait préféré un sujet de conversation plus sympathique, comme les cours ou bien autre chose, mais certainement pas la mort de leur petite-amie. Mais il fallait en parler pour tenter de mettre ça derrière eux pour pouvoir continuer à se voir ou bien pour ne plus se voir du tout. Il avait fallu un petit peu de temps à Adonis pour qu’il puisse ouvrir la bouche pour répondre à sa tirade et se justifier quant à son comportement. Il n’avait pas envie de parler de Reine, il ne voulait plus le voir parce qu’en le voyant et bien il la voyait elle. Il avait besoin de se retrouver seul. Encore en le croisant dans le couloir, il avait l’impression de voir leur ancienne petite-amie à ses côtés. Elle lui manquait donc terriblement.
« - Parce que tu crois qu’elle ne me manque pas Adonis ? Elle me manque chaque jour et même si elle n’est plus là, je ne veux pas l’oublier, c’était l’amour de ma vie. Et je pense que de là où elle est, elle aurait préféré qu’on se serre les coudes dans cette terrible épreuve. Je peux comprendre ton point de vue et ton envie de fuir, mais tu peux comprendre aussi que je n’ai pas pris la chose aussi bien… J’avais besoin de toi, j’ai besoin de toi Adonis… »
Zéphyr n’était pas très tendre, il ne lui criait pas dessus, mais ça voit n’était pas non plus des plus agréables. Il voulait lui faire comprendre sa déception, rien de plus… Il l’écouta dire qu’il l’aimait bien aussi et qu’il le faisait toujours rire, mais qu’elle n’était plus là. Devait-il donc comprendre que du coup, si Reine n’était plus présente dans leur vie et bien ils ne devaient plus se voir ? Non, franchement, c’était quelque chose d’inconcevable pour lui. Il avait besoin de lui pour aller mieux et peut-être d’ailleurs, que la solution était là. Pour se sentir mieux, ils avaient besoin d’être ensemble, pour s’apporter un soutien mutuel.
« - Oui elle n’est plus là, je le sais, tu crois que je ne le vis pas tous les jours son absence ? Et tu n’as pas bien compris Adonis, je t’aime bien plus que ce que tu peux penser. Je suis amoureux de toi pauvre idiot. Et peut-être qu’elle est là la solution, être ensemble, se soutenir mutuellement, c’est peut-être ça qu’il nous faut… »
Il en avait beaucoup trop dit, mais il ne pouvait plus revenir en arrière, c’était trop tard à présent. Adonis pouvait très bien lui dire de partir ou bien autre chose… Il sortirait son filtre d’amour et profiterait une dernière fois de son ex ami…
Le jeune étudiant en botanique ne put que sourire face aux conseils que venait de lui donner Adonis. Il connaissait son métier et surtout, ce qu’il venait de dire donner étrangement envie à Zéphyr d’acheter des bonbons. Mais pour l’instant, il fallait qu’il parle, qu’il lui dise tout. Que ce soit la déception qu’il avait ressenti après la mort de Reine, enfin pas la déception d’avoir perdu Reine, non ça c’était de la tristesse à l’état pur, mais la déception de le voir fuir et de ne pas le revoir même après sa tentative de suicide. Bref, il lui avait finalement tout déballé, allant même jusqu’à lui dire qu’il était amoureux de lui. A en voir le visage de son ancien ami, il ne voulait pas parler de tout ça. Il aurait préféré un sujet de conversation plus sympathique, comme les cours ou bien autre chose, mais certainement pas la mort de leur petite-amie. Mais il fallait en parler pour tenter de mettre ça derrière eux pour pouvoir continuer à se voir ou bien pour ne plus se voir du tout. Il avait fallu un petit peu de temps à Adonis pour qu’il puisse ouvrir la bouche pour répondre à sa tirade et se justifier quant à son comportement. Il n’avait pas envie de parler de Reine, il ne voulait plus le voir parce qu’en le voyant et bien il la voyait elle. Il avait besoin de se retrouver seul. Encore en le croisant dans le couloir, il avait l’impression de voir leur ancienne petite-amie à ses côtés. Elle lui manquait donc terriblement.
