- InvitéInvité
Battle of the mind
Mar 29 Oct 2019 - 1:40
BATTLE OF THE MIND
feat. Evandro Delgado & Sayanel Fra Daggry
Il n’en pouvait plus de cette nervosité, cette effervescence sinueuse, léger éréthisme de son coeur palpitant dès qu’il y pensait. Cette épreuve approchait d’une rapidité qu’il souhaitait ralentie, sans que son voeu ne soit entendu. Tous les Delgado y passaient, il le savait. Il n’en ferait pas l’exception, ça aussi il le savait. L’attente était probablement le pire aspect de cette torture persistante, supplice continuel sur l’esprit du lufkin. Il connaissait quelque peu ses capacités, sachant que les défenses de son esprit étaient fortes, d’une puissance incomparable à ceux qui ne se versaient pas dans l’art de l’occlumancie. Mais lorsque la comparaison s’appliquait aux aînés héritiers du nom Delgado, Evandro se perdait dans l’inquiétude. Rendre Amelya fière était une priorité comme nulle autre. Se surpasser dans tous les domaines sur lesquels il y mettait le coeur était autant une qualité qu’une affliction qu’il s’imposait dans son quotidien. Mais voilà que l’occlumancie était un art qui se pratiquait, la théorie possédant une limitée impétueuse, les livres atteignant rapidement cette frontière maudite. Sa mère de coeur était une occlumens dévouée, digne du nom des Delgado par sa maîtrise digne de l’excellence, mais son aide était quelque peu limitée, sa connaissance de l’occlumancie surpassant efficacement celle de la légimencie. Le jeune homme ne s’était pas fait prier pour énoncer ses inquiétudes à celle qui avait toujours été présente à ses côtés, cette dernière proposant une idée frôlant la comédie tandis qu’elle recommandait les talents supposés du nouveau professeur de littérature. Aucun d’eux ne le connaissait réellement, mais son expertise en légimencie avait été discutée entre les membres du personnel.
Pilant sur son orgueil, le jeune homme s’était donc dirigé dès le lendemain au bureau dédié audit Sayanel Fra Daggry. Le bouillonnement de son agitation se refléta sur une main glissant le long de son crâne, déplaçant la chevelure déjà bien en bataille d’un mouvement au réflexe bien ancré. Habillé de son habituelle classe, une chemise violette foncée recouvrant son torse, un veston noir s’ajoutant au par-dessus, il fixait la porte d’un air quelque peu incertain, ne sachant comment réellement aborder le sujet avec l’inconnu. Demander l’aide d’autrui était rarement une réalité pour le brésilien, et en cette belle matinée d’automne, le jeune homme éprouvait difficulté à franchir l’espace séparant sa main à la porte de bois franc. La directrice des Wrights serait découragée de son hésitation, cette pensée le frappant assez fort qu’il n’en fallut pas plus pour que Evandro cogna finalement ses jointures trois fois contre le bois. Il patienta, portant la nonchalance sur son visage habitué, la porte s’ouvrant finalement sur le professeur. D’un hochement de tête franc, le brésilien étira sa main, prêt à serrer l’homologue. “Bonjour Professeur Fra Daggry. Je me présente, Evandro Delgado”, commença-t-il, business-like, reprenant la contenance qui ne lui faisait que très rarement défaut. “Est-ce que je tombe sur un bon moment ? J’aurais une question à vous poser. Je dois vous avouer que ça ne concerne pas la littérature. Ça concerne plutôt un sujet… moins commun, disons”, termina-t-il, reprenant rapidement le dessus sur sa nervosité interrompue. Observant le professeur qu’il n’avait à peine que croiser dans les longs couloirs de l’école, le jeune homme s’en voulu légèrement de n’avoir pas fait ses devoirs avant d’être venu cogner à sa porte. En apprendre un peu plus sur l’homme ne lui aurait pas fait de torts.
- HJ:
- @Sayanel Fra Daggry Et voilà ! N'hésite surtout pas s'il y a quoi que ce soit.
- InvitéInvité
Re: Battle of the mind
Mar 29 Oct 2019 - 15:25
BATTLE OF THE MIND
feat. Evandro Delgado & Sayanel Fra Daggry
Sayanel souffla d'exaspération en refermant d'un geste rapide l'ensemble de feuilles reliées qu'un ancien collègue lui avait envoyé. Ce torchon était un enfer à lire, et la raison des compliments dithyrambiques de John le dépassait. Ce dernier avait fait ses études avec Sayanel dans une faculté moldue où le norvégien se rendait rarement, tentant de concilier son travail de langue-de-plomb et son désir d'étudier le point de vue moldu sur la littérature et l'histoire. Après avoir décroché son diplôme avec tout autant de brillo que celui sorcier, Sayanel avait gardé contact avec certains de ses compagnons d'amphithéâtre avec qui il correspondait. John lui envoyait régulièrement des thèses et des articles à l'intérêt discutables et que le sorcier ne lisait jamais qu'à moitié.
Enfin, aujourd'hui, cela ne dépasserait pas l'introduction, se dit-il. Il se leva pour se servir un verre de whisky, boisson ambrée dont il conservait toujours une bouteille dans la vieille armoire qui trônait à côté de son bureau. Il jeta un coup d'œil sur la vieille horloge et passa une main dans ses épaisses boucles brunes. Il s'apprêtait à s'asseoir à nouveau pour partager ce qu'il pensait de ce torchon lorsque trois coups l'interrompirent. Il leva un sourcil et se dirigea vers la porte pour découvrir devant celle-ci un jeune homme visiblement stressé, qui s'empressa de lui tendre une main qu'il imaginait moite de sueur.
