- InvitéInvité
Last Chance to lose control |PV Caleb|
Mer 17 Mar 2010 - 17:41
Give me your heart and your soul I’m breaking out I’m breaking out Last Chance to Lose Control |
« Khalee tu viens avec nous à la soirée de Léandre ? »
Khalee -« La soirée au lac avec toutes les maisons ? Ca ne me dit rien… »
« Kha tu n’arrête pas de nous dire depuis deux mois que ce sera la fête du siècle! Allez viens!»
« Et bien j’ai changé d’avis ! Bon je vais à Norwich… On se voit demain matin »
« Khalee, ne pars pas comme ça. Que se passe-t-il ? »
« J’ai juste envie d’être au calme loin de la foule. Ce n’est pas un crime. Alors à demain matin »
« A demain Kha, passe une bonne soirée. »
« Je ne sais pas ce qu’elle a en ce moment mais elle est de plus en plus susceptible »
« Je crois qu’elle vient de se faire plaquer par Byron O’Sullivan... »
-« Attends… tu parles de Byron, celui qui a fini Hungcalf l’année dernière, l’ancien batteur de l’équipe des Wright ? Celui qui a été recruté par l’équipe d’Irlande ? »
-« Oui, on m’a dit qu’ils étaient ensemble depuis un an. Mais apparemment la relation longue distance et quelques aventures ont eu raison de leur couple. »
-« En même temps avec le caractère de Khalee… »
Pour le plus grand déplaisir de mes camarades de Lufkin, j’avais entendu la fin de la conversation et c’est avec rage et détermination que je lançais sur elles un sortilège de Bloclang. En espérant que cela les arrêteraient peut-être de parler sur les autres pendant au moins une bonne semaine ! Voilà ce que je détestais dans les rapports des filles entre elles. Rien ne peut rester secret, rien ne mérite le respect pas même les peines de cœur… Et puis comment avaient-elles su pour la rupture ? Cela ne faisait deux semaines et je n’en avais parlé qu’à Sauvanne, Victoire et Shaowré. Non… Non je ne pouvais pas croire qu’elles en avaient parler à d'autres. Et si quelqu’un nous avait entendues ?
Je secouais la tête pour chasser mes sombres pensées. D’un geste impatient j’enfilais ma cape de laine bleue nuit et emportait mon petit sac en cuir de dragon boutefeu. J’adorais ce sac, cadeau de ma petite maman pour mon dix-huitième anniversaire, je pouvais y mettre tout et n’importe quoi, il semblait être sans fond et restait toujours aussi léger. Je dévalais les escaliers menant vers la salle commune des Lufkins saluant au passage quelques amis sans pour autant leur adresser la parole. Il y avait une grande excitation dans l’air, et moi j’avais l’impression d’être hors du temps comme dans une bulle de passivité et d’ignorance. J’essayais tant bien que mal d’accrocher un air aimable sur mon visage afin que l’on me laisse passer sans trop de questions concernant ma venue ou non à la fête. J’avais déjà remarqué plusieurs fois qu’afficher un semblant de joie ou juste un sourire éloignait les questions ou les commentaires. Et oui ! On demande rarement à quelqu’un qui a le sourire s’il va bien ! Alors qu’un air sombre ou une mine renfrognée vous vaut souvent des questions et de la sollicitude feinte. Le cœur en bandoulière, je sortis de la salle commune et longeais les couloirs rencontrant des groupes de filles surexcitées se demandant si elles verraient Lust à la fête ou si le beau Ceasar ferait une apparition. A n’en pas douter la gente féminine de Hungcalf allait être en ébullition ce soir. Loin de ces préoccupations, je n’avais en tête que de trouver la sortie la plus proche. Quand enfin j’aperçus la grande porte de l’école, je sentis mon pouls s’accélérer et le sang battre à mes oreilles comme totalement transporté à l’idée d’un peu de liberté à venir.
Bien entendu Hungcalf n’était pas aussi strict que l’était Poudlard dans le sens où nous sommes tous de jeunes adultes et que nous nous affranchissons chaque jour un peu plus de nos parents et de leur autorité mais le directeur de l’école, Odysseus Valder, avait parfois tendance à surprotéger ses élèves. Dois-je rappeler que certains d’entre nous aiment tout particulièrement transgresser l’ordre établi ? Dois-je avouer que moi-même j’aime à contourner les règles. Parfois je vois Hungcalf comme une partie d’échec. Aux échecs il faut connaître les règles du jeu sur le bout des doigts pour pouvoir les contourner et faire un coup de maître. Et bien ici c’est identique. Une fois que l’on connait les moindres recoins et le moindre petit détail du règlement on peut vite mener une vie étudiante encore plus libre qu’elle ne l’ait déjà. En passant la grande porte je m’aperçus que le jour commençait à tomber, le soleil couchant rougeoyait sur les nuages en de longues volutes rouges orangées. Il était difficile de rester de marbre devant un spectacle aussi radieux et magique. La nature avait sa propre magie et souvent je me rendais compte qu’elle était bien plus mystérieuse que celle que nous pratiquions tous les jours. Je remontais la capuche de la cape sur mon visage cachant ma longue chevelure brune relevé en un chignon bouclé. Le bruit de mes pas me parvint plus sec et bruyant à cause de l’impact du talon de mes bottes sur les pavés. L’air embaumait l’herbe fraîche et le chèvrefeuille ce qui me rappela les premières belles soirées de printemps que nous passions avec mes parents dans le jardin à regarder les premières étoiles. Penser à mes parents, à ces deux êtres qui m’avaient recueillie alors que je n’étais qu’un bébé, m’apaisait toujours. Je ne les avais pas vus depuis Noël et ils me manquaient énormément.
Alors que je me trouvais à présent à l’entrée de Hungcalf menant à Norwich je m’interrogeais sur la suite de mon périple. Allais-je utiliser le transplanage ou allais-je utiliser la bonne vieille méthode moldue en marchant ? Comme mon humeur était un peu plus enjouée, je me décidais à marcher pour profiter un peu plus des derniers rayons du soleil et des premières étoiles. L’environnement de Hungcalf avait beaucoup de charme et je n’avais jamais regretté d’être revenue du Brésil pour intégrer cette école. Parfois le soleil de l’Amérique du Sud me manquait mais ici je me sentais à ma place, j’avais mes amis et un avenir prometteur. Sur le chemin je ne rencontrais personne, seul un chat noir sûrement attiré par ma nature d’animagus, m’accompagna jusqu’à l’entrée du village. Un coup de vent releva ma capuche et découvrit ma tête me faisant prendre conscience du monde qui m’entourait. Norwich, comment ne pas aimer cette petite ville toujours pleine d’animation et pour cause lorsqu’il y a plus trois cents soixante-dix pubs ! Je pris le temps de flâner dans les petites ruelles regardant les devantures qui essayaient d’attirer la clientèle qui n’avait pas répondu à l’appel des sirènes du centre commercial. Je trouvais une petite boutique d’antiquité où j’achetais pour mes parents une boussole en argent. D’après le vendeur elle avait appartenue à Grizelda Tampkin une célèbre sorcière et aventurière dont mes parents adoraient les livres. Après ce petit intermède shopping je retournais sur l’allée des croisades et me dirigeais vers le lieu qui m’avait amené à Norwich, le Dressing Pony.
Je poussais la lourde porte en bois du Pub avec un certain plaisir. J’aimais bien cet endroit, j’y venais de temps en temps avec des amis. A 20h00 la salle n’était pas encore bondée, quelques tables étaient inoccupées dont une dans une petite alcôve au calme. L’atmosphère chaleureuse, vivante et festive du lieu m’arracha un sourire amusé. Qu’il était reposant de ne voir ici que des visages inconnus qui ne cherchaient pas à savoir pourquoi j’étais ici plutôt qu’à une fête d’étudiants. Les pans de ma cape de laine bleu nuit bougeaient au rythme de mes pas me conduisant vers l’alcôve. Je dénouais les liens de la cape et la fit passer de mes épaules sur le dossier d’une vieille chaise en bois de chêne. Le mobilier du Pub semblait un peu vétuste mais en réalité il s’agissait de meubles anciens patinés par le temps et par la vie du lieu. Si les objets pouvaient parler ils auraient certainement des milliers d’histoire à nous conter. Depuis toute petite j’avais une affection particulière pour les objets anciens, pour ce qui était transmis de génération en génération. Est-ce parce que je ne savais rien de ma propre histoire que j’aimais avoir des objets ou des vêtements qui avaient un passé ?