« - Parce que tu crois qu’elle ne me manque pas Adonis ? Elle me manque chaque jour et même si elle n’est plus là, je ne veux pas l’oublier, c’était l’amour de ma vie. Et je pense que de là où elle est, elle aurait préféré qu’on se serre les coudes dans cette terrible épreuve. Je peux comprendre ton point de vue et ton envie de fuir, mais tu peux comprendre aussi que je n’ai pas pris la chose aussi bien… J’avais besoin de toi, j’ai besoin de toi Adonis… »
Zéphyr n’était pas très tendre, il ne lui criait pas dessus, mais ça voit n’était pas non plus des plus agréables. Il voulait lui faire comprendre sa déception, rien de plus… Il l’écouta dire qu’il l’aimait bien aussi et qu’il le faisait toujours rire, mais qu’elle n’était plus là. Devait-il donc comprendre que du coup, si Reine n’était plus présente dans leur vie et bien ils ne devaient plus se voir ? Non, franchement, c’était quelque chose d’inconcevable pour lui. Il avait besoin de lui pour aller mieux et peut-être d’ailleurs, que la solution était là. Pour se sentir mieux, ils avaient besoin d’être ensemble, pour s’apporter un soutien mutuel.
« - Oui elle n’est plus là, je le sais, tu crois que je ne le vis pas tous les jours son absence ? Et tu n’as pas bien compris Adonis, je t’aime bien plus que ce que tu peux penser. Je suis amoureux de toi pauvre idiot. Et peut-être qu’elle est là la solution, être ensemble, se soutenir mutuellement, c’est peut-être ça qu’il nous faut… »
Il en avait beaucoup trop dit, mais il ne pouvait plus revenir en arrière, c’était trop tard à présent. Adonis pouvait très bien lui dire de partir ou bien autre chose… Il sortirait son filtre d’amour et profiterait une dernière fois de son ex ami…
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Re: Entre deux bonbonnières [Zéphyr Montalban]
Jeu 8 Aoû 2019 - 16:16
J’étais loin e connaître aussi bien Zéphyr qu’à cette époque où nous étions si proches. Comment l’aurai-je pu ? Alors oui je m’étais renfermé sur moi-même je n’avais pas fait preuve d’ouverture, loin de là, je m’étais renfermé sur moi-même, j’avais fui, à la fois dans notre amitié mais aussi en termes de kilomètres, m’exilant en Amérique du Sud. C’était mon remède à moi, je n’étais pas ce genre de garçon à avoir besoin de frapper dans un mur pour décompresser, non, j’avais juste besoin de calme, de me recentrer sur moi-même, c’est comme ça que je fonctionnais, je gardais tout pour moi. Un peu comme ces sacs de voyage ensorcelés où l’on pouvait mettre à la fois une tente pour dix personnes, et toute sa penderie sans être embarrassé. Et bien voilà, j’étais ce genre de sac de voyage, j’enfermai tous mes sentiments bien profondément sans leur laisser une chance de s’exprimer à l’extérieur. Mon seul échappatoire était peut-être la pâtisserie, les potions et le sport, à savoir l’équitation sur dos de gronians et la danse classique. De maigres échappatoires, mais ça me suffisait amplement. Alors oui je devais bien l’avouer, j’étais resté complètement aveugle à comment allait Zéphyr suite à la mort de Reine. Je savais qu’il était effondré, mais je ne savais rien des détails de sa vie, comme sa tentative de suicide par exemple. Peut-être que si je l’avais su j’aurai réagi différemment, peut-être que je serai revenu de Castelbruxo plus tôt, que je lui aurais ouvert une place dans ma tristesse, et que l’on ne serait pas en froid comme c’était actuellement le cas. Enfin, en soi, on s’était juste éloignés, mais il n’y avait plus cette chaleur caractéristique à notre amitié d’antan.
Alors, quand Zéphyr s’était mis à parler de Reine, de sa tristesse, de sa peine et de son sentiment d’abandon quand j’étais parti, je devais bien avouer que mon visage s’était entièrement fermé, mes sourcils s’étaient froncés. Je n’aimais pas la tournure que prenait cette conversation, mais j’étais en quelque sorte acculé, je ne pouvais pas fuir, pas cette fois. Donc j’étais obligé de l’écouter, je n’avais pas le choix après tout. Mais je n’allais pas me laisser faire, et rapidement je lui signifais que je n’avais pas envie de parler de tout ça. Mais cette réponse eut l’air de piquer Zéphyr.
