- Caël Mullerwild bear free heart
- » parchemins postés : 1801
» miroir du riséd : Christopher Mason
» crédits : tearsflight
» multinick : Margaret, Jules et Verena
» âge : 32 ans
» situation : Marié
» profession : Auror-sénior
» particularité : Animagus
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1313
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Callivan - Acceptez-vous de prendre cet homme pour époux ?
Dim 5 Jan 2020 - 3:40
Acceptez-vous de prendre cet homme pour époux ?CALLIVAN Le stress. Je n’avais pas ressenti un tel stress depuis mon tout premier match de quidditch, il y a de cela des années, une éternité maintenant. Je n’étais plus aussi jeune qu’à l’époque il fallait dire, il était loin le Caël de 14 ans qui s’amusait à voler en rase-motte au-dessus des spectateurs pour leur faire peur, avant de se reprendre pour marquer des points pour son équipe. Ce stress, unique, que l’on ressent quand l’on prend son premier envol depuis des dizaines voire des centaines de spectateurs, c’était un bon stress. Et aujourd’hui, plus de quinze années plus tard, je ressentais le même. Ma tête était aussi lourde qu’une boule de bowling et aussi cotonneuse qu’une vieille compresse usagée. Cette journée, elle était prévue depuis des mois maintenant, tout était prêt, nous avions passé beaucoup de temps pour peaufiner les détails, quitte à parfois se disputer, mais nous y étions finalement parvenus. Et aujourd’hui, le spectacle devait commencer. Il me restait une heure avant que les festivités battent leur plein et pourtant, j’avais le trac. Oui il fallait bien que je l’avoue, je n’avais qu’une seule envie : tout quitter, me barrer et fuir très loin, par exemple aux îles Galapagos. Non pas parce que je ne voulais plus le faire, mais parce que j’avais peur. Qui d’autre n’aurait pas peur à ma place ? On ne pouvait pas dire que j’étais le genre d’homme fait pour ce type d’événement, ce n’est pas pour rien que l’épouvantard avait toujours pris cette forme si mystérieuse. Et pourtant, aujourd’hui, je le provoquais, car c’était mon idée. Oui aujourd’hui était un grand jour, sûrement le plus important de ma vie. Car aujourd’hui, je me,mariais.
Je me regardais, dans ce grand miroir aux bords argentées, dans cette chambre où tout montrait ce qui allait se passait dans moins d’une heure. J’avais passé la matinée chez le coiffeur, pour être le plus parfait possible. Je savais qu’il me trouverait toujours beau, enfin je l’espérais, mais j’avais tellement la pression, que je voulais que tout soit parfait. Un comble non pour un mec comme moi incapable de prendre une décision sérieuse dans sa vie ? Et pourtant, j’étais là aujourd’hui, entouré de mes témoins, Sasha, mon cousin, mon frère, mon sang, celui qui me connaissait mieux que personne, et Marcus, mon meilleur ami, celui qui avait toujours été là pour moi, avec qui j’avais fait les pires conneries quand nous étions plus jeunes, lui qui était fiancée à Rose, que je ne supportais toujours pas malgré leurs années de relation, même si apparemment j’étais remontée dans son estime quand j’avais fait ma demande. Oui car c’est moi qui lui avais demandé sa main. Après plusieurs années de relation, après nous être stabilisé, après avoir surmonté de nombreuses épreuves, avoir passé le cap de la relation libre et des petites plaisanteries en soirée avec d’autres partenaires, après être un devenu un couple plus mature, je m’étais résolu à surmonter ma plus grande peur : le mariage. Je me souviens encore, alors que mon regard vairon observe ce Caël nouveau dans le miroir, ce jour où j’avais pris mon courage à deux mains. On se baladait, pour les vacances, à l’étranger, et plus précisément à Paris. Il était américain, j’étais anglais, et nous voulions visiter la France. Et Paris est connu pour son romantisme. Nous nous étions baladés toute la journée, entre le célèbre Marais parisien et sa population gay-friendly, les Tuileries à fleur de Seine sous le soleil chaud du mois d’août, et la Tour Eiffel – dont je ne comprenais toujours pas,l’utilité. En début d’après-midi, nous avions mangé une glace à Montmartre, et on s’était même fait faire un portrait. Pour notre chez-nous, car nous vivions ensemble depuis plus d’un an désormais. L’après-midi, Notre-Dame, et enfin le Jardin du Luxembourg, avec sa fontaine Médicis, où l’on pouvait jeter une pièce pour faire un vœu. Je l’avais laissé commencer. Puis j’avais lancé ma pièce. Il m’avait demandé quel était mon vœu, je savais qu’il le ferait, il a toujours été très curieux. Alors, j’ai pris ma respiration, et lui ai dit J’ai fait le vœu de vieillir avec toi. Puis je me suis agenouillé, ai sorti l’écrin de ma poche et ai continué Sullivan Phelps, je t’aime et t’aimerai à jamais. Alors acceptes-tu de me supporter jusqu’à ce que mes cheveux deviennent blancs ? Acceptes-tu de devenir mon mari ? Acceptes-tu de sceller notre amour pour l’éternité ?. Oui je l’avais fait, je l’avais demandé en mariage, et il avait accepté. Un triple Oui. Des étoiles dans ses yeux, des larmes dans les miens. On s’était embrassé, et les moldus autour de nous avaient applaudi. Et aujourd’hui, j’allais me marier.