Toute à ma réflexion je tirai la chaise la plus au creux de l’alcôve et m’y installai sans m’attarder sur les autres occupants du bar. Quelques minutes plus tard un serveur s’approcha de la table avec un grand sourire conquérant. Je le détaillais l’espace d’un instant, sa chevelure sombre, ses yeux noisettes un peu éteints, sa bouche gourmande, sa musculature digne d’un batteur de Quidditch. Aïe. Pourquoi pensais-je au Quidditch ce soir. Cette pensée coupa mon élan et je retrouvais mes esprits. Aussitôt je lissais une mèche de cheveux, geste quasi automatique pour me détendre.
Je secouais la tête pour chasser mes sombres pensées. D’un geste impatient j’enfilais ma cape de laine bleue nuit et emportait mon petit sac en cuir de dragon boutefeu. J’adorais ce sac, cadeau de ma petite maman pour mon dix-huitième anniversaire, je pouvais y mettre tout et n’importe quoi, il semblait être sans fond et restait toujours aussi léger. Je dévalais les escaliers menant vers la salle commune des Lufkins saluant au passage quelques amis sans pour autant leur adresser la parole. Il y avait une grande excitation dans l’air, et moi j’avais l’impression d’être hors du temps comme dans une bulle de passivité et d’ignorance. J’essayais tant bien que mal d’accrocher un air aimable sur mon visage afin que l’on me laisse passer sans trop de questions concernant ma venue ou non à la fête. J’avais déjà remarqué plusieurs fois qu’afficher un semblant de joie ou juste un sourire éloignait les questions ou les commentaires. Et oui ! On demande rarement à quelqu’un qui a le sourire s’il va bien ! Alors qu’un air sombre ou une mine renfrognée vous vaut souvent des questions et de la sollicitude feinte. Le cœur en bandoulière, je sortis de la salle commune et longeais les couloirs rencontrant des groupes de filles surexcitées se demandant si elles verraient Lust à la fête ou si le beau Ceasar ferait une apparition. A n’en pas douter la gente féminine de Hungcalf allait être en ébullition ce soir. Loin de ces préoccupations, je n’avais en tête que de trouver la sortie la plus proche. Quand enfin j’aperçus la grande porte de l’école, je sentis mon pouls s’accélérer et le sang battre à mes oreilles comme totalement transporté à l’idée d’un peu de liberté à venir.
Bien entendu Hungcalf n’était pas aussi strict que l’était Poudlard dans le sens où nous sommes tous de jeunes adultes et que nous nous affranchissons chaque jour un peu plus de nos parents et de leur autorité mais le directeur de l’école, Odysseus Valder, avait parfois tendance à surprotéger ses élèves. Dois-je rappeler que certains d’entre nous aiment tout particulièrement transgresser l’ordre établi ? Dois-je avouer que moi-même j’aime à contourner les règles. Parfois je vois Hungcalf comme une partie d’échec. Aux échecs il faut connaître les règles du jeu sur le bout des doigts pour pouvoir les contourner et faire un coup de maître. Et bien ici c’est identique. Une fois que l’on connait les moindres recoins et le moindre petit détail du règlement on peut vite mener une vie étudiante encore plus libre qu’elle ne l’ait déjà. En passant la grande porte je m’aperçus que le jour commençait à tomber, le soleil couchant rougeoyait sur les nuages en de longues volutes rouges orangées. Il était difficile de rester de marbre devant un spectacle aussi radieux et magique. La nature avait sa propre magie et souvent je me rendais compte qu’elle était bien plus mystérieuse que celle que nous pratiquions tous les jours. Je remontais la capuche de la cape sur mon visage cachant ma longue chevelure brune relevé en un chignon bouclé. Le bruit de mes pas me parvint plus sec et bruyant à cause de l’impact du talon de mes bottes sur les pavés. L’air embaumait l’herbe fraîche et le chèvrefeuille ce qui me rappela les premières belles soirées de printemps que nous passions avec mes parents dans le jardin à regarder les premières étoiles. Penser à mes parents, à ces deux êtres qui m’avaient recueillie alors que je n’étais qu’un bébé, m’apaisait toujours. Je ne les avais pas vus depuis Noël et ils me manquaient énormément.
Alors que je me trouvais à présent à l’entrée de Hungcalf menant à Norwich je m’interrogeais sur la suite de mon périple. Allais-je utiliser le transplanage ou allais-je utiliser la bonne vieille méthode moldue en marchant ? Comme mon humeur était un peu plus enjouée, je me décidais à marcher pour profiter un peu plus des derniers rayons du soleil et des premières étoiles. L’environnement de Hungcalf avait beaucoup de charme et je n’avais jamais regretté d’être revenue du Brésil pour intégrer cette école. Parfois le soleil de l’Amérique du Sud me manquait mais ici je me sentais à ma place, j’avais mes amis et un avenir prometteur. Sur le chemin je ne rencontrais personne, seul un chat noir sûrement attiré par ma nature d’animagus, m’accompagna jusqu’à l’entrée du village. Un coup de vent releva ma capuche et découvrit ma tête me faisant prendre conscience du monde qui m’entourait. Norwich, comment ne pas aimer cette petite ville toujours pleine d’animation et pour cause lorsqu’il y a plus trois cents soixante-dix pubs ! Je pris le temps de flâner dans les petites ruelles regardant les devantures qui essayaient d’attirer la clientèle qui n’avait pas répondu à l’appel des sirènes du centre commercial. Je trouvais une petite boutique d’antiquité où j’achetais pour mes parents une boussole en argent. D’après le vendeur elle avait appartenue à Grizelda Tampkin une célèbre sorcière et aventurière dont mes parents adoraient les livres. Après ce petit intermède shopping je retournais sur l’allée des croisades et me dirigeais vers le lieu qui m’avait amené à Norwich, le Dressing Pony.
Je poussais la lourde porte en bois du Pub avec un certain plaisir. J’aimais bien cet endroit, j’y venais de temps en temps avec des amis. A 20h00 la salle n’était pas encore bondée, quelques tables étaient inoccupées dont une dans une petite alcôve au calme. L’atmosphère chaleureuse, vivante et festive du lieu m’arracha un sourire amusé. Qu’il était reposant de ne voir ici que des visages inconnus qui ne cherchaient pas à savoir pourquoi j’étais ici plutôt qu’à une fête d’étudiants. Les pans de ma cape de laine bleu nuit bougeaient au rythme de mes pas me conduisant vers l’alcôve. Je dénouais les liens de la cape et la fit passer de mes épaules sur le dossier d’une vieille chaise en bois de chêne. Le mobilier du Pub semblait un peu vétuste mais en réalité il s’agissait de meubles anciens patinés par le temps et par la vie du lieu. Si les objets pouvaient parler ils auraient certainement des milliers d’histoire à nous conter. Depuis toute petite j’avais une affection particulière pour les objets anciens, pour ce qui était transmis de génération en génération. Est-ce parce que je ne savais rien de ma propre histoire que j’aimais avoir des objets ou des vêtements qui avaient un passé ?
Toute à ma réflexion je tirai la chaise la plus au creux de l’alcôve et m’y installai sans m’attarder sur les autres occupants du bar. Quelques minutes plus tard un serveur s’approcha de la table avec un grand sourire conquérant. Je le détaillais l’espace d’un instant, sa chevelure sombre, ses yeux noisettes un peu éteints, sa bouche gourmande, sa musculature digne d’un batteur de Quidditch. Aïe. Pourquoi pensais-je au Quidditch ce soir. Cette pensée coupa mon élan et je retrouvais mes esprits. Aussitôt je lissais une mèche de cheveux, geste quasi automatique pour me détendre.
« Et ce sera quoi pour la jolie demoiselle ? Un verre de vin blanc ? Une bièraubeurre ? »
« Je vais prendre un mojito et un shooter de téquila »
« Choix audacieux, j’aime les femmes qui savent prendre des risques. »
Il me laissa seule et alla prendre d’autres commandes. J’étais soulagé de ne pas devoir supporter plus longtemps sa présence. Dans mon sac je pris un petit miroir et inspectais le reflet de la jeune femme brune et au regard bleu acier, elle semblait triste et pourtant fiévreuse. Ce que je pouvais être ridicule parfois. Pourquoi est-ce que je m’apitoyer sur mon sort ? Ce n’était pas la première fois qu’une de mes histoires se finissaient de cette façon. Peut-être était-ce la première fois que cela me faisait vraiment de la peine ? Une bonne soirée à boire allait me faire du bien, j’avais besoin d’oublier Byron et ces mensonges. Je n’étais pas une sainte, lui non plus et nous avions toujours été d’accord à ce sujet. Apparemment cela faisait une différence à présent. Je n’étais plus assez bien pour lui, j’étais « trop jeune » pour comprendre la vie qu’il menait à présent et je n’avais pas assez vécu pour l’aider à supporter la « pression médiatique ». Et tout ça m’avait été expliqué dans une lettre par hibou recommandé. Il n’avait même pas eu le courage de me le dire en face. Depuis j’avoue avoir souvent songé à lui faire manger sa lettre, hiboux compris ! C’est ce moment là que choisit le serveur pour revenir avec ma commande.
