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« And do you accept the idea that there is no explanation ? » - Pv Owen.
Mar 9 Mar 2010 - 1:09
«I Wish you were (not) Here »
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Cela faisait deux longues semaines que Minnie n'avait pas revu Owen. Avouons le franchement, elle l'évitait du mieux qu'elle pouvait, allant jusqu'à renier la bibliothèque pour ne pas qu'il la trouve, au cas ou lui vienne l'envie de la chercher. Chose peu probable, après tout elle n'était qu'une des nombreuses filles à être tombée bêtement dans ses filets, pourquoi se soucierait-il un tantinet peu de ses sentiments à elle ? Il avait probablement déjà beaucoup à faire avec toutes ses conquêtes. Et l'alcool. Et, pire encore, la drogue ? Peut-être avait il replongé ? Stressée, la jeune femme secoua la tête pour enlever ces sombres pensées de son esprit surmené. Elle se faisait du soucis, beaucoup trop de soucis pour lui. Et elle avait honte d'elle. En effet, deux semaines auparavant, elle s'était laissée aller à l'embrasser. C'était idiot et irréfléchis, elle n'aurait jamais du. Mais cela faisait tellement longtemps qu'elle en avait envie ...
Actuellement, elle se trouvait sur l'un des confortables canapés de velour rouge de la salle commune des SummerBee. Elle lisait un volumineux Grimoire sur les dragons et la façon de les dresser, bien qu'elle n'y voit aucun intêrét, puisqu'elle n'avait pas pour projet d'adopter un dragon dans un avenir prochain. Elle avait l'impression qu'il faisait froid, malgré le feu qui lui faisait face et éclairait d'une lumière rouge le décor moyenâgeux qui l'entourait. Cela faisait trois ans qu'elle était ici, mais la luxieuse école de BeauxBâtons lui manquait encore. Découragée par son incapacité à se concentrer sur les vies et moeurs de ces charmantes bêtes, elle reposa le bouquin et s'allongea voluptueusement sur le canapé. Puis, elle prit sa baguette magique et s'amusa à faire apparaître de petits oiseaux argentés dans la pénombre. Ils avaient en moyenne une vie de quelques minutes, puis disparaissaient en une gerbe d'étincelles, sauf que contrairement au noble oiseau qu'est le phénix, ils ne réapparraissaient pas dans leur cendre. Ils venaient du néant et retournaient au néant.
Sa chouette choisit ce moment pour sauter sur les oisillons et leur régler leur compte, puis elle se tourna vers Minnie pour lui tendre d'une patte griffue une lettre de sa mère. Ennuyée, la brune la lue puis soupira. Comme d'habitude, elle se faisait du soucis pour elle, blablabla. Elle finit par la jeter dans le feu. Elle lui répondrait, plus tard. Macarena aussi semblait avoir remarqué la mauvaise humeur de Mimie et entreprit de lui donner des coups de bec. Agacée, elle l'attrapa et la foutu dehors, prenant bien soin de fermer la fenêtre. Le rapace lui ferait la tronche un ou deux jours, puis elle reviendrait avec une souris comme pour faire la paix. Elle refit apparaître les petits oiseaux de tout à l'heure, et se défoula sur eux en faisant un jeu de tir à la baguette. Elle devrait faire la démonstration à Ely, un de ces jours, sûr que la jeune fille aimerait. Pourtant, ce n'était pas du genre de Minnie de massacrer des animaux sans défense, mais après tout ils n'étaient qu'illusions créés par un morceau de bois ensorcelé. Juste ça. Son coeur se serra. Elle s'était disputée avec sa meilleure amie il y a quelques heures, et avait eu rarement l'occasion d'y repenser. Comme toujours, elles s'étaient dis des trucs atroces, s'étaient énervées et Ely avait piqué une crise de colère dont elle seule avait le secret. Depuis, elles s'étaient toutes deux isolée dans leur maison respectives. Cela faisait deux personnes qu'elle n'avait pas envie de croiser, en cette froide soirée d'hiver.
Soudain, elle entendit que quelqu'un entrait dans la salle. Mine de rien, elle se recroquevilla pour éviter d'avoir à parler à la personne présente. Elle s'empêcha même d'aspirer de l'air pour ne pas qu'on la repère, mais quand elle sentit que la personne ne semblait pas vouloir bouger d'ici, elle fit mine de dormir, se roulant en boule sur le côté et mimant la respiration si particulière au sommeil, longue et posée, parfois même entrecoupée de paroles ne voulant strictement rien dire.
Actuellement, elle se trouvait sur l'un des confortables canapés de velour rouge de la salle commune des SummerBee. Elle lisait un volumineux Grimoire sur les dragons et la façon de les dresser, bien qu'elle n'y voit aucun intêrét, puisqu'elle n'avait pas pour projet d'adopter un dragon dans un avenir prochain. Elle avait l'impression qu'il faisait froid, malgré le feu qui lui faisait face et éclairait d'une lumière rouge le décor moyenâgeux qui l'entourait. Cela faisait trois ans qu'elle était ici, mais la luxieuse école de BeauxBâtons lui manquait encore. Découragée par son incapacité à se concentrer sur les vies et moeurs de ces charmantes bêtes, elle reposa le bouquin et s'allongea voluptueusement sur le canapé. Puis, elle prit sa baguette magique et s'amusa à faire apparaître de petits oiseaux argentés dans la pénombre. Ils avaient en moyenne une vie de quelques minutes, puis disparaissaient en une gerbe d'étincelles, sauf que contrairement au noble oiseau qu'est le phénix, ils ne réapparraissaient pas dans leur cendre. Ils venaient du néant et retournaient au néant.
