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Qu'as-tu à me dire ? [Bart]
Mer 17 Juil 2019 - 21:05
Assise tranquille sur un banc des jardins, j'étais plongée dans la lecture d'un livre que je n'avais jamais pu terminer à cause de mes divers devoirs. Les vacances avaient ça de bénéfique que je n'avais plus mes élèves sur les bras, et je pouvais enfin prendre du temps pour moi. Enseignante et directrice très professionnelle et organisée, je n'étais pas inquiète pour le programme des cours de l'année prochaine, alors, je me permettais de prendre quelques jours.
Qui plus est, depuis mon excursion à Rio, j'avais besoin de temps pour moi, besoin de réfléchir à ma vie et à mes conditions. Cela ne me rendait pas moins stricte ou plus magnanime non, mais je sentais un changement s'opérer en moi.
Vêtue d'une longue robe d'été blanche à fleurs, je me fondais parfaitement dans le décor écossais, ici, entourée des fleurs en plein essor en cette magnifique saison. Un chapeau de paille élégamment posé sur la tête, d'aucun dirait que c'était un style dépassé. Toutefois, chez moi, il apportait un charme tout particulier et semblait presque faire fondre cette glace qui m'était propre. Presque.
Aujourd'hui n'était pourtant pas un jour comme un autre, alors qu'il le devrait pourtant. J'avais convenu d'une date et d'une heure pour passer du temps avec l'un de mes fils. Le plus artistique de tous, l'un de ceux que je comprenais le moins. Toutefois, j'avais fait l'effort de me rapprocher d'Adriel et de Jarvis, je tenais à faire de même avec Bartholomew. Après tout, si j'avais le soutien de ma famille et de mes enfants, sans inclure mon mari évidemment, alors je pouvais envisager l'avenir de manière plus sereine. J'aimais profondément mes enfants, plus que tout le reste, et l'emprise de Winston sur moi m'avait forcé à passer à côté de bien des événements. Je voulais rattraper cela, j'en ressentais le besoin, même si cela pouvait paraître étrange.
Tournant lentement les pages de mon livre au fur et à mesure de ma lecture, je me laissais le temps d'être distraite par les événements se passant autour de moi, laissant mon regard sonder tout ce qui se passait. Des enfants qui s'émerveillaient pour le moindre événement, des couples passant du temps ensemble, etc. à l'époque ça m'aurait paru futile. Aujourd'hui, cela me mettait du baume au cœur.
C'est donc un peu rêveuse que j'attendais la venue de mon fils, là, sur ce banc, à l'ombre de ce cerisier.
Qui plus est, depuis mon excursion à Rio, j'avais besoin de temps pour moi, besoin de réfléchir à ma vie et à mes conditions. Cela ne me rendait pas moins stricte ou plus magnanime non, mais je sentais un changement s'opérer en moi.
Vêtue d'une longue robe d'été blanche à fleurs, je me fondais parfaitement dans le décor écossais, ici, entourée des fleurs en plein essor en cette magnifique saison. Un chapeau de paille élégamment posé sur la tête, d'aucun dirait que c'était un style dépassé. Toutefois, chez moi, il apportait un charme tout particulier et semblait presque faire fondre cette glace qui m'était propre. Presque.
Aujourd'hui n'était pourtant pas un jour comme un autre, alors qu'il le devrait pourtant. J'avais convenu d'une date et d'une heure pour passer du temps avec l'un de mes fils. Le plus artistique de tous, l'un de ceux que je comprenais le moins. Toutefois, j'avais fait l'effort de me rapprocher d'Adriel et de Jarvis, je tenais à faire de même avec Bartholomew. Après tout, si j'avais le soutien de ma famille et de mes enfants, sans inclure mon mari évidemment, alors je pouvais envisager l'avenir de manière plus sereine. J'aimais profondément mes enfants, plus que tout le reste, et l'emprise de Winston sur moi m'avait forcé à passer à côté de bien des événements. Je voulais rattraper cela, j'en ressentais le besoin, même si cela pouvait paraître étrange.
Tournant lentement les pages de mon livre au fur et à mesure de ma lecture, je me laissais le temps d'être distraite par les événements se passant autour de moi, laissant mon regard sonder tout ce qui se passait. Des enfants qui s'émerveillaient pour le moindre événement, des couples passant du temps ensemble, etc. à l'époque ça m'aurait paru futile. Aujourd'hui, cela me mettait du baume au cœur.
C'est donc un peu rêveuse que j'attendais la venue de mon fils, là, sur ce banc, à l'ombre de ce cerisier.
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Re: Qu'as-tu à me dire ? [Bart]
Mar 30 Juil 2019 - 23:07
Aujourd’hui, les vacances n’étaient pas vraiment synonymes de vacances pour Barth. En effet, le jeune homme avait entrepris depuis deux trois jours, de faire ses cartons pour son déménagement chez son frère aîné. Il n’avait pas croisé grand monde dans l’immédiat, puis a vrais dire, il était trop occupé a trié les nombreux tissus qui s'empiler dans un coin de sa chambre. Ses vêtements pour la plupart étaient déjà tous dans les cartons. Il avait gardé que le principal. Ses livres étaient déjà rendus chez « lui », même s'il avait encore du mal avec le terme en lui-même.
Après une heure et demie de rangement, le jeune homme décide de sortir de son antre pour voir si d'autre membres de la famille était présent entre les murs. Parcourant les nombreux couloirs, il aperçoit une chevelure blonde, bien connu. Sa mère était installée sur l’un des bancs du jardin, en train de lire un bouquin de la bibliothèque familiale. Il fait un saut dans la cuisine pour prendre deux verres de limonade puis il se dirige vers l'extérieur rejoignant sa figure maternelle.
