- InvitéInvité
[Terminé] Timeless rest time | Aura Dalgaard
Mar 31 Mar 2020 - 23:26
Timeless Rest Time
31 mars 2020
Chaleur douce de début de printemps sur ton visage, un léger vent secoue les mèches blondes qui bordent ton visage, le soleil commence à baisser sur l’horizon. Tu attends ce moment depuis quelques jours déjà, trop étouffée par le quotidien.
Tes pas te guident sans vraiment y porter attention, tu suis les chemins tracés au sol qui s’éloignent des murs de l’université pour plonger dans la verdure qui la borde. Tu regardes le ciel s’habiller des nuances de l’arc-en-ciel : c’est vraiment le plus beau moment de la journée.
Tu sais déjà où tu vas, comme à chaque fois que tu te diriges vers la forêt pour y retrouver Aura. Ta cousine et toi avez pris cette habitude il y a un moment … Tu ne saurais même plus dire quand. Lorsque le quotidien se faisait trop présent, lorsque vous aviez besoin d’une bulle. Qui d’autre pouvait te comprendre autant qu’elle ?
Pas grand monde.
La soif de liberté, l’envie de ne pas être ce qu’on veut que tu sois, d’exister par soi-même et pas pour ce qu’on veut que tu représentes. Le courage de ne pas faire ce qu’on te demande de faire. C’était aussi attrayant qu’effrayant, et tu regrettes ce choix un peu tous les jours. Mais maintenant que tu as eu le courage d’arriver jusqu’ici, tu ne peux pas abandonner. Tu serais toujours “cette fille qui ne sert pas son clan”. Est-ce qu’Aura a cette impression aussi ? Est-ce que la culpabilité la ronge parfois ? En fait, tu ne le sais pas. Il faudra que tu lui demandes. Mais quand elle est là, tu ne lui parles jamais de ça. Parce que si vous vous retrouvez, c’est pour vous donner du courage, le courage de continuer d’être ce que vous voulez être. Tu veux qu’elle continue. Tu veux continuer toi aussi. Que deviendrait ta vie sans la danse ? Surement la même chose, mais sans couleur. Une version terne. Il te resterait ta terre natale, mais tu ne peux même pas t’imaginer reprendre là où ton père s’est arrêté. Impossible.
Tu atteins la lisière de la forêt et commences à t’enfoncer, les feuilles et branches craquent sous tes pas qui se sont ralenti, tu te baisses pour passer dans les endroits qui permettent ton passage. Tu remontes l’anse de la housse de transport dans ton dos, la replace sur ton épaule. Tu aimes la robe que tu portes, son motifs fleuri te met toujours de bonne humeur, tu voulais absolument la porter aujourd’hui, mais n’étant pas assez épaisse pour la fraîcheur des soirées, tu avais opté pour une veste en jean. Sauf que la matière n’accroche pas, et la anse de la housse de ta mandoline ne fait que glisser. Tu soupires, le choix n’avait visiblement pas été judicieux, tu t’en souviendrais.
Tu marches quelques minutes, tu siffles en suivant le rythme donné par tes pas, un rythme presque régulier, sauf lorsqu’il te faut esquiver un obstacle. Mais ce n’est pas grave, tu adaptes la chanson lorsque cela arrive. Tu as en tête cette nouvelle mélodie qui ne te quitte plus. Tu veux la coucher sur papier avant que ta cousine arrive, c’est pourquoi tu es un peu en avance. Tu veux l’essayer sur ta mandoline, histoire de voir si elle marcherait pour deux instruments.
Tu t’arrêtes et arrêtes de siffler lorsque tu entends un groupe d’oiseaux s’envoler brusquement au-dessus de toi. Tu lèves les yeux, regarde entre les branches un morceau de ciel qui vire maintenant au rose. Tu as dû les effrayer. Tu ouvres quand même tes oreilles aux sons qui t’entourent, pour vérifier que tu es bien toute seule. Tu n’as pas du tout envie d’être rejointe par quelqu’un d’imprévu, ça te mettrait vraiment en rogne. Un coup d’oeil derrière toi, plus par automatisme que par inquiétude, et tu reprends ta marche en musique.
Tu atteins finalement une toute petite clairière : Quelques rochers posés aléatoirement qui servent de sièges, ou de table, une vue dégagée sur la voûte céleste, assez loin des infrastructures de l’université pour masquer tous les bruits qui en émanent. Cet endroit est parfait. Tu poses la housse de ton instrument sur une pierre plus grosse que les autres, ouvre la poche supérieure pour en sortir du papier à musique et un crayon. Tu ouvres ensuite une deuxième fermeture, sors ta mandoline, laisse l'étui négligemment ouvert et t’installe contre un arbre. Position tailleur, main gauche sur le manche, main droite occupée entre la partition et les cordes, tu essayes de reproduire cette mélodie qui s’entête, griffonnes lorsque tu penses l’avoir trouvée.
Tu as hâte de voir Aura.
Tes pas te guident sans vraiment y porter attention, tu suis les chemins tracés au sol qui s’éloignent des murs de l’université pour plonger dans la verdure qui la borde. Tu regardes le ciel s’habiller des nuances de l’arc-en-ciel : c’est vraiment le plus beau moment de la journée.
Tu sais déjà où tu vas, comme à chaque fois que tu te diriges vers la forêt pour y retrouver Aura. Ta cousine et toi avez pris cette habitude il y a un moment … Tu ne saurais même plus dire quand. Lorsque le quotidien se faisait trop présent, lorsque vous aviez besoin d’une bulle. Qui d’autre pouvait te comprendre autant qu’elle ?
Pas grand monde.
