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/! violence, haine /! "Survis ou Crèves, moi j'en ai rien à foutre" | Riley
Mer 19 Fév 2020 - 9:51
L'entrainement d'aujourd'hui avait été particulier. J'avais poussé l'équipe dans ses retranchements, parce que je ne voulais aucune bévue dans le prochain match. On avait réussi à s'imposer face aux Wrights, mais j'aurais été idiot de croire que la même stratégie marcherait deux fois. Tout comme j'aurais été complètement con de penser que nos prochains adversaires ne s'attendraient pas au même manque de fair-play soit disant.
En voila une critique qui m'avait faire rire tiens. Tous ces abrutis qui parlaient de fair-play. Comme si pour un batteur, le rôle n'était que de défendre son équipe. Et vers qui les gens pensaient qu'on balançait ces fichus cognards ? Vers le public ? Dans certains cas, j'avouerais que l'idée pouvait être plaisante, mais c'était parait-il une faute. Alors...
J'avais dit à l'équipe de repartir après l'entrainement. Je me chargeais de ranger le matériel. Mais avant ça, j'allais encore taper quelques cognards. Ce que j'avais fait, parce que ça me faisait un bien fou. C'était une vraie façon de me défouler. Pouvoir taper dans ces saloperies était, à défaut d'une violence plus prononcée, un excellent moyen de passer mes nerfs. Une activité que je pratiqua peut-être vingt minutes, avant de le voir arriver sur le terrain.
Riley. Et tapant encore plus violement dans le cognard qui m'approchait, je venais poser mes iris sur le Wright.
-"Et bien et bien... Regardez qui voila. Tu viens t'entrainer pour faire mieux qu'au dernier match, Fraser ?"
Comme si c'était possible. Fallait pas être devin quand on voyait sa gueule que même les batteurs des Pokeby étaient meilleurs que cette larve.
-"Comme si..."
Un nouveau coup de batte dans le cognard, l'envoyant dans une tout autre direction que celle que j'aurais présentement a-d-o-r-é-e.
-"... ca pouvait changer quelque chose ? Comme si t'étais capable de faire ce job correctement ?"
Petite pique.
-"HEY ! FRASER ! JE TE PARLE BORDEL !"
J'en avais peut-être après lui pour une autre raison, je l'avoue. Mais ça...
-"Tu sais qu'elle parle jamais de toi. T'es donc si incapable..."
Oui, mon grand. Je te parle de Sid'. Cette beauté que t'essaye en vain de me voler. Sale petit con de Fraser de merde.
En voila une critique qui m'avait faire rire tiens. Tous ces abrutis qui parlaient de fair-play. Comme si pour un batteur, le rôle n'était que de défendre son équipe. Et vers qui les gens pensaient qu'on balançait ces fichus cognards ? Vers le public ? Dans certains cas, j'avouerais que l'idée pouvait être plaisante, mais c'était parait-il une faute. Alors...
J'avais dit à l'équipe de repartir après l'entrainement. Je me chargeais de ranger le matériel. Mais avant ça, j'allais encore taper quelques cognards. Ce que j'avais fait, parce que ça me faisait un bien fou. C'était une vraie façon de me défouler. Pouvoir taper dans ces saloperies était, à défaut d'une violence plus prononcée, un excellent moyen de passer mes nerfs. Une activité que je pratiqua peut-être vingt minutes, avant de le voir arriver sur le terrain.
Riley. Et tapant encore plus violement dans le cognard qui m'approchait, je venais poser mes iris sur le Wright.
-"Et bien et bien... Regardez qui voila. Tu viens t'entrainer pour faire mieux qu'au dernier match, Fraser ?"
Comme si c'était possible. Fallait pas être devin quand on voyait sa gueule que même les batteurs des Pokeby étaient meilleurs que cette larve.
-"Comme si..."
Un nouveau coup de batte dans le cognard, l'envoyant dans une tout autre direction que celle que j'aurais présentement a-d-o-r-é-e.
-"... ca pouvait changer quelque chose ? Comme si t'étais capable de faire ce job correctement ?"
Petite pique.
-"HEY ! FRASER ! JE TE PARLE BORDEL !"
J'en avais peut-être après lui pour une autre raison, je l'avoue. Mais ça...
-"Tu sais qu'elle parle jamais de toi. T'es donc si incapable..."
Oui, mon grand. Je te parle de Sid'. Cette beauté que t'essaye en vain de me voler. Sale petit con de Fraser de merde.
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Re: /!\ violence, haine /!\ "Survis ou Crèves, moi j'en ai rien à foutre" | Riley
Ven 6 Mar 2020 - 16:29
Décrochage scolaire, moyenne en chute libre, taux d'alcool dans le sang supérieur au taux de nourriture dans son corps. Contrôle perdu, adrénaline décuplée par la douleur laçinante au fond de son cœur par les redescente de drogues, voilà le quotidien de Riley, ces dernières semaines.
Et quelle spectacle merveilleux, que de continuer à le voir se pavaner comme si de rien n'était. Fourré au grenier ou sur le terrain de quidditch, de moins en moins en cours et encore plus fantomatiques aux réunions de l'aesh, Riley sombre petit à petit dans un monde tourmenté, plus sombre, plus violent, désorienté.
Quidditch comme seul défouloir sobre et avisé, quidditch comme pulsation pour son cœur encrassé, le voilà qui se dirige, déjà sur son balai, sur le terrain. Et quelle ô belle surprise que de découvrir le Blackthorn sur son terrain. « Et bien, et bien... Regardez qui voilà. Tu viens t'entraîner pour faire mieux qu'au dernier match, Fraser ? »
Haine viscérale et jamais vraiment cachée pour ce serpent, Riley se contenta de l'ignorer. « Comme si... » Inspiration lente, profonde, colère pulsant sur la tempe. « ça pouvait changer quelque chose ? Comme si t'étais capable de faire ce job correctement. » Le bruit de la batte résonne dans l'esprit du wright. Quelle délicieuse envie que d'exploser le connard plutôt que le cognard. Riley dû faire un effort monstre pour ne pas répondre aux piques envoyés. Le Fraser se place sur la trajectoire du cognard pour, à son tour, frapper de toute ses forces en une direction opposé à son ennemi (presque juré).
« FRASER ! JE TE PARLE BORDEL ! » sourire en coin, mutin, ses yeux pourtant crient sauvagerie et haine envers le Blackthorn. Comment pouvait-il être à se point différent de Kiran ? L'entendre crier son nom lui filait la chair de poule. Oh, pas de peur non, plutôt de hargne. Riley frappa une nouvelle fois dans un cognard en se mordant la lèvre pour ne pas répondre. Ne pas répondre, ne pas être aussi bas que lui...
« Tu sais qu'elle parle jamais de toi. T'es donc si incapable... » Le garçon releva un sourcil en se retournant, s'approchant un peu du serpent, sourire mauvais fiché sur les lèvres, la batte sur l'épaule. « Oh, t'as si peu confiance en toi que tu veux jouer à qui à la plus grosse ? Franchement, Blackthorn, je te pensais au dessus de tout ça. »
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Re: /!\ violence, haine /!\ "Survis ou Crèves, moi j'en ai rien à foutre" | Riley
Dim 8 Mar 2020 - 22:20
Aaaaah. Enfin le tétard mordait à l'hameçon. Enfin il se retournait et semblait réagir. Et cette voix, si délicieuse qu'il prenait venait confirmer à mon esprit que le petit raté des Fraser commençait doucement à cracquer. Petite merde ! On allait s'amuser...