“Bonjour Professeur Fra Daggry. Je me présente, Evandro Delgado” Dit l'élève d'un ton qui se voulait assuré. Le fils de sa collègue donc.
Sayanel le regarda, attendant la suite, ne prenant pas la peine de bouger, observant de sa haute stature le jeune homme s'expliquer.
“Est-ce que je tombe sur un bon moment ? J’aurais une question à vous poser. Je dois vous avouer que ça ne concerne pas la littérature. Ça concerne plutôt un sujet… moins commun, disons” Continua-t-il en reprenant un peu constance.
Le professeur s'écarta légèrement pour le faire entrer et referma la porte derrière lui sans un mot. Après tout, ce serait sûrement plus intéressant que le ramassis d'idioties que lui avait envoyé John.
"Quelle est votre question monsieur Delgado ?" Demanda-t-il de sa voix grave à l'accent irlandais en reprenant une gorgée de son whisky et en le fixant de son regard polaire.
@Evandro Delgado
- InvitéInvité
Re: Battle of the mind
Mar 12 Nov 2019 - 19:50
La porte s’ouvrit, le regard de l’étudiant se posant rapidement sur le verre ambré que tenait le fameux professeur. L’heure n’était probablement plus aux visites étudiantes dans l’esprit de l’aîné, le lufkin ayant soudainement l’impression d’interrompre une pause bien méritée. Sa main se retrouva abandonnée, retombant rapidement à ses côtés sans pour autant que le jeune Delgado n’en glisse la moindre observation. Voilà qui commençait bien. Et pourtant, la grande taille du professeur s’écarta du passage, lui laissant l’espace nécessaire pour entrer dans l’antre du bureau professoral. Sans se faire prier, Evandro se glissa dans la pièce, un regard couvrant rapidement l’étendue sans pour autant s’y attarder. Il croisa les mains derrière son dos, attendant de patience armée le retour de l’homme qu’il venait d’aborder. Ce dernier ferma la porte avant que sa voix accentuée de tonalités bien irlandaises ne se fasse entendre.
Les épaules du jeune Delgado se relâchèrent légèrement, acceptant la petite victoire, l’ouverture du professeur à entendre sa question une preuve d’un intérêt quelconque, bien que minime ; le regard glacial et la gorgée de la liqueur forte contredisant l’impression initiale du brésilien. Oh well, qui ne tente rien n’a rien. “Vous connaissez probablement ma tante, Amelya. Elle m’a confié que vous maîtrisez la légilimancie”, commença-t-il, mettant la table au sujet quelque peu délicat, enfin pour lui déjà. Il ne savait pas si la maîtrise de cet art était quelque chose que le professeur affichait publiquement, mais pour Evandro, l’apprentissage de l’occlumancie avait les airs d’un secret familial. Le doute planait que la fameuse famille brésilienne connaissait l’art, mais jamais, un membre hériter n’avait avoué quoi que ce soit. “Ma question est plutôt une faveur inorthodoxe. Je suis en processus d’apprentissage de l’occlumancie et je viens vers vous pour vous demander votre aide dans mes études. Seriez-vous ouvert à tester mes barrières mentales et me guider vers l’amélioration de celles-ci ?”
Et voilà, c’était dit. La nervosité descendait doucement du jeune lufkin, sachant que l’acceptation ou le refus de sa faveur demandée n’était plus entre ses mains. Maintenant, il ne restait qu’à attendre la réponse du mystérieux professeur.
@Sayanel Fra Daggry
Les épaules du jeune Delgado se relâchèrent légèrement, acceptant la petite victoire, l’ouverture du professeur à entendre sa question une preuve d’un intérêt quelconque, bien que minime ; le regard glacial et la gorgée de la liqueur forte contredisant l’impression initiale du brésilien. Oh well, qui ne tente rien n’a rien. “Vous connaissez probablement ma tante, Amelya. Elle m’a confié que vous maîtrisez la légilimancie”, commença-t-il, mettant la table au sujet quelque peu délicat, enfin pour lui déjà. Il ne savait pas si la maîtrise de cet art était quelque chose que le professeur affichait publiquement, mais pour Evandro, l’apprentissage de l’occlumancie avait les airs d’un secret familial. Le doute planait que la fameuse famille brésilienne connaissait l’art, mais jamais, un membre hériter n’avait avoué quoi que ce soit. “Ma question est plutôt une faveur inorthodoxe. Je suis en processus d’apprentissage de l’occlumancie et je viens vers vous pour vous demander votre aide dans mes études. Seriez-vous ouvert à tester mes barrières mentales et me guider vers l’amélioration de celles-ci ?”
Et voilà, c’était dit. La nervosité descendait doucement du jeune lufkin, sachant que l’acceptation ou le refus de sa faveur demandée n’était plus entre ses mains. Maintenant, il ne restait qu’à attendre la réponse du mystérieux professeur.
@Sayanel Fra Daggry
- InvitéInvité
Re: Battle of the mind
Dim 17 Nov 2019 - 12:34
“Vous connaissez probablement ma tante, Amelya. Elle m’a confié que vous maîtrisez la légilimancie” Commença le garçon, stressé, au vu de son ton hésitant.