La soif de liberté, l’envie de ne pas être ce qu’on veut que tu sois, d’exister par soi-même et pas pour ce qu’on veut que tu représentes. Le courage de ne pas faire ce qu’on te demande de faire. C’était aussi attrayant qu’effrayant, et tu regrettes ce choix un peu tous les jours. Mais maintenant que tu as eu le courage d’arriver jusqu’ici, tu ne peux pas abandonner. Tu serais toujours “cette fille qui ne sert pas son clan”. Est-ce qu’Aura a cette impression aussi ? Est-ce que la culpabilité la ronge parfois ? En fait, tu ne le sais pas. Il faudra que tu lui demandes. Mais quand elle est là, tu ne lui parles jamais de ça. Parce que si vous vous retrouvez, c’est pour vous donner du courage, le courage de continuer d’être ce que vous voulez être. Tu veux qu’elle continue. Tu veux continuer toi aussi. Que deviendrait ta vie sans la danse ? Surement la même chose, mais sans couleur. Une version terne. Il te resterait ta terre natale, mais tu ne peux même pas t’imaginer reprendre là où ton père s’est arrêté. Impossible.
Tu atteins la lisière de la forêt et commences à t’enfoncer, les feuilles et branches craquent sous tes pas qui se sont ralenti, tu te baisses pour passer dans les endroits qui permettent ton passage. Tu remontes l’anse de la housse de transport dans ton dos, la replace sur ton épaule. Tu aimes la robe que tu portes, son motifs fleuri te met toujours de bonne humeur, tu voulais absolument la porter aujourd’hui, mais n’étant pas assez épaisse pour la fraîcheur des soirées, tu avais opté pour une veste en jean. Sauf que la matière n’accroche pas, et la anse de la housse de ta mandoline ne fait que glisser. Tu soupires, le choix n’avait visiblement pas été judicieux, tu t’en souviendrais.
Tu marches quelques minutes, tu siffles en suivant le rythme donné par tes pas, un rythme presque régulier, sauf lorsqu’il te faut esquiver un obstacle. Mais ce n’est pas grave, tu adaptes la chanson lorsque cela arrive. Tu as en tête cette nouvelle mélodie qui ne te quitte plus. Tu veux la coucher sur papier avant que ta cousine arrive, c’est pourquoi tu es un peu en avance. Tu veux l’essayer sur ta mandoline, histoire de voir si elle marcherait pour deux instruments.
Tu t’arrêtes et arrêtes de siffler lorsque tu entends un groupe d’oiseaux s’envoler brusquement au-dessus de toi. Tu lèves les yeux, regarde entre les branches un morceau de ciel qui vire maintenant au rose. Tu as dû les effrayer. Tu ouvres quand même tes oreilles aux sons qui t’entourent, pour vérifier que tu es bien toute seule. Tu n’as pas du tout envie d’être rejointe par quelqu’un d’imprévu, ça te mettrait vraiment en rogne. Un coup d’oeil derrière toi, plus par automatisme que par inquiétude, et tu reprends ta marche en musique.
Tu atteins finalement une toute petite clairière : Quelques rochers posés aléatoirement qui servent de sièges, ou de table, une vue dégagée sur la voûte céleste, assez loin des infrastructures de l’université pour masquer tous les bruits qui en émanent. Cet endroit est parfait. Tu poses la housse de ton instrument sur une pierre plus grosse que les autres, ouvre la poche supérieure pour en sortir du papier à musique et un crayon. Tu ouvres ensuite une deuxième fermeture, sors ta mandoline, laisse l'étui négligemment ouvert et t’installe contre un arbre. Position tailleur, main gauche sur le manche, main droite occupée entre la partition et les cordes, tu essayes de reproduire cette mélodie qui s’entête, griffonnes lorsque tu penses l’avoir trouvée.
Tu as hâte de voir Aura.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Timeless rest time | Aura Dalgaard
Jeu 2 Avr 2020 - 23:35
Kvöldið er okkar og vor um Vaglaskóg. Við skulum tjalda í grænum berjamó. Leiddu mig vinur í lundinn frá í gær. Lindin þar niðar og birkihríslan grær. (@beerus) | timeless rest time | ☆ klara & aura ☆ |
aujourd'hui est un jour calme. pas de boulot, pas de cours. journée à profiter, journée à s'apaiser. petit aurore qui se montre enfin au soleil. il se fait un peu timide sur ta peau, mais tu l'aimes comme ça. tu t'en vas rejoindre la forêt, tu as un rendez-vous bien particulier pour la soirée qui s'annonce. un moment que tu partages avec ta cousine klara, tu ne sais même plus comment ça a commencé, mais c'est maintenant une retrouvaille de la nuit régulière. au début, ce n'était que toi, qui te soulageait de tes maux d'un recueillement libre au milieu des arbres et au regard de la mère lune. puis, tu as peut-être invité klara, parce que tu savais qu'elle aussi en avait besoin, qu'elle comprendrait. c'est peut-être ça que tu aimes tant avec tes cousines ou même ta fratrie, c'est que parfois, pas besoin d'explications qui angoissent, ils savent déjà, des pensées partagées, les jugements n'ont pas lieu sur la terre où vous êtes nées. là-bas, pas de mots futiles, que de l'essentiel que l'on peut pourtant, oublier si vite. mais peut-être aussi, qu'avec elle, c'est un peu spécial. parce que ce qui vous trouble toutes les deux, dans le fond est similaire. la peur d'être un peu trop différente justement. de blesser ceux qui vous sont chers par vos choix qui ont dévié du chemin qui semblait prévu. peut-être que comme toi, la peur de l'égoïsme l'emporte sur son désir de liberté, d'être tout simplement. et pourtant si vous saviez qu'il faut bien de la bravoure pour se trouver et pour être qui l'on est. des guerrières vaillantes vous l'êtes bien. mais vous parler peu de ça avec karla, vous préférez vous libérer de tout ça, plutôt que de ressasser ce qui peut faire mal. mais votre soutien pour l'une comme pour l'autre est bien là. tu t'enfonces parmi les manteaux verts, il fait plus frais ici. le ciel a changé, un vrai champs de roses. il va pour acquérir son teint orangé, alors que le soleil se fatigue, laissant bientôt place à sa jumelle de l'ombre. tu aimes l'odeur de l'humidité de l'herbe, tu prends plaisir à respirer longuement alors que tu suis le sentier à peine visible. tu te frayes un passage entre les racines qui piège ta rouge et les fougères qui t'encerclent. un calme enchanté, que cela t'a manqué. tu entends les rires et les chants si doux des oiseaux qui te surveillent et la brise qui vient chatouiller les parures de feuilles. mais au bout d'un moment, un autre son s'ajoute. celui d'un instrument, dont la mélodie t'est familière. une mandoline, un sourire emplie tes lèvres, parce que ça ne peut-être que klara. toi aussi tu en as ramené un, ton langspil, un son si nostalgique qui t'encre si fortement à ta terre natale. tu suis les notes pour arriver à son maître. un nouveau sourire de miel quand tu l'aperçois enfin. un sourire si rare pour ceux qui ne te sont pas proches. et d'une voix douce, tu fais ta salutation. « hej min kære fætter.* c'est difficile de ne pas te trouver par cette mélodie. c'est joli, c'est encore une de tes inventions? » un petit air malicieux qui s'étend jusqu'au bout de ton nez.
