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the night we met
Dim 3 Nov 2019 - 23:05
the night we met
robyn & elizaveta
Les prunelles bleus vifs de la russe contemplent le ciel étoilé au-dessus d’elle. La tête relevée, plantée comme un i au milieu de l’allée, Elizaveta se moque bien du regard que peuvent lui porter les derniers badauds qui déambulent. La soirée est bien avancée. Il est presque tard mais pour une fois cela n’a aucune importance pour la poupée de porcelaine.
Le ciel est dégagé, ce qui est rare en automne. Les nuages ont la mauvaise habitude de cacher le soleil et de cracher une pluie fine durant des jours. Ce soir, c’est pourtant un ciel d’un bleu d’encre profond qui s’offre devant l’étudiante. Les constellations l’hypnotyse de longues minutes avant qu’un couple ne l’effleure, lui rappelant qu’elle se trouve en plein milieu de la rue.
La jeune femme se décide alors à continuer sa route. Elle venait tout juste de quitter sa meilleure amie et la chaleur de son appartement. Elles avaient passé une bonne soirée. Un peu trop arrosée de bièraubeurre, mais délicieuse. Elizaveta avait besoin de cela, surtout en ce moment. L’étudiante était perdue. Autant dans sa tête que dans son coeur. Voilà plusieurs jours que la joie avait quitté son quotidien. Ses sourires étaient brefs et chaque journée de plus la rapproche d’un avenir qu’elle ne veut pas.
Euphrasie connaissait l’une des raisons de sa mélancolie. Le mariage que ses parents ont organisé pour elle. Cependant, sa meilleure amie ignorait la seconde, qu’elle préférait la taire de honte. La russe appréhendait la réaction de son amie. Elle ne voulait pas non plus s’avouer la vérité sur elle-même, elle en avait bien trop peur. Le formuler à voix haute l’aurait rendu réel.
La jeune femme aux cheveux de blé continue sa route, incertaine et maladroite. Elle n’est pas du genre à boire beaucoup et les quelques verres qu’elle a consommés plus tôt lui sont rapidement montés à la tête. Elle sourit bêtement, mais lorsque ses pensées sombres la rattrapent, elles lui arrachent ce maigre éclat sur son visage pâle.
Le regard de la douce est brusquement attiré par une lumière douce d’une devanture. L’étudiante lève les yeux jusqu’à l’enseigne et y reconnaît le nom. Ses yeux se posent à l’intérieur, où elle reconnaît immédiatement la personne qui s’y trouve. Elizaveta franchit les quelques mètres jusqu’à l’entrée et tente d’ouvrir la porte de devant. Cette dernière ne s’ouvre pas malgré quelques secondes et plusieurs essais. L’attention de la brune attiré, la russe secoue vigoureusement sa main à sa vue. — Eh Robyn ! Tu te rappelles de moi ? Elizaveta ! s’époumone-t-elle à travers la vitre pour être entendue.
Le ciel est dégagé, ce qui est rare en automne. Les nuages ont la mauvaise habitude de cacher le soleil et de cracher une pluie fine durant des jours. Ce soir, c’est pourtant un ciel d’un bleu d’encre profond qui s’offre devant l’étudiante. Les constellations l’hypnotyse de longues minutes avant qu’un couple ne l’effleure, lui rappelant qu’elle se trouve en plein milieu de la rue.
La jeune femme se décide alors à continuer sa route. Elle venait tout juste de quitter sa meilleure amie et la chaleur de son appartement. Elles avaient passé une bonne soirée. Un peu trop arrosée de bièraubeurre, mais délicieuse. Elizaveta avait besoin de cela, surtout en ce moment. L’étudiante était perdue. Autant dans sa tête que dans son coeur. Voilà plusieurs jours que la joie avait quitté son quotidien. Ses sourires étaient brefs et chaque journée de plus la rapproche d’un avenir qu’elle ne veut pas.
Euphrasie connaissait l’une des raisons de sa mélancolie. Le mariage que ses parents ont organisé pour elle. Cependant, sa meilleure amie ignorait la seconde, qu’elle préférait la taire de honte. La russe appréhendait la réaction de son amie. Elle ne voulait pas non plus s’avouer la vérité sur elle-même, elle en avait bien trop peur. Le formuler à voix haute l’aurait rendu réel.