Sa chouette choisit ce moment pour sauter sur les oisillons et leur régler leur compte, puis elle se tourna vers Minnie pour lui tendre d'une patte griffue une lettre de sa mère. Ennuyée, la brune la lue puis soupira. Comme d'habitude, elle se faisait du soucis pour elle, blablabla. Elle finit par la jeter dans le feu. Elle lui répondrait, plus tard. Macarena aussi semblait avoir remarqué la mauvaise humeur de Mimie et entreprit de lui donner des coups de bec. Agacée, elle l'attrapa et la foutu dehors, prenant bien soin de fermer la fenêtre. Le rapace lui ferait la tronche un ou deux jours, puis elle reviendrait avec une souris comme pour faire la paix. Elle refit apparaître les petits oiseaux de tout à l'heure, et se défoula sur eux en faisant un jeu de tir à la baguette. Elle devrait faire la démonstration à Ely, un de ces jours, sûr que la jeune fille aimerait. Pourtant, ce n'était pas du genre de Minnie de massacrer des animaux sans défense, mais après tout ils n'étaient qu'illusions créés par un morceau de bois ensorcelé. Juste ça. Son coeur se serra. Elle s'était disputée avec sa meilleure amie il y a quelques heures, et avait eu rarement l'occasion d'y repenser. Comme toujours, elles s'étaient dis des trucs atroces, s'étaient énervées et Ely avait piqué une crise de colère dont elle seule avait le secret. Depuis, elles s'étaient toutes deux isolée dans leur maison respectives. Cela faisait deux personnes qu'elle n'avait pas envie de croiser, en cette froide soirée d'hiver.
Soudain, elle entendit que quelqu'un entrait dans la salle. Mine de rien, elle se recroquevilla pour éviter d'avoir à parler à la personne présente. Elle s'empêcha même d'aspirer de l'air pour ne pas qu'on la repère, mais quand elle sentit que la personne ne semblait pas vouloir bouger d'ici, elle fit mine de dormir, se roulant en boule sur le côté et mimant la respiration si particulière au sommeil, longue et posée, parfois même entrecoupée de paroles ne voulant strictement rien dire.
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Re: « And do you accept the idea that there is no explanation ?
Ven 12 Mar 2010 - 13:24
- Ça avait été une dure soirée pour moi. Et oui et oui, j'avais passé ma soirée à la bibliothèque. Depuis cette overdose, j'avais changé, je m'étais promis de tout faire pour ne pas tomber dans une autre situation du genre. Évidemment, avec les fréquentations et les passe-temps que j'avais, c'était quelque chose qui était dur, on s'en demandait même comment j'avais fait pour ne pas faire une crise plus tôt. Tout ce qui me restait comme choix, si je tenais à la vie, c'était de me réinventé une vie. En faite non, c'était de reprendre ma vie d'enfant sage et polie que j'avais abandonné à mes quinze ans. Premier pas, ma barbe. Depuis plusieurs années, je l'arborait fièrement, un peu comme un monument à ma rébellion, pourtant la semaine dernière, j'y avais mit la hache. Je passai la matinée suivante à caresser ma joue, douce. Ensuite, je devais me remettre à être attentif en cours, allé dans la première rangée, faire mes devoirs et étudier. Bien sûr, tout les professeur furent sceptique, pourtant je comptais bien changer. Et c'était donc pour cela que ce soit, j'étais à la bibliothèque. Je devais finir un projet d'histoire de la magie sur lequel j'avais du bosser durant toute la semaine. C'était le premier devoir sur lequel je m'appliquais réellement depuis mon arrivé à Hungcalf et étrangement, j'avais oublié à quel point ça pouvait être satisfaisant. Me surprenant à être heureux du temps et de l'effort fournit dans se travail, je dus retenir un certain élan de joie, je voulant tout de même pas aller trop loin dans mon changement d'attitude. Après tout, il y avait bien des limites.
Je mis donc mon travail dans mon sac et partie en direction de la salle commune, dans l'espoir de peut-être croisé quelques avant d'aller visiter mon lit jusqu'à demain. Il était quand même tard et demain j'avais entraînement de quidditch alors je devais me lever tôt.v Le quidditch, c'était environ la seule chose qui n,avait pas changé dans ma vie. Toujours autant d'entraînement et toujours autant d'effort. Frapper sur ses grosses balles brunes du plus fort que je pouvais vers l'ennemie. Ça m'aidait à passer ma frustration et ces temps ci, c'était plus que nécessaire, vital. je descendis donc les escaliers et me dirigeai vers le tableau cachant l'entrée de notre salle commune, lui murmurant notre mot de passe. Je me glissai ensuite dans la brèche qui se découvrit dans le mur en prenant bien soin à ce que personne ne me voit faire. Une fois arrivé dans le grand salon, j'eus la grande surprise de voir ma Minnie sur un canapé.
