- InvitéInvité
Fire
Jeu 9 Jan 2020 - 21:23
Depuis l'arrivée d'Erwin dans la bande, les Verts n'avait pas vraiment eu l'occasion de passer un moment tous ensemble.
Il faut dire qu'avec les fêtes, tout le monde avait été bien occupé. Entre la préparation du réveillon de Noël (avec le traditionnel achat des cadeaux, les décorations à installer et le plan de table à finaliser), les festivités à proprement parler et la soirée du nouvel an, le mois de Décembre prenait des allures de marathon dont il fallait toujours quelques jours (une semaine pour les moins valeureux) pour se remettre.
Comme chaque année, Charlie s'y était jeté à corps perdu. Quatre frères et sœurs à contenter, plus une armée de cousins (chez les Bird, on préférait les fratries nombreuses) : il allait sans dire que la soirée de Noël fut haute en couleur. Cela dura du midi jusqu'au soir, bien après la tombée de la nuit. A la fin, quand tous les plus âgés achevèrent de tomber de sommeil sur les grands canapés du salon, abattu par les effets d'un énième digestif, la cohorte des cousins de moins de trente ans s'en alla terminer la soirée dans la grange, à grand renfort de vodka et de whisky écossais.
Charlie s'était réveillé dans la paille, entre un cousin et une cousine, avec une gueule de bois monumentale et une poule sur la tête. Il avait l'impression de s'être fait passer dessus par un train (ou quelque chose du genre), mais cela n'empêche pas Susan de l'envoyer ramasser les œufs pour le petit déjeuner de tout le monde (et le dissuader, à l'avenir, de taper dans la réserve à alcool de papy).
Quand au nouvel an, ce fut grosso modo le même scénario, mais entre amis. Charlie n'avait pas perdu contact avec ses anciens camarades de l'école de cinéma, ni ses amis du club de théâtre. Comme l'un d'eux disposait d'une grande maison dans la banlieue de Londres, tout ce petit monde se rassembla là pour fêter 2020. Un agglomérat de pièces rapportées, d'« amis d'amis » et autres relations plus ou moins vagues, mais dont le résultat donna une soirée bon enfant et très animée.
Bref, tout cela pour dire qu'avec autant de gueules de bois à gérer, la prochaine réunion des Verts avait dû attendre.
Un vendredi soir vers la fin du premier tiers du mois de janvier : ça semblait parfait pour passer un peu de temps tous ensemble.
Charlie avait envie de changer un peu des expéditions de botanique et autre recherche approfondie sur les propriétés de tel ou tel croisement. Ce n'était pas tant que cela ne l'intéressait pas (il ne présiderait pas un club de botanique sinon), mais l'accueil d'un nouveau membre devait avant tout consister en un moment de socialisation agréable.
Erwin n'avait eu jusqu'ici qu'un aperçu assez « professionnel » des membres du groupe : entre Aedan qui s'appliquait toujours à trouver une cure efficace aux blessures de loup-garou et le duo composé de Gabriel et Charlie qui travaillaient à la production.
Il était donc grand temps pour les quatre garçons de ne rien faire. Enfin, par « rien faire » il entendait boire un coup, se raconter des anecdotes embarrassantes et se lancer des défis idiots (une soirée ordinaire, en somme).
L'atelier, à l'étage de la maison, semblait le lieu idéal pour ça. Charlie avait donc veillé à pousser les colis en attente sur le côté, débarrasser le bureau de la paperasse et rapprocher les fauteuil du canapé pour donner à la pièce des allures de salon.
Cette pièce était de loin la plus vaste de toute la maison. C'était un grand espace très haut de plafond, dont l'un des murs ouvrait sur l'extérieur, à l'aide d'une baie vitrée en forme d'arche qui dépassait la hauteur d'un homme.
Il y avait des étagères jusqu'au plafond et qui servaient à accueillir les cartons de livraison (en temps normal, on les déplaçait grâce à la magie, mais comme Charlie ne pouvait pas lancer de sort, il installa une échelle).
La baie vitrée disposait de plusieurs vitres amovibles, de sorte à permettre le passage des hiboux postaux (il y avait aussi des perchoirs tout autour du grand bureau).
En dehors de cela, on pouvait décrire l'atelier comme une pièce chaleureuse, grâce à l'addition de plusieurs tapis colorés au sol en couverture du vieux parquet de bois massif et une multitude de bibelots magiques ayant appartement aux ancêtres de la famille.