Sayanel acquiesça, si peu de personnes étaient au courant pour ce don qu'il possédait, il ne le cachait pas et si sa collègue avait partagé cet élément avec son neveu, cela devait être pour une bonne raison. Le jeune homme devait venir pour obtenir des conseils.
“Ma question est plutôt une faveur inorthodoxe. Je suis en processus d’apprentissage de l’occlumancie et je viens vers vous pour vous demander votre aide dans mes études. Seriez-vous ouvert à tester mes barrières mentales et me guider vers l’amélioration de celles-ci ?” Continua-t-il, sans surprendre outre-mesure le norvégien qui laissa glisser son esprit, pour s'infiltrer de l'élève, une première fois, par surprise, pour le tester. Il entra relativement facilement et aperçu la peur d'un évènement, d'un examen autre que ceux de l'université. Il perçut cependant une résistance assez rapide, et s'éclipsa pour regagner son esprit.
La maîtrise d'Evandro était loin d'être parfaite, mais il avait de très bonnes bases, et le Légilimens n'avait aucun doute quant aux progrès rapides et efficace que le jeune homme pourrait effectuer avec des conseils. Il était là pour cela, même si ça ne concernait pas sa matière. Il appréciait le courage, et si l'élève en face de lui était stressé, il avait eu la force de venir jusqu'à son bureau, pour lui demander de l'aider et laisser son esprit ouvert à quelqu'un d'inconnu, qui plus est un supérieur hiérarchique.
"Je peux t'aider, tu en as besoin, même si tu es déjà bien avancé sur le chemin. Première leçon, ne fais confiance à personne, encore moins à quelqu'un que tu viens voir pour tester sur tes capacités à bloquer les intrusions. Tu dois t'entraîner à toujours garder une alarme, afin de ne jamais être pris par surprise." Expliqua-t-il de sa voix grave avant de boire une nouvelle gorgée de son whisky et de replonger son regard clair dans celui de son interlocuteur.
"Pourquoi l'occlumencie ?" Demanda-t-il avant de lancer un sort informulé dans l'âtre de la cheminée, pour y allumer un feu crépitant.
Sayanel acquiesça, si peu de personnes étaient au courant pour ce don qu'il possédait, il ne le cachait pas et si sa collègue avait partagé cet élément avec son neveu, cela devait être pour une bonne raison. Le jeune homme devait venir pour obtenir des conseils.
“Ma question est plutôt une faveur inorthodoxe. Je suis en processus d’apprentissage de l’occlumancie et je viens vers vous pour vous demander votre aide dans mes études. Seriez-vous ouvert à tester mes barrières mentales et me guider vers l’amélioration de celles-ci ?” Continua-t-il, sans surprendre outre-mesure le norvégien qui laissa glisser son esprit, pour s'infiltrer de l'élève, une première fois, par surprise, pour le tester. Il entra relativement facilement et aperçu la peur d'un évènement, d'un examen autre que ceux de l'université. Il perçut cependant une résistance assez rapide, et s'éclipsa pour regagner son esprit.
La maîtrise d'Evandro était loin d'être parfaite, mais il avait de très bonnes bases, et le Légilimens n'avait aucun doute quant aux progrès rapides et efficace que le jeune homme pourrait effectuer avec des conseils. Il était là pour cela, même si ça ne concernait pas sa matière. Il appréciait le courage, et si l'élève en face de lui était stressé, il avait eu la force de venir jusqu'à son bureau, pour lui demander de l'aider et laisser son esprit ouvert à quelqu'un d'inconnu, qui plus est un supérieur hiérarchique.
"Je peux t'aider, tu en as besoin, même si tu es déjà bien avancé sur le chemin. Première leçon, ne fais confiance à personne, encore moins à quelqu'un que tu viens voir pour tester sur tes capacités à bloquer les intrusions. Tu dois t'entraîner à toujours garder une alarme, afin de ne jamais être pris par surprise." Expliqua-t-il de sa voix grave avant de boire une nouvelle gorgée de son whisky et de replonger son regard clair dans celui de son interlocuteur.
"Pourquoi l'occlumencie ?" Demanda-t-il avant de lancer un sort informulé dans l'âtre de la cheminée, pour y allumer un feu crépitant.
- InvitéInvité
Re: Battle of the mind
Mar 19 Nov 2019 - 22:07
C’était si léger, presque qu’imperceptible. Le corps étranger se mouvait doucement, probant les émotions, ressentis de ces pensées qui résidaient au-devant de son esprit. La subtilité était telle que le jeune homme ne comprit pas immédiatement toute son implication. Légèrement dérangeante, sondeuse, la présence que son esprit avait accueilli sous la surprise naviguait subtilement les eaux de ses pensées. Bien que neutre dans son essence, l'existence écartée venait déranger, irriter et d’un réflexe maintenant bien acquis, le lufkin érigea des barrières autour de son esprit, bloquant au mieux l’évolution du professeur au sein de ce qui était sien. Sa mâchoire se serra légèrement, ses mains se tordirent derrière son dos, mais sans plus ; reflet de l'inconfort qui l'avait assailli à l'intrusion du professeur. Il savait que l'amélioration de ses capacités devrait passer par cette étape, mais la surprise avait le don d'ajouter inconfort à la tâche. Et pourtant, le jeune homme ressentait une légère admiration quant au talent de son aîné. La finesse de l'exécution, la douceur de l'intrusion ; l'expertise était bien évidente. Le côté impersonnel était aussi nouveau pour le lufkin, habitué surtout par la présence aimante de sa tante, qui, malgré son efficacité, se dotait d'une douceur particulièrement unique.
