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Mer 27 Nov 2019 - 18:42
Il y avait cette invitation qui revenait sans cesse, comme un mauvais thème, dans sa tête et l’hésitation qui la prenait, avant d’être accaparée par sa charge astronomique de travail. Constamment en déplacement, à confectionner entre deux vols, peu de temps pour le bien-être ou la détente, il fallait dire qu’elle manquait de ces sentiments, la précieuse. Alors, deux jours de repos amplement mérités, l’orchidée s’était vêtue d’une robe de sa collection, alternant broderie, dentelle et transparence, somptueuse rose envoûtée d’un long tissu sophistiqué. Nymphe arrangée d’une parure superbe, celle qui n’avait pas froid aux yeux, poitrine uniquement couverte par les broderies et les hanches finement abritée par une culotte échancrée, la tignasse sauvage lâchée, épaisse, ondulée, choyant le bas de son dos frêle. Peu maquillée, comme à son habitude, le parfum qui embaumait la salle de bain, elle glissait la carte dans son petit sac, la longue cape enfilée afin d’affronter le vent froid, l’agressivité des températures glaciales. Elle qui avait le soleil dans la peau, les épices dans l’épiderme et la chaleur dans les veines, la fleur se sentait dépaysée à chaque saison froide, les sourcils froncés, bras plaqués contre sa poitrine tremblante. Le Styx rapidement atteint, cadence ponctuée par la détonation des aiguilles qui la portaient, Laelia passait la porte du salon de tatouage, intriguée par les hommes immobiles devant la cave. Carte où trônait la rune présentée, l’on prenait ses affaires, dont sa cape, soigneusement déposée et elle descendait, ambiance radicalement différente. Entre les nuages de fumée et la musique, les bruits des jeux d’argent, le parfum (non celui des pâquerettes) omniprésent, ses talons claquaient, si ce n’était marteler, le sol sous ses semelles colorées, à la recherche de son ami, les hanches hypnotisantes. Si les regards s’accrochaient sur cette sirène venue de nulle part, cette âme connue par la plèbe pour sa marque, les mirettes azurées de Laelia ne laissaient guère place au divertissement des âmes en perdition. Lentement, elle s’approchait d’une banquette, de cette silhouette dos à elle, les bras entourant les épaules de Darcy et cette risette narquoise aux lèvres lorsque les regards se croisaient, plongeaient l’un dans l’autre. « Bonsoir. » Qu’elle susurrait, la malice innée dans les prunelles, les sourires enjôleurs qu’elle jetait.
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Jeu 28 Nov 2019 - 9:24
Seigneur sur son domaine, tête de Cerbère gardant avidement les portes des Enfers, Hypnos observe les eaux paisibles du Styx, assis à sa table comme sur un trône, roi du palais des songes. Le regard paraisseux, il observe les volutes de fumées s'échapper des cigarettes et des joints de quelques clients ; un peu plus loin, discrètement assis à une table de jeu, un joueur avale une pilule que Darcy vient tout juste de lui vendre. L'air embrumé ondule sous les mouvements des danseurs et les déplacements silencieux des serveurs dans la salle ; le Styx est calme, aujourd'hui, ses eaux ondulent doucement, sans trop faire de vagues. A sa table, Darcy alterne entre fumer son propre joint et découper, détailler et emballer dans de petits pochons de plastique le dernier arrivage de tentacula ; péché de la Paresse, il ne peut s'empêcher d'en consommer un peu au passage, lui qui aime se laisser aller aux bras de la léthargie béate et joyeuse. Occupé à sa table, personne n'ose venir le déranger, lui, un des seigneurs de ce royaume. Il a retroussé les manches de sa chemise et desserré un peu le noeud de sa cravate pour se sentir plus à l'aise dans sa tenue, avant-bras nus pour manipuler avec plus d'aisance la tentacula entre ses longs doigts fins de pianiste. Soudain, deux bras entourant ses épaules, une longues chevelure brune qui coule dans sa nuque, et un parfum que Darcy reconnaîtrait entre milles pour avoir tant passé de temps avec la belle ; deux yeux océans rencontrent ses prunelles sombres. Salutation susurrées au creux de l'oreille, Perséphone est entrée sur le domaine des Enfers, et elle y est comme à la maison. « Bonsoir, » répond-il en lui offrant un fin sourire. « Tu es absolument sublime. » Robes de dentelles sombre et semi-transparente qui épouse sensuellement ses courbes gracieuses. « Bienvenue au Styx, bella. Que penses-tu des lieux ? » L'honnête opinion d'une personne de goût ne peut qu'être bénéfique au casino.