Je sais que je la décevrais mais tu veux que je te dise quoi ? J’ai réagi comme ça c’est tout, je préfère enfouir tout ça que tout laisser déborder, tu connais mon caractère, je suis introverti, pas comme toi. Alors oui tu l’as mal pris et je m’en excuse. Mais ne compte pas sur moi pour être ton sauveur, je ne sais même pas me sauver moi-même. Alors si tu as besoin de moi, ok, je suis là, mais je ne suis pas une potion magique. Mais tu attends quoi de moi au juste ?
Je n’étais pas plus tendre qu’il ne l’était avec moi. Ma jambe tremblait, j’étais en train de paniquer à moitié, je ne voulais pas parler de ça, je ne voulais pas parler d’elle. Je ne me sentais pas bien, l’air me manquait, mais je tâchais de me contrôler, ce n’était pas le moment de lâcher. Mais je devais bien avouer que la révélation suivante eut l’effet d’un camion de frigos me tombant dessus. Amoureux ? Il a vraiment dit ça ? Mais il est idiot ou quoi ? Comment pourrait-il être amoureux de moi, certes on formait un couple étrange avec Reine, mais c’était Reine au centre, il n’y a jamais rien eu entre Zéphyr et moi, ce n’était même pas concevable.
Je peux t’offrir mon amitié, mon épaule, mais c’est tout Zéphyr. On mais sérieusement, on ne peut pas être ensemble. Tu es un mec voyons, tu sais très bien que je ne suis pas gay. Je n’ai rien contre hein, tu le sais, mais non. J’aimais Reine ! Tu es sûr que tu ne fais pas juste un transfert, de ce que tu ressentais pour elle sur moi ?
Oui ça devait être ça, n’est-ce pas ? Il ne m’aurait quand même pas menti depuis des années…. Il ne m’aimait quand même pas quand on était à trois avec Reine si ? Il ne m’a quand même pas maté comme si j’étais plus qu’un ami, si ?
⊹ Al-kīmiyā.“Le seul alchimiste capable de tout changer en or est l'amour. L'unique sortilège contre la mort, la vieillesse, la vie routinière, c'est l'amour.”✻ .thanatos
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Re: Entre deux bonbonnières [Zéphyr Montalban]
Mar 13 Aoû 2019 - 22:11
Entre deux bonbonnières.
Zéphyr regrettait d’être venu. Ce n’était clairement pas la meilleure idée du siècle. Le fait de se retrouver en face d’Adonis était compliqué pour lui. Cela remuait de mauvais souvenirs et en plus, il voyait bien que son ex meilleur ami n’était pas à l’aise en sa compagnie. Il pouvait très bien faire semblant d’être content de le voir mais pour le reste, c’était compliqué. En tout cas, dès qu’il fallait aborder les sujets qui fâchaient et bien il se défilait. Mais le jeune étudiant en botanique ne voulait pas en rester là. Il avait besoin d’en savoir plus sur le comportement du jeune homme, notamment sur le fait qu’il avait fait le mort après le drame qui s’était produit avec Reine, qu’il n’avait même pas pris de ses nouvelles après sa tentative de suicide. D’ailleurs, était-il au courant ? Ce n’était pas sûr. En tout cas, il avait ce besoin de vérité et même si elle allait très certainement lui faire mal, il avait besoin de l’entendre. Adonis avait expliqué au jeune Montalban qu’il n’avait pas pu se résigner à venir le voir, à l’épauler tout simplement parce que c’était au-dessus de ses forces. La perte de cette jeune femme était tout simplement compliqué pour lui et son absence était bien trop difficile. Le jeune Grymm n’avait donc pu s’empêcher de lui dire qu’elle lui manquait aussi, que son absence était difficile à gérer et que surtout, elle serait très certainement déçue de voir que leur chemin était séparé, qu’ils ne se seraient pas les coudes. C’était sa façon à lui de lui dire qu’il avait eu besoin de lui et qu’il avait d’ailleurs toujours besoin de lui.
