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who do you call when you need some help? (njal)
Dim 14 Juil 2019 - 23:36
Noam marche. Il ne sait pas très bien où il va, il ne s'est pas vraiment posé la question. Il est un peu perdu dans ses pensées, un peu loin de la réalité. Sa tête se balance au rythme de la musique qui coule dans ses oreilles, quelques mots lui échappent parfois et se perdent dans le brouaha de l'école, grouillante de vie malgré l'été entamé. Il n'a pas de cours aujourd'hui, et il n'était pas d'humeur à réviser les leçons de la veille en se réveillant. Il a tenté de rester au lit pour bouquiner, comme il aime à le faire certains matins d'été ; profiter des rayons du soleil qui passent au travers des rideaux crémeux aux fenêtres des Pokesby, se prélasser dans ses draps toujours propres, et se perdre dans un récit ou un autre, moldu ou sorcier, fictif ou historique. Il n'était pas de cette humeur non plus. Au moment où il commençait à tourner en rond, à s'énerver comme un lion en cage, il a réussi à réunir l'énergie pour enfiler un jean et un t-shirt et à sortir du dortoir.
Alors il marche, peut-être pour détendre ses jambes raidies par des journées assis à des chaises en bois, peut-être pour évacuer un trop plein d'énergie non-identifiée. Il ne fait pas attention à ce qui l'entoure, comme souvent. Il slalome entre les groupes, entre les corps, entre les conversations, ignorant le monde externe à son petit univers intérieur. Les mélodies colorent le monde, et il esquisse parfois un discret pas de danse avant de se sentir rougir, de reprendre un peu conscience des gens qui l'entourent. Et puis il ferme les yeux, il ne veut pas de cette sensation de chute dans le bas de son ventre, au creux de ses entrailles, là où l'anxiété menace toujours de s'éveiller. Il se concentre de nouveau sur la musique, immobile un instant, les yeux clos au milieu du hall d'entrée de Hungcalf.
Quand il rouvre les yeux, il hésite un instant : sortir prendre l'air dans le large parc, ou se perdre dans les salles mystérieuses et les couloirs retors du bâtiment ? Tandis qu'il juge ses possibilités, scrutant l'horizon, son cerveau tique sur une information. Une silhouette. Une silhouette familière. Noam met quelques secondes à réagir, continuant à évaluer les deux options qui s'offrent à lui avant que l'information n'atteigne son cerveau conscient. Il fronce les sourcils et ses pieds se mettent en mouvement avant qu'il ne leur ait vraiment donné l'ordre. Sa main se pause sur l'épaule. « Njal ? » Il le dévisage un instant, légèrement bouche bée. « Njal ! Mais t'étais où ! J'étais super inquiet, Toffee arrêtait pas d'éternuer il y a six semaines, et il y a dix jours il s'est blessé les coussinets ! » … Oui, dans le fond, il est inquiet pour Njal, qui a disparu pendant deux mois sans prévenir ni laisser de traces. Mais c'est plus facile de parler de cet imbécile de chat.
Alors il marche, peut-être pour détendre ses jambes raidies par des journées assis à des chaises en bois, peut-être pour évacuer un trop plein d'énergie non-identifiée. Il ne fait pas attention à ce qui l'entoure, comme souvent. Il slalome entre les groupes, entre les corps, entre les conversations, ignorant le monde externe à son petit univers intérieur. Les mélodies colorent le monde, et il esquisse parfois un discret pas de danse avant de se sentir rougir, de reprendre un peu conscience des gens qui l'entourent. Et puis il ferme les yeux, il ne veut pas de cette sensation de chute dans le bas de son ventre, au creux de ses entrailles, là où l'anxiété menace toujours de s'éveiller. Il se concentre de nouveau sur la musique, immobile un instant, les yeux clos au milieu du hall d'entrée de Hungcalf.