Après quelques pas, le jeune homme regarde la femme avec un grand sourire. Il la trouve sous l'un des cerisiers un chapeau sur la tête.
« Bonjour Mère, je vous ai apporté un petit rafraîchissement. » Conclut-il en lui tendant le verre qui lui était destiné. La chaleur n’était pas très intense, mais une déshydratation pouvait vite arrivé en restant trop longtemps au soleil.
Après quelques minutes, le jeune homme décide de prendre place auprès de la femme. Observant le paysage qui s'offrait a lui, qu'il ne verrait plus que très rarement. Mais celui qu'offre la maison de Jarvis n’était pas mal non plus, puis le manoir serait toujours sa maison au fond.
« Je ne vous au pas vu ses derniers jours ? Comment allez-vous ? »
Après une heure et demie de rangement, le jeune homme décide de sortir de son antre pour voir si d'autre membres de la famille était présent entre les murs. Parcourant les nombreux couloirs, il aperçoit une chevelure blonde, bien connu. Sa mère était installée sur l’un des bancs du jardin, en train de lire un bouquin de la bibliothèque familiale. Il fait un saut dans la cuisine pour prendre deux verres de limonade puis il se dirige vers l'extérieur rejoignant sa figure maternelle.
Après quelques pas, le jeune homme regarde la femme avec un grand sourire. Il la trouve sous l'un des cerisiers un chapeau sur la tête.
« Bonjour Mère, je vous ai apporté un petit rafraîchissement. » Conclut-il en lui tendant le verre qui lui était destiné. La chaleur n’était pas très intense, mais une déshydratation pouvait vite arrivé en restant trop longtemps au soleil.
Après quelques minutes, le jeune homme décide de prendre place auprès de la femme. Observant le paysage qui s'offrait a lui, qu'il ne verrait plus que très rarement. Mais celui qu'offre la maison de Jarvis n’était pas mal non plus, puis le manoir serait toujours sa maison au fond.
« Je ne vous au pas vu ses derniers jours ? Comment allez-vous ? »
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Re: Qu'as-tu à me dire ? [Bart]
Mar 30 Juil 2019 - 23:57
Les jardins de la famille Skinner était tout ce que nous n'étions pas : sans secrets, paisibles. Beaux et élégants, bien évidemment que oui. Mais nous étions plein de mystère et trop peu en osmose entre nous. Sans cela, les décors floraux du manoir des Skinner ne pouvaient décemment pas être ce qu'ils étaient. Dans la famille, malgré tout, il y avait des frictions. J'avais beau essayer de recoller les morceaux, surtout vis-à-vis de mon époux, je ne pouvais pas tout rattraper. Je n'étais pas faiseuse de miracles.
Voilà pourquoi je m'attelais tant dernièrement à me rapprocher de ma progéniture. De plus, je ressentais moi-même le besoin profond de le faire. Sans doute un éveil maternel… ou peut-être pas. J'en ignorais encore la véritable cause. Je faisais, simplement. Lorsque le troisième de mes fils fit son apparition à mes côtés, un verre de limonade à la main, je décrochais mes yeux de mon livre pour observer le jeune homme. Bartholomew avait les traits caractéristiques de son père, toutefois, je reconnaissais l'élégance de mes traits dans son allure. Je n'étais pas peu fière. Car si j'avais été une mère imparfaite, je n'étais pas moins fière de chacun de mes enfants. Soutenir les projets de mon fils était difficile aux yeux de Winston, je me battais bec et ongle pour lui, mais au moins, j'avais la satisfaction de voir l'un de mes enfants épanoui. Ou tout du moins, avoir l'air épanoui.
- Bonjour Bartholomew. Comment vas-tu ? Merci.
Dis-je en attrapant le verre qu'il me tendait, que je saisissais après avoir refermé mon livre, le gardant sur mes cuisses. Observant le jeune homme du coin de l'œil, je fixais l'eau fraiche à l'odeur citronnée sans avoir une arrière-pensée peut-être déplacée. Y aurait-il rajouté quelque chose ? Un veritaserum ? Ou peut-être carrément du poison ?
Vieux réflexe de survie et de méfiance, je ne buvais donc pas tout de suite à mon verre, préférant tranquillement placer mon ouvrage à côté de moi sur le banc alors que je gardais le verre entre mes doigts. Laissant mon fils s'installer à côté de moi, je lui souriais, non sans pouvoir perdre ce côté mesquin qui semblait me coller à la peau. C'est que les habitudes avaient la vie dure.
- J'étais en voyage pour te dire la vérité. Cela m'a fait le plus grand bien. Et toi ? Tu sembles en forme.
Je lui faisais don de la vérité, sans forcément avoir la nécessité de lui raconter tous les détails. Détails qu'il n'aurait de toute façon pas, cela ne concernait que moi et miss Delgado. J'avais appris que si je voulais renouer avec mes enfants, je me devais de faire un pas dans leurs directions et leurs prouver que je voulais être sincère dans mes démarches. Voilà pourquoi je n'avais aucune honte d'admettre être partie en voyage, chose que je ne faisais jamais.
Pourtant, je m'enquérais de l'état de bien-être de mon garçon. C'était bien plus important pour moi de m'assurer que tout aille bien pour lui.