Son ex meilleur ami n’avait pas forcément bien pris ce qu’il venait de lui dire, lui faisait comprendre qu’il n’était pas comme lui, qu’il était introverti et qu’il avait tout simplement eu besoin d’enfuir tout ça au plus profond de son âme plutôt que de s’y laisser submerger. Il ne pouvait pas être son sauveur, parce qu’il n’arrivait pas à se sauver lui-même. Il ne comprenait tout simplement pas ce que le jeune homme attendait de lui. C’était pourtant pas difficile à comprendre, il voulait qu’ils soient présent l’un pour l’autre, qu’ils se serrent les coudes pour pouvoir affronter cette difficile épreuve. Pourquoi donc être chacun de son côté quand on peut être à deux et essayer de faire en sorte que ça aille un peu mieux.
« - Je sais bien qu’on a pas forcément le même caractère et qu’on a donc pas la même façon d’appréhender les choses. Ce que je veux Adonis et bien qu’on soit là l’un pour l’autre, qu’on se soutienne pour tenter un jour d’aller mieux. Pourquoi devrions-nous rester de notre côté alors qu’on peut très bien essayer de traverser cet enfer ensemble en étant là l’un pour l’autre… »
Voilà ce que voulait Zéphyr, il voulait retrouver son ami. Peut-être pas de la même manière qu’avant mais en tout cas, il avait besoin de passer du temps avec lui, de pouvoir se confier, de pouvoir pleurer sur son épaule et inversement d’ailleurs. Ce n’était pas si dur à comprendre et surtout, ce n’était pas si difficile à faire. Bien entendu, il ne pouvait pas le faire seul… Il fallait qu’Adonis soit d’accord. Finalement, le jeune étudiant en botanique avait fini par lui révéler ses sentiments, l’amour qu’il ressentait pour lui… La réponse ne fut pas celle attendue, mais en même temps, elle fut prévisible. Il ne pouvait lui offrir que son amitié, que son épaule et rien de plus. Il n’était pas gay. Il lui demanda d’ailleurs s’il ne faisait tout simplement pas un transfert.
« - Non Adonis ! Je ne fais pas un transfert du tout. A dire vrai, je ressens ses sentiments depuis bien longtemps. Reine était encore là. Pourquoi crois-tu que j’ai accepté la situation aussi rapidement. Pourquoi j’ai accepté de former ce couple à trois ; Parce que je suis raide dingue de toi depuis tout ce temps. Alors oui je suis un mec, mais ne me dit pas que tu n’as pas éprouver ne serait-ce qu’un petit quelque chose durant ces moments à trois… »
Il ne pouvait pas se résigner à l’entendre dire qu’il ne ressentait tout simplement rien. Il espérait entendre du positif. Mais ce n’était pas gagné du tout. Il avait sa potion dans un coin de sa poche, mais devait-il vraiment l’utiliser ? Il était perdu et n’en savait rien pour l’instant…
Son ex meilleur ami n’avait pas forcément bien pris ce qu’il venait de lui dire, lui faisait comprendre qu’il n’était pas comme lui, qu’il était introverti et qu’il avait tout simplement eu besoin d’enfuir tout ça au plus profond de son âme plutôt que de s’y laisser submerger. Il ne pouvait pas être son sauveur, parce qu’il n’arrivait pas à se sauver lui-même. Il ne comprenait tout simplement pas ce que le jeune homme attendait de lui. C’était pourtant pas difficile à comprendre, il voulait qu’ils soient présent l’un pour l’autre, qu’ils se serrent les coudes pour pouvoir affronter cette difficile épreuve. Pourquoi donc être chacun de son côté quand on peut être à deux et essayer de faire en sorte que ça aille un peu mieux.