Quand il rouvre les yeux, il hésite un instant : sortir prendre l'air dans le large parc, ou se perdre dans les salles mystérieuses et les couloirs retors du bâtiment ? Tandis qu'il juge ses possibilités, scrutant l'horizon, son cerveau tique sur une information. Une silhouette. Une silhouette familière. Noam met quelques secondes à réagir, continuant à évaluer les deux options qui s'offrent à lui avant que l'information n'atteigne son cerveau conscient. Il fronce les sourcils et ses pieds se mettent en mouvement avant qu'il ne leur ait vraiment donné l'ordre. Sa main se pause sur l'épaule. « Njal ? » Il le dévisage un instant, légèrement bouche bée. « Njal ! Mais t'étais où ! J'étais super inquiet, Toffee arrêtait pas d'éternuer il y a six semaines, et il y a dix jours il s'est blessé les coussinets ! » … Oui, dans le fond, il est inquiet pour Njal, qui a disparu pendant deux mois sans prévenir ni laisser de traces. Mais c'est plus facile de parler de cet imbécile de chat.
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Re: who do you call when you need some help? (njal)
Lun 15 Juil 2019 - 22:39
Njal est agité, incapable de tenir en place. Il tourne en rond dans sa chambre, perdu dans un amas de pensée qui lui fait penser à une pelote de laine emmêlée. Il est bien incapable de trouver une pensée qui lui servirait de fil conducteur sur lequel il pourrait tirer jusqu’à ce qu’il arrive à faire de l’ordre dans sa tête. Il est fatigué, bien plus que d’habitude. Les cernes sous ses yeux font peur à voir, il tient ses mains l’une contre l’autre pour les faire arrêter de trembler. Il pousse un soupir. Njal sait pertinemment pourquoi il est dans cet état, mais c’est encore plus frustrant de savoir et de ne rien pouvoir y faire. Un coup d’œil au calendrier lui suffit : la date d’après-demain est soulignée au crayon. Il sait qu’il ne devrait pas faire ça, n’importe qui pourrait tomber dessus, et il ne faut pas être un génie pour comprendre pourquoi un sorcier aurait marqué dans son calendrier toutes les dates des prochaines pleines lunes. Mais Njal se sait tête en l’air, et il préfère risquer ça que de rater sa potion, ne serait-ce qu’une seule fois. Les conséquences seraient dramatiques, et il n’a définitivement pas envie d’y penser.
Il n’a pas envie de sortir, ou plutôt, il n’a pas envie de voir des gens. Il est déjà assez fatigué de devoir mentir à ses amis, de devoir naviguer dans ses mensonges, mais il n’a aucune envie de rester seul avec ses pensées non plus. Ces deux derniers mois, il a réussi à rester calme, à se dire que ce n’était pas grave, mais il doit se rendre à l’évidence : la semaine avant la pleine lune, il a l’impression de ne plus s’appartenir. Il faut juste attendre que ça passe.
N’ayant pas envie de se battre avec le maquillage aujourd’hui, il enfile simplement un t-shirt à manches longues. Personne ne se posera de questions, l’été dans les Highlands reste relativement froid, surtout si l’on vient d’une région plus au sud. Cela dit, pour Njal, qui a grandi dans une région reculée au nord de la Suède où les températures ne s’aventurent pas du côté positif du thermomètre pendant des mois durant l’hiver, il fait chaud. Mais personne n’a besoin de savoir ça. Et surtout, personne n’a besoin de voir sa toute nouvelle cicatrice qui orne son bras gauche.
Il sort de la salle commune des Summerbee, n’ayant même pas besoin de réfléchir pour savoir où aller : il se dirige vers le parc, vers les enclos et les écuries où se trouvent toutes les bestioles magiques de l’université. Il aurait bien été faire un petit tour en forêt, mais il sent quelque chose en lui qui meurt d’envie d’aller courir au milieu des arbres, et même s’il sait que ça ne sert à rien d’avoir peur, que c’est une partie de lui maintenant, cette sensation lui serre encore la gorge.