Je me regardais dans ce miroir, dans ce smoking, et je flippais. Mais Sasha était là pour me détendre, il me racontait des blagues, et Marcus me taquinait aussi, moi le mec qu’il n’avait jamais imaginé se marier un jour, tandis qu’il ajustait mon nœud papillon, comme tout bon témoin se doit de le faire. J’ignorais si mes parents seraient présents au mariage, ils avaient extrêmement mal pris le fait que j’épouse un homme et de surcroît un né-moldu. Mais qu’ils aillent au diable. Il y avait les personnes qui comptaient le plus pour moi : Sasha, Scylla, Marcus, Aedan, Alex, … Notre directrice au département des Aurors était là elle aussi, ravi de voir ses deux nouvelles recrues se dire oui. Car oui j’étais désormais auror, et Sullivan n’allait pas tarder à le devenir, il était en dernière année, et il était en stage actuellement. D’ailleurs, en parlant de lui, il devait s’en poser des questions, tout comme moi. Allait-il me dire oui de nouveau dans moins d’une heure ?
@Sullivan Phelps L'amour est plus fort que tout
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Re: Callivan - Acceptez-vous de prendre cet homme pour époux ?
Mer 8 Jan 2020 - 21:42
Le plus beau jour de ma vie. Malgré mes manières parfois rustres et mon caractère très expansif, il se trouvait que je cachais un coeur de romantique. Tout était prêt, ce grand jour, on le préparait depuis presque un an maintenant. Entre les réservations de salle, traiteur, les invitations, il fallait s'y prendre tôt pour ne pas se retrouver pris de court au dernier moment. Un tourbillon de sentiments me donnait le vertige et cela même si je savais que tout allait bien se passer. Parce que c'était ce que je souhaitais depuis tellement longtemps. Si notre histoire avait connu des hauts et des bas, si nous avions frôlé la catastrophe à plusieurs reprises, nos sentiments l'un pour l'autre ne s'étaient jamais éteints. Ils étaient toujours là, aussi vifs qu'au premier jour. Personne n'avait réussi à les effacer. Finalement, ces dernières années avaient été les plus belles de notre relation. Plus vieux, plus sérieux, avides de stabilité, nous n'avions jamais été aussi proches, aussi complices. Grande inspiration. A mes côtés, mon père qui me regardait avec cette fierté dont je ne me lasserai jamais. Puis, ma grande amie Niamh, fidèle au poste, qui m'avait fait le grand plaisir d'accepter d'être ma témoin. Elle m'avait tellement fois demandé si j'étais sûr de mon coup en acceptant la demande en mariage de Caël, que je ne pouvais qu'être déterminé. Rien ne me ferait revenir en arrière. Car oui, aujourd'hui, je me mariais au seul homme qui avait toujours été là pour moi: Caël Muller. Si on m'avait dit qu'un jour, mon nom serait associé à celui de Muller, j'aurais probablement ri au nez de la personne. Pourtant, c'était bien le cas. Et finalement, cela me plaisait de déranger les esprits si étriqués des sang-purs qui lui servaient de parents. Bien entendu que cela ne leur plaisait pas, mais alors pas du tout. Si j'en avais rien à foutre de ce qu'ils disaient sur mon compte, je ne pouvais pas leur pardonner certains mots qu'ils avaient eu envers mon futur mari. A part peut-être Artémis, qui était une vraie peste, les autres frères et soeurs de Caël ne semblaient pas avoir de problèmes avec moi, et je m'en félicitais. Fils unique, j'étais heureux de pouvoir me raccrocher à une grande famille. Oh et il y avait Sasha bien sûr, si nos caractères avaient parfois tendance à s'opposer, il y avait beaucoup de respect entre nous. J'avais toujours déploré qu'il ne s'intéresse pas aux hommes. Dommage. Mais c'était d'un autre Muller que j'allais m'occuper maintenant, jusqu'au restant de mes jours.
Me préparant avec attention, Niamh m'aidait à ne pas mettre mon noeud n'importe comment, surtout avec le stress. Très élégant dans mon costume, j'avais un faux-air à mon père en me regardant dans le miroir. Le même sourire aussi. Je repensais avec tendresse à ce moment si romantique qu'avait choisi ma moitié pour me faire sa demande. C'était à Paris, ville de l'amour. Un voeu, un sourire, une question en apparence si anodine, et comme réponse la question qui fit vibrer tout mon être. Mon coeur semblait s'affoler à toute vitesse. D'où avais-je trouvé la force de lui donner ma réponse? J'en avais aucune idée. Mes pupilles claires avaient trouvé le chemin de celles de mon compagnon et ma voix s'était faite vibrante d'émotion alors que je lui répondais: "Comme si j'allais dire non! C'est oui, bien sûr! Oui, oui, oui! Je veux devenir vieux et aigri à tes côtés, rien que pour pouvoir te chambrer sur tes cheveux blancs!" Rires éclatants. Bonheur total, qui entraînait de grandes responsabilités et un avenir radieux. Ce souvenir m'arracha un nouveau sourire attendri. Soupir serein, tandis que j'échangeais un regard avec Niamh. J'étais prêt à y aller, à offrir ma vie à un autre. Parce que c'était le destin qui nous avait mis ensemble. Mon amie me demanda une dernière fois si j'étais sûr de vouloir me marier avec ce troll de Muller, et dans un éclat de rire, je lui répétais que oui, et que je ne changerai plus d'avis maintenant. Hochant la tête en sa direction, je sortais de la pièce accompagné de Niamh. Allons-y...
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Re: Callivan - Acceptez-vous de prendre cet homme pour époux ?