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Jeu 28 Nov 2019 - 12:36
En passant les portes du purgatoire, elle aurait aimé voir son défunt époux, Perséphone, mais cela lui paraissait impossible au milieu de cette plèbe agitée, peut-être était-ce mieux ainsi, de frôler le même parquet, respirer le même air, mais de ne jamais se croiser. L’on demandait une ou deux fois la présence de la reine des Enfers, mais la terrible ignorait, envoyait valser les mains tendues d’un revers de poignet, impétueuse prêtresse s’avançant vers celui qu’elle était spécialement venue voir. Enlacés, les deux êtres se souriaient, ambiance radicalement différente des rencontres précédentes, Laelia prenait finalement place à ses côtés, lovée sous son bras et ce regard malicieux, brillant, plongé dans le sien, l’océan dans les abysses. « J’ai eu du mal à me libérer et autant dire que je ne suis pas déçue… C’est très relaxant. » Front tendrement déposé sur sa mâchoire dessinée, le lys macabre ne perdait guère sa risette enjôleuse, les doigts qui caressaient lentement l’avant-bras de son ami. « Je dirai même que quelques danseuses ne seraient pas de refus, non ? Un petit spectacle de feu… Digne d’un charmant cabaret. Je pourrai te fournir des costumes, même pour le personnel, si ça te dit, avec une touche personnelle. » Du mal à décrocher pleinement de son travail, l’orchidée laissait aller un long soupir, beaucoup plus calme et apaisée depuis qu’elle avait mis les pieds dans le lieu, envoûtée par cette atmosphère bien particulière. « J’ai besoin de me détendre.. » Qu’elle terminait par susurrer au creux de son oreille, elle qui avait constamment fermé les yeux sur les activités, pas toujours légales de Darcy, lui demandait, malgré un brin d’implicite dans les propos. Y’a les limites qu’elle touchait bien trop souvent, Laelia, celle qui ne refusait jamais les nouvelles expériences, tout était un prétexte pour s’en aller, goût du voyage prononcé, s’évader, quelques heures.
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Dim 1 Déc 2019 - 9:06
Lovée l'un contre l'autre, Hypnos passe un bras autour de la taille de Perséphone, seigneur du royaume des Songes tenant compagnie à la reine des Enfers. Devant lui, la tentacula est pour l'instant totalement oubliée, l'attention entière du marchand de sable s'étant posée sur la belle en face de lui. Duo puissant, qu'on laisse à l'écart, dans leur bulle, duo qu'on n'ose point déranger ; la belle impétueuse refusera la moindre attention ne venant pas de Darcy comme elle l'a fait en entrant, et le jeune homme n'a jamais été du genre à prêter attention à autrui lorsqu'il est en présence d'une personne qu'il apprécie. Regard océan plongé dans les pupilles sombres de Darcy, la demoiselle explique avoir eu du mal à trouver le temps de venir, et qu'elle n'est pas déçue. Cela fait apparaître un petit sourire en coin sur les lèvres de Darcy ; les trois têtes du Cerbère ont beaucoup travaillé sur l'esthétique des lieux, et le résultat est pour le moins satisfaisant : lustre de cristal, lumière tamisée, atmosphère doucement embrumée par la fumée des cigarettes, petite scène aux lourds rideaux sombres, tables de jeu en ébène, tout y est obscur et pourtant agréable, confortable. « Tu m'en vois ravi. » Les longs doigts de la demoiselle caresse doucement l'avant-bras du jeune homme, qui vient déposer un baiser sur son front quand la demoiselle l'appuie contre sa mâchoire dessinée. Son sourire s'agrandit aux paroles de la belle ; « Nous avons des danseuses ; leur numéro commencera un peu plus tard dans la soirée. Et ce ne serait pas de refus, pour les costumes. » La belle est après tout une grande styliste, et pourrait leur fournir des costumes d'une grande sensualité. La nymphe se glisse au plus près de lui, susurrant à son oreille son envie de se détendre, un brin d'implicite dans la voix. Darcy ressert légèrement sa prise sur elle, sa main posée sur sa hanche recouverte de fine dentelle. « J'ai justement tout ce qu'il te faut, » répond-il, avant de désigner la table d'une main. Sur celle-ci se trouvent deux potions, que Darcy surnomme le Rêve Éveillé, plusieurs petits sachets de tentacula que Darcy a soigneusement détaillé, et un sachet contenant plusieurs petits cachet coloré ; MDMA, la drogue de l'amour. « Que préfères-tu, bella ? Te détendre avec une potion, fumer de la tentacula ou prendre de la MD ? Puisque c'est ta première fois ici, c'est la maison qui régale. » C'est parce que c'est elle, après tout ; son amie, sa compagne d'insomnie, une muse macabre.