La jeune femme aux cheveux de blé continue sa route, incertaine et maladroite. Elle n’est pas du genre à boire beaucoup et les quelques verres qu’elle a consommés plus tôt lui sont rapidement montés à la tête. Elle sourit bêtement, mais lorsque ses pensées sombres la rattrapent, elles lui arrachent ce maigre éclat sur son visage pâle.
Le regard de la douce est brusquement attiré par une lumière douce d’une devanture. L’étudiante lève les yeux jusqu’à l’enseigne et y reconnaît le nom. Ses yeux se posent à l’intérieur, où elle reconnaît immédiatement la personne qui s’y trouve. Elizaveta franchit les quelques mètres jusqu’à l’entrée et tente d’ouvrir la porte de devant. Cette dernière ne s’ouvre pas malgré quelques secondes et plusieurs essais. L’attention de la brune attiré, la russe secoue vigoureusement sa main à sa vue. — Eh Robyn ! Tu te rappelles de moi ? Elizaveta ! s’époumone-t-elle à travers la vitre pour être entendue.
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Re: the night we met
Jeu 7 Nov 2019 - 9:08
the night we met
Appuyée sur le comptoir, tu attendais impatiemment. Le dernier client avait quitté la boutique trois quart d’heure plus tôt et tu avais commencé la procédure, comme tu l’appelais. Celle qui consistait à rendre le petit coffeeshop nickel pour l’ouverture du lendemain. Rangement, inventaire, préparation des pâtes à patisserie et nettoyage. Tu avais méticuleusement suivi chacune des instructions données par Maxine. Au vue de toutes les fermetures que tu t’étais proposé de faire - tu n’avais pas le problème d’aller te coucher tôt -, tu les connaissais pas coeur.
Posté à ta cheville droite, ton seau d’eau et ta serpillière t’accompagnaient fidèlement dans ton attente tandis que sol de la salle commune luisait de sa fine pellicule d’eau. Tu avais essayé un peu plus tôt la méthode sorcière avec un simple Recurvite mais ta baguette avait fait des siennes, une fois de plus. Le sac de farine avait commencé à se fermer et à se ranger de lui-même jusqu’à ce que le charme s’annule. Le sac était tombé de son étagère et avait repeint toute la cuisine en blanc.
Tu avais alors décidé de repasser à la méthode traditionnelle. Et celle-ci t’avait pris beaucoup plus de temps que prévu. Attendant que la salle soit complètement sèche, tu rangeais le seau et la serpillère dans le placard à balai. Tu y accrochais ton tablier également, juste à côté de celui qui appartenait à Maxine. C’est alors que tu entendis un bruit de claquement sur la vitre. Machinalement, tu y répondis en haussant la voix. — c’est fermé ! repassez demain ! Fermant la porte du placard, ton regard se pose sur la porte d’entrée et la tête blonde qui est appuyée dessus. Elizaveta.
C’est surprise et suspicieuse que tu t’approches de la porte d’entrée. Que voulait-elle ? Déverrouillant la serrure, tu laisses la jeune femme entrer. - oui je me rappelle de toi, Elizaveta, on a eu cours de littérature ensemble hier… C’est alors que l’odeur de bièraubeurre te monte aux narines. - well well, ta soirée a l’air d’avoir bien commencée. Un sourire narquois s’invite sur ton visage. Ice princess en personne, saoûle à la bièraubeurre. Il y avait quelque chose de satisfaisant et d’amusant à cette vision. Tu hésitais entre la taquiner et lui offrir de l’aide mais ton bon coeur eu raison de toi. - tu veux quelque chose ? Un verre d’eau peut-être ?
Posté à ta cheville droite, ton seau d’eau et ta serpillière t’accompagnaient fidèlement dans ton attente tandis que sol de la salle commune luisait de sa fine pellicule d’eau. Tu avais essayé un peu plus tôt la méthode sorcière avec un simple Recurvite mais ta baguette avait fait des siennes, une fois de plus. Le sac de farine avait commencé à se fermer et à se ranger de lui-même jusqu’à ce que le charme s’annule. Le sac était tombé de son étagère et avait repeint toute la cuisine en blanc.
