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Alcohol is not a cure
Mar 21 Avr 2020 - 22:58
Alcohol is not a cure
Azazel & Theophilus
Vous savez, il n'existe pas dix mille manières d'oublier. Certains oublient via un sortilège, d'autres par une pensine ou encore via le sommeil. D'ailleurs, petite anecdote : le philtre de paix s'il est mal dosé, celui-ci est capable de plonger son buveur dans un sommeil profond et voir même irréversible dans certains cas. Une potion parfaite lorsqu'on veut devenir la belle au roi dormant. Sinon, dans le cas d'une bonne majorité de la population, ils oublient en se soûlant la gueule. C'était un peu la raison du pourquoi Theo marchait dans les rues de Myrddin Wyllt District, mais durant la nuit. Il avait les mains fourrées dans les poches de sa veste tandis que son regard était occupé à observer le sol comme si c'était plus intéressant que de voir les sales gueules des autres personnes qu'il pouvait croiser. Il devait être dans les alentours de 22 heures du soir et plutôt que d'avancer la publication de son livre - on sait tous qu'il n'aura jamais le courage de le faire, ça expliquait pourquoi il n'était pas un Gryffondor - celui-ci marchait dans les rues pour se diriger vers un bar où il était allé une seule fois dans sa vie : le vampire's night.
Poussant la porte du bâtiment, il sombra dans un tout autre univers : la lumière était tamisée, mais surtout dans les teintes rougeâtres pour représenter sûrement le sang car après tout, les vampires étaient un peu la thématique de ce milieu. La musique battait son plein et Theo était persuadé qu'à la toute fin, il finira soit sourd, soit il fera de l'acouphène. Le psychomage traversa le couloir en saluant ici et là des personnes dont il ne connaissait même pas, mais c'était par pure politesse. Finalement, il déboucha face à l'imposante pièce où celui-ci pouvait admirer les sorciers et sorcières danser sur la piste de danse ou encore d'autres se bécoter sur les banquettes non loin de lui. Il était en quelque sorte médusé face à ce spectacle. C'était l'effet que faisaient les bars sur notre très cher Gilbert. D'une démarche que l'on pouvait qualifier de « confiante », il se dirigea vers le comptoir du bar pour s'y installer sur un tabouret en observant les différentes personnes qui l'entourait.
Selon des rumeurs, il y aurait un couple de vampires à la tête de ce bar, mais Theophilus n'y croyait pas trop en réalité. Les vampires ne sont pas très appréciés au sein de la communauté magique. À l'époque, il y avait même eu une chasse aux vampires alors de là à avoir ses créatures comme propriétaire, il doutait un peu. Le Gilbert n'avait rien contre eux, mais c'était une analyse qu'il s'était permis de faire car qui pouvait bien l'empêcher de faire cela ?
Confortablement installé dans son tabouret rembourré, son regard verdâtre se perdit entre les serveurs et barmans qui s'activaient à servir les différents clients parfois exigeants et froids, parfois gentils et patients. Comme on disait, il fallait toutes sortes de personnes pour former un monde, un univers, une société. Theophilus était accoudé au comptoir et il se sentait un peu perdu dans cet environnement qui lui paraissait un peu hostile. Tant de personnes qui l'entouraient et surtout, tant d'esprits à déceler, à percer leur mystère et leurs secrets. Et ce fut ainsi que le psychomage passa dans un état second que l'on appelait « être dans la lune ».
Poussant la porte du bâtiment, il sombra dans un tout autre univers : la lumière était tamisée, mais surtout dans les teintes rougeâtres pour représenter sûrement le sang car après tout, les vampires étaient un peu la thématique de ce milieu. La musique battait son plein et Theo était persuadé qu'à la toute fin, il finira soit sourd, soit il fera de l'acouphène. Le psychomage traversa le couloir en saluant ici et là des personnes dont il ne connaissait même pas, mais c'était par pure politesse. Finalement, il déboucha face à l'imposante pièce où celui-ci pouvait admirer les sorciers et sorcières danser sur la piste de danse ou encore d'autres se bécoter sur les banquettes non loin de lui. Il était en quelque sorte médusé face à ce spectacle. C'était l'effet que faisaient les bars sur notre très cher Gilbert. D'une démarche que l'on pouvait qualifier de « confiante », il se dirigea vers le comptoir du bar pour s'y installer sur un tabouret en observant les différentes personnes qui l'entourait.