A ce titre, la pièce de collection la plus spectaculaire devait être la vieille enseigne suspendue au dessus de la porte : elle datait de l'époque où la famille Bird possédait un magasin sur le chemin de traverse. On y voyait la date de fondation de l'entreprise (1840) sous le nom de famille en grandes lettres d'or.
La touche personnelle de Charlie, c'était sa batterie, l'essentiel de son matériel de musique et quelques appareils moldus trafiqués pour compenser l'absence d'électricité.
Vers le début de soirée, les quatre garçons se réunirent donc dans l'antre réaménagée. Il y avait à boire, à manger (surtout de la junk-food) et de quoi se distraire. Charlie était à moitié affalé sur un canapé, une de ses guitares électriques entre les mains. Il fredonnait une soupe qui ressemblait (à peu près) à "Rock You Like a Hurricane" de Scorpions en battant la mesure à force de petits hochements de tête. Cependant, comme il remarqua que les verres de ses comparses commençaient à se vider, il délaissa l'instrument pour se pencher au dessus de la table basse d'un air mystérieux.
« Alright, guys... Est-ce qu'on ne testerait pas la menthe 2.0 pour les mojitos ?
Il brandit un pot de menthe fraîche qui semblait on ne peut plus banale (si l'on faisait abstraction du fait qu'elle était rouge)... Mais seulement en apparence, car la plante avait fait l'objet de nombreux croisements. Un projet dont la genèse remontait à une idée un peu sotte qu'il avait eu avec ses deux frangins. Puis, grâce à beaucoup de patience et la mise en commun du savoir faire de plusieurs têtes bien faites (c'est à dire les Verts), ils étaient arrivés à un résultat somme toute prometteur. Car cette menthe là n'était pas seulement une menthe pleine de goût : c'était avant tout une menthe pleine de THC. De quoi donner à n'importe quel mojito une saveur des plus... Festive ?
Il faut dire qu'avec les fêtes, tout le monde avait été bien occupé. Entre la préparation du réveillon de Noël (avec le traditionnel achat des cadeaux, les décorations à installer et le plan de table à finaliser), les festivités à proprement parler et la soirée du nouvel an, le mois de Décembre prenait des allures de marathon dont il fallait toujours quelques jours (une semaine pour les moins valeureux) pour se remettre.
Comme chaque année, Charlie s'y était jeté à corps perdu. Quatre frères et sœurs à contenter, plus une armée de cousins (chez les Bird, on préférait les fratries nombreuses) : il allait sans dire que la soirée de Noël fut haute en couleur. Cela dura du midi jusqu'au soir, bien après la tombée de la nuit. A la fin, quand tous les plus âgés achevèrent de tomber de sommeil sur les grands canapés du salon, abattu par les effets d'un énième digestif, la cohorte des cousins de moins de trente ans s'en alla terminer la soirée dans la grange, à grand renfort de vodka et de whisky écossais.
Charlie s'était réveillé dans la paille, entre un cousin et une cousine, avec une gueule de bois monumentale et une poule sur la tête. Il avait l'impression de s'être fait passer dessus par un train (ou quelque chose du genre), mais cela n'empêche pas Susan de l'envoyer ramasser les œufs pour le petit déjeuner de tout le monde (et le dissuader, à l'avenir, de taper dans la réserve à alcool de papy).
Quand au nouvel an, ce fut grosso modo le même scénario, mais entre amis. Charlie n'avait pas perdu contact avec ses anciens camarades de l'école de cinéma, ni ses amis du club de théâtre. Comme l'un d'eux disposait d'une grande maison dans la banlieue de Londres, tout ce petit monde se rassembla là pour fêter 2020. Un agglomérat de pièces rapportées, d'« amis d'amis » et autres relations plus ou moins vagues, mais dont le résultat donna une soirée bon enfant et très animée.
Bref, tout cela pour dire qu'avec autant de gueules de bois à gérer, la prochaine réunion des Verts avait dû attendre.
Un vendredi soir vers la fin du premier tiers du mois de janvier : ça semblait parfait pour passer un peu de temps tous ensemble.
Charlie avait envie de changer un peu des expéditions de botanique et autre recherche approfondie sur les propriétés de tel ou tel croisement. Ce n'était pas tant que cela ne l'intéressait pas (il ne présiderait pas un club de botanique sinon), mais l'accueil d'un nouveau membre devait avant tout consister en un moment de socialisation agréable.
Erwin n'avait eu jusqu'ici qu'un aperçu assez « professionnel » des membres du groupe : entre Aedan qui s'appliquait toujours à trouver une cure efficace aux blessures de loup-garou et le duo composé de Gabriel et Charlie qui travaillaient à la production.