« Un mojito et un shooter pour la plus belle demoiselle des environs »
« Merci, c’est gentil. Je vous dois combien »
« Rien c’est la maison qui offre. Si je puis me permettre… C’est vraiment dommage qu’une belle fille reste seule. Je finis mon service dans 10 minutes et après on pourrait aller manger quelque chose et passer la soirée ensemble. »
« Je crois que cela ne va pas être possible. J'attends quelqu'un. Il ne va pas tarder. »
« Vraiment ? Pour le moment je ne vois personne avec vous. Laissez-vous tenter, un petit dîner, une balade dans Norwich et ensuite on verra »
Le serveur me lança un regard appuyé et langoureux. J’en eu des frissons dans le dos non pas de plaisir mais de colères. D’une nature calme je tentais de reprendre mon calme en essayant d’ignorer ses paroles. J’avalais une gorgée de mon shooter de téquila ce qui me réchauffa grandement. A tâtons j’inspectais le revers de ma cape et sentis aussitôt le renflement de ma baguette. Ma susceptibilité d’habitude n’était pas aussi accrue mais là un rien suffisait à me faire sortir de mes gonds. D’un geste impatient je replaçai une mèche de cheveux derrière mon oreille cherchant le sort le plus cuisant et humiliant que je pourrais infliger à ce rustre. Apparemment dans les environs de Norwich lorsqu’une jeune femme vous répondait non à une invitation cela voulait dire oui ! Comme je n’ouvrais pas la bouche, il continuait de me fixer de son air arrogant et emplit concupiscence. Je n’y tenais plus, il me fallait agir, je n’aillais pas supporter cela un instant de plus. Pas ce soir. Je retirais ma baguette de la poche intérieure et la pris fermement dans main. Alors que j’allais la sortir un raclement de chaise attira l’attention de celui qui m’importunait…
[hj:] je suis un peu partie en live je tenterais de faire mieux la prochaine fois...
- InvitéInvité
Re: Last Chance to lose control |PV Caleb|
Lun 12 Avr 2010 - 22:39
SHE BURNS LIKE THE SUN AND I CAN'T LOOK AWAY AND SHE'LL BURN OUR HORIZONS MAKE NO MISTAKE |
Une soirée enclin à être passée en solitaire s’annonçait, alors que je fixais le couché du soleil, à travers la fenêtre de mon appartement de Norwich. En solitaire, pas tant que ça. Mon spleen m’accompagnait dans mon plus total désespoir. Je ne savais que faire. Devais-je rester dans mon appartement ? Sortir ? Il y avait une soirée, actuellement, mais je ne souhaitais y participer. Une fois de plus, je me retrouvais perdu au fond de mon esprit. Je devais en chercher la porte de sortie, mais elle semblait inexistante. Peut-être m’armer de ma guitare, et me laisser guider par mes doigts, sur les cordes ? Non, pas envie, pas ce soir… Une incontournable envie de boire me prit aussitôt. Picoler pour oublier. Cependant, je ne souhaitais en aucun cas rejoindre la foule, qui n’allait pas tarder à commencer de faire la fête. Préférant me noyer dans ma peine, je pris l’initiative de rejoindre un bar de Norwich. « The Dressing Pony ». Celui où je passe le plus clair de mon temps. Songeant déjà aux méthodes à employer pour éviter que l’on m’harcèle, pour venir me joindre au reste du troupeau. Bon, pousser une petite gueulante suffira je pense, au moins, je serai tranquille quelques jours. Je me hâtais vers la sortie de mon appartement, descendant les escaliers plus doucement, cependant. Je prenais déjà le temps de me vider l’esprit. Je souhaitais rejoindre les bras de Mikaela, mais je me dis que ça me ferai plus chier qu’autre chose… Mikaela, tendrement amoureuse de ma personne, bien que ce ne soit pas réciproque et qu’elle doit s’en douter. Je ne fais que profiter d’elle et de son corps. Elle doit souffrir de me savoir si souvent en compagnie d’autres femmes, partageant leur lit douillet. Ou alors je partage le mien. Enfin, je glissais mes mains dans mes poches profondes, pour ne pas sentir le doux vent caresser ces dernières. Je ne profitais plus du couché de soleil, optant plutôt pour laisser mon regard se perdre droit devant moi. Je n’avais même plus conscience de ce que je regardais, tellement mes pensées étaient préoccupantes. Les quelques rayons de soleil filtrés par les branchages des arbres florissants, n’avaient même plus raison de ma vue sensible, à croire que rien ne pouvait altérer mon visage stoïque, des plus sombres. Les rues de Norwich étaient bien paisibles, seuls quelques ivrognes – à cette heure ci, oui – causaient quelques désagréments, il y a de la pollution par le bruit en tout lieu, me direz-vous. Peut-être un petit « Bloclang » ne leur ferait pas de mal, mais j’ai une flemme grandiose de faire le moindre mouvement à l’aide de mes bras. Seules mes jambes me guidaient à travers les rues presque désertes, donc, et elles semblaient tout à fait autonome, mon cerveau n’ayant nul besoin de les guider, elles savaient se débrouiller seules. Je m’arrêtais soudainement. Levant la tête, je me rendis compte que j’étais arrivé. L’habitude de faire ce trajet, m’avait mené jusqu’ici. Mes jambes semblaient savoir quelle direction prendre, au bout d’un certain nombre de pas ; tout ceci m’ayant permis de rester seul avec moi-même. Je restais dès lors, planté là, mes membres inférieurs refusant de faire le moindre mouvement désormais, elles semblaient encrées dans le sol, incapables de s’en déterrer. Puis, j’imaginais un verre de Gin, ainsi que le bien que l’alcool allait pouvoir me procurer. Là, je fis un pas en avant, puis deux… La machine était lancée. Je posais ma main sur la poignée, et je tirais celle-ci de ma poigne puissante. Tout le bruit que dégageait le bar, se jeta sur moi, agressant mon ouïe. Je me sentais alors oppressé, et tentais bien que mal d’en faire abstraction. Un mal de crâne s’empara de moi, m’aidant à focaliser mes pensées sur ce dernier, au moins, j’en oubliais le bruit, même si il était la cause de ma douleur. J’avançais d’un pas lourd vers le comptoir, et commanda un verre de Gin. Le barman me tendit un verre qu’il retourna, et le remplit de Gin, avec une rondelle de citron. Je le vidais alors cul sec. Boire pour oublier… Boire pour oublier… Boire pour oublier. Voilà la phrase qui résonnait en écho, dans ma tête chargée, en ce moment même.
▬ Verre vide je te plains. Le barman me resservit, suite à mon signe de tête à son intention. Verre plein je te vide.
Et encore un pour la route. Ma voix sonnait comme étant sans vie, sans émotion quelconque. J’en étais alors à mon quatrième verre désormais, et je commandais alors un verre de Manzana, histoire de varier les plaisirs. Le barman me laissa seul avec moi-même, mais cela ne me dérangea guère, j’en avais l’habitue à présent. J’ai passé ma vie, seul, et je le resterai jusqu’à ma mort. Mais j’oublie, je suis déjà mort. Je suis enchaîné à l’Enfer, hurlant à la mort, criant mon désespoir à travers chacun de mes actes. Personne ne peut m’entendre, il faut me comprendre. J’ai beau hurler, encore et encore, aucun être ne semble avoir compris qui j’étais vraiment ; une âme damnée. Suis-je donc incapable de me défaire de ces chaînes ? Non, je n’y parviendrais jamais, seul. Mais qui aura la sagesse nécessaire pour savoir lire en moi, comme je peux lire dans les yeux des autres ? L’œil n’est-il pas la fenêtre ouverte de notre âme ? N’est-ce pas la raison pour laquelle mon regard s’assombri de jour en jour, pourquoi il perd de sa vivacité ? Parce que mon âme disparaît de jour en jour. J’atteindrais prochainement le point de non-retour. Le suicide sera peut-être la solution, dès lors. Mouais, c’est envisageable, pourquoi pas. Et pourtant, ce n’est point la solution de l’absurdité de la vie. Un homme absurde tel que moi, ne peut se libérer ainsi. Que Dieu, s’il existe, m’envoie un de ses Anges, pour répondre à mon désespoir silencieux. Une douce voix parvint alors à mes oreilles, alors qu’aucun autre bruit ne m’atteignait auparavant. Cette voix, qui suscita mon intérêt, car elle ne m’était point inconnue. Je détournais la tête, le barman semblait fort intéressé par une jolie brune. Ma vue était trouble, je ne reconnus Khalee sur le coup, mais une fois que cette reconnaissance eut lieu, je me sentais revivre l’espace d’une seconde. M’avait-on répondu ? Etait-ce l’Ange gardien tant attendu ? Khalee Levingston, ou celle souhaitant libérer mon âme de ses chaînes. Une partie de moi s’y oppose. Cette partie, dont je ne peux prendre le dessus. Cette partie, qui se manifeste à longueur de journée, me pousse à faire des actes que je refuserais de faire, en temps normal. Cette partie, qui se soumet à ma véritable nature, lorsque je suis en compagnie de Phobia. Elle, qui est la clé d’un mystère. Elle m’a prouvée qu’un être bon sommeillait en moi, encore, que j’avais une chance de m’en sortir, bien que cette chance soit infime. Je poussais mon tabouret, me levant brusquement. J’approchais mon verre à mes lèvres, le terminant d’une traite, et je le reposais sur le comptoir, me dirigeant dès lors vers cet Ange.