- Hey Minnie, s'il te plait, pars pas je veux te parler...
J'avais beau parler et parler encore, elle ne réagissait pas. Peut-être une nouvelle méthode pour me fuir, m'ignorer. Ce ne fut que lorsque je m'approchais d,elle que je vis qu'elle dormait. Qu'est ce qu'elle était belle ma Minnie.
- - Avec tes longs cheveux qui viennent se placer sur ton visage. tes yeux qui s'amusent souvent à se promener partout. Tes lèvres, si douces, si bonnes. J'aimerais pouvoir y goûter encore une fois. Si seulement tu ne t'étais pas enfuie au centre... Puis, sans vraiment m'en rendre compte, je laissai mes doigts glisser doucement contre la peau sa peau. Si seulement tu me fuyais pas tout le temps...
Remarquant bien vite que je pensais à voix haute, je me relevai d'un coup, confus, regardant à droite et à gauche, s'il y avait un témoin de cette scène. Par chance nous étions seulement, laissant échapper un soupire, je partis tranquillement en direction de ma chambre.
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Re: « And do you accept the idea that there is no explanation ?
Ven 12 Mar 2010 - 21:37
À son grand désespoir, elle s'aperçut qu'il s'agissait d'Owen. Quoi que le mot désespoir soit un mensonge, à vrai dire elle avait le coeur qui battait plus vite avec lui dans la même pièce. Elle eut du mal à se re concentrer pour garder ses expirations et inspirations dans le rythme du sommeil. «Hey Minnie, s'il te plait, pars pas je veux te parler...». Elle faillit sursauter au son de cette voix si familière. Minnie mourrait d'envie de lui répondre, mais elle se retint car elle ne savait ce qu'elle allait dire. De toute façon, il n'avait pas l'air d'en avoir finit avec elle, puisqu'il se rapprocha de la brunette. Qu'allait il faire ? Elle n'en avait aucune idée. Mais elle commençait à avoir peur. Pas de lui, mais d'elle même et de tout ce qu'elle ressentait vis à vis d'Owen. Ces sentiments étaient très nouveaux pour la jeune femme. Car en ce moment même, l'envie de se lever et de l'embrasser -comme elle l'avait fait au centre- la prenait à nouveau. Il était proche, très proche d'elle à présent. Et elle le désirait. Lui, de son côté, avait finit par se rendre compte qu'elle dormait.
Doucement, il chuchotait, pour lui même «Avec tes longs cheveux qui viennent se placer sur ton visage. tes yeux qui s'amusent souvent à se promener partout. Tes lèvres, si douces, si bonnes. J'aimerais pouvoir y goûter encore une fois. Si seulement tu ne t'étais pas enfuie au centre...» Elle frissonna, mais pas à cause du froid. Disait il la vérité, où se jouait t'il d'elle comme il savait si bien le faire ? Avait il vu derrière ces yeux clos quelqu'un de bien réveillé, et avide de ses paroles ? La manipulait t'il ? Néanmoins, bien qu'elle le sache coureur de jupons, une petite partie d'elle continuait d'espérer qu'il pensait ce qu'il murmurait. Entrouvrant ses yeux bleus en un mouvement si infime qu'il était impossible qu'il l'ait vu, elle suivit du regard la main du jeune homme glisser 'malencontreusement' contre sa peau, ce geste maladroit devenant caresse pour la jeune femme. «Si seulement tu me fuyais pas tout le temps...». Et si seulement tu étais sincère avec moi, et pas seulement quand je dors. Regretta t'elle.
Du coin des yeux, elle le vit regarder autour de lui, confus de s'être laissé à ce genre de confessions dans un lieu public. Il soupira quand il eut vérifié qu'aucune oreille indiscrète n'avait entendu ses paroles. Puis, il partit en direction de sa chambre. Et Minnie ne put se retenir, et ouvrit doucement les yeux pour dire :
«Owen .... ?»
Puis, elle rajouta :
«Owen, ne pars pas .... Restes avec moi .... Encore un peu.»
Voilà, s'en était finit de sa belle résistance. Elle avait craqué avant. Puis, songeant qu'il serait sans doute mal à l'aise s'il savait qu'elle avait tout écouté, elle chuchota :
«Je suis désolée, je dormais, tu me disais quelque chose ? J'ai cru entendre des chuchotements mais j'ai sans doute rêvé ...»
Elle le connaissait assez pour savoir qu'il allait nier, et prétendre qu'il n'avait parlé. Mais elle espérait qu'il dirait la vérité, pour changer, et qu'il lui répète ce qu'il avait dit en face. Car dans ce cas là, elle lui aurait sans hésité redonné un baiser, pour gouter à ses lèvres une fois de plus. Pour toucher sa peau, caresser sa joue. Elle avait envie d'avoir un contact physique avec le jeune homme. Comme pour se prouver que l'homme existait, et que parallélement ses sentiments pour lui étaient tout aussi réels.
