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Ô mon chevalier servant [Marcus de Gray]
Jeu 7 Nov 2019 - 9:57
Ô mon chevalier servant
Avec Marcus de Gray
Annegreth était de nature curieuse. Elle n'avait jamais cessé de l'être, et elle n’avait cessé d’aller de surprise en surprise, de découverte en découverte, d’étonnement en étonnement, depuis son arrivée en Ecosse voilà bien des années. Elle, flocon de neige isolé sur une terre où les lutins et les farfadets semblaient être les esprits de la nature, Etoile du Nord dans un ciel rosé, n’avait pas l’habitude de tant de folklore, et Halloween en faisait partie. Alors certes, même l’austère forteresse de Durmstrang, avec ses pierres sombres et émoussés, ses grands couloirs humides, ses dortoirs froids et lugubres où les seuls feux autorisés devaient avoir un but magique, fêtait Halloween, mais d’une façon bien différente, bien plus discrète, et la jeune Danoise n’avait pas l’habitude de voir toute une ville, toute une communauté s’agiter pour fêter un jour comme Halloween. Elle se souvenait du dîner d’Halloween qu’organisait Durmstrang, dans l’antique navire arrimé aux quais de l’institut de magie, avec son orchestre fantômatique d’anciens marins ayant perdu la vie dans la Mer du Nord, le corps recouvert de lichens, d’algues et de crustacés, sous une lumière bleutée. Rien à voir avec ce petit village mis en place à Inverness, où les commerçants partageaient le pavé avec les artistes ambulants. La jeune femme s’amusait de voir toutes ces courges, toutes ces citrouilles sculptées, d’une taille plus que volumineuse, comme si elles venaient toutes d’un jardin de géants. Elle appréciait aussi ce chœur de Jack O’Lantern qui chantait des chants lugubres mais parfaits dans ce temps gris et froid qui arrivait avec le mois de novembre. Annegreth se sentait à l’aise dans le froid, même si le froid écossais était bien plus humide que le froid danoise ou scandinave. Là-bas, le froid était bien plus sec et revigorant, c’est ce qui maintenant les sorciers en vie, ici, le froid se mêlait à la pluie pour que les sorciers tombent malades apparemment. Mais cela ne gâchait pas l’entrain d’Annegreth, bien décidée à se balader, même seule, dans ce village d’échoppes, pour acheter quelques friandises et juste se détendre.
Au détour d’un bar, un sorcier d’une quarantaine d’années était sorti d’une taverne, un sac de tissu vert en soie dans la main. Sa démarche était incertaine, il semblait avoir un peu alcoolisé, il ne se rendait même pas compte qu’il faisait tomber des chaudrons à la liqueur de son sac verdâtre. Il avait posé un œil sur Annegreth. Cette dernière, polie et de nature gentille et bienveillante, enfin autant que pouvait l’être une fille du Nord, lui avait adressé un sourire poli en le contournant pour ne pas être bousculée par sa démarche hasardeuse. Mais il l’avait interpelé. La jeune femme s’était retourné, ne comprenant pas ce qu’il voulait. Il avait eu des propos quelques peu « grossiers ». Mais Anne n’avait pas voulu faire d’histoire, et elle s’était détourné, tout simplement. Elle aurait très bien pu lui faire regretter les mots déplacés qu’il avait eu à son encontre, après tout elle n’était pas un objet ni même une simple chose, elle avait le droit à autant de respect que quiconque dans cette rue, mais elle mettait ces mots sur l’état du sorcier en question. Mais le sorcier justement ne semblait pas en avoir fini avec elle. Soudain, elle avait senti sa main grasse sur son bras, pour l’obliger à se détourner et à lui faire faire. Elle avait une vue directe sur son visage poisseux et son haleine désagréable. Elle essaya de se dégager, mais il tenait son poignet dans une pince puissante, plus que l’on aurait pu l’imaginer pour un homme de sa corpulence plutôt molle. En essayant de se dégager, et sûrement prendre sa baguette qui était dans son petit sac, Annegreth fut déséquilibrée et tomba en arrière, sentant son pied déséquilibré, les pavés avaient eu raison d’un de ses talons, rendant sa posture instable. Elle tomba à la renverse, ne comprenant pas ce qui était en train de se passer, n’ayant que le temps de voir l’ombre d’un autre sorcier se mêlant de l’affaire avant que son corps ne touche la surface dure et désagréable des pavés. Le contact fut rude, et il était presque sûre que la jeune danoise aurait un bleue le lendemain si elle n’y appliquait pas de pommade magique dans la soirée…
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Re: Ô mon chevalier servant [Marcus de Gray]
Mer 13 Nov 2019 - 9:32
ô mon chevalier ★ annegreth
D’humeur un peu plus sociabledisons-le vite pour ne pas mentir longtemps, le Wright a décidé de sortir un peu, histoire de voir du monde, de laisser au hasard la chance de le surprendre, qui sait avec qui il pourrait passer la soirée ? Après une journée à réviser les cours de la veille pour ne pas accumuler trop de retard, Marcus porte son choix de sortie sur le village d’halloween; pas de déguisement pour le brun, un simple manteau de feutrine gris chiné par-dessus un pull noir et un jean foncé, des boots noires aux pieds; rien de bien particulier même s’il tente de ressembler à nouveau à un homme et non plus à un espèce de vieil épouvantail.
Les échoppes sont agréables, amusantes pour la plupart, la décoration soignée devient progressivement plus inquiétante au fil du temps qui passe. Amusé par les sursauts d’une groupe de jeunes filles le précédent, l’idée de les faire crier lui plaît d’autant plus qu’elles semblent réellement à cran , alors il envoi un squelette en papier mâché voler devant elles. La réaction ne se fait pas attendre, une furie blonde se plante devant lui en demandant s’il trouve ça marrant, il lui offre son plus beau sourire, de même que ce rire typique de celui qui est fier de sa blague, « je dois bien avouer que ta tête était parfaite ma jolie ». Malgré le beau sourire, elles semblent réellement contrariées, alors il ne cherche pas plus longtemps, Marcus, il continue son chemin, un verre de vin chaud épicé à la main, il observe la vie qui continue autours de lui, cette vie dont il semble n’être que le spectateur, cette vie qui lui manque cruellement.
Le résultat de cette sortie n’aura pas le résultat escompté, lui qui espérait se sentir comme avant, renouer avec celui qu’il était fait choux-blanc, alors finalement il décide de rentrer, il s’apprête à transplaner quand de l’agitation dans la ruelle juste à côté attire son attention, un homme qui s’en prend à une jeune femme, il prend une seconde pour analyser la situation avant de se jeter tête la première dans la mêlée, la jeune femme projetée au sol, il repousse violemment l’homme qui semble plus imbibé qu’un baba, s’il est bagarreur ce n’est pas son genre de profiter de la faiblesse d’un homme, alors avec un regard noir, le poing serré au col de l’épave, il murmure « rentres chez toi, cuve et n'emmerdes plus personne », regard plissé il s’assure que l’homme a compris avant de le relâcher, pas vraiment d’humeur à se confronter à quelqu’un de sa catégorie il fini par obéir à Marcus, s’éloignant en titubant sous le regard attentif du brun. Finalement, il porte son attention sur la jeune femme toujours au sol, lui tendant une main forte et un sourire chaleureux afin de l’aider à se remettre sur pied, « vous allez bien ? Il ne vous a pas fait de mal ? » Une fois la jeune femme debout, il la regarde attentivement, elle ne lui est pas inconnue, mais il ne saurait plus retomber sur son prénom, alors il prend les devant, « je suis Marcus, je pense que nous nous sommes déjà croisés, non ? »
Say it once, say it twice
Take a chance and roll the dice
Ride with the moon in the dead of night
Everybody scream, everybody scream
In our town of Halloween
Take a chance and roll the dice
Ride with the moon in the dead of night
Everybody scream, everybody scream
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D’humeur un peu plus sociable
Les échoppes sont agréables, amusantes pour la plupart, la décoration soignée devient progressivement plus inquiétante au fil du temps qui passe. Amusé par les sursauts d’une groupe de jeunes filles le précédent, l’idée de les faire crier lui plaît d’autant plus qu’elles semblent réellement à cran , alors il envoi un squelette en papier mâché voler devant elles. La réaction ne se fait pas attendre, une furie blonde se plante devant lui en demandant s’il trouve ça marrant, il lui offre son plus beau sourire, de même que ce rire typique de celui qui est fier de sa blague, « je dois bien avouer que ta tête était parfaite ma jolie ». Malgré le beau sourire, elles semblent réellement contrariées, alors il ne cherche pas plus longtemps, Marcus, il continue son chemin, un verre de vin chaud épicé à la main, il observe la vie qui continue autours de lui, cette vie dont il semble n’être que le spectateur, cette vie qui lui manque cruellement.