L’irlandais reprit rapidement le ton professoral, débutant son discours par l’acceptation de la demande. Le lufkin offrit un léger sourire, simple, mais sincère. Il écouta avec attention les mots du professeur qui n’avait pas pris quatre chemins pour présenter les choses, la première erreur du brésilien, présentée sans aucun détour. Il hocha de la tête au moment importun, la réflexion s’affichant de ses sourcils légèrement froncés. Une alarme. Il était vrai que le jeune homme n’en disposait pas, réagissant plutôt que prévoyant. Le point était bon et le Delgado n'hésita pas pour le mentionner. "Vous avez raison. Je réagis au lieu de prévenir. Existe-t-il un moyen de reconnaître efficacement les signes d'intrusion ?", demanda-t-il, à son tour, direct dans son approche. Le sujet, en plus du côté pratique, l’intéressait profondément. Il restait, après tout, un lufkin.
Sans attendre plus longtemps, le professeur reprit la parole, usant de deux mots pour poser une question qui ne manquait pas d'enfreindre l'intimité des Delgado. Le plus jeune ne s'en offusqua pas, sachant que de demander faveur à autrui demandait des sacrifices, et des concessions. Suivant une gorgée de whisky qui ne semblait lui faire ni chaud ni froid, l'irlandais alluma d'un coup de baguette un feu au creux de son foyer. L’attention d’Evandro s’en retrouva déviée quelques instants, jetant un coup d’oeil aux flammes léchant l’antre, avec de revenir à son interlocuteur.
“Je sais que ce que vous avez aperçu... alors je ne dois pas vous surprendre si je vous dis que j’ai un test d’occlumancie de planifié. C’est un secret bien mal gardé, mais tous les héritiers de la famille Delgado doivent maîtriser cet art. Je n’en fais pas l’exception. Mais outre l’obligation, je dois avouer avoir un intérêt réel pour la maîtrise de soi que cet art vous apporte, sans oublier ses protections.”
L’irlandais reprit rapidement le ton professoral, débutant son discours par l’acceptation de la demande. Le lufkin offrit un léger sourire, simple, mais sincère. Il écouta avec attention les mots du professeur qui n’avait pas pris quatre chemins pour présenter les choses, la première erreur du brésilien, présentée sans aucun détour. Il hocha de la tête au moment importun, la réflexion s’affichant de ses sourcils légèrement froncés. Une alarme. Il était vrai que le jeune homme n’en disposait pas, réagissant plutôt que prévoyant. Le point était bon et le Delgado n'hésita pas pour le mentionner. "Vous avez raison. Je réagis au lieu de prévenir. Existe-t-il un moyen de reconnaître efficacement les signes d'intrusion ?", demanda-t-il, à son tour, direct dans son approche. Le sujet, en plus du côté pratique, l’intéressait profondément. Il restait, après tout, un lufkin.
Sans attendre plus longtemps, le professeur reprit la parole, usant de deux mots pour poser une question qui ne manquait pas d'enfreindre l'intimité des Delgado. Le plus jeune ne s'en offusqua pas, sachant que de demander faveur à autrui demandait des sacrifices, et des concessions. Suivant une gorgée de whisky qui ne semblait lui faire ni chaud ni froid, l'irlandais alluma d'un coup de baguette un feu au creux de son foyer. L’attention d’Evandro s’en retrouva déviée quelques instants, jetant un coup d’oeil aux flammes léchant l’antre, avec de revenir à son interlocuteur.
“Je sais que ce que vous avez aperçu... alors je ne dois pas vous surprendre si je vous dis que j’ai un test d’occlumancie de planifié. C’est un secret bien mal gardé, mais tous les héritiers de la famille Delgado doivent maîtriser cet art. Je n’en fais pas l’exception. Mais outre l’obligation, je dois avouer avoir un intérêt réel pour la maîtrise de soi que cet art vous apporte, sans oublier ses protections.”
- InvitéInvité
Re: Battle of the mind
Dim 24 Nov 2019 - 17:57
"Vous avez raison. Je réagis au lieu de prévenir. Existe-t-il un moyen de reconnaître efficacement les signes d'intrusion ?" Demande son tout nouvel apprenti avec une curiosité que l'Irlandais apprécia, tout comme la transparence qu'il avait eu en lui parlant de l'examen familial, pour lequel il serait prêt, Sayanel s'en assurerait.
Il avait été autodidacte dans son apprentissage de la légilimencie et avait développé des techniques peu orthodoxes, mais qui fonctionnait efficacement, lui créant un style bien à lui, qui surprenait très régulièrement les autres maîtres de l'art. Il se leva pour s'approcher de la cheminée et s'installer sur son ancien fauteuil de cuir, près de l'âtre, avant de prendre la parole, de sa voix grave, afin d'expliquer avec clarté le concept qu'il allait exposer au jeune élève.