Doucement, il chuchotait, pour lui même «Avec tes longs cheveux qui viennent se placer sur ton visage. tes yeux qui s'amusent souvent à se promener partout. Tes lèvres, si douces, si bonnes. J'aimerais pouvoir y goûter encore une fois. Si seulement tu ne t'étais pas enfuie au centre...» Elle frissonna, mais pas à cause du froid. Disait il la vérité, où se jouait t'il d'elle comme il savait si bien le faire ? Avait il vu derrière ces yeux clos quelqu'un de bien réveillé, et avide de ses paroles ? La manipulait t'il ? Néanmoins, bien qu'elle le sache coureur de jupons, une petite partie d'elle continuait d'espérer qu'il pensait ce qu'il murmurait. Entrouvrant ses yeux bleus en un mouvement si infime qu'il était impossible qu'il l'ait vu, elle suivit du regard la main du jeune homme glisser 'malencontreusement' contre sa peau, ce geste maladroit devenant caresse pour la jeune femme. «Si seulement tu me fuyais pas tout le temps...». Et si seulement tu étais sincère avec moi, et pas seulement quand je dors. Regretta t'elle.
Du coin des yeux, elle le vit regarder autour de lui, confus de s'être laissé à ce genre de confessions dans un lieu public. Il soupira quand il eut vérifié qu'aucune oreille indiscrète n'avait entendu ses paroles. Puis, il partit en direction de sa chambre. Et Minnie ne put se retenir, et ouvrit doucement les yeux pour dire :
«Owen .... ?»
Puis, elle rajouta :
«Owen, ne pars pas .... Restes avec moi .... Encore un peu.»
Voilà, s'en était finit de sa belle résistance. Elle avait craqué avant. Puis, songeant qu'il serait sans doute mal à l'aise s'il savait qu'elle avait tout écouté, elle chuchota :
«Je suis désolée, je dormais, tu me disais quelque chose ? J'ai cru entendre des chuchotements mais j'ai sans doute rêvé ...»
Elle le connaissait assez pour savoir qu'il allait nier, et prétendre qu'il n'avait parlé. Mais elle espérait qu'il dirait la vérité, pour changer, et qu'il lui répète ce qu'il avait dit en face. Car dans ce cas là, elle lui aurait sans hésité redonné un baiser, pour gouter à ses lèvres une fois de plus. Pour toucher sa peau, caresser sa joue. Elle avait envie d'avoir un contact physique avec le jeune homme. Comme pour se prouver que l'homme existait, et que parallélement ses sentiments pour lui étaient tout aussi réels.
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Re: « And do you accept the idea that there is no explanation ?
Lun 22 Mar 2010 - 19:32
- Remarquant bien vite que je pensais à voix haute, je me relevai d'un coup, confus, regardant à droite et à gauche, s'il y avait un témoin de cette scène. Par chance nous étions seulement, laissant échapper un soupire, je partis tranquillement en direction de ma chambre. Je m'étais déjà laissé échappé assez longtemps. Penser à voix haute est vraiment la pire des punitions pour quelqu'un pour moi qui cache tant de trucs. Bon, il était vrai que si j'avouais tout à Minnie, éveillée, je pourrais surement l'avoir que pour moi, qu'elle m'embrasserait à nouveau. Mais je ne pouvais pas me permettre ça. Ouvrir mon armure et y laisser entrer quelqu'un, c'était un effort beaucoup trop grand pour moi. Elle devait elle-même prendre la place qui lui revenait. Je venais donc de partir, avec ces aveux inattendus lorsque j'entendis la voix de Minnie. Par pitié, dîtes moi qu'elle n'était pas réveillée.
La première fois qu'elle m'appela, je ne répondit pas, je ne bougeai même pas. Un peu comme pétrifié à la pensée qu'elle avait put m'entendre. Oui, je pensait bel et bien ce que j'avais dit, mais je ne comptais pas vraiment les lui dire comme ça. Ensuite, elle me demanda de rester encore un peu. Cette fois, je ne pouvais pas réellement résister, ni non plus faire comme si je n'avais rien entendus et partir. Je me retournai alors, la tête un peu basse et m'abaissai près de son fauteuil, m'efforçant pour prendre mon air habituel, un mélange de joie avec un subtile je-m'en-foutisme. Je la regardai et heureusement, elle semblait endormie, et je connaissais Minnie, ce n'était pas vraiment son genre de faire semblant. J'étais donc assez rassuré. Ensuite comme pour en rajouter, elle me dit qu'elle dormait, et me demandait si je lui avait parlé. Tout de suite, j'eus assez peur, pas une peur énorme, mais je redoutais le fait que finalement elle ait pu m'entendre. Je décidai donc de me rattraper, ne niant rien, mais ne voulant tout de même pas apporté plus de précision. Je l'aimais, et ça me fesait peur.
- - Nah oublie. C'était rien d'important. Je devais vite changer de sujet si je ne voulais pas qu'elle me demande tout de même ce que j'avais dit. Je n'avais vraiment pas envie de lui inventer un truc bidon cette fois. Alors, comment cela se fait-il que tu sois endormie sur ce divan et non dans ta chambre ?
Je restai là. Accroupis près du fauteuil attendant une réponse, redoutant ce qui pourrait arrivé. Alors je regardai attentivement ses lèvres, guettant chaque mouvement, du plus minime au plus apparent, chaque sillons m'envoutaient, toutes ces teintes de roses m'hypnotisaient, je voulais les embrasser, les goûter, une fois de plus...