*hey ma très chère cousine.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Timeless rest time | Aura Dalgaard
Sam 11 Avr 2020 - 15:18
Timeless Rest Time
31 mars 2020
Aura Dalgaard
Le mouvement de tes doigts accompagne cet air qui prend forme, et tu profites, yeux fermés, de la mélodie qui se mêle aux bruits du vent dans les arbres. Pourtant, un mouvement dans les alentours te fait rouvrir les yeux, sans arrêter ton récital, à l’affût sans le montrer.
Une rousse pénètre dans le sanctuaire végétal, sa voix mélodieuse retentie, et il ne faut pas plus longtemps pour que ta solitude prenne fin.
- hej min kære fætter. c'est difficile de ne pas te trouver par cette mélodie. c'est joli, c'est encore une de tes inventions?
- Ça s'entend de loin ? Je n'ai pas fait attention. Tu espères sincèrement que personne ne viendra vous déranger, bien que le bruit ne risque pas de diminuer si Aura s'ajoute à la partie. J'ai cet air en tête depuis quelques jours, j'essaye de le coucher sur papier. Je n'ai pas totalement fini. Le ton presque solennelle, tu ajoutes quelques mots, j'ai prévu deux voix pour qu'on puisse la jouer ensemble.
Malgré la bonne humeur que tu avais en arrivant, voir ta cousine te donne le cœur lourd. Tu ne sais pas si c'est parce qu'elle ne te rappelle que trop bien que la famille change, sans que tu puisses y faire quoi que ce soit, ou si tes regrets habituels reprennent le dessus maintenant que la douceur de son visage se fait voir. Un dernier mouvement de tes doigts sur les cordes de ton instrument et tu l'abandonnes devant toi, posée à même le sol, à moitié sur la partition que tu écrivais quelques minutes plus tôt. Vous ne parliez pas d'habitude, mais aujourd'hui tu romps le silence.
- Min smukke fætter* … tu crois que les choses vont changer quand Lys sera mariée ?
Tu optes pour ce sujet, celui qui te pèse le plus récemment. Tes états d'âme sur la direction que prennent tes pas sont habituels, ils ont toujours été là et le seront probablement encore longtemps, tu trouves donc plus judicieux de commencer avec autre chose. Malgré tout, puisque tu es lancé, tu décides de lâcher tout ce que tu as sur le cœur.
- Est-ce que tu penses que nous avons fait le bon choix en nous éloignant des dragons ?
Vous êtes proche chez les Dalgaard, mais certaines choses ne sont pas abordées. Finalement, vous êtes toutes un peu pudiques. Aura te semble la plus accessible, peut être parce que sa chevelure de feu lui donne un physique réconfortant, peut-être parce que votre relation évolue dans le sens de la confidence, tu ne sais pas. Mais la bulle que cet endroit crée te donne le courage de parler, pour une fois. Tu observes son visage, les expressions qui y apparaissent. Elle est belle dans le contraste, rouge sur fond vert.
Une rousse pénètre dans le sanctuaire végétal, sa voix mélodieuse retentie, et il ne faut pas plus longtemps pour que ta solitude prenne fin.
- hej min kære fætter. c'est difficile de ne pas te trouver par cette mélodie. c'est joli, c'est encore une de tes inventions?
- Ça s'entend de loin ? Je n'ai pas fait attention. Tu espères sincèrement que personne ne viendra vous déranger, bien que le bruit ne risque pas de diminuer si Aura s'ajoute à la partie. J'ai cet air en tête depuis quelques jours, j'essaye de le coucher sur papier. Je n'ai pas totalement fini. Le ton presque solennelle, tu ajoutes quelques mots, j'ai prévu deux voix pour qu'on puisse la jouer ensemble.
Malgré la bonne humeur que tu avais en arrivant, voir ta cousine te donne le cœur lourd. Tu ne sais pas si c'est parce qu'elle ne te rappelle que trop bien que la famille change, sans que tu puisses y faire quoi que ce soit, ou si tes regrets habituels reprennent le dessus maintenant que la douceur de son visage se fait voir. Un dernier mouvement de tes doigts sur les cordes de ton instrument et tu l'abandonnes devant toi, posée à même le sol, à moitié sur la partition que tu écrivais quelques minutes plus tôt. Vous ne parliez pas d'habitude, mais aujourd'hui tu romps le silence.
- Min smukke fætter* … tu crois que les choses vont changer quand Lys sera mariée ?
Tu optes pour ce sujet, celui qui te pèse le plus récemment. Tes états d'âme sur la direction que prennent tes pas sont habituels, ils ont toujours été là et le seront probablement encore longtemps, tu trouves donc plus judicieux de commencer avec autre chose. Malgré tout, puisque tu es lancé, tu décides de lâcher tout ce que tu as sur le cœur.
- Est-ce que tu penses que nous avons fait le bon choix en nous éloignant des dragons ?