▬ Excuse moi mon Amour, j’ai été retenu au tribunal. Je suis sur une affaire compliquée, je n’en peux plus ! J’en perds la notion du temps ; je croyais être en retard, et je ne t’ai même pas vu… Enfin, je suis là maintenant.
Ces mots que je prononçais, vinrent sans que je ne le désire vraiment. Finalement, je ne me considérais que comme étant une marionnette, dont j’étais moi-même le maître, mais je ne pouvais dissocier maître et esclave. Lorsque l’on est pantin, et marionnettiste, on s’y perd bien rapidement. Dans la continuité de mon inconscience, j’agrippais délicatement la nuque de Khalee, et approcha mes lèvres des siennes, avant de les lier avec ces dernières. Fermant les yeux, je profitais de chaque seconde de cet instant, me délectant de la douceur de ce moment. Jamais je n’aurais cru me sentir aussi bien, en cette soirée s’annonçant plus mouvementée qu’il n’y paraissait. Je me détachais d’elle, à contrecœur, et lança un regard au barman, avant de m’asseoir à côté de Khalee.
▬ Deux Vodka Pomme, je vous prie. Merci.
Il nous servit les deux verres, et se dirigea vers d’autres clients. Une bonne chose de faite. Je plongeais dès lors mon regard dans celui de la brune ténébreuse qui m’accompagnait désormais. Immense était sa beauté, il fallait l’admettre. Nombreuses étaient les idées, qui me traversaient l’esprit à présent.
▬ Verre vide je te plains. Le barman me resservit, suite à mon signe de tête à son intention. Verre plein je te vide.
Et encore un pour la route. Ma voix sonnait comme étant sans vie, sans émotion quelconque. J’en étais alors à mon quatrième verre désormais, et je commandais alors un verre de Manzana, histoire de varier les plaisirs. Le barman me laissa seul avec moi-même, mais cela ne me dérangea guère, j’en avais l’habitue à présent. J’ai passé ma vie, seul, et je le resterai jusqu’à ma mort. Mais j’oublie, je suis déjà mort. Je suis enchaîné à l’Enfer, hurlant à la mort, criant mon désespoir à travers chacun de mes actes. Personne ne peut m’entendre, il faut me comprendre. J’ai beau hurler, encore et encore, aucun être ne semble avoir compris qui j’étais vraiment ; une âme damnée. Suis-je donc incapable de me défaire de ces chaînes ? Non, je n’y parviendrais jamais, seul. Mais qui aura la sagesse nécessaire pour savoir lire en moi, comme je peux lire dans les yeux des autres ? L’œil n’est-il pas la fenêtre ouverte de notre âme ? N’est-ce pas la raison pour laquelle mon regard s’assombri de jour en jour, pourquoi il perd de sa vivacité ? Parce que mon âme disparaît de jour en jour. J’atteindrais prochainement le point de non-retour. Le suicide sera peut-être la solution, dès lors. Mouais, c’est envisageable, pourquoi pas. Et pourtant, ce n’est point la solution de l’absurdité de la vie. Un homme absurde tel que moi, ne peut se libérer ainsi. Que Dieu, s’il existe, m’envoie un de ses Anges, pour répondre à mon désespoir silencieux. Une douce voix parvint alors à mes oreilles, alors qu’aucun autre bruit ne m’atteignait auparavant. Cette voix, qui suscita mon intérêt, car elle ne m’était point inconnue. Je détournais la tête, le barman semblait fort intéressé par une jolie brune. Ma vue était trouble, je ne reconnus Khalee sur le coup, mais une fois que cette reconnaissance eut lieu, je me sentais revivre l’espace d’une seconde. M’avait-on répondu ? Etait-ce l’Ange gardien tant attendu ? Khalee Levingston, ou celle souhaitant libérer mon âme de ses chaînes. Une partie de moi s’y oppose. Cette partie, dont je ne peux prendre le dessus. Cette partie, qui se manifeste à longueur de journée, me pousse à faire des actes que je refuserais de faire, en temps normal. Cette partie, qui se soumet à ma véritable nature, lorsque je suis en compagnie de Phobia. Elle, qui est la clé d’un mystère. Elle m’a prouvée qu’un être bon sommeillait en moi, encore, que j’avais une chance de m’en sortir, bien que cette chance soit infime. Je poussais mon tabouret, me levant brusquement. J’approchais mon verre à mes lèvres, le terminant d’une traite, et je le reposais sur le comptoir, me dirigeant dès lors vers cet Ange.
▬ Excuse moi mon Amour, j’ai été retenu au tribunal. Je suis sur une affaire compliquée, je n’en peux plus ! J’en perds la notion du temps ; je croyais être en retard, et je ne t’ai même pas vu… Enfin, je suis là maintenant.
Ces mots que je prononçais, vinrent sans que je ne le désire vraiment. Finalement, je ne me considérais que comme étant une marionnette, dont j’étais moi-même le maître, mais je ne pouvais dissocier maître et esclave. Lorsque l’on est pantin, et marionnettiste, on s’y perd bien rapidement. Dans la continuité de mon inconscience, j’agrippais délicatement la nuque de Khalee, et approcha mes lèvres des siennes, avant de les lier avec ces dernières. Fermant les yeux, je profitais de chaque seconde de cet instant, me délectant de la douceur de ce moment. Jamais je n’aurais cru me sentir aussi bien, en cette soirée s’annonçant plus mouvementée qu’il n’y paraissait. Je me détachais d’elle, à contrecœur, et lança un regard au barman, avant de m’asseoir à côté de Khalee.
▬ Deux Vodka Pomme, je vous prie. Merci.
Il nous servit les deux verres, et se dirigea vers d’autres clients. Une bonne chose de faite. Je plongeais dès lors mon regard dans celui de la brune ténébreuse qui m’accompagnait désormais. Immense était sa beauté, il fallait l’admettre. Nombreuses étaient les idées, qui me traversaient l’esprit à présent.
- InvitéInvité
Re: Last Chance to lose control |PV Caleb|
Lun 12 Avr 2010 - 22:49
I'm in like with Not in love with you quite yet My heart's beginning to I’m breaking out Slightly overrule my head |
Comme sorti de nulle part il était arrivé près de moi anéantissant les espoirs du barman empressé. Je n’aurai jamais cru que Caleb Lewis fut capable d’un geste aussi désintéressé surtout quand à première vu il n’avait rien à y gagner. Les mots sortaient de sa bouche avec une facilité et une vérité déconcertante qui me laissèrent totalement pantoise. Aurait-il changé de personnalité ? Avait-il reçu un choc sur la tête ? Ou alors l’être bon que j’espérais, existait vraiment en lui ? J’aurais pu disserter sur le sujet pendant encore de longues secondes si l’évènement le plus inattendu qui soit se produisit. Comme pour joindre le geste aux paroles qu’il venait de prononcer, Caleb passa sa main derrière ma nuque et approcha son visage du mien. Comme si j’observais la scène en dehors de mon corps je vis ce garçon, objet de ma tentation, poser ses lèvres sur les miennes tout en fermant les yeux. Il serait prétentieux de dire que ce baiser ne m’a pas totalement chamboulé. Sous ma longue chevelure brune un combat faisait rage. Mon esprit criait de toutes ses forces que je devais l’empêcher de m’embrasser, que je ne devais pas aimer la chaleur de sa main sur ma nuque, l’odeur de sa peau, le goût de ses lèvres sur les miennes. Mais mon cœur, lui, était totalement transporté par ce baiser, par l’attitude de Caleb, par sa façon de presser sa bouche contre la mienne. L’esprit sous la forme d’un ange m’invectivait à regarder les choses en face. Caleb m’avait certes secouru mais à présent il en profitait un peu trop et je devais faire cesser cela sans attendre quitte à le gifler ! Le cœur sous la forme d’un petit diable m’encourageait avec enthousiasme. Caleb jouait la comédie et alors la belle affaire, il fallait dans ce cas retirer un maximum de bénéfice de l’affaire et jouer le jeu à fond. Alors sans plus y réfléchir je portais une main au visage de Cal’ pour y caresser sa joue du bout des doigts et je laissais mon autre main sur son épaule.