« Oh, t'as si peu confiance en toi que tu veux jouer à qui à la plus grosse ? Franchement, Blackthorn, je te pensais au dessus de tout ça. »
-"C'est bien ça le problème avec toi, Fraser."
Pivotant ma tête un instant, je venais cracher un filet de salive au sol avant de revenir à mon interlocuteur Wright. Je ne pouvais nier que cette batte sur son épaule m'appelait horriblement, autant que l'idée de lui fracasser quelques cotes avec.
Et bien sur... personne pour genre m'en empêcher.
-"Tu penses..."
Deux mots, moqueurs de sa réponse dites plus avant.
-"Tu penses..."
Répété avec un mépris flagrant.
-"J'imagines que tu pensais aussi quand j'ai envoyé ce cognard sur la gueule de Marcus. A quoi on sait pas trop, mais trop que pour venir faire ce que t'es sensé faire."
Je ricanais.
-"Si je devais me comparer, tu penses pas que je me comparerais à Finnick ? Histoire de me comparer à quelque chose d'un peu plus valable que ça..."
Et oui, ça. Ça, c'était lui. Tout entier.
-"Et le pire, c'est que tu reviens sur le terrain pour t'entrainer à taper ces fichus cognards. Comme si..."
Prenant ma propre batte, je venais taper dans l'un d'entre eux qui revenait vers moi avant de continuer...
-"Comme si cela pouvait faire une différence. Tu penses peut-être que ça en fait une, mais regarde toi. T'es minable. Un raté. Tout juste bon à suivre les traces de l'autre toutou Derby. Mais dis-moi... Tu penses qu'elle a une niche pour toi, cette très chère Sidney ?"
« Oh, t'as si peu confiance en toi que tu veux jouer à qui à la plus grosse ? Franchement, Blackthorn, je te pensais au dessus de tout ça. »
-"C'est bien ça le problème avec toi, Fraser."
Pivotant ma tête un instant, je venais cracher un filet de salive au sol avant de revenir à mon interlocuteur Wright. Je ne pouvais nier que cette batte sur son épaule m'appelait horriblement, autant que l'idée de lui fracasser quelques cotes avec.
Et bien sur... personne pour genre m'en empêcher.
-"Tu penses..."
Deux mots, moqueurs de sa réponse dites plus avant.
-"Tu penses..."
Répété avec un mépris flagrant.
-"J'imagines que tu pensais aussi quand j'ai envoyé ce cognard sur la gueule de Marcus. A quoi on sait pas trop, mais trop que pour venir faire ce que t'es sensé faire."
Je ricanais.
-"Si je devais me comparer, tu penses pas que je me comparerais à Finnick ? Histoire de me comparer à quelque chose d'un peu plus valable que ça..."
Et oui, ça. Ça, c'était lui. Tout entier.
-"Et le pire, c'est que tu reviens sur le terrain pour t'entrainer à taper ces fichus cognards. Comme si..."
Prenant ma propre batte, je venais taper dans l'un d'entre eux qui revenait vers moi avant de continuer...
-"Comme si cela pouvait faire une différence. Tu penses peut-être que ça en fait une, mais regarde toi. T'es minable. Un raté. Tout juste bon à suivre les traces de l'autre toutou Derby. Mais dis-moi... Tu penses qu'elle a une niche pour toi, cette très chère Sidney ?"
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Re: /!\ violence, haine /!\ "Survis ou Crèves, moi j'en ai rien à foutre" | Riley
Jeu 12 Mar 2020 - 13:35
« C'est bien ça le problème avec toi, Fraser. » Le wright fronce les sourcils, l'esprit embrumé par les drogues, les potions, la faim, la dépression. Le ton du serpent l'horripile, il voudrait, dans un sens, fuir de là, dégager loin pour être sur de ne pas être touché par ses mots, ses actions.
Mais esprit belliqueux dans un corps de rébellion, Riley n'as pas l'attention de le laisser gagner. Il secoue doucement la tête alors que le venin continue à se déverser. « Tu penses, tu penses... » mépris, violence. « J'imagine que tu pensais aussi quand j'ai envoyé ce cognard sur la gueule de Marcus. A quoi on sait pas trop, mais trop pour venir faire ce que t'es sensé faire. »
Le garçon passe furieusement une main dans ses cheveux fous. Si le quidditch à toujours eu son importance dans sa vie, il avait bien d'autres trucs à fouetter que de s'énerver encore pour un match raté. « Si je devais me comparer, tu penses pas que je me comparerais à Finnick ? Histoire de me comparer à quelque chose d'un peu plus valable que ça... » Grognement sourd de la part du lion, lueur furieuse au fond des yeux « Ne parle pas de mon frère, jamais. Tu ne mérites même pas de poser tes yeux sur lui. »
Sa mâchoire et ses poings sont si serrés que ses phalanges blanchissent sur la batte qu'il serre, frappant de son bout la terre meuble. « Et le pire, c'est que tu reviens sur le terrain pour t'entraîner à taper ces fichus cognards ; comme si... » Un instant, Riley se demanda si la vie du Blackthorn était si morne qu'il n'avait rien d'autre à faire que d'emmerder les gens. « C'est ta technique pour essayer de te valoriser un peu ? Pointer du doigt les erreurs des autres ? » Le lion fit mine d'être impressionné, claquant au ralenti sa ses mains ensemble (ou plutôt, sa batte), en hochant avec dédain la tête.
Riley ne laissa pas le temps au cognard de prendre la direction du ciel et interrompit sa trajectoire d'un coup puissant. L'intervention du garçon n'eu pas assez de poids pour interrompre le discours d'Eliott, qui repris avec ce même air de dédain. « Comme si cela pouvait faire une différence. Tu penses peut-être que ça en fait une, mais regarde toi. T'es minable. Un raté. Tout juste bon à suivre les trace de l'autre toutou derby (mâchoire qui se ferme, poings qui luttent pour ne pas venir cogner son visage terne.) Mais dis-moi... Tu penses qu'elle a une niche pour toi, cette très chère Sidney ? »
Et la lueur au fond de ses yeux, mesquine. Le lion se croit malin. « Ohhh, alors c'est de ça qu'on parle ? » il ricane, s'approchant du grymm en plantant son regard dans le siens. « C'est Sidney le problème ? T'es un petit garçon pas content parce que sa poupée s'est rebellée ? » Sa batte traîne au sol derrière lui alors qu'il s'arrête à quelques mètres. « Tu m'en veux à moi pour ta seule et unique connerie ? Mec, c'est pas ma faute si tu l'a fait fuir. »
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Re: /!\ violence, haine /!\ "Survis ou Crèves, moi j'en ai rien à foutre" | Riley
Dim 22 Mar 2020 - 22:03
« C'est ta technique pour essayer de te valoriser un peu ? Pointer du doigt les erreurs des autres ? »
Je ricanais une fois de plus.
-"Si c'était le cas, j'aurais pas assez de doigts pour pointer les tiennes. Un mille pattes n'auraient pas assez de pattes même pour le faire, toutou..."