Ven 10 Jan 2020 - 23:49
Premier son de cloche. Ca y est, les festivités allaient commencer. Je savais ce que voulait dire cette cloche, la cérémonie n’allait plus tarder, tous nos amis, nos familles, nos proches, se tenaient non loin de là, et nous attendaient, nous les futurs mariés. Le stress montait d’un coup. Les larmes me montaient aux yeux, je n’avais qu’une envie, m’enfuir. J’avais peur, non pas de Sullivan, ni de notre relation, mais de l’engagement. J’en avais toujours eu une peur bleu, plus habitué à voir des couples mariés par convenance et obligation que par véritable amour. Mais aujourd’hui, j’allais me marier, et c’est moi qui l’avais décidé. Marcus lui avait déjà eu la corde au cou, et j’avais été là pour lui. Aujourd’hui, c’était l’inverse. Il m’avait chambré, mais je savais que je pouvais compter sur lui, sur ses conseils. Il me disait de ne pas m’en faire. Je prenais une grande respiration. Il me fallait du courage, du courage pour remonter cette longue allée jusqu’à l’autel où nous attendait celle qui officierait à notre union, une sorcière du Ministère en tenue de cérémonie. Nous avions tous prévus pour ce mariage, il avait intégré certains rituels qui lui tenaient à cœur, j’y avais intégré les miens. L’alliance me faisait peur, mais je tenais à en avoir une, alors pour me donner du courage j’y avais ajouté un autre rituel : celui des cordes. Nos amis, nos familles, viendraient nouer autour de nos mains relier des cordes et leur nœud symboliserait notre amour. J’y avais tenu, et même si le symbole du nœud aurait dû être encore plus stressant que l’alliance, ça me rassurait. J’allais nouer ma vie à celle d’un autre, de Sullivan.
Nouvelle inspiration, je devais y aller. Marcus venait de poser une main sur mon épaule pour me donner du courage. C'est ton tour vieux. Ca va le faire, tu as fait le bon choix. Sasha me faisait un clin d’œil. Ils étaient là pour moi, et une fois que je leur confirmais être prêt, ils ouvrirent les portes et l’on se rendait dans la salle de la cérémonie. Celle-ci était richement décorée et lumineuse, comme nous l’avions souhaité. Les bancs de bois étaient décorés de bouquets de fleurs blanches. Une longue allée autour de laquelle nos proches se tenaient constituait le chemin vers l’étape suprême de notre union, le mariage. La cérémoniante était là, devant l’autel, tout de blanc vêtu. J’avançais, le premier, et me positionnais là où nous l’avions convenu pendant les répétitions, à droite de l’officier du Ministère. Mes témoins se tiendraient à quelques pas derrière moi. L’entrée avait été solennelle, tous les regards braqués sur moi. Le stress était toujours présent. Je pouvais compter sur l’appui visuel de mes amis et de ma famille dans l’assistance. Scylla, au premier rang, avec son visage serein et son sourire constant, avec ma nièce dans les bras. Kahlan était présente elle aussi, amusée et contente pour moi, je le voyais à son regard. Octave aussi était présent, malgré toute l’incompréhension qui avait rythmé notre relation. Hyppolite aussi. Au final, il ne manquait que deux personnes : mon père et ma sœur Artémis. Car même ma mère était venue. Son visage était fermé, son regard baissé, mais elle était venue. Je lui en étais reconnaissant. Je ne l’oublierait pas. Même si elle n’appréciait pas ce mariage, elle était là pour moi. Et ça représentait beaucoup pour moi. Alex me regardait dans le public, accompagné de Dhan, son étonnant petit ami. Je voyais de multiples visages souriants. Lorcan, sa tête de gamin vissé dans un costume bien trop solennel pour lui. Oswald, qui après avoir été mon sexfriend était devenu un ami. Isalynn également. Une bonne partie d’Hungcalf était là en réalité. La porte s’ouvrit, et Niamh, la témoin de Sullivan, prit place de l’autre côté de l’autel. Son regard semblait me jauger. Mais j’étais sûr de moi et de cette promesse que je voulais faire à Sullivan. L’orgue prit sa respiration et la marche nuptiale commença, Sullivan allait arriver. Mon cœur battait la chamade, j’étais comme dans un rêve, mon souffle s’arrêtait, n’osant reprendre qu’à l’instant où je le verrai, présent, à mes côtés…
L'amour est plus fort que tout
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Re: Callivan - Acceptez-vous de prendre cet homme pour époux ?
Sam 18 Jan 2020 - 19:27
La pression était immense. Immensément fabuleuse. Magnifique. Prêt pour le plus grand jour de ma vie, la boule au ventre, j'avais un sourire aussi large que mon bonheur actuel. Un simple son de cloche et je savais que le grand moment était venu. Celui d'entrer dans la fosse de lions. De se jeter dans l'inconnu pour me lier à la seule personne que j'avais jamais aimé au point d'être prêt à m'engager auprès de lui. Pour toute la vie. Des jours, des semaines, des mois, des années à tout partager. Les bons comme les mauvais moments. Trépignant d'impatience, je jetais un coup d'oeil à Niamh, qui m'encouragea d'un sourire et d'une pression sur mon bras. Elle partit avant moi, car elle devait m'attendre devant l'autel. On avait convenu avec Caël qu'il serait le premier à entrer dans la pièce et qu'il m'attendrait. Le ministère avait accepté de déléguer une personne pour officialiser notre union. Il fallait dire qu'en travaillant tous les deux là-bas, il nous apparaissait logique que les institutions soient là pour nous au moment où nous en avions besoin. Tout était prêt jusqu'aux moindres détails. Je n'étais pas spécialiste des mariages, et les codes n'étaient pas forcément les mêmes que dans un mariage hétérosexuel. Chacun d'entre nous avait simplement essayé d'y apporter notre touche. Les alliances, bien entendu, faisaient partie du lot. Le principe des cordes et noeuds pour nous lier m'avait apparu comme superflu, mais mon fiancé semblait y tenir. Et si ça pouvait le rassurer... Pour cause et pour avoir été à ses côtés pendant tous les préparatifs, je savais à quel point Caël était angoissé par cette journée si spéciale. J'avais eu beau essayer de le rassurer, rien n'y faisait. Le côté engagement permanent en était principalement la cause, mais je savais aussi qu'il avait peur de ne pas être à la hauteur. De ne pas réussir à me rendre heureux. Sauf qu'il le faisait déjà. Que le simple fait qu'on soit ensemble me suffisait. Alors oui, de nous deux, j'étais celui qui s'en faisait le moins. Mes yeux se fermèrent quelques instants alors que j'attendais pour faire mon entrée. Décompresser. Se préparer mentalement. Tout le monde serait là. Une pensée émue pour ma mère me traversa l'esprit quelques instants avant d'entrer. J'aurais aimé qu'elle soit là. J'aurais aimé que ce soit elle qui m'accompagne jusqu'à l'autel. Ravalant de justesse des larmes -putain, Sully, pas maintenant sérieux-, je pris une grande inspiration avant de me racler la gorge pour me redonner contenance.
