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I'ma love you differently I'll give you electricity ~Huntalice
Mer 1 Avr 2020 - 9:32
Electricity
Hunter & Alice
Dans le fond de son verre, le glaçon lui paraissait bien solitaire, l’eau se mêlant au reliquat d’alcool qui s’accrochait encore aux parois. Bientôt, il ne resterait plus rien qu’une flotte un peu amère, imbuvable et pourtant, elle aurait encore soif. Famine était insatiable, il lui en fallait plus, toujours plus. Plus de boissons, plus de bruits, plus d’amants, plus de sensations. Addict à l’extrême sous toutes ses formes légales, la sirène la mieux née du Styx observait les clients arriver par vague, assoiffés de fête et de nouveautés. Elle reconnaissait certains d’entre eux, les habitués de la première heure, malgré la jeunesse relative de l’endroit. Elle avait même de la tendresse pour certains d’entre eux, dont les apparences innocentes recelaient parfois des trésors de vices plus surprenants les uns que les autres. Rien de plus érotique qu’une infirmière presque nonne venant se déhancher parmi les succubes de l’endroit comme si sa réputation était en jeu, qu’un vendeur de jouets qui venait perdre sa paye hebdomadaire aux jeux sous l’oeil amusé des croupiers au visage pourtant impassible. Bah ! Pas besoin d’être legilimens pour voir l’étincelle s’allumer dans leur regard à l’approche du bon pigeon à plumer, ces types là étaient des professionnels. Parfois, l’un d’entre eux lui faisait un signe, discret, pour qu’elle vienne déstabiliser un peu plus la table et ses participants. Il n’en fallait pas plus que quelques battements de cils et une main qui frôle un avant bras moite de la sueur de l’excitation pour que ces messieurs en rut perdent le fil des cartes. L’adrénaline qui fusait jusqu’à leur cerveau leur faisait oublier toute forme de prudence : tapis. Le croupier abattait ses cartes comme la justice rend son jugement, implacable. C’était un trèfle, dommage l’aventurier, t’as tout perdu. Alice passait un doigt compatissant sur l’arrête d’une machoire, puis disparaissait comme elle était venue. Ici, au styx, elle était comme tout le personnel, ou presque : éthérée, désincarnée, elle faisait partie de l’esprit, de l’âme de l’endroit. Elle en était une respiration suave parmi les autres, tantôt rauques, rogues, agressives ou languides. Le Styx était un esprit dans plusieurs corps, un concept qui vivait à travers ses employés et ses clients, et cela marchait. On venait par curiosité ou par défi, on revenait par besoin, et Famine adorait ça. Le glaçon avait fondu pendant ses digressions mentales, les errances immobiles avaient assez duré, il fallait qu’elle bouge.
- Garde mon verre au frais, chaton, Trixie va se détendre les pattes….
Le serveur derrière le comptoir hocha la tête, attachant au verre une sorte de petite décoration rose avant de le faire disparaître en arrière boutique : c’est qu’elle ne voulait pas prendre le risque que Qui que ce soit mette Quoi que ce soit dans sa future boisson. Elle n’était pas née d’hier, la demoiselle. Se frayant un passage dans la foule de corps qui se pressaient les uns contre les autres devant la scène, Alice trouva sa place parmi les danseuses habituées qui la saluèrent d’un mouvement de tête, d’un sourire, d’une caresse sur ses épaules nues pour les plus hardies. Ici, comme elles toutes, elle n’existait que pour plaire, pour s’accorder aux vibrations des autres corps, pour le rythme, la cadence qu’on lui soufflait ou qu’elle imposait. Les hanches se déliaient sur la musique aux accents chaleureux de l’hémisphère sud, c’était surement la thématique de la soirée, elle n’avait pas regardé.
Parmi la harde perchée sur son piédestal, la prédatrice avait repéré des mouvements plus plaisants que d’autres, un corps qui prenait plus d’espace et de souffles sans pour autant être plus dense : un danseur, un vrai, parmi les amateurs, les gesticulateurs du jeudi soir, qui s'agitait près d'une table de jeux, comme incapable de résister à la musique. Merveilleux. La populace aimait un bon spectacle, l’homme n’avait pas l’air farouche. Ça tombait bien, elle non plus.
- Danse avec moi.
Il n’y avait pas de question, pas de politesse non plus, mais un sourire qui irradiait de ses lèvres pour enflammer ses iris brillants sous la lumière tamisée et sensuelle. C’était la magie des Hangbé que d’ordonner avec tant de charme, prenant la main d’Hunter Huntzberger pour tourner sur elle même, respectant les distances sociales… Pour le moment. Après tout, ils étaient encore inconnus, bien qu’elle allait tout faire pour que cela ne dure pas trop longtemps.