Le résultat de cette sortie n’aura pas le résultat escompté, lui qui espérait se sentir comme avant, renouer avec celui qu’il était fait choux-blanc, alors finalement il décide de rentrer, il s’apprête à transplaner quand de l’agitation dans la ruelle juste à côté attire son attention, un homme qui s’en prend à une jeune femme, il prend une seconde pour analyser la situation avant de se jeter tête la première dans la mêlée, la jeune femme projetée au sol, il repousse violemment l’homme qui semble plus imbibé qu’un baba, s’il est bagarreur ce n’est pas son genre de profiter de la faiblesse d’un homme, alors avec un regard noir, le poing serré au col de l’épave, il murmure « rentres chez toi, cuve et n'emmerdes plus personne », regard plissé il s’assure que l’homme a compris avant de le relâcher, pas vraiment d’humeur à se confronter à quelqu’un de sa catégorie il fini par obéir à Marcus, s’éloignant en titubant sous le regard attentif du brun. Finalement, il porte son attention sur la jeune femme toujours au sol, lui tendant une main forte et un sourire chaleureux afin de l’aider à se remettre sur pied, « vous allez bien ? Il ne vous a pas fait de mal ? » Une fois la jeune femme debout, il la regarde attentivement, elle ne lui est pas inconnue, mais il ne saurait plus retomber sur son prénom, alors il prend les devant, « je suis Marcus, je pense que nous nous sommes déjà croisés, non ? »
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Re: Ô mon chevalier servant [Marcus de Gray]
Dim 17 Nov 2019 - 19:53
Ô mon chevalier servant
Avec Marcus de Gray
Annegreth était toute déboussolée. Elle qui était juste venue pour se balader elle s’était retrouvée aux prises avec un homme plus grand et plus fort qu’elle. La douceur d’une plume de cygne au clair de lune face à la brutalité d’un homme-cochon digne de ces marins transformés par Circé. Mais la jeune victime n’était pas seule, et même si elle ne l’avait pas vu tout de suite, un homme s’était interposé. Pour elle. Rien que pour elle. Et elle trouvait cet acte magnifique, quel plus bel acte d’amour, d’affection et de protection un homme peut-il apporter à une femme qu’en la protégeant contre un danger extérieur ? La danoise n’était pas sans défense, mais elle avait été surprise par cet assaut, et sans se préoccuper du danger, un jeune homme était venu la secourir, elle. Annegreth avait mis quelques secondes à s’apercevoir de la situation, elle avait chuté, sa peau se marquant directement au contact des pavés qui étaient sous elle, sa cheville l’avait abandonné, et quand elle s’était retournée, les cheveux en pagaille, le regard apeuré vers l’homme qui l’avait agressé, un bras en défense devant elle, elle avait vu qu’elle n’était plus seul, et qu’un homme avait pris sa défense Ce dernier avait saisi le malotru au col, et l’avait fait partir manu militari. Il ne l’avait pas violenté. Ce sorcier avait de l’honneur, il n’avait pas fait usage de violence, mais il l’avait défendu. Et c’est avec un regard rempli d’étoiles lumineuses comme les chandelles d’un lustre d’un opéra parisien du 187me siècle que la jeune femme à la peau de porcelaine avait accepté la main tendue de ce jeune homme, qu’elle venait de reconnaître. Marcus de Gray. L’ancien petit-ami de Rose. Oh elle ne le connaissait que de nom et de réputation, elle connaissait davantage Rose pour les questions qu’elle avait pu lui poser concernant son statut de semi-vélane, un statut qu’elle n’avait partagé qu’avec la jeune femme. Mais ils n’étaient plus ensemble, pour des raisons dont la jeune danoise ne savait pas tout, mais quelque chose d’assez grave semblait-il, car Rose était une fille formidable pour ce qu’elle connaissait d’elle. Le Chineur, qu’elle lisait parfois, parlait d’une tromperie ou d’un doute sur la paternité de l’enfant de Rose, mais Annegreth ne souhaitait pas juger leur vie personnelle. Mais en ce même instant, elle était en train de fondre comme de la neige au soleil, comme ces petits flocons qui se posaient sur les épines des forêts de Durmstrang venait de rencontrer la chaleur du soleil de Castelbruxo. Comme du sucre que l’on met au feu, et désormais elle devenait caramel, un caramel léger et doux, sucré et tendre. Il l’aide à se relever, elle lui sourit, ou plutôt répond à son sourire d’homme galant. Elle est sous le charme.
Annegreth. Oui, je t’ai déjà vu quelques fois par le passé, je connais Rose.
Mais la danoise est brusquement déstabilisée, elle ne s’en était pas aperçu mais son talon est cassé et en voulant avancer elle trébuche sur Marcus. Elle se rattrape en quelques instants à son bras, de manière légère et douce, et sourit de cet air qui demande un pardon sincère et poli. Elle regarde alors son pied et voyant le talon cassé, se déchausse pour mieux regarder l’étendue des dégâts. Il allait falloir un bon sortilège de réparation pour réparer ce petit imprévu. La situation pourrait presque sembler irréelle tellement elle semble sortie d’un rêve d’une soirée rosée.
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Re: Ô mon chevalier servant [Marcus de Gray]
Jeu 5 Déc 2019 - 18:55
ô mon chevalier ★ annegreth
Le bras fort, il ne s'en qu'à peine la pression qu’exerce la brune pour se maintenir droite, il l'observe, vérifiant qu'elle ne dissimule aucune blessure, avant de reporter son regard dans celui de la jeune femme, poli et courtois comme on lui à apprit. Maintenant qu'elle le dit, Marcus sait d'où ce visage lui est connu, cette jeune femme a passé un peu de temps avec la blonde à l'époque où ils étaient encore ensemble. Une époque qui lui semble tout droit sortie d'une autre ère. « En effet; je me souviens de toi, Annegreth », il y a une légère hésitation au moment de prononcer le prénom de la jeune femme, il sait qu'écorcher un prénom n'est pas du plus belle effet, alors il s'applique. Anne regarde sa chaussure avec une petite moue contrariée, Marcus sort sa baguette en souriant, main tendue vers la chaussure, « je peux ? » Il est très bon en sortilège, en pratique tout du moins, sans attendre l'autorisation de la propriétaire il lance un simple reparo basique mais efficace, le talon retrouve sa place originale sous le regard satisfait de l'homme.
Annegreth à nouveau chaussée correctement et le danger éloigner, il se prépare à la saluer, lui souhaiter une belle soirée, mais il n'a pas envie d'être seul ce soir, les fantômes du passés sont omniprésents, il se dit qu'une compagnie, charmante de plus, serait une bonne idée; « est-ce que tu serais d'accord de m'accompagner pour prendre un verre ? » Peut-être qu'elle aura mieux à faire la jolie, mais Marcus tente sa chance, il n'est pas toujours de bonne compagnie ces derniers temps, mais il n'oublie pas la promesse faite à sa soeur, faire des efforts. N'est-ce pas un bel effort que d'inviter une jeune femme à prendre un verre, voir l'inviter à dîner ? « Ne te sens pas obligée d'accepter, il n'y a pas de mal si tu as d'autres projets je comprendrais tout à fait, mais ... je me dit que c'est une bonne occasion pour faire connaissance, qu'en dis-tu ? » Parce qu'il n'a pas oublier comment se montrer charmant, il lui offre un magnifique sourire et son bras, une invitation de gentleman à des kilomètres des propos et agissements de l'ivrogne qui les aura menés à se rencontrer.
Say it once, say it twice
Take a chance and roll the dice
Ride with the moon in the dead of night
Everybody scream, everybody scream
In our town of Halloween
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Le bras fort, il ne s'en qu'à peine la pression qu’exerce la brune pour se maintenir droite, il l'observe, vérifiant qu'elle ne dissimule aucune blessure, avant de reporter son regard dans celui de la jeune femme, poli et courtois comme on lui à apprit. Maintenant qu'elle le dit, Marcus sait d'où ce visage lui est connu, cette jeune femme a passé un peu de temps avec la blonde à l'époque où ils étaient encore ensemble. Une époque qui lui semble tout droit sortie d'une autre ère. « En effet; je me souviens de toi, Annegreth », il y a une légère hésitation au moment de prononcer le prénom de la jeune femme, il sait qu'écorcher un prénom n'est pas du plus belle effet, alors il s'applique. Anne regarde sa chaussure avec une petite moue contrariée, Marcus sort sa baguette en souriant, main tendue vers la chaussure, « je peux ? » Il est très bon en sortilège, en pratique tout du moins, sans attendre l'autorisation de la propriétaire il lance un simple reparo basique mais efficace, le talon retrouve sa place originale sous le regard satisfait de l'homme.
Annegreth à nouveau chaussée correctement et le danger éloigner, il se prépare à la saluer, lui souhaiter une belle soirée, mais il n'a pas envie d'être seul ce soir, les fantômes du passés sont omniprésents, il se dit qu'une compagnie, charmante de plus, serait une bonne idée; « est-ce que tu serais d'accord de m'accompagner pour prendre un verre ? » Peut-être qu'elle aura mieux à faire la jolie, mais Marcus tente sa chance, il n'est pas toujours de bonne compagnie ces derniers temps, mais il n'oublie pas la promesse faite à sa soeur, faire des efforts. N'est-ce pas un bel effort que d'inviter une jeune femme à prendre un verre, voir l'inviter à dîner ? « Ne te sens pas obligée d'accepter, il n'y a pas de mal si tu as d'autres projets je comprendrais tout à fait, mais ... je me dit que c'est une bonne occasion pour faire connaissance, qu'en dis-tu ? » Parce qu'il n'a pas oublier comment se montrer charmant, il lui offre un magnifique sourire et son bras, une invitation de gentleman à des kilomètres des propos et agissements de l'ivrogne qui les aura menés à se rencontrer.