Cette fois, c'était le moment. Dans mon costume, je me sentais à la fois étriqué et fier. Grand sourire sur les lèvres. Un pas après l'autre, je me rapprochais de l'autel. Regards échangés avec les membres de l'équipe de Quidditch des Wrights, des amis proches, la famille Muller (les plus nombreux), mon père. Mes pupilles se posèrent finalement sur mon futur mari et elles se calèrent dans les siennes pour ne plus en partir. Il serait à moi pour toujours. Lueur de fierté. Il était beau. Ses cheveux étaient impeccables, comme à son habitude, ce qui me fit davantage sourire. Les yeux dans les yeux. Une fois arrivé à ses côtés, je pris sa main dans la mienne, juste pour lui signifier combien j'étais heureux d'être là. pour une fois, je n'avais pas de mots. Bonheur absolu. Je fis un signe de tête à la maîtresse de cérémonie pour lui dire de commencer. "Bonjour à toutes et à tous. Nous sommes tous réunis ici aujourd'hui, famille, amis, pour célébrer l'union des deux êtres présents face à nous. C'est un jour de joie, et je demanderais donc à tous ceux qui souhaiteraient assombrir cette journée de quitter cette salle immédiatement!" conclue-t-elle avec une pointe d'humour qui fit sourire les personnes de l'assistance. Avec beaucoup de sérieux, elle s'approcha ensuite de nous deux, nous signifiant de joindre nos deux mains droites. S'adressant ensuite aux personnes présentes dans l'assemblée, elle continua: "Je vais maintenant demander à tous ceux qui le souhaitent de venir nouer autour de leurs poignets des liens qui représenteront leur amour indéfectible, mais aussi votre amour pour eux. Ce n'est qu'une fois reliés qu'ils pourront dire leurs voeux et se donner l'un à l'autre." Nouvelle grande inspiration tandis que je m'accrochais à la main de Caël comme à une bouée. C'était réel. Il était vraiment là, nous étions vraiment en train de nous marier.
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Re: Callivan - Acceptez-vous de prendre cet homme pour époux ?
Mer 29 Jan 2020 - 11:54
L’angoisse me dévorait de l’intérieur, la scène se déroulait à une vitesse affreusement lente, comme si le temps s’était joué contre moi pour que la pression ne soit plus supportable. Pourtant, quand j’avais eu le courage de demander sa main à Sullivan, cela avait été une décision mûrement réfléchie. J’en avais peur, mais c’est ce que je voulais. Qu’importe que l’on me juge, qu’importe que ma famille ne soit pas d’accord et me répudie, j’étais heureux avec lui et il était temps de montrer note bonheur de façon un peu plus officiel. Je ne voulais pas le perdre, et je m’imaginais peut-être dans un lointain imaginaire refoulée que cette union serait comme une ancre pour notre relation, une ancre de laquelle nous ne pouvions nous échapper facilement, au gré des disputes qui cimentent les couples. Et puis j’avais toujours eu cette crainte qu’un jour, Sullivan s’aperçoive que je n’étais pas assez bien pour lui, trop immature, trop gamin, pas assez responsable, refusant de s’engager plus par fierté que par réelle conviction. Je voulais qu’il voit à quel point notre relation m’avait changé. J’étais toujours ce jeune homme fougueux aux réactions enflammées et sanguines, mais j’avais trouvé ma boussole, mon point d’équilibre.