Voilà pourquoi je m'attelais tant dernièrement à me rapprocher de ma progéniture. De plus, je ressentais moi-même le besoin profond de le faire. Sans doute un éveil maternel… ou peut-être pas. J'en ignorais encore la véritable cause. Je faisais, simplement. Lorsque le troisième de mes fils fit son apparition à mes côtés, un verre de limonade à la main, je décrochais mes yeux de mon livre pour observer le jeune homme. Bartholomew avait les traits caractéristiques de son père, toutefois, je reconnaissais l'élégance de mes traits dans son allure. Je n'étais pas peu fière. Car si j'avais été une mère imparfaite, je n'étais pas moins fière de chacun de mes enfants. Soutenir les projets de mon fils était difficile aux yeux de Winston, je me battais bec et ongle pour lui, mais au moins, j'avais la satisfaction de voir l'un de mes enfants épanoui. Ou tout du moins, avoir l'air épanoui.
- Bonjour Bartholomew. Comment vas-tu ? Merci.
Dis-je en attrapant le verre qu'il me tendait, que je saisissais après avoir refermé mon livre, le gardant sur mes cuisses. Observant le jeune homme du coin de l'œil, je fixais l'eau fraiche à l'odeur citronnée sans avoir une arrière-pensée peut-être déplacée. Y aurait-il rajouté quelque chose ? Un veritaserum ? Ou peut-être carrément du poison ?
Vieux réflexe de survie et de méfiance, je ne buvais donc pas tout de suite à mon verre, préférant tranquillement placer mon ouvrage à côté de moi sur le banc alors que je gardais le verre entre mes doigts. Laissant mon fils s'installer à côté de moi, je lui souriais, non sans pouvoir perdre ce côté mesquin qui semblait me coller à la peau. C'est que les habitudes avaient la vie dure.
- J'étais en voyage pour te dire la vérité. Cela m'a fait le plus grand bien. Et toi ? Tu sembles en forme.
Je lui faisais don de la vérité, sans forcément avoir la nécessité de lui raconter tous les détails. Détails qu'il n'aurait de toute façon pas, cela ne concernait que moi et miss Delgado. J'avais appris que si je voulais renouer avec mes enfants, je me devais de faire un pas dans leurs directions et leurs prouver que je voulais être sincère dans mes démarches. Voilà pourquoi je n'avais aucune honte d'admettre être partie en voyage, chose que je ne faisais jamais.
Pourtant, je m'enquérais de l'état de bien-être de mon garçon. C'était bien plus important pour moi de m'assurer que tout aille bien pour lui.
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Re: Qu'as-tu à me dire ? [Bart]
Jeu 29 Aoû 2019 - 16:00
Les jardins du manoir Skinner avait toujours été apprécié par le jeune homme. En effet, la palette de couleurs était immense, pour un mordu d'art comme lui, c'était quelques choses d'appréciables. Il se rappelait mélancoliquement les levés du soleil de sa chambre, les magnifiques nuance de couleurs que cela donnait. Un photographe ou un peintre aurait été au ange.
Mais le temps lui manquait pour arpenter le parc, les cours lui prenait beaucoup de temps et d'énergie et quand il rentrait les week-ends, l'envie ou l'énergie n'était pas forcément la. Là que les "grandes" vacances se présenter, le jeune homme n'avait guère plus de temps pour cela. Aujourd'hui c'était exceptionnel, alors qui tendait le verre à sa mère, celui-ci pris quelques minutes pour contempler les alentours. Puis il répond par la suite a la question de sa figure maternelle.
«Je vais très bien, vous étiez en voyage dans quel pays ? Oui cela a l'air de vous avoir fait le plus grand bien, vous êtes resplendissante. » Elle semblait en effet en forme, un sourire affiché sur le visage. C'était très agréable de la voir ainsi, le jeune homme porte son verre à sa bouche, a la fois par soif mais aussi pour montrer qu'il n'avait rien mis de nocif dans leurs boissons communes.
Mais le temps lui manquait pour arpenter le parc, les cours lui prenait beaucoup de temps et d'énergie et quand il rentrait les week-ends, l'envie ou l'énergie n'était pas forcément la. Là que les "grandes" vacances se présenter, le jeune homme n'avait guère plus de temps pour cela. Aujourd'hui c'était exceptionnel, alors qui tendait le verre à sa mère, celui-ci pris quelques minutes pour contempler les alentours. Puis il répond par la suite a la question de sa figure maternelle.
«Je vais très bien, vous étiez en voyage dans quel pays ? Oui cela a l'air de vous avoir fait le plus grand bien, vous êtes resplendissante. » Elle semblait en effet en forme, un sourire affiché sur le visage. C'était très agréable de la voir ainsi, le jeune homme porte son verre à sa bouche, a la fois par soif mais aussi pour montrer qu'il n'avait rien mis de nocif dans leurs boissons communes.
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Re: Qu'as-tu à me dire ? [Bart]
Ven 30 Aoû 2019 - 18:50
Thé dans les mains, je regardais mon fils se servir comme s'il essayait de me montrer qu'il n'avait rien mis dans son breuvage. Bien que l'idée puisse me traverser l'esprit, je n'accuserais pas cet enfant-là de me faire du tort. Davantage Jarvis par exemple. Cela dit, il ne fallait pas s'endormir sur ses lauriers, même avec sa progéniture. Longuement, je le regardais du coin de l'œil tandis que je profitais du calme du jardin. J'avais toujours aimé venir ici, car c'était mes rares moments de calmes et Winston ne s'y rendait pas fréquemment. Des fois je me sentais un peu comme Marie-Antoinette qui cherchait régulièrement refuge dans le Petit Trianon, alors que, ironie du sort, le Petit Trianon reste dans les jardins du château de Versailles.
Cela dit, je savais que le fils que j'avais à mes côtés avait une fibre artistique que les autres n'avaient pas su, ou pu, développer. Voilà pourquoi je n'étais guère étonnée qu'il remarque les quelques changements qui m'incombaient suite à mon retour de Rio. Je ne fis que le remercier d'un hochement de tête maternel et supérieur avant de lui répondre d'un ton tranchant et autoritaire.