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Re: Ô mon chevalier servant [Marcus de Gray]
Dim 8 Déc 2019 - 23:10
Ô mon chevalier servant
Avec Marcus de Gray
Etreinte douce d’un bras fort et assuré autour d’une taille fine et fragile. Caresse douce d’une main de fer. Protecteur et serviable. Annegreth prend appui sur ce bras salvateur pour retrouver une posture plus digne, plus droite, plus elle. Danoise, fille du Nord, elle n’avait pas l’habitude des contacts humains, elle n’était pas des plus tactiles, mais ce simple geste signifiait tant pour elle. Son regard. Elle ose à peine le croiser, tant il la déstabilise. Comment peut-il avoir un regard aussi pénétrant, mais aussi chaste et poli à la fois. Comme celui de Lancelot pour Guenièvre. Un regard rempli de douceur, et de respect, un regard auquel elle ne sait quoi répondre. Son entrée en matière n’est pas des plus fines, mais à sa décharge, son altercation avec le sorcier précédent l’a laissé quelque peu déstabilisée. Anne sourit légèrement quand elle sent la pointe d’hésitation dans la voix chaude et suave du jeune homme. Les britanniques ont toujours eu beaucoup de mal à prononcer son prénom, cela ne fait que les rendre encore plus romantique, là où l’accent guttural des slaves rend ça bien plus froid, comme l’acier mordant d’une épée dans la chair tendre d’un ennemi trop juvénile pour savoir se battre. Elle se montre gentille, avec son petit sourire mutin, son nez remontant légèrement comme celui de sa petite rate lorsqu’elle lui donne un morceau de fromage.
Tu peux m’appeler Anne si tu préfères, c’est moins difficile à prononcer, et je ne m’en formaliserai pas.
Galant et chevaleresque, son allure, sa posture, ce cadre large formé par ses épaules et ses bras forts le laissaient présager mais son attention la touche. Il se baisse et en quelques secondes voilà que son talon est réparé. Il est vreaiment charmant, et la jeune fille ne peut s’empêcher de rosir alors qu’elle le remercie de son geste par un petit signe de la tête et un merci murmuré, comme un flocon venant se poser sur l’eau avant de fondre. Ce moment semble durer une éternité, et malheureusement, il semble devoir déjà se finir, Anne est encore toute chamboulée, et ne saurait imposer sa présence aux côtés de ce prince des temps modernes. Elle le connaît de réputation, un sorcier d’une grande famille, sang-pur, sportif, tout du prince charmant, et il avait sa princesse mais leurs fiançailles ont été rompues, Anne ignore pourquoi, malgré ce qu’en disent les rumeurs. Un verre ? Le fard lui monte aux joues.
Ce serait un vrai plaisir Marcus … Je n’ai pas de projets bien particuliers, je me baladais juste quand tout ceci est arrivé. Se réchauffer nous fera du bien. Je ne me sens pas obligée, mais plutôt honorée… Le salon de thé peut-être ? Il y fait chaud, et ils servent de grandes tasses de chocolat chaud fumant avec des marshmallows, je t’avoue que j’en suis folle…
Anne rosit à nouveau, petit sourire sur les lèvres, elle semble vivre un de ces moments qui n’arrive que dans les romans, mais pourtant c’est bien à elle que cette aventure arrive… Peut-être a-t-il pitié, mais elle en tout cas sent déjà les papillons virevoltaient dans son ventre rien qu’à sa vue. Il a un visage tellement sûr de lui, tellement rassurant. Un regard chaud et suave, des sourcils légèrement froncés comme en constante réflexion, comme s’il était toujours un peu tracassé, cette petite fossette lorsqu’il sourit… La danoise est sous le charme.
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Re: Ô mon chevalier servant [Marcus de Gray]
Mer 18 Déc 2019 - 19:25
ô mon chevalier ★ annegreth
« Va pour Anne, ton prénom est très charmant quand tu le prononces, je n'ai pas envie de l'écorcher », il répond au sourire de la jeune femme par un nouveau sourire avant de réparer le talon esquinté dans la chute. Parce qu'il n'a pas envie de rentrer, ou parce qu'il n'a pas envie de rester seul, il lui propose un verre, une présenceplus ou moins agréable autour d'une table et proche d'un feu; feu qui semble déjà s'inviter sur les joues de la brune, il trouve ça mignon Marcus, il a toujours eu un truc pour les filles douces, trouvant particulièrement charmant ces teintes rosées qui colorent la peau porcelaine de son visage. L'idée de trouver un peu de chaleur auprès d'un feu ou d'une tasse de chocolat chaud semble ravir la jeune femme, alors Marcus lui prête son bras, l'invitant à avancer, « en route pour la Moufette, c'est vrai que leurs chocolats chauds sont délicieux » dit-il pour confirmer les dires d'Anne, notant au passage son côté presque enfantin lorsqu'elle laisse parler sa gourmandise.
Au fond, ils n'étaient qu'à deux rues de la Moufette Enchantée, ce n'est pas vraiment l'endroit où Marcus s'est le plus souvent rendu, plus habitué aux bars et soirées animées, mais le cadre est charmant et la jeune femme semble tout à fait adaptée au décors romantique qui se dégage de cette salle. Deux personnes ? Par ici, s'il vous plait, une jeune femme les installe près de la cheminée où un feu magique crépite, la chaleur douce est agréable et Marcus se relève assez rapidement pour pendre son manteau au porte-manteau, emportant au passage celui d'Annegreth en souriant, « ils seront mieux là-dessus que pliés sur une chaise ». Est-il nécessaire de préciser que le De Gray est de ces hommes qui prennent soin de leurs affaires ? Il est toujours tiré par quatre épingle, aucun détail de ses tenues n'est laissé au hasard et aujourd'hui si c'est un pull qui est porté, d'ordinaire ce sont les chemises qui ont ses faveurs.
Une autre jeune femme arrive pour prendre leur commande, d'un geste délicat il invite Anne à passer commande la première, honneur à la dame, une fois que c'est fait il relève le regard de la carte vers la jeune femme, « pour moi ce sera un chocolat Viennois au cacao amer et deux biscuits à la citrouille épicée, s'il vous plait ». Deux biscuits. Habitude qu'il possède depuis des années, depuis qu'il à comprit de Rose lui piquerait toujours un bout, voir un entier, si Anne souhaite goûter, il ne sera pas priver de sa petite douceur. Avec un sourire, la serveuse repart pour préparer la commande et Marcus s'installe confortablement dans le fauteuil avec cependant ce petit détail dans le maintien qui trahit ses origines et les longues journées de bienséances dont il ne fut pas dispensé. « Dis-moi, tu es dans quelle maison ? Pitié, ne dis pas les Wright, je me sentirais terriblement gêné » dit-il en la taquinant, avant d'ajouter, « je me souviendrais t'avoir croisé dans la salle commune ». C'est qu'il est charmeur quand il veut, même si ce n'est pasvraiment volontaire.
Say it once, say it twice
Take a chance and roll the dice
Ride with the moon in the dead of night
Everybody scream, everybody scream
In our town of Halloween
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« Va pour Anne, ton prénom est très charmant quand tu le prononces, je n'ai pas envie de l'écorcher », il répond au sourire de la jeune femme par un nouveau sourire avant de réparer le talon esquinté dans la chute. Parce qu'il n'a pas envie de rentrer, ou parce qu'il n'a pas envie de rester seul, il lui propose un verre, une présence
Au fond, ils n'étaient qu'à deux rues de la Moufette Enchantée, ce n'est pas vraiment l'endroit où Marcus s'est le plus souvent rendu, plus habitué aux bars et soirées animées, mais le cadre est charmant et la jeune femme semble tout à fait adaptée au décors romantique qui se dégage de cette salle. Deux personnes ? Par ici, s'il vous plait, une jeune femme les installe près de la cheminée où un feu magique crépite, la chaleur douce est agréable et Marcus se relève assez rapidement pour pendre son manteau au porte-manteau, emportant au passage celui d'Annegreth en souriant, « ils seront mieux là-dessus que pliés sur une chaise ». Est-il nécessaire de préciser que le De Gray est de ces hommes qui prennent soin de leurs affaires ? Il est toujours tiré par quatre épingle, aucun détail de ses tenues n'est laissé au hasard et aujourd'hui si c'est un pull qui est porté, d'ordinaire ce sont les chemises qui ont ses faveurs.
