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An other drink before midnight (vitoreia)
Dim 24 Nov 2019 - 21:15
Je dois dire que je suis soulagé que Vitoreia accepte de quitter le village d’Halloween. Même si je me suis engagé à lui apporter toutes l’aide possible si elle avait préféré rester, elle a raison, je n’aurais pas pu lui servir à grand chose. Au moins maintenant que nous nous sommes éloignés, nous sommes en sécurité. Je m'attends assez naturellement à ce que ma compagne d'un soir décidé d'écouter la soirée, soit à l'aide d'un prétexte fallacieux pour ne pas se montrer trop incorrecte, soit en annonçant clairement qu'après réflexion, je ne suis pas son genre. Je n'ai pas vraiment était brillant et mon idée de rendez-vous s'est soldé par un échec assez cuisant. Mais contre toutes attentes, la belle me demande si je souhaite poursuivre notre soirée en sa compagnie ou moi-même écourter ce premier rendez-vous qui ne s’est passé tout à fait comme je l’espérais. Je n'ai pas à réfléchir bien longtemps et lui adresse un sourire qui se veut charmeur.
"Et si je t'invitais chez moi? Il y a de bons alcools, du chauffage, de quoi passer le temps et c'est beaucoup plus calme et moins dangereux."
J'ajoute avec une moue d'excuse, cherchant à me rattraper. Finalement j’ai encore une chance de faire bonne impression et je compte bien la saisir.
"Si tu es d'accord pour me laisser essayer de me racheter après cette première invitation un peu...enfin...plutôt totalement catastrophique."
Alors que Vitoreia se laisse convaincre, je prends la direction de mon appartement, pressant légèrement le pas. Je ne suis pas tout à fait serein et je ne sentirais en sécurité que lorsque nous serons à destination. Nous ne savons toujours pas ce que les détracteurs faisaient là et si le mouvement de panique de la foule ne semble pas s'être orienté vers la partie de la ville que j'habite, nous ne serons vraiment à l'abri qu'une fois arriver. Heureusement le trajet de passe sans accrocs...je ne suis pas un aventurier dans l'âme et j'ai eu ma dose de sensation forte pour aujourd'hui. D’ailleurs, je suppose qu”il en va de même de pour ma partenaire.
Une fois chez moi, j'offre mon aide à mon invitée pour poser son manteau et l'accroche au pendant de l'entrée, faisant de même par la suite pour les les propres affaires. Je conduis ensuite Vitoreia dans le salon ou je l'invite à s'asseoir tout en sortant deux verres et en avisant la vitrine dans laquelle je laisse en exposition des bouteilles de divers alcools de ma collection. J’admets que ça peut avoir un petit côté tape à l’oeil, qui au final ne me ressemble pas vraiment. Même si je ne cherche jamais vraiment à mettre en avant l’aisance financière que je tiens à la fois de ma famille et de mon travail, j’admets que j’ai toujours eu le goût des belles choses. Si durant ma jeunesse j’ai été amené à découvrir des milieux moins favorisés que le mien, j’ai toujours évolué dans un monde privilégié sans jamais manqué de rien et en ayant bien plus que nécessaire. Je suppose que ça se sens encore maintenant...de vieilles habitudes que je conserve de mon éducation. Jetant un bref coup d’oeil à mon intérieur, je ne peux m’empêcher de me faire une réflexion...dans l’ensemble ça me correspond assez. Mais j’en ai trop fait par moment...sans même m’en apercevoir...comme si je cherchais à prouver quelque chose. Il va falloir que je revois ça à l’occasion. Mais pour le moment j’ai une invitée et la moindre des choses serait de la servir. Je désigne de la main la vitrine.
“Qu’est-ce que je te sers?”
"Et si je t'invitais chez moi? Il y a de bons alcools, du chauffage, de quoi passer le temps et c'est beaucoup plus calme et moins dangereux."
J'ajoute avec une moue d'excuse, cherchant à me rattraper. Finalement j’ai encore une chance de faire bonne impression et je compte bien la saisir.
"Si tu es d'accord pour me laisser essayer de me racheter après cette première invitation un peu...enfin...plutôt totalement catastrophique."