Quand mes yeux se posèrent sur lui, sur celui qui serait bientôt mon époux, je sentis les larmes monter, non plus par peur, ni par crainte, mais par émotion. Il était tellement beau, encore plus qu’à l’accoutumée, dans ce costume taillé sur mesure. Chacun pouvait voir la chance qui était la mienne. Il avançait lentement vers moi et arrivé à mes côtés, il finit par fixer ses yeux d’une infinie profondeur dans les miens. Pour ne plus jamais les quitter. J’étais sûr. Sûr de mon choix, sûr de son amour, sûr de mes sentiments et de ma décision. C’était lui mon ancre, bien plus que ce mariage, bien plus que cette salle fleurie pour l’occasion ou que cette anneau qui ornerait bientôt mon doigt. Mon ancre, c’était lui. Sa main se glissa dans la mienne, ses doigts s’entremêlant aux miens. Une sensation divine et douce à la fois. Il partageait avec moi sa quiétude, sa sérénité, et j’en avais bien besoin. Nous étions en osmose parfaite. La maîtresse de cérémonie put commencer quand mon compagnon lui fit un discret signe de la tête. Nous étions prêts. Prêts à dire nos vœux, et à nous promettre un amour éternel. L’humour n’était pas absent du discours de la cérémoniante, ce qui me fit sourire légèrement. Juste assez pour m’apercevoir que cette chape de plomb qui pesait sur mes épaules avant la cérémonie s’était envolé. Une nouvelle vie s’offrait à moi, et j’avais hâte. Hâte que l’on parte en voyage de noces, que l’on emménage dans une nouvelle maison, hâte de fonder une famille avec cet être si parfait qu’était Sullivan Phelps. Puis, la cérémoniante nous enjoignit de joindre nos mains, pour que les cordes puissent les entourer. Doucement, chacun leur tour, plusieurs de nos proches s’approchèrent de nous. D’abord Sasha. Mon frère, mon cousin, mon bro, mon jumeau. Un sourire discret mais sincère, signe de bénédiction de notre union. Puis ce fut Niamh, avec son retard mutin qui ne me faisait plus peur, bien que la menace soit réelle, j’avais intérêt à bien m’occuper de Sullivan. Puis il y eut Scylla, ma sœur, Marcus, mon meilleur ami, des membres de la famille de Sullivan, son père, ma mère… Quand nos mains furent définitivement reliées par ces cordes magiques, je sus qu’il était temps de prononcer nos vœux. Je les avais préparés pendant des semaines, ne cessant d’en changer les tournures, les emphases, les symboles. Je pris mon inspiration avant de les déclarer.
Moi, Caël Muller, jure devant cette assemblée d’amis, de proches et nos familles réunies de t’aimer, Sullivan Phelps, à travers le temps et l’espace, à travers la bonne santé comme la maladie, et au-delà de la mort. Moi, Caël Muller, je jure de faire de chacune des journées qui succèderont ce jour béni une journée de bonheur et d’amour. Je te promets à toi mon futur époux, de te rendre heureux, et de combler tes désirs. La magie la plus puissante dit-on est celle de l’amour, et si l’on prend la grandeur de mon amour pour toi, alors notre magie sera invincible. Je te promets de t’aimer, de te respecter, de veiller sur toi et te protéger. D’être celui qui saura t’écouter quand tu voudras me parler, celui qui saura te calmer quand tu seras en colère, celui qui te fera rire quand tu auras envie de pleurer, celui qui continuera à te séduire même si ton cœur m’a déjà choisi. Et j’espère, Sullivan, que notre mariage sera un modèle, et que notre famille sera à ton image, belle, généreuse, et bienveillante.
L'amour est plus fort que tout
- InvitéInvité
Re: Callivan - Acceptez-vous de prendre cet homme pour époux ?
Jeu 19 Mar 2020 - 23:02
Le grand jour, le grand moment. Ainsi face à face, les yeux dans les yeux, je pouvais ressentir tout l'amour qu'il y avait entre nous. C'était si évident à présent. Comment avais-je pu me poser autant de questions pendant aussi longtemps? C'était lui et personne d'autre. Faire de notre couple une famille était un rêve qui pourrait devenir réalité dès lors que cette cérémonie nous aurait lié pour toujours. Après un petit discours d'entrée qui mit toute l'assemblée dans l'ambiance, la cérémoniante nous invita à joindre nos deux mains afin que nos proches puissent y apposer des rubans et autres cordes synonymes de notre amour et de leur amour pour nous. La valse des Muller commença alors, suivit de mes proches, évidemment. Mes cousines étaient là. Mon père était très ému, mais comme à son habitude, il affichait un sourire rayonnant, reflet de son coeur et de son âme. On me disait souvent que j'avais hérité son sourire. Tous nos proches ayant noué les cordes autour de nos poignets, je sentais la pression de tout leur amour. Niamh fut l'une des plus expressives, et faillit me faire perdre mon sérieux avec son regard appuyé, en mode, "t'as intérêt à avoir raison". Je soupirais doucement de bonheur, mes pupilles claires se plantant à nouveau dans celles de mon futur mari, alors qu'il s'apprêtait à dire ses voeux. Pour nous, pas de voeux stéréotypés, pas de règles strictes, il y avait juste des mots choisis avec soin, avec tout notre amour. Pas vraiment doué pour écrire, j'avais pris mon temps pour écrire les miens, bien décidé à démontrer toute mon affection pour lui. Bien entendu, je n'avais pu m'empêcher d'y apposer cette touche d'humour et d'auto-dérision qui me qualifiait si bien. C'est avec beaucoup d'émotion que j'écoutais chaque mot de Caël. Mon coeur vibrait de bonheur. Il avait cerné avec beaucoup d'intelligence tout ce qui était important pour moi dans notre future vie. Le fait de terminer par l'idée d'une famille unie et heureuse me laissa pantois, paralysé par ce rêve que j'avais longtemps pensé inaccessible. Pourtant, il le fallait, je devais prononcer mes voeux à mon tour. Lui rendre la pareille. Une grande inspiration. Reprends-toi, Sully, tu peux le faire. Nouveau sourire pour me donner du courage, me remettre de mes émotions. Il ne perdait rien pour attendre. Heureusement que je m'étais préparé mentalement sinon je serais en train de pleurer comme une madeleine. "Moi, Sullivan Phelps, jure solennellement de t'aimer à la folie, Caël Muller, et ce devant toutes les personnes chères à notre coeur. Rien ni personne ne saurait nous séparer à présent, et je souhaite bonne chance à ceux qui voudraient m'empêcher de prendre soin de toi, de t'accompagner