Selon des rumeurs, il y aurait un couple de vampires à la tête de ce bar, mais Theophilus n'y croyait pas trop en réalité. Les vampires ne sont pas très appréciés au sein de la communauté magique. À l'époque, il y avait même eu une chasse aux vampires alors de là à avoir ses créatures comme propriétaire, il doutait un peu. Le Gilbert n'avait rien contre eux, mais c'était une analyse qu'il s'était permis de faire car qui pouvait bien l'empêcher de faire cela ?
Confortablement installé dans son tabouret rembourré, son regard verdâtre se perdit entre les serveurs et barmans qui s'activaient à servir les différents clients parfois exigeants et froids, parfois gentils et patients. Comme on disait, il fallait toutes sortes de personnes pour former un monde, un univers, une société. Theophilus était accoudé au comptoir et il se sentait un peu perdu dans cet environnement qui lui paraissait un peu hostile. Tant de personnes qui l'entouraient et surtout, tant d'esprits à déceler, à percer leur mystère et leurs secrets. Et ce fut ainsi que le psychomage passa dans un état second que l'on appelait « être dans la lune ».
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Re: Alcohol is not a cure
Mar 28 Avr 2020 - 11:26
Vampire's Night
_ Bonsoir Bello. Vous ne buvez rien ? Où sont donc tes pensées ? Dit-il sur un ton charmeur en se plaçant en face de l’inconnu.
Rapidement, Azazel prépara le cocktail de la maison, un bloody Mary et le fit glisser dans les mains de son interlocuteur.
_ Cadeau de la maison afin que tu commences la soirée comme il se doit.
Sono Azazel, semi-vampire et barman au Vampire’s Night. Et toi ? Tu dois bien avoir un nom Bello ?
L’être de la nuit ne cherchait pas à cacher son ascendance vampirique et dans ce bar, elle pouvait en plus être un argument de vente de récolte de pourboire, voire même de séduction. Malheureusement, Azazel dût quitter le bel homme pour quelques petites secondes pour servir un autre client un peu plus loin, mais ça ne l’empêchait pas de lancer des œillades à l’inconnu, s’amusant de la situation. Finalement, le semi-vampire revint vers l’homme qui avait en premier attiré son regard. Le semi-vampire n’avait aucune idée de comment la soirée se terminerait, ni même s’il allait la finir avec le châtain, mais le jeu de séduction faisait partie de tout le plaisir. Dans le pire, des cas, le semi-vampire aurait le droit à une conversation qu’il espérait agréable avec un homme pas désagréable à regarder.
_ Tu ne viens pas très souvent ici, non ? Sans quoi, je t’aurais déjà offert un verre depuis longtemps. Ajouta-t-il sur le ton de la plaisanterie.
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Re: Alcohol is not a cure
Lun 4 Mai 2020 - 8:34
Alcohol is not a cure
Azazel & Theophilus
C'était pathétique. Ouais, sincèrement pathétique sa manière de charmer : on aurait pu le confondre avec une otarie tentant d'animer le public en poussant des cris d'exclamation. Il connaissait absolument pas la personne - et à son plus grand plaisir -, mais sa manière de se comporter avec les filles au fond lui donnait envie de gerber. Ah vous pensiez que je parlais d'Azazel ? Aucunement. En réalité, le Gilbert ne l'avait même pas encore remarqué. Il trouvait surtout c'type au fond entouré de bonniches pathétique. Ça le dégoûtait tellement qu'il dut détourner le regard en levant les yeux au ciel trouvant la scène bien écœurante. Son regard vagua vers d'autres personnes. Certaines femmes étaient intéressantes, mais la plupart semblaient toutes être jeunes. Trop jeunes à son goût.
Loin de lui l'idée de coucher et d'avoir un plan d'un soir avec une quelconque personne. Ce n'était pas son genre. Lui, il était plutôt romantique même s'il refusait - pour l'instant - l’optique de tomber amoureux à nouveau. Peut-être qu'il ne recouchera avec personne jusqu'à sa mort et à vrai dire, ça le dérangeait pas plus que ça. Après tout, il était bien tranquille tout compte fait tout seul à satisfaire ses besoins d'homme par lui-même. On n'est jamais mieux servi que par soi-même, n'est-ce pas ?