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Dim 1 Déc 2019 - 18:06
Pas une grande connaisseuse de ce genre d’endroit, Laelia se sentait étrangement à l’aise ici, apaisée par la fumée des cigarettes et autres… divertissements dont la fleur ne connaissait rien. Lovée entre les bras et le corps de son ami, elle ne le lâchait pas des yeux, impossible de les séparer, ces deux, surtout lorsque la lionne était dans les parages : chaque moment demeurait précieux avec Darcy, un ami proche, avec qui la poupée se sentait particulièrement à l’aise. Elle lui devait beaucoup, Laelia, lui qui allait l’aider à se débarrasser de l’emprise de Mirko grâce à une potion dont seul un ingrédient manquait. « Je te les enverrai d’ici une ou deux semaines, sinon, je peux aussi danser. Comme ça, tu n'auras d'yeux que pour moi. » Les mots à peine susurrés, au creux de l'oreille, comme s'ils se confiaient d'affreux secrets, la mélodie de son doux rire s'échouait. Artiste polyvalente, elle appréciait se mouver au rythme de mélodies, les regards rivés sur elle, à contempler cette beauté exotique, ce regard azuré perçant et les gestes enivrants, à la manière d’un serpent qui ondulait. Proximité accentuée par la paume de son ami contre ses hanches finement couvertes, Laelia ne perdait pas son sourire, le bout du nez venant parfois caresser la mâchoire de Darcy, avant de hausser les épaules. « Je n’y connais rien, je te fais confiance. » Parce qu’elle lui vouait une confiance aveugle, l’orchidée, à écouter ses propos et le croire lorsqu’elle n’y connaissait rien. « On a toute la nuit devant nous. » Évocation des nuits d’insomnies passées ensemble, dans les bras de l’autre, à discuter de tout ou de rien, quitte à refaire le monde, des instants qui n’appartenaient qu’à eux. Lentement, la belle se penchait en avant, jouant avec les sachets présents sur la table, curieuse, un univers qui lui échappait totalement, elle qui buvait à peine, n’avait jamais mis les doigts sur ce genre de substance. « Choisis pour moi. » Qu’elle murmurait en se retournant vers lui, ouvertement divertie par cette situation, la chevelure balayée en arrière d’un geste précis de main.
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Mer 4 Déc 2019 - 16:09
Laelia a bonne mine, ce qui fait plaisir à voir quand il repense à cette fameuse nuit où elle est venue le chercher, fébrile, tremblante, en sueur, le regard affolé, les lèvres suppliant qu'on la morde. Le calmant fonctionne ; la belle est à nouveau maîtresse d'elle même, trônant à son côté comme une reine. Inséparables, les deux sont lovés l'un contre l'autre et discute à voix bases, juste entre eux, des murmures adressés aux oreilles de l'autre uniquement, yeux océans plongé dans l'obscurité des prunelles de Darcy. Elle propose de lui envoyer les costumes dans les semaines à venir, ou danser, rien que pour lui. Cela fait naître un sourire sur les lèvres du marchand de sable, qui reconnaît bien là la fibre enjôleuse de son amie. Entrant dans le jeu de séduction, il répond doucement, « Je n'ai d'yeux que pour toi depuis la première seconde où je t'ai vu. » Et c'est vrai ; la demoiselle l'a captivé dès leur première rencontre, modèle d'une femme qui a su atteindre ses rêves et obtenir ce qu'elle voulait ; une femme qui a su s'épanouir malgré les difficultés. Darcy admire sa force. Elle est une amie précieuse, et le jeune homme n'est pas un Summerbee pour rien ; la loyauté et l'attachement à ses proches sont très importants pour lui. Muse inspirante, présence apaisante lors des nuits d'insomnies, elle connaît le côté plus doux, plus serein du jeune homme, celui qu'il cache si souvent derrière une façade dure. Peut-être aurait-il pu finir par tomber pour elle, s'il n'y avait pas eu lui. Quand la demoiselle lui murmure du bout des lèvres de choisir pour elle, perdue devant les différents produits et potions, Darcy n'a pas besoin de réfléchir pour choisir la tentacula. La défonce est douce, loin du choc de l'ecstasy ou de la léthargie totale des potions. C'est l'idéal, pour une première fois. Et puis, si par hasard elle veut rester autre chose, Darcy a l'embarras du choix pour elle au Styx. Comme elle l'a si bien dit, ils ont toute la nuit devant eux. « Tentacula, dans ce cas. » Il est certain qu'elle saura apprécier la douceur cotonneuse de la défonce à la tentacula, une défonce qui donne envie de rire de joie pour le simple fait d'être là, en vie, à vivre l'instant présent. Hypnos doit à regret se détacher un peu de la demoiselle, le temps de rouler soigneusement un joint d'un geste expert et habitué. Il l'allume du bout de la baguette, tire une longue bouffée de fumée qu'il maintient dans ses poumons quelques secondes avant de lentement expirer, formant des petits cerceaux de fumée dans l'air. Son bras attire à nouveau la demoiselle contre lui, et lui propose le joint : « A toi, ma reine, » souffle-t-il.