Vous êtes proche chez les Dalgaard, mais certaines choses ne sont pas abordées. Finalement, vous êtes toutes un peu pudiques. Aura te semble la plus accessible, peut être parce que sa chevelure de feu lui donne un physique réconfortant, peut-être parce que votre relation évolue dans le sens de la confidence, tu ne sais pas. Mais la bulle que cet endroit crée te donne le courage de parler, pour une fois. Tu observes son visage, les expressions qui y apparaissent. Elle est belle dans le contraste, rouge sur fond vert.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Timeless rest time | Aura Dalgaard
Mar 14 Avr 2020 - 12:47
Kvöldið er okkar og vor um Vaglaskóg. Við skulum tjalda í grænum berjamó. Leiddu mig vinur í lundinn frá í gær. Lindin þar niðar og birkihríslan grær. (@beerus) | timeless rest time | ☆ klara & aura ☆ |
tu t'assoies près de klara, petite princesse nordique aux milliers fils d'or. ses pierres bleu glace qui te fixent, ils te rassurent, tu as l'impression de retrouver la mer qui encercle ton île. son caractère typiquement féroeïn, nostalgie des journées balades, le regard perdu dans le charisme de ses profondeurs. tu poses la mallette de ton langspil à tes pieds. « ça s'entend de loin ? Je n'ai pas fait attention. j'ai cet air en tête depuis quelques jours, j'essaye de le coucher sur papier. je n'ai pas totalement fini. » tu lâches un petit rire, amusée de cette tendresse qui s'émane d'elle, artiste qui sort de sa grotte gravée de notes de musique, elle joue si fort pour son coeur et celui du ciel qui l'observe. tu as l'impression de te voir. « j'ai prévu deux voix pour qu'on puisse la jouer ensemble. » cette attention te touche, comme une part de son monde qu'elle t'offre sans effort. « tu as si peur qu'on nous tombe dessus ? en soit, je n'ai pas forcément envie de faire une rencontre surprise non plus. oooh une vraie mélomane ! tu veux qu'on la joue ? » espièglerie qui te chatouille les lèvres dans un sourire assez bref. un silence se faufile, alors qu'une brise furtive vous caresse les épaules, faisant sonner les feuilles des arbres derrière vous comme des carillons. mais entre vous les silences ne sont pas la preuve d'un manque, juste une pause naturelle et tranquille. vous n'avez pas besoin de toujours vous dire des mots, vous savourez ce moment, des fois le calme le plus total est une vérité brute. mais tu vois bien qu'il y a quelque d'un peu différent sur son visage aujourd'hui, la sirène a beau avoir une expression lumineuse, il y a quelque chose. mais tu n'arrive pas à deviner quoi. alors elle finit par le couper doucement. « min smukke fætter … tu crois que les choses vont changer quand lys sera mariée ? » ces premiers mots doux, adoucissent tes noisettes alors que ceux qui suivent sont comme une confession, teintée de doutes. rares sont les moments où klara laisse parler ses maux librement. comme un boîte de pandore, où l'on enferme ses blessures et l'on se croit maudit de l'ouvrir, de laisser s'échapper la douleur. l'inconnu est terrifiant, tu as autant peur que klara, de devoir l'affronter. l'impression que tout va trop vite, mais est-ce que ces fils qui vous lient disparaîtront vraiment? cela ne veut pas dire que tous les souvenirs partagés vont s'effacer. un sourire léger fait remonter tes joues rondes, réconfort que tu lui adresses. « il y a certaines choses qui vont changer oui. mais cela ne veut pas dire que tout va changer, et puis on pourra toujours aller l'embêter. » petit rire en coin pouffé, essai de rendre l'air plus léger, retrouver un goût d’insouciance. « est-ce que tu penses que nous avons fait le bon choix en nous éloignant des dragons ? » coeur qui s'alourdit, ombre que vous partagez. choix d'être une âme différente, culpabilité qui vous ronge, entailles d'angoisse qui vous meurtri. tes yeux chocolat au lait cherchent une réponse dans l'étendue au-dessus de vos têtes, une mer d'été, couleur vermeille. tes lèvres se rappellent, sentiments nostalgiques les couvrent. comment savoir où aller? est-ce que la force d'être soi-même est suffisante, est-ce que le doute s'envole au bout d'un moment? tu ne sais pas. tu ne peux pas le savoir. tout ça s'apprend. mais tu sais une chose, vivre ce que tu n'es pas te détruirait, comme un coquillage vide qui coule dans les abysses de l'océan. c'est la vérité à laquelle tu t'accroches, même si les nuances colorées de tes états d'âmes sont nombreuses. « je ne sais pas. je veux croire que oui et que de toute façon, on ne s'éloigne jamais vraiment des dragons parce qu'après tout, vi forbliver drager. on ne peut pas refuser nos racines, parce que ce sont d'elles que nous sommes fait. mais on doit aussi apprendre à exister par nous-même j'imagine. » l'ombre de la nuit tombe sur vous, alors que vos cœurs sont serrés, et couvert d'hématomes sombres. la mère lune va bientôt venir vous saluer sur son haut trône, il faut lui faire honneur, et oublier l'amertume qui vous emprisonne. un peu de lumière, un peu douceur pour se réchauffer. c'est bien pour cela que vous êtes là non? « on commence ? » petite malice qui plisse tes mirettes et les coins de ta bouche, alors que tu sors ton langspil de son étui. puisse cette prière mélodieuse vous libérer de vos peurs, et puisse cette lumière maternelle guérir vos maux.
*on reste des dragons.
(ps: je ne savais pas quelle couleur tu utilisais du coup j'ai fait ce que j'ai pu mdr )
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Timeless rest time | Aura Dalgaard
Mer 22 Avr 2020 - 20:47
Timeless Rest Time
31 mars 2020
Aura Dalgaard
Une voix douce et chaleureuse qui rappelle sa chevelure flamboyante, comme une brise d'été réconfortante après un hiver rude. Voilà ce qu'est Aura, un rayon de soleil qui perce les nuages d'un temps depuis trop longtemps gris. Une source chaude cachée, qui n'est pas accessible à tout le monde. Pour le commun des mortels, Aura reste une Dalgaard, fière et froide, mais tu sais qu'elle est bien plus que ça.