Il était donc grand temps pour les quatre garçons de ne rien faire. Enfin, par « rien faire » il entendait boire un coup, se raconter des anecdotes embarrassantes et se lancer des défis idiots (une soirée ordinaire, en somme).
L'atelier, à l'étage de la maison, semblait le lieu idéal pour ça. Charlie avait donc veillé à pousser les colis en attente sur le côté, débarrasser le bureau de la paperasse et rapprocher les fauteuil du canapé pour donner à la pièce des allures de salon.
Cette pièce était de loin la plus vaste de toute la maison. C'était un grand espace très haut de plafond, dont l'un des murs ouvrait sur l'extérieur, à l'aide d'une baie vitrée en forme d'arche qui dépassait la hauteur d'un homme.
Il y avait des étagères jusqu'au plafond et qui servaient à accueillir les cartons de livraison (en temps normal, on les déplaçait grâce à la magie, mais comme Charlie ne pouvait pas lancer de sort, il installa une échelle).
La baie vitrée disposait de plusieurs vitres amovibles, de sorte à permettre le passage des hiboux postaux (il y avait aussi des perchoirs tout autour du grand bureau).
En dehors de cela, on pouvait décrire l'atelier comme une pièce chaleureuse, grâce à l'addition de plusieurs tapis colorés au sol en couverture du vieux parquet de bois massif et une multitude de bibelots magiques ayant appartement aux ancêtres de la famille.
A ce titre, la pièce de collection la plus spectaculaire devait être la vieille enseigne suspendue au dessus de la porte : elle datait de l'époque où la famille Bird possédait un magasin sur le chemin de traverse. On y voyait la date de fondation de l'entreprise (1840) sous le nom de famille en grandes lettres d'or.
La touche personnelle de Charlie, c'était sa batterie, l'essentiel de son matériel de musique et quelques appareils moldus trafiqués pour compenser l'absence d'électricité.
Vers le début de soirée, les quatre garçons se réunirent donc dans l'antre réaménagée. Il y avait à boire, à manger (surtout de la junk-food) et de quoi se distraire. Charlie était à moitié affalé sur un canapé, une de ses guitares électriques entre les mains. Il fredonnait une soupe qui ressemblait (à peu près) à "Rock You Like a Hurricane" de Scorpions en battant la mesure à force de petits hochements de tête. Cependant, comme il remarqua que les verres de ses comparses commençaient à se vider, il délaissa l'instrument pour se pencher au dessus de la table basse d'un air mystérieux.
« Alright, guys... Est-ce qu'on ne testerait pas la menthe 2.0 pour les mojitos ?
Il brandit un pot de menthe fraîche qui semblait on ne peut plus banale (si l'on faisait abstraction du fait qu'elle était rouge)... Mais seulement en apparence, car la plante avait fait l'objet de nombreux croisements. Un projet dont la genèse remontait à une idée un peu sotte qu'il avait eu avec ses deux frangins. Puis, grâce à beaucoup de patience et la mise en commun du savoir faire de plusieurs têtes bien faites (c'est à dire les Verts), ils étaient arrivés à un résultat somme toute prometteur. Car cette menthe là n'était pas seulement une menthe pleine de goût : c'était avant tout une menthe pleine de THC. De quoi donner à n'importe quel mojito une saveur des plus... Festive ?
- InvitéInvité
Re: Fire
Sam 18 Jan 2020 - 15:22
Ferme des oiseaux
Néanmoins, depuis qu’il avait rejoint le club, Erwin n’avait pas vraiment eu le temps de faire connaissance avec les membres. Les présentations avaient été faites, mais ça c’était arrêté là. Noël, puis le Nouvel An étaient passés par là, remplissant copieusement les estomacs, mais aussi l’emploi du temps d’Erwin. N’ayant pas de famille, le Lufkin avait passé les fêtes seul, profitant de ce temps pour faire le point sur son année ou avec des amis.
Maintenant que tout cela était passé, une réunion informelle du club avait été organisée. Curieux et un peu impatient, Erwin s’y était rendu en compagnie de son chien Klimt. Le Lufkin ne manqua pas une occasion de permettre à son fidèle compagnon de prendre l’air. De plus, l’animal connaissait déjà les lieux. Il avait pu le découvrir avec son maître le jour où Abigail avait invité Erwin à la ferme des oiseaux pour lui parler du club.