Pourquoi me retenir ? Parce qu'elle l'appréciait ? Et alors ? La vérité est que cette idée même me révulsait. Et bien sur, à ma phrase suivante, il comprenait le fond du problème.
« Ohhh, alors c'est de ça qu'on parle ? C'est Sidney le problème ? T'es un petit garçon pas content parce que sa poupée s'est rebellée ? »
-"Tu vois, Fraser. Je dois te reconnaitre un truc."
Je laissais la batte tomber au sol en me rapprochant de lui.
-"T'as vraiment un sens de l'optimisme drole. Et c'est pour ça que tu la comprendras jamais. Sidney, ce que j'attends d'elle, c'est qu'elle se rebelle. Justement."
Parce que si je l'aimais, c'était pour ça. Ces petits jeux de pouvoirs entre nous, c'était une héroïne dont je n'avais pas envie de me passer. C'était quelque chose d’élémentaire et simple à la fois. Et chaque fois qu'elle s'était rebellée, comme il disait, je n'avais qu'apprécié plus la suite. Continuant doucement de réduire l'espace entre nous, je continuais :
-"Et le plus amusant, c'est que toi, là-dedans, t'es juste rien du tout. Dérisoire. Inutile. "
Je m'arrêtais, à à peine un pas du Wright, avant d'ajouter :
-"Un pauvre petit chien mouillé voulant jouer au loup. Et même là, Derby arrive à faire mieux que toi."
Sourire mauvais, j'adorais accentuer ce détail. Le comparer à l'autre boule de poil.
-"Regarde-toi. Tu fais juste pitié..."
Je ricanais une fois de plus.
-"Si c'était le cas, j'aurais pas assez de doigts pour pointer les tiennes. Un mille pattes n'auraient pas assez de pattes même pour le faire, toutou..."
Pourquoi me retenir ? Parce qu'elle l'appréciait ? Et alors ? La vérité est que cette idée même me révulsait. Et bien sur, à ma phrase suivante, il comprenait le fond du problème.
« Ohhh, alors c'est de ça qu'on parle ? C'est Sidney le problème ? T'es un petit garçon pas content parce que sa poupée s'est rebellée ? »
-"Tu vois, Fraser. Je dois te reconnaitre un truc."
Je laissais la batte tomber au sol en me rapprochant de lui.
-"T'as vraiment un sens de l'optimisme drole. Et c'est pour ça que tu la comprendras jamais. Sidney, ce que j'attends d'elle, c'est qu'elle se rebelle. Justement."
Parce que si je l'aimais, c'était pour ça. Ces petits jeux de pouvoirs entre nous, c'était une héroïne dont je n'avais pas envie de me passer. C'était quelque chose d’élémentaire et simple à la fois. Et chaque fois qu'elle s'était rebellée, comme il disait, je n'avais qu'apprécié plus la suite. Continuant doucement de réduire l'espace entre nous, je continuais :
-"Et le plus amusant, c'est que toi, là-dedans, t'es juste rien du tout. Dérisoire. Inutile. "
Je m'arrêtais, à à peine un pas du Wright, avant d'ajouter :
-"Un pauvre petit chien mouillé voulant jouer au loup. Et même là, Derby arrive à faire mieux que toi."
Sourire mauvais, j'adorais accentuer ce détail. Le comparer à l'autre boule de poil.
-"Regarde-toi. Tu fais juste pitié..."
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Re: /!\ violence, haine /!\ "Survis ou Crèves, moi j'en ai rien à foutre" | Riley
Dim 19 Avr 2020 - 19:48
(TRIGGER WARNING : violence physique, haine de soi)
D'un coup, les paroles acerbes d'Eliott lui semblait insignifiantes, digne d'un enfant de quatre ans. Et pourtant, pourtant... « tu vois, Fraser. Je doit te reconnaître un truc. » Mâchoires tendues, phalanges blanchies à tenir trop fort la batte entre ses doigts. « T'as vraiment un sens de l'optimisme drôle. Et c'est pour ça que tu la comprendras jamais. Sidney, ce que j'attends d'elle, c'est qu'elle se rebelle. Justement. » Un sourcil se leva sur le visage farouche du lion face au serpent. Il le regardait s'approcher, prêt à lui en décocher une à la moindre seconde, au moindre toucher de sa part. « Et le plus amusant, c'est que toi, là-dedans, t'es juste rien du tout. Dérisoire. Inutile. »
Les paroles martelaient son esprit déjà prêt à se fendre, tenant par sa volonté, alors que le diable en lui accusait le coup, ajoutant joyeusement de l'auto-destructions aux paroles du serpent. ((« Vrai que t'es un moins que rien. T'es inutile, tout le monde se joue de toi. T'es rien, t'es personne. T'es un déchet, tu t'es vu dernièrement ? tu me dégoûtes. »)) Riley se perdait sans les pupilles sans âme du grymm alors qu'il essayait désespérément de chasser ses propres démons, son venin atteignant beaucoup plus rapidement qu'il ne le pensais son cœur, ses veines, son corps tout entier brûlant d'une haine nouvelle. Contre lui-même. « Un pauvre petit chien mouillé, voulant jouer au loup. Et même là, Derby arrive à faire mieux que toi. »
Ils se jugeaient, étaient si près que l'électricité entre eux étaient palpable. Sa mâchoire lui faisait mal tant il luttait pour ne pas répondre, pour ne pas craquer, pour ne pas... « Regarde-toi, tu fais juste pitié... » Son poing fusa à une vitesse qu'il ne compris pas, s'éclatant avec douleur sur la pommette du serpent, trébuchant sous la puissance du coup, et du cri qui parti avec. « FERME-LA ! »
Ses pupilles se dilatèrent alors que son corps goûtait avec plaisir à l'adrénaline dangereuse du combat, ses canines se découvrant en un sourire mauvais. « T'as rien d'autre à foutre ma parole ? T'es vraiment une ordure. » La batte qu'il tenait encore dans son autre main tomba alors qu'il regardait son poing, avant de fixer à nouveau ses yeux sur le grymm. « Je t'interdit de parler de Sidney, d'Oswald (le ton montait à chaque personne cité), de mon frère ou de moi, putain de clair pour toi ou pas ??? »
Irresponsable et dangereux, Riley fit à nouveau un pas en avant, prêt à se frotter à son ennemi sans sourciller, carrant les épaules, comme pour le provoquer.
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Re: /!\ violence, haine /!\ "Survis ou Crèves, moi j'en ai rien à foutre" | Riley
Jeu 30 Avr 2020 - 22:39
« FERME-LA ! »
Le son sonna étrangement dans mes oreilles. Et pour cause, ma mâchoire venait d'être piquée, endolorie d'un coup. Mon pied droit s'était reculé, un réflexe maintenant innée et dans ma bouche, un léger gout ferreux se faisait doucement sentir.
Le plus incroyable, c'était encore que cet acte n'avait pas entraîné de réaction. J'étais là, impassible, la tête encore penchée du coup reçu, et un instant plus tard, je regroupais ma salive pour la cracher ainsi que ce léger filet de sang. Un moment qu'il choisi, le toutou, pour m'intimer son ordre. Ma main libre se porta à mes lèvres, touchant doucement l'entaille qui s'était faite. Et le sourire naquit, sombre, froid, presque malsain. Ou non, pas presque...
Parce qu'il s'agissait de Riley. Parce qu'en face de moi, c'était lui. Surtout lui. Mon regard revint sur le sien.