- tu as si peur qu'on nous tombe dessus ? en soit, je n'ai pas forcément envie de faire une rencontre surprise non plus. oooh une vraie mélomane ! tu veux qu'on la joue ?
- Je ne sais pas si elle conviendra, mais je pense que l'effet y sera. Essayons.
Tu ne réponds pas à sa première question. C'est vrai, en quoi cela serait-il si dérangeant ? Parce qu'il percerait votre bulle si fragile ?
Non. Ce n'est pas ça. Tu as trop peur de laisser entrevoir ce que tu ressens à quelqu'un qui t'est étranger. Ce rituel n'est pas une simple mélodie, vos paroles et vos gestes ne sont pas dus au hasard. Tout ce qui se passe ici est une ouverture sur ton âme, une fenêtre laissée ouverte sur tes émotions, et il est inconcevable que quelqu'un regarde dans l'ouverture.
Sauf Aura. Bien qu'il soit déjà difficile pour toi d'imaginer tout partager avec elle, aussi proches que vous soyez. Aborder le sujet t'a demandé un réel effort, et c'est comme une déclaration pour toi : lui faire comprendre qu'elle est importante dans ta vie, autant que le sont tes sœurs, et que tu as confiance en elle. Rares sont ceux qui peuvent se vanter d'être arrivé à cette marche sur l'escalier de ton affection.
Tes épaules que tu n'avais pas réaliser être si tendues se relâchent un peu, comme libérées d'avoir mis des mots sur tes maux. Il est donc vrai que parler fait beaucoup dans la résolution d'un problème ? Même si la preuve est là, tu sais que tu ne prendras jamais cette habitude. Comment est-il possible que parler ne soit pas naturel pour toi ?
- il y a certaines choses qui vont changer oui. mais cela ne veut pas dire que tout va changer, et puis on pourra toujours aller l'embêter.
Ta cousine te répond avec douceur et bienveillance, tu lui souries pour lui transmettre ta reconnaissance. Tu sais qu'elle a pris au sérieux tes inquiétudes et qu'elle essaye au mieux de t'aider à voir plus clair dans cette tempête de sentiments contradictoires. Et tu remercies le brin d'humour qui dédramatiser. Pourtant, l'air devenu plus léger redevient plus lourd après ta deuxième question, celle qui met du plomb dans vos ailes, celle qui vous empêche d'être totalement libérée, totalement vous-même.
- Je ne sais pas. je veux croire que oui et que de toute façon, on ne s'éloigne jamais vraiment des dragons parce qu'après tout, vi forbliver drager. on ne peut pas refuser nos racines, parce que ce sont d'elles que nous sommes fait. mais on doit aussi apprendre à exister par nous-même j'imagine.
Une question sans réponse, une blessure sans guérison possible. C'est le fardeau que vous avez décidé de porter en empruntant votre propre chemin. Il est devenu bien lourd sur ton dos, poids permanent sur ton atlas qui cherche à courber ton échine un peu plus chaque jour. Mais aujourd'hui, tu sembles réaliser que tu n'en portes que la moitié, qu'Aura aussi porte le sien, comme une partie d'un tout commun. Il te semble plus léger, et tu espères que cette intervention lui aura permit à elle aussi de diminuer un peu le poids que ses choix provoquent. Comme pour conclure cet aparté, Aura propose de commencer votre œuvre cérémoniale, et tu n'en demandes pas plus pour te lancer à cœur perdu dans votre coutume libératrice. Tu te lèves, mandoline à la main, deux partitions dans l'autre et t'approchant du centre de cette petite prairie, tu lui tends une des deux feuilles.
- Je n'ai pas trouvé de fin, il faudra improviser.
Douce chanson mélancolique, qui matérialise tes inquiétudes -vos inquiétudes. Est-ce que cette mélodie est apparue dans ton esprit pour extérioriser tes craintes ? Image sonore des paysages féroïens, teinté de ce pressentiment incertain qui te colle à la peau malgré la libération que t'apporte cette discussion avec ton homologue. Quelque chose reste là, dans un coin de ton esprit, sans savoir quoi. Une sensation sourde mais lointaine. Tu essayes de l'ignorer, rien ne va arriver. Pas ici, pas aujourd'hui, pas ce soir.
- Allons-y.
Tu commences, tes doigts jouent sans faute les notes initiales, répétant une deuxième fois les premières mesures pour permettre à Aura de venir prendre place dans ce récital. Entraînée par l'ambiance, yeux fermés, tu te permets de faire quelques pas en rythme, tournant sur toi-même dans une valse lente, ne faisant maintenant plus qu'un avec l'environnement.
- tu as si peur qu'on nous tombe dessus ? en soit, je n'ai pas forcément envie de faire une rencontre surprise non plus. oooh une vraie mélomane ! tu veux qu'on la joue ?
- Je ne sais pas si elle conviendra, mais je pense que l'effet y sera. Essayons.
Tu ne réponds pas à sa première question. C'est vrai, en quoi cela serait-il si dérangeant ? Parce qu'il percerait votre bulle si fragile ?
Non. Ce n'est pas ça. Tu as trop peur de laisser entrevoir ce que tu ressens à quelqu'un qui t'est étranger. Ce rituel n'est pas une simple mélodie, vos paroles et vos gestes ne sont pas dus au hasard. Tout ce qui se passe ici est une ouverture sur ton âme, une fenêtre laissée ouverte sur tes émotions, et il est inconcevable que quelqu'un regarde dans l'ouverture.