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Re: I'ma love you differently I'll give you electricity ~Huntalice
Jeu 23 Avr 2020 - 15:09
Perdu parmi la foule se bousculant entre les tables de jeu et le bar, Hunter a jeté son dévolu sur la roulette. Vêtu de son costume bleu et de sa chemise noire dont les deux premiers boutons étaient restés ouverts, le danseur scanne la table et sirote un cocktail au rhum - créé spécialement pour le thème de la soirée. Il n'en est pas à son premier verre, non, et l'alcool n'est pas la seule manière qu'ont les gérants du casino de récupérer son fric. L'établissement est devenu presque un lieu de pèlerinage pour le sorcier, venant se perdre parmi les corps en quête de victoire presque une fois par semaine maintenant, après avoir passé la journée en compagnie de gosses ou d'étudiants. Mais s'il est là, Hunter, ce n'est pas que pour le plaisir de parier, la joie de la victoire, ou la déception de la défaite, avant de miser à nouveau. Ce n'est pas non plus pour la sélection de breuvages alcoolisés chatouillant agréablement son palais de riche connaisseur. S'il était franc, l'Americain avouerait qu'il préfère les pistes de danse aux tables de jeux, et la seule scène disponible ici est réservée aux danseuses, se déhanchant actuellement sur des airs chaloupés d'Amérique du Sud. S'il était franc, Hunter préciserait que la principale raison de sa présence ici réside dans des courbes féminines et des yeux de biche. Oh, il n'est pas le seul ici à courir les jupons, très peu des personnes présentes pourraient prétendre chercher les faveurs de la patronne. Et ne lui dites pas si vous êtes dans le même cas que lui, ce serait prendre le risque qu'il ronchonne pendant quelques jours.
Et d'yeux, il n'en a que pour elle. Lorsqu'elle apparaît dans son champ de vision, Hunter se redresse, chaque muscle se tend dans sa direction, les cheveux à l'arrière de sa nuque s'hérissent doucement, et son coeur rate un battement. Généralement, lorsqu'elle croise son regard, il perd le fil de la partie, oublie de miser, ou double sa mise dans un effort d'apparaître plus viril, dans l'espoir qu'il gagne et qu'elle lui montre un minimum d'intérêt. Les danseuses, faiblement vêtues, se déhanchent, mais c'est bien le seul visage masculin non intéressé par le mouvement des corps. Des chorégraphies, il en voit toute la journée, mais elle, elle se laisse tellement désirer, qu'il chérit chaque instant où ils partagent la même pièce. Cependant, si la danse ne l'intéresse pas, son corps réagit à la musique, rythmé par les percussions et le doux bruit de la bille roulant sur les cases noires et rouges. "Danse avec moi." Tournant la tête en direction de la voix sensuelle, Hunter découvre un visage inconnu, mais irradiant autant, voire plus, de charme que sa voix. Haussant les sourcils, le sorcier dévisage la jeune femme, dérouté par la situation, encore plus lorsqu'elle lui attrape la main, tournant sur elle-même. Les réflexes du danseur se mettent en action, et s'il est décontenancé par les événements, son naturel charmeur prend les rennes, habillant son visage d'un sourire charmé. "Si c'est si gentiment demandé..."
Une main dans celle de la nymphe, la deuxième qui récupère une partie des jetons posés sur le bord de la table de jeu pour les fourrer dans sa poche, le sorcier se laisse emporter en direction de la scène. Pendant un instant, son cerveau, embrumé par l'alcool et l'atmosphère luxurieuse de la scène, tente de réfléchir. A-t-il le droit de suivre cette sirène, de danser avec elle ? Sous les yeux d'Althea, à qui il tente maladroitement de faire la cour, mais qui ne semble accepter ses avances uniquement les 36 du mois ? Mais si elle n'est pas intéressée, ça ne l'emmerdera pas, right ? Et si elle l'est ? L'angoisse de pouvoir être à nouveau victime du couroux de la belge affole le coeur de l'Americain, torturé sous toutes ces questions. Finalement, tandis que la main de la belle le tire sur la scène, au milieu de toutes ces danseuses, Hunter se dit qu'au moins, il serait fixé sur ses sentiments à elle. Les siens, c'est peine perdue pour qu'il les comprenne. Laissant un sourire illuminer son visage, il observe la danseuse à ses côtés, posant assurément une main sur sa taille, prenant position face à elle. "Tu t'appelles comment ?" Qu'il demande à son oreille, son corps prenant rapidement le rythme.
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Re: I'ma love you differently I'll give you electricity ~Huntalice
Jeu 30 Avr 2020 - 14:00
Electricity
Hunter & Alice
Facile, si facile, la main dans celle du danseur, Alice l’avait attiré sur scène, comme souvent les danseuses le faisaient avec les clients chanceux ou malheureux, selon la perspective. Comprenez bien, la présence d’un inconnu sur le piédestal échauffait les esprits, les filles se délectant du trouble apparent et habituel de l’hote, les spectateurs jalousant celui qui capturait l’intérêt des nymphettes. Il n’était pas inhabituel d’entendre des sifflets outragés ou moqueurs, quand l’homme était trop manchot pour se déhancher en cadence. Cela dit, Alice n’était pas vicieuse – pas sur ce point-, elle n’invitait jamais qui que ce soit pour l’humilier, elle ne se risquait qu’aux invitations sans péril. Sous la lumière des stroboscopes, enfin elle voit son profil, s’en amuse, alors qu’elle se faufile entre deux stripeuses taillées dans une queue de cerise entreprenant un gros homme lui taillé dans le noyau : Bientôt ils étaient sur la scène et, elle en était persuadée, il ne l’avait pas reconnu. Il fallait dire qu’entre son maquillage travaillé comme les filles d’ici, ses cheveux lissés comme ils ne l’étaient jamais en plein jour, et la lumière torve et trompeuse, ce cher Hunter Huntberger avait de bonnes excuses pour ne pas avoir identifié la sœur cadette de son cher Jacob en cette intrigante danseuse du fond des entrailles d’Inverness.