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Jeu 5 Déc 2019 - 18:33
Peut-être un tantinet nerveuse à l’idée de consommer de la drogue, l’idée ne lui avait jamais frôlé l’esprit jusqu’à peu. En effet, perdue entre deux hommes et deux relations différentes, dont une qui lui faisait continuellement du mal, Laelia se sentait comme tendue, en plus du travail qui ne cessait d’augmenter de jour en jour. Alors, c’était un semblant de facilité de céder à cette non-tentation, se remettant entièrement à son ami, avec qui elle discutait, dans leur coin, enlacés, à se murmurer et se sourire, sans se soucier du monde autour d’eux. Cette confession lui arrachait un sourire, appréciant lorsque l’attention était sur elle, sans jamais la demander, sirène se délectant des attentions glissées, des affections reçues. Face aux drogues proposées, Laelia s’intéressait sans se prononcer, relativement novice dans le domaine, Darcy avait le choix, il allait décider à sa place et elle le suivrait, une des rares fois où la lionne était domptée. Se détachant légèrement l’un de l’autre, ses prunelles claires fixaient la manipulation de son ami, roulant avec facilité, précision le joint de tentacula. C’était aussi technique que la confection de vêtements qui l’occupait chaque jour, tout un business également. L’objet confectionné, la brune le regardait faire, prenait note et revenait se blottir sous son bras, la fumée happant son visage, inhalant la fumerolle. Venu son tour, ses ongles manucurés se refermaient autour et le portait à sa bouche, les traits impassibles : elle prenait une première bouffée, inspirant lentement, avant d’expirer, bien qu’une légère toux s’ensuivit, les sourcils légèrement froncés. Le lys n’avait jamais ressenti une telle sensation, dépaysée, déstabilisée, mais loin d’être déplaisant, ça s’améliorerait avec la soirée, mais elle finissait de recracher la vapeur, reprenant une seconde bouffée quelques secondes après, pour le retendre à Darcy. « C’est étrange, mais pas déplaisant. » Rictus amusé suspendus aux lèvres, ses doigts jouaient avec le sachet de MD. « Qu’est-ce que c’est ? » Faisant rouler quelques comprimés colorés entre ses doigts, le regard océan de Laelia passait sur les potions disposées sur la table. « Et ça ? » Elle aimait se renseigner, l’orchidée, histoire de savoir ce qu’elle allait ingurgiter tout au long de la soirée, dans les bras de son ami, curieuse. « Est-ce que je pourrai tout essayer ? »
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Mer 25 Déc 2019 - 18:27
Est-ce une bonne idée, de faire croquer la pomme à Laelia ? Darcy trempe dans la drogue depuis toujours ; de là où il vient, fumer est presque une tradition culturelle, avaler des concoctions psychotropes aussi. Lui a préféré devenir l'un de ses barons de la drogue qui distribue sans honte toutes les merveilles du monde à des clients désespérés d'obtenir leurs doses ; marchand de sable impitoyable, possédant une petite armée de dealer et de confectionneurs de potions et autres poisons adorés par les foules. Il a vu ce que la drogue peut faire à ceux qui ne savent pas se maîtriser ; c'est pourquoi, tandis qu'il accepte de faire goûter à la belle les merveilles offertes par la chimie et la nature, il se promet de garder un oeil sur elle, et de veiller à ce qu'elle ne dépasse pas un certain stade de défonce. C'est sa première fois, après tout, il faut se montrer doux et attentif pour ne pas que cela tourne mal. Gestes habiles tandis qu'il roule sous le regard de la demoiselle, avant de venir se blottir l'un contre l'autre à nouveau, une main posée sur la hanche de la belle, possessivité qu'il ne peut retenir malgré lui. Il lui tend le joint, lui-même doucement détendu sous les effets agréables de la tentacula, appréciant la texture de la fumée et le goût de l'herbe sur sa langue ; la demoiselle tire avec précaution, toussotant légèrement les sourcils froncés, avant de tirer à nouveau, et ses mimiques font doucement sourire le jeune réunionnais. Il se