« - Je sais bien qu’on a pas forcément le même caractère et qu’on a donc pas la même façon d’appréhender les choses. Ce que je veux Adonis et bien qu’on soit là l’un pour l’autre, qu’on se soutienne pour tenter un jour d’aller mieux. Pourquoi devrions-nous rester de notre côté alors qu’on peut très bien essayer de traverser cet enfer ensemble en étant là l’un pour l’autre… »
Voilà ce que voulait Zéphyr, il voulait retrouver son ami. Peut-être pas de la même manière qu’avant mais en tout cas, il avait besoin de passer du temps avec lui, de pouvoir se confier, de pouvoir pleurer sur son épaule et inversement d’ailleurs. Ce n’était pas si dur à comprendre et surtout, ce n’était pas si difficile à faire. Bien entendu, il ne pouvait pas le faire seul… Il fallait qu’Adonis soit d’accord. Finalement, le jeune étudiant en botanique avait fini par lui révéler ses sentiments, l’amour qu’il ressentait pour lui… La réponse ne fut pas celle attendue, mais en même temps, elle fut prévisible. Il ne pouvait lui offrir que son amitié, que son épaule et rien de plus. Il n’était pas gay. Il lui demanda d’ailleurs s’il ne faisait tout simplement pas un transfert.
« - Non Adonis ! Je ne fais pas un transfert du tout. A dire vrai, je ressens ses sentiments depuis bien longtemps. Reine était encore là. Pourquoi crois-tu que j’ai accepté la situation aussi rapidement. Pourquoi j’ai accepté de former ce couple à trois ; Parce que je suis raide dingue de toi depuis tout ce temps. Alors oui je suis un mec, mais ne me dit pas que tu n’as pas éprouver ne serait-ce qu’un petit quelque chose durant ces moments à trois… »
Il ne pouvait pas se résigner à l’entendre dire qu’il ne ressentait tout simplement rien. Il espérait entendre du positif. Mais ce n’était pas gagné du tout. Il avait sa potion dans un coin de sa poche, mais devait-il vraiment l’utiliser ? Il était perdu et n’en savait rien pour l’instant…
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Botanique
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Re: Entre deux bonbonnières [Zéphyr Montalban]
Sam 28 Sep 2019 - 7:34
Je l’aimais bien Zéphyr. Réellement, on s’était toujours bien entendus, ‘abord meilleurs amis avant que notre relation ne devienne plus étrange, par l’intermédiaire de Reine d’ailleurs, mais je n’avais jamais regretté cette proximité nouvelle qui s’était formé entre nous. Sauf que voilà, je n’étais pas gay, et même si je pouvais avouer qu’il était charmant et avait un physique avantageux, je ne pouvais pas dire qu’il provoquait chez moi la même chose que Reine. D’ailleurs, c’était toujours une limite qu’on s’était fixés quand on était à trois, on ne se touchait jamais tous les deux, on se concentrait sur Reine. Je ne savais pas alors qu’il aurait pu avoir des vues sur moi ou que son regard lors de ces moments intimes aient pu s’appuyer sur moi plutôt que sur elle. C’était mon pote à mes yeux, voilà tout. Alors forcément, la disparition de Reine avait tout changé, j’avais eu besoin de recul, j’avais fui pour mieux rebondir, pour mieux oublier, mais je n’avais pas tellement le choix à vrai dire, je n’étais capable que de cette réaction. Je m’en voulais terriblement de sa mort, même si au fond je n’étais coupable de rien, ce n’était qu’un accident, mais je ne pouvais m’empêcher de penser que si j’avais eu ma baguette à ce moment là, où si nous avions pris plus de précautions, cela ne serait pas arriver… Mais j’avais abandonné Zéphyr dans ma fuite, et même si ça je le regrettais, je ne savais pas comment le lui dire. Nous n’avions jamais vraiment reparlé de tout ça, évitant pour ma part de me retrouver seul avec lui pour ne pas réveiller une douleur qui était toujours présente… Mais Zéphyr lui avait besoin de parler, et il m’avait en quelque sorte piégé au travail pour le faire, pour que je ne puisse pas fuir. C’était intelligent, digne de lui, et je regrettais juste que la cloche ne sonne pas annonçant la présence d’un client, ce qui aurait été une porte de sortie.
J’avais essayé de m’expliquer comme je le pouvais, après tout j’étais sincère, je n’étais pas ce genre de sorcier à exprimer tout haut ce que je pensais ou ressentais, c’était même pour moi le comble de l’indécence… Ou en tout cas ce n’était ni subtil ni délicat, tout le contraire de ce que j’essayais d’être.