- Bartholomew, tu sais pertinemment à quel point je ne supporte pas l'impertinence venant de mes enfants. Réponds à ma question avant que je ne sois obligée de sévir.
Il n'était plus un petit garçon et il n'était plus en âge d'être puni, techniquement, mais je me plaisais à garder cette main autoritaire sur mes enfants. Loin de moi l'idée de vouloir le traumatiser, mais je devais aussi montrer que je restais la matriarche de maison et que je gardais la main mise sur mon autorité. De plus, ce n'était pas parce qu'il ne vivait plus au manoir qu'il fallait qu'il ignore mes paroles et mes questions. Enfin, ce revirement de situation me permettait de repousser l'échéance de la réponse à ses propres questionnements. Mon voyage à Rio, pour le moment, je voulais le garder pour moi, ainsi que tout ce qui était arrivé. Je restais donc évasive.
- La destination importe peu. Seul le voyage compte. Je trempais mes lèvres dans la tasse fumante avant de reprendre. Comment se passe ton séjour chez ton frère ?
Je savais qu'il avait emménagé chez Jarvis. Je voulais m'assurer que tout aille bien. Et il avait intérêt à ne pas ignorer encore une fois mes interrogations. Toutes mes interrogations.
Cela dit, je savais que le fils que j'avais à mes côtés avait une fibre artistique que les autres n'avaient pas su, ou pu, développer. Voilà pourquoi je n'étais guère étonnée qu'il remarque les quelques changements qui m'incombaient suite à mon retour de Rio. Je ne fis que le remercier d'un hochement de tête maternel et supérieur avant de lui répondre d'un ton tranchant et autoritaire.
- Bartholomew, tu sais pertinemment à quel point je ne supporte pas l'impertinence venant de mes enfants. Réponds à ma question avant que je ne sois obligée de sévir.
Il n'était plus un petit garçon et il n'était plus en âge d'être puni, techniquement, mais je me plaisais à garder cette main autoritaire sur mes enfants. Loin de moi l'idée de vouloir le traumatiser, mais je devais aussi montrer que je restais la matriarche de maison et que je gardais la main mise sur mon autorité. De plus, ce n'était pas parce qu'il ne vivait plus au manoir qu'il fallait qu'il ignore mes paroles et mes questions. Enfin, ce revirement de situation me permettait de repousser l'échéance de la réponse à ses propres questionnements. Mon voyage à Rio, pour le moment, je voulais le garder pour moi, ainsi que tout ce qui était arrivé. Je restais donc évasive.
- La destination importe peu. Seul le voyage compte. Je trempais mes lèvres dans la tasse fumante avant de reprendre. Comment se passe ton séjour chez ton frère ?
Je savais qu'il avait emménagé chez Jarvis. Je voulais m'assurer que tout aille bien. Et il avait intérêt à ne pas ignorer encore une fois mes interrogations. Toutes mes interrogations.
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Re: Qu'as-tu à me dire ? [Bart]
Dim 20 Oct 2019 - 22:19
Bartholomew ne compris pas immédiatement ou voulait en venir sa chère maman. Il avait répondu a la question qu’elle lui avait posée. N’avait elle pas entendu la réponse ou peut-être n’y avait-elle pas prêté attention. Il n’en avait aucune idée, l’observant quelques minutes, le jeune homme reprend la parole. La punition étant pour son âge quelques choses de dépasser.
« Je suis en bonne santé, Mère. » Conclut-il en lui adressant un sourire solaire, il ne voulait en aucun cas avoir de problème avec elle, il ne cherchait donc pas à lui dire qu’elle avait tort de réagir ainsi. Puis il pouvait très bien lui répondre une seconde fois, de toute façon la discussion tourne vite sur un autre sujet, elle lui répond brièvement sur la destination de son voyage, il trempe lui aussi ses lèvres dans le breuvage avant d’en avaler une gorgée.
« La cohabitation se passe bien, je venais justement ici pour prendre mes dernières affaires. Et profiter du jardin, je dois bien l’avouer. » La cohabitation pouvait bien se dérouler, le jeune homme ne voyait que très rarement son frère. Puis il passait beaucoup de temps avec Saga, donc il n’était présent là-bas que la nuit et en dehors de ses heures de cours.
« Il faut dire qu’avec les cours, je ne le vois que rarement, on se croise juste dans les couloirs de la maison. » Conclut-il finalement en regardant le paysage qui l’entourait. Faisant en sorte de les gravés dans sa tête, même s’il reviendrait souvent, le paysage évoluer en permanence.
« Je suis en bonne santé, Mère. » Conclut-il en lui adressant un sourire solaire, il ne voulait en aucun cas avoir de problème avec elle, il ne cherchait donc pas à lui dire qu’elle avait tort de réagir ainsi. Puis il pouvait très bien lui répondre une seconde fois, de toute façon la discussion tourne vite sur un autre sujet, elle lui répond brièvement sur la destination de son voyage, il trempe lui aussi ses lèvres dans le breuvage avant d’en avaler une gorgée.
« La cohabitation se passe bien, je venais justement ici pour prendre mes dernières affaires. Et profiter du jardin, je dois bien l’avouer. » La cohabitation pouvait bien se dérouler, le jeune homme ne voyait que très rarement son frère. Puis il passait beaucoup de temps avec Saga, donc il n’était présent là-bas que la nuit et en dehors de ses heures de cours.
« Il faut dire qu’avec les cours, je ne le vois que rarement, on se croise juste dans les couloirs de la maison. » Conclut-il finalement en regardant le paysage qui l’entourait. Faisant en sorte de les gravés dans sa tête, même s’il reviendrait souvent, le paysage évoluer en permanence.