dans la bonne santé ou la maladie, et même après ta mort. Tout le monde le sait ici, je suis homme de parole et jamais je ne trahis une promesse. Je parle certainement beaucoup trop pour mon propre bien, mais aujourd'hui, j'ai envie de te promettre que je ferai de ta vie une succession de bonheurs. Te rendre heureux, combler tes désirs, te voir sourire chaque jour seront mes objectifs incessants, et il ne se passera pas une journée sans que je ne te démontre à quel point je t'aime. La puissance de notre amour nous aidera à franchir tous les obstacles de la vie et nous permettra, je l'espère de construire cette famille pétrie d'amour que nous souhaitons tous les deux. Personne ne m'empêchera de veiller sur toi quand tu iras mal, de te serrer contre moi quand tu auras besoin de réconfort, de rire avec toi, de t'en mettre une quand tu feras trop le con, de passer toutes les nuits avec toi à faire du sport. Tu es à moi et je suis à toi, pour toujours." Mes mots, je l'avais entendu, avaient fait réagir certaines personnes dans l'assemblée. Certains s'en offusquant peut-être, la plupart s'en amusant. Je ne pouvais m'en empêcher, il fallait que je sois moi-même tout en gardant un certain sérieux. Les liens autour de nos poignets semblaient s'être illuminés tandis que nous disions nos voeux, la magie de notre amour les animant. La cérémoniante s'approcha de nous à nouveau et se mit à déclarer devant toute l'assemblée: "Après de si jolis mots, il est temps d'appeler l'un de nos complices de cette cérémonie!" Un sifflement plus tard, et une boule de poil familière fit son entrée, le poil brillant et la truffe en alerte. Fier comme un paon, mon petit Butterbeer se dandinait avec enthousiasme sur le tapis qui menait à l'autel. Sur son collier, au niveau de son cou, étaient accrochés nos alliances, qui scelleraient notre amour éternel. Un sourire amusé s'alluma sur mon visage tandis que je voyais mon petit chien nous rejoindre. La cérémoniante posa sa baguette sur nos poignets et les cordes s'embrasèrent avec délicatesse, afin de libérer nos mains. Je me baissais alors, décrochant l'anneau qui était destinait à Caël. "Par cet anneau, je te fais mien, pour toujours." Je passais alors l'anneau au doigt de mon futur mari, un large sourire sur le visage. J'attendis alors qu'il en fasse de même. Une fois que l'échange des anneaux serait effectué, la cérémoniante pourrait enfin nous déclarer mariés. Je n'attendais que ça. Butt ne tenait pas en place, tout content qu'il était d'avoir son rôle dans la cérémonie.
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Re: Callivan - Acceptez-vous de prendre cet homme pour époux ?
Sam 25 Avr 2020 - 0:17
La connexion était présente et vibrante. Je pouvais ressentir chacune des fibres de mon corps en train de trembler, à l’unisson avec les battements intenses de mon cœur, qui n’avait jamais été soumis à une telle pression même pendant les missions les plus dangereuses ou les pires bêtises que j’avais pu faire par le passé, sous l’épée de Damoclès que constituait alors la punition du surveillant. Non cette sensation était unique, et cela m’effrayait en même temps que cela me fascinait. Je l’aimais. Je le savais et je l’avais sûrement toujours su. Dès la première minute où je l’avais vu à vrai dire, et même si je ne savais pas encore qu’il serait celui qui parviendrait à me pousser dans mes retranchements au point de vouloir m’engager. J’aimais tout chez lui, j’aimais son sourire, j’aimais son regard, j’aimais son odeur, j’aimais son ton moqueur pour me taquiner, les moments de tendresse comme les moments de complicité ». Oui, j’étais amoureux de cet homme et j’étais en train de lier ma vie à la sienne. Je n’aurai jamais pu rêver mieux. Les mots que je prononçais, je les prononçais avec une ferveur presque papale, je voulais qu’il ressente l’intensité de mes sentiments dans chacun de mes mots. Je n’étais pas des plus doués pour parler, dès que je devais parler de quelque chose de sérieux, mes mots s’entremêlaient et je perdais mes moyens. Mais je ne pouvais pas me permettre d’avoir la voix chevrotante. Mes mots achevés, il était temps que lui-même dise les siens, et à l’inspiration qu’il prit, je ne me sentis jamais à un point aussi proche du malaise. J’étais un homme qui pouvait parfois se montrer un peu macho, ou qui refusait de montrer son émotivité alors qu’au fond j’étais tout de même sensible, et je ne voulais pas pleurer face à sa déclaration. Et je dus retenir mes larmes plus que je ne le crus. Son ton se voulait ironique, et je le reconnaissais bien là. C’était mon Sully. Celui que j’avais rencontré, et il n’avait pas changé malgré les épreuves que nous avions surmonté ensemble. Je retenais mes émotions, mais je ne pus pourtant empêcher une larme de couleur, une larme que je chassais rapidement d’un geste de la main. Plus tard, si mes meilleurs amis, ou mon bro, Sasha, me faisait une remarque, je dirais que c’était une poussière ou le pollen. Mais nous saurons tous que ce serait un mensonge pudique pour cacher la vérité. Et chacun sourirait tranquillement en buvant une gorgée de biérraubeurre, sans relever la chose, mais conscient d’avoir partagé un moment rare d’émotion pure. Car c’est à cela que l’on reconnaît les amis, ceux que notre cœur a choisi au-delà du sang, ou même parmi le sang. Sasha, Marcus, Aedan, mes amis pour la vie, des amis qui se ressemblent peu, mais qui sont tous si chers à mon cœur. Tout comme Sullivan, qui avant d’être mon époux et mon amant avait été mon ami. Le sourire que j’affichais faisait écho à son souhait de me faire sourire chaque matin que Dieu fasse. Sa promesse, je la recevais en plein cœur, je la recevais et je m’y accrochais telle une prière silencieuse que j’accordais à des dieux auxquels je n’avais pourtant jamais cru, puissent-ils nous accorder ce bonheur que nous souhaitions tant de part et d’autre. La fin de sa déclaration me fit rire, là où certains des membres les plus conservateurs et coincés de l’assistance semblèrent s’en offusquer. Mais c’était comme ça entre nous, notre lien était intense, et avant même d’avoir dit oui nous savions que nous devions nous soutenir dans les bons jours tout comme dans les mauvais. Et c’est ce que nous faisions déjà.