[color=#B0C4DE]Je peux être la pour toi si tu veux… Je veux bien t’écouter, te prêter mon épaule, si c’est ce qui te fait du bien, mais ne me demande pas de t’expliquer ce que je ressens, c’est trop difficile pour moi… Laisse moi gérer ma douleur à ma façon… Mais je suis là pour toi, tu es mon meilleur ami après tout, même si on s’est éloignés je n’ai rien contre toi. Si tu as besoin de moi pour aller mieux, je peux être là. |/color]
J’essayais de temporiser les choses, je ne voulais pas me laisser submerger par l’émotion. Par contre, je ne m’attendais pas à une telle déclaration juste après. Oui je l’aimais bien. Mais ça s’arrêtait là. Je pouvais lui prêter mon épaule, mais ça devait s’arrêter là. Je ne pouvais pas être plus que ça pour lui. Non c’était impossible. J’avais peut-être répondu de manière trop directe, trop franche et froide, mais je ne savais pas comment réagir… Comment dire poliment non à son meilleur ami qui vous dévoile ses sentiments ?
[color=#B0C4DE]Tu… Tu veux dire que même quand nous étions à trois tu étais amoureux de moi ? Donc toutes ces fois où on était à trois, tu me regardais autant que tu la regardais ? |/color]
Je rougissais soudainement. J’étais un garçon assez pudique. Et je n’avais jamais pensé que mon meilleur ami puisse me mater quand nous avions eu des moments intimes avec Reine…
[color=#B0C4DE]Je… Je ne sais pas quoi te répondre Zéphyr. Tu sais très bien que j’aimais beaucoup ces moments à trois, mais je ne sais pas si on peut dire que je ressentais ce que tu ressentais. Oui ça me plaisait qu’on soit à trois mais parce que j’aimais Reine et que tu étais mon meilleur ami. Je ne t’ai jamais regardé d’un autre œil… Alors oui tu es beau mec et je te l’ai toujours dit, bien mieux foutu que moi, mais je ne sais pas si j’ai « éprouvé » quoique ce soit. |/color] (pause) [color=#B0C4DE]et puis si tu parles de nos moments intimes, bien sûr que j’étais dans un certain état, mais c’était la situation qui voulait ça, je ne t’ai jamais regardé comme ça, je pense…|/color]
- InvitéInvité
Re: Entre deux bonbonnières [Zéphyr Montalban]
Mer 23 Oct 2019 - 16:09
Entre deux bonbonnières.
Venir dans ce magasin de confiseries avait été la pire erreur de la vie de Zéphyr. Il savait pourtant très bien que cela ne se passerait pas bien, qu’Adonis allait lui faire comprendre qu’il n’avait pas envie de le voir parce que le souvenir de Reine était encore trop présent et qu’il avait besoin d’être seul pour pouvoir se reconstruire. Mais il avait eu besoin de le voir, de lui dire ce qu’il ressentait et de lui faire comprendre qu’à l’inverse, il avait besoin de lui et donc de sa présence pour pouvoir se reconstruire et tenter d’oublier ou tout du moins d’estomper cette douleur bien trop présente dans sa vie. Le jeune homme avait l’air d’avoir compris le message puisqu’il venait de lui faire comprendre qu’il pouvait être là pour lui mais qu’il ne fallait pas qu’il lui demande de se confier ou bien même d’essayer de comprendre ses sentiments. Non, il allait devoir le laisser faire son deuil à sa manière.
« - Si tu es d’accord pour m’accompagner, pour me laisser une place dans ta vie et donc me permettre de passer du temps avec toi, comme avant, je te promets de ne pas t’embêter ni même de chercher à savoir si tu vas bien ou non. D’accord ? »
Les choses étaient dites et cela faisait du bien de les dire. C’était sûrement pour cette raison que le jeune homme ne s’était pas arrêter en si bon chemin. Il était venu lui dire qu’il était amoureux de lui. Adonis n’avait pas l’air de comprendre la teneur de ses sentiments puisqu’il venait de lui parler de transfert. Le jeune Grymm lui fit donc comprendre qu’au contraire, ce n’était pas du tout ce qu’il pensait puisqu’il ressentait ces sentiments depuis bien longtemps et qu’il n’avait jamais réussi à lui avouer avant. Alors certes, le moment n’était peut-être pas le mieux choisi mais à présent, c’était dit aussi. Son meilleur ami était étonné et il avait besoin de plus de précisions notamment sur leur vie à trois.