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Re: Qu'as-tu à me dire ? [Bart]
Mar 22 Oct 2019 - 9:23
L'instant était simple et plaisant. Bartholomew était l'un de mes enfants les moins turbulents et le moins problématique. À dire vrai, ce n'était pas pour me déplaire puisque je devais gérer tout le reste à côté. J'espérais simplement qu'il n'allait pas commencer à se joindre à la ligue des problèmes et qu'il reste sur les bons rails. Évidemment, il y avait Adriel aussi. Mon cher aîné exemplaire, toutefois, il avait sa part de problème avec son propre père. Bartholomew avait eu la grâce d'être né plus tard, Winston le laissait donc en paix.
Lui souriant rapidement du coin des lèvres, comme crispée (comme d'habitude) je le regardais me sourire alors qu'il me confirmait que tout allait bien pour lui. J'avais insisté pour une bonne raison. Je savais comment était Jarvis, et je devais avouer que l'idée qu'ils se mettent en ménage les deux ne m'enchantais guère. Les ennuis, comme dit. Néanmoins, je n'avais pas mon mot à dire, ils étaient majeurs et vaccinés tous les deux, je ne pouvais que laisser faire. De plus, je pouvais comprendre l'envie de Bartholomew de quitter le manoir familiale. Je l'avais fait moi aussi après tout.
- Le jardin est aussi ce qui me rappelle le plus souvent dans notre manoir. Je le regardais en reposant la tasse sur mes cuisses. As-tu besoin d'aide pour quelque chose ? Que je te prépare quelque chose ?
Même si j'étais sévère, je restais une mère, et une mère qui se voulait attentionnée même si je n'avais pas toujours réussi à l'être sous le joug de Winston. Maintenant que je pouvais avoir ma liberté à l'université, j'essayais de rattraper un peu le temps perdu avec mes enfants. C'était délicat comme situation, certains m'en voulaient beaucoup, à juste titre.
Néanmoins, j'aurais préféré ne plus avoir du tout à revenir ici. En tout cas, pas tant que mon époux y était aussi. J'avais envie de le chasser. Cependant, je n'étais pas certaine que vivre dans un grand manoir seule, sans mes enfants, me motivais davantage. Pour l'heure, le petit appartement de l'université me convenait parfaitement, et la proximité que j'en avais avec une certaine personne aussi. Mais ça, je le gardais pour moi, tout comme la destination de mon voyage, car les deux étaient intimement liés. Je n'avais pas honte, non loin de là. Mais puisque nous étions dans un jardin, je me permettais d'avoir mon propre jardin secret.
- Ho vraiment ? Même le soir vous ne vous voyez pas ? Je reprenais une gorgée de thé. Et tes cours, comment ça se passe ?
Bartholomew était l'un des rares enfants Skinner à avoir pu étudier dans une filière artistique. Ce n'était pas assez glorieux comme études pour un sang-pur, ça avait donc été refusé à ses frères et sa sœur avait dû se battre bec et ongles contre son père. Toutefois, ce n'était pas pour autant que j'allais moins surveiller sa manière d'étudier. Les Skinner se devaient de réussir parfaitement leurs études.
Lui souriant rapidement du coin des lèvres, comme crispée (comme d'habitude) je le regardais me sourire alors qu'il me confirmait que tout allait bien pour lui. J'avais insisté pour une bonne raison. Je savais comment était Jarvis, et je devais avouer que l'idée qu'ils se mettent en ménage les deux ne m'enchantais guère. Les ennuis, comme dit. Néanmoins, je n'avais pas mon mot à dire, ils étaient majeurs et vaccinés tous les deux, je ne pouvais que laisser faire. De plus, je pouvais comprendre l'envie de Bartholomew de quitter le manoir familiale. Je l'avais fait moi aussi après tout.
- Le jardin est aussi ce qui me rappelle le plus souvent dans notre manoir. Je le regardais en reposant la tasse sur mes cuisses. As-tu besoin d'aide pour quelque chose ? Que je te prépare quelque chose ?
Même si j'étais sévère, je restais une mère, et une mère qui se voulait attentionnée même si je n'avais pas toujours réussi à l'être sous le joug de Winston. Maintenant que je pouvais avoir ma liberté à l'université, j'essayais de rattraper un peu le temps perdu avec mes enfants. C'était délicat comme situation, certains m'en voulaient beaucoup, à juste titre.
Néanmoins, j'aurais préféré ne plus avoir du tout à revenir ici. En tout cas, pas tant que mon époux y était aussi. J'avais envie de le chasser. Cependant, je n'étais pas certaine que vivre dans un grand manoir seule, sans mes enfants, me motivais davantage. Pour l'heure, le petit appartement de l'université me convenait parfaitement, et la proximité que j'en avais avec une certaine personne aussi. Mais ça, je le gardais pour moi, tout comme la destination de mon voyage, car les deux étaient intimement liés. Je n'avais pas honte, non loin de là. Mais puisque nous étions dans un jardin, je me permettais d'avoir mon propre jardin secret.
- Ho vraiment ? Même le soir vous ne vous voyez pas ? Je reprenais une gorgée de thé. Et tes cours, comment ça se passe ?
Bartholomew était l'un des rares enfants Skinner à avoir pu étudier dans une filière artistique. Ce n'était pas assez glorieux comme études pour un sang-pur, ça avait donc été refusé à ses frères et sa sœur avait dû se battre bec et ongles contre son père. Toutefois, ce n'était pas pour autant que j'allais moins surveiller sa manière d'étudier. Les Skinner se devaient de réussir parfaitement leurs études.