Les liens qui unissaient nos poignets s’illuminaient au fur et à mesure que nos mots s’écoulaient et cette lumière pulsait au rythme des battements de nos sentiments. Très rapidement, Butterbeer fit son entrée, fier comme un chef, pour apporter, accrochés à son collier, les alliances. L’embrasement des cordes sonna comme un vœu fait devant une étoile filante, et j’en ressentirais encore pendant de longues minutes les picotements sur ma peau. Quand Sullivan me mit l’anneau, je crus que mon cœur allait sortir de ma poitrine tant il battait fort. A mon tour, je me penchais sur Butterbeer que je flattais d’une caresse pour récupérer le second anneau. Ce second anneau je le mis au doigt de mon aimé par ces mots.
« Par cet anneau, je te fais mien, pour toujours. Je suis tien, et tu es mien, et ensemble nous serons plus forts »
Nos sourires illuminaient nos visages, jusqu’à ce que la cérémoniante déclara enfin que nous étions mariés et nous invita à nous embrasser. Ce fut un éclatement de joie dans la salle tandis que je me penchais vers mon époux, pour le prendre dans mes bras, pour entourer son visage de mes mains et l’embrasser comme si ma vie en dépendait. Nous l’avions fait. Nous étions mariés. Nos amis applaudissaient, et je ne rapporterais à personne que certains avaient même discrètement versé une larme. Le moment était magique, il ne dura pourtant que quelques secondes, mais il me sembla durer une éternité. Je l’embrassais, encore et encore, ne pouvant plus m’arrêter, mais je dus pourtant m’y résoudre, la cérémonie se terminant. Je serrai les mains de mes témoins après cet échange d’alliances, avant de saisir celle de mon époux, pour conclure cette cérémonie.
*
Nous étions mariés. Nous étions en train de passer la plus belle journée de notre vie et pourtant à peine mariés, nous n’avions déjà plus de temps pour nous. Nous devions faire le tour de tous nos invités pendant le vin d’honneur, pour qu’aucun ne se sente lésé, mais je ne pouvais m’empêcher d’observer Sullivan du coin de l’œil, et dès que je le pus, je m’excusai auprès d’amis avec qui je discutais pour aller voler mon époux à son propre groupe d’amis. J’avais besoin de le retrouver, que l’on soit seuls, juste quelques instants, pour savoir ce moment, notre moment. Je l’embrassais, encore et encore, tournant vers lui des yeux pétris d’amour.
Alors M. Sullivan Phelps-Muller, heureux ?
L'amour est plus fort que tout
- InvitéInvité
Re: Callivan - Acceptez-vous de prendre cet homme pour époux ?
Jeu 7 Mai 2020 - 23:46
Le bonheur était immense dans la salle. Que ce soit dans nos coeurs, dans nos pupilles brillantes, dans nos sourires. Tout était si parfait que j'avais l'impression d'être dans un rêve merveilleux. Nos voeux, aussi sincères que possible faisaient partie de ces moments solennels qui allaient sceller notre union pour toujours. Tous les mots de mon futur mari me touchèrent profondément et quelques minutes plus tard, je lui rendais la pareille, avec des voeux que j'avais longuement préparés, tout en me laissant une petite marge d'improvisation. Ma touche personnelle. Je le voyais bien que Caël était touché jusqu'au fond du coeur, c'était tout à fait normal. Pour rien au monde je ne l'abandonnerai. Pour rien au monde nos ne serions séparés. Les rires de l'assemblée et de Caël à mes traits d'humour m'aidèrent à me détendre et à apprécier pleinement le moment. Au moins, j'avais fait mouche, comme souvent quand je me mettais à vouloir être drôle. Les voeux étant faits, une petite silhouette familière s'engagea sur le chemin qui menait jusqu'à l'autel. Mon petit Buttebear, tout fier, amenait jusqu'à nous les anneaux qui feraient de nous aux yeux du monde de futurs maris. Embrasement des liens retenant nos poignets joints. C'était incroyable comme je ressentais de l'amour autour de moi. Grande inspiration. Le premier, je me baissais pour récupérer celui de l'amour de ma vie. Après avoir prononcé la phrase solennel qui était attendue, je lui passais l'anneau au doigt avec beaucoup de délicatesse et une certaine appréhension. Mes doigts en tremblaient presque d'émotions. Puis, ce fut mon tour de recevoir mon anneau et un grand sourire accompagna les mots de mon presque mari. La déclaration officielle suivit ce moment d'échange d'alliances. C'était fait. Nous étions mariés. MARIES. La foule se mit à applaudir et à exploser de joie pour nous, et je me laissais porter par le moment, jusqu'à ce que mes pupilles claires rencontrèrent les siennes à nouveau. Dans ses bras. Nos lèvres s'empoignèrent alors, comme si cela faisait un mois que nous ne nous étions pas embrassés. Intense, brutal, langoureux. La magie de ce baiser qui scellait à jamais nos destins me faisait oublier tout le reste. Il dura une éternité de bonheur. Puis, à regret -et parce que nous étions à bout de souffle-, nous nous séparions à nouveau. Échange de câlins avec Niamh, avant de revenir vers mon époux pour la suite de la cérémonie.