-"Tu..."
Premier mot. Délicat au palais, empreint de cette flamme dans mon regard qui s'éteignait lentement. Que croyait-il ? Que son passé faisait de lui un dur ? Que j'allais le plaindre ? Que j'allais l'écouter ? La belle affaire. J'étais un Blackthorn de la première lignée. Pensait-il me connaitre parce que mon frère était son pote ?
-"... m'interdis..."
Deuxième mot, presqu'une question réthorique. Une évidence alors que tout ce que Mikhail m'avait appris se murait dans un coin de mon esprit. Alors que doucement, dans un autre coin de mon cerveau, c'est lui qui sifflait, prédateur dont je pouvais maintenant si aisément prendre la forme. Et lentement, comme à l'époque de l'orphelinat, ma main venait resserrer sa prise sur la batte d'une poigne tellement forte.
-"Mais pour interdire, petit loup..."
Dernière tirade saine, c'est sur ces mots qu'elle disparut, cette petite part d'humanité qui existait encore quelque part. Parce que t'entendre m'était insupportable, parce que te voir m'irritait, parce qu'au fond tu étais toi et j'étais moi. Deux êtres incompatibles sur tellement de domaines. Et elle vola dans un mouvement fluide, venant chercher à te caresser les cotes ou tout ce qu'elle croiserait, cette arme parfaite dans ma main. Le mouvement était sec, violent, autant que vif. Parce qu'une chose était sûre là maintenant : j'en avais rien à faire de ton état apparent. Fébrile ou fort, peu m'importait. Peu m'avait toujours importait, même à cette époque. A ce moment là, j'étais une sale tête brûlée.
-"Il te faut de la conviction !"
Ne restait qu'une chose à savoir, capitale : est-ce que tu serais capable d'y faire face ? Mais rassures-toi, louveteau, je n'en avais réellement rien à foutre. Rien du tout. Parce que si tu n'en étais pas capable, ça n'aurait juste rien changé. Je te haïssais, tout simplement.
Le son sonna étrangement dans mes oreilles. Et pour cause, ma mâchoire venait d'être piquée, endolorie d'un coup. Mon pied droit s'était reculé, un réflexe maintenant innée et dans ma bouche, un léger gout ferreux se faisait doucement sentir.
Le plus incroyable, c'était encore que cet acte n'avait pas entraîné de réaction. J'étais là, impassible, la tête encore penchée du coup reçu, et un instant plus tard, je regroupais ma salive pour la cracher ainsi que ce léger filet de sang. Un moment qu'il choisi, le toutou, pour m'intimer son ordre. Ma main libre se porta à mes lèvres, touchant doucement l'entaille qui s'était faite. Et le sourire naquit, sombre, froid, presque malsain. Ou non, pas presque...
Parce qu'il s'agissait de Riley. Parce qu'en face de moi, c'était lui. Surtout lui. Mon regard revint sur le sien.
-"Tu..."
Premier mot. Délicat au palais, empreint de cette flamme dans mon regard qui s'éteignait lentement. Que croyait-il ? Que son passé faisait de lui un dur ? Que j'allais le plaindre ? Que j'allais l'écouter ? La belle affaire. J'étais un Blackthorn de la première lignée. Pensait-il me connaitre parce que mon frère était son pote ?
-"... m'interdis..."
Deuxième mot, presqu'une question réthorique. Une évidence alors que tout ce que Mikhail m'avait appris se murait dans un coin de mon esprit. Alors que doucement, dans un autre coin de mon cerveau, c'est lui qui sifflait, prédateur dont je pouvais maintenant si aisément prendre la forme. Et lentement, comme à l'époque de l'orphelinat, ma main venait resserrer sa prise sur la batte d'une poigne tellement forte.
-"Mais pour interdire, petit loup..."
Dernière tirade saine, c'est sur ces mots qu'elle disparut, cette petite part d'humanité qui existait encore quelque part. Parce que t'entendre m'était insupportable, parce que te voir m'irritait, parce qu'au fond tu étais toi et j'étais moi. Deux êtres incompatibles sur tellement de domaines. Et elle vola dans un mouvement fluide, venant chercher à te caresser les cotes ou tout ce qu'elle croiserait, cette arme parfaite dans ma main. Le mouvement était sec, violent, autant que vif. Parce qu'une chose était sûre là maintenant : j'en avais rien à faire de ton état apparent. Fébrile ou fort, peu m'importait. Peu m'avait toujours importait, même à cette époque. A ce moment là, j'étais une sale tête brûlée.
-"Il te faut de la conviction !"
Ne restait qu'une chose à savoir, capitale : est-ce que tu serais capable d'y faire face ? Mais rassures-toi, louveteau, je n'en avais réellement rien à foutre. Rien du tout. Parce que si tu n'en étais pas capable, ça n'aurait juste rien changé. Je te haïssais, tout simplement.
- InvitéInvité
Re: /!\ violence, haine /!\ "Survis ou Crèves, moi j'en ai rien à foutre" | Riley
Dim 10 Mai 2020 - 10:10
(TRIGGER WARNING VIOLENCE, HAINE)
Oh, haine viscérale coulant dans leurs veines comme des jumeaux, bien la seule chose rapprochant le lion et le serpent. Oh, douce adrénaline flanquant des coups de marteau dans l'coeur alors que le premier coup part s'éclater sur la joue du garçon. Mais avant qu'il n'ai plus réellement prendre l'ampleur de son geste, il l'entend. « Tu... » Les yeux de Riley s'ouvrent un peu plus grand, « m'interdis... » frisson mauvais longeant sa colonne vertébrale alors qu'Eliott crache un filet de sang. « Mais pour m'interdire, petit loup... » Oh, mâchoire qui se resserre et Riley qui monte en pression, il sent sa veine battre dans sa tempe et son sang bouillir.
Pourtant le coup arrive sans qu'il ne puisse faire quoi que ce soit. En un bruit atroce de craquements, un cri s'échappe de ses lèvres alors qu'il tombe à genoux. La douleur lui éclate les côtes, la tête lui tourne alors qu'il essai tant bien que mal de rester à moitié debout, un poing crispé sur la terre devant lui. « Il te faut de la conviction ! »
Devant lui, il le sait maintenant, n'est plus l'homme mais bien la bête qu'il à réveillé. Sa mâchoire se serre si fort qu'il en à mal, le lion, gémissant sous la douleur qu'il essayait de contrôler. Pourtant, Ô douce folie guettant le cerveau fatigué du garçon, la drogue pulsant encore dans son sang, le sourire mauvais, celui qui fait frémir, celui qui ressent enfin la vie, la vraie, le danger, la liberté. Riley glissa lentement une main dans son dos pour attraper la baguette qui dépassait largement de sa poche arrière et releva sur Eliott des yeux pleins d'une fureur mauvaise. « Flipendo ! » Le sort s'accroche à Eliott, le pétrifiant juste assez longtemps pour que Riley se relève difficilement. « Pour te casser la gueule... j'en ai, de la- (il à du mal à parler à cause de la douleur des côtes cassées) conviction ! »
Avisant qu'Eliott avait toujours la batte dans la main, Riley lança un « Expelliarmus » d'un mouvement agile du poignet, ordonnant dans le même mouvement à sa batte qui se trouvait par terre de voler vers Eliott à une vitesse assez élevée pour lui faire mal si elle le touchait.