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Re: Qu'as-tu à me dire ? [Bart]
Mer 30 Oct 2019 - 20:32
Un instant précieux, calme et délicat, voilà un moment agréable que vivaient actuellement Bartholomew et la matriarche de la maison Skinner. Le jeune homme avait le regard perdu dans l'immensité du parc, mais cela ne l'empêchait pas d'avoir une oreille attentive à ce que pouvait lui dire ou répondre sa mère. La vue était très belle chez Jarvis, mais elle n'avait rien à envier à celle du manoir familiale. Après ce qui lui semble une éternité, le jeune homme dirige son regard vers son aîné afin de répondre à sa question. Le jeune homme réfléchit quelques instants avant de dire.
«Je suis presque au bout de mon déménagement, il ne reste que quelques broutilles au manoir. Mais j'adorerais que cuisiné avec vous, le gâteau que vous nous avez temps fait quand nous étions petits. » Conclut-il en regardant sa mère, avant de lui adresser un sourire solaire, un sourire dont seule lui avait le secret.
Tout petit, le garçon adorait manger les délicieux gâteaux que seule sa mère savait faire à merveille. Il en gardait un excellent souvenir et ses papilles aussi, c'est bien une chose qui lui manquerait chez Jarvis, les gâteaux de maman. Donc s'il pouvait en amener quelques un, il en serait très heureux. Tiré de ses pensés par les paroles de sa mère, Bartholomew ne tarde pas à donner une réponse à la matriarche.
«Nous nous voyons très peu, ça dépend à l'heure rentre l'autre. Parfois on se croise, d'autre fois pas du tout. » Barth pouvait passer énormément de temps dans sa chambre pour coudre ou pour jouer de la musique, se coupant alors du monde durant plusieurs heures de suite, jusqu'à en oublier de manger un morceau. Viens ensuite la question sur les cours, le jeune homme sourit, porte son thé à ses lèvres avant de reprendre la parole.
« Je me débrouille, les notes sont dans la moyenne, les cours sont très intéressant. » On pouvait lire dans son regard que le jeune homme était passionné par la filière qu'il avait choisie.
«Je suis presque au bout de mon déménagement, il ne reste que quelques broutilles au manoir. Mais j'adorerais que cuisiné avec vous, le gâteau que vous nous avez temps fait quand nous étions petits. » Conclut-il en regardant sa mère, avant de lui adresser un sourire solaire, un sourire dont seule lui avait le secret.
Tout petit, le garçon adorait manger les délicieux gâteaux que seule sa mère savait faire à merveille. Il en gardait un excellent souvenir et ses papilles aussi, c'est bien une chose qui lui manquerait chez Jarvis, les gâteaux de maman. Donc s'il pouvait en amener quelques un, il en serait très heureux. Tiré de ses pensés par les paroles de sa mère, Bartholomew ne tarde pas à donner une réponse à la matriarche.
«Nous nous voyons très peu, ça dépend à l'heure rentre l'autre. Parfois on se croise, d'autre fois pas du tout. » Barth pouvait passer énormément de temps dans sa chambre pour coudre ou pour jouer de la musique, se coupant alors du monde durant plusieurs heures de suite, jusqu'à en oublier de manger un morceau. Viens ensuite la question sur les cours, le jeune homme sourit, porte son thé à ses lèvres avant de reprendre la parole.
« Je me débrouille, les notes sont dans la moyenne, les cours sont très intéressant. » On pouvait lire dans son regard que le jeune homme était passionné par la filière qu'il avait choisie.
- InvitéInvité
Re: Qu'as-tu à me dire ? [Bart]
Jeu 31 Oct 2019 - 15:29
Alors que mes lèvres étaient trempées dans le breuvage chaud que nous buvions tous les deux, je ne pouvais m'empêcher de sourire à l'évocation du souvenir que Bartholomew soulevait. D'ordinaire, j'étais davantage derrière mes fioles de potions que derrière les fourneaux. Nous avions des elfes de maison pour cela. Toutefois, il était vrai qu'en mère responsable que j'étais, ou tout le moins, que j'avais essayé d'être, j'avais essayé de temps en temps de cuisiner moi-même quelques douceurs. Ça avait duré un temps. Le temps qu'ils grandissent, qu'ils ne soient plus des enfants, que l'adolescence les prennent et m'en privent. Aussi que Winston deviennent davantage sévère avec les deux aînés pour que je n'aie de cesse de m'en préoccuper malgré moi.
- Je peux t'en refaire un avant que tu ne partes tout à l'heure si tu veux oui. Je te donnerai la recette également, tu pourras essayer de le refaire comme ça. Peut-être que ça plaira à Jarvis également.
Doute insinué dans ma voix, j'incluais tout de même mon deuxième fils dans ma phrase. Jarvis avait toujours été le garçon étrange, et ça n'avait rien de surprenant. Toujours dans l'ombre de son frère aîné, à recevoir la même éducation que lui, mais pour quoi ? Simplement dans l'objectif de le remplacer un jour si jamais il devait arriver malheur à Adriel. Une pâle copie du garçon parfait, du premier. J'avais toujours détesté Winston de traiter ainsi notre deuxième, toutefois, je n'avais pas pu m'opposer à lui à cette époque. Trop bridée, trop sage. Trop préoccupée par mes autres grossesses et mes autres enfants. Aujourd'hui, je m'en voulais. Car Jarvis était, au final, le plus dangereux de tous, et je me sentais terriblement coupable de ce fait.
Bartholomew lui, était plus extraverti. C'était le garçon qui avait eu de la chance. Ni premier, ni dernier, et surtout pas deuxième. Il était l'artiste de la fraterie, le calme, l'apaisé et apaisant.
Finalement, peut-être n'avais-je pas été une si mauvaise mère pour tous mes enfants. Par ces pensées, j'essayais de me consoler comme je le pouvais.