Assis sur le canapé à côté de Charlie, Erwin écoutait le président du club jouer de la guitare. Le Lufkin appréciait le jeune homme et se sentait proche de lui. Charlie était cracmol, Erwin trouvait ça rassurant. Il n’était pas le seul à avoir du mal avec la magie, puis ça voulait dire que l’on pouvait réussir dans la botanique sans être doté de grands pouvoirs. Aux pieds de son maître, Klimt aboyait de temps en temps comme pour chanter lui aussi.
_ La menthe 2.0 ? Qu’est-ce que c’est que ça ? Questionna le Lufkin en voyant l’étrange plante aux feuilles rouges.
Son regard se posa sur ses camarades pour comprendre de quoi il s’agissait. Puis, ses yeux revinrent sur Charlie. Le président du club avait l’air d’être sûr de lui. De plus, est-ce qu’Erwin avait vraiment le droit de refuser ? Il estimait qu’il avait de la chance d’avoir été intégré à ce club, alors il pouvait bien faire un effort et boire un des mojitos avec cette menthe. Ca ne pouvait pas être du poison, ça ne faisait pas de sens. Néanmoins, Erwin se demandait tout de même ce que la plante pouvait avoir de spécial.
_ Euh… Je n’ai jamais vu une menthe de cette couleur. Qu’est-ce qu’elle a de spécial ? Demanda-t-il en terminant le fond de son verre afin de pouvoir être servi en mojitos spéciaux.
- InvitéInvité
Re: Fire
Sam 25 Jan 2020 - 19:16
J'étais installé dans un fauteuil, couteau à la main qui taillait un morceau de bois de l'autre. Et bien sur, un bonnet sur la tête, laissant cependant dépasser quelques-unes de mes mèches de cheveux. Charlie avait proposé une réunion des garçon du groupe, un moment où se retrouver ensemble. J'avais presque regretté dans la journée d'avoir pris un peu de retard dans mes tâches, sinon je l'aurais volontiers aidé à préparer le lieu, mais certaines choses n'attendaient pas non plus. J'étais déjà reconnaissant du temps libre qu'il me laissait entre les cours et mon emploi du temps au sein de la Ferme. En effet, il aurait clairement pu être beaucoup plus exigeant, et pour ça, je le remerciais, lui et Susan, de la seule façon que je connaissais : en me donnant à fond. Quelque soit la tâche de travail, elle importait peu. Soit je savais la faire, soit j'apprenais. C'est ce que j'aimais le plus ici : pouvoir apprendre de tout.
Pourtant, quelques jours auparavant, j'avais tout de même passé un nouvel accord avec les Birds. Je voulais continuer de les aider, mais je voulais aussi me projetter un peu plus. Et le contrat qui nous liait ne le permettait pas. Pas directement en tout cas. Alors, d'un commun accord, j'avais convenu avec eux que si je trouvais une offre d'emploi plus adapté à ma volonté d'être magizoologue, nous romprions notre contrat. Ils avaient acceptés, ce qui était réellement sympa, mais je ne cherchais pas non plus activement. C'était soit je trouve, soit je trouve pas. Mais la recherche ne serait pas la plus active. Deux raisons à ça : ne pas faire pâtir mon travail à la ferme, et ne pas sacrifier le temps que je voulais consacrer à Holly.
Participant calmement aux discussions, je souriais parfois, me rendant compte qu'ici, j'avais un groupe d'amis sincères. Une chose qui, si on regardait loin en arrière, n'était pas une chose aussi évidente pour moi.
_ Euh… Je n’ai jamais vu une menthe de cette couleur. Qu’est-ce qu’elle a de spécial ?
-"Elle est génétiquement modifiée. Croisé avec des plants de cannabis."
Une vérité vraie, qui me dérangeait un peu, même si je n'en jugeait pas mes patrons pour ce genre de choix. Je n'avais pas les mêmes à priori sur la drogue que sur l'alcool, mais avec le temps, même Charlie avait appris que je n'étais amateur ni de l'un, ni de l'autre. Ce n'était pas pour rien après tout qu'il avait aussi pensé à ramener de l'eau. Et que mon verre en était rempli.
-"La pigmentation du rouge indique la concentration de THC à l'intérieur de la plante."
Au delà l'usage malsain qu'on pouvait en faire, cela restait une belle réussite de la ferme. Et il y avait des usages tout à fait bénéfique à ce genre de réussite. Ceux pharmaceutiques par exemple.