Tu avais alors décidé de repasser à la méthode traditionnelle. Et celle-ci t’avait pris beaucoup plus de temps que prévu. Attendant que la salle soit complètement sèche, tu rangeais le seau et la serpillère dans le placard à balai. Tu y accrochais ton tablier également, juste à côté de celui qui appartenait à Maxine. C’est alors que tu entendis un bruit de claquement sur la vitre. Machinalement, tu y répondis en haussant la voix. — c’est fermé ! repassez demain ! Fermant la porte du placard, ton regard se pose sur la porte d’entrée et la tête blonde qui est appuyée dessus. Elizaveta.
C’est surprise et suspicieuse que tu t’approches de la porte d’entrée. Que voulait-elle ? Déverrouillant la serrure, tu laisses la jeune femme entrer. - oui je me rappelle de toi, Elizaveta, on a eu cours de littérature ensemble hier… C’est alors que l’odeur de bièraubeurre te monte aux narines. - well well, ta soirée a l’air d’avoir bien commencée. Un sourire narquois s’invite sur ton visage. Ice princess en personne, saoûle à la bièraubeurre. Il y avait quelque chose de satisfaisant et d’amusant à cette vision. Tu hésitais entre la taquiner et lui offrir de l’aide mais ton bon coeur eu raison de toi. - tu veux quelque chose ? Un verre d’eau peut-être ?
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Re: the night we met
Lun 11 Nov 2019 - 16:59
the night we met
robyn & elizaveta
De la buée s’est rapidement formée sur les carreaux qui se trouvent juste en face du visage de l’étudiante. La fraîcheur saisissante de la nuit détonne avec la chaleur de sa respiration. D’humeur joueuse, donné par l’alcool, le bout des doigts de la patriote russe viennent se jouer de cet amas opaque sur la vitre de la boutique. Juste le temps pour que la jeune femme à l’intérieur n’ouvre la porte.
L’entrée s'entrouvre et la chaleur qui émane de l’intérieur se répand jusqu’à Elizaveta. Invitation agréable que la blonde ne laisse pas lui échapper. Elle franchit la marche et se laisse envelopper dans l’atmosphère réconfortante du salon de thé. Le contraste entre le froid extérieur et l’air chaud se matérialise sur la peau pâle de la russe. Ses joues et le bout de son nez se colorent d’une teinte rosé qui lui donne un air plus innocent encore que de mesure.
— C’était hier ? En tout cas moi aussi je me souviens de toi, elle souffle avec un petit sourire. Les yeux curieux de la gamine se laissent surprendre par l’endroit. Elle était déjà venue et pourtant les recoins de l’échoppe lui semblent bien différents aujourd’hui. Elizaveta fait un pas sur le côté, ne prêtant presque pas attention aux paroles de son interlocutrice. Du moins jusqu’à ce qu’elle lui demande ce qu’elle voudrait.
— Ma liberté, je présume... Ou peut-être un gâteau à la crème. Avec de l’ananas à l'ananas. répond-elle sans réfléchir. — C’est ce qui semble être le plus réalisable. Un stupide gâteau. dit-elle comme si Robyn allait comprendre le sens de ses paroles. L’étudiante lève les yeux au plafond, et se rend tristement compte qu’elle ne peut plus voir les étoiles dans le ciel. — Tu ne veux pas venir voir les étoiles avec moi ? réplique-t-elle sans même attendre une réaction de son interlocutrice.
L’entrée s'entrouvre et la chaleur qui émane de l’intérieur se répand jusqu’à Elizaveta. Invitation agréable que la blonde ne laisse pas lui échapper. Elle franchit la marche et se laisse envelopper dans l’atmosphère réconfortante du salon de thé. Le contraste entre le froid extérieur et l’air chaud se matérialise sur la peau pâle de la russe. Ses joues et le bout de son nez se colorent d’une teinte rosé qui lui donne un air plus innocent encore que de mesure.
— C’était hier ? En tout cas moi aussi je me souviens de toi, elle souffle avec un petit sourire. Les yeux curieux de la gamine se laissent surprendre par l’endroit. Elle était déjà venue et pourtant les recoins de l’échoppe lui semblent bien différents aujourd’hui. Elizaveta fait un pas sur le côté, ne prêtant presque pas attention aux paroles de son interlocutrice. Du moins jusqu’à ce qu’elle lui demande ce qu’elle voudrait.