- InvitéInvité
Re: /!\ violence, haine /!\ "Survis ou Crèves, moi j'en ai rien à foutre" | Riley
Dim 10 Mai 2020 - 12:50
… Qu'un jour…
20 Février 2020
Assise à un bureau en bois blanc dans un salon cosy, une lettre à la main, Eléa pousse un soupir. Cela ne faisait même pas une semaine qu'elle avait emménagé à Inverness, et c'était le 3ème hibou qu'elle recevait de son père. Être aussi prévenant et inquiet à son sujet ne lui ressemblait pas, et commençait à agacer légèrement la jeune fille. *Je me suis faite virer d'une université, c'est pas la mort quand même.* Elle ouvrit un tiroir et en sorti un morceau de parchemin. Passant sa main au-dessus de l'entête, elle y entra son adresse, le destinataire et le blason de sa famille.
20/02/20
Cher Père,
Je vais bien, votre sollicitude me touche. Mon emménagement est enfin terminé, merci pour les derniers meubles que vous m'avez fait livrer.
L'université me laisse assister aux cours en auditrice libre, je vais donc pouvoir poursuivre mon apprentissage sans plus tarder. Mais je ne serai officiellement élève qu'en septembre.
L'université me laisse assister aux cours en auditrice libre, je vais donc pouvoir poursuivre mon apprentissage sans plus tarder. Mais je ne serai officiellement élève qu'en septembre.
Je vous embrasse, Eléa
Codage par Libella sur Graphiorum
Elle reposa sa plume et plia l'enveloppe. Un coup d'oeil à son sablier, elle se leva et se dirigea dans sa chambre. Elle jeta un coup d'oeil au miroir qui lui renvoya le reflet froid d'une jeune femme de 20 ans, vêtue d'un pantalon en cuir noir et d'un croc top vert foncé. Moue sur le visage, elle se plaça devant le miroir et approcha les mains de sa chevelure, la relevant en un chignon tressé par quelques gestes précis. Sourire satisfait sur le visage.
Elle enfila une veste en cuir noir, mis un paquet de cigarettes et son briquet dans une poche, son téléphone dans l'autre, sa baguette dans la poche intérieure, et attrapa ses clés qu'elle garda en main.
Porte qui claque, cliquetis de serrure que l'on ferme. Eléa sort de l'immeuble et se dirige vers son hiboux.
- Tu l'as trouvé? Conduis moi à lui, et ensuite porte ça à Père.
Le hiboux attrapa la lettre dans son bec et s'envola en direction de l'université, restant à distance respectable de la sorcière, mais volant suffisamment haut pour ne pas attirer l'attention. Eléa sortit le paquet de cigarettes de sa poche ainsi que le briquet et alluma une cigarette. C'était la première fois depuis son emménagement qu'elle allait le voir. Son grand frère. *Grand frère. C'est tellement étrange. MON grand frère.* Faisant tourner ces deux mots dans sa tête, essayant de se les approprier, elle suivait le hiboux jusqu'à l'entrée de l'université. *Qu'est-ce que tu fais? Est-ce que tu me ressembles? Est ce que je vais te reconnaître au premier coup d'oeil? Après tout je ne t'ai vu qu'une fois... Non je me souviens de tes traits.* D'un dessin de la main, elle fit flotter son mégot de cigarette consumé jusqu'à une poubelle. Elle releva le menton et se dirigea vers le Stade de Quidditch, dans le battement d'ailes de son hiboux.
En se rapprochant, des éclats de voix lui parvinrent. Elle plissa les yeux et continua son chemin. Le hiboux s'arrêta à l'entrée du Stade de Quidditch, marquant la position d'@Eliott Blackthorn. *Un joueur de Quidditch... intéressant.* Eléa congédia le hiboux d'un geste de la main et se glissa dans les gradins, prenant garde à rester dissimulée. Elle n'avait pas envie de se révéler à Eliott. Pas tout de suite, du moins. Elle voulait prendre le temps de l'étudier, de le jauger, de l'évaluer, de le connaître, avant de décider ou non de le laisser entrer dans sa vie.
Les marches grimpées avec souplesse, elle s'arrêta au premier étage et resta dans l'encadrement de la porte, dans l'ombre. Elle avait une vue plongée sur le sol du Stade, et sur les deux sorciers qui se tenaient au milieu. Elle ne captait pas l'ensemble des paroles échangées, se trouvant trop loin. Mais elle voyait la rage qui emplissait chaque coup de batte porté sur les cognards. Elle reconnaissait la tignasse brune d'Eliott, paré du vert de sa maison. Face à lui, un blondinet, qui semblait proie aux foudres du Blackthorn. Observant les coups de battes d'Eliott, plus que la dispute qui l'importait peu, Eléa hocha la tête avec un sourire. *Il n'est pas mauvais... Un batteur donc... On verra si il pourra m'égaler.* Eléa avait fait parti de l'équipe de Quidditch de Uagadou et de son université précédente. Son agilité et sa rapidité l'avaient conduite au rend de poursuiveuse, et durant l'année passée, elle avait été attrapeuse de son équipe. Elle souffla légèrement. Cela faisait maintenant 2 mois qu'elle avait quitté l'université d'Uagadou, et que par conséquent elle n'avait pas joué. Et ça la démangeait, encore plus en étant témoin de cet entraînement-règlement de comptes.
Voyant le blondinet lâcher sa batte, Eléa se concentra à nouveau sur les humains. Eliott se tenait maintenant juste en face de lui, lui lançant un regard mauvais avec un sourire. Eléa haussa un sourcil. Cette fois-ci, elle était frustrée de ne pas entendre l'échange. Et lancer un sonorus aurait révélé sa présence. Ayant Eliott en face d'elle, elle ne voyait pas la réaction du blondinet. Jusqu'à ce que son poing fuse en direction de la joue de son frère en même temps qu'il hurlait.
- FERME-LA!
Eléa laissa passer un léger sifflement entre ses dents et passa sa langue sur le tranchant de ses dents. Non seulement il lui gâchait le plaisir de regarder Eliott jouer, mais en plus il se permettait de lui parler sur ce ton? Et de le toucher? Et il se croyait impressionnant en se plaçant en position de combat. Eléa secoua légèrement la tête avec un rictus. *Ridicule. Voyons de quoi tu es capable, Eliott.* Elle s'assit sur la première rangée de gradins, les jambes croisées. Le sourire narquois avait quitté le visage du vert, laissant place à une expression imperturbable. Il cracha un filet de sang et porta la main à sa lèvre. Un nouveau sourire commença à se dessiner Ce n'était plus un sourire moqueur. C'était un sourire qui n'annonçait rien de bon. Eléa s'humecta les lèvres du bout de la langue. *Que le spectacle commence.* Eliott semblait se délecter de chacun de ses mots, prenant son temps, jaugeant le blondinet. Qui allait se faire bouffer tout cru. Il avait le regard du prédateur qui n'allait pas laisser sa proie s'en sortir vivante. Mais qui avait envie de jouer un petit peu quand même... pour mieux savourer sa dégustation.
Mais comme toutes les bonnes choses, le temps du jeu pris fin, et le moment de passer à table arriva. L'heure du dîner sonna dans un premier coup de batte qu'Eliott envoya directement dans les côtes de son adversaire, lui arrachant un cri bien plus approprié que ses paroles précédentes. Eléa sourit. *Grand frère. Au moins ce ne sera pas toi qui me jugera....