Une autre jeune femme arrive pour prendre leur commande, d'un geste délicat il invite Anne à passer commande la première, honneur à la dame, une fois que c'est fait il relève le regard de la carte vers la jeune femme, « pour moi ce sera un chocolat Viennois au cacao amer et deux biscuits à la citrouille épicée, s'il vous plait ». Deux biscuits. Habitude qu'il possède depuis des années, depuis qu'il à comprit de Rose lui piquerait toujours un bout, voir un entier, si Anne souhaite goûter, il ne sera pas priver de sa petite douceur. Avec un sourire, la serveuse repart pour préparer la commande et Marcus s'installe confortablement dans le fauteuil avec cependant ce petit détail dans le maintien qui trahit ses origines et les longues journées de bienséances dont il ne fut pas dispensé. « Dis-moi, tu es dans quelle maison ? Pitié, ne dis pas les Wright, je me sentirais terriblement gêné » dit-il en la taquinant, avant d'ajouter, « je me souviendrais t'avoir croisé dans la salle commune ». C'est qu'il est charmeur quand il veut, même si ce n'est pas
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Re: Ô mon chevalier servant [Marcus de Gray]
Ven 20 Déc 2019 - 10:56
Ô mon chevalier servant
Avec Marcus de Gray
Timidité, pureté, tel la douceur du baume à lèvre qu’elle s’applique quand l’hiver devient trop rude, ce délicieux miellat à l’eau de rose qu’elle fabrique elle-même, officiellement dans cette tendance du bio et du fait soi-même que toutes adorent, mais sérieusement car n’ayant pas les moyens de s’acheter le dernier baume à lèvre conseillé par Sorcière Hebdo. Très charmant, ce n’est pas son prénom mais plutôt la manière dont Marcus lui parle. Annegreth est charmée. Les yeux qui papillonnent. L’estomac qui se noue. Les mains qui tremblent. Pourtant elle n’a pas froid. Elle ignore si le jeune homme, de forte carrure, une carrure à protéger un petit oisillon en détresse, a conscience de la douceur de ses paroles. Elle ne sait que sourire, bêtement, innocemment, purement. Le verre est le bienvenu, et la jeune danoise est toute joyeuse à l’idée de continuer cette journée en si belle compagnie. Avant, il ne se serait jamais retourné sur elle, il était avec Rose, et même s’ils allaient bien ensemble, aujourd’hui le prince avait perdu sa princesse. Joues rosées par la timidité et l’impression qu’il lui fait, elle accepte son bras. Chevaleresque. De cette chevalerie que l’on ne trouve que chez les beaux messieurs du 19ème siècle, ceux qui savaient charmer, ceux qui savaient parler. Annegreth prend alors délicatement son bras, et son rougissement se fait encore plus fort. Il est fort.
La jeune danoise est toute guillerette, ne serait-ce que par le fait que les autres sorciers autour d’eux les voient ainsi déambuler dans les rues pour se rendre au salon de thé. C’est un endroit qu’elle adore, elle y va souvent prendre une tasse de chocolat chaud avec plein de marshmallows avant d’aller travailler à la librairie, elle le prend à emporter, mais l’ambiance y est vraiment chaleureuse. Comme un petit bout de son Danemark natal et de ses multiples cafés en Ecosse. Une jeune femme qui travaille là et qui a déjà vu plusieurs fois Annegreth les installe près du feu de cheminée. Flammes ensorceleuses, craquement du bois en une multitude d’étincelles, odeur réconfortante de la cheminée et de ses braises, doux fauteuils de cuir vieilli sur lesquels sont jetés des plaids en fourrure blanche, un décor digne d’un film d’amour à l’eau de rose. Marcus est galant, et il prend le manteau de la jeune femme pour le poser sur le porte-manteau. Son pull le met en valeur et renforce son côté réconfortant et protecteur. La sorcière quant à elle portait une délicieuse petite robe en laine beige avec un col doublé, qu’elle avait tricotée elle-même, et qui lui donnait bien chaud en hiver.
Tu as raison, et puis je crains que ma chute n’ait un peu mouillé mon manteau.
Vient le moment de la commande et Anne commande en première. Galanterie, ton chant est doux à mes oreilles.
Je vais vous prendre une grande tasse de chocolat chaud du Brésil, avec une montagne de marshmallows, et un Kanelsnegle bien chaud s’il vous plaît.
Les Kanelslege sont le point faible de la jeune danoise, ces pains briochés roulés en escargot à la cannelle et à la cardamome sont son péché mignon. La jeune femme est surprise, ouvrant de grands yeux quand elle entend que Marcus prend deux biscuits. Sûrement est-il gourmand ? Elle n’a jamais goûté ces biscuits, elle se sent honteuse. Marcus s’installe, et Annegreth en fait de même, même si elle conserve un peu de tenue vu sa robe. A Durmstrang, les jeunes filles ont interdiction d’être avachies. Annegreth rigole d’un air mutin et lutin à la petite phrase du jeune homme. Charmeur mais subtil.
Non rassure-toi, je suis chez les Pokeby. Mais même si j’avais été chez les Wright je ne t’en aurai pas voulu, je ne suis pas ce genre de fille que tout le monde remarque, je suis souvent dans mon monde … Mais tu es encore à Hungcalf ? Je croyais que tu avais le même âge que Rose ?
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- InvitéInvité
Re: Ô mon chevalier servant [Marcus de Gray]
Mar 24 Déc 2019 - 9:21
ô mon chevalier ★ annegreth
Le manteau de la jeune femme était, en effet, humide, mais rien de bien dramatique, d'ici à ce qu'ils aient terminé leurs consommations il serait sécher sans soucis. Il sait déjà ce qu'il va prendre, parce que c'est toujours la même commande, galanterie oblige il laisse la parole à son invitée avant de faire sa propre demande. Une fois la serveuse éloignée il questionne Annegreth, rien de bien extravagant bien entendu, il fait la conversation, essayant d'en apprendre plus sur cette beauté timide. Tu es encore à Hungcalf ? Waw. Il ne pensait pas que ça lui ferait si mal sur le coup, rappel cuisant qu'il n'est bon à rien sans son coach, il n'a pas l'intelligence de la théorie, il à toujours été un homme de terrain, pour lui il n'y a que la pratique qui trouve grâce à ses yeux et il hésite à répondre, comment expliquer q'il fut si affaibli durant plusieurs mois qu'il avait perdu le goût de tout ? Soupire timide, le regard baisser sur ses mains, « en effet ». Lorsqu'il relève le regard, il n'y a plus de joie ou de malice, elles ont été balayée par la rancœur et la tristesse qu'il avait enfermé à double tours jusque là; mais il est plus fort que ça, il ne se laissera plus gagner par des sentiments aussi négatifs, alors il sourit à nouveau en essayant de se perdre dans ses yeux, « j'ai... l'année à été compliquée. Je n'ai présenté aucun examen; et je ne voulais pas laisser ma meilleure amie seule cette année. C'est la capitaine de l'équipe de quidditch, on espère gagner la coupe cette année, je suis gardien » qu'il ajoute avec un sourire un peu plus large, le quiddtich est une thérapie comme une autre, fierté d'appartenir à une équipe devenue la famille; passion qu'il partage avec la plus merveilleuse des blondes encore à ses côtés. « C'est donc une année de plus à me voir déambuler dans l'école », brin de taquinerie dans la voix, il s'écarte légèrement pour que la serveuse puisse poser les tasses et assiettes avec plus de facilité, sans jamais vraiment quitter la brune du regard. Elle possède quelque chose d'attrayant, d'attirant, une nouveauté rafraîchissante, une douceur qui fait du bien l'âme autant qu'au coeur. « Et toi alors, tu es en quelle année ? » Note de bienveillance dans le regard, il ajoute, « je te vois dans un cursus plus ... intellectuel ou à la limite artistique, ai-je tort ? » C'est l'aura qu'elle dégage, cette manière de se tenir, le port altier, le sourire rosissant et la délicatesse dans chaque mouvement qui lui fait penser ça, mais peut-être que les apparences sont trompeuses, encore une fois, elle de destine peut-être à une carrière de tireuse d'élite ou de lange de plomb, c'est vrai qu'il est difficile de se fier aux apparences, tout en l'écoutant il prends la température de son chocolat chaud du bout des lèvres; c'est brûlant, il va falloir attendre encore un peu, mais la sensation de chaleur qui se diffuse contre ses paumes est agréable.
