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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Sam 28 Déc 2019 - 0:09
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Dim 5 Jan 2020 - 9:04
Que dire ? Que penser ? Je sais ce que je fais, je sais ce que je veux, je sais les conséquences que peuvent avoir mes actes, mais je sais que je l'aime. Que c'est elle la personne avec qui je veux faire ma vie. Pour ça, je me sens prêt à tout. Et pourtant l'ai-je été ? Me suis-je montré prêt à tout, alors qu'elle s'est éloigné de moi ? Me suis-je montré à la hauteur alors que ma mère s'imposait entre nous ?
Je ne le crois pas. Et cette pensée me hante alors que ma fougue me quitte petit à petit. Si mes yeux se délectent de la beauté qui est présente avec moi, si mes narines se droguent à son odeur, mon esprit lui reste torturé par le fait que peut-être il s'agit là de la dernière fois. Cette idée m'effraie, malgré les frissons qui me parcourent. Si je prenais cette bague, là, maintenant, et lui donnait, l'accepterait-elle ? La porterait-elle ? Reprendrait-elle avec moi cette histoire là où nous l'avions laissé ?
La laissant s'endormir dans le creux de mes bras, blottie contre mon corps, toutes ces questions se bousculent dans ma tête, avant de laisser la place à l'imaginaire, aux rêves éveillés qui me reviennent, promesses d'un avenir à ce jour révolu. Je l'imagine, notre enfant, courant dans l'herbe avec le mélange de nos ADN dans le regard, celui de notre sang dans sa fougue. Je m'imagine, les emmenant en promenade, regardant avec cette femme que j'aime l'avenir que nous aurions bâti, nos mains unis autant que nos coeurs. J'imagine notre maison, que je l'aurais laissé dessiner au gré de ses envies, ajoutant ci et là quelques petites touches personnelles pour harmoniser notre union. Mais cet avenir est loin maintenant. Cette nuit me le rappelle, mais demain, la réalité nous rattrapera. Je redeviendrais Robin Pennyworth, l'homme enterrant son père et elle Lady Katherine Lewis, une étudiante de mon propre cours. Et pourtant, il s'agit bien là d'une loi que je voudrais briser.
Finalement, Morphée finit par avoir raison de moi, et doucement je m'endors. Pour quelques heures, ce sommeil sera présent, réparateur, me préparant à ce qui suivrait dans la journée.
Je ne le crois pas. Et cette pensée me hante alors que ma fougue me quitte petit à petit. Si mes yeux se délectent de la beauté qui est présente avec moi, si mes narines se droguent à son odeur, mon esprit lui reste torturé par le fait que peut-être il s'agit là de la dernière fois. Cette idée m'effraie, malgré les frissons qui me parcourent. Si je prenais cette bague, là, maintenant, et lui donnait, l'accepterait-elle ? La porterait-elle ? Reprendrait-elle avec moi cette histoire là où nous l'avions laissé ?
La laissant s'endormir dans le creux de mes bras, blottie contre mon corps, toutes ces questions se bousculent dans ma tête, avant de laisser la place à l'imaginaire, aux rêves éveillés qui me reviennent, promesses d'un avenir à ce jour révolu. Je l'imagine, notre enfant, courant dans l'herbe avec le mélange de nos ADN dans le regard, celui de notre sang dans sa fougue. Je m'imagine, les emmenant en promenade, regardant avec cette femme que j'aime l'avenir que nous aurions bâti, nos mains unis autant que nos coeurs. J'imagine notre maison, que je l'aurais laissé dessiner au gré de ses envies, ajoutant ci et là quelques petites touches personnelles pour harmoniser notre union. Mais cet avenir est loin maintenant. Cette nuit me le rappelle, mais demain, la réalité nous rattrapera. Je redeviendrais Robin Pennyworth, l'homme enterrant son père et elle Lady Katherine Lewis, une étudiante de mon propre cours. Et pourtant, il s'agit bien là d'une loi que je voudrais briser.
