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keep me safe
Mar 30 Juil 2019 - 10:03
keep me safe
Ilya & Elizaveta
La jeune femme se tient debout sur la pointe des pieds. Elle se tient fermement d’une main au bois de l’étagère tandis que l’autre passe en revue les différentes couvertures de livres devant elle. Ses sourcils durcissent les traits troublés de son visage et un soupir qui franchit ses lèvres soulève de multiples grains de poussière de la bibliothèque. Elizaveta ne trouve pas le livre qui l’intéresse et ça la contrarie. C’est la deuxième bibliothèque qu’elle fait et elle ne trouve toujours pas son bonheur. Elle arrête sa recherche, mains sur les hanches en fixant du regard les centaines de livres bien rangés qui la nargue. Elle attend, silencieuse. Elle fixe une à une les couvertures comme si elle allait finalement tomber par hasard sur sa recherche mais hélas non. Elle se passe la main dans ses longs cheveux et pense à regarder l’heure. La russe est bientôt attendue.
Ses songes se portent toujours vers le livre qu’elle désire. C’est un vieux registre de poésie dont son professeur lui avait parlé mais qu’hélas il semble assez difficile à trouver. Elle se dit qu’elle aura sûrement plus de chance une fois rentrée chez elle. Peut-être que dans les librairies en Russie elle trouvera son bonheur. D’un côté elle est presque pressée de se rendre là-bas pour en avoir le cœur net. De l’autre, elle n’a pas tant de hâte de rentrer chez elle. Elizaveta redoute de plus en plus chacun de ses retours. Encore plus depuis que son frère cadet se montre de plus en plus distant avec leur père et cherche volontairement à le provoquer. L’ambiance n’est définitivement plus la même.
Son visage pâle tourné vers le soleil haut dans le ciel, elle se fait éblouir. La jeune femme avance tranquillement dans les rues d'Inverness : elle ne sera pas en retard. L'été est bien là et elle compte bien en profiter encore un peu. Même si l'étudiante est une habituée du froid, elle s'est étonnamment bien accommodée aux températures plus clémentes de l’Écosse. Elle apprécie les rayons du soleil qui tapent sur sa peau blanchâtre comme pour essayer de la réchauffer. Un fin sourire étire ses lèvres tandis qu’elle avance à petits pas vers son lieu de rendez-vous. Cela fait plusieurs jours qu’elle n’a pas vu sa cousine et elle se réjouit de ces retrouvailles. Même si le reste de la famille préfère garder quelques distances avec elle, la jeune femme apprécie sa compagnie, sa fraicheur et surtout sa différence. Là où certaines personnes de leur famille la voient comme un problème, Elizaveta la voit comme une bouffée d’air frais.
Ses songes se portent toujours vers le livre qu’elle désire. C’est un vieux registre de poésie dont son professeur lui avait parlé mais qu’hélas il semble assez difficile à trouver. Elle se dit qu’elle aura sûrement plus de chance une fois rentrée chez elle. Peut-être que dans les librairies en Russie elle trouvera son bonheur. D’un côté elle est presque pressée de se rendre là-bas pour en avoir le cœur net. De l’autre, elle n’a pas tant de hâte de rentrer chez elle. Elizaveta redoute de plus en plus chacun de ses retours. Encore plus depuis que son frère cadet se montre de plus en plus distant avec leur père et cherche volontairement à le provoquer. L’ambiance n’est définitivement plus la même.
Son visage pâle tourné vers le soleil haut dans le ciel, elle se fait éblouir. La jeune femme avance tranquillement dans les rues d'Inverness : elle ne sera pas en retard. L'été est bien là et elle compte bien en profiter encore un peu. Même si l'étudiante est une habituée du froid, elle s'est étonnamment bien accommodée aux températures plus clémentes de l’Écosse. Elle apprécie les rayons du soleil qui tapent sur sa peau blanchâtre comme pour essayer de la réchauffer. Un fin sourire étire ses lèvres tandis qu’elle avance à petits pas vers son lieu de rendez-vous. Cela fait plusieurs jours qu’elle n’a pas vu sa cousine et elle se réjouit de ces retrouvailles. Même si le reste de la famille préfère garder quelques distances avec elle, la jeune femme apprécie sa compagnie, sa fraicheur et surtout sa différence. Là où certaines personnes de leur famille la voient comme un problème, Elizaveta la voit comme une bouffée d’air frais.
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