« Njal ? » L’intéressé lève les yeux, tiré de son déprimant monologue mental. Mais il est immédiatement tiraillé par des émotions contradictoires à la vue de Noam : la joie de revoir un ami a qui il n’a pas parlé depuis deux mois, et l’appréhension de la conversation à venir. L’appréhension, parce qu’il s’entend déjà réciter ses mensonges soigneusement préparés. « Njal ! Mais t'étais où ! J'étais super inquiet, Toffee arrêtait pas d'éternuer il y a six semaines, et il y a dix jours il s'est blessé les coussinets ! » Il lui répond par un sourire, un sourire sincère, et il espère pouvoir cacher la lueur d’anxiété au fond de ses yeux. Noam et son chat, qui lui rappellent que finalement, rien n’a changé, sauf s’il décide du contraire. Et il ne veut pas, il refuse. Sans réfléchir, il attrape la main que Noam a posé sur son épaule, et il l’attire contre lui, le serrant dans ses bras avec une telle force qu’on aurait dit qu’il essayait de le suffoquer. Il est comme ça avec les gens à qui il tient, Njal, si ces personnes ne lui ont pas signifié qu’ils n’aimaient pas le contact physique. Il est trop collant, trop démonstratif, comme on lui a souvent fait remarquer.
« Noam, tu m’as manqué, » finit-il par dire avant de le relâcher, presque à contrecœur. Il sent son coeur se serrer, se préparant à mentir. Il a horreur de faire ça, il donnerait n’importe quoi pour dire la vérité. Si ça ne tenait qu’à lui, il se contenterait de hausser les épaules et de lui dire, mais l’idée que cette information se répande dans l’université le paralyse. « Désolé de pas avoir prévenu, je suis tombé malade chez mes parents, » dit-il, les mots s’enchaînant naturellement désormais, prononcés des dizaines de fois depuis qu’il est rentré. Il a l’impression d’être un automate. Il déteste, il déteste ça. Il a envie de se secouer, comme si ça pouvait faire disparaître cette sensation qu’il peut presque sentir ramper sur sa peau.
« Comment va Toffee ? Il va mieux maintenant ? » Demande-t-il, un air soucieux sur le visage. L’idée qu’il soit arrivé quelque chose au chat de Noam pendant son absence lui est insupportable, même s’il sait que Noam a tendance à venir le voir pour un peu tout et n’importe quoi concernant son animal. Ça ne dérange absolument pas Njal, il préfère ça à un maître qui n’en aurait rien à faire et qui ne se poserait pas plus de questions que ça.
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Re: who do you call when you need some help? (njal)
Mar 23 Juil 2019 - 17:57
Les bras autour de son cou, le poids de Njal contre lui. Noam ne s’y attendait pas alors il reste les bras ballants quelques secondes flottantes, les yeux écarquillés de surprise. Puis un sourire chaud se dessine sur ses lèvres et il sert à son tour le Suédois. Il se demande pas vraiment ce qui lui vaut cet élan d’affection, c’est un geste plutôt habituel entre eux, vu qu’ils sont tous les deux démonstratifs quand ils tiennent à quelqu’un, et que même si les mots ne sortent pas toujours facilement, ils sont importants l’un pour l’autre – au-delà des problématiques de santé du chat.
« Noam, tu m’as manqué. » L’intéressé sourit contre l’épaule de son ami, qui le domine toujours de sa haute taille. Il lève le menton pour regarder vers le visage de Njal, un visage qu’il a trop peu vu ces derniers temps. Un soupçon de culpabilité lui serre le cœur : il n’a pas cherché à savoir où était passé le Summerbee, passant systématiquement à autre chose quand il y pensait avant de passer à l’action. « Désolé de pas avoir prévenu, je suis tombé malade chez mes parents. » Noam glisse les mains au fond de ses poches de jean et hoche la tête en faisant la grimace. « T’as eu quoi pour disparaitre aussi longtemps ? » demande-t-il, inquiet malgré tout. S’il est de retour, c’est qu’il va mieux, a priori ; mais s’il a été absent pendant plusieurs mois, s’il n’a pas pu même prévenir ses camarades, ça devait être sérieux.