Finalement, Morphée finit par avoir raison de moi, et doucement je m'endors. Pour quelques heures, ce sommeil sera présent, réparateur, me préparant à ce qui suivrait dans la journée.
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Mar 7 Jan 2020 - 23:48
A titre posthume
J’ouvre doucement les yeux, j’aurais peut-être voulu les garder fermer davantage, peur que cette nuit n’était que le fruit de ma grande imagination, qu’un désir, un fantasme…fort heureusement il est allongé à mes côtés, le visage serein, paisible d’un sommeil encore présent. Je souris doucement mais il s’efface comme il est apparu, rapidement. Cette nuit…était une fin douce-amère, je n’arrive pas à décrire ce que je ressens, c’est comme si l’on m’avait arraché le cœur une seconde fois, déchiré, émietté au sol, piétiné et impossible à reconstruire. Cette nuit était magique et j’aurais tant aimé ne pas en connaître la fin rester ici, dans cette chambre auprès de lui. J’aurais aimé ne pas quitter cette bulle, que les heures se soient arrêtées, que le temps se soit figé. Mais il en est autrement. La nuit à fait place au jour et il est l’heure maintenant d’assumer. Assumer la suite, assumer mes sentiments, les accepter, les enfermer dans une boîte au fond de moi pour tenter de continuer. C’est dur, tellement dur mais nécessaire, nous ne pouvons pas envisager un possible retour, je ne peux pas. J’allais déplacer une mèche de ses cheveux mais j’arrête mon geste et baisse aussitôt le bras. Je baisse de nouveau les yeux et me lève doucement. Les draps recouvrent mon corps pendant un instant, je cherche ma robe des yeux mais je ne la trouve pas, j’enfile sa chemise, imprégnée de son odeur, de son parfum, je prolonge davantage ce moment, tant pis, lorsque j’aurais franchis ces portes…ça sera réellement la fin…je le sais et je dois me rendre à l’évidence…
Je sors délicatement du lit et m’approche de la fenêtre pour y tirer les rideaux, un épais brouillard a envahie le parc, de nombreuses berlines et véhicules moldues sont sur la cours, je soupir, j’en avais presque oublié la raison de ma venue ici…Je ne l’aurais jamais croisé de la sorte sans cela…jamais nous n’aurions franchis la barrière…nous avons fautés tous les deux, nous n’aurions pas dû. Je devrais me sentir coupable, mais égoïstement, ça n’est pas le cas. Il me manquait, il me manque et je sais que d’une certaine façon il me manquera toujours. Je dois juste m’efforcer, tenter probablement en vain de l’oublier parce que c’est ce qu’il y a de mieux pour lui et pour moi. C’était voué à l’échec, je n’étais pas celle qui devait finir auprès de lui et on me l’a clairement fait comprendre. Je cligne des yeux, des larmes ont perlées sans que je ne m’en rende compte, je les efface aussi rapidement qu’elles sont apparût. Ça fait un mal de chien les ruptures…d’autant plus lorsque les sentiments sont encore présents des deux côtés et alors quoi ? Devrais-je passer outre cette manipulation ? Retenter quelque chose avec lui ? Je me retourne doucement, reviens vers le lit et trouve ma robe au passage. Je déboutonne doucement sa chemise, de nouvelles larmes roulent sur ma peau, je lève mon visage, je dois me calmer, respirer un bon coup et poser cette maudite chemise. Enfiler doucement la robe et attendre…qu’il se réveille, parce qu’il est hors de question de filer comme une voleuse…Je regarde autour de moi, le regard vagabondant de la cheminée, au pied du lit, des peintures sur les murs et a une photo sur la table de cheveux que je prends entre mes mains. Je reconnais les visages sur cette photo…sauf un…
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Jeu 9 Jan 2020 - 9:17
Mes rêves sont tels qu'étaient mes songes avant de m'endormir. Je m'imagine à tes cotés, nos mains portant un anneau similaire, presque identique en tout point. Nous sommes heureux, assis sur un perron dans notre balancelle que tu aurais toi-même choisi. Nos regards étaient posés sur le jardin, sur nos enfants en train de jouer. Cadre idyllique, vie simple et agréable que je rêve de t'offrir.