D'ailleurs, la plupart du temps il finissait par manger du restaurant ou de la mal bouffe n'ayant aucun talent culinaire. C'était Emma qui faisait la nourriture, mais Theo le ménage en grande partie. Au moins, ils n'étaient pas dans le stéréotype que les femmes faisaient tout et les hommes rien. C'est d'ailleurs assez surprenant d'apprendre que c'était lui qui s'occupait de cette tâche lorsqu'on regarde l'état plus que lamentable de son minuscule appartement bordélique.
Et le voilà à nouveau qu'il pensait à Emma, son ex-femme. Fallait croire que sa thérapie ne fonctionnait pas vraiment avec lui-même car limite, à chaque vendredi soir, il y avait toujours un moment où Theo repensait à elle et ça le mettait dans ces putains d'états. Ça le foutait mal voire même en loque. C'était le cas actuellement : il allait mal. Il avait l'impression qu'une main invisible lui broyait les intestins. Il avait mal. Sa bouche semblait être pâteuse. Décidé à se bourrer la gueule pour éviter de penser (malgré qu'il n'était plus aussi jeune qu'avant et la gueule de bois du lendemain allait être terrible), il se retourna vers le comptoir et tomba face à face avec un torse recouvert d'une chemise rouge, un peu trop ouverte exposant trop le torse de la personne qui était, de toute évidence, un homme au fait qu'il n'avait aucune poitrine. Son regard noisette arrêta d'observer le tronc de la personne pour se relever vers le visage de celle-ci. Tout comme Théo, l'homme avec une belle gueule. C'était une chose qu'il se permettait d'avouer la beauté d'une personne peu importe le sexe de l'individu, mais passer une nuit avec, s'était autre chose. Et puis, le Gilbert était hétérosexuel n'est-ce pas ? Quoique, la scène de ce baiser avec son ancien collègue le remit en doute ce qui eut comme effet de dissiper au complet toute forme de joie sur son visage. Son sourire craqua avant de tomber, disparaître dans le néant. Il était blasé face à la vue de cet homme qui, de toute évidence, tentait de jouer de ses charmes avec lui en engageant la conversation.
« Bien au contraire : je ne suis pas venu pour me noyer dans mes pensées, mais pour justement les oublier. Si certains utilisent une pensine pour effectuer cela, moi je préfère largement l'alcool. »
Demanda-t-il alors que ses sourcils se froncèrent comme par automatisme ne comprenant pas trop le sens de la seconde phrase : "où sont donc tes pensées ?" Bah dans sa tête, bien évidemment. Enfin, il est vrai que certaines personnes ne pensaient pas réellement avec leur tête, mais avec d'autres choses. Un indice : une zone qui se situe plus bas que le nombril. Bingo ? Tant pis si ce n'est pas le cas.
Eh bah, Theophilus tomba sur le cul. Lui qui ne croyait pas du tout à l'existence de « vampires » dans ce bar, il se retrouva à avoir tord car Azazel - apparemment c'était l'nom du type face à lui - était un semi-vampire. Était-ce vrai ou faux ? Theo ne savait pas. Peut-être c'était pour le délire du bar ou un argument de vente. Si c'était vrai - et un argument de vente -, le psychomage s'amusa à le comparer à un animal en cage que l'on photographie au zoo. Un attrait touristique quoi. De plus, ledit semi-vampire lui servit un bloody mary - ou peut-être un verre de sang ? - tout en lui parlant d'une voix qu'il supposait être séducteur. À force, il avait su la reconnaître, la voix séductrice. En plus, fallait-il vous rappeler que notre très cher Gilbert était legilimens et donc, doté d'une plus grande habileté à comprendre le monde qui l'entoure ou encore à déceler les petits mystères et sous-entendus compris ici et là ?