« Comment va Toffee ? Il va mieux maintenant ? » Un petit rire échappe au garçon et son regard s’abaisse sur le bout de ses baskets. « J’ai cru comprendre que les éternuements étaient liés à l’arrivée de l’été, quelque chose comme une petite allergie, c’est passé tout seul. Et j’ai utilisé le désinfectant que tu m’avais conseillé pour ses coussinets… Tu viendras le voir un de ces jours pour vérifier que ça a bien guéri ? » Il aurait bien dit tout de suite, mais il ne veut pas imposer le détour à Njal, ne sachant pas quel est son programme. Il fronce les sourcils. « T’es revenu quand ? Tu restes pour l’été ? » Il embraie sur autre chose, une tendance irréversible à sauter d’un sujet à l’autre, à revenir à une conversation avec dix minutes de retard, à laisser son esprit vagabonder dans trop de directions à la fois, jusqu’à ce qu’il se perde – ou qu’il perde ses interlocuteurs.
@Njal Nyström
« Noam, tu m’as manqué. » L’intéressé sourit contre l’épaule de son ami, qui le domine toujours de sa haute taille. Il lève le menton pour regarder vers le visage de Njal, un visage qu’il a trop peu vu ces derniers temps. Un soupçon de culpabilité lui serre le cœur : il n’a pas cherché à savoir où était passé le Summerbee, passant systématiquement à autre chose quand il y pensait avant de passer à l’action. « Désolé de pas avoir prévenu, je suis tombé malade chez mes parents. » Noam glisse les mains au fond de ses poches de jean et hoche la tête en faisant la grimace. « T’as eu quoi pour disparaitre aussi longtemps ? » demande-t-il, inquiet malgré tout. S’il est de retour, c’est qu’il va mieux, a priori ; mais s’il a été absent pendant plusieurs mois, s’il n’a pas pu même prévenir ses camarades, ça devait être sérieux.
« Comment va Toffee ? Il va mieux maintenant ? » Un petit rire échappe au garçon et son regard s’abaisse sur le bout de ses baskets. « J’ai cru comprendre que les éternuements étaient liés à l’arrivée de l’été, quelque chose comme une petite allergie, c’est passé tout seul. Et j’ai utilisé le désinfectant que tu m’avais conseillé pour ses coussinets… Tu viendras le voir un de ces jours pour vérifier que ça a bien guéri ? » Il aurait bien dit tout de suite, mais il ne veut pas imposer le détour à Njal, ne sachant pas quel est son programme. Il fronce les sourcils. « T’es revenu quand ? Tu restes pour l’été ? » Il embraie sur autre chose, une tendance irréversible à sauter d’un sujet à l’autre, à revenir à une conversation avec dix minutes de retard, à laisser son esprit vagabonder dans trop de directions à la fois, jusqu’à ce qu’il se perde – ou qu’il perde ses interlocuteurs.