Se blottissant dans les bras du sorcier sans pour autant vraiment le toucher, répondant au rythme saccadé des percussions, son sourire illuminait ses lèvres comme son regard, ne répondant pas tout de suite à la question de son nouveau partenaire.
- C’est vraiment important ?
Après tout, que comptait il en faire, de son nom ? Se le faire tatouer sur le biceps en souvenir de la soirée qu’elle allait lui offrir ? Le fait d’avoir reconnu Hunter lui gâchait le plaisir d’envisager de finir la nuit dans son lit : coucher avec un ami d’un des frangins, c’était les ennuis assurés, pire encore si ledit camarade le faisait joyeusement dans l’ignorance de la parenté. On peut feinter son futur mari, mais les copains, ça non. Il y a des limites. Enfin, elle pourrait toujours le faire tourner un peu en bourrique, pour compenser, voir jusqu’où elle pouvait le pousser dans les fanfaronnades avant qu’il ne fasse le rapprochement avec la gamine à la poitrine plate et aux tresses plaquées qu’elle avait été un jour.
- Ici, on m’appelle Trixie. c’est bien suffisant, non ?
Ça le serait pour elle en tout cas, qui ne lui retourna pas la question, puisqu’elle avait déjà la réponse, bien qu’il l’ignorait. Tant mieux, cela rajoutait une couche au mystère. Les bras levés au ciel, elle avait fermé les yeux à demi, se laissant aller aux vibrations des basses qui faisaient frémir le sol et ses os, la musique remplissant ses oreilles jusqu’à l’acouphène. Le soir, elle n’avait plus de fiancé, plus d’obligations, plus de manières policées et de mots choisis pour ne pas froisser. Ici elle se faisait troublante, ambiguë, sensuelle jusqu’à l’envoutement, frôlant les corps sans cet air de ne pas y toucher qu’elle se devait d’arborer parfois en société, sans fausse pudeur. D’ailleurs, elle n’avait pas écarté la main d’Hunter sur sa taille, lui laissant le loisir de toucher sa peau douce et rendue presque moite par la chaleur du lieu et l’effort de la danse. Dans son regard, sous les paupières presque fermées par moment, il y avait cet intérêt gourmand de celle qui l’envisage. Mais laissez Trixie faire, elle a besoin de plaire. Libre comme l’air, ses doigts caressaient une mèche de cheveux qui barrait le front du sorcier avant de tourner sur elle même, se laissant guider par ses mouvements à lui pour bouger, elle, miroir féminin, gracile et joueur aux intentions aussi limpides que trompeuses.
- Tu viens souvent ici ? C’est parce que tu veux monter dessus que tu regardes le comptoir comme ça, ou j’ai quelqu’un à rendre jalouse… ou jaloux ?
Le ton était badin, l’oeillade curieuse, presque complice : faire enrager une éconduite ou une trop fière, c’était presque encore plus drôle…
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Re: I'ma love you differently I'll give you electricity ~Huntalice
Lun 4 Mai 2020 - 19:40
Sous l'oeil des stroboscopes et de la dizaine de spectateurs devant la scène, Hunter entame la danse d'un pas assuré, comme il l'a fait des dizaines de fois, mais pas forcément avec une partenaire aussi charmante. Les airs de rumba ou de samba, on en entend rarement lors des galas de charité, certes, mais le but reste le même : captiver l'audience aussi bien que la demoiselle ou dame dans ses bras, la tenant fermement mais pas trop pour la laisser bouger, la faisant virevolter au rythme de la musique, faire pâlir de jalousie les hommes et les femmes de l'auditoire. Les uns, qui rêveraient d'être à sa place à lui, et les autres qui souhaiteraient piquer sa place à elle. Cela fait quelques temps maintenant qu'il n'a pas fait montre de ses talents devant une assemblée, mais c'est comme monter à vélo. La musique et les pas ont beau être différents, l'exercice reste le même. Alors le danseur oublie pendant un instant la paire de jambes qu'il était sensé chasser ce soir, il ignore soigneusement les sifflements des hommes restés en bas, parmi la plèbe, et se concentre sur le nymphe face à lui. "Tu t'appelles comment ?" Une main sur la taille, le visage près de l'oreille, c'est pas forcément une tentative de drague assumée, mais c'est dans sa nature, au garçon. Il en a tellement fait tourner, des têtes, avec cette techniques, que c'est devenu automatique. La sirène se fait mystérieuse, lui décochant une oeillade intrigante. "C’est vraiment important ?" Prenant le temps de considérer la question, le sorcier fait la moue, cédant finalement ce point à sa partenaire. Non, ce n'est pas vraiment important. "Ici, on m’appelle Trixie. c’est bien suffisant, non ?" Sourire aux lèvres, il acquiesce sans un mot, profitant de l'instant.