Lorsque ses lèvres quittèrent les miennes j’ouvris les yeux sur le point de protester contre le manque que ce baiser provoquait déjà chez moi. Au dernier moment je me retins réalisant où j’étais et dans quelle circonstance nous nous trouvions. Caleb s’installa à mes côtés et passa commande. Le serveur posa notre commande et me lança un dernier regard avant d’aller s’occuper d’autres clients. Je souhaitais bien du courage aux jeunes femmes qui auraient à subir ses assiduités. Toutes ses émotions m’avaient totalement assoiffées et je ne pus m’empêcher de finir le shooter. J’avais besoin de cet engourdissement alcoolisé et d’autant plus lorsque je relevais la tête pour rencontrer le regard de Caleb. Etait-il possible qu’un homme fut aussi beau et aussi sombre ? Ses yeux plongeaient dans les miens semblaient vouloir y lire ce que mon esprit recélait. Je sentis un frisson parcourir ma nuque à mesure que le regard se prolongeait. Des images de lui défilaient dans mon esprit : la première fois où je l’ai vu, nos mémorables joutes verbales en cours de Défenses contre les forces du mal, les jeux de séduction, les moments où je le regardais en cachette, cette fameuse nuit où je suis allée chez lui totalement saoule… Subitement le flot d’images cessa, son regard me transperçait et n’y tenant plus je baissais les yeux. Je réalisais alors que je n’avais même pas eu la décence de lui adresser la parole alors qu’il m’était venu en aide. Pour me donner du courage, je pris une gorgée de mojito. Il allait finir par croire que j’étais alcoolique vu la propension que j’avais à consommer les spiritueux qui se trouvaient à ma portée. Le goût citronné du cocktail glissa dans ma gorge avec volupté grillant au passage des milliers de neurones qui de toute façon semblait avoir disparu depuis l’apparition du beau ténébreux. Finalement je me lançais.
« Caleb, je… merci d’être intervenu. J’allais lui jeter un sort quand tu es arrivé… Oui je sais cela n’aurait pas été bien vu mais il commençait vraiment à m’énerver. Par contre je me demande si c’était bien utile ce baiser. »
M’entendre poser la question de l’utilité du baiser m’arracha un petit sourire amusé surtout lorsque l’on savait dans quel état cela m’avait mise. J’osais regarder Caleb en face pour voir sa réaction. Ces derniers temps j’étais un vrai paradoxe ambulant. Je me donnais des airs de filles calme, patiente, et un rien fleur bleu alors que j'étais tout autre. Mon cœur ressemblait à un champ de bataille où divers combattants se livraient une guerre sans merci. Une rupture récente qui une fois que l’alcool aurait fait son effet devrait être moins douloureuse. Une liaison secrète qui me donnait énormément de satisfaction mais sur laquelle je n’arrivais pas à expliquer mes sentiments. Et finalement, il y avait cette relation ambigüe entre Caleb et moi dont je n’arrivais pas à comprendre la nature, la teneur et l’importance. L’attirance est indéniable, le dégoût pour son comportement de mâle dominant est réel et au-delà de ça j’ai comme le sentiment qu’il y a plus à y voir. Cependant même si j’ai cette envie de le découvrir je sais que le chemin sera semée d’embûches ou plutôt demoiselles. D’ailleurs pourquoi Caleb était-il seul ici ? La dernière de ses conquêtes lui avait-elle posé un lapin ? Non, je ne pouvais même pas imaginer ça, lui le séducteur des ténèbres seul un soir comme celui-là ?
« C’est étonnant que tu ne sois pas rester à Hung, il y avait pourtant une fête là-bas. Je n’aurai pas cru te voir ici ou tout du moins pas sans Bonnie. »
En lui demandant à demi-mots la raison de sa venue ici, je venais de révéler que je connaissais l’historique de ses conquêtes du moins la dernière en date connus de tous. J’espérais subitement qu’il ne s’en rende pas compte, qu’il ne voit pas cet acte de possessivité toute relative puisqu’il ne m’appartenait pas. D’ailleurs appartenait-on vraiment à quelqu’un lorsque l’on se liait à lui ? Lorsque l’on décidait de s’impliquer dans une relation ? J’étais troublée ce qui me rendait soit totalement malade de timidité soit au contraire revêche et un rien agressive. En fait j’essayais tant bien que mal de garder mon sang froid, de maîtriser mon self control, ce qui risquait d’être quelque peu difficile si je continuais à le regarder et à consommer de l’alcool. Je fermais les yeux quelques instants pour remettre mes idées en place puis je les rouvris pour chercher dans mon sac à main un élastique tout simple. D’un geste d’experte j’attachais mes cheveux dégageant mon cou gracile et faisant apparaître l’une de mes épaules nues que le pull rouge col bateau que je portais ne recouvrait pas. Une fois cette question pratique résolue je reportais mon attention sur Caleb.
Parfois en le regardant je me demandais quels lourds secrets il pouvait bien cacher, quels malheurs avaient bien pu lui arriver pour devenir cet homme si attiré par la luxure, la colère et on ne sait encore quel autre pêché. Cela ne m’empêchait pas de garder un vif intérêt pour lui. Lorsque j’osais parler de lui, comme ça dans la conversation, j’avais souvent le droit à des commentaires du genre « Lewis, ce pervers ? Tu crois vraiment qu’il a une âme ? » ou encore « D’accord il est bien fait de sa personne mais bon c’est une ordure. Et puis pourquoi on parle de lui ? ». Difficile après cela de s’ouvrir et autres et donc de pouvoir faire le point et comprendre ce qui nous attire vraiment chez quelqu’un. A dire vrai en ce moment n’importe quelle décision me semblait insurmontable. J’avais besoin de me vider l’esprit et de vivre sans penser aux conséquences pour tordre le coup à ma petite vie sans espace et sans air. Bonne nuit chère vie sage et docile. Bienvenue à toi chère vie pleines de risques et d’adrénaline. Je décochais un sourire resplendissant à Caleb, car quelque part au milieu de toutes mes réflexions je venais de comprendre quelque chose d’essentiel. Qu’importe si j’avais des sentiments pour lui, seul importait l’instant présent.
Lorsque ses lèvres quittèrent les miennes j’ouvris les yeux sur le point de protester contre le manque que ce baiser provoquait déjà chez moi. Au dernier moment je me retins réalisant où j’étais et dans quelle circonstance nous nous trouvions. Caleb s’installa à mes côtés et passa commande. Le serveur posa notre commande et me lança un dernier regard avant d’aller s’occuper d’autres clients. Je souhaitais bien du courage aux jeunes femmes qui auraient à subir ses assiduités. Toutes ses émotions m’avaient totalement assoiffées et je ne pus m’empêcher de finir le shooter. J’avais besoin de cet engourdissement alcoolisé et d’autant plus lorsque je relevais la tête pour rencontrer le regard de Caleb. Etait-il possible qu’un homme fut aussi beau et aussi sombre ? Ses yeux plongeaient dans les miens semblaient vouloir y lire ce que mon esprit recélait. Je sentis un frisson parcourir ma nuque à mesure que le regard se prolongeait. Des images de lui défilaient dans mon esprit : la première fois où je l’ai vu, nos mémorables joutes verbales en cours de Défenses contre les forces du mal, les jeux de séduction, les moments où je le regardais en cachette, cette fameuse nuit où je suis allée chez lui totalement saoule… Subitement le flot d’images cessa, son regard me transperçait et n’y tenant plus je baissais les yeux. Je réalisais alors que je n’avais même pas eu la décence de lui adresser la parole alors qu’il m’était venu en aide. Pour me donner du courage, je pris une gorgée de mojito. Il allait finir par croire que j’étais alcoolique vu la propension que j’avais à consommer les spiritueux qui se trouvaient à ma portée. Le goût citronné du cocktail glissa dans ma gorge avec volupté grillant au passage des milliers de neurones qui de toute façon semblait avoir disparu depuis l’apparition du beau ténébreux. Finalement je me lançais.