Plongée dans mes pensées, je hochais le menton tandis que le liquide bouillant du thé me brûlait la gorge et l'œsophage. Sensation d'abord désagréable, elle avait ensuite un goût bienfaiteur.
- Même si vous vous croisez peu, essayez de veiller l'un sur l'autre. La famille, c'est important.
Coulant un regard sur le jeune homme, je terminais ma tasse de thé puis la reposais délicatement sur sa coupelle tout en soupirant. Mes enfants le savaient, à quel point je protégeais ma famille et le nom des Skinner. C'était toute ma vie, ma dévotion et même si j'avais fini par quitter le manoir familiale pour me rendre à l'université, je n'avais aucunement cessé mes activités de matriarche. Je ne les laisserais jamais, et encore moins aujourd'hui, à l'aube d'une nouvelle vie pour moi, d'une renaissance. Glissant une mèche de cheveux blonde par-dessus mon épaule pour la réarranger, je souriais, un peu ironiquement.
- Dans la moyenne seulement ? Voyons Bartholomew, tu sais que je ne vais pas me contenter de "juste la moyenne".
Je savais à quel point le jeune homme était passionné par ce qu'il faisait, et j'en étais fort aise. Je ne pouvais pas prétendre qu'Adriel et Jarvis étaient à ce point enchantés par leurs études. Cependant, je n'avais jamais lâché du leste concernant les études et les résultats. La famille Skinner devait être au sommet, toujours. À ne pas l'être, on se faisait manger tout cru. Bien que troisième enfant, Bartholomew n'allait pas déroger à cette règle.
- Je peux t'en refaire un avant que tu ne partes tout à l'heure si tu veux oui. Je te donnerai la recette également, tu pourras essayer de le refaire comme ça. Peut-être que ça plaira à Jarvis également.
Doute insinué dans ma voix, j'incluais tout de même mon deuxième fils dans ma phrase. Jarvis avait toujours été le garçon étrange, et ça n'avait rien de surprenant. Toujours dans l'ombre de son frère aîné, à recevoir la même éducation que lui, mais pour quoi ? Simplement dans l'objectif de le remplacer un jour si jamais il devait arriver malheur à Adriel. Une pâle copie du garçon parfait, du premier. J'avais toujours détesté Winston de traiter ainsi notre deuxième, toutefois, je n'avais pas pu m'opposer à lui à cette époque. Trop bridée, trop sage. Trop préoccupée par mes autres grossesses et mes autres enfants. Aujourd'hui, je m'en voulais. Car Jarvis était, au final, le plus dangereux de tous, et je me sentais terriblement coupable de ce fait.
Bartholomew lui, était plus extraverti. C'était le garçon qui avait eu de la chance. Ni premier, ni dernier, et surtout pas deuxième. Il était l'artiste de la fraterie, le calme, l'apaisé et apaisant.
Finalement, peut-être n'avais-je pas été une si mauvaise mère pour tous mes enfants. Par ces pensées, j'essayais de me consoler comme je le pouvais.
Plongée dans mes pensées, je hochais le menton tandis que le liquide bouillant du thé me brûlait la gorge et l'œsophage. Sensation d'abord désagréable, elle avait ensuite un goût bienfaiteur.
- Même si vous vous croisez peu, essayez de veiller l'un sur l'autre. La famille, c'est important.
Coulant un regard sur le jeune homme, je terminais ma tasse de thé puis la reposais délicatement sur sa coupelle tout en soupirant. Mes enfants le savaient, à quel point je protégeais ma famille et le nom des Skinner. C'était toute ma vie, ma dévotion et même si j'avais fini par quitter le manoir familiale pour me rendre à l'université, je n'avais aucunement cessé mes activités de matriarche. Je ne les laisserais jamais, et encore moins aujourd'hui, à l'aube d'une nouvelle vie pour moi, d'une renaissance. Glissant une mèche de cheveux blonde par-dessus mon épaule pour la réarranger, je souriais, un peu ironiquement.
- Dans la moyenne seulement ? Voyons Bartholomew, tu sais que je ne vais pas me contenter de "juste la moyenne".
Je savais à quel point le jeune homme était passionné par ce qu'il faisait, et j'en étais fort aise. Je ne pouvais pas prétendre qu'Adriel et Jarvis étaient à ce point enchantés par leurs études. Cependant, je n'avais jamais lâché du leste concernant les études et les résultats. La famille Skinner devait être au sommet, toujours. À ne pas l'être, on se faisait manger tout cru. Bien que troisième enfant, Bartholomew n'allait pas déroger à cette règle.
- InvitéInvité
Re: Qu'as-tu à me dire ? [Bart]
Dim 17 Nov 2019 - 21:57
Le jeune Skinner esquisse un petit sourire, ravis que sa mère lui propose de lui en faire un, puis par la suite la recette du dit gâteau. La matriarche ne pouvait pas le rendre plus heureux en cet instant présent. Cependant il n’était pas le plus doué pour la cuisine, magnant plus aisément une aiguille pour raccommoder un vêtement qu’un fouet pour mélanger les ingrédients dans l'optique de les transformaient en gâteau.
« J’en serais ravis, mais je ne suis pas sûr qu’il sera aussi bon que le vôtre.. Jarvis sera sûrement ravis, je présume. » Jarvis est le genre de personnage que Bartholomew a du mal à cerné, même en cohabitant avec lui. Cela pouvait paraître bizarre étant donné qu’ils sont frères, mais le jeune homme à quant à lui évoluer bien différemment de ses aînés. Ayant probablement eu plus de liberté que les deux aînés de la famille, n'étant pas promis à un grand mariage, ou le choix des études. Rien ne lui avait été réellement imposé, il pouvait vivre comme bon lui semble.