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La fête battait son plein. Tous les invités semblaient heureux d'être là et de pouvoir célébrer notre amour. Pour le moment, j'étais sur un petit nuage et je ne comptais pas en descendre de la journée. Elle était à nous. Nous étions mariés et c'était un cadeau fabuleux. Pendant le vin d'honneur, j'allais d'amis en amis, puis voir mon père, puis revenir vers des amis. Je ris énormément, un sourire immense sur le visage. Partager mon bonheur. Et puis soudain, une pression sur ma hanche et mon mari venait m'arracher à mes amis. Je le suivais avec des yeux brillants, tandis que nos amis nous regardaient avec amusement et tendresse. Nos lèvres se rencontrèrent à nouveau, et j'appréciais chaque moment, chaque contact, chaque démonstration d'amour de sa part. Sa question me fit pencher la tête sur le côté avant que je n'affiche un sourire amusé. "Plus qu'heureux! Comment je ne pourrais pas l'être? Entourés de nos amis, de nos familles. Mariés. C'est le plus beau jour de ma vie..." Puis, m'approchant encore plus, j'enfouis ma tête dans son cou et vint murmurer à son oreille d'un ton malicieux: "Mais il le sera encore plus après la nuit de noce..." Évidemment que nous n'attendions que ça. Sceller notre union en une nuit d'amour torride et passionnée, c'était juste la conclusion parfaite. Bien entendu, il faudrait se retenir jusqu'à ce soir, et c'était une véritable torture. Très vite, on revint nous chercher pour donner le top départ du repas et dire au revoir aux invités qui n'étaient là que pour le vin d'honneur. Je ne lâchais pas la main de mon mari. C'était le bonheur.
- Caël Mullerwild bear free heart
- » parchemins postés : 1801
» miroir du riséd : Christopher Mason
» crédits : tearsflight
» multinick : Margaret, Jules et Verena
» âge : 32 ans
» situation : Marié
» profession : Auror-sénior
» particularité : Animagus
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1313
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Callivan - Acceptez-vous de prendre cet homme pour époux ?
Mer 5 Aoû 2020 - 13:02
Les émotions qui avaient été les miennes aujourd’hui n’avaient aucune commune mesure avec ce que j’avais pu ressentir par le passé. J’étais particulièrement chamboulé par tout ce qui m’arrivait. Moi, Caël Muller, je venais de faire un saut dans l’inconnu dans l’engagement et dans le mariage, ce qui m’aurait semblé impossible bien des années auparavant. Je me souviendrais toujours de cette honte que j’avais ressenti lorsqu’en 4ème année à Poudlard l’épouvantard avait pris la forme d’une alliance pendant le cours de défense contre les forces du mal. Beaucoup avaient rigolé, et moi le premier, même si cela révélait une vérité profonde bien différente : l’engagement m’avait toujours fait peur, car au fond, bien au fond, j’avais peur de décevoir et donc d’être rejeté. Alors j’avais toujours préféré jeter plutôt que d’être jeté, puis était arrivé Sullivan. Et à mesure que la cérémonie avançait, je savais que mon choix avait été le bon et que je pouvais lui faire confiance car l’amour qui débordait de son regard me rassurait, je savais qu’il ne me laisserait jamais tomber et qu’il serait toujours là pour moi. Notre amour était resplendissant, quoiqu’en pensent les membres les plus austères de ma famille. Les vœux de Sullivan avaient été merveilleux, comme d’ordinaire, il avait une telle facilité à exprimer ce qu’il ressentait avec moi … et comme toujours ses mots étaient teintés d’humour ce qui avait décoincer l’ambiance peut-être trop pompeuse et solennelle qui avait commencé à s’installer. Une détente qui était la bienvenue, surtout quand Butterbeer amena les anneaux qui scelleraient notre union. Nous passâmes les anneaux à nos doigts. Un geste si simple, mais pourtant au symbolisme si fort. Voilà, nous étions mariés. Enfin. Le premier baiser qui suivit, le premier en tant qu’époux, fut d’une force exceptionnelle, comme si tout notre amour y était concentré. J’étais heureux.
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La fête était à notre image, généreuse et joyeuse. Nous profitions au maximum de nos amis, je traînais pas mal avec mes témoins, mes meilleurs amis, mes frères de cœur plus que de sang, Sasha, Marcus et Aedan. L’alcool coulait à flot, mais je ressentais le besoin de retrouver mon mari. Il me manquait déjà. Nouveau baiser. Une sensation dont je n’étais pas prêt de me lasser. Tout comme de son air coquin quand il s’était penché à mon oreille pour me susurrer des mots inaudibles des invités.
Cette journée est parfaite, je n’aurai pu rêver mieux monsieur mon mari. J’ai essayé d’avancer les aiguilles pour accélérer le temps jusqu’à cette nuit, mais ça n’a pas fonctionné… Un conseil, ne bois pas trop et garde des forces, je compte bien t’emmener au septième ciel jusqu’à ce que le soleil se lève de nouveau…
Mais notre moment intime était déjà terminé, car on nous réclamait pour dire au revoir aux invités qui ne restaient que pour le vin d’honneur. Des embrassades, avant de rejoindre la table des maris, la nôtre. Je murmurais à nouveau à son oreille.
J’ai terriblement faim, pas toi ?
Mon regard plongea dans le sien, sans équivoque. Cette soirée et cette nuit seront mémorables.
- Spoiler:
- Tu me diras si tu souhaites le poursuivre désolé pour le retard
L'amour est plus fort que tout
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