"Chacun a une empreinte différente, et bien reconnaissable si l'on y prête attention avec finesse. Lorsque quelqu'un pénètre ton esprit, sa configuration change légèrement, se modifiant pour s'adapter au corps étranger et à sa manière de réfléchir, pour que l'intrus puisse agir et justement, s'imprégner des pensées de celui dont il envahit l'esprit. C'est là qu'entre en jeu mon concept d'alarme ; une pensée, un raisonnement, un mot qui revient régulièrement au sein de ta réflexion ou de tes divagations et qui t'es propre. Pour cela, il te faut comprendre tes chemins de pensée, et ainsi, y trouver un schéma qui se répète, des liens qui se font naturellement, afin de remarquer lorsque le schéma diffère, que les connecteurs changent. Cela va te prendre du temps, pour analyser ton esprit, le prendre en conscience, puis l'avoir constamment en tête. Au début, tu n'arriveras pas à penser à autre chose, puis ça deviendra petit à petit automatique. Et évidemment plus le légilimens est doué, moins les changements se feront ressentir et plus indétectable l'intrusion sera. Ce que j'ai fait tout à l'heure était grégaire, et l'on va y aller doucement pour commencer, mais il va falloir te mettre à la tâche activement."
Le professeur fit suivre son discours d'un silence, afin de permettre à Evandro d'intégrer toutes les informations, et de poser les questions qu'il voulait. Il but nonchalamment une gorgée de la boisson ambrée, en fixant son regard sur le mouvement harmonieux des flammes dans l'âtre.
Il avait été autodidacte dans son apprentissage de la légilimencie et avait développé des techniques peu orthodoxes, mais qui fonctionnait efficacement, lui créant un style bien à lui, qui surprenait très régulièrement les autres maîtres de l'art. Il se leva pour s'approcher de la cheminée et s'installer sur son ancien fauteuil de cuir, près de l'âtre, avant de prendre la parole, de sa voix grave, afin d'expliquer avec clarté le concept qu'il allait exposer au jeune élève.
"Chacun a une empreinte différente, et bien reconnaissable si l'on y prête attention avec finesse. Lorsque quelqu'un pénètre ton esprit, sa configuration change légèrement, se modifiant pour s'adapter au corps étranger et à sa manière de réfléchir, pour que l'intrus puisse agir et justement, s'imprégner des pensées de celui dont il envahit l'esprit. C'est là qu'entre en jeu mon concept d'alarme ; une pensée, un raisonnement, un mot qui revient régulièrement au sein de ta réflexion ou de tes divagations et qui t'es propre. Pour cela, il te faut comprendre tes chemins de pensée, et ainsi, y trouver un schéma qui se répète, des liens qui se font naturellement, afin de remarquer lorsque le schéma diffère, que les connecteurs changent. Cela va te prendre du temps, pour analyser ton esprit, le prendre en conscience, puis l'avoir constamment en tête. Au début, tu n'arriveras pas à penser à autre chose, puis ça deviendra petit à petit automatique. Et évidemment plus le légilimens est doué, moins les changements se feront ressentir et plus indétectable l'intrusion sera. Ce que j'ai fait tout à l'heure était grégaire, et l'on va y aller doucement pour commencer, mais il va falloir te mettre à la tâche activement."
Le professeur fit suivre son discours d'un silence, afin de permettre à Evandro d'intégrer toutes les informations, et de poser les questions qu'il voulait. Il but nonchalamment une gorgée de la boisson ambrée, en fixant son regard sur le mouvement harmonieux des flammes dans l'âtre.
- InvitéInvité
Re: Battle of the mind
Mer 4 Déc 2019 - 22:54
Le professeur avait rejoint la chaleureuse présence du feu, trouvant confort dans une chaise en cuir placée soigneusement près de la cheminée. L’étudiant, quant à lui, s’était approché de l’homologue sans y prendre place, ayant été habitué à attendre l’invitation avant d’occuper les meubles d’autrui. Se tenir debout ne l'embêtait guère, l'attention obnubilée par les explications de son nouveau mentor. Attentif, une main vint rejoindre sa mâchoire, son index bougeant légèrement tandis qu'il contemplait les dires de l'irlandais. Une pensée, un mot qui lui était propre. L'exercice ne serait pas simple, voir même plutôt complexe et sans oublier, time consuming. Bien que les précisions fournies par son interlocuteur étaient d’une clarté inouïe, le brésilien peinait à comprendre par où débuter la tâche. Ériger des défenses et bloquer les intrusions étaient des concepts qu’il maîtrisait relativement bien, mais il fallait avant tout détecter les tentatives d’immixtion et cela, jumelé à l’idée présentée par l’aînée, relevait d’une complexité plus large que prévu. Ses sourcils s’étaient froncés légèrement sous la réflexion, tendant déjà de trouver solution à son problème, une voie d’approche pour créer le schéma complexe de son esprit.
"Avez-vous un conseil sur comment analyser efficacement les pensés et leur modèle ? Outre essayer d'être toujours conscient de mon propre esprit lorsque la moindre pensée survient. Créer un schéma d’une chose aussi peu concrète me semble plutôt abstrait ; pas que le défi me décourage, au contraire. Peut-être avez-vous un livre à me conseiller, pour guider cet exercice ?", demanda-t-il, la voix quelque peu pensive. Il ne pouvait perdre ses réflexes lufkiens. Et comme à l'habitude, pour le brésilien, l'idée qu'un livre puisse l'aider était la première solution qui lui venait en tête. Il savait bien que cela n'était pas toujours la réponse à tout, mais les vieilles habitudes avaient la vie dure. Levant les yeux du plancher, son regard s’étant perdu lors des déviations de son esprit, le jeune homme remarqua finalement le regard du professeur posé sur le feu crépitant. Il devait avouer qu’il était arrivé à l’improviste, quêtant l’aide et le temps de ce dernier, et bien qu’il avait été accueilli sans prétention, le jeune homme ne pouvait remettre la pertinence de sa présence. Après tout, il ne souhaitait imposer un cours improvisé dans l’horaire du professeur.