Alors que Vitoreia se laisse convaincre, je prends la direction de mon appartement, pressant légèrement le pas. Je ne suis pas tout à fait serein et je ne sentirais en sécurité que lorsque nous serons à destination. Nous ne savons toujours pas ce que les détracteurs faisaient là et si le mouvement de panique de la foule ne semble pas s'être orienté vers la partie de la ville que j'habite, nous ne serons vraiment à l'abri qu'une fois arriver. Heureusement le trajet de passe sans accrocs...je ne suis pas un aventurier dans l'âme et j'ai eu ma dose de sensation forte pour aujourd'hui. D’ailleurs, je suppose qu”il en va de même de pour ma partenaire.
Une fois chez moi, j'offre mon aide à mon invitée pour poser son manteau et l'accroche au pendant de l'entrée, faisant de même par la suite pour les les propres affaires. Je conduis ensuite Vitoreia dans le salon ou je l'invite à s'asseoir tout en sortant deux verres et en avisant la vitrine dans laquelle je laisse en exposition des bouteilles de divers alcools de ma collection. J’admets que ça peut avoir un petit côté tape à l’oeil, qui au final ne me ressemble pas vraiment. Même si je ne cherche jamais vraiment à mettre en avant l’aisance financière que je tiens à la fois de ma famille et de mon travail, j’admets que j’ai toujours eu le goût des belles choses. Si durant ma jeunesse j’ai été amené à découvrir des milieux moins favorisés que le mien, j’ai toujours évolué dans un monde privilégié sans jamais manqué de rien et en ayant bien plus que nécessaire. Je suppose que ça se sens encore maintenant...de vieilles habitudes que je conserve de mon éducation. Jetant un bref coup d’oeil à mon intérieur, je ne peux m’empêcher de me faire une réflexion...dans l’ensemble ça me correspond assez. Mais j’en ai trop fait par moment...sans même m’en apercevoir...comme si je cherchais à prouver quelque chose. Il va falloir que je revois ça à l’occasion. Mais pour le moment j’ai une invitée et la moindre des choses serait de la servir. Je désigne de la main la vitrine.
“Qu’est-ce que je te sers?”
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Re: An other drink before midnight (vitoreia)
Lun 25 Nov 2019 - 16:24
Le courage n’est pas vraiment ce qui me caractérise le plus, j’ai beau posséder un caractère impulsif, j’ai appris avec le temps à me modérer et ce soir, j’ai rapidement compris qu’il était préférable de nous éclipser de la cohue. Une fois le calme retrouvé, je m’inquiète de savoir si mon compagnon de la soirée préfère rentrer chez lui où continuer notre rendez-vous, je comprendrais très bien qu’il préfère s’isoler après de telles émotions, mais plutôt que de nous renvoyer chacun chez soi, Donan me propose de l’accompagner chez lui, sans vraiment hésiter, je réponds favorablement en souriant, “avec plaisir, je ne serais pas contre un peu de calme après ça “. Face à la petite mine légèrement déconfite de mon compagnon d’infortune, je souris en passant la main sur son bras, “ ne t’inquiète pas, tu n’y es vraiment pour rien, c’était une excellente idée le village, mais c’est une toute aussi bonne idée de finir la soirée chez toi “. Petit coup d’épaule amusé pour dédramatiser tout en prenant le chemin de son appartement.
Ma curiosité me pousse à tout analyser dans les moindres détails, le soin apporté au rangement, comme la décoration qui semble de bonne facture, voire coûteuse. Gentlemen, Donan me débarrasse de ma cape avant de prendre la direction du salon, posant mes fesses sur le canapé confortable. Mon regard glisse d’un meuble à l’autre, d’une table à une vitrine, je suis persuadée qu’on apprend beaucoup sur une personne en observant sa décoration, et pour ce que j’en vois, il me semble être plutôt du genre soigné. Ramenée à la réalité par sa question, je tourne mon attention vers les bouteilles et aperçois un rhum ambré qui semble bien vieilli, “ je veux bien un petit verre de ce rhum qui à l’air si bon, s’il te plait “; l’alcool n’est pas dans mes habitudes, plus depuis la naissance d’Esteban, je surveille mes agissements, mais ce soir mon fils est en compagnie de sa baby-sitter, alors j’ai le droit de m’octroyer un moment de détente, d’insouciance, en bonne compagnie. “ Tu as un bel appartement, il est sympa. T’es installé là depuis longtemps ? “ question posée de manière totalement innocente, mon propre appartement étant toujours en chantier de décoration, il me faudra encore certainement quelques semaines pour que tout soit au point.
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