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Re: « And do you accept the idea that there is no explanation ?
Lun 22 Mar 2010 - 23:42
- À son grand soulagement, Owen revint. Elle lui adressa un grand sourire, puis dissimula la joie qui la remplissait. S'étirant tel un petit chat, elle bailla -parce qu'elle était fatiguée mine de rien. Le garçon avait reprit contenance, il affichait un air ironique qu'on voyait si souvent sur ses traits habituellement. Il avait un si joli sourire, l'embrasser, là, tout de suite, serait-ce mal ? Un peu surprenant, certes, à l'opposé de ses principes, mais tout de même…. tellement agréable…. Elle faillit secouer la tête pour chasser ses pensées, mais la pensée qu'il était en face d'elle la retint ; Ça faisait un peu bizarre quelqu'un qui remuait la tête d'un coup sans aucune raison apparente. Elle ne voulait pas qu'il la prenne pour une malade mentale, non mais oh !
Rangeant ses longs cheveux, elle les attacha en chignon, attendant qu'il parle. Il entrouvrit finalement ses lèvres et dit doucement "Nah oublie. C'était rien d'important. ". Ainsi, cela n'était pas important ? Nouvelle tactique, plutôt que de mentir, il évitait le sujet. Elle baissa les yeux tristement. Elle aurait vraiment aimé qu'il réponde autre chose. Mais elle n'insista pas, il ne devait sans doute pas le penser s'il mettait un point d'honneur à mentir. "Alors, comment cela se fait-il que tu sois endormie sur ce divan et non dans ta chambre ?" . Elle inclina la tête en avant, passant la main dans sa chevelure retenue en arrière. Il devait sans doute savoir qu'elle était du genre à passer ses soirées à réviser tard.
« Je … Je lisais un bouquin et … Je crois que je me suis assoupie …»
Cherchant le dit bouquin des yeux, elle le vit qui gisait là où elle l'avait posé tout à l'heure. Plutôt que de se baisser, elle l'envoya se ranger lui même au moyen de sa baguette. Elle n'osait plus regarder Owen dans les yeux, se demandant ce qu'elle allait lui dire. Allait il lui demander pourquoi elle l'avait évité ces derniers temps ? Pourquoi elle s'était enfuie de l'hôpital ? Elle savait qu'un jour ou l'autre, elle aurait à répondre de ses actes. Se levant, elle se demanda si la fuite n'était à nouveau pas le bon échappatoire. Mais il la rattraperait sans problème, il était beaucoup plus rapide. Enfin, en admettant qu'il la suive. De toute façon, le lendemain, ils avaient tous deux entraînement de Quidditch, et comme elle n'en ratait jamais une, elle le croiserait à nouveau.
« Et toi qu'est ce que tu fais debout si tard, tu travaillais sans doute ?»
Le ton de sa voix était aigre, ironique, pleins de rancoeur et presque accusateur. En fait, elle sous entendait qu'il était encore allé coucher avec des filles dont il ne connaitrait jamais le nom. Ce qui justifiait le goût amer que Minnie avait sur la langue. Elle fit un pas vers sa chambre, se demandant si elle devait aller se coucher, puis leva les yeux pour les planter dans ceux d'Owen.
« Je vais sans doute aller me coucher, je suis crevée. On a Quidditch, demain, je ne voudrais pas m'endormir en plein entrainement… »
Son regard se perdit et elle vit qu'un livre dépassait du sac de Owen. Elle faillit sursauter. Était-ce une farce ? C'était la première fois qu'elle voyait quelque chose destiné à la culture général et qui appartenait à Owen, ça lui changeait. À moi que cela ne soit l'un de ces PlayBoy pour sorciers, remplis de Vélanes nues et dans des positions suggestives. S'avançant, elle l'attrapa sans gêne et regarda, les yeux ronds, il s'agissait d'une non-fiction sur l'histoire de la magie .
« Tu …. tu … Toi, Owen Antony Miles tu travaillais ? »
Elle se rendit compte que l'étonnement dans sa voix pouvait vexer le jeune homme et elle ferma la bouche, impressionnée malgré tout.
- InvitéInvité
Re: « And do you accept the idea that there is no explanation ?
Jeu 25 Mar 2010 - 22:52
Je restai là. Accroupis près du fauteuil attendant une réponse, redoutant ce qui pourrait arrivé. Alors je regardai attentivement ses lèvres, guettant chaque mouvement, du plus minime au plus apparent, chaque sillons m'envoutaient, toutes ces teintes de roses m'hypnotisaient, je voulais les embrasser, les goûter, une fois de plus. Je savais bien que je ne pouvais pas. L'embrasser là signifierait qu'elle m'attire. Pourtant, c'était mon amie. Bon, elle avait un corps de déesse, mais c'était mon amie. Puis, je me dis que ce n'était pas ça qui m'avait arrêté par le passé, alors pourquoi maintenant ? Peut-être parce que j'avais changé ? Certes, mais pas à ce point. Pas au point de me faire guider ma conduite par mes émotions, par la peur de mes émotions. J'avais toujours fait ce que j'avais eu envie de faire, suivant mes envies et mon instinct, maintenant, je reculerais devant un misérable sentiment d'affection envers quelqu'un qui avait été là pour moi ?