souvient de son premier joint, sa première quinte de toux provoquée par la fumée, aussi ; elle s'en sort très bien, pour une première fois. Après une ou deux bouffée de plus elle lui tend le joint à nouveau, disant que ce n'était pas désagréable. « Tu verras, quand on l'aura fini ; tu auras la tête sur un nuage, » assure-t-il d'expérience. La tentacula, dépendant de la sorte, peut avoir plusieurs effets : faire rire, endormir, donner envie de discuter de choses profondes et philosophiques ; celle-ci donne envie de rêver, de refaire le monde avec ses partenaires de défonce. Pour une première fois, la belle fume de la qualité. Curieuse, la belle joue avec les différentes substances posées sur la table devant elle, posant des questions, s'interrogeant sur ce qu'elle pourra, ou non, consommer. Après une seconde de réflexion, il lui répond : « Tu pourras tenter la MD, mais seulement la moitié d'un cachet ; celle-ci est assez forte, et pour une première fois, il vaut mieux éviter. » aussi connue sous le nom d'ecstasy, cette molécule relâche un taux très élevé de sérotonine dans le cerveau, l'hormone du bonheur. L'ecstasy fait oublier tous les malheurs du monde, elle rend câlin, heureux, bavard. Elle amplifie les émotions positives et anéantit les négatives ; de plus, la descente, qui peut être assez désagréable, se contre facilement avec un petit joint pour éloigner la tristesse. « Et ça, ce sont des potions psychotropes. Pour l'instant, je pense qu'il vaut mieux que tu n'en prennes pas, celles-ci sont conseillées aux consommateurs plus... expérimentés. Et combinée à la MD, je crains les effets secondaires. » Il ponctue sa phrase par un léger baiser sur son front, avant d'ajouter : « Je suis sur que la MD te plaira. » Il tire quelques bouffées sur le joint, laissant s'échapper la fumée en quelques anneaux brumeux dans l'air, série de petits cercles qui s'évaporent.
- Spoiler:
- Navrée pour le temps de répondre
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Jeu 2 Jan 2020 - 22:01
Certainement qu’elle ne devrait pas, Laelia, se plonger dans cet univers, le temps d’une soirée. C’était bien la première fois que la poupée cherchait à s’évader, à panser ses blessures en se laissant aller, se confiant entièrement à Darcy. Sûrement devrait-il se porter responsable pour l’épave qu’elle incarnerait d’ici peu, franchement novice dans le monde des drogues et la fatigue, physique comme mentale, n’était clairement pas en sa faveur, tristement. Aux premières bouffées, Laelia se sentait déjà relaxée, moins tendue, c’était presque si ses talons ne touchaient plus le sol, les mirettes un peu plus vitreuses et les gestes plus lents, plein de sensualité, de lascivité presque exaltante, aphrodisiaque. Chevelure balayée en arrière, tandis que les prises s’enchaînaient avec lenteur, le lys laissait aller un doux sourire, vaporeux et les paupières qui se fermaient, secouant légèrement le tissu de sa robe afin de s’aérer, derme ardent, presque moite. « Mmh… » Il avait raison, Darcy, bien qu’il connaissait parfaitement sa marchandise, la détaillant à l’inculte, penchée en avant, superbe vipère ondulant, rapidement sous l’effet du joint inhalé. Toujours dans la découverte, la créatrice faisait glisser un comprimé dans sa paume, craquant la moitié pour suivre les conseils de son ami. Sans un mot et nichée dans le regard de Darcy, la brune donnait le reste en glissant sa partie entre ses lèvres, le croquant sous ses dents pour l’avaler, se laissant aller dans les bras du métisse. Une main contre sa joue, son front au sien, une risette étincelante égayant ses traits, tandis que ses doigts effleuraient à peine le faciès de son partenaire, dans des effleurements somptueux, le souffle brûlant. « Quels sont les… Effets… » Éloquence moins affirmée, diction fébrile, elle se sentait bel et bien sur un nuage, à flotter parmi les oiseaux, un sourire presque béat aux lèvres, alors que la chaleur se faisait agréable, dégageant sa nuque, diffusant ainsi son parfum agréable.