Pour une fois, le nom d'Althea a disparu de son esprit, uniquement concentré sur les pas, le rythme, les mouvements de celle en face de lui, son propre plaisir, ainsi que la chaleur qui les entoure. C'est comme s'ils étaient enfermés dans une bulle de savon, si celle-ci était remplie de vapeur chaude, de rythmes endiablés et de sueur. Il sent sa chemise lui coller dans le dos, et que dire de sa veste ! Dans ces moments là, il est bien content des sortilèges de lessive, qui lui ont évité de vider son compte en banque au pressing. Heureux, Hunter observe le mouvement de sa partenaire, pas certain de ce qu'elle est en train de faire. Le contact de son doigt sur son front moite est étrange, et pourrait lui procurer un frisson de malaise s'il n'avait pas aussi chaud. Bizarrement, le geste lui semble malvenu, déplacé, mais il cache son embarras sous un sourire franc, et la fait tourner sur elle-même.
"Tu viens souvent ici ? C’est parce que tu veux monter dessus que tu regardes le comptoir comme ça, ou j’ai quelqu’un à rendre jalouse… ou jaloux ?" Les mots de la belle finissent de faire éclater la bulle de savon. D'un seul coup, tout lui parvient plus intensément : la musique, les exclamations du public, la chaleur de l'endroit, les yeux sur lui. Dans un mouvement coupable, le sorcier détourne le regard, souhaitant vérifier si, derrière le comptoir, sa princesse est bien là, mais se ravise à mi-chemin. Le mouvement est court, mais suffisamment visible par la nymphe, et l'incrimine un peu plus. Les yeux à nouveau sur le visage de Trixie, il tente un sourire gêné. "Ca se voit tant que ça ?" Une de ses mains lâche la hanche féminine pour tirer ses cheveux vers l'arrière, sans grand résultat. Haussement d'épaule, ses doigts retrouvant les courbes de sa partenaire. "Pour être franc, j'suis même pas sûr qu'elle soit intéressée donc..." Il essaie de la jouer cool, mais derrière sa moue de fuckboy, il est tout de même assez dépité.
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Re: I'ma love you differently I'll give you electricity ~Huntalice
Mer 13 Mai 2020 - 14:14
Electricity
Hunter & Alice
Dans la salle, ça s’échauffe, les sifflets fusent alors que les sirènes ondulent, languissantes, autour de leur barre de métal ou sur les podiums. Le public n’était pas spécialement convivial, désinhibé par une quantité non négligeable d’alcool et de substances psychotropes, mais le service de l’ordre était tel que l’auditoire n’osait pas bouger plus d’une oreille, malgré les bravades et interpellations verbales. Dans ce cadre privilégié, Alice pouvait déployer des trésors de charme et de sensualité, et ce soir, ce serait Hunter qui
- Evidemment que cela se voit, pour peu d’avoir deux yeux, en face des trous.
Le son d’un claquement de langue se perd dans celui des baffles, alors qu’elle garde le rythme et les yeux rivés sur le danseur mal à l’aise. Elle l’a connu mieux dans ses pompes, l’Huntzberger, en d’autres circonstances. Elle aurait presque envie de lui tirer les joues et de lui offrir un verre pour lui faire raconter ses malheurs, mais ça, c’est la gentille Alice qui l’aurait fait, pour un vieux copain de son frérot. Trixie, elle, elle en a sincèrement rien à foutre. Tout ce qu’elle voit, c’est que le garçon est un peu paumé, une proie facile, mais distrayante, capable de donner une tournure amusante à cette soirée pour le moment quelconque. Il essaye de la jouer Relax, Hunty, mais du peu qu’elle le connaisse donc bien mieux que pas mal de monde ici, il est pas si à l’aise que ça. Du coin de l’oeil, elle cherche qui pouvait bien être à la source de ses tourments, et ne trouve derrière le compte que la Duchesse D’Arenberg, une des propriétaires des lieux, comparse et associé de Tiki et Darcy, entre autres. Le personnage est digne d’une tragicomédie, l’humour absurde et dramatique à la belge : la danseuse qui a perdu l’usage de ses jambes, et dont le feu sacré est condamné à rester enfermé en elle, consumant son âme comme seule combustible. Il paraît que c’est le drame ultime de l’artiste que de ne pouvoir exercer son art: il paraît, seulement, elle n’en sait pas grand-chose, elle fait partie des pragmatiques, ceux qui utilisent plus souvent leur hémisphère gauche, maitre du rationnel dans sa boite cranienne. L’objet du désir et des soupirs identifiés, Trixie sourit, nouant ses deux bras autour de la nuque du danseur.
- Il n’y a pas cinquante moyens d’en avoir le coeur net, charmant danseur, en revanche, je ne peux te promettre que le résultat te plaira à coup sur.