Laissant le vert finir son travail, Eléa quitta son poste d'observation, ainsi que le Stade de Quidditich. *Je commence à avoir faim. Allons tester les restaurants de la ville.* Elle inspira une bouffée d'air frai et pris la direction de la sortie de l'université.
- InvitéInvité
Re: /!\ violence, haine /!\ "Survis ou Crèves, moi j'en ai rien à foutre" | Riley
Jeu 21 Mai 2020 - 0:02
« Flipendo ! »
J'aurais voulu encore sourire. Encore pouvoir bouger un muscle. Mais je ne pouvais plus. Même en m'efforçant, j'étais raide, dans une impression d'inconfort réelle et particulière. Parce qu'en même temps, je ressentais ces émotions contraires que sont la colère et la joie, la haine et le désir. Mon esprit se délectait déjà, implacable dévoreur de la proie que m'offrait ainsi cette magnifique journée autant que le dégout se prononçait dans mon être de ne pas pouvoir réagir actuellement comme je le voudrais tant.
Mais ça fait partie du jeu n'est-ce-pas. De ce jeu si particulier que sont les querelles comme celle dont nous allons maintenant être les acteurs, toi et moi.
« Pour te casser la gueule... j'en ai, de la- ... conviction ! »
Vraiment... Il semblerait en effet, alors que le bout de mes doigts comme d'autres extrémités se déraidissent déjà. Et à nouveau, une dualité. Je suis presque déçu de la durée de ton sort à mon encontre, et tellement impatient de te le faire payer. Sensation étrange autant qu'enivrante, et malheureusement pour toi, petit chien mouillé, j'aime tellement m'enivrer. Tellement...
« Expelliarmus »
Ton sort envoie ma batte valdinguer plus loin alors que ma main répond enfin, alors que je retrouve tant de mes moyens. Et elle se précipite cette paume, violemment sur la tienne qui semble tenir si fermement cette baguette, te forçant à la lacher de la même façon que tu m'a oté mon arme du moment, mais sans magie. Croyais-tu vraiment qu'ici, maintenant, j'étais là pour un duel de sorcier ? Croyais-tu vraiment que j'allais laisser passer cette occasion de laisser ses instincts passés ressurgir et privé mes poings de ta chair, mon épiderme de ton sang ? Croyais-tu réellement que je n'allais pas céder à l'appel d'un combat de rue ?
Pauvre petit Riley. Alors que dans la continuité de mon mouvement, mes mains viennent s'emparer de ta nuque, si fragile, je voudrais presque te rassurer : je n'ai aucune intention de la briser. Ce serait tellement facile, trop rapide. Non, ces mains que tu sens ne sont que là une seconde, pour t'empêcher de fuir, de m'échapper alors que ma tête se propulse violemment contre la tienne, mon front rencontrant ton nez sans aucune retenue.
En réalité, je ne savais pas si tu devais être rassuré. Si je ne voulais pas te tuer rapidement, même moi je n'étais pas sur de ce que je voulais te concernant. Te tuer lentement ? Te mutiler définitivement ? Pire encore ?
-"Va..."
Lente déclaration.
-"te faire foutre, Fraser !"
Remplie de haine alors que je t'assène une nouvelle fois le même coup, lâchant cette fois-ci ton corps à la suite de la rencontre de nos cranes.
J'aurais voulu encore sourire. Encore pouvoir bouger un muscle. Mais je ne pouvais plus. Même en m'efforçant, j'étais raide, dans une impression d'inconfort réelle et particulière. Parce qu'en même temps, je ressentais ces émotions contraires que sont la colère et la joie, la haine et le désir. Mon esprit se délectait déjà, implacable dévoreur de la proie que m'offrait ainsi cette magnifique journée autant que le dégout se prononçait dans mon être de ne pas pouvoir réagir actuellement comme je le voudrais tant.
Mais ça fait partie du jeu n'est-ce-pas. De ce jeu si particulier que sont les querelles comme celle dont nous allons maintenant être les acteurs, toi et moi.
« Pour te casser la gueule... j'en ai, de la- ... conviction ! »
Vraiment... Il semblerait en effet, alors que le bout de mes doigts comme d'autres extrémités se déraidissent déjà. Et à nouveau, une dualité. Je suis presque déçu de la durée de ton sort à mon encontre, et tellement impatient de te le faire payer. Sensation étrange autant qu'enivrante, et malheureusement pour toi, petit chien mouillé, j'aime tellement m'enivrer. Tellement...
« Expelliarmus »
Ton sort envoie ma batte valdinguer plus loin alors que ma main répond enfin, alors que je retrouve tant de mes moyens. Et elle se précipite cette paume, violemment sur la tienne qui semble tenir si fermement cette baguette, te forçant à la lacher de la même façon que tu m'a oté mon arme du moment, mais sans magie. Croyais-tu vraiment qu'ici, maintenant, j'étais là pour un duel de sorcier ? Croyais-tu vraiment que j'allais laisser passer cette occasion de laisser ses instincts passés ressurgir et privé mes poings de ta chair, mon épiderme de ton sang ? Croyais-tu réellement que je n'allais pas céder à l'appel d'un combat de rue ?
Pauvre petit Riley. Alors que dans la continuité de mon mouvement, mes mains viennent s'emparer de ta nuque, si fragile, je voudrais presque te rassurer : je n'ai aucune intention de la briser. Ce serait tellement facile, trop rapide. Non, ces mains que tu sens ne sont que là une seconde, pour t'empêcher de fuir, de m'échapper alors que ma tête se propulse violemment contre la tienne, mon front rencontrant ton nez sans aucune retenue.
En réalité, je ne savais pas si tu devais être rassuré. Si je ne voulais pas te tuer rapidement, même moi je n'étais pas sur de ce que je voulais te concernant. Te tuer lentement ? Te mutiler définitivement ? Pire encore ?
-"Va..."
Lente déclaration.
-"te faire foutre, Fraser !"
Remplie de haine alors que je t'assène une nouvelle fois le même coup, lâchant cette fois-ci ton corps à la suite de la rencontre de nos cranes.
- InvitéInvité
Re: /!\ violence, haine /!\ "Survis ou Crèves, moi j'en ai rien à foutre" | Riley
Dim 24 Mai 2020 - 15:16
(TRIGGER WARNING VIOLENCE, HAINE)
Ivresse délicieusement intense qui coule dans ses veines,
Douleur exquise grisant les muscles, sentant enfin la vie à nouveau.
Celle qui s'échappe de son corps, qui s'accroche à ses plaies,
la vie qui brûle,
la vie qui tue,
la vie qu'on ne peut retenir.
Sentir, du bout des doigts, les os qui craquent et sur sa peau
les doigts qui se resserrent, l'air qui disparaît,
ses tempes qui pulsent. Supplice grisant.
Le coup porté à son visage assomme assez le lion pour lui faire planer le crâne dans les étoiles, retenu sur ses pieds par la force de la poigne d'Eliott sur son coup, la vive douleur lui arrache un cri, alors que ses mains viennent s'agripper sur le tissu du t-shirt du serpent, cherchant à enfoncer ses ongles. « Va... te faire foutre, Fraser ! » Le second coup lui éclate les os en mille morceaux. Il serre si fort la mâchoire qu'il jugerait s'être cassé des dents. Dans un geste d'ultime défense, riley lève le genou pour essayer de frapper le Grymm au ventre, mais les doigts qui le tenait fermement à son niveau se détachent, laissant tomber son corps comme une poupée de chiffon.