Say it once, say it twice
Take a chance and roll the dice
Ride with the moon in the dead of night
Everybody scream, everybody scream
In our town of Halloween
Take a chance and roll the dice
Ride with the moon in the dead of night
Everybody scream, everybody scream
In our town of Halloween
Le manteau de la jeune femme était, en effet, humide, mais rien de bien dramatique, d'ici à ce qu'ils aient terminé leurs consommations il serait sécher sans soucis. Il sait déjà ce qu'il va prendre, parce que c'est toujours la même commande, galanterie oblige il laisse la parole à son invitée avant de faire sa propre demande. Une fois la serveuse éloignée il questionne Annegreth, rien de bien extravagant bien entendu, il fait la conversation, essayant d'en apprendre plus sur cette beauté timide. Tu es encore à Hungcalf ? Waw. Il ne pensait pas que ça lui ferait si mal sur le coup, rappel cuisant qu'il n'est bon à rien sans son coach, il n'a pas l'intelligence de la théorie, il à toujours été un homme de terrain, pour lui il n'y a que la pratique qui trouve grâce à ses yeux et il hésite à répondre, comment expliquer q'il fut si affaibli durant plusieurs mois qu'il avait perdu le goût de tout ? Soupire timide, le regard baisser sur ses mains, « en effet ». Lorsqu'il relève le regard, il n'y a plus de joie ou de malice, elles ont été balayée par la rancœur et la tristesse qu'il avait enfermé à double tours jusque là; mais il est plus fort que ça, il ne se laissera plus gagner par des sentiments aussi négatifs, alors il sourit à nouveau en essayant de se perdre dans ses yeux, « j'ai... l'année à été compliquée. Je n'ai présenté aucun examen; et je ne voulais pas laisser ma meilleure amie seule cette année. C'est la capitaine de l'équipe de quidditch, on espère gagner la coupe cette année, je suis gardien » qu'il ajoute avec un sourire un peu plus large, le quiddtich est une thérapie comme une autre, fierté d'appartenir à une équipe devenue la famille; passion qu'il partage avec la plus merveilleuse des blondes encore à ses côtés. « C'est donc une année de plus à me voir déambuler dans l'école », brin de taquinerie dans la voix, il s'écarte légèrement pour que la serveuse puisse poser les tasses et assiettes avec plus de facilité, sans jamais vraiment quitter la brune du regard. Elle possède quelque chose d'attrayant, d'attirant, une nouveauté rafraîchissante, une douceur qui fait du bien l'âme autant qu'au coeur. « Et toi alors, tu es en quelle année ? » Note de bienveillance dans le regard, il ajoute, « je te vois dans un cursus plus ... intellectuel ou à la limite artistique, ai-je tort ? » C'est l'aura qu'elle dégage, cette manière de se tenir, le port altier, le sourire rosissant et la délicatesse dans chaque mouvement qui lui fait penser ça, mais peut-être que les apparences sont trompeuses, encore une fois, elle de destine peut-être à une carrière de tireuse d'élite ou de lange de plomb, c'est vrai qu'il est difficile de se fier aux apparences, tout en l'écoutant il prends la température de son chocolat chaud du bout des lèvres; c'est brûlant, il va falloir attendre encore un peu, mais la sensation de chaleur qui se diffuse contre ses paumes est agréable.
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Re: Ô mon chevalier servant [Marcus de Gray]
Lun 30 Déc 2019 - 20:48
Ô mon chevalier servant
Avec Marcus de Gray
Au final, c’était davantage son manteau qui avait été impacté par l’altercation avec ce sorcier aviné qu’elle-même, grâce à l’intervention de Marcus. Elle avait posé son pardessus sur le côté, pour qu’il puisse sécher dans l’atmosphère accueillante et chaleureuse du salon de thé, un lieu qu’elle chérissait pour sa tiédeur, ce sentiment d’être chez soi, comme un sentiment familier du Danemark au cœur de l’Ecosse. Bien que sang-pure, la jeune Annegreth s’était déjà rendu dans un de ces cafés à Copenhague, où chacun peut s’installer sur de petites tables avec un café bien chaud, et un bouquin. Mais aujourd’hui, Annegreth trouvait la compagnie de Marcus bien plus agréable que celle d’un roman. C’est dire si elle était contente de passer ce moment avec le jeune homme. La danoise ne pensait pas à mal quand elle avait demandé à Marcus pourquoi il était encore à Hungcalf, comme il avait le même âge que Rose. Mais elle sent qu’elle a dit quelque chose de travers, et ses joues en rosissent de gêne. Elle avait vraiment l’art de dire les mauvaises choses au mauvais moment. Il est tout penaud, ce qui attendrit la jeune femme. Yeux clairs devant une homme au grand cœur, sensible. Un homme fort est toujours admirable, mais un homme qui sait être sensible l’est encore plus. Voile gonflé d’empathie. Voilà comment son cœur résonne à la jeune danoise. Mais elle ne parle pas, ne voulant pas s’empêtrer encore plus dans sa gaffe. Elle écoute. Elle a toujours été douée pour ça, écouter. C’est parfois la meilleure attitude à avoir. Mais il devient taquin sur la fin. Occasion pour Annegreth de sourire à son tour, de plus en plus charmée par ce grand ténébreux au cœur tendre.
On a tous nos hauts et nos bas tu sais. Tu es gentil avec ta meilleure amie, je suis sûr qu’elle apprécie ta présence. Par contre je suis désolée pour toi, mais si nous sommes en finale contre vous, vous allez forcément perdre, j’attraperai le vif d’or la première. Tu ne m’en voudras pas ?
Annegreth minaude un peu, mais pas de façon vulgaire, plutôt comme une jeune courtisane face à ses premiers émois. Yeux rieurs. Sourire innocent et pourtant si franc. Il l’intimide et pourtant elle ne veut pas perdre ce contact visuel.
Te voir déambuler dans l’école ne me dérangera pas, tout au mieux ça va me faire sortir le nez de mes bouquins.
Petit nez mutin qui se cache entre deux phrases.
Je suis en septième année pour ma part, et tu as raison, je suis dans un cursus artistique et intellectuel. Lettres et civilisations magiques. J’aime beaucoup l’histoire, mais aussi les histoires. Je rêve d’ouvrir mon petit royaume de papier et d’encre. Comment tu as deviné ? J’ai l’air d’une intello coincée ?
Annegreth se montre audacieuse, enfin tout est relatif. Plutôt lutin que fée mordeuse. Les boissons chaudes ont été servies, et Annegreth se réchauffe les mains autour de la tasse fumante. Elle prend son escargot à la cannelle, tiède, avec le glaçage sucré sur le dessus. Elle en prend un petit morceau, qu’elle mange comme une enfant devant un sablé de Noël. Le sucre et la cannelle fondent dans sa bouche. Un vrai bonheur. La timidité reprend le dessus.
Tu en veux un morceau Marcus ?
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Re: Ô mon chevalier servant [Marcus de Gray]
Lun 13 Jan 2020 - 18:15
ô mon chevalier ★ annegreth
La douceur presque innocente de la jeune femme le touche, elle est délicate là où d'autre ne sont que des bulldozer, gageant qu'il était dans une mauvaise passe et que son amitié envers Lia est très certainement appréciée à sa juste valeur. Si elle pouvait imaginer un instant à quel point ses paroles le réconforte, mais elle n'en saura rien puisqu'il se contente de sourire en baissant le visage, sourire sincère lorsqu'elle parle de quidditch, ainsi donc la belle est attrapeuse; ce n'est pas étonnant vu sa silhouette. « Ne sois pas désolée voyons, notre attrapeur est beaucoup moins galant que moi quand il est sur son balais et j'ai une confiance aveugle en lui », il relève le nez pour plonger dans son regard sans se départir de son sourire, « mais si vous gagnez, je serais ravi de venir te féliciter en personne », ils sont fair-play les wright, ils aiment le défi et les bons joueurs.
« Si tu veux un occasion de sortir le nez de tes bouquins, t'inviter à prendre un verre de temps en temps me semble une bonne idée, non ? » Est-ce qu'il drague ? Peut-être. Ce n'est pas vraiment son intention première, mais il ne peut s'empêcher de se demander s'il sait toujours y faire avec une fille d'apparence aussi délicate et raffinée que la pokeby. Ravi d'avoir visé juste au sujet de son orientation, il secoue la tête aux paroles de la brune, sourcils légèrement froncés comme poussé à la réflexion, « coincée ? Non, pas du tout » , il aurait plutôt délicate, fragile, subtile, mais probablement que cela vient autant de sa tenue que de sa peau albâtre, le wright l'observe un instant silencieux, avant de répondre « tu m'inspires plutôt une jeune femme douce et brillante qui, à première vue, sait ce qu'elle veut dans la vie et je respecte ça », avoir le courage de poursuivre ses rêves, n'est-ce pas ce qui lui fait cruellement défaut, à lui ?
Les mains contre sa tasse chaude, il apprécie ce contacte, une gorgée de chocolat chaud et l'ensemble des problèmes du monde semblent être mis en suspend. Observant la jeune femme découper sa pâtisserie et la déguster avec un petit quelque chose d'enfantin dans l'attitude, il ne peut que la trouver adorable, petit nez qui s'agite lorsqu'elle lui propose de goûter, un instant d'hésitation et finalement il hoche la tête, « je n'en ai jamais mangé, mais ça semble très bon, je veux bien un petit morceau... On fait un petit échange si tu veux, je t'offre l'un de mes biscuits contre un bout de ton roulé. Qu'en dis-tu ? » Des airs d'avocat conquérant dans l'attitude, il n'est pas le fils de son père pour rien, le sens des affaires et la stature imposante coule dans ses veines, il faut prendre les transactions très au sérieux, même pour un bout de gâteau.