Un pas de deux, et leurs corps se rapprochent, plus, se pressent, et la bouche ronde et brillante de la joueuse touche presque le lobe de son partenaire, le souffle chaud balayant sa nuque.
- Murmure moi quelque chose, n’importe quoi. Ces filles-là détestent les cachoteries, et si je meurs foudroyée… tu auras ta réponse ! A moins que tu ais peur des conséquences ?
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Re: I'ma love you differently I'll give you electricity ~Huntalice
Ven 12 Juin 2020 - 16:58
La situation dans laquelle se trouve Hunter est pour le moins inédite. En effet, il ne s'est jamais senti aussi mal à l'aise en dansant, et son cerveau semble être sur le point de surchauffer, souffrant d'un trop-plein d'informations et de tâches à accomplir. Tout d'abord, danser. Cela pourrait être passé dans le domaine de l'automatique pour le danseur, mais il met habituellement un point d'honneur à vivre la danse, ne pas reléguer le mouvement de son corps au second plan. Cependant, la sirène dans ses bras en a décidé autrement. Le sorcier a donc l'obligation d'écouter ce qu'elle a à lui dire, et quelle épreuve déroutante. Les informations et questions s'emmêlent dans son cerveau ralenti par le whisky, ainsi son visage se pare d'un air parfaitement idiot, bien qu'il tente de faire bonne figure avec un sourire à moitié convainquant.
Ainsi donc, Trixie aurait compris le dilemme de l'Americain. Est-elle legilimens ou simplement assez intelligente pour lire le langage corporel du danseur en costume ? Hunter ne se pose même pas la question, plus concentré sur le fait de garder bonne figure. "Pour être franc, j'suis même pas sûr qu'elle soit intéressée donc..." La princesse d'Arenberg ne lui réserve ses faveurs que très rarement, trop irrégulièrement, jouant avec le coeur du Huntzberger comme un chat avec une souris, priss au piège entre les griffes manucurées de l'aristocrate, ne cherchant pas non plus à s'en échapper. Le poids des poignets de la danseuse sur ses épaules le rappelle à la réalité, à la chaleur, à la musique, au malaise. "Il n’y a pas cinquante moyens d’en avoir le coeur net, charmant danseur, en revanche, je ne peux te promettre que le résultat te plaira à coup sur." Perdu à essayer de comprendre le sens des paroles de la nymphe, pourtant très clair, Hunter est trop lent à réagir, alors qu'elle vient se coller contre lui.
Chaud. Il fait chaud. Il fait bien trop chaud, encore plus chaud qu'il y a quelques secondes. Le visage rouge de confusion, il perd presque le fil de la musique, si ce n'est pour ses hanches qui prennent le relai du cerveau pour répondre au collé-serré. "Murmure moi quelque chose, n’importe quoi. Ces filles-là détestent les cachoteries, et si je meurs foudroyée… tu auras ta réponse !" Le souffle de la belle fait hérisser quelques cheveux à l'arrière de sa nuque, et Hunter ne peut retenir son visage de se déformer sous la surprise pendant un instant. "A moins que tu ais peur des conséquences ?" Fuck. Soufflant le plus doucement possible pour évacuer un peu de l'anxiété qui vient de monter en flèche dans sa poitrine, Hunter réfléchit à ses mots. Bien sûr qu'il a peur des conséquences. Il a toujours eu le naturel à faire des conneries, mais pas quand elles peuvent potentiellement lui revenir en pleine tronche. Plus lâche que lui, tu meurs. Mais Trixie ne semble pas pouvoir accepter un refus, et puis finalement, a-t-il un autre moyen d'avoir le coeur net sur les sentiments d'Althea ? Il pourrait rassembler les couilles de tous les hommes de la Terre pour lui avouer enfin ce qu'il ressent pour elle qu'elle continuerait à jouer à le mener en bateau. Au moins, si elle réagit, c'est qu'il aurait quand même une chance, non ? Après ce qui lui semble des heures de réflexion, Hunter agit enfin, serrant un peu plus sa prise sur les hanches de la déesse, la faisant tourner avec lui, de telle sorte qu'il puisse observer les réactions de la Wright. Se penchant vers l'oreille de la sorcière, il crie un peu moins fort, juste assez pour qu'elle seule puisse l'entendre. "Tu fais ça souvent ? Rendre jalouses les autres filles."