« - Oui j’étais amoureux de toi et je le suis toujours. Je vous regardais de la même manière effectivement, avec des yeux plein de passion et d’envie. J’ai réussi à être discret et du coup tu ne t’en es pas rendu compte. Mais depuis le début de notre relation à trois, j’ai ressenti les mêmes choses pour vous deux. Je ne pourrais l’expliquer mais c’est comme ça… »
Zéphyr essayait de lui faire comprendre qu’il avait très certainement eu ce genre de regard ou bien de sentiments parce que tu ne peux pas former un couple à trois sans avoir d’attirance ou de sentiment pour la troisième personne. Selon Adonis, la seule chose qui les liait, c’était leur amour pour Reine pour le reste, il n’y avait rien. Le jeune botaniste n’était pas forcément d’accord avec lui. Il avait ce filtre d’amour dans sa poche mais il ne savait pas encore s’il allait l’utiliser. A quoi bon se faire du mal comme ça… Il passerait un bon moment avec lui pour ensuite se retrouver à nouveau seul.
« - Je ne suis pas forcément d’accord avec toi. Tu ne peux pas dire que tu n’as pas eu d’attirance pour moi. La preuve tu viens encore de dire que tu me trouves plus canon que toi. Tu veux la vérité ? J’avais pris ce filtre d’amour pour t’envoûter et faire de toi mon pilier. Mais à quoi bon, ça ne durera qu’un temps. Je préfère peut-être me sacrifier et garder ton amitié. Peut-être qu’un jour tu te rendras compte qu’on peut vivre bien plus que ça… »
Zéphyr avait montré la fiole pour finalement venir la briser aux pieds d’Adonis, lui montrant que ce n’était clairement pas ce qu’il voulait…
« - Si tu es d’accord pour m’accompagner, pour me laisser une place dans ta vie et donc me permettre de passer du temps avec toi, comme avant, je te promets de ne pas t’embêter ni même de chercher à savoir si tu vas bien ou non. D’accord ? »
Les choses étaient dites et cela faisait du bien de les dire. C’était sûrement pour cette raison que le jeune homme ne s’était pas arrêter en si bon chemin. Il était venu lui dire qu’il était amoureux de lui. Adonis n’avait pas l’air de comprendre la teneur de ses sentiments puisqu’il venait de lui parler de transfert. Le jeune Grymm lui fit donc comprendre qu’au contraire, ce n’était pas du tout ce qu’il pensait puisqu’il ressentait ces sentiments depuis bien longtemps et qu’il n’avait jamais réussi à lui avouer avant. Alors certes, le moment n’était peut-être pas le mieux choisi mais à présent, c’était dit aussi. Son meilleur ami était étonné et il avait besoin de plus de précisions notamment sur leur vie à trois.
« - Oui j’étais amoureux de toi et je le suis toujours. Je vous regardais de la même manière effectivement, avec des yeux plein de passion et d’envie. J’ai réussi à être discret et du coup tu ne t’en es pas rendu compte. Mais depuis le début de notre relation à trois, j’ai ressenti les mêmes choses pour vous deux. Je ne pourrais l’expliquer mais c’est comme ça… »
Zéphyr essayait de lui faire comprendre qu’il avait très certainement eu ce genre de regard ou bien de sentiments parce que tu ne peux pas former un couple à trois sans avoir d’attirance ou de sentiment pour la troisième personne. Selon Adonis, la seule chose qui les liait, c’était leur amour pour Reine pour le reste, il n’y avait rien. Le jeune botaniste n’était pas forcément d’accord avec lui. Il avait ce filtre d’amour dans sa poche mais il ne savait pas encore s’il allait l’utiliser. A quoi bon se faire du mal comme ça… Il passerait un bon moment avec lui pour ensuite se retrouver à nouveau seul.