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Ven 3 Jan 2020 - 5:01
Petit à petit, Perséphone faiblit sous les effets de la drogue, et Hypnos, semeur de sommeil, de rêves et de cauchemars, observe avec plaisir la déchéance de la reine des Enfers. Sublime fleur de Lys blanc au coeur de la noirceur des entrailles de la terre ; Darcy la tient fermement dans ses bras, dominant la belle de sa grande taille, l'enlaçant de façon à ce qu'elle ne tremble plus, de s'effondre pas sur la table. La tentacula lui va bien ; ses mouvements se font sensuels, lascifs, et en retour, pour son confort, Darcy l'attire un peu plus contre lui, de façon à se que le visage de la demoiselle soit logé contre son cou. Une main posée au creux de ses hanches, l'autre venant dégager les cheveux de la belle. Il récupère le joint, et tire, les yeux plongés dans les siens tandis qu'elle se laisse sombrer. Darcy a toujours tellement aimé cela ; voir les autres se prélasser dans la débauche, l'abandon total d'eux-même. Il y a quelque chose de si libérateur dans le vice, et Darcy les collectionne tous. Paresse, défonce au cerveau, sécher les cours et oublier ses devoirs. Orgueil, se croire au dessus des lois, au dessus du danger. Colère, impulsivité qui l'habite, poings qui parlent mieux que ses lèvres. Envie, insatisfaction permanente, jalousie envers les plus riches, les plus puissants. Avarice, amasser toujours plus de gallions, posséder de l'or, du pouvoir en quantité. Gourmandise, jamais rassasié par ce qu'il possède. Et Luxure ; amour du sexe, abandon dans la sensualité et le plaisir, sérotonine et dopamine au cerveau, hormone vibrant de le corps tout entier. La belle prend une moitié de cachet ; il mange la deuxième moitié, sans la moindre hésitation, avalant le cachet avec habitude. « Les effets... tu vas te sentir tellement heureuse, ma beauté. Une joie immaculée. Le malheur n'existera plus. » La main de la demoiselle vient esquisser les traits de son visage ; il l'attrape, et presse un baiser sur chacun de ses doigts. « Ton sens du touché va se développer ; tu auras chaud, une chaleur qui semble venir de l'intérieur de toi. » La chaleur monte. Il rapproche son visage de celui de la demoiselle, avant de venir picorer un baiser au creux de sa mâchoire, tout près de son oreille. « Tu voudras clamer ton amour à ceux que tu aimes ; tes sentiments positifs, l'affection que tu ressens, tout ça sera doublé. » Il descend jusque dans son cou, où ses lèvres viennent effleurer deux petites blessures, cicatrices d'événements passés, d'une rencontre avec des crocs. Il dépose un baiser sur la peau sensible. « La musique te paraîtra incroyable, sublime, nouvelle ; tu découvriras le monde sous un nouvel angle. Et tout sera tellement magnifique, » souffle-t-il en remontant son visage vers elles, leurs lèvres à quelques centimètres.