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Re: I'ma love you differently I'll give you electricity ~Huntalice
Sam 4 Juil 2020 - 19:25
Electricity
Hunter & Alice
Elle avait connu Hunter plus conquérant que cela. Déjà quelques années plus tôt, Alice avait vu le jeune homme se pavaner comme le roi de la savane, aussi richement doté capillairement parlant que les plus gros félins d’Afrique, le menton haut, toute dentition dehors, à faire du grain à chaque fille qui se faisait trop gentille, timide ou complaisante pour le renvoyer vertement dans ses pénates. Il fallait dire qu’avec Jake, ils formaient une paire plutôt irrésistible dans leur adolescence, difficile de résister à ces deux là quand les hormones réveillent en vous des émotions et des pensées inédites. Alice elle avait été mise hors de portée des charmes d’Hunter par défaut : on ne touche pas à la petite sœur des potes, sorte de règle d’or tacite et intangible. Mouais, Jake n’était pas là ce soir, et techniquement, elle ne s’était pas présentée comme Alice Hangbé auprès du danseur… Il n’aurait donc pas à se sentir trop coupable si il se passait quelque chose… enfin, Si, en effet, il se passait quelque chose, parce que pour le moment, le tombeur de ces dames se faisait malhabile, et si les pas étaient naturellement en rythme, elle le sentait bien raide… et pas vraiment dans le bon sens du terme. Magnanime, l’américaine lui laisse le bénéfice du doute, encore quelques minutes : il semble peser le pour et le contre de ce qu’il est en train de faire, et elle verrait presque dans ses prunelles pensives le tableau mental sur lequel il trie ses arguments. Quand enfin il semble se reprendre, elle le laisse la faire virevolter un peu, alors que la musique change de rythme pour quelque chose de plus langoureux encore. La bouche d’Hunter contre son oreille, Alice se plaisait à sentir le parfum du Huntzberger qui lui posait une question dont elle avait un peu de mal à deviner si elle était uniquement une plaisanterie ou fendue d’une véritable curiosité. Dans la lumière tamisée, la succube sourit contre la peau du danseur pérégrin avant de lui répondre sur le même ton, se hissant un peu à son cou pour atteindre son lobe à lui.
- Uniquement pour donner un coup de main à un damoiseau en détresse, c’est mon coté chevaleresque. D’ailleurs, j’ai l’impression qu’on a un peu réveillé le dragon …
Elle passa sa main doucement dans la nuque d’Hunter pour lui faire tourner discrètement la tête vers le bar. C’était subtil, mais elle en aurait mis sa main à couper : Althea d’Arenberg faisait la gueule. En tout cas, elle la faisait Encore plus que d’habitude, et elle était suffisamment attentive pour remarquer qu’elle leur avait jeté quelques oeillades froides. Bingo. Satisfaite sans être rassasiée, elle fit pivoter le danseur pour qu’Althéa ne puisse pas voir le visage de ce dernier et haussa un sourcil.
- Je crois bien que ça fonctionne. Que dis tu d’aller danser dans un coin moins… Offert aux regards, histoire de l’inquiéter un peu ? On verra bien si elle vient te chercher par la peau des fesses ou pas …
Joignant le geste à la parole, Trixie lia ses doigts à ceux d’Hunter, l’intrigante attirant sa proie en dehors de la scène où les danseuses reprenaient toute la place, débarrassées de la sirène et de sa victime. Il y avait bien quelques couloirs, quelques alcôves où se dissimuler et qui sait, sous une lumière moins mystiques, Hunter allait peut être Enfin la reconnaître, en dépit de ses années de plus et de sa chevelure lisse …
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Re: I'ma love you differently I'll give you electricity ~Huntalice
Lun 27 Juil 2020 - 12:50
Même si Hunter voulait rendre sa ballerine jalouse, il ne pouvait s’empêcher de lui lancer des regards mi-inquiets, mi-expectatifs. Mais la belle semblait totalement l'ignorer. Sans savoir si la Belge montrait par là un véritable désintérêt pour sa personne, ou si elle mettait un point d'honneur à ne pas montrer que les actions du danseur l'affectaient (ce qu'elle serait totalement capable de faire), il baissa à nouveau les yeux et se concentra sur la demoiselle dans ses bras. Après tout, autant profiter qu'au moins une jeune femme s'intéresse à lui - même si lui-même n'est pas certain que ce soit réciproque. "Uniquement pour donner un coup de main à un damoiseau en détresse, c’est mon coté chevaleresque." Peu habitué à ce changement des rôles dans une relation hétérosexuelle, mais assez bien dans sa peau pour ne pas s'offusquer de se voir assigner le rôle de la princesse en détresse (ce qu'il était, après tout), Hunter fit une moue à moitié convaincue et se concentra sur la danse. Chose non aisée puisqu'il sentit rapidement les ongles de la sirène lui griffer légèrement la nuque. "D’ailleurs, j’ai l’impression qu’on a un peu réveillé le dragon …" Dérouté par cette comparaison, le sorcier releva le crâne de quelques centimètres pour tenter d'apercevoir Althea. S'il avait été plus sobreet moins con, il aurait compris la métaphore filée, mais il avait placé la patronne du Styx si haut sur un piédestal qu'il n'arrivait pas à la voir autrement que via le prisme de son adoration. Son regard n'arriva pas à se poser sur la Wright, et il finit par fermer les paupières.