"Avez-vous un plan de match en tête pour la suite, Sir? Je sais que je viens de vous demander de m'accorder de votre temps, au détriment de vos temps libres, alors si vous souhaitez prendre le temps d'y penser, je comprendrais."
"Avez-vous un conseil sur comment analyser efficacement les pensés et leur modèle ? Outre essayer d'être toujours conscient de mon propre esprit lorsque la moindre pensée survient. Créer un schéma d’une chose aussi peu concrète me semble plutôt abstrait ; pas que le défi me décourage, au contraire. Peut-être avez-vous un livre à me conseiller, pour guider cet exercice ?", demanda-t-il, la voix quelque peu pensive. Il ne pouvait perdre ses réflexes lufkiens. Et comme à l'habitude, pour le brésilien, l'idée qu'un livre puisse l'aider était la première solution qui lui venait en tête. Il savait bien que cela n'était pas toujours la réponse à tout, mais les vieilles habitudes avaient la vie dure. Levant les yeux du plancher, son regard s’étant perdu lors des déviations de son esprit, le jeune homme remarqua finalement le regard du professeur posé sur le feu crépitant. Il devait avouer qu’il était arrivé à l’improviste, quêtant l’aide et le temps de ce dernier, et bien qu’il avait été accueilli sans prétention, le jeune homme ne pouvait remettre la pertinence de sa présence. Après tout, il ne souhaitait imposer un cours improvisé dans l’horaire du professeur.
"Avez-vous un plan de match en tête pour la suite, Sir? Je sais que je viens de vous demander de m'accorder de votre temps, au détriment de vos temps libres, alors si vous souhaitez prendre le temps d'y penser, je comprendrais."
- InvitéInvité
Re: Battle of the mind
Lun 30 Déc 2019 - 18:01
"Avez-vous un conseil sur comment analyser efficacement les pensés et leur modèle ? Outre essayer d'être toujours conscient de mon propre esprit lorsque la moindre pensée survient. Créer un schéma d’une chose aussi peu concrète me semble plutôt abstrait ; pas que le défi me décourage, au contraire. Peut-être avez-vous un livre à me conseiller, pour guider cet exercice ?"
La question fit sourire Sayanel qui finit rapidement son verre avant de se lever à nouveau et de se planter en face du garçon qu'il dépassait de sa grande stature. Un vrai Lufkin, toujours prêt à plonger son nez dans un livre pour essayer de comprendre le monde. Le brun appréciait cette passion littéraire, mais elle pouvait parfois être synonyme d'un manque d'inovation ou d'une peur du concret qu'il espérait ne pas être une partie de son tout nouvel élève.
"Pas de livre non. Comme je viens de te l'expliquer, j'ai appris seul, et j'ignore donc la manière orthodoxe d'apprendre. Je me suis appuyé sur certains ouvrages, certes, mais sans tuteur, la plante ne pousse pas droite, et j'imagine que ma pratique de la legilimencie en est une parfaite illustration. Je te ferai une liste des ouvrages qui m'ont aidé, mais je pense que tu les as déjà parcouru.
En ce qui concerne ce que je viens de t'expliquer, je vais te donner un exemple.
Lorsque tu rentres dans une pièce, qu'est-ce que fais ton esprit en premier ?
Chacun a une manière d'organiser sa pensée, chacun a ses souvenirs, ses méchanismes, qui font que chacun réagit de telle ou telle manière. Si quelque chose vient régulièrement dans ton esprit, accroche toi à elle et utilise la comme rappel, pour vérifier que tu es toujours là, et que quelqu'un d'autre n'est pas en train de sonder ton esprit. Tu vois ce que je veux dire ?"
Suite à son explication, le professeur passa une main dans ses épaisses boucles, attentif à l'interrogation suivante. Son temps ? Tiens, un élève qui avait conscience du caractère humain de ses professeurs. Enfin, des autres professeurs, Sayanel, lui se rapprochait plus de l'oiseau de nuit que de l'être humain.
"J'ai accepté, c'est bien pour une raison. Je ne dors pas beaucoup, ça me laisse plus de temps. Le plan, c'est que tu organises ton esprit, en premier lieu. Si tu as besoin d'aides régulières, n'hésite pas à passer par ici, mais je ne peux pas t'aider plus qu'en testant tes limites. Lorsque tu auras consolidéce schéma, on pourra s'attaquer à la pratique de manière plus profonde, mais cette nouvelle façon de penser est la première grande étape. Ça te convient ? A vrai dire tu n'as pas tellement le choix."
Sayanel planta son regard polaire dans celui du jeune garçon et le contourna pour se rassoir à son bureau.
La question fit sourire Sayanel qui finit rapidement son verre avant de se lever à nouveau et de se planter en face du garçon qu'il dépassait de sa grande stature. Un vrai Lufkin, toujours prêt à plonger son nez dans un livre pour essayer de comprendre le monde. Le brun appréciait cette passion littéraire, mais elle pouvait parfois être synonyme d'un manque d'inovation ou d'une peur du concret qu'il espérait ne pas être une partie de son tout nouvel élève.