Ses genoux font un bruit crispant quand Riley se rattrape, poings fermés contre l'herbe du stade.
Noir dans les yeux,
noir dans le cœur,
il y voit plus rien, plus rien d'autre que la haine.
Celle qui le bouffe de l'intérieur,
les démons qui s'échappant de leur scages, qui le leurre.
C'est cette même haine, cette rage,
qui lui permet de se relever.
Encore.
Inlassablement.
Frappe moi encore, qu'il pourrait dire.
Frappe moi jusqu'à crever, frappe moi jusqu'à sentir tous mes os se briser.
Un genou, lentement, puis l'autre,
un râle de douleur et de haine s'échappe de sa gorge,
en même temps qu'une salve de sang.
Riley se projette de tout son poids sur Eliott, incapable de stopper leur chute commune, s'écrasant sur le serpent dans un cri de douleur. Mais c'est la folie du moment qui dicte ses gestes alors qu'il se redresse pour venir enfoncer son poing contre la mâchoire d'Eliott. Une fois, deux fois, trois fois, on y laissant ses dernières forces alors qu'il retombe comme une masse contre lui. « Go to hell. » Sifflait-il entre ses deux. Les forces le quittaient alors qu'il essayait de se relever. Ses côtes lui brûlaient l'intérieur, son sang imbibait l'herbe autour d'eux, imbibait le t-shirt d'Eliott sur lequel il gisait.
S'il pouvait, il se relèverait.
encore. Pour sentir la haine, la douleur et la rancoeur,
pour lui éclater les phalanges, pour lui défoncer le cœur.
Sa voix siffle alors qu'il arrive encore à articuler
« Sidney will never be with you again. »
- InvitéInvité
Re: /!\ violence, haine /!\ "Survis ou Crèves, moi j'en ai rien à foutre" | Riley
Lun 25 Mai 2020 - 23:01
Si tu n'avais pas été toi, cette vieille loque inutile, j'aurais presque pu t'aimer. Respecter ta hargne, ta rage. Y voir une forme d'art. Presque la respecter. Mais tu étais toi, ce minable petit Fraser. Ce déchet inutile. Cet insecte sur mon chemin. Alors il n'y aura pas cette forme de respect. Il n'y aura pas de pitié. Comme on dit au fond : "Grace ne sera pas demandé, ni accordé". Parce qu'on en est là non ?
Ton corps trouve la force de se relever, de se projetter à mon encontre, et je bascules jusqu'à toucher le sol. J'ai des réflexes, et mes jambes viennent ceinturer ta taille alors que vif, je sens tes coups m'atteindre une nouvelle fois. Avec plus de force, j'y perdrais probablement des dents. Mais tu t'épuises n'est-ce-pas ? Ta violence est présente, mais plus ta détermination. Elle s'amenuise alors que moi, je suis encore capable d'encaisser. Pourras-tu en dire autant quand mon tour viendra ?
Je te laisse ce léger avantage, j'encaisse, crache des filets de sang, te rends parfois quelques coups, mais ça ne dure pas. Tu finis par t'effondrer et c'est là que la prise devient intéressante. Tu ne le sais pas, tu l'ignores complétement, mais c'est dans ma nature. Depuis que mes jambes t'ont encerclés, tu es définitivement ma proie. Parce qu'un anaconda ne relache que très peu souvent sa victime.
Je pivote mon corps et échange nos positions. Et le premier coup tombe, violent.
-"Elle ne t'a donc rien appris ?"
Second coup, tout aussi emplit de rage, alors que le sourire se fait encore plus carnassier.
-"L'enfer, j'ai grandi dedans..."
Affirmes ce que tu veux, petit toutou abandonné, la vérité est là, limpide alors que je tuméfie ta mâchoire, tes pommettes, tes arcades : ici et maintenant, je suis un démon que tu as provoqué. Et ta vie, aussi misérable soit-elle, repose déjà dans mes mains.
Crois tes folies, il n'en demeurera jamais moins que Sid, je la connais mieux que toi. Sid, elle était à moi. Je me pouvais me vanter de l'avoir vu sous tous les angles, de l'avoir assouvi comme personne, et ce n'était pas toi qui ôterait ça. Ma main attrapant ta crinière, je relevais doucement ta tête pour venir coller ton front au mien, délicatement cette fois et murmurer :
-"Elle sera toujours mienne. Toujours."
Et je revenais claquer ta tête au sol, me relevant un instant, un peu douloureusement. Te laissant sur le coté, je rejoignais mon sac proche, frottant de ma manche mes lèvres, crachant du sang sur celle-ci puis au sol, prenant une bouteille et buvant un coup pour me rincer le gosier, avant de recracher la totalité.
Deuxième lampée, que j'avalais cette fois.
-"Tu sais quoi... Je vais te dire un truc..."
Mon regard se posa sur le tien, sur ce corps que tu affichais au sol avant de laisser tomber ma bouteille et de revenir à la charge, m'armant de mon pied cette fois pour imprimer ma semelle sur ton visage de sale petite merde.
-"Va crever, sale con !"
Ce coup ne fut pas seul. Tes cotes, ton corps, je n'hésitais pas à le marteler de coups de pied. Parce qu'au fond, je m'étais décidé. Tu pouvais crever là, je n'allais pas te regretter. Ni moi, ni personne au fond. T'étais seul, tu l'avais toujours été. Encore et toujours face à moi. Un chien contre un reptile, ton match était perdu d'avance.
Ton corps trouve la force de se relever, de se projetter à mon encontre, et je bascules jusqu'à toucher le sol. J'ai des réflexes, et mes jambes viennent ceinturer ta taille alors que vif, je sens tes coups m'atteindre une nouvelle fois. Avec plus de force, j'y perdrais probablement des dents. Mais tu t'épuises n'est-ce-pas ? Ta violence est présente, mais plus ta détermination. Elle s'amenuise alors que moi, je suis encore capable d'encaisser. Pourras-tu en dire autant quand mon tour viendra ?
Je te laisse ce léger avantage, j'encaisse, crache des filets de sang, te rends parfois quelques coups, mais ça ne dure pas. Tu finis par t'effondrer et c'est là que la prise devient intéressante. Tu ne le sais pas, tu l'ignores complétement, mais c'est dans ma nature. Depuis que mes jambes t'ont encerclés, tu es définitivement ma proie. Parce qu'un anaconda ne relache que très peu souvent sa victime.
Je pivote mon corps et échange nos positions. Et le premier coup tombe, violent.
-"Elle ne t'a donc rien appris ?"
Second coup, tout aussi emplit de rage, alors que le sourire se fait encore plus carnassier.
-"L'enfer, j'ai grandi dedans..."
Affirmes ce que tu veux, petit toutou abandonné, la vérité est là, limpide alors que je tuméfie ta mâchoire, tes pommettes, tes arcades : ici et maintenant, je suis un démon que tu as provoqué. Et ta vie, aussi misérable soit-elle, repose déjà dans mes mains.