@Njal Nyström
- InvitéInvité
Re: who do you call when you need some help? (njal)
Dim 28 Juil 2019 - 19:56
Il n’avait pas imaginé son retour à l’université comme ça, en vérité. Ses amis lui ont manqué, bien plus qu’il ne pensait. Lorsqu’il est revenu, il n’a pas vraiment prévenu qui que ce soit, en vérité. Il a bien eu l’idée d’envoyer des messages, mais il est resté de longues minutes devant ses parchemins, sans savoir quoi écrire. La simple idée de coucher sur papier ses mensonges lui était insupportable, encore plus que l’idée de les prononcer à voix haute, idée qui lui donnait déjà mal au ventre. Les paroles, au moins, ne laissent pas de traces, pas des visibles en tout cas. Alors il a plutôt décidé de laisser les choses se faire, et depuis, il tombe plus ou moins par hasard sur ses connaissances qui ne sont pas encore parties pour l’été. Les revoir le remplit de joie à chaque fois, parce qu’il se rend compte d’à quel point il a besoin d’eux, d’à quel point il se sentait seul. Il aimerait juste pouvoir faire disparaître la culpabilité qui semble ne jamais vouloir le quitter en ce moment. Il se dit qu’il aurait du prévenir, qu’il aurait du faire quelque chose… Même s’il sait qu’au fond, il n’a pas à s’en vouloir. Sa situation est exceptionnelle, et ce n’est pas comme s’il avait décidé de se faire mordre par un loup-garou. Mais n’empêche, il ne peut pas s’empêcher de penser qu’il aurait dû faire les choses autrement.
« T’as eu quoi pour disparaitre aussi longtemps ? » Lui demande Noam, l’air inquiet. Njal se dit qu’il va devoir s’habituer à ce petit pincement au coeur qui survient à chaque fois qu’il entend cette question. Sans même réfléchir, sa main droite vient frotter son avant-bras gauche, là où se trouvent la cicatrice résultant de la morsure. « Euh… La dragoncelle, » dit-il avec une grimace. « Comme c’est contagieux et tout… » Ajoute-t-il avec un geste de la main. Il y a beaucoup réfléchi, à cette excuse. Tout le monde connaît cette maladie, assez grave même si plus ennuyeuse qu’autre chose lorsqu’on est jeune et en bonne santé. Cela dit, le teint verdâtre des malades et les pustules qui recouvrent leur visage ne manque jamais de provoquer une grimace de dégoût.
Il préfère changer de sujet, s’enquérant de l’état de santé du chat de Noam. « J’ai cru comprendre que les éternuements étaient liés à l’arrivée de l’été, quelque chose comme une petite allergie, c’est passé tout seul. Et j’ai utilisé le désinfectant que tu m’avais conseillé pour ses coussinets… Tu viendras le voir un de ces jours pour vérifier que ça a bien guéri ? » Njal hoche la tête au fur et à mesure que les informations arrivent. En réalité, il n’est pas un spécialiste des chats, les cours de soins aux créatures magiques ayant tendance à se concentrer sur les animaux, et bien… magiques. Mais chez ses parents, de nombreux chats et fléreurs ont décidé de faire de cette maison leur nouvel habitat, et par la force des choses, il a appris très vite à comprendre ce qui était quelque chose de grave pour la santé des animaux ou non. Et puis, pour de nombreux mammifères, magiques ou non, les symptômes des maladies communes se ressemblent. Et de ce qu’il entend, il n’y a pas vraiment à s’inquiéter pour Toffee. « Oui, je peux passer le voir quand tu veux ! » Lui répond-il avec un nouvel hochement de tête. Ce n’est pas parce qu’il ne craint pas pour sa santé qu’il va aller refuser l’opportunité de voir un chat, cela dit.
« T’es revenu quand ? Tu restes pour l’été ? » Noam revient au sujet précédent, plus ou moins. Njal est habitué à ce genre de discussions, et il faut dire qu’il n’est pas forcément mieux. Quand une idée lui traverse l’esprit, il la laisse souvent s’échapper, quitte à parfois couper la parole sans même s’en rendre compte. « Y a un peu plus de deux semaines, je crois. » Répond-il en passant la main à l’arrière de sa nuque, un peu gêné. Il espère que Noam ne lui en voudra pas de ne pas l’avoir contacté directement en arrivant – de ne pas l’avoir contacté tout court, d’ailleurs. « Et oui, je vais rester pour me remettre dans le bain avant la rentrée… Même si ça devrait aller, vu que j’ai raté les examens, je connais déjà plus ou moins le programme. » Laisse-t-il échapper avec un petit rire. Redoubler ne le dérange pas réellement. Il sait que s’il détestait vraiment l’université, avec le parcours qu’il a, il pourrait totalement postuler dans une réserve de dragons dès maintenant. Mais… d’un autre côté, il ne se sent pas encore prêt, c’est aussi bête que ça. Il sait que dès qu’il sentira que c’est le bon moment, qu’il ait terminé ses études ou pas, rien ne l’empêchera de s’envoler pour sa prochaine destination. « Tu ne pars pas toi ? » Lui demande-t-il, curieux de savoir s’il pourra le voir cet été ou non.