Sauf Aura. Bien qu'il soit déjà difficile pour toi d'imaginer tout partager avec elle, aussi proches que vous soyez. Aborder le sujet t'a demandé un réel effort, et c'est comme une déclaration pour toi : lui faire comprendre qu'elle est importante dans ta vie, autant que le sont tes sœurs, et que tu as confiance en elle. Rares sont ceux qui peuvent se vanter d'être arrivé à cette marche sur l'escalier de ton affection.
Tes épaules que tu n'avais pas réaliser être si tendues se relâchent un peu, comme libérées d'avoir mis des mots sur tes maux. Il est donc vrai que parler fait beaucoup dans la résolution d'un problème ? Même si la preuve est là, tu sais que tu ne prendras jamais cette habitude. Comment est-il possible que parler ne soit pas naturel pour toi ?
- il y a certaines choses qui vont changer oui. mais cela ne veut pas dire que tout va changer, et puis on pourra toujours aller l'embêter.
Ta cousine te répond avec douceur et bienveillance, tu lui souries pour lui transmettre ta reconnaissance. Tu sais qu'elle a pris au sérieux tes inquiétudes et qu'elle essaye au mieux de t'aider à voir plus clair dans cette tempête de sentiments contradictoires. Et tu remercies le brin d'humour qui dédramatiser. Pourtant, l'air devenu plus léger redevient plus lourd après ta deuxième question, celle qui met du plomb dans vos ailes, celle qui vous empêche d'être totalement libérée, totalement vous-même.
- Je ne sais pas. je veux croire que oui et que de toute façon, on ne s'éloigne jamais vraiment des dragons parce qu'après tout, vi forbliver drager. on ne peut pas refuser nos racines, parce que ce sont d'elles que nous sommes fait. mais on doit aussi apprendre à exister par nous-même j'imagine.
Une question sans réponse, une blessure sans guérison possible. C'est le fardeau que vous avez décidé de porter en empruntant votre propre chemin. Il est devenu bien lourd sur ton dos, poids permanent sur ton atlas qui cherche à courber ton échine un peu plus chaque jour. Mais aujourd'hui, tu sembles réaliser que tu n'en portes que la moitié, qu'Aura aussi porte le sien, comme une partie d'un tout commun. Il te semble plus léger, et tu espères que cette intervention lui aura permit à elle aussi de diminuer un peu le poids que ses choix provoquent. Comme pour conclure cet aparté, Aura propose de commencer votre œuvre cérémoniale, et tu n'en demandes pas plus pour te lancer à cœur perdu dans votre coutume libératrice. Tu te lèves, mandoline à la main, deux partitions dans l'autre et t'approchant du centre de cette petite prairie, tu lui tends une des deux feuilles.
- Je n'ai pas trouvé de fin, il faudra improviser.
Douce chanson mélancolique, qui matérialise tes inquiétudes -vos inquiétudes. Est-ce que cette mélodie est apparue dans ton esprit pour extérioriser tes craintes ? Image sonore des paysages féroïens, teinté de ce pressentiment incertain qui te colle à la peau malgré la libération que t'apporte cette discussion avec ton homologue. Quelque chose reste là, dans un coin de ton esprit, sans savoir quoi. Une sensation sourde mais lointaine. Tu essayes de l'ignorer, rien ne va arriver. Pas ici, pas aujourd'hui, pas ce soir.
- Allons-y.
Tu commences, tes doigts jouent sans faute les notes initiales, répétant une deuxième fois les premières mesures pour permettre à Aura de venir prendre place dans ce récital. Entraînée par l'ambiance, yeux fermés, tu te permets de faire quelques pas en rythme, tournant sur toi-même dans une valse lente, ne faisant maintenant plus qu'un avec l'environnement.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Timeless rest time | Aura Dalgaard
Mar 5 Mai 2020 - 0:43
Kvöldið er okkar og vor um Vaglaskóg. Við skulum tjalda í grænum berjamó. Leiddu mig vinur í lundinn frá í gær. Lindin þar niðar og birkihríslan grær. (@beerus) | timeless rest time | ☆ klara & aura ☆ |
moment chaud qui vous enveloppe, l'idée de ce rendez-vous régulier est une note rassurante dans ce quotidien qui peut devenir étouffant et d'un gris lasse qui parfois a du mal à s'éclaircir. « je ne sais pas si elle conviendra, mais je pense que l'effet y sera. essayons. » sourire qui chasse la raideur neutre de tes lèvres, espoir de dissiper les petits doutes au moins pour ne pas alourdir sa peine, parce que les plus gros, sont beaucoup plus difficiles à effacer par tes mots. « tu sais, je pense qu'il n'y a jamais vraiment de mauvaises musiques, surtout pas dans un moment comme celui-ci. je te suivrais. » à sa première confession, réconfort trouvé. tu le vois ce sourire, lumière gracieuse qui illumine ses lèvres, une simple mais véritable reconnaissance qu'elle te rend, ricochet de tes paroles tendres et légères. mais second sentiment difficilement avoué, épreuve que tu dois aussi surmonter. gorge qui se noue, cœur qui a du mal à se contrôler, émotions en ébullition. tu sais bien que ta réponse n'en est pas réellement une, pourtant face à ce regard qui se perd dans le néant de l'inconnu effrayant, cela te meurtri encore plus. tu voudrais pouvoir lui donner une vraie réponse, lui que tout ira bien, mais si tu le faisais tu lui mentirais, et tu ne pourras jamais lui faire ça. prétendre un chemin sans embûches ne ferait que vous blesser, ce chemin que vous prenez est pas très éclairé, vous avancez dans le brouillard, il n'est pas droit, il est difficile d'y marcher mais ne pas savoir où l'on va tout de suite, ne veut pas dire que la destination est pour autant perdue, espoir qui t'anime. abysse qui entraîne vos cœurs, trop grande, t'as peur qu'elle vous engouffre alors un souffle dans la souffrance, tu lui proposes de commencer votre rituel. violette qui se lève, bientôt son arme contre le monde en main, sa mandoline. ton langspil sorti, poursuite de son ombre qui s'évapore à la vue de l'hôte nocturne, vous vous retrouvez centre de la prairie. une feuille dans sa main, une autre dans la tienne. « je n'ai pas trouvé de fin, il faudra improviser. » légèreté aux lippes, les chansons inachevées ne te font pas peur. « c'est pas grave, t'inquiète pas, je pense que je trouverai au fil du rythme. » les notes sont jouées une première fois, puis une deuxième pour te permettre de trouver ton aise, ta petite touche à toi. tu suis sa vibration, elle se fait guide. harmonie des deux instruments, bouleverse ton petit organe. son pur de tes terres sauvages, le langspil est un des instrument nostalgique qui remémore les coins du feu avec ton père, maître qui a partagé son héritage musical. si tu t'abandonnes trop à cette mélodie, les perles d'eau risquent de surgir. mais il est vrai que cette hymne qui te transperce, t'apaise, sentiment de t'être trouvée à nouveau un court instant. klara savoure et se porter par la musique, guidée les yeux clos, entraînée dans des pas dansés, et puis elle tourbillonne au milieu de l'univers. petite étoile qui s'efforce à briller discrètement même quand tout est noir. magnifique spectacle, qui te donne l'envie de la rejoindre. tu improvises des paroles dans ta langue, contant votre histoire peut-être, et plus fort elle valse, plus forte se fait ta voix, maintenant complètement libre. miel qui vous couvre de son goût sucré, deux petits astres filants qui entament leur traversée à travers la nuit.