Quelques secondes plus tard, le danseur ne pouvait plus observer sa belle à loisir, puisque la sorcière coulée contre lui avait décidé de le faire pivoter, son dos tourné vers l'assistance du casino. Il ne s'en serait pas formalisé, si la belle n'était pas en train de lui formuler une proposition pour le moins effrayante. "Que dis tu d’aller danser dans un coin moins… Offert aux regards, histoire de l’inquiéter un peu ? On verra bien si elle vient te chercher par la peau des fesses ou pas …" Les sourcils haussés en signe d'alarme, Hunter avait envie de lui répondre non, je suis bien là, ou même tu peux me lâcher et je retourne jouer à la roulette, franchement c'était cool merci, mais il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle lui avait déjà pris la main pour le tirer hors de la scène, et hors de la vue des spectateurs. Paniqué, il se laissa mener jusqu'à un coin que la sorcière sembla juger adéquat. Lâchant la prise de Trixie, le sorcier se passa une main dans les cheveux, visiblement mal à l'aise. Là, la musique résonnait moins fort, il pouvait parler à un volume plus faible, et ses cordes vocales lui diraient merci le lendemain. "Hm, par contre, c'est pas que tu me plais pas hein, parce que t'es magnifique, mais heu, enfin je pense que t'as compris, je suis pas intéressé... Enfin la danse c'était cool, j'ai kiffé mais, heu, c'est tout quoi, 'fin t'as compris non ?" Il bafouillait, le danseur, pas habitué à rejeter qui que ce soit, lui qui a toujours accepté tout ce qu'on lui proposait, mais pas ce soir. Pas depuis plusieurs mois, à vrai dire. En plus, il courait le risque que la sirène soit étudiante à Hungcalf, et il préférait éviter les relations avec les étudiants - sauf une.
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Re: I'ma love you differently I'll give you electricity ~Huntalice
Jeu 30 Juil 2020 - 17:11
Electricity
Hunter & Alice
Elle faisait barrage de son corps devant Hunter, la perfide, bloquant le pauvre danseur contre le mur, sans moyen de s’échapper de ses prunelles luisantes et inquisitrices. Elle guettait. Allait il, bon dieu, enfin comprendre de quoi il en retournait ? Il semblait tellement désorienté, pauvre chaton, le regard qui fuyait au plafond, derrière elle, partout ailleurs que dans ses yeux : craignait-il qu’elle le change en statue de sel ? Pourtant de la Gorgone elle n’avait de commun qu’une langue plus fourchue que la moyenne, elle n’avait encore jamais pétrifié personne. Elle avait du tendre l’oreille pour entendre ses excuses aussi plates que ridicules, à la limite de l’insultante tant elles étaient vaines, haussant un sourcil maquillé en croisant les bras : Vraiment, Hunty, Vraiment ? Dans son souvenir, le danseur était meilleur orateur que ça, malgré son accent d’amerloque qui ressortait d’autant plus qu’il était alcoolisé. A moins que ce soit elle qui s’habituait lentement mais surement à la délicatesse du phrasé britannique. But let’s not change the subject. Avant de jeter l’éponge devant le bel imbécile, elle se rapprocha de lui, dernière tentative de lui faire reconnecter deux neurones, si possible ceux ayant attrait à sa mémoire historique, pour qu’il comprenne de lui même qui il avait à faire et se détende juste ce qu’il faut pour arrêter de suer comme un petit cochon tout rose.
- J’ai compris. Mais toi, est ce que tu as compris, Hunter ?
Allez Huntzberger, percute, avant qu’elle ne s’offusque. Elle le scrute, mais rien ne vient, sinon cette urgence qu’elle pressent dans son besoin de fuir, vite. C’était exaspérant, il était exaspérant.
- Hunter …
La menace sous jacente, dans le grondement de sa voix rendue un peu rauque par la fumée et les cris. Elle n’allait pas tarder à le secouer, fort, mais une petite sonnerie dans sa poche sauva le danseur d’une remontrance salée. Chaque membre de la fratrie Hangbé disposait d’une musique d’appel personnalisée, afin qu’Alice sache directement qui cherchait à la joindre. En l’occurrence, ce fut la chevauchée des Walkyries de Wagner qui s’éleva de l’hybride de smartphone magique, et la sorcière décrocha d’un mouvement de pouce, reculant d’un pas.
- Allo ? Oui Jacob, qu’est ce que tu veux ? Où je suis ? Au Styx, où veux tu diable que je sois ? Ce que je fais ? Un tarot, Jacob, avec Merlin, Mama Dubois et Hunter Huntzberger… Enfin, parmi ces trois personnes, l’une est vraiment en face de moi. *un silence, puis Alice éclata d’un rire d’enfant, découvrant ses dents blanches* Ouais, non, pas du tout. Je te raconterais quand je rentre, j’vais pas tarder de toute façon, Jacob. Oui oui oui oui oui . Non, tu peux mourir pour que je te ramène un truc à bouffer, j’suis ta sœur, pas ta gouvernante. Oui, bisou toi aussi. Ouiiiii Raccroche, j’men fous. Bye.
Elle raccrocha, avant de relever les yeux vers Hunter. Plus la moindre once de séduction dans le regard, mais toujours ce sourcil haussé, entre surprise et moquerie, alors qu’un rictus narquois s’épanouissait sur sa face luisante et qu’elle reprenait, comme si de rien n’était.