« Merci, je ne sais pas trop comment le prendre le fait qu'un homme m'offre un verre. Je vais mettre ça sur le fait que c'est une tradition de ce bar d'offrir le premier verre gratuitement. » dit-il en dévisageant l'homme face à lui sans réelles émotions. On aurait pu le croire un peu craintif ou hostile face à Azazel, mais ce n'était pas le cas. Peut-être que son charme vampirique avait quelque chose à jouer dans ça ? Après tout, on ne pouvait pas nier sa nature éternellement surtout dans le cas du psychomage. « Pourquoi vous dirai-je mon nom, Vampiro ? Je voudrais pas me faire agresser dans la rue et qu'on retrouve demain mon cadavre dans la rue. Je suis bien trop beau pour mourir et surtout par une mort aussi nulle. » Theo n'avait nullement conscience que Vampiro était bel et bien de l'italien. Pour lui, ajouter un o à n'importe quel mot se révélait être de l'italien. En réalité, ce n'était pas totalement faux...
Le quarantenaire put enfin avoir une petite pause de cet inconnu qui tentait de la draguer ouvertement. Nullement "aux garçons", il ne savait pas trop comment réagir ou même quoi penser de tout ceci. Devait-il être embarrassé ? Ou honoré que même des hommes puissent succomber à son charme ? Trop de questions pour sa pauvre tête. Il se contenta de prendre la première gorgée de sa boisson. Toujours autant épié par l'Italien, celui-ci revient assez rapidement auprès du conférencier qui se pensait être comme dans ces séries télévisées purement moldues où le drama est synonyme de normalité. Le Gilbert fit « accidentellement » tomber son bloody mary sur la chemise et le pantalon du barman et en l'occurrence, du photographe.
« C'est la première fois que-... Oh merde. Je viens de renverser mon verre sur vous. Maintenant vous avez l'occasion de m'offrir un verre sans prétexter être un cadeau de la maison, non ? »
Dit-il avec un sourire hypocrite. S'étant "excusé" (on peut prétendre qu'il n'y avait aucune sincérité et que tout était calculé) pour le petit accident, il prit une voix plus ou moins joueuse. Il ne fallait pas croire qu'il était intéressé par celui-ci, juste s'il pouvait avoir des verres gratos, il n'allait pas cracher sur l'occasion.
Loin de lui l'idée de coucher et d'avoir un plan d'un soir avec une quelconque personne. Ce n'était pas son genre. Lui, il était plutôt romantique même s'il refusait - pour l'instant - l’optique de tomber amoureux à nouveau. Peut-être qu'il ne recouchera avec personne jusqu'à sa mort et à vrai dire, ça le dérangeait pas plus que ça. Après tout, il était bien tranquille tout compte fait tout seul à satisfaire ses besoins d'homme par lui-même. On n'est jamais mieux servi que par soi-même, n'est-ce pas ?
D'ailleurs, la plupart du temps il finissait par manger du restaurant ou de la mal bouffe n'ayant aucun talent culinaire. C'était Emma qui faisait la nourriture, mais Theo le ménage en grande partie. Au moins, ils n'étaient pas dans le stéréotype que les femmes faisaient tout et les hommes rien. C'est d'ailleurs assez surprenant d'apprendre que c'était lui qui s'occupait de cette tâche lorsqu'on regarde l'état plus que lamentable de son minuscule appartement bordélique.
Et le voilà à nouveau qu'il pensait à Emma, son ex-femme. Fallait croire que sa thérapie ne fonctionnait pas vraiment avec lui-même car limite, à chaque vendredi soir, il y avait toujours un moment où Theo repensait à elle et ça le mettait dans ces putains d'états. Ça le foutait mal voire même en loque. C'était le cas actuellement : il allait mal. Il avait l'impression qu'une main invisible lui broyait les intestins. Il avait mal. Sa bouche semblait être pâteuse. Décidé à se bourrer la gueule pour éviter de penser (malgré qu'il n'était plus aussi jeune qu'avant et la gueule de bois du lendemain allait être terrible), il se retourna vers le comptoir et tomba face à face avec un torse recouvert d'une chemise rouge, un peu trop ouverte exposant trop le torse de la personne qui était, de toute évidence, un homme au fait qu'il n'avait aucune poitrine. Son regard noisette arrêta d'observer le tronc de la personne pour se relever vers le visage de celle-ci. Tout comme Théo, l'homme avec une belle gueule. C'était une chose qu'il se permettait d'avouer la beauté d'une personne peu importe le sexe de l'individu, mais passer une nuit avec, s'était autre chose. Et puis, le Gilbert était hétérosexuel n'est-ce pas ? Quoique, la scène de ce baiser avec son ancien collègue le remit en doute ce qui eut comme effet de dissiper au complet toute forme de joie sur son visage. Son sourire craqua avant de tomber, disparaître dans le néant. Il était blasé face à la vue de cet homme qui, de toute évidence, tentait de jouer de ses charmes avec lui en engageant la conversation.