- HRP:
- je m'excuse vraiment pour ce retard, j'ai été beaucoup prise par mes partiels ces deux dernières semaines, mais me voilà enfin libre!
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Timeless rest time | Aura Dalgaard
Sam 6 Juin 2020 - 19:58
Timeless Rest Time
31 mars 2020
Aura Dalgaard
Les lèvres de la rousse s'arquent. « tu sais, je pense qu'il n'y a jamais vraiment de mauvaises musiques, surtout pas dans un moment comme celui-ci. je te suivrais. » Des mots qui résonnent en toi bien plus profondément qu'ils ne le devraient, comme une promesse sous-entendue. Tu sais que toi, tu la suivras jusqu'au bout, cette flamme, cette femme au caractère brûlant qu'est Aura. Bien plus qu'une simple cousine, un écho résonne en toi lorsque tu la vois, et l'entendre dire qu'il n'y a jamais de mauvaises musiques te fait penser qu'il n'y a pas de mauvais chemin non plus. Tu as décidé de venir jusqu'ici, avec elle, et vous avez décidé de choisir votre destin vous-même, et ce n'est pas un mauvais choix. Sans vraiment le dire, vous vous suivez toujours.
Et elle te comprend.
Et si jamais elle chute, sur ce chemin tortueux, tu la relèveras. Et tu sais qu'elle aussi tendra sa main vers toi. Parce que c'est ce que vous êtes, des sœurs dans l'âme, un chant qui vous guide dans la nuit, la pierre sur laquelle vous reposer, la clé de voûte de toute une existence.
Et si le chemin est dangereux, y être ensemble le rend moins effrayant. Pourtant, maintenant que le trajet semble plus facile, tu sais que la destination ne l'est jamais. Comme la fin de cette musique que tu n'as pas su trouver, tu ne sais pas ou tu finiras. L'incertitude te blesse, tu ne sais pas comment la contourner, comment y faire face. C'est avec un sentiment d'inachevé que cette mélodie commencera. « c'est pas grave, t'inquiète pas, je pense que je trouverai au fil du rythme. » Mais c'est avec un sentiment de sérénité qu'elle finira. Comme à son habitude, Aura pense tes plaies, celles que pourtant, tu ne montres pas. Des mots justes entourent ton cœur chaud.
Le rituel commence et tu flottes, comme enivrée. Tes pieds ne semblent plus toucher terre. Le vent porte à tes narines l'odeur sauvage de la mousse et la fraîcheur de l'humidité. La musique te fait parcourir mille et mille lieux, toujours plus loin. Et la voix douce d'Aura vous entoure d'une bulle réconfortante. Et tu te souviens pourquoi vous venez vous retrouver ici, tout te semble si limpide : Un voile d’onguent parcourt chacune de tes blessures et un baume recouvrent tes peines. Transporter en arrière, lorsque vous étiez enfant, tu te retrouves dans les bras forts de ton père. Porter dans l'avenir, tu ne vois rien de plus qu'elle, tes sœurs, ta famille, et toi, au milieu, heureuse. Parce que rien de plus ne compte que ça, et rien ne te le retirera.
Car même si ton père n'est plus là, les Dalgaard sont immortels.
Et elle te comprend.
Et si jamais elle chute, sur ce chemin tortueux, tu la relèveras. Et tu sais qu'elle aussi tendra sa main vers toi. Parce que c'est ce que vous êtes, des sœurs dans l'âme, un chant qui vous guide dans la nuit, la pierre sur laquelle vous reposer, la clé de voûte de toute une existence.
Et si le chemin est dangereux, y être ensemble le rend moins effrayant. Pourtant, maintenant que le trajet semble plus facile, tu sais que la destination ne l'est jamais. Comme la fin de cette musique que tu n'as pas su trouver, tu ne sais pas ou tu finiras. L'incertitude te blesse, tu ne sais pas comment la contourner, comment y faire face. C'est avec un sentiment d'inachevé que cette mélodie commencera. « c'est pas grave, t'inquiète pas, je pense que je trouverai au fil du rythme. » Mais c'est avec un sentiment de sérénité qu'elle finira. Comme à son habitude, Aura pense tes plaies, celles que pourtant, tu ne montres pas. Des mots justes entourent ton cœur chaud.