- InvitéInvité
Re: who do you call when you need some help? (njal)
Ven 23 Aoû 2019 - 12:07
Noam grimace. La dragoncelle, c'est pas la pire des maladies, mais c'est très chiant. Il hoche la tête d'un air entendu. "J'espère que tu as pu prendre soin de toi autant que faire se peut, vu la situation." Il sourit à son ami, sincèrement. La joie de le revoir se lit dans ses yeux gris, dans son langage corporel, dans son sourire inébranlable. Quand la conversation revient sur Toffee, le jeune homme enfonce les mains dans les poches de son pantalon, toujours inquiet de façon disproportionnée pour la petite boule de poils qui l'accompagne depuis plusieurs années. Quand Njal confirme qu'il pourra venir voir le chat, son sourire se soulève d'un côté. "Quand t'es dispo hein, tu sais où nous trouver." Si ça se trouve, d'ailleurs, Toffee trouvera le Summerbee sans que Noam ne soit dans les parages. L'animal est indépendant et, s'il est extrêmement calin avec Noam, il est également joueur et demande l'attention des gens qu'il aime bien. C'est le cas du Suédois, même s'il l'examine parfois bizarrement en lui soulevant les pattounes dans tous les sens ou en regardant dans son oreille.
"Oh ils te font refaire la sixième année du coup ? T'aurais pas pu passer les examens en rattrapage ou je ne sais quoi ?" On ne saura pas pourquoi il s'en étonne, vu son propre parcours absolument chaotique. Heureusement qu'il n'a jamais raté un paiement à l'administration de l'université, parce qu'il a du donner du fil à retordre aux secrétariats qui traitent son dossier à chacune de ses réinscriptions totalement aléatoires, de ses disparitions sans prévenir, de ses retours incertains. "Non je reste ici, j'essaie de prendre un peu d'avance pour pas me noyer l'année prochaine. Et puis de rattraper mon niveau en astrologie !" ajoute-t-il avec un regain d'enthousiasme. "Je me suis dit que je pouvais me permettre de prendre une option de plus si je gère bien." Il sourit, très fier de lui, fier de son progrès, et heureux de pouvoir passer des heures à observer les étoiles et à comprendre le ciel. Petit, il avait voulu être astronaute.
@Njal Nyström
"Oh ils te font refaire la sixième année du coup ? T'aurais pas pu passer les examens en rattrapage ou je ne sais quoi ?" On ne saura pas pourquoi il s'en étonne, vu son propre parcours absolument chaotique. Heureusement qu'il n'a jamais raté un paiement à l'administration de l'université, parce qu'il a du donner du fil à retordre aux secrétariats qui traitent son dossier à chacune de ses réinscriptions totalement aléatoires, de ses disparitions sans prévenir, de ses retours incertains. "Non je reste ici, j'essaie de prendre un peu d'avance pour pas me noyer l'année prochaine. Et puis de rattraper mon niveau en astrologie !" ajoute-t-il avec un regain d'enthousiasme. "Je me suis dit que je pouvais me permettre de prendre une option de plus si je gère bien." Il sourit, très fier de lui, fier de son progrès, et heureux de pouvoir passer des heures à observer les étoiles et à comprendre le ciel. Petit, il avait voulu être astronaute.
@Njal Nyström
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