« Bien au contraire : je ne suis pas venu pour me noyer dans mes pensées, mais pour justement les oublier. Si certains utilisent une pensine pour effectuer cela, moi je préfère largement l'alcool. »
Demanda-t-il alors que ses sourcils se froncèrent comme par automatisme ne comprenant pas trop le sens de la seconde phrase : "où sont donc tes pensées ?" Bah dans sa tête, bien évidemment. Enfin, il est vrai que certaines personnes ne pensaient pas réellement avec leur tête, mais avec d'autres choses. Un indice : une zone qui se situe plus bas que le nombril. Bingo ? Tant pis si ce n'est pas le cas.
Eh bah, Theophilus tomba sur le cul. Lui qui ne croyait pas du tout à l'existence de « vampires » dans ce bar, il se retrouva à avoir tord car Azazel - apparemment c'était l'nom du type face à lui - était un semi-vampire. Était-ce vrai ou faux ? Theo ne savait pas. Peut-être c'était pour le délire du bar ou un argument de vente. Si c'était vrai - et un argument de vente -, le psychomage s'amusa à le comparer à un animal en cage que l'on photographie au zoo. Un attrait touristique quoi. De plus, ledit semi-vampire lui servit un bloody mary - ou peut-être un verre de sang ? - tout en lui parlant d'une voix qu'il supposait être séducteur. À force, il avait su la reconnaître, la voix séductrice. En plus, fallait-il vous rappeler que notre très cher Gilbert était legilimens et donc, doté d'une plus grande habileté à comprendre le monde qui l'entoure ou encore à déceler les petits mystères et sous-entendus compris ici et là ?
« Merci, je ne sais pas trop comment le prendre le fait qu'un homme m'offre un verre. Je vais mettre ça sur le fait que c'est une tradition de ce bar d'offrir le premier verre gratuitement. » dit-il en dévisageant l'homme face à lui sans réelles émotions. On aurait pu le croire un peu craintif ou hostile face à Azazel, mais ce n'était pas le cas. Peut-être que son charme vampirique avait quelque chose à jouer dans ça ? Après tout, on ne pouvait pas nier sa nature éternellement surtout dans le cas du psychomage. « Pourquoi vous dirai-je mon nom, Vampiro ? Je voudrais pas me faire agresser dans la rue et qu'on retrouve demain mon cadavre dans la rue. Je suis bien trop beau pour mourir et surtout par une mort aussi nulle. » Theo n'avait nullement conscience que Vampiro était bel et bien de l'italien. Pour lui, ajouter un o à n'importe quel mot se révélait être de l'italien. En réalité, ce n'était pas totalement faux...
Le quarantenaire put enfin avoir une petite pause de cet inconnu qui tentait de la draguer ouvertement. Nullement "aux garçons", il ne savait pas trop comment réagir ou même quoi penser de tout ceci. Devait-il être embarrassé ? Ou honoré que même des hommes puissent succomber à son charme ? Trop de questions pour sa pauvre tête. Il se contenta de prendre la première gorgée de sa boisson. Toujours autant épié par l'Italien, celui-ci revient assez rapidement auprès du conférencier qui se pensait être comme dans ces séries télévisées purement moldues où le drama est synonyme de normalité. Le Gilbert fit « accidentellement » tomber son bloody mary sur la chemise et le pantalon du barman et en l'occurrence, du photographe.
« C'est la première fois que-... Oh merde. Je viens de renverser mon verre sur vous. Maintenant vous avez l'occasion de m'offrir un verre sans prétexter être un cadeau de la maison, non ? »
Dit-il avec un sourire hypocrite. S'étant "excusé" (on peut prétendre qu'il n'y avait aucune sincérité et que tout était calculé) pour le petit accident, il prit une voix plus ou moins joueuse. Il ne fallait pas croire qu'il était intéressé par celui-ci, juste s'il pouvait avoir des verres gratos, il n'allait pas cracher sur l'occasion.