Say it once, say it twice
Take a chance and roll the dice
Ride with the moon in the dead of night
Everybody scream, everybody scream
In our town of Halloween
Take a chance and roll the dice
Ride with the moon in the dead of night
Everybody scream, everybody scream
In our town of Halloween
La douceur presque innocente de la jeune femme le touche, elle est délicate là où d'autre ne sont que des bulldozer, gageant qu'il était dans une mauvaise passe et que son amitié envers Lia est très certainement appréciée à sa juste valeur. Si elle pouvait imaginer un instant à quel point ses paroles le réconforte, mais elle n'en saura rien puisqu'il se contente de sourire en baissant le visage, sourire sincère lorsqu'elle parle de quidditch, ainsi donc la belle est attrapeuse; ce n'est pas étonnant vu sa silhouette. « Ne sois pas désolée voyons, notre attrapeur est beaucoup moins galant que moi quand il est sur son balais et j'ai une confiance aveugle en lui », il relève le nez pour plonger dans son regard sans se départir de son sourire, « mais si vous gagnez, je serais ravi de venir te féliciter en personne », ils sont fair-play les wright, ils aiment le défi et les bons joueurs.
« Si tu veux un occasion de sortir le nez de tes bouquins, t'inviter à prendre un verre de temps en temps me semble une bonne idée, non ? » Est-ce qu'il drague ? Peut-être. Ce n'est pas vraiment son intention première, mais il ne peut s'empêcher de se demander s'il sait toujours y faire avec une fille d'apparence aussi délicate et raffinée que la pokeby. Ravi d'avoir visé juste au sujet de son orientation, il secoue la tête aux paroles de la brune, sourcils légèrement froncés comme poussé à la réflexion, « coincée ? Non, pas du tout » , il aurait plutôt délicate, fragile, subtile, mais probablement que cela vient autant de sa tenue que de sa peau albâtre, le wright l'observe un instant silencieux, avant de répondre « tu m'inspires plutôt une jeune femme douce et brillante qui, à première vue, sait ce qu'elle veut dans la vie et je respecte ça », avoir le courage de poursuivre ses rêves, n'est-ce pas ce qui lui fait cruellement défaut, à lui ?
Les mains contre sa tasse chaude, il apprécie ce contacte, une gorgée de chocolat chaud et l'ensemble des problèmes du monde semblent être mis en suspend. Observant la jeune femme découper sa pâtisserie et la déguster avec un petit quelque chose d'enfantin dans l'attitude, il ne peut que la trouver adorable, petit nez qui s'agite lorsqu'elle lui propose de goûter, un instant d'hésitation et finalement il hoche la tête, « je n'en ai jamais mangé, mais ça semble très bon, je veux bien un petit morceau... On fait un petit échange si tu veux, je t'offre l'un de mes biscuits contre un bout de ton roulé. Qu'en dis-tu ? » Des airs d'avocat conquérant dans l'attitude, il n'est pas le fils de son père pour rien, le sens des affaires et la stature imposante coule dans ses veines, il faut prendre les transactions très au sérieux, même pour un bout de gâteau.
- InvitéInvité
Re: Ô mon chevalier servant [Marcus de Gray]
Mar 14 Jan 2020 - 17:37
Ô mon chevalier servant
Avec Marcus de Gray
Son visage l’émeut. Doux masque d’argile ne demandant qu’un peu de douceur pour redevenir vivant. Annegreth est sensible aux émotions, tout comme à leur absence, et elle perçoit de grands troubles dans l’esprit du sorcier, des troubles qui la touchent, la retournent, la bouleversent. Mais l’orage souvent masque le bruit plus discret de la peine intérieure. Parler d’une passion commune dissimule les regrets précédents, et le sourire du jeune homme efface la lueur triste qui perçait précédemment dans son regard.
Je ne connais pas personnellement votre attrapeur, mais je dois avouer qu’il est bon. Mais j’aurai peut-être bientôt l’occasion de le voir de nouveau à l’œuvre, je crois qu’un match aura bientôt lieu entre les Wright et les Grymm non ? Et si vous veniez à gagner, j’en ferai de même.
Sa voix, déjà douce par essence, diminue toujours en volume en fin de phrase. Cela atténue les sons, les rend plus rond, plus sirupeux.
Ne me fais pas de promesses Marcus, je suis une fille un peu naïve qui aime croire que les autres ont bon fonds, et si tu proposes de sortir, je ne te dirais jamais non. Ta compagnie me sera peut-être plus agréable qu’un livre, si tu aimes les défis ?
Elle seule comprend peut-être toute l’implication de ces mots. Rien n’a plus de valeur à ses yeux que les histoires qu’elle lit, alors si Marcus arrive à se faire davantage aimer qu’eux, cet amour serait inconditionnel. Et au fond Annegreth sent que le jeune homme possède à la fois la fougue d’une bonne intrigue, la douceur d’une fin heureuse, et la protection fantasmée d’un univers inventé. Ses mots semblent choisis avec soin, elle ignore s’il y accorde un soin particulier ou si cela est naturel. Mais ces mots sonnent juste, et ils tombent dans la plus attentive des oreilles.
J’ai des rêves, comme beaucoup je pense... Dire que cela revient à savoir ce que je veux est assez optimiste, mais je te rejoins là-dessus. Mais tu m’as l’air d’être un homme droit et intègre, je suis sûr que si tu as des rêves, tu sauras les atteindre. C’est l’impression que tu donnes, et si tu en doutes, viens me voir, un chocolat chaud et tu verras de nouveau la vie en lumière.
Annegreth s’emballe toujours un peu. C’est son optimisme de petite fille bercée par les romans à l’eau de rose, persuadée que toute histoire a une fin heureuse. La danoise observe la proposition du jeune homme avec gourmandise et délice.
Je n’osais pas te le proposer mais je veux bien. Mais à une condition. Ferme les yeux, et laisse-moi faire, l’expérience n’en sera que meilleure.
Annegreth sourit, espiègle, attendant que Marcus ferme les yeux. Puis, elle prend un morceau de son Kannelsnegle avec sa cuillère et la tend vers les lèvres du sorcier, pour qu’il ne goûte la pâtisserie qu’avec un seul de ses sens. Elle attend de voir s’il apprécie la chaleur de la brioche, le sucré du glaçage et l’épice de la cannelle.
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- InvitéInvité
Re: Ô mon chevalier servant [Marcus de Gray]
Lun 27 Jan 2020 - 18:20
ô mon chevalier ★ annegreth
Le torse qui se gonfle de fierté, il fait partie de l'équipe des Wright, de la famille, depuis de nombreuses années et le moins qu'il puisse dire, c'est que chacun de ses coéquipiermême le Muller est le meilleur dans sa discipline. Loin d'être objectif lorsqu'il est question des gens qu'il aime, il est même souvent aveuglé par cet amour qu'il leur porte. Hochement de tête, il sourit à l'évocation du match qui va bientôt les opposer aux Grymm, un match qui s'annonce rude; comme à chaque fois. « Oui, d'ici deux semaines, on travaille pour gagner ce match, j'espère que j'aurais l'honneur de tes salutations après, même s'il s'annonce particulièrement délicat ». Les Grymm ne sont pas réputés pour leurs fair-play, et les rouges ne souhaitent pas tomber aussi bas, ils préfères jouer de manière correcte et gagner avec tous les honneurs.
Il remarque qu'elle semble naïve et c'est probablement ce qu'il lui plait tant, elle lui fait penser à une fleur fleurissant au début du printemps, à la fois fragile de par les agressions extérieures et pourtant avec une force insoupçonnée venant de l'intérieur, elle est belle et ne manque pas d'esprit, il sourit, baisse le visage sur ses mains une seconde avant de retrouver le regard de la danoise, « je suis un gentil, je te le promets », il suffit de l'observer un instant pour comprendre qu'il est sincère, un homme capable d'une douceur infinie, mais également des plus tumultueuses tempêtes, « et je suis un Wright, relever des défis fait partie de mon adn » ajoute-t-il en souriant largement, amusé à l'idée de réellement devoir lutter contre des livres. ça lui rappelle une autre charmante demoiselle, plus blonde, moins ingénue, mais tout aussi intelligente et magnifique; « je serais très intéressé de relever celui-ci ».
Marcus semble on ne peut plus intéressé par ce qu'elle lui explique, l'intérêt pour une nouvelle rencontre, il avait presque oublier ce que cela pouvait apporter, lui qui n'était plus que l'ombre de lui-même ces derniers mois retrouve le sourire, le standing imposé par son rang, il retrouve le plaisir des échanges simples et plus profond qu'un verre rapide au détours d'un bar pour terminer la phrase par un chez toi ou chez moi ? Au fond, il avait oublié que c'était agréable de se comporter comme un homme, un vrai. Il se laisse bercer par les paroles de la jeune femme, souriant lorsqu'elle le qualifie d'homme droit et intègre, « j'essaie de l'être », du mieux qu'il peut, du plus profond de son être, il souhaite être quelqu'un de bien, un homme dont il pourra être fier en fermant ses yeux face à l’Éternel. « On risque de se voir souvent alors », volontairement charmeur, il aime voir les joues de la jeune femme prendre une teinte rosée, il trouve ça particulièrement craquant chez elle.