La phrase de la femme résonne quelques instants dans son esprit, puis le jeune homme reprend la parole après avoir avalé une gorgée de son breuvage.
«Ne vous en faite pas mère. » Dit-il simplement faisant la promesse silencieuse de faire attention à son grand frère. Puis la discussion sur les cours et les notes. Bien-sûr Barth avait répondu qu'il faisait de son mieux. Mais a vrais dire, il s'en sortait très bien. Étudiant pour avoir les meilleurs notes possibles.
«Je le sais mère, mais vous devez savoir que mes notes sont bonne en étant vous-même professeur, je suis sûr que vous avez un œil sur nos bulletins de notes. » Il ne disait cela avec aucune méchanceté, s'il y avait eu un problème dans ses études, sa mère aurait été plus rapidement au courant que le patriarche Skinner. La preuve était, qu'il n'avait jamais été en dessous dès demande de la famille.
«Sachez mère que je fais tout mon possible pour garder le même niveau depuis toutes ses années voir même l'améliorer. » Conclût le jeune pokeby.
« J’en serais ravis, mais je ne suis pas sûr qu’il sera aussi bon que le vôtre.. Jarvis sera sûrement ravis, je présume. » Jarvis est le genre de personnage que Bartholomew a du mal à cerné, même en cohabitant avec lui. Cela pouvait paraître bizarre étant donné qu’ils sont frères, mais le jeune homme à quant à lui évoluer bien différemment de ses aînés. Ayant probablement eu plus de liberté que les deux aînés de la famille, n'étant pas promis à un grand mariage, ou le choix des études. Rien ne lui avait été réellement imposé, il pouvait vivre comme bon lui semble.
La phrase de la femme résonne quelques instants dans son esprit, puis le jeune homme reprend la parole après avoir avalé une gorgée de son breuvage.
«Ne vous en faite pas mère. » Dit-il simplement faisant la promesse silencieuse de faire attention à son grand frère. Puis la discussion sur les cours et les notes. Bien-sûr Barth avait répondu qu'il faisait de son mieux. Mais a vrais dire, il s'en sortait très bien. Étudiant pour avoir les meilleurs notes possibles.
«Je le sais mère, mais vous devez savoir que mes notes sont bonne en étant vous-même professeur, je suis sûr que vous avez un œil sur nos bulletins de notes. » Il ne disait cela avec aucune méchanceté, s'il y avait eu un problème dans ses études, sa mère aurait été plus rapidement au courant que le patriarche Skinner. La preuve était, qu'il n'avait jamais été en dessous dès demande de la famille.
«Sachez mère que je fais tout mon possible pour garder le même niveau depuis toutes ses années voir même l'améliorer. » Conclût le jeune pokeby.
- InvitéInvité
Re: Qu'as-tu à me dire ? [Bart]
Sam 23 Nov 2019 - 23:01
J'esquisse un léger sourire aux compliments de mon fils quant à ma recette. Il était vrai que mes garçons ne s'étaient jamais vraiment attardés en cuisine, et aussi, je n'avais jamais vraiment cherché à le leur apprendre. Peut-être aurai-je dû, pour éviter qu'ils ne deviennent le portrait de leur père, mais il me semblait que même sans cela, ce n'était pas le cas. D'autant plus pour Bartholomew qui était un garçon fait d'une fibre artistique très sensible. J'étais certaine qu'avec un peu de bonne volonté et de patience, il serait capable de se mettre aux fourneaux. Cela dit, il était vrai que c'était bien plus approprié pour un sang-pur de ne pas y toucher et de laisser cette besogne aux elfes. Néanmoins, je devais reconnaitre dans cette occupation y trouver un peu de réconfort. Cela me changeait de la rigueur des potions.
- Il te suffit d'essayer. Sinon je peux t'apprendre. Ce n'est pas bien différent que de doser des potions après tout tu sais.
Reportant ma tasse de thé fumante à mes lèvres, je buvais le breuvage tranquillement tout en admirant les cygnes, propriété du domaine, non loin s'épanouir dans l'herbe, juste à côté du petit lac. Ces animaux d'un blanc immaculé que j'appréciais tant. Ils avaient un grand sens de la famille. C'était une valeur importante chez les Skinner, tout le moins, c'était ce que j'essayais de transmettre à mes enfants.
Souriant cette fois avec ironie, je regardais mon fils avant de lui répondre.
- Je sais que tu travailles toujours convenablement, mais tu sais que je me vois régulièrement forcée de le rappeler, pour ne pas qu'il y ait de relâchement. Je gardais un instant de silence avant de reprendre tranquillement. Et en dehors de déménager, qu'as-tu comme projets dis moi ? Suivre les études et une chose, mais à côté ?
- Il te suffit d'essayer. Sinon je peux t'apprendre. Ce n'est pas bien différent que de doser des potions après tout tu sais.
Reportant ma tasse de thé fumante à mes lèvres, je buvais le breuvage tranquillement tout en admirant les cygnes, propriété du domaine, non loin s'épanouir dans l'herbe, juste à côté du petit lac. Ces animaux d'un blanc immaculé que j'appréciais tant. Ils avaient un grand sens de la famille. C'était une valeur importante chez les Skinner, tout le moins, c'était ce que j'essayais de transmettre à mes enfants.
Souriant cette fois avec ironie, je regardais mon fils avant de lui répondre.
- Je sais que tu travailles toujours convenablement, mais tu sais que je me vois régulièrement forcée de le rappeler, pour ne pas qu'il y ait de relâchement. Je gardais un instant de silence avant de reprendre tranquillement. Et en dehors de déménager, qu'as-tu comme projets dis moi ? Suivre les études et une chose, mais à côté ?
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