« Caleb, je… merci d’être intervenu. J’allais lui jeter un sort quand tu es arrivé… Oui je sais cela n’aurait pas été bien vu mais il commençait vraiment à m’énerver. Par contre je me demande si c’était bien utile ce baiser. »
M’entendre poser la question de l’utilité du baiser m’arracha un petit sourire amusé surtout lorsque l’on savait dans quel état cela m’avait mise. J’osais regarder Caleb en face pour voir sa réaction. Ces derniers temps j’étais un vrai paradoxe ambulant. Je me donnais des airs de filles calme, patiente, et un rien fleur bleu alors que j'étais tout autre. Mon cœur ressemblait à un champ de bataille où divers combattants se livraient une guerre sans merci. Une rupture récente qui une fois que l’alcool aurait fait son effet devrait être moins douloureuse. Une liaison secrète qui me donnait énormément de satisfaction mais sur laquelle je n’arrivais pas à expliquer mes sentiments. Et finalement, il y avait cette relation ambigüe entre Caleb et moi dont je n’arrivais pas à comprendre la nature, la teneur et l’importance. L’attirance est indéniable, le dégoût pour son comportement de mâle dominant est réel et au-delà de ça j’ai comme le sentiment qu’il y a plus à y voir. Cependant même si j’ai cette envie de le découvrir je sais que le chemin sera semée d’embûches ou plutôt demoiselles. D’ailleurs pourquoi Caleb était-il seul ici ? La dernière de ses conquêtes lui avait-elle posé un lapin ? Non, je ne pouvais même pas imaginer ça, lui le séducteur des ténèbres seul un soir comme celui-là ?
« C’est étonnant que tu ne sois pas rester à Hung, il y avait pourtant une fête là-bas. Je n’aurai pas cru te voir ici ou tout du moins pas sans Bonnie. »
En lui demandant à demi-mots la raison de sa venue ici, je venais de révéler que je connaissais l’historique de ses conquêtes du moins la dernière en date connus de tous. J’espérais subitement qu’il ne s’en rende pas compte, qu’il ne voit pas cet acte de possessivité toute relative puisqu’il ne m’appartenait pas. D’ailleurs appartenait-on vraiment à quelqu’un lorsque l’on se liait à lui ? Lorsque l’on décidait de s’impliquer dans une relation ? J’étais troublée ce qui me rendait soit totalement malade de timidité soit au contraire revêche et un rien agressive. En fait j’essayais tant bien que mal de garder mon sang froid, de maîtriser mon self control, ce qui risquait d’être quelque peu difficile si je continuais à le regarder et à consommer de l’alcool. Je fermais les yeux quelques instants pour remettre mes idées en place puis je les rouvris pour chercher dans mon sac à main un élastique tout simple. D’un geste d’experte j’attachais mes cheveux dégageant mon cou gracile et faisant apparaître l’une de mes épaules nues que le pull rouge col bateau que je portais ne recouvrait pas. Une fois cette question pratique résolue je reportais mon attention sur Caleb.
Parfois en le regardant je me demandais quels lourds secrets il pouvait bien cacher, quels malheurs avaient bien pu lui arriver pour devenir cet homme si attiré par la luxure, la colère et on ne sait encore quel autre pêché. Cela ne m’empêchait pas de garder un vif intérêt pour lui. Lorsque j’osais parler de lui, comme ça dans la conversation, j’avais souvent le droit à des commentaires du genre « Lewis, ce pervers ? Tu crois vraiment qu’il a une âme ? » ou encore « D’accord il est bien fait de sa personne mais bon c’est une ordure. Et puis pourquoi on parle de lui ? ». Difficile après cela de s’ouvrir et autres et donc de pouvoir faire le point et comprendre ce qui nous attire vraiment chez quelqu’un. A dire vrai en ce moment n’importe quelle décision me semblait insurmontable. J’avais besoin de me vider l’esprit et de vivre sans penser aux conséquences pour tordre le coup à ma petite vie sans espace et sans air. Bonne nuit chère vie sage et docile. Bienvenue à toi chère vie pleines de risques et d’adrénaline. Je décochais un sourire resplendissant à Caleb, car quelque part au milieu de toutes mes réflexions je venais de comprendre quelque chose d’essentiel. Qu’importe si j’avais des sentiments pour lui, seul importait l’instant présent.
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Re: Last Chance to lose control |PV Caleb|
Lun 12 Avr 2010 - 23:12
Son corps m’appelait. Je l’entendais me réclamer inlassablement. La vérité dans le regard de Khalee était aussi claire que de l’eau. Cette même vérité qui animait mon euphorie en ce moment même. Tout comme moi, elle était désireuse de prolonger ce baiser qui avait touché à sa fin ; ce baiser d’une extrême douceur, qui avait entraîné une brèche dans l’espace-temps tout du long durant. A dire vrai, je ne m’attendais pas à ce le fait de lier nos lèvres, aurait tant de conséquences. J’en avais apprécié chaque instant. Ses lèvres étaient si agréables, ses yeux si envoutants, sa peau si douce. J’étais sous le charme, quand bien même ais-je déjà eu le loisir de profiter de son corps digne d’une Déesse Grecque. Elle était venue me chercher alors qu’elle avait abusée sur la boisson. J’étais en compagnie de Phobia, à ce moment là, et tous deux, étant désireux de nouvelles expériences… Vous connaissez la suite, du moins vous la devinez. Cela nous a en quelque sorte lié… Depuis ce jour, je ne cesse de la désirer, quelque chose en elle m’attire constamment, me rend dépendant de sa beauté. Je sais que ses intentions sont bonnes à mon égard, du moins bonnes pour le Caleb souffrant en Enfer, celui qui crie au désespoir. Le Caleb actuel refuse toute aide, il ne souhaite que prendre du bon temps, s’amuser, et profiter des femmes comme Khalee, dont les yeux aveuglent mon jugement, tout de même. Elle était une énigme pour moi, une énigme dont je n’arrivais à trouver de solution. Sa façon de penser était hors du commun, sa sagesse – qui ne m’est pas inconnue – me donne mal à la tête, à chaque fois que je tente de la percer à jour en visitant son esprit. Sa conscience m’est familière, j’ai déjà cherché à « fouiller » l’esprit d’un être qui lui ressemblait tant, mais dont je n’arrivais point à retrouver l’identité.
Cependant, un détail ne m’est pas inconnu. Khalee veut se faire mon ange gardien, veut rester stoïque face à moi, sans succomber à mes désirs et mes avances. Cependant, c’est tout autre chose. Une forte attirance réciproque nous lie. Ne dit-on pas que la meilleure façon de résister à la tentation, c’est d’y céder ? Cédons, alors, tout de suite, et arrêtons de perdre du temps… Cette attirance incontrôlable rend les choses tellement plus intéressantes. Peut-être ses intentions étaient plus compliquées. Je n’étais pas quelqu’un pour elle, et je le sais bien. Cela ne peut se limiter qu’à une attirance physique actuellement. Alors, elle souhaitait faire revivre le côté de ma personnalité qu’elle pourrait aimer… Tout cela semblait se tenir, et son regard plongé dans le mieux renforçait la cohérence de mon hypothèse. Savait-elle dans quoi elle se lançait ? Que son corps serai indéniablement brisé si elle attendait plus de moi ? Faire du mal à un ange n’était pas quelque chose qui m’attirait, mais je n’étais pas du genre à tomber dans un cercle vicieux de ce genre. Son regard essayant de me transpercer, me révélait son état actuel. Elle se tiraillait l’esprit entre le Bien et le Mal, réfléchissant à une telle vitesse que sa tête pourrait se mettre à fumer, cela ne semblerait pas anormal. Mais… Mon Dieu… J’en deviens aveuglé. Cette fille m’attire tellement, que moi-même je me torture l’esprit à savoir qui elle est vraiment, comme un désir permanent de connaître ses pensées. Non… C’est impossible que je me sente aussi dépendant d’elle. J’en perdais mes moyens, incapable de réfléchir posément. Je me torturais l’esprit constamment. Ces femmes dont je suis totalement accro, Khalee en faisait partie désormais. Comment pouvons-nous être si dépendants de plusieurs êtres en même temps ? Je me dois d’arrêter d’y penser, et plutôt de vivre l’instant présent alors que j’étais agréablement accompagné. Elle but plusieurs gorgées de son cocktail, et je fis de même, apportant mon verre à mes lèvres et me délectant de ce délicieux breuvage. Elle se confia à moi. Si je n’étais pas arrivé à cet instant, elle aurait fait une grave erreur. J’affichais un sourire charmeur et planta mes yeux sombres des les siens, ô combien pétillants.
▬ Un sort aurait été bien mauvaise idée, il vaut mieux éviter d’avoir des problèmes avec le Ministère… & cesse de faire l’innocente, Darling, je sais pertinemment que tu as appréciée ce baiser, tes yeux sont si révélateurs…
Elle en attendait indéniablement beaucoup de moi. Ses espérances me permettaient d’avoir une certaine influence sur elle, quoi que, je sentais aussi qu’elle en avait sur moi, sans pouvoir me prononcer sur les origines de cette attirance trop puissante pour moi, pour qu’elle soit contrôlée. C’est un jeu dangereux qui s’annonce, mais j’aime ça, et je ne pourrais m’en passer… Surtout lorsque ce jeu inclus une femme telle que Khalee, dont le regard me faisait vibrer, et dont les lèvres me faisaient succomber à un tel supplice… Je posais délicatement ma main sur la joue de Khalee, et approchais ma tête de la sienne, avant de me plonger dans son cou et de l’embrasser langoureusement, puis de lui murmurer quelques mots à l’oreille.