Mais les rêves restent les rêves, et lorsque l'heure vient de me réveiller, doucement mes yeux s'ouvrent, mon esprit se souvenant encore du bonheur qui était le sien, sa vérité, il y a encore quelques minutes. Alors que mes pensées se remettent en place, je tourne la tête, baillement silencieusement et te cherchant du regard. Tu n'es pas loin, j'aperçois ton dos, ta robe, je me rappelle de cette nuit. Combien de fois ai je dormi dans ce lit ? Pourtant aucune de ces fois n'égale cette nuit que je viens de partager avec toi, et mon esprit sait qu'il ne veut pas que ce soit la dernière.
Doucement, calmement, je m'approche de toi. Mes mains glissent sur tes flancs, t'enserrent alors que mon torse vient se coller à ton dos. Délicatement, à travers cette rivière de cheveux, je viens déposer un baiser à ton cou, et m'enivre l'odorat de ton parfum, unique à mon esprit.
-"Bonjour"
Mot au timbre cristallin, je ne regrette rien. Pas une seule seconde ce que nous avons fait. Et rien ne peut me convaincre qu'il s'agissait d'une erreur. Mon menton se posant sur ton épaule, apercevant la photo que tu tiens dans tes mains, j'ajoute :
-"Bien dormi, Lady Lewis..."
Mais les rêves restent les rêves, et lorsque l'heure vient de me réveiller, doucement mes yeux s'ouvrent, mon esprit se souvenant encore du bonheur qui était le sien, sa vérité, il y a encore quelques minutes. Alors que mes pensées se remettent en place, je tourne la tête, baillement silencieusement et te cherchant du regard. Tu n'es pas loin, j'aperçois ton dos, ta robe, je me rappelle de cette nuit. Combien de fois ai je dormi dans ce lit ? Pourtant aucune de ces fois n'égale cette nuit que je viens de partager avec toi, et mon esprit sait qu'il ne veut pas que ce soit la dernière.
Doucement, calmement, je m'approche de toi. Mes mains glissent sur tes flancs, t'enserrent alors que mon torse vient se coller à ton dos. Délicatement, à travers cette rivière de cheveux, je viens déposer un baiser à ton cou, et m'enivre l'odorat de ton parfum, unique à mon esprit.
-"Bonjour"
Mot au timbre cristallin, je ne regrette rien. Pas une seule seconde ce que nous avons fait. Et rien ne peut me convaincre qu'il s'agissait d'une erreur. Mon menton se posant sur ton épaule, apercevant la photo que tu tiens dans tes mains, j'ajoute :
-"Bien dormi, Lady Lewis..."
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Ven 10 Jan 2020 - 20:52
A titre posthume
Des frissons sur mon corps apparaissent dès lors qu’il pose ses mains sur moi. Pas un sursaut, pas de surprise lorsqu’il vient contre moi. Je ferme les yeux pour mieux profiter de ce moment, je me mord l’intérieur de la lèvre pour retenir des larmes, décidément, en sa présence, elles viennent facilement, dès qu’il est là, dès que je pense à nous, à ce que l’on a vécue, la très courte durée de notre histoire…Je cligne des yeux et ravale mes larmes, respire un coup et pose la photo à sa place avant de me retourner. Je replace la mèche de ses cheveux que je voulais remettre tout à l’heure et passe ma main dans sa chevelure. Je lui souris tristement.
- Bonjour, Rob. J’ai bien dormi, oui. Et toi ?
Je retire doucement ma main de ses cheveux, relève ma robe et vient complètement sur le lit, sur les genoux. En face de lui, je le regarde encore entouré des draps, froissé de notre étreinte de cette nuit. J’ai tellement la sensation que c’était irréel, tant c’était…beau. Pourtant il faut que l’on parle, il faut que l’on prenne une décision…nous ne pouvons pas continuer ainsi.