Lorsque je lui demandais pourquoi elle dormait ici et non bien au chaud dans son lit, elle me répondit qu'elle lisait un livre, et qu'elle avait du s'assoupir. Comme de fait, le bouquin était bel et bien là, sur la table basse, mais beaucoup trop bien placé pour y avoir été échappé. Cependant, je ne portai pas vraiment attention à cela, concentré sur autre chose. Bien sûr, je pensais à notre dernière réelle rencontre, au centre, alors qu'elle venait de m'embrasser. Dès lors, elle m'avait fuit comme la peste, évitant même la bibliothèque, de crainte de m'y trouver la recherchant. Puis, j'étais tombé sur elle par hasard, assoupie. Il était sûr que je voulais lui poser la question, la terrible question. Pourquoi. Pourquoi m'avait-elle embrasser ce soir là. La question me trottait dans la tête depuis longtemps déjà, je m'étais donc fait plusieurs idées, m'inventant de fous scénarios pour chacune d'elles. Peut-être avait-elle bu. Peut-être était-elle en manque de tendresse. Peut-être était-elle curieuse. Peut-être m'aimait-elle. Cette dernière option m'effrayait un peu, car je dois avouer que j'ai fait part à Minnie de chose assez obscènes par rapport à ma vie sexuelle, disons le, assez active. C'était peut-être le nouveau moi, mais je m'étais aussitôt sentis mal par rapport à ça. Surtout que cette option semblait la plus logique, avec tout le temps que nous avions passé ensemble au centre, elle qui venait tout les jours, passait des heures avec moi, attendait même dans ma chambre lors de mes consultations. je dois avouer que même moi, je m'étais surpris à ressentir des choses pour elle quelqu'un fois, me demandant si c'était notre amitié qui se solidifiait ou si c'était autre chose qui se développait. Ce qui m'as le plus perturbé, ce fut le goût de se baiser, j'aurai voulu qu'il dure encore des heures, pourtant, elle s'est enfuit comme une voleuse.
Elle m'accusa ensuite d'avoir travaillé toute la soirée. Sortant de sa bouche, je savais très bien ce que cela voulait dire. Elle m'accusait d'avoir fait la fête toute la nuit ou d'avoir batifoler dans des lits que je ne reverrai jamais. Pourtant, c'était tout le contraire, j'avais fait ce travail sur l'histoire de la Magie à la bibliothèque et si elle ne me fuyait pas, elle m'y aurait facilement trouvé.
En suivit mon célèbre sourire provocateur voulant tout dire. J'aimais pas qu'elle m'accuse toujours de faire le con, surtout que j,avais changé et si seulement elle arrêtait de me fuir à chaque seconde, elle pourrait le voir. Je la vis ensuite se lever du fauteuil pour faire quelques pas vers sa chambre avant de se retourner. me disant qu'elle était crevée et qu'elle ne voulait pas s'endormir en plein entraînement le lendemain matin. Alors bien que nous ayons brièvement parlé, elle partait encore une fois. Je regardais légèrement vers le sol, déçu. Mais, alors que je ne m'y attendait pas du tout, elle sauta sur mon sac que j'avais en bandoulière et y retira mon-dit travail d'histoire de la Magie. Elle semblait totalement sous le choc et je dois avouer qu'encore une fois, elle me blessait. Allait-elle un jour comprendre que j'avais changé ?
Lorsque je lui demandais pourquoi elle dormait ici et non bien au chaud dans son lit, elle me répondit qu'elle lisait un livre, et qu'elle avait du s'assoupir. Comme de fait, le bouquin était bel et bien là, sur la table basse, mais beaucoup trop bien placé pour y avoir été échappé. Cependant, je ne portai pas vraiment attention à cela, concentré sur autre chose. Bien sûr, je pensais à notre dernière réelle rencontre, au centre, alors qu'elle venait de m'embrasser. Dès lors, elle m'avait fuit comme la peste, évitant même la bibliothèque, de crainte de m'y trouver la recherchant. Puis, j'étais tombé sur elle par hasard, assoupie. Il était sûr que je voulais lui poser la question, la terrible question. Pourquoi. Pourquoi m'avait-elle embrasser ce soir là. La question me trottait dans la tête depuis longtemps déjà, je m'étais donc fait plusieurs idées, m'inventant de fous scénarios pour chacune d'elles. Peut-être avait-elle bu. Peut-être était-elle en manque de tendresse. Peut-être était-elle curieuse. Peut-être m'aimait-elle. Cette dernière option m'effrayait un peu, car je dois avouer que j'ai fait part à Minnie de chose assez obscènes par rapport à ma vie sexuelle, disons le, assez active. C'était peut-être le nouveau moi, mais je m'étais aussitôt sentis mal par rapport à ça. Surtout que cette option semblait la plus logique, avec tout le temps que nous avions passé ensemble au centre, elle qui venait tout les jours, passait des heures avec moi, attendait même dans ma chambre lors de mes consultations. je dois avouer que même moi, je m'étais surpris à ressentir des choses pour elle quelqu'un fois, me demandant si c'était notre amitié qui se solidifiait ou si c'était autre chose qui se développait. Ce qui m'as le plus perturbé, ce fut le goût de se baiser, j'aurai voulu qu'il dure encore des heures, pourtant, elle s'est enfuit comme une voleuse.