Crois tes folies, il n'en demeurera jamais moins que Sid, je la connais mieux que toi. Sid, elle était à moi. Je me pouvais me vanter de l'avoir vu sous tous les angles, de l'avoir assouvi comme personne, et ce n'était pas toi qui ôterait ça. Ma main attrapant ta crinière, je relevais doucement ta tête pour venir coller ton front au mien, délicatement cette fois et murmurer :
-"Elle sera toujours mienne. Toujours."
Et je revenais claquer ta tête au sol, me relevant un instant, un peu douloureusement. Te laissant sur le coté, je rejoignais mon sac proche, frottant de ma manche mes lèvres, crachant du sang sur celle-ci puis au sol, prenant une bouteille et buvant un coup pour me rincer le gosier, avant de recracher la totalité.
Deuxième lampée, que j'avalais cette fois.
-"Tu sais quoi... Je vais te dire un truc..."
Mon regard se posa sur le tien, sur ce corps que tu affichais au sol avant de laisser tomber ma bouteille et de revenir à la charge, m'armant de mon pied cette fois pour imprimer ma semelle sur ton visage de sale petite merde.
-"Va crever, sale con !"
Ce coup ne fut pas seul. Tes cotes, ton corps, je n'hésitais pas à le marteler de coups de pied. Parce qu'au fond, je m'étais décidé. Tu pouvais crever là, je n'allais pas te regretter. Ni moi, ni personne au fond. T'étais seul, tu l'avais toujours été. Encore et toujours face à moi. Un chien contre un reptile, ton match était perdu d'avance.
- InvitéInvité
Re: /!\ violence, haine /!\ "Survis ou Crèves, moi j'en ai rien à foutre" | Riley
Mer 27 Mai 2020 - 23:10
Serpent referme sa prise sur le corps de lion,
forces inversées alors que son crâne tape avec force le sol.
Un coup, « Elle ne t'a donc rien appris ? »
Deux coups, « L'enfer, j'ai grandi dedans... »
Front contre front, yeux dans les yeux,
haine contre haine. Puis le troisième coup, « Elle sera toujours mienne. Toujours. »
Et l'enfer se referme sur Riley alors que le noir glace son regard.
Les os se brisent les uns après les autres, douleur suffocante emplissant son corps.
Et le sang dans la gueule, sur le sol, sur ses phalanges éclatées, et sa gueule d'ange-
envoyé pourrir, crever.
« tu sais quoi... Je vais te dire un truc. » La voix résonne dans son crâne pourtant,
pourtant il entend plus rien Riley. C'est loin, ça fait un mal de chien que d'essayer de comprendre. T'façon, y'as plus rien qui fonctionne. Il sent presque plus la force du pied sur sa tempe, il sent presque plus rien parce que ça tourne, ça siffle, ça tangue. « Va crever, sale con ! »
Noir.
Souffle rauque, sifflement des côtes qui craquent.
Sang qui s'épand un peu partout.
Riley, il à plus la force de-
- InvitéInvité
Re: /!\ violence, haine /!\ "Survis ou Crèves, moi j'en ai rien à foutre" | Riley
Mar 2 Juin 2020 - 22:50
Colère dévastatrice qui m'emporte, j'en oublie réellement où je suis, les intérêts que je pourrais défendre. Et la fièvre m'emporte avec elle dans son tourbillon de coups alors que toi, tu es au centre de cette rage. Il n'y a plus grand chose, misèrable moins que rien, qui pourrait m'arrêter dans cet état. Elle, elle le pourrait. Elle pourrait me résister, mais toi... Toi tu ne peux plus que subir alors que mes pieds fracasse ton ventre encore et encore, alors que mon visage continue de s'engluer du sang des plaies que tu m'a fait.
Je me l'étais dit, je n'étais pas là pour un combat de sorcier, mais bien pour un combat de rues. Dommage pour toi qu'il semblait que je sois plus habitué à ce genre de situations. Parce que je ne m'étais pas arrêter, jamais, de m'entrainer. Parce que, alors que mes chaines m'étaient aussi imprudemment otées, il n'y avait plus d'espoir réels à se faire te concernant. Il est probable que dans ma folie, ta vie se serait arrêté si ce sifflet n'avait pas retenti.
Et comme toujours, au coup de sifflet, notre attention est captée. Parce qu'on y est entrainé. La prof de vol arrive, hurle alors que je me recules de quelques pas de toi, avant de la laisser te voir, horrifié de ce qui pourrait ressembler à ton cadavre.
C'est là que la réalité revient à moi, se présentant comme une évidence : j'avais été trop loin, parce que comme un petit con, t'étais venu me chercher. J'avais céder à cette putain d'envie de te faire ravaler tes dents, et bien plus que tes dents d'ailleurs, et il avait fallu que quelqu'un soit témoin de cet acte. Elle m'aboyait de m'en aller, de me rendre à l'infirmerie sur le champ, eut égard probablement pour mes propres plaies au visage. Toi, elle avait déjà sa baguette en main pour voir, tenter de t'aider.
Et je n'allais pas l'assister. Je t'avais mis dans cet état en connaisssance de cause. Je t'avais souhaité mort, alors crois-moi, misérable petit chien, que tu survives ou crèves aujourd'hui m'importait réellement peu. Tu pouvais royalement aller te faire foutre, toi et tes leçons de moral à deux balles. Et crachant un dernier filet de sang, regard de défi pour celle qui s'était interposé entre nous, conscient que j'allais payer cet acte, je quittais définitivement le terrain. Pour un long moment.
Je me l'étais dit, je n'étais pas là pour un combat de sorcier, mais bien pour un combat de rues. Dommage pour toi qu'il semblait que je sois plus habitué à ce genre de situations. Parce que je ne m'étais pas arrêter, jamais, de m'entrainer. Parce que, alors que mes chaines m'étaient aussi imprudemment otées, il n'y avait plus d'espoir réels à se faire te concernant. Il est probable que dans ma folie, ta vie se serait arrêté si ce sifflet n'avait pas retenti.
Et comme toujours, au coup de sifflet, notre attention est captée. Parce qu'on y est entrainé. La prof de vol arrive, hurle alors que je me recules de quelques pas de toi, avant de la laisser te voir, horrifié de ce qui pourrait ressembler à ton cadavre.
C'est là que la réalité revient à moi, se présentant comme une évidence : j'avais été trop loin, parce que comme un petit con, t'étais venu me chercher. J'avais céder à cette putain d'envie de te faire ravaler tes dents, et bien plus que tes dents d'ailleurs, et il avait fallu que quelqu'un soit témoin de cet acte. Elle m'aboyait de m'en aller, de me rendre à l'infirmerie sur le champ, eut égard probablement pour mes propres plaies au visage. Toi, elle avait déjà sa baguette en main pour voir, tenter de t'aider.
Et je n'allais pas l'assister. Je t'avais mis dans cet état en connaisssance de cause. Je t'avais souhaité mort, alors crois-moi, misérable petit chien, que tu survives ou crèves aujourd'hui m'importait réellement peu. Tu pouvais royalement aller te faire foutre, toi et tes leçons de moral à deux balles. Et crachant un dernier filet de sang, regard de défi pour celle qui s'était interposé entre nous, conscient que j'allais payer cet acte, je quittais définitivement le terrain. Pour un long moment.
- Fin du rp pour moi. Merci Riley pour celui-ci-
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