- Rob…
Ma voix se casse, j’ai des difficultés à parler. Je soupire et passe mes mains sur mon visage et repousse en arrière mes cheveux. Par où commencer, comment aborder la chose…je me racle la gorge et tente tant bien que mal de reprendre ce que je comptais dire…
- Cette nuit…je m’arrête de nouveau, et souffle. Cette nuit, j’aurais aimé qu’elle ne s’arrête pas. Pourtant, je secoue la tête, pourtant…Rob, on ne peut pas continuer, ce n’est pas possible, nous deux…nous ne pouvons pas être ensemble. On ne peut plus.
Mon ventre se tord de douleur. Ma respiration est plus lente. Mon cœur bat rapidement, c’est dur de dire ce genre de chose à voix haute. Le penser est déjà particulièrement éprouvant…Tout remonte à la surface, les larmes jusque-là retenue glissent sur mes joues…Bon sang Kate est-ce que tu fais une erreur en arrêtant définitivement ? Probablement…mais nous n’avons pas le choix, j’y suis contrainte…Je n’ai pas le choix…
- On ne peut pas…on peut plus…rob…pardon…
Je n’arrive plus à retenir mes sanglots, j’ai baissé les armes, fait tomber ma carapace, détruit ce mur qui retenait tout ce que j’avais durant des mois. Mes mains sur mon visage, les larmes ont pris le dessus, je n’arrive plus à parler…
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Sam 11 Jan 2020 - 0:19
- Bonjour, Rob. J’ai bien dormi, oui. Et toi ?
En guise de réponse, au contact de sa main avec mes cheveux, je me contente de sourire. Il s'agissait là probablement d'une de mes meilleures nuits, emplis de rêves qui venait nourrir mes espoirs les plus fous, mes projets les plus intenses. Nos vies, notre relation, je voulais les voir reprendre, les unir à nouveau.
- Rob…
Timbre qui me sortit de mon idéalisation, le poids de la réalité se faisait de nouveau oppressant. La regardant s'éloigner dans un regard qui frolait presque l'incompréhension du moment, je reprenais cet air sérieux qui s'imposait visiblement. Une part de moi cependant, savait déjà ce qui allait suivre. Mais comment l'accepter, alors que je voulais tout l'inverse, que j'étais prêt à tout quitter juste pour pouvoir être avec elle.
- Cette nuit… Cette nuit, j’aurais aimé qu’elle ne s’arrête pas. Pourtant, pourtant…Rob, on ne peut pas continuer, ce n’est pas possible, nous deux…nous ne pouvons pas être ensemble. On ne peut plus.
Mon visage s'aggrave alors qu'elle le dit. Ne l'ayant entendu la première fois, je l'ai laissé filer. J'en ai souffert, et là, alors que la lame de la guillotine tombe en même temps que ses propos, je ne peux pas vraiment l'accepter. C'est juste hors de question.
- On ne peut pas…on peut plus…rob…pardon…
Réaction à ses larmes, je descends du lit, vêtu juste d'un boxer, et vient vers elle. Son bras glisse dans ma main, et malgré que ce qu'elle vient de dire me fend le coeur, j'imagine ce qu'elle doit ressentir. J'imagine très bien ce qui l'incite à agir ainsi.
-"Chuut, calme toi."
Tendresse avenante, je refusais de la faire souffrir, autant que de la voir ainsi. Devais-je me battre, la laisser aller ? Et Hungcalf dans tout ça ? J'étais à un carrefour, la seule différence étant que je savais aussi que j'avais déjà une fois pris une décision, et que je savais où elle m'avait mené.
-"Tu dois commencer par te calmer..."
Doucement, sans gestes brusques, je me risquais à la prendre contre moi, collant sa tête à mon torse, ma main dans ses cheveux quand l'autre venait soutenir son dos. Que pouvais-je faire d'autre ?
En guise de réponse, au contact de sa main avec mes cheveux, je me contente de sourire. Il s'agissait là probablement d'une de mes meilleures nuits, emplis de rêves qui venait nourrir mes espoirs les plus fous, mes projets les plus intenses. Nos vies, notre relation, je voulais les voir reprendre, les unir à nouveau.