▬ Il y a tellement de choses que tu ignores de moi… Dont le fait que je ne sois pas dépendant des soirées, mais plutôt des charmantes demoiselles qui s’y trouvent… Lovely. Just like you.
Me redressant de tout mon long, j’affichais dès lors un léger sourire, très significatif. Je rentrais dans le jeu, alors qu’elle m’avait ouvert la porte sans attendre. Qui sait où cela va nous mener ? Loin, je l’espérais. Je ne demandais qu’à voir la suite. Par je ne sais quel moyen, Khalee venait de me faire oublier Bonnie & Phobia, même. Bonnie, mon actuelle petite amie et meilleure amie, avant de prendre ce statut. Celle que je me dois de protéger également, celle qui est enceinte d’un de mes anciens amis. Ancien, car ce dernier a fait l’erreur de lui faire du mal, ce qui a entraîné le fait qu’il s’est vu attribué la première place de ma Black List. Bonnie, la belle petite Grymm pour qui j’ai toujours eu énormément d’estime… Et pour qui mes sentiments sont incertains, ambigus… Qu’est ce qui me pousse à adopter cette attitude envers elle ? Cela fait bien longtemps que j’ai abandonné ma réflexion pour trouver une réponse à cette question, le fait est que j’en suis dépendant. Tout comme je commence à l’être de Khalee. Tout ceci me fait…peur. Phobia… Bonnie… maintenant Khalee… Je ne comprends plus rien, vraiment. Une part de moi m’oblige à aller vers elles, à me lier d’amitié avec, et plus si affinités. Cette part de moi que je ne désire pas faire ressortir, mais qui essaye plus que tout de prendre le dessus. Je fermais les yeux un instant et bu un nouveau verre avant d’en demander un autre. Boire pour oublier.
Cependant, un détail ne m’est pas inconnu. Khalee veut se faire mon ange gardien, veut rester stoïque face à moi, sans succomber à mes désirs et mes avances. Cependant, c’est tout autre chose. Une forte attirance réciproque nous lie. Ne dit-on pas que la meilleure façon de résister à la tentation, c’est d’y céder ? Cédons, alors, tout de suite, et arrêtons de perdre du temps… Cette attirance incontrôlable rend les choses tellement plus intéressantes. Peut-être ses intentions étaient plus compliquées. Je n’étais pas quelqu’un pour elle, et je le sais bien. Cela ne peut se limiter qu’à une attirance physique actuellement. Alors, elle souhaitait faire revivre le côté de ma personnalité qu’elle pourrait aimer… Tout cela semblait se tenir, et son regard plongé dans le mieux renforçait la cohérence de mon hypothèse. Savait-elle dans quoi elle se lançait ? Que son corps serai indéniablement brisé si elle attendait plus de moi ? Faire du mal à un ange n’était pas quelque chose qui m’attirait, mais je n’étais pas du genre à tomber dans un cercle vicieux de ce genre. Son regard essayant de me transpercer, me révélait son état actuel. Elle se tiraillait l’esprit entre le Bien et le Mal, réfléchissant à une telle vitesse que sa tête pourrait se mettre à fumer, cela ne semblerait pas anormal. Mais… Mon Dieu… J’en deviens aveuglé. Cette fille m’attire tellement, que moi-même je me torture l’esprit à savoir qui elle est vraiment, comme un désir permanent de connaître ses pensées. Non… C’est impossible que je me sente aussi dépendant d’elle. J’en perdais mes moyens, incapable de réfléchir posément. Je me torturais l’esprit constamment. Ces femmes dont je suis totalement accro, Khalee en faisait partie désormais. Comment pouvons-nous être si dépendants de plusieurs êtres en même temps ? Je me dois d’arrêter d’y penser, et plutôt de vivre l’instant présent alors que j’étais agréablement accompagné. Elle but plusieurs gorgées de son cocktail, et je fis de même, apportant mon verre à mes lèvres et me délectant de ce délicieux breuvage. Elle se confia à moi. Si je n’étais pas arrivé à cet instant, elle aurait fait une grave erreur. J’affichais un sourire charmeur et planta mes yeux sombres des les siens, ô combien pétillants.
▬ Un sort aurait été bien mauvaise idée, il vaut mieux éviter d’avoir des problèmes avec le Ministère… & cesse de faire l’innocente, Darling, je sais pertinemment que tu as appréciée ce baiser, tes yeux sont si révélateurs…
Elle en attendait indéniablement beaucoup de moi. Ses espérances me permettaient d’avoir une certaine influence sur elle, quoi que, je sentais aussi qu’elle en avait sur moi, sans pouvoir me prononcer sur les origines de cette attirance trop puissante pour moi, pour qu’elle soit contrôlée. C’est un jeu dangereux qui s’annonce, mais j’aime ça, et je ne pourrais m’en passer… Surtout lorsque ce jeu inclus une femme telle que Khalee, dont le regard me faisait vibrer, et dont les lèvres me faisaient succomber à un tel supplice… Je posais délicatement ma main sur la joue de Khalee, et approchais ma tête de la sienne, avant de me plonger dans son cou et de l’embrasser langoureusement, puis de lui murmurer quelques mots à l’oreille.
▬ Il y a tellement de choses que tu ignores de moi… Dont le fait que je ne sois pas dépendant des soirées, mais plutôt des charmantes demoiselles qui s’y trouvent… Lovely. Just like you.
Me redressant de tout mon long, j’affichais dès lors un léger sourire, très significatif. Je rentrais dans le jeu, alors qu’elle m’avait ouvert la porte sans attendre. Qui sait où cela va nous mener ? Loin, je l’espérais. Je ne demandais qu’à voir la suite. Par je ne sais quel moyen, Khalee venait de me faire oublier Bonnie & Phobia, même. Bonnie, mon actuelle petite amie et meilleure amie, avant de prendre ce statut. Celle que je me dois de protéger également, celle qui est enceinte d’un de mes anciens amis. Ancien, car ce dernier a fait l’erreur de lui faire du mal, ce qui a entraîné le fait qu’il s’est vu attribué la première place de ma Black List. Bonnie, la belle petite Grymm pour qui j’ai toujours eu énormément d’estime… Et pour qui mes sentiments sont incertains, ambigus… Qu’est ce qui me pousse à adopter cette attitude envers elle ? Cela fait bien longtemps que j’ai abandonné ma réflexion pour trouver une réponse à cette question, le fait est que j’en suis dépendant. Tout comme je commence à l’être de Khalee. Tout ceci me fait…peur. Phobia… Bonnie… maintenant Khalee… Je ne comprends plus rien, vraiment. Une part de moi m’oblige à aller vers elles, à me lier d’amitié avec, et plus si affinités. Cette part de moi que je ne désire pas faire ressortir, mais qui essaye plus que tout de prendre le dessus. Je fermais les yeux un instant et bu un nouveau verre avant d’en demander un autre. Boire pour oublier.
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Re: Last Chance to lose control |PV Caleb|
Lun 12 Avr 2010 - 23:21
Vous connaissez cette impression étrange, ce moment où le temps semble suspendu alors qu’il défile sans attendre ? J’avais l’impression d’être Alice aux Pays des Merveilles coincée au beau milieu d’un rêve sans fin. J’avais mangé trop de champignons hallucinogènes, bu trop de potion pour rapetisser, avaler un trop grand morceau de gâteau pour grandir et certainement abuser du narguilé d’Absolum, la chenille bleue. Des images d’Alice me revenaient comme un flot et j’en venais à me demander si je n’étais pas entrain d’halluciner. Discrètement je me pinçais l’intérieur de la cuisse pour savoir si j’étais bien là. Je sursautais doucement en réalisant qu’autour de nous le bar c’était remplit de joyeux fêtards qui semblaient bien décidé à prolonger la nuit.