Pourtant, quelques jours auparavant, j'avais tout de même passé un nouvel accord avec les Birds. Je voulais continuer de les aider, mais je voulais aussi me projetter un peu plus. Et le contrat qui nous liait ne le permettait pas. Pas directement en tout cas. Alors, d'un commun accord, j'avais convenu avec eux que si je trouvais une offre d'emploi plus adapté à ma volonté d'être magizoologue, nous romprions notre contrat. Ils avaient acceptés, ce qui était réellement sympa, mais je ne cherchais pas non plus activement. C'était soit je trouve, soit je trouve pas. Mais la recherche ne serait pas la plus active. Deux raisons à ça : ne pas faire pâtir mon travail à la ferme, et ne pas sacrifier le temps que je voulais consacrer à Holly.
Participant calmement aux discussions, je souriais parfois, me rendant compte qu'ici, j'avais un groupe d'amis sincères. Une chose qui, si on regardait loin en arrière, n'était pas une chose aussi évidente pour moi.
_ Euh… Je n’ai jamais vu une menthe de cette couleur. Qu’est-ce qu’elle a de spécial ?
-"Elle est génétiquement modifiée. Croisé avec des plants de cannabis."
Une vérité vraie, qui me dérangeait un peu, même si je n'en jugeait pas mes patrons pour ce genre de choix. Je n'avais pas les mêmes à priori sur la drogue que sur l'alcool, mais avec le temps, même Charlie avait appris que je n'étais amateur ni de l'un, ni de l'autre. Ce n'était pas pour rien après tout qu'il avait aussi pensé à ramener de l'eau. Et que mon verre en était rempli.
-"La pigmentation du rouge indique la concentration de THC à l'intérieur de la plante."
Au delà l'usage malsain qu'on pouvait en faire, cela restait une belle réussite de la ferme. Et il y avait des usages tout à fait bénéfique à ce genre de réussite. Ceux pharmaceutiques par exemple.
- InvitéInvité
Re: Fire
Mer 5 Fév 2020 - 10:14
Fire
Feat Club des verts
Feat Club des verts
Deux jours de cours, deux nuits de gardes. Je dois avoir une forte dose de caféine dans le sang. Les urgences est un service compliqué, toujours à l’affut du moindre patient qui arrive, moldu ou non. Nous nous devons d’être prêts à agir. Le froid, le verglas, l’hiver a toujours raison des personnes maladroites ou non. Chute, foulure, rupture, blessure, brûlure, j’en passe mais, je n’ai presque pas eu un moment de répit, peut-être durant les cours. Heureusement, ce soir, je vais pouvoir me poser un peu, arrivé à la ferme. Nous n’avons pu accueillir comme il se doit notre nouveau venu, un camarade lufkin tout comme moi, Erwin. Je rejoins les mecs que je salue d’un mouvement de tête, retire ma veste et m’affale sur le fauteuil restant.
Charlie prends la parole. Je pose mon bipper sur la table pour être certain de ne pas louper s’il se met à sonner. Je prends un hamburger que je mords sans ménagement, j’ai à peine mangé ces deux jours. Erwin ne connaît pas la menthe 2.0, ce que je peux comprends, trop occupé à manger, je laisse Gabriel répondre. Je fini ma bouchée et regarde le lufkin.
- La couleur n’enlève rien au goût de la menthe, c’est ce que je trouve incroyable. Mais, non mais merci, je suis d’astreinte, je me dois d’être « clean » pour ce soir.
Je me sers du soda et lève mon verre.
- Bienvenue à toi Erwin, officiellement.
Je lui adresse un sourire, j’ai fait mon mal élevé en mangeant avant de parler, mon ventre est passé en premier lieu. L’absence d’Abi se fait tout de même ressentir, mais ce soir est l’occasion de se retrouver entres mecs et de faire plus ample connaissance avec notre nouveau camarade.
Charlie prends la parole. Je pose mon bipper sur la table pour être certain de ne pas louper s’il se met à sonner. Je prends un hamburger que je mords sans ménagement, j’ai à peine mangé ces deux jours. Erwin ne connaît pas la menthe 2.0, ce que je peux comprends, trop occupé à manger, je laisse Gabriel répondre. Je fini ma bouchée et regarde le lufkin.
- La couleur n’enlève rien au goût de la menthe, c’est ce que je trouve incroyable. Mais, non mais merci, je suis d’astreinte, je me dois d’être « clean » pour ce soir.
Je me sers du soda et lève mon verre.
- Bienvenue à toi Erwin, officiellement.
Je lui adresse un sourire, j’ai fait mon mal élevé en mangeant avant de parler, mon ventre est passé en premier lieu. L’absence d’Abi se fait tout de même ressentir, mais ce soir est l’occasion de se retrouver entres mecs et de faire plus ample connaissance avec notre nouveau camarade.
FRIMELDA
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