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Ven 3 Jan 2020 - 12:23
Ça y est, elle n’était plus vraiment elle-même Laelia ou plutôt une version améliorée d’elle, loin du tracas du boulot ou de ses drames amoureux, une existence sans embûches, juste le plaisir, la plénitude de l’instant. Alors, oui, peut-être que la poupée regretterait le lendemain, lorsqu’elle se souviendra de ses actions ou au contraire, lorsqu’elle sera dans le flou, à s’accrocher à quelques bribes de souvenirs d’une soirée brouillon. Bien que les questions ne circulaient pas dans son esprit, son corps s’exprimait à sa place : cette lascivité dans les agissements, une vague de chaleur qui happait son derme, roulait le long de son échine jusqu’à lui arracher des frissons, si sensible que les caresses de Darcy la faisaient soupirer de bien-être. Les propos du brun résonnaient dans son esprit, à la manière de caresses, mots susurrés, presque hypnotiques et face à ceci, Laelia se laissait aller dans les bras de son partenaire, à s’en rapprocher un peu plus. Sourire béat aux lèvres, les mirettes plongées dans celles de Darcy, elle se laissait embrasser, cajoler, perle précieuse entre ses mains tendres, malicieuses. Lentement, ses ongles se frayaient contre sa nuque lorsqu’il se perdait sur sa peau perforée, frissonnant de plaisir et les canines de la créatrice, glissant le long de sa pulpe inférieure. Chaleur s’emparant de son enveloppe, Laelia happait ses lèvres des siennes, un rictus en coin et ce regard vaporeux, céruléen, qui s’amusait, la fleur laissait gambader le long de son bras ses doigts afin de lui arracher quelques frissons. L’orchidée jouait avec les sens du brun, accentuant le contact de leurs bustes l’un contre l’autre ou encore, les effleurements de ses doigts contre sa nuque, sans cesser de frôler ses lèvres, mordillant sa lippe jumelle, les souffles se fracassant l’un contre l’autre, sans que plus rien autour d’eux ne compte.
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Sam 4 Jan 2020 - 17:42
Sublime déchéance ; la fleur s'ouvre au coeur de la nuit. Elle se laisse aller dans les bras puissant du dieu du Sommeil, et sombre dans un rêve avec lui. Ici, plus rien ne compte ; juste eux deux, le contact de leurs peaux, la chaleur entre leurs corps. Elle est douce et docile entre ses mains, se laissant cajoler comme un bijou, admirer comme la première fleur du printemps. Bercée par les paroles que lui souffle Darcy, elle se laisse porter ; et le jeune homme ne peut s'empêcher d'en vouloir plus, lui aussi, se laissant doucement immerger dans les eaux calmes de la drogue. Peut-être est-ce une mauvaise idée, quelque chose de déraisonnable ; un plaisir à éviter, une pomme dans laquelle il ne faut surtout pas croquer. Mais Darcy a toujours adoré braver l'interdit ; alors il laisse ses lèvres traîner dans le cou de la belle, déposant baiser et morsures taquines, avant de lever la tête à nouveau et de contempler avec tentation ses lèvres, les pupilles entièrement dilatées par le désir et la drogue. Qui ne voudrait pas posséder la plus belle fleur du jardin ? La tentation est partagée, puisque bien vite, la belle vient s'emparer de ses lèvres, un sourire au coin des siennes, le regard amusé. Darcy ferme les yeux et retient un petit sourire, posant sa grande main au creux des reins de Laelia, remontant en de légères caresses le long de sa colonne vertébrale, faisant apparaître des frissons le long de son échine. La main de la belle le long de son bras et sa poitrine contre son torse le font frémir ; l'une de ses mains remonte pour entourer la mâchoire de la belle et prendre le dessus à nouveau dans le baiser, glissant sa langue contre celle de la fleur de lys et prenant possession de sa bouche, impitoyable. Il vit pour le plaisir ; cela réveille un peu son coeur froid, gelé, rouillé. Ca le fait battre pour autre chose que de la simple adrénaline. Son autre main longe l'une des cuisses de la belle, remonte jusqu'à ses hanches et la presse encore plus contre lui. Lorsque leurs lèvres se détachent enfin, Darcy a déjà une idée en tête. « Suis-moi, » murmure-t-il contre ses lèvres avant de se lever, de la prendre par la main et de l'entraîner vers la salle du personnel, qu'il sait vide. D'un regard il ordonne à ses subalternes de gérer la vente pendant son absence, et ils obéissent immédiatement, prenant sa place à la table. Une fois dans la pièce sobrement décorées de plusieurs étagères de stockage, d'un canapé et d'une table, Darcy ferme la porte derrière et et plaque sans vergogne la demoiselle contre cette dernière, enfouissant son visage au creux de son cou pour venir embrasser et mordiller la peau sensible ; « On sera plus tranquille ici, » ronronne-t-il à son oreille.
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Re: ! (hot/darcy) flash.