Mon attention se recentra sur Caleb. Son visage et son corps était pour moi source de béatitude et d’émerveillement. Il avait ce sourire un rien arrogant et charmant qui provoquait des battements irréguliers dans mon rythme cardiaque si sage en temps ordinaire. Son regard noir comme de l’encre s’accrocha au mien puis ses mots se plantèrent droit dans mon cœur car il me révéla de façon à peine voilée qu’il lisait en moi comme dans un livre ouvert. Mon corps ce traître semblait envoyer des signes de redditions avant même que le combat n’est véritablement commencé. Son visage s’approcha du mien me laissant respirer une bouffée de son haleine légèrement alcoolisée mais au combien délicieuse. Je retins mon souffle lorsque ses lèvres embrassèrent mon cou avec empressement. Et les murmures qu’il prononça ensuite à mon oreille se révélèrent comme une suite de notes mélodieuses me laissant entrevoir que j’avais eu raison de ne pas jouer les jeunes femmes effarouchées. Il me désirait maintenant j’en étais sûre et cet aveu voilé m’emplit d’une satisfaction au combien enivrante.
«Et si nous faisions un petit jeu Caleb… C’est le jeu du « je n’ai jamais ». Celui qui gagne est celui qui boit le moins ! Tu dois certainement le connaître. Par exemple si je dis « Je n’ai jamais perdu mes vêtements au Poker ? » Si tu ne les as jamais perdu au poker alors tu ne bois rien si c’est le contraire alors tu dois vider ton verre. Et surtout chacun a le choix des armes... »
J’attrapais une petite salière posée sur la table, je léchais mon poigné et le saupoudrais de quelques grains de sels. Je léchais à nouveau mon poigné et senti les cristaux de sel sur ma langue. Ensuite je pris une rondelle de citron dont je suçais tout le jus puis je vidais d’une traite mon petit verre de téquila. Doucement j’essuyais la commissure de mes lèvres avec un certain délice. A présent mes papilles se délectaient du mélange salé – doux – acide que formait le sel, l’alcool et le citron. Mon humeur joueuse se réveillait et cela ne pouvait être qu’une bonne chose. Je ne sais comment ni même pourquoi ma main s'approcha de son visage. Doucement un de mes doigt caressa le dessin de ses lèvres comme suspendu à son souffle.
«...pour moi ce sera Téquila ! Le jeu a commencé ! Cependant je propose de pimenter un peu l’enjeu, au-delà de l’alcool. Si je gagne tu passeras une journée avec moi sans te plaindre quoi que l’on fasse même si je t’oblige à t’occuper du soutien scolaire des 1ère années. Et si tu gagnes… je t’appartiendrais ce soir, je te suivrais où tu voudras mais cela ne sera valable que ce soir.»
D’où était venue cette dernière réplique un rien ridicule je ne saurais le dire mais dans mon esprit elle m’avait semblé cohérente et un rien provocante. Cependant je joignis le geste à la parole et posait doucement ma main sur le genou du jeune homme et lui lançait un regard un rien aguicheur. Je me sentais pousser des ailes, je sentais que les barrières de mon esprit s’ouvraient doucement et cela n’était pas pour me déplaire. Si comme moi il aimait les challenges et surtout obtenir quelque chose que l'on veut vraiment alors il prendrait par à mon petit jeu.
«Allez c’est à ton tour… Montre-moi ce que tu sais faire petit Grymm diabolique.»
Mon attention se recentra sur Caleb. Son visage et son corps était pour moi source de béatitude et d’émerveillement. Il avait ce sourire un rien arrogant et charmant qui provoquait des battements irréguliers dans mon rythme cardiaque si sage en temps ordinaire. Son regard noir comme de l’encre s’accrocha au mien puis ses mots se plantèrent droit dans mon cœur car il me révéla de façon à peine voilée qu’il lisait en moi comme dans un livre ouvert. Mon corps ce traître semblait envoyer des signes de redditions avant même que le combat n’est véritablement commencé. Son visage s’approcha du mien me laissant respirer une bouffée de son haleine légèrement alcoolisée mais au combien délicieuse. Je retins mon souffle lorsque ses lèvres embrassèrent mon cou avec empressement. Et les murmures qu’il prononça ensuite à mon oreille se révélèrent comme une suite de notes mélodieuses me laissant entrevoir que j’avais eu raison de ne pas jouer les jeunes femmes effarouchées. Il me désirait maintenant j’en étais sûre et cet aveu voilé m’emplit d’une satisfaction au combien enivrante.
Si je désirais Caleb avec un feu brûlant et ardent cela n’enlevait rien à ce que je ressentais pour les autres hommes qui traversaient et se posaient dans ma vie tels des oiseaux de paradis. Ezechiel, mon ange, mon protégé, ma liaison secrète. Caleb n’en savait rien puisqu’il ne nous avait encore jamais vu ensemble. J’aimais nos retrouvailles à la fois timides et si pleines de dévotions. Une partie de moi éprouvait pour Eze un amour plein et entier comme une douce brise faisant vibrer les palmiers d’un port de plaisance calme et serein. En comparaison, mon être éprouvait pour Caleb un amour semblable à une tempête tropicale, comme un ouragan emportant tout sur son passage et ne laissant que peu de rescapés. Dans un coin de ma tête, mon amour défunt pour Matthew restait vibrant mais je l’enfermais à double tour et chassant tout de suite les images du Brésil qui commençaient à défiler. J'accrochais mon esprit à d'autres visages souriant, plaisant qui m'avaient donnés satisfaction lorsque je ne pouvais pas obtenir l'attention de celui que mon être réclamait à corps et à cris. Le dernier en date était un beau garçon avec qui j'avais passé une nuit de débauche. Apparemment, à part son réveil à mes côtés il ne se souvenait que de peu de choses. Qu'importe, je trouverais un moyen de lui rendre la mémoire... Je mordis doucement ma lèvre avec un sourire béat.
Un verre m’attendait sagement lorsque je repris contenance et je ne me fis pas prier pour le vider entièrement. Comme Caleb je fis signe au serveur et lui demandais d’apporter une bouteille de Téquila. De cette façon je n’aurais pas besoin de l’appeler toutes les 10 minutes et surtout je n’aurais pas besoin d’observer son profil de voyeur. Lorsque la bouteille fut enfin sur la table je terminais mon mojito en silence et Caleb était plonger dans ses pensées depuis une bonne heure et je n’avais pas osé le déranger. A dire vrai je n’étais pas en reste de ce côté-là entre mes divagations sur les êtres de mon cœur et les images très colorées et un rien déformées de la soirée que j’avais passé avec Caleb et Phobia. Je n’avais jamais osé en discuter, ne sachant comment aborder le sujet même si depuis je n’avais pas pu me résoudre à oublier ce moment totalement hors du temps. J’avais encore le goût de leurs peaux et de leurs baisers sur ma bouche et cela ne fit qu’accroître la sensation de chaleur qui me montait aux joues. Je cherchais alors quelque chose pour détourner mes pensées de ces images intenses.
«Et si nous faisions un petit jeu Caleb… C’est le jeu du « je n’ai jamais ». Celui qui gagne est celui qui boit le moins ! Tu dois certainement le connaître. Par exemple si je dis « Je n’ai jamais perdu mes vêtements au Poker ? » Si tu ne les as jamais perdu au poker alors tu ne bois rien si c’est le contraire alors tu dois vider ton verre. Et surtout chacun a le choix des armes... »
J’attrapais une petite salière posée sur la table, je léchais mon poigné et le saupoudrais de quelques grains de sels. Je léchais à nouveau mon poigné et senti les cristaux de sel sur ma langue. Ensuite je pris une rondelle de citron dont je suçais tout le jus puis je vidais d’une traite mon petit verre de téquila. Doucement j’essuyais la commissure de mes lèvres avec un certain délice. A présent mes papilles se délectaient du mélange salé – doux – acide que formait le sel, l’alcool et le citron. Mon humeur joueuse se réveillait et cela ne pouvait être qu’une bonne chose. Je ne sais comment ni même pourquoi ma main s'approcha de son visage. Doucement un de mes doigt caressa le dessin de ses lèvres comme suspendu à son souffle.
«...pour moi ce sera Téquila ! Le jeu a commencé ! Cependant je propose de pimenter un peu l’enjeu, au-delà de l’alcool. Si je gagne tu passeras une journée avec moi sans te plaindre quoi que l’on fasse même si je t’oblige à t’occuper du soutien scolaire des 1ère années. Et si tu gagnes… je t’appartiendrais ce soir, je te suivrais où tu voudras mais cela ne sera valable que ce soir.»
D’où était venue cette dernière réplique un rien ridicule je ne saurais le dire mais dans mon esprit elle m’avait semblé cohérente et un rien provocante. Cependant je joignis le geste à la parole et posait doucement ma main sur le genou du jeune homme et lui lançait un regard un rien aguicheur. Je me sentais pousser des ailes, je sentais que les barrières de mon esprit s’ouvraient doucement et cela n’était pas pour me déplaire. Si comme moi il aimait les challenges et surtout obtenir quelque chose que l'on veut vraiment alors il prendrait par à mon petit jeu.
«Allez c’est à ton tour… Montre-moi ce que tu sais faire petit Grymm diabolique.»
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