"Pas de livre non. Comme je viens de te l'expliquer, j'ai appris seul, et j'ignore donc la manière orthodoxe d'apprendre. Je me suis appuyé sur certains ouvrages, certes, mais sans tuteur, la plante ne pousse pas droite, et j'imagine que ma pratique de la legilimencie en est une parfaite illustration. Je te ferai une liste des ouvrages qui m'ont aidé, mais je pense que tu les as déjà parcouru.
En ce qui concerne ce que je viens de t'expliquer, je vais te donner un exemple.
Lorsque tu rentres dans une pièce, qu'est-ce que fais ton esprit en premier ?
Chacun a une manière d'organiser sa pensée, chacun a ses souvenirs, ses méchanismes, qui font que chacun réagit de telle ou telle manière. Si quelque chose vient régulièrement dans ton esprit, accroche toi à elle et utilise la comme rappel, pour vérifier que tu es toujours là, et que quelqu'un d'autre n'est pas en train de sonder ton esprit. Tu vois ce que je veux dire ?"
Suite à son explication, le professeur passa une main dans ses épaisses boucles, attentif à l'interrogation suivante. Son temps ? Tiens, un élève qui avait conscience du caractère humain de ses professeurs. Enfin, des autres professeurs, Sayanel, lui se rapprochait plus de l'oiseau de nuit que de l'être humain.
"J'ai accepté, c'est bien pour une raison. Je ne dors pas beaucoup, ça me laisse plus de temps. Le plan, c'est que tu organises ton esprit, en premier lieu. Si tu as besoin d'aides régulières, n'hésite pas à passer par ici, mais je ne peux pas t'aider plus qu'en testant tes limites. Lorsque tu auras consolidéce schéma, on pourra s'attaquer à la pratique de manière plus profonde, mais cette nouvelle façon de penser est la première grande étape. Ça te convient ? A vrai dire tu n'as pas tellement le choix."
Sayanel planta son regard polaire dans celui du jeune garçon et le contourna pour se rassoir à son bureau.
- InvitéInvité
Re: Battle of the mind
Dim 23 Fév 2020 - 21:36
Un sourire s’étira sur les lèvres de son interlocuteur, écho positif à sa question des plus lufkiennes. Au final, cette rencontre détenait tout du succès. Sans avertissement, sans préalable, l’héritier Delgado s’était imposé dans la routine du professeur ; une demande aux lèvres qui auraient pu être suivie d’une réponse négative, voir même d’un claquement de porte au nez. Après tout, les professeurs donnaient déjà beaucoup de leur temps. Mais la réalité avait le tour de vous surprendre. Sans se faire prier, le professeur continua son explication. Autodidacte, l’homme avait appris selon un chemin qui n’était connu que de lui ; professeur au déviationnisme perturbant et pourtant rafraîchissant. Pour un jeune homme où les livres avaient de fidèles compagnons, déroger de l’habitude pouvait déranger. Et pourtant, alors qu’il était venu quémander l’aide d’un inconnu, il avait lui-même déroger à ses normes. Alors l’étudiant écoutait, l’attention posée sur le professeur qui partageait son expérience sans restrictions, aucune. “Tu vois ce que je veux dire ?”. D’un hochement de tête pensif, le brésilien confirma sa compréhension. Expression de réflexion sur son visage, le jeune considérait les propos du professeur. Il avait du pain sur la planche, beaucoup de travail devant lui qu’il devrait amorcer plus tôt que tard. L’idée de travailler ne l’horripilait point, bien au contraire. L’ambition dans l’âme, le jeune homme ne voulait que repousser ses limites. Et cela n’était sans mentionné le test qui planait au-dessus de lui, cet exercice qui prouverait ses talents à sa famille. La complexité de celui-ci ne faisait que s’intensifier avec chaque parole du professeur et sans s’en empêcher, le jeune homme se laissa aller à avouer la grandeur du défi. “Ce ne sera pas simple, je crois que j’ai beaucoup à penser et comprendre dans les prochaines semaines.”
Suite à sa question, la valeur du temps bien inculquée chez le brésilien, le professeur reprit de nouveau la parole ; oiseau de nuit qui s’avouait. “...Ça te convient ? A vrai dire tu n'as pas tellement le choix.". En effet, le choix n’était pas le sien. Un petit sourire s’étira sur les lèvres de l’élève, observant le professeur reprendre ses aises derrière son bureau. Il savait reconnaître la fin de la conversation, reconnaissant du temps que l’aîné lui avait accordé suite à sa visite improvisée. Joignant les mains derrière son dos, Evandro pencha doucement la tête en un hochement lent, approuvant de nouveau les dires du maître. “Merci pour votre aide. Je vais me concentrer sur la création du schéma et la compréhension de mon esprit et je reviendrai sans faute pour tester le tout avec vous. Et… désolé d’être arrivé à l’improviste. Je vous enverrai un hibou pour planifier ma prochaine visite, dès que j’aurai bien avancé tout ce que vous avez abordé aujourd’hui.” Un petit sourire désolé s’afficha sur ses lèvres tandis qu’il faisait lentement un pas vers l’arrière, rejoignant la porte fermée. Il ne voulait imposer sa présence encore longtemps, sachant qu’une visite planifiée était toujours plus productive que l’inverse. Et de plus, l’envie de commencer la tâche qui lui avait été conseillée ne faisait que grandir un peu plus au rythme de chaque seconde qui s’écoulait.