Elle m'accusa ensuite d'avoir travaillé toute la soirée. Sortant de sa bouche, je savais très bien ce que cela voulait dire. Elle m'accusait d'avoir fait la fête toute la nuit ou d'avoir batifoler dans des lits que je ne reverrai jamais. Pourtant, c'était tout le contraire, j'avais fait ce travail sur l'histoire de la Magie à la bibliothèque et si elle ne me fuyait pas, elle m'y aurait facilement trouvé.
- Ah ah, jolie sarcasme Mimi, mais figure toi que j'ai été tranquille ce soir. J'ai réellement travaillé, sur un devoir et non sur une fille.
En suivit mon célèbre sourire provocateur voulant tout dire. J'aimais pas qu'elle m'accuse toujours de faire le con, surtout que j,avais changé et si seulement elle arrêtait de me fuir à chaque seconde, elle pourrait le voir. Je la vis ensuite se lever du fauteuil pour faire quelques pas vers sa chambre avant de se retourner. me disant qu'elle était crevée et qu'elle ne voulait pas s'endormir en plein entraînement le lendemain matin. Alors bien que nous ayons brièvement parlé, elle partait encore une fois. Je regardais légèrement vers le sol, déçu. Mais, alors que je ne m'y attendait pas du tout, elle sauta sur mon sac que j'avais en bandoulière et y retira mon-dit travail d'histoire de la Magie. Elle semblait totalement sous le choc et je dois avouer qu'encore une fois, elle me blessait. Allait-elle un jour comprendre que j'avais changé ?
- - Quand je te disais que j'ai passé la soirée à travaillé un devoir, je mentais pas. Puis, je récupérais sèchement mon travail de ses mains et le remit doucement dans mon sac, entre deux gros livres pour ne pas le froisser. Je relevai la tête et un peu plus souriant qu'avant, je la regardai droit dans les yeux. Maintenant que j'ai répondit à ta question, réponds à la mienne. Pourquoi m'as-tu embrassé au centre ? Et pourquoi tu me fuis depuis ?
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Re: « And do you accept the idea that there is no explanation ?
Ven 26 Mar 2010 - 0:08
- Il paraissait ailleurs, plongé dans ses pensées dans un endroit tout autre qu'ici. Il semblait d'ailleurs complétement absorbé par ses lèvres. "Si tu aimes tant ma bouche, embrasse la" faillit-elle dire, mais elle se retint. Encore une fois, ce n'était pas son genre d'être aussi directe. Et c'était un peu provocant aussi. Or, Minnie aimait tout ce qui était chic, classe, ordonné. Pas son style de jouer la pute. Le regard de Owen se perdit sur la table où était posé le livre. Il n'était pas idiot, et la façon dont le livre avait été rangé démontrant le côté un tantinet maniaque de Minnie. Elle se demandait s'il savait qu'elle était amoureuse de lui. Elle avait lu dans une revue de moldu que quand on est en amour, la pupille des yeux était dilatée exagérèment, signe visible de désir. Inconciement, elle se frotta les yeux. Puis elle se rappella que, quoi qu'il arrive, il faisait sombre. Donc le phénomène si elle en était victime était normal. De toute façon, Owen n'avait probablement jamais ouvert une revue de médecine, encore moins moldu. Mais il devait bien se rendre compte que les mains de la jeune fille tremblait légèrement, qu'une fine pellicule de sueur lui recouvrait l'épiderme -signe de son dilemne et de son stress intense.
Plongeant ses yeux dans les flammes de la cheminée, elle fut quasi hypnotysée par le mouvement du feu. Elle en oubliait presque la présence du garçon à côté d'elle. Complétement coupée du monde par cette barrière de chaleur. Comme à regrets, elle se força à sortir de son monde pour dire une de ces sarcasmes dont elle avait l'habitude. Tout sourire - ce sourire qui ne quittait jamais son visage - il ironisa : «Ah ah, jolie sarcasme Mimi, mais figure toi que j'ai été tranquille ce soir. J'ai réellement travaillé, sur un devoir et non sur une fille.». Travailler sur une fille. Très classe. Elle avait du mal à le croire. Les gens ne changent jamais. S'ils naissent salops, ils le resteront jusqu'à la fin de leur vie. La vraie nature de Owen, ça avait toujours été ça. Être un salop. Jouer avec les filles, les sauter. Il n'avait fait que lui mentir. Enfin, au centre, il ne lui mentait pas. Il n'avait plus rien à cacher, si ? Mais la vérité, au finale, avait presque était plus blessante. Sans détours, il n'avait pas hésiter à lui confier sa vie sexuelle, dans les moindres détails. Était-ce pour mieux la torturer ? Aimait-il donc à ce point la voir souffrir ?
« Bien sûr. »
Quand elle lui annonça qu'elle partait au lit, il parut déçu. Puis, vexé quand elle l'agressa presque pour lui arracher son travail sur l'histoire de la magie. Il lui dit d'ailleurs « Quand je te disais que j'ai passé la soirée à travaillé un devoir, je mentais pas. » . Elle lui fit un petit sourire désolé.