La surprise se lit sans détours sur son visage, la si douce Anne fait soudainement preuve d'audace, lui se contente de sourire, fermant les yeux bon joueur. Lorsqu'il sent la présence d'un couvert proche de ses lèvres il ouvre la bouche, tentant tant bien que mal de ne pas en mettre partout. La chaleur tiède envahit son palais, le sucre fond rapidement pour laisser place à une touche de cannelle prononcée et subtile à la fois, étrange composition, mais il apprécie, « c'est très bon » dit-il en ouvrant les yeux, le dernier morceau de roulé descendant dans sa gorge, « je pensais que ça serait beaucoup plus fort en sucre, mais finalement c'est assez surprenant de voir que la cannelle joue le rôle de balance ». Il lui sourit tout en tendant l'un de ses biscuits, « c'est beaucoup moins chaleureux, mais c'est une tradition par ici », simplement. « Dis-moi Anne, qu'est-ce que tu aimes faire en dehors de la lecture et du quidditch ? », voyons voir si nous avons d'autres points communs.
Say it once, say it twice
Take a chance and roll the dice
Ride with the moon in the dead of night
Everybody scream, everybody scream
In our town of Halloween
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Ride with the moon in the dead of night
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In our town of Halloween
Le torse qui se gonfle de fierté, il fait partie de l'équipe des Wright, de la famille, depuis de nombreuses années et le moins qu'il puisse dire, c'est que chacun de ses coéquipier
Il remarque qu'elle semble naïve et c'est probablement ce qu'il lui plait tant, elle lui fait penser à une fleur fleurissant au début du printemps, à la fois fragile de par les agressions extérieures et pourtant avec une force insoupçonnée venant de l'intérieur, elle est belle et ne manque pas d'esprit, il sourit, baisse le visage sur ses mains une seconde avant de retrouver le regard de la danoise, « je suis un gentil, je te le promets », il suffit de l'observer un instant pour comprendre qu'il est sincère, un homme capable d'une douceur infinie, mais également des plus tumultueuses tempêtes, « et je suis un Wright, relever des défis fait partie de mon adn » ajoute-t-il en souriant largement, amusé à l'idée de réellement devoir lutter contre des livres. ça lui rappelle une autre charmante demoiselle, plus blonde, moins ingénue, mais tout aussi intelligente et magnifique; « je serais très intéressé de relever celui-ci ».
Marcus semble on ne peut plus intéressé par ce qu'elle lui explique, l'intérêt pour une nouvelle rencontre, il avait presque oublier ce que cela pouvait apporter, lui qui n'était plus que l'ombre de lui-même ces derniers mois retrouve le sourire, le standing imposé par son rang, il retrouve le plaisir des échanges simples et plus profond qu'un verre rapide au détours d'un bar pour terminer la phrase par un chez toi ou chez moi ? Au fond, il avait oublié que c'était agréable de se comporter comme un homme, un vrai. Il se laisse bercer par les paroles de la jeune femme, souriant lorsqu'elle le qualifie d'homme droit et intègre, « j'essaie de l'être », du mieux qu'il peut, du plus profond de son être, il souhaite être quelqu'un de bien, un homme dont il pourra être fier en fermant ses yeux face à l’Éternel. « On risque de se voir souvent alors », volontairement charmeur, il aime voir les joues de la jeune femme prendre une teinte rosée, il trouve ça particulièrement craquant chez elle.
La surprise se lit sans détours sur son visage, la si douce Anne fait soudainement preuve d'audace, lui se contente de sourire, fermant les yeux bon joueur. Lorsqu'il sent la présence d'un couvert proche de ses lèvres il ouvre la bouche, tentant tant bien que mal de ne pas en mettre partout. La chaleur tiède envahit son palais, le sucre fond rapidement pour laisser place à une touche de cannelle prononcée et subtile à la fois, étrange composition, mais il apprécie, « c'est très bon » dit-il en ouvrant les yeux, le dernier morceau de roulé descendant dans sa gorge, « je pensais que ça serait beaucoup plus fort en sucre, mais finalement c'est assez surprenant de voir que la cannelle joue le rôle de balance ». Il lui sourit tout en tendant l'un de ses biscuits, « c'est beaucoup moins chaleureux, mais c'est une tradition par ici », simplement. « Dis-moi Anne, qu'est-ce que tu aimes faire en dehors de la lecture et du quidditch ? », voyons voir si nous avons d'autres points communs.
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Re: Ô mon chevalier servant [Marcus de Gray]
Mar 28 Jan 2020 - 17:38
Ô mon chevalier servant
Avec Marcus de Gray
Quidditch. Ballet de balais, un sport auquel Annegreth s’était de base conformé pour suivre la difficile discipline de Durmstrang, mais une discipline qu’elle avait fini par apprécier, notamment à son poste où la liberté primait sur tout le reste. Dans ces matchs il n’y avait qu’elle et le vif d’or à attraper. Une mission simple. Et sa fine taille l’avait souvent avantagé, notamment quand l’attrapeur adverse était une garçon aux épaules plus larges que les siennes comme c’était le cas de l’attrapeur des Wright, un certain Sullivan. Deux semaines. Regard azuré qui se perd au loin. Annegreth pourtant ne fait que se projeter. Il n’y a pas de mal à soutenir une autre équipe quand on ne joue pas contre elle n’est-il pas ?
Tu me fais rire, je me crois dans un de ces romans médiévaux où le preux chevalier demande le foulard d’une dame pour se battre en son nom. Je serai présente, si ma présence peut te donner chance. Même si je suis certaine que ta victoire et l’euphorie qui y succèdera te distraira suffisamment pour oublier de me saluer, mais je ne t’en voudrai pas.
La danoise ignore encore que deux semaines plus tard, elle ne pourrait saluer le beau gardien, non par euphorie de la victoire, mais par blessure déloyale de la part des Grymm. Mais Annegreth aurait tout le temps de pester pendant ce match, et même d’y mettre à moitié le feu. Son sourire la foudroie sur place. A chaque fois. Comme une éclipse que l’on ne peut s’empêcher d’admirer. Sait-il au moins l’effet que son sourire a sur elle ? Ou le fait-il exprès, pour voir rosir les joues d’une danoise en train de tomber amoureuse de son prince charmant ? Son regard finit de la convaincre.
Je ne doute pas de ta gentillesse Marcus. Ton geste tout à l’heure l’a prouvé suffisamment… Je ne sais encore comment te montrer ma gratitude. Les défis sont faits pour être relevés dit-on..
Nouveau rosissement de ses joues. Feu qui enflamme sa peau d’ordinaire si pâle. Elle n’a pas l’habitude de ce genre de compliments, ou plutôt de compliments sincères. Bien souvent, les beaux mots ne sont là que pour endormir la confiance de la proie avant de la dévorer telle une souris captive. Et Annegreth fut trop de fois une souris victime de l’esprit étriqué de faux princes, des goujats qu’elle ne s’est alors pas gêné de corriger. Une queue de rat ne fait jamais plaisir… Se voir souvent ? Marcus se rend-t-il compte de l’impact de ses mots, sonnant comme des promesses ainsi que sonne la cloche des églises en jour saint ? Le jeune homme est charmeur, et Annegreth est pudique. Néanmoins elle sait aussi se montrer audacieuse. Mais cette audace lui donne la fièvre tant elle se surprend elle-même à être aussi brave. Heureusement, sa façon de gober la cuillère la fait rire. Rire cristallin qui la détend immédiatement. Le rire n’est-il pas le signe des anges ?
Tous les écossais pensent que nos pâtisseries sont très sucrées, mais elles sont très équilibrées en réalité. Un peu de sucre, de cannelle et beaucoup d’amour. Et au Danemark, la chaleur de Kanelsnegle est une câlin face au froid des rues blanches…
Annegreth saisit un des biscuits qu’elle grignote timidement, telle une petite souris. Encore.
Oh j’ai plusieurs passions. Cela m’étonnerait que cela t’intéresse, tu m’as l’air bien plus terre à terre que moi… J’aime beaucoup coudre, ça me permet de laisser libre cours à mon imagination. J’aime la romance, les paysages enneigés, les lacs gelés, les scènes romantiques… J’aime me balader simplement et inspirer une bouffée d’air frais en pleine nature, en bonne compagnie. J’aime ma famille…
Sa famille, dont sa mère, perdue il y a de si nombreuses années…
Et toi, quelles sont tes passe-temps ?
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Re: Ô mon chevalier servant [Marcus de Gray]
Ven 14 Fév 2020 - 17:20
ô mon chevalier ★ annegreth
« Je suis un homme de parole voyons, et je te promets de te saluer, j'espère que tu n'hésiteras pas à venir à ma rencontre », parce que dans la foule et la folie la retrouver ne sera pas chose aisée, il est probablement plus facile pour la demoiselle de venir à la rencontre du Wright que l'inverse. Il espère sincèrement que son équipe gagnera le match, qu'ils remporteront suffisamment de points que pour gagner la coupe cette année, leur dernière année, celle de toutes les chances. Les paroles de la violette le font sourire, elle qui semble si délicate, porcelaine fragile dont il faut prendre soin, « tu n'as aucune gratitude à me devoir Anne, je ... J'ai agis, comme tout homme devrait le faire et surtout, comme j'espère que quelqu'un le ferait pour ma soeur si elle se retrouvait dans une telle situation ». La famille est un trésor dont il prend soin, il pourrait cesser de respirer si cela pouvait rendre Luce heureuse, il espère que si un jour elle en avait besoin, un homme saurait se montrer présent pour elle, même si sa teigneuse de soeur n'aurait probablement pas besoin d'aide.