Sam 4 Jan 2020 - 21:07
Le long de ses galbes, les frissons gambadaient, s’échouant au creux de ses reins jusqu’à sa nuque, parsemée de baisers, caresses, alors que les bustes se percutaient à chaque étreinte, le feu dans les entrailles, dans chaque veines. La respiration ardente et ses mains joueuses, Laelia accentuait sa présence contre ses pulpes humides, saisissant entre ses quenottes la lippe de son partenaire, dans un rictus amusé, en coin, traduisant son état d’esprit, cette fameuse plénitude décrite par Darcy. Visage capturé entre la main chaude du brun et les lèvres s’embrassaient sensuellement, le plaisir qui se faufilait, peu à peu, au fur et à mesure des baisers échangés, des corps qui s’enlaçaient. Elle acquiesçait silencieusement et le suivait dans une pièce isolée, plus intime, la porte claquant derrière elle avant d’y être plaquée. Un bruit sec du bois craquait sur son dos et un rictus étirait ses pulpes charnues, ses bras se refermaient autour du buste de Darcy, griffant au travers de son haut, son dos dont elle parvenait à sentir les muscles contractés à chaque cajolerie. « Tout ce dont on a besoin, amor… » Mots susurrés au creux de son oreille, dont les dents de la fleur saisissait le lobe afin d’y exercer une légère pression. Soupirs lâchés, Laelia attrapait sa nuque d’une paume et revenait à la conquête de ses croissants de chairs, une cuisse caressant sa hanche jusqu’à se perdre le long de sa mâchoire, de son derme épicé que le lys baisait, mordillait, humidifiait de son muscle rosé, la débauche dans les veines. Les corps pressés l’un contre l’autre, ses doigts se faufilaient sur la chemise, rapidement défaite pour laisser place à l’étreinte des essences, dans cette pièce épurée, cette porte qui craquait contre son dos, plaqué, malmené. Linge lancé sur le côté, incitation dans les prunelles en passant ses ongles sur sa propre dentelle. « Montre-moi ce que tu as. » Qu’elle murmurait, la ronce, lovée sur ses pulpes humides, la malice dans les iris et ce rictus, provocateur suspendu, ludique, presque mesquin.
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Re: ! (hot/darcy) flash.
Sam 29 Fév 2020 - 18:19
- Spoiler:
- Je suis désolée pour le retard oh mon dieu J'ai eu pas mal de soucis IRL mais maintenant que tout ça est réglé je te promets plus de régularité
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Re: ! (hot/darcy) flash.
Lun 30 Mar 2020 - 18:03
À la fin, elle était satisfaite la fleur, bien que sa tête tournait légèrement, que le contrôle que la belle exerçait sur ses agissements disparaissait progressivement. Non, cela ne lui ressemblait pas, Laelia, de se laisser tenter par de telles substances, peut-être qu’elle regretterait dans peu de temps ou serait-ce tout le contraire. Pour le moment, le lys tentait de reprendre son souffle, la poitrine soulevée dans un rythme effréné et ses bras, brûlants, accueillaient Darcy contre celle-ci, les épidermes moites adhérant l’un contre l’autre. « Je ne sais pas en fait… » La raison qui triomphait, malgré tout, tentant de se frayer un chemin entre tout ce qui venait de se passer, ce qu’elle avait pris sur un fichu coup de tête. Ses mains, elles, glissaient sur la peau de Darcy, y dessinant des formes abstraites du bout des ongles manucurés, l’air songeur, scrutant le plafond assombri, la respiration apaisée. « Je ferai mieux de rentrer. » Susurrait la fleur à son oreille, après de longues minutes de silence, consciente qu’elle serait mieux chez elle. Durant ces quelques minutes, ses songes s’agitaient, dessinait l’image de Mirko dans son esprit, songeant qu’elle n’avait pas encore eu accès au sang nécessaire pour se défaire de son emprise. « Je dois encore réfléchir à comment récupérer son sang. » Laelia pensait à voix haute, se redressant en passant une paume sur sa nuque, l’air changé : l’on sentait qu’elle était en pleine réflexion. « Je n’ai pas encore de piste, à part le prendre en traitre. » Haussement d’épaules ponctué par la sirène qui se levait, pour enfiler sa robe puis ses chaussures, ajustant son apparence, la tignasse emmêlée, la peau brillante face au miroir. « Je ne sais pas encore quoi faire. » ça viendrait, sûrement, bien qu’elle pensait sincèrement que lui en parler directement leur permettrait de ne pas être en froid. Elle tenait à lui, Laelia, sans se l’avouer et maintenant que son enveloppe s’était éloignée de Darcy, elle ne pensait qu’à lui. « Merci pour… ça. » Qu’elle lançait en s’éloignant, la mine crispée et la cadence toujours aussi féminine, à prendre le chemin inverse pour rentrer chez elle, pensive, ailleurs.