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Re: Alcohol is not a cure
Mar 19 Mai 2020 - 14:47
Vampire's Night
_ Tu es au bon endroit alors, le meilleur bar de la ville. Même si je trouve dommage d’essayer d’oublier tes pensées. Je suis sûr que même s’il y en a quelques-unes que tu veux éviter, il y en sûrement d’autres bien plus agréables. Et si ce n’est pas le cas, c’est de mon devoir de rendre tes pensées meilleures. Rétorqua-t-il avec un charme.
Le semi-vampire avait quelques idées pour combattre la morosité de son interlocuteur. Ce dernier était un bel homme, tout à fait au goût d’Azazel. L’être de la nuit allait tenter de le séduire, de chasser les pensées tristes par quelque chose de plus plaisant. Après tout pour le moment, le client n’avait pas mis de stop à Azazel, alors pourquoi est-ce qu’il s’arrêterait maintenant.
_ Tu le prends comme tu veux, un cadeau de la maison ou de ma part. Hai la scelta. Lança le semi-vampire avec un clin d’œil.
L’inconnu semblait ne pas être très à l’aise face à Azazel. Pourtant, l’être de la nuit n’avait encore rien tenté. Sa drague était encore très légère, seule son attitude était véritablement séductrice, mais c’était presque une seconde nature pour lui.
_ Tu sais, avec ou sans ton nom, tu peux te faire agresser, mais ça ne sera pas de main. Je suis bien d’accord, tu es trop beau pour mourir, ça sera du gâchis. Il faut profiter de cette beauté sans perdre de temps.
D’autres clients avaient besoin de l’attention du barman, ce dernier quitta donc le bel inconnu pour aller servir quelques verres. Une fois, les commandes préparées et servies, il retourna discuter avec le quadragénaire. Azazel n’eut pas le temps de dire un mot que le verre de bloody marry se renversa et vint tâcher sa chemise et son pantalon. A la phrase de l’inconnu, un sourire coquin se dessina sur le visage du semi-vampire. Dans un geste souple, il retira sa chemise qu’il étendit un peu plus loin pour la faire sécher. Il aurait pu aller chercher un vêtement de rechange dans la réserve, mais il n’en fit rien. Azazel avait bien compris le petit manège du sorcier et il allait jouer le jeu. Il commença donc à préparer un nouveau verre avant de le poser devant l’inconnu.
_ Un verre offert par mes soins pour un mago attraente. Dit-il avec sensualité.
Le semi-vampire rinça le verre renversé avant de le mettre à sécher un peu plus loin, tout ça sans quitter des yeux son interlocuteur.
_ Tu allais parler d’une première fois ? Di cosa hai parlato? Et pas la peine de renverser ce verre aussi, je ne retirais pas mon pantalon, enfin pas ici. Mais on peut discuter un peu. Tu n’es pas venu dans un bar pour boire seul, non ? Tu serais resté chez toi sinon.
C’était de la psychologie de comptoir, mais Azazel était barman, c’était un peu son travail. Il ne se revendiquait pas comme un grand analyste de la personnalité humaine, il avait seulement vu beaucoup de personnes venir à ce bar au cours des dernières années et souvent les raisons étaient les mêmes. Il y avait quatre ou cinq motifs différents, le reste n’était que détail. Certains venaient là pour boire, mais ne voulaient pas être seuls. D’autres cherchaient de la compagnie pour la nuit. Il y avait aussi ceux qui venaient fêter un événement. Pour terminer, il y avait les personnes qui n’avaient clairement pas leur place dans le bar mais qui y avaient été traînés par des amis ou des collègues de travail.
- InvitéInvité
Re: Alcohol is not a cure
Dim 7 Juin 2020 - 8:38
Alcohol is not a cure
Azazel & Theophilus
Ouais, Theo avait ce don pour avoir des réactions surprenantes et surtout imprévisibles. Il avait ce don de déconcerter ses interlocuteurs - qui de toutes évidences, ne semblaient pas avoir fonctionné sur le vampiro - par ses paroles, ses allusions ou encore ses gestes. Séducteur inné, il savait se faire désirer, mais pas dans ce genre de situation où il devait être confronté à un homme un peu trop dragueur à son goût. C'était peut-être une drague légère, mais pour une première