« Excuse moi d'avoir douté . Mais avoues que c'est assez .... Surprenant de ta part. »
Il lui reprit son travail des mains de façon rude, et elle comprit qu'elle avait vraiment blessé Owen. Mais, il enleva son masque sombre pour se remettre à sourire. Il allait dire quelque chose et Minnie sentait que cela n'allait pas du tout lui faire plaisir. Mais alors pas du tout . « Maintenant que j'ai répondu à ta question, réponds à la mienne. Pourquoi m'as-tu embrassé au centre ? Et pourquoi tu me fuis depuis ? » . Elle déglutit difficilement. Lui dire la vérité serait tout lui avouer, donc ouvrir une barrière de son coeur. C'était trop dur. Mais encore une fois, la courbe des lèvres du jeune homme l'invitait irrésisitiblement à poser sa bouche dessus. Clignant des yeux, elle fit mine de s'intéresser à une araignée vagabonde. Mais elle ne pouvait se taire indéfiniement. Plantant ses deux yeux bleus dans ceux du sorcier, elle répondit fièrement :
« C'était une erreur. Je ne veux pas que tu t'imagines des choses. Je ne suis pas ton type, et le contraire est vrai alors ça s'arrête là . »
Puis, elle perdit de sa superbe. Parce qu'elle n'aimait pas passer pour ce qu'elle n'était pas. Tout d'un coup, sans prévenir, elle l'embrassa à nouveau. Ce baiser ne dura pas longtemps, bien qu'il fut agréable. Elle se reprit bien vite et articula :
« Je .... Je suis désolée ..... Je .... Euuh ..... Enfin ..... »
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Re: « And do you accept the idea that there is no explanation ?
Mer 14 Avr 2010 - 7:31
- Pour une fois que j'avais décidé de changer et que ça avait réellement changé, que je commençais à être à mon affaire, faire mes devoirs, me tenir loin des fêtes, il fallait que la seule personne pour qui j'avais fait ça doute de moi. Oui, en quelque part j'avais changé pour moi, pour ne pas frôler la mort une fois de plus, mais s'il n'y avait pas eu Minnie, je crois pas que j'aurai tenu. Au mieux, j'aurais simplement cesser la coke et j'aurais continuer toutes mes mauvaises attitudes. Malgré notre amitié, je savais bien qu'elle n,approuvait pas du tout mon ancienne manière de vivre et que pour cela, je ne pourrai jamais être avec elle comme je le voudrais, mais maintenant que j'avais changé, je pouvais toujours espérer, du moins, quand elle ne me fuyait pas. Donc voilà, après avoir passé la soirée à bosser mon travail d'histoire de la Magie, j'étais rentré à la salle commune et y avait trouvé Minnie endormie, sur un divan. Ne me croyant pas lorsque je avouai avoir passé la soirée à la bibliothèque, elle fut très surprise lorsqu'elle mit la main dans mon sac et en ressortit le-dit travail. Oui, je ne me gêne pas, ça m'a vexé. Après tout, c'était pour elle que je changeai et c'était la première à douter de moi, des raisons pour abandonner. Je venais donc lui reprendre assez violemment mon devoir des mains, le visage allant avec. Mais vous me connaissez, je suis pas vraiment du genre à rester énerver longtemps, encore moins contre Minnie. Je revêtis donc mon masque de bonheur et lui demandai pourquoi elle m'avait embrassé et pourquoi elle me fuyait depuis.
Je la regardai dans les yeux, arborant un joli sourire bien blanc, attendant avec impatience la réponse qu'elle allait me donner. Je scrutai chaque petit centimètre de son visage, à l'affut de tout signe potentiel d'une réponse non-verbal, c,est comme ça que je vis perler, sous la lumière du feu de foyer, une minuscule goute de ce qui semblait être de la sueur. Elle était stressée, elle avait donc quelque chose à me cacher. Je fus rassuré quelques instant, avant qu'une peur plus intense s'en prenne à moi. Finalement, je la vis poser ses yeux devant les miens. « C'était une erreur. Je ne veux pas que tu t'imagines des choses. Je ne suis pas ton type, et le contraire est vrai alors ça s'arrête là . » Elle mentait et c'était très facile à voir. Ma Mimi aurait voulu me ménager, ne pas me blesser, cette fois-ci, on dirait que c'était tout le but. Je souriais donc quelques instant, ce qu'elle devait étrange, mais je devais célébrer cette petite victoire personnelle. je voulais tout de même garder cette coquille bien froide, mon orgueil surement, mais elle m'embrassa. Pas plus de trois secondes certes, mais elle m'embrassa. C'est là où j'ai craqué et que j'ai rejoins nos lèvres pour quelques secondes de plus, la faisant taire dans ses mots à moitié prononcés. Je reculai ensuite, doucement, comprenant que je m'étais laissé un peu emporter.
- « Écoute... c'est moi qui s'excuse. On oublie tout... ce soir, au centre... tout. Okay ? Bonne nuit »
Puis, je me retournai enfouissant mes mains dans mes poches et me rendis directement dans mes chambres, histoire de tout oublier...
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