- Devine quoi ? C’était Jacob. Et ta D’Arenberg, elle va te découper en petits morceaux tout petits petits petits et les jeter dans le Loch, je le crains, parce que je crois l’avoir vu esquisser un subtile mouvement de machoire. Elle n’est pourtant pas du genre si expressive, d’habitude. Enfin, au moins, tu sais où vous en êtes tous les deux. You’re welcome.
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Re: I'ma love you differently I'll give you electricity ~Huntalice
Ven 7 Aoû 2020 - 18:21
Beaucoup d'hommes auraient tué pour être à sa place, coincé entre un mur et une déesse à la peau de velours et au regard ensorcelant. Cependant, de son côté, Hunter se considérerait plus comme coincé, pris au piège par la sirène, persuadé d'être changé en statue de sel s'il croise son regard ne serait-ce qu'une fraction de seconde. Alors il fit de son mieux pour baratiner quelques mots qui, il l’espérait, l'aideraient à se sortir de cette situation bien inédite pour lui, terminant par un magnifique "'fin t'as compris non ?" qui dévoila son malaise et son besoin de s'échapper d'ici au plus vite. La belle ne semblait pas vouloir le libérer cependant, car elle s'approcha encore plus de lui. Il sentait la chaleur de sa peau à travers sa chemise, et déglutit en attendant la sentence. "J’ai compris. Mais toi, est ce que tu as compris, Hunter ?" Wait, what ? Comment Trixie connaissait-elle son prénom ? Il lui semblait pourtant qu'elle avait insisté pour ne pas le connaître, alors qu'elle l'emmenait sur la piste de danse. Ou peut-être lui a-t-il dévoilé son identité sous l'emprise de l'alcool et des rythmes chaloupés de la danse. Tout était flou dans la tête du danseur, et il ne sut plus quoi penser.
Petit chiot effrayé et acculé, son corps avait choisi l'option freeze plutôt que fight, ou flight. La danseuse semblait s'approcher encore un peu plus de lui, et l'esprit paniqué du Huntberger se mit à inventer une histoire farfelue, se persuadant que la demoiselle était en fait payée par Althea pour s'assurer de sa fidélité, que les deux jeunes femmes avaient organisé un coup monté contre sa personne pour le punir - de quoi, exactement ?
Le fantasme d'Hunter s'évapora subitement lorsqu'une sonnerie de téléphone se fit entendre. Trixie finalement éloignée de son corps, il pouvait enfin réfléchir, et tenter de diminuer sa fréquence cardiaque... ce qui s'avéra finalement plus compliqué que prévu lorsqu'il entendit la conversation de la sirène avec son interlocuteur. "Oui Jacob, qu’est ce que tu veux ?" Clignant des yeux, le sorcier tentait de comprendre l'information qu'il venait de recevoir. La demoiselle connaissait Jacob. Et surtout, elle avait totalement changé de manière d'être, de parler et même de posture, ce qui finissait de la transformer. Au fur et à mesure de la conversation de la sorcière, l'image de Trixie finissait de se défaire, pour laisser apparaître... "Alice ?!" Il ne l'avait pas revue depuis des années, la petite soeur de son meilleur pote, la cousine de sa cousine, qu'il ne l'avait pas reconnue. Elle s'était totalement métamorphoser en une autre personne qu'Hunter se mit à la suspecter d'être métamorphomage. Mais la sorcière ne lui laissa pas le temps de réagir plus que ça, puisqu'à peine l'appel terminé, elle se remit à parler, et ses mots n'aidaient en rien le danseur à se sentir mieux. "Devine quoi ? C’était Jacob. Et ta D’Arenberg, elle va te découper en petits morceaux tout petits petits petits et les jeter dans le Loch, je le crains, parce que je crois l’avoir vu esquisser un subtile mouvement de machoire. Elle n’est pourtant pas du genre si expressive, d’habitude. Enfin, au moins, tu sais où vous en êtes tous les deux. You’re welcome." Les yeux de plus en plus ronds au fur et à mesure que la Hangbé parlait, il sentait le rouge de l'embarras mixé à celui de la colère se répandre sur ses joues. Elle s'était foutue de sa gueule, elle avait récupéré ses confidence tandis qu'il était persuadé de parler à une inconnue, et maintenant il n'avait plus aucun contrôle sur les conséquences de ses gestes.
"Putain Alice ! T'es sérieuse ? Putain !" Le corps à nouveau en mouvement, il piétinait contre le mur, le regard furieux et le cerveau fumant dans une tentative de comprendre le déroulement de la soirée. Dégoûté, il osa pointer un doigt dans la direction de l'étudiante. "J'te sauve d'un putain de loup-garou et toi tu me fais ce coup-là ? T'es vraiment qu'une connasse !" Dans la fumée qui peuplait actuellement son cerveau, Hunter avait vu l'image de la jeune femme attaquée par une bête féroce, en plein milieu de New-York, et s'était senti obligé de mettre cet événement sur le tapis. "T'approche plus de moi." Dernier regard furieux à la vipère avant de tourner les talons et de prendre le chemin de la sortie, sans demander ses gains à la gérante des lieux, se disant qu'il les demanderait le lendemain. Little did he know, his access was revocked that same night.RP terminé
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