« - Je ne suis pas forcément d’accord avec toi. Tu ne peux pas dire que tu n’as pas eu d’attirance pour moi. La preuve tu viens encore de dire que tu me trouves plus canon que toi. Tu veux la vérité ? J’avais pris ce filtre d’amour pour t’envoûter et faire de toi mon pilier. Mais à quoi bon, ça ne durera qu’un temps. Je préfère peut-être me sacrifier et garder ton amitié. Peut-être qu’un jour tu te rendras compte qu’on peut vivre bien plus que ça… »
Zéphyr avait montré la fiole pour finalement venir la briser aux pieds d’Adonis, lui montrant que ce n’était clairement pas ce qu’il voulait…
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» miroir du riséd : Will Higginson
» crédits : .
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» âge : 28
» situation : Compliqué
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : DCFM
Potions
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Options :
Astronomie
Botanique
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Re: Entre deux bonbonnières [Zéphyr Montalban]
Jeu 24 Oct 2019 - 18:49
Pour une surprise, c’était une surprise. C’était même plus surprenant que de manger un Fizwizbiz pour la première fois ou même de tomber sur un dragée surprise de Bertie Crochue goût crotte de nez ou goût poubelle. Petit un, je ne m’attendais pas à voir débarquer Zéphyr dans la confiserie. Petit deux, je ne pensais pas qu’il souhaiterait crever l’abcès de la sorte. Mais il avait choisi cette voie, alors je n’avais pas pu me dérober. Je gérais la situation comme je le pouvais, en essayant de faire au mieux. Mais je n’étais clairement pas à l’aise, même si j’ignorais si Zéphyr le sentait ou non …
Tu as une place dans ma vie Zéphyr. On peut passer du temps à deux si tu veux, je vais essayer de faire des efforts, je te le promets.
Que pouvais-je faire d’autre ? Après tout, je n’avais rien contre lui. On était amis, on s’était juste éloigné… Le reste de la conversation me laissa bouche bée quelques minutes, et je ne pouvais que nier ce qui apparaissait sous mes yeux. Comment Zéphyr pouvait-il être amoureux de moi ? On était amis ! Non ce ne pouvait être qu’un transfert, et pourtant, il me soutenait l’inverse. Bizarrement, ça me rendait mal à l’aise. Je n’avais rien contre l’homosexualité, loin de là, mais apprendre que son meilleur ami était en fait amoureux de vous depuis des années et qu’il profitait des moments intimes avec Reine pour mater c’était quelque peu dérangeant… Enfin, pour un garçon pudique comme moi bien entendu. D’ailleurs, d’après lui, c’était forcément réciproque, et nous n’avions pu former un couple à trois que si moi-même j’avais été un minimum attiré par lui. Mais ça je n’étais pas d’accord, et j’essayais tant bien que mal de le lui faire comprendre sans trop le brusquer.
Je suis désolé Zéphyr, mais non je n’ai jamais eu d’attirance pour toi… C’était de Reine dont j’étais amoureux, pas de toi. Je peux très bien te trouver canon sans avoir d’attirance physique pour toi, ça ne t’est jamais arrivé de trouver une fille belle sans avoir de sentiments pour elle ?
La suite me déstabilisait vraiment, et je ne pouvais empêcher mes mains de trembler…
Au moins tu as été honnête… J’aurai extrêmement mal pris le fait que tu utilises une potion sur moi… Tu sais très bien en plus que cet amour magique n’est pas réel, c’est une illusion, un simple état de dépendance créé par la magie… Je… Je ne sais pas quoi te dire Zéphyr. Je suis désolé. De ne pas t’aimer comme toi tu dis m’aimer, et désolé que tu m’aimes car ça ne sera JAMAIS réciproque. Jamais Zéphyr. Même si je te prenais dans mes bras, ça ne voudrait pas dire que tu me plais, tu es mon meilleur ami, ça s’arrête là.
Je me levais pour aller chercher le balai et ramasser la fiole brisée au sol, tournant le dos quelques instants à Zéphyr et me penchant pour ramasser les morceaux de verre sans me couper. Mais je devais manquer d’habileté avec ce que je venais d’apprendre car j’avais réussi à m’entailler la paume, dans un sifflement, tandis que du sang s’en écoulait lentement…
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