Le rituel commence et tu flottes, comme enivrée. Tes pieds ne semblent plus toucher terre. Le vent porte à tes narines l'odeur sauvage de la mousse et la fraîcheur de l'humidité. La musique te fait parcourir mille et mille lieux, toujours plus loin. Et la voix douce d'Aura vous entoure d'une bulle réconfortante. Et tu te souviens pourquoi vous venez vous retrouver ici, tout te semble si limpide : Un voile d’onguent parcourt chacune de tes blessures et un baume recouvrent tes peines. Transporter en arrière, lorsque vous étiez enfant, tu te retrouves dans les bras forts de ton père. Porter dans l'avenir, tu ne vois rien de plus qu'elle, tes sœurs, ta famille, et toi, au milieu, heureuse. Parce que rien de plus ne compte que ça, et rien ne te le retirera.
Car même si ton père n'est plus là, les Dalgaard sont immortels.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Timeless rest time | Aura Dalgaard
Mar 16 Juin 2020 - 13:42
Kvöldið er okkar og vor um Vaglaskóg. Við skulum tjalda í grænum berjamó. Leiddu mig vinur í lundinn frá í gær. Lindin þar niðar og birkihríslan grær. (@beerus) | timeless rest time | ☆ klara & aura ☆ |
tu n'es pas un cœur aux grands mots, tu parles même plutôt peu. passer la barrière de tes lèvres, n'est pas chose aisée, parler avec les yeux semble parfois bien plus simple. les mots sont si lourds, que tu as l'impression d'étouffer, impossible de sortir, tu préfères donc les ravaler douloureusement. et tu ne sais pas si c'est l'écorchure de ton cœur qui te rend muette ou seulement la tempête froide du nord qui coule dans tes veines et qui oblige une certaine pudeur. mais tu sais une chose, les paroles sont ton fardeau comme ton arme. et une autre, les intimes savent que lorsque tu daignes de le briser, cela n'a rien d'hasardeux, tu poses des mots pour une raison. et klara le sait. c'est pour cela, que tu la comprends si bien, et qu'elle te comprends sans faille, en retour. deux guerrières aux lèvres cousues qui ont du mal à déposer les armes parfois, se retrouvant prisonnières de leur propre silence. pourtant seulement cousines, deux âmes si similaires, carapaces si froides, cœurs si tendres en réalité. bien au-delà, du lien qu'on vous a attribués, vous vous voyez comme personne ne peut, un regard suffit amplement. elle te comprends si bien. les réponses que tu lui offres ont bien plus de sens qu'elle ne paraissent et ricochent même sur les ombres de ton cœur. mots crème, parfois piquants si les plaies sont à vif, sont là pour soulager la souffrance de ses maux, des doutes, des ses peurs, ou du moins tu l'espères sincèrement. même choix d'avoir un autre destin, vous avez déviés des rails qu'on vous a prédit, tel est votre fardeau tout comme une chance que vous avez saisie avec force et courage. l'appréhension de la peine infligée à vos proche, n'est pas la plus grande souffrance que vous éprouvez. mais bien l'inconnu qui vous attend derrière chaque porte que vous tentez d'ouvrir, vous jetez dans le vide et dans les abysses épaisses, est ce qui te terrifie le plus, tout comme elle. mais tu n'es pas la seule lumière qui erre sur ce long couloir obscure, à devoir traverser des ravins immenses, et sa lumière, te guide bien plus, qu'elle ne peut le voir, elle en devient espoir qui flotte doucement devant toi. et si l'une tombe à terre, alors l'autre sera toujours là pour la relever avec patience. parce que oui, tu la suivras encore et encore, tout comme cette musique qu'elle commence. et comme les accords, les notes que tu essaies de trouver, création improvisée, esquisse qui semble pas encore complète, tu tenteras d'avoir ta place, dans son monde, et à ses côtés. mais comme pour cette mélodie, tu as l'espoir d'une fin plus douce, d'un avenir plus beau. il faut s'accrocher encore un petit, comme une ultime bataille pour enfin pour conquérir le soleil de tes jours. rite commencé, tout se met en place doucement, les rêves s'éveillent, tâchant vos esprits de couleurs vives, chassant les mauvaises pensées. les battements des cordes de la mandoline et du langspil résonnent enfin, et la musique prend vie, comme si elle avait toujours existé, ayant un sens propre à elle. alors que ta voix douce porte sur l'infini du ciel noir, tu vois klara tournoyer, tu jugerais que par moment, elle flotte, pas légers et gracieux qui l'entraînent toujours plus loin, comme libérée de ses chaînes, elle est prête à fait voler ses ailes pour aller saluer la mère lune. conte nordique chanté, tu glisses une prière à freyja, demande d'une bénédiction maternelle, pour raviver les cœurs de ses deux guerrières qui l'admire profondément. comme une épave de ta terre natale qui s'échoue à toi, un fragment de souvenirs ramené, où la vie semblait si simple. perles d'eau qui coulent pour ne jamais oublier, ras-de-marée d'émotions nostalgiques, tu te souviens des jours ensoleillés, des jeux improvisés, des liens si forts encore tissés entre vos cœurs.et si tu te concentres, toi aussi tu te sens quitter la terre, poids qui tombe, cœur de dragon prête à planer et à embraser les nuages. tu te rappelles alors le pourquoi des ces rendez-vous, à la recherche de la paix, apaisement qui t'embaume jusqu'au plus profond de ton corps. parce que maintenant, tu peux les voir ces jours d'été, l'hiver est passé, tu sais qu'ils peuvent revenir. it's not that bad. tu ouvres la porte à cet avenir, ce futur qui peut être tout aussi doré que tu le désires. il te semble beaucoup moins fatal, tu as moins peur maintenant. et sous cet épais manteau noir que le ciel a enfilé, tu vois ces diamants qui le percent, d'une lumière fière. parce que malgré le bout infini de la nuit, alors que cette mélodie arrive à sa fin, tu comprends que ce n'est pas triste et que cela ne restera pas définitivement plongé dans l'obscurité. parce que tu es une dalgaard, que les écailles ébènes, ont trouve la flamme de vie, éternelle, l'abandon n'est pas ta réponse, et jamais elle ne le sera. dragon qui à jamais volera au dans le ciel rouille, fier et serein.
|
|