Suite à sa question, la valeur du temps bien inculquée chez le brésilien, le professeur reprit de nouveau la parole ; oiseau de nuit qui s’avouait. “...Ça te convient ? A vrai dire tu n'as pas tellement le choix.". En effet, le choix n’était pas le sien. Un petit sourire s’étira sur les lèvres de l’élève, observant le professeur reprendre ses aises derrière son bureau. Il savait reconnaître la fin de la conversation, reconnaissant du temps que l’aîné lui avait accordé suite à sa visite improvisée. Joignant les mains derrière son dos, Evandro pencha doucement la tête en un hochement lent, approuvant de nouveau les dires du maître. “Merci pour votre aide. Je vais me concentrer sur la création du schéma et la compréhension de mon esprit et je reviendrai sans faute pour tester le tout avec vous. Et… désolé d’être arrivé à l’improviste. Je vous enverrai un hibou pour planifier ma prochaine visite, dès que j’aurai bien avancé tout ce que vous avez abordé aujourd’hui.” Un petit sourire désolé s’afficha sur ses lèvres tandis qu’il faisait lentement un pas vers l’arrière, rejoignant la porte fermée. Il ne voulait imposer sa présence encore longtemps, sachant qu’une visite planifiée était toujours plus productive que l’inverse. Et de plus, l’envie de commencer la tâche qui lui avait été conseillée ne faisait que grandir un peu plus au rythme de chaque seconde qui s’écoulait.
- InvitéInvité
Re: Battle of the mind
Mar 21 Avr 2020 - 22:08
Sayanel regarda avec un sourire aux lèvres le jeune homme sortir et fermer rapidement la porte, encore gêné, presque intimidé par sa propre hardiesse, ce courage qu'il avait eu de venir demander de l'aide à un des professeurs les plus craints de l'université. En effet, Sayanel était quelqu'un d'assez effrayant, quand on y réfléchissait, parce qu'il arborait sans cesse ce visage froid, et qu'il lançait des piques sarcastiques à qui croisait son chemin.
Le sorcier appréciait le geste de Lufkin, qui avait osé admettre ses difficultés pour demander de l'aide. C'était un comportement intelligent, et Sayanel estimait l'intelligence. Visiblement, son nouvel élève possédait en plus une certaine obstination, et un désir d'apprendre, qui étaient des qualités requises pour ce genre d'exercice.
Si le grand brun était souvent considéré comme glacial et sévère, il était en réalité extrêmement bienveillant et pédagogue lorsqu'il s'agissait d'élèves qui avait envie d'apprendre. C'était pour cela qu'il avait changé de voie pour venir enseigner dans cette grande université, pour transmettre ses connaissances à des jeunes brillants, tout aussi assoiffés de savoir qu'il l'était. Et puis, il ne supportait plus le ministère, c'était un facteur à ne pas négliger.
Enfin pour revenir à Evandro, il était persuadé que le jeune homme allait progresser, s'il continuait de s'acharner, et qu'il lâchait un peu sa théorie enfermante, pour oser dépasser les barrières, et improviser.
Décidément, Sayanel était curieux de savoir ce que ce tutorat allait amener. Il finit rapidement son whisky, cul-sec, avant de se replonger dans le début de sa lettre à son ancien camarade d'amphithéâtre, lui démontrant par A plus B pourquoi le travail qu'il lui avait envoyé était stupide en plus d'être mal écrit et rasoir.
Le sorcier appréciait le geste de Lufkin, qui avait osé admettre ses difficultés pour demander de l'aide. C'était un comportement intelligent, et Sayanel estimait l'intelligence. Visiblement, son nouvel élève possédait en plus une certaine obstination, et un désir d'apprendre, qui étaient des qualités requises pour ce genre d'exercice.
Si le grand brun était souvent considéré comme glacial et sévère, il était en réalité extrêmement bienveillant et pédagogue lorsqu'il s'agissait d'élèves qui avait envie d'apprendre. C'était pour cela qu'il avait changé de voie pour venir enseigner dans cette grande université, pour transmettre ses connaissances à des jeunes brillants, tout aussi assoiffés de savoir qu'il l'était. Et puis, il ne supportait plus le ministère, c'était un facteur à ne pas négliger.
Enfin pour revenir à Evandro, il était persuadé que le jeune homme allait progresser, s'il continuait de s'acharner, et qu'il lâchait un peu sa théorie enfermante, pour oser dépasser les barrières, et improviser.
Décidément, Sayanel était curieux de savoir ce que ce tutorat allait amener. Il finit rapidement son whisky, cul-sec, avant de se replonger dans le début de sa lettre à son ancien camarade d'amphithéâtre, lui démontrant par A plus B pourquoi le travail qu'il lui avait envoyé était stupide en plus d'être mal écrit et rasoir.
- Désolée:
- Coucou, désolée d'avoir répondu si tard, j'ai eu plein de soucis avec mes rp, entre perte d'inspi, d'ordis, de temps etc... BUT I'M BACK et je clos le rp, comme j'aurais dû le faire il y a longtemps. Encore pardon pour le temps d'attente, et bisouuuuuus
|
|