- Rob…
Timbre qui me sortit de mon idéalisation, le poids de la réalité se faisait de nouveau oppressant. La regardant s'éloigner dans un regard qui frolait presque l'incompréhension du moment, je reprenais cet air sérieux qui s'imposait visiblement. Une part de moi cependant, savait déjà ce qui allait suivre. Mais comment l'accepter, alors que je voulais tout l'inverse, que j'étais prêt à tout quitter juste pour pouvoir être avec elle.
- Cette nuit… Cette nuit, j’aurais aimé qu’elle ne s’arrête pas. Pourtant, pourtant…Rob, on ne peut pas continuer, ce n’est pas possible, nous deux…nous ne pouvons pas être ensemble. On ne peut plus.
Mon visage s'aggrave alors qu'elle le dit. Ne l'ayant entendu la première fois, je l'ai laissé filer. J'en ai souffert, et là, alors que la lame de la guillotine tombe en même temps que ses propos, je ne peux pas vraiment l'accepter. C'est juste hors de question.
- On ne peut pas…on peut plus…rob…pardon…
Réaction à ses larmes, je descends du lit, vêtu juste d'un boxer, et vient vers elle. Son bras glisse dans ma main, et malgré que ce qu'elle vient de dire me fend le coeur, j'imagine ce qu'elle doit ressentir. J'imagine très bien ce qui l'incite à agir ainsi.
-"Chuut, calme toi."
Tendresse avenante, je refusais de la faire souffrir, autant que de la voir ainsi. Devais-je me battre, la laisser aller ? Et Hungcalf dans tout ça ? J'étais à un carrefour, la seule différence étant que je savais aussi que j'avais déjà une fois pris une décision, et que je savais où elle m'avait mené.
-"Tu dois commencer par te calmer..."
Doucement, sans gestes brusques, je me risquais à la prendre contre moi, collant sa tête à mon torse, ma main dans ses cheveux quand l'autre venait soutenir son dos. Que pouvais-je faire d'autre ?
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Sam 11 Jan 2020 - 10:55
A titre posthume
Mes sanglots s’effacent doucement à son contact, les larmes sont toujours présentes. Prise entre ce que je voudrais réellement et ce que je dois faire pour me préserver. Pourtant l’hésitation est présente et constante, toutes ces pensées, ces questions me donnent le tournis…Je sens que je vais le regretter, au fond de mon être il sera toujours présent, c’est ce que je me dis, mais peut-être qu’avec le temps, je vais parvenir à l’oublier, cela prendra du temps mais…je prends le risque, je n’ai pas le droit de lui faire espérer des choses, cette nuit en a été la preuve, nous avons encore des sentiments l’un pour l’autre, je n’en doutais pas, pas des miens en tout cas, j’ignorais que c’était encore le cas pour lui…Les yeux clos et m’enivrant de son parfum une dernière fois, je prends une grande inspiration, essuie mes dernières larmes et m’éloignent doucement de ses bras, de son étreinte, avant que je ne change d’avis, avant que je reparte définitivement avec lui, je suis si faible si perdue. Mais je dois me tenir à ma première impression, la décision prise. Nous deux, c’est impossible. Nous deux, c’est fini.
- Merci, Rob…merci pour tout. Dernier geste intime envers lui, je pose ma main doucement sur sa joue. Je ferais mieux de partir…
Je soulève ma robe, rends mes talons près de l’entrée et prends la porte de la sortie. Je souffle dès que la porte se ferme derrière moi. Je tombe nez à nez avec une personne que j’aurais aimé ne pas voir. Je fronce des sourcils, il ne manquait plus qu’elle pour accentuer ma tristesse et ma colère. La mère de Rob, la responsable de tout ce qu’il se passe en ce moment. Je retiens ma respiration, elle allait parler mais je ne lui en laisse pas le temps.
- Le champ est libre pour la prochaine que vous lui imposerez. J’arc un sourcil et la laisse planter là devant la chambre de Robin.
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