C'est vrai que l'inconnu, que ce soit en pâtisserie ou autre inquiète, la preuve il n'aurait jamais prit un gâteau au nom si étrange et pourtant, il l'apprécie, remerciant la Danoise d'un signe de tête pour cette découverte il sourit néanmoins, « je sais désormais que je peux faire confiance aux nordiques, ils s’avèrent être des gens ... de goût » dit-il avec une pointe de charme malicieux dans le regard, au fond, on ne se refait pas, pas vrai ?
« Tu pourrais être étonnée, j'aime énormément les balades dans la nature, j'ai une chienne hyperactive qui quémande de longues balades voir courses, elle me tient en forme, j'aime le sport sous toutes ses formes », ouai, toutes ses formes, « je vais t'avouer que je ne suis pas un grand littéraire, je n'ai pas souvent le nez plongé dans les bouquins, je suis le wright de base qui aime s'amuser avec ses amis, sortir et faire la fête, ma famille passera toujours avant tout, ma sœur surtout, elle est ce que j'ai de plus précieux », ça, depuis la première fois qu'il a posé les yeux sur elle, emmerdeuse chérie, chieuse de talent. La grosse horloge sonna dix-neuf heure et soudain le brun se raidit, « merde ... je vais être en retard... » il semble embêter, mais sourit à la fois poliment, mais surtout en se voulant rassurant, « je suis sincèrement désolé Annegreth, mais ... j'ai justement ma soeur qui m'attends chez elle, nous avons rendez-vous », le temps est passé à une vitesse folle et ça lui à fait du bien de parler à quelqu'un de nouveau, de renouer avec les joies de la rencontre, simple et vraie, « je te prie de m'excuser, mais je promets qu'on remet ça très vite, si tu en as envie ». Le brun se lève, saisi la main de la jeune femme pour y déposer un délicat baise-main, qu'il est sûr qu'elle appréciera, il saisit sa veste, donne quelques pièces à la serveuse, les consommations et un généreux pourboire avant de transplaner, non sans un dernier regard vers la jolie brune, jusque chez sa soeur.
Say it once, say it twice
Take a chance and roll the dice
Ride with the moon in the dead of night
Everybody scream, everybody scream
In our town of Halloween
Take a chance and roll the dice
Ride with the moon in the dead of night
Everybody scream, everybody scream
In our town of Halloween
« Je suis un homme de parole voyons, et je te promets de te saluer, j'espère que tu n'hésiteras pas à venir à ma rencontre », parce que dans la foule et la folie la retrouver ne sera pas chose aisée, il est probablement plus facile pour la demoiselle de venir à la rencontre du Wright que l'inverse. Il espère sincèrement que son équipe gagnera le match, qu'ils remporteront suffisamment de points que pour gagner la coupe cette année, leur dernière année, celle de toutes les chances. Les paroles de la violette le font sourire, elle qui semble si délicate, porcelaine fragile dont il faut prendre soin, « tu n'as aucune gratitude à me devoir Anne, je ... J'ai agis, comme tout homme devrait le faire et surtout, comme j'espère que quelqu'un le ferait pour ma soeur si elle se retrouvait dans une telle situation ». La famille est un trésor dont il prend soin, il pourrait cesser de respirer si cela pouvait rendre Luce heureuse, il espère que si un jour elle en avait besoin, un homme saurait se montrer présent pour elle, même si sa teigneuse de soeur n'aurait probablement pas besoin d'aide.
C'est vrai que l'inconnu, que ce soit en pâtisserie ou autre inquiète, la preuve il n'aurait jamais prit un gâteau au nom si étrange et pourtant, il l'apprécie, remerciant la Danoise d'un signe de tête pour cette découverte il sourit néanmoins, « je sais désormais que je peux faire confiance aux nordiques, ils s’avèrent être des gens ... de goût » dit-il avec une pointe de charme malicieux dans le regard, au fond, on ne se refait pas, pas vrai ?
« Tu pourrais être étonnée, j'aime énormément les balades dans la nature, j'ai une chienne hyperactive qui quémande de longues balades voir courses, elle me tient en forme, j'aime le sport sous toutes ses formes », ouai, toutes ses formes, « je vais t'avouer que je ne suis pas un grand littéraire, je n'ai pas souvent le nez plongé dans les bouquins, je suis le wright de base qui aime s'amuser avec ses amis, sortir et faire la fête, ma famille passera toujours avant tout, ma sœur surtout, elle est ce que j'ai de plus précieux », ça, depuis la première fois qu'il a posé les yeux sur elle, emmerdeuse chérie, chieuse de talent. La grosse horloge sonna dix-neuf heure et soudain le brun se raidit, « merde ... je vais être en retard... » il semble embêter, mais sourit à la fois poliment, mais surtout en se voulant rassurant, « je suis sincèrement désolé Annegreth, mais ... j'ai justement ma soeur qui m'attends chez elle, nous avons rendez-vous », le temps est passé à une vitesse folle et ça lui à fait du bien de parler à quelqu'un de nouveau, de renouer avec les joies de la rencontre, simple et vraie, « je te prie de m'excuser, mais je promets qu'on remet ça très vite, si tu en as envie ». Le brun se lève, saisi la main de la jeune femme pour y déposer un délicat baise-main, qu'il est sûr qu'elle appréciera, il saisit sa veste, donne quelques pièces à la serveuse, les consommations et un généreux pourboire avant de transplaner, non sans un dernier regard vers la jolie brune, jusque chez sa soeur.
to be continued
- InvitéInvité
Re: Ô mon chevalier servant [Marcus de Gray]
Mar 25 Fév 2020 - 15:33
Ô mon chevalier servant
Avec Marcus de Gray
Annegreth est conquise. Littéralement et au plus profond de son âme et de son cœur. Doux regard emprisonné par le charme naturel d’un homme inconscient de ses charmes plus puissants que ceux d’une vélane. Elle le croit, ce bel homme au regard assuré, à la mâchoire volontaire et au sourire chaleureux, il tiendra parole. Elle n’en doute pas. De toute manière, il vaut mieux pour lui, la jeune femme peut se montrer une vraie harpie quand elle l’a décidé. Ses anciens petits amis s’en souviennent encore amèrement, leur peau est encore marquée par les griffes de la belle brune. Mais pour l’occasion, la pourtant attrapeuse des Pokeby deviendra une fidèle supportrice des rouges, ou plutôt de leur gardien. Une rencontre qui sera détonnante, bien que la jeune femme l’ignore encore. Marcus est vraiment parfait : il parle bien, il a une belle prestance, et son cœur paraît immense. Conquise. Le mot ne pouvait être mieux choisi. Elle l’écoute parler, ses yeux papillonnent. Son cœur s’emballe. Doux palpitant où se logent la vie et l’amour. Elle aurait pu lui dire qu’elle était capable de se défendre seule face à n’importe quel ivrogne mal dégrossi, mais elle a aimée être secourue de la sorte, alors pourquoi gâcher ce merveilleux moment ? La pudique devient effrontée avec la phrase malicieuse de Marcus.
Les nordiques sont toujours des personnes de goût, tu en doutais ? Ne me dis pas que tu attendais notre rencontre pour que je te le prouve quand même ?
Nez qui se retrousse, joues qui rosissent. Annegreth se montre audacieuse, ce qui lui ressemble assez peu. Mais elle se sent si détendue avec lui…
Je te comprends tellement, il n’y a rien de plus beau que de contempler la beauté de la nature, de ses fleurs qui éclosent, de ses feuilles qui verdissent, de la brume qui s’échappe des lacs, même si j’ai une préférence pour les lacs gelés de Copenhague je t’avoue. Oh tu as une chienne ? Ta sœur a de la chance alors, je me montre également très protectrice avec les miennes…
Mais sa phrase est interrompue par les gongs de la grosse horloge du salon de thé, et soudain le visage de son sauveur se fige. Marcus doit s’en aller, rejoindre sa sœur. La danoise pourrait lui en vouloir, mais leur rencontre était impromptue, le temps passé ensemble était déjà une bénédiction. Alors elle lui sourit, elle comprend. Et alors que le bel homme lui baise la main, elle lui répond.
L’envie ne me manque pas loin de là. J’ai hâte de te revoir dans ce cas, avant le match peut-être. Je suis vraiment heureuse d’avoir passé ce moment avec toi Marcus.
Et le jeune homme file. Sorcier pressé au visage soudain sérieux, comme tous ceux qui sentent le poids des devoirs peser lourdement sur leurs épaules. Annegreth s’apprête à payer, mais la serveuse lui indique que le jeune homme l’a déjà fait. Elle sourit. Elle souhaite le revoir. Et très vite.
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