— Ma liberté, je présume... Ou peut-être un gâteau à la crème. Avec de l’ananas à l'ananas. répond-elle sans réfléchir. — C’est ce qui semble être le plus réalisable. Un stupide gâteau. dit-elle comme si Robyn allait comprendre le sens de ses paroles. L’étudiante lève les yeux au plafond, et se rend tristement compte qu’elle ne peut plus voir les étoiles dans le ciel. — Tu ne veux pas venir voir les étoiles avec moi ? réplique-t-elle sans même attendre une réaction de son interlocutrice.
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Re: the night we met
Jeu 14 Nov 2019 - 11:10
the night we met
Toute cette situation te semblait cocasse. Tu avais du mal à imaginer une situation dans laquelle Ice Princess se mettrait dans cet état. L’avais-tu mal jugée ? Peut-être était-elle finalement du genre à sortir et à ne plus se rappeler de la soirée du lendemain ? Même si elle aurait du pousser la consommation de bièraubeurre bien plus loin…
Lui laissant de l’espace pour respirer et circuler, tu gardais malgré tout un oeil sur elle. La réponse à ton service te fit sourire. Accio verre, tu lançais d’un sort informulé tandis que le récipient t’arrivait dans le creux de la main. Versant le liquide translucide, tu lui déposais sur le bar à côté d’elle. — Je n’ai pas de gâteau à t’offrir mais voilà mon cadeau. Un verre d’eau à l’eau. Bois, ça te fera sans doute du bien. Mais tu sentais, d’après les indices qu’elle laissait échapper que quelque chose d’autre la tracassait. Pas tes onions, tu pensais avant de fermer la caisse à double tour et d’ensorceler la clé pour la cacher.
Tu étais prête à partir mais tu ne voulais pas pousser ton invitée surprise vers la sortie. Ca aurait rude mais tu craignais qu'elle vomisse toutes ces précédentes boissons sur le sol propre du café. Il était hors de question que tu passes ton début de weekend avec une serpillère dans les mains. Mais ce fut justement Eliz' qui te tendit la perche. — Carrément ! Allons voir les étoiles toutes les deux ! Récupérant ta veste en cuir en vitesse, tu ouvris la porte à Elizaveta avant de la suivre dehors.
Ensorcelant la porte d’entrée pour la fermer, tu rejoignis la blonde. Tu avais quelque chose de prévu ce soir mais tu ne voulais pas la laisser comme ça. — Ecoute Ice Princess, j’avais prévu d’aller à ce concert. C’est à deux pas d’ici, dans un bar. On continue la soirée là-bas ou je te raccompagne au château ?
Lui laissant de l’espace pour respirer et circuler, tu gardais malgré tout un oeil sur elle. La réponse à ton service te fit sourire. Accio verre, tu lançais d’un sort informulé tandis que le récipient t’arrivait dans le creux de la main. Versant le liquide translucide, tu lui déposais sur le bar à côté d’elle. — Je n’ai pas de gâteau à t’offrir mais voilà mon cadeau. Un verre d’eau à l’eau. Bois, ça te fera sans doute du bien. Mais tu sentais, d’après les indices qu’elle laissait échapper que quelque chose d’autre la tracassait. Pas tes onions, tu pensais avant de fermer la caisse à double tour et d’ensorceler la clé pour la cacher.
Tu étais prête à partir mais tu ne voulais pas pousser ton invitée surprise vers la sortie. Ca aurait rude mais tu craignais qu'elle vomisse toutes ces précédentes boissons sur le sol propre du café. Il était hors de question que tu passes ton début de weekend avec une serpillère dans les mains. Mais ce fut justement Eliz' qui te tendit la perche. — Carrément ! Allons voir les étoiles toutes les deux ! Récupérant ta veste en cuir en vitesse, tu ouvris la porte à Elizaveta avant de la suivre dehors.
Ensorcelant la porte d’entrée pour la fermer, tu rejoignis la blonde. Tu avais quelque chose de prévu ce soir mais tu ne voulais pas la laisser comme ça. — Ecoute Ice Princess, j’avais prévu d’aller à ce concert. C’est à deux pas d’ici, dans un bar. On continue la soirée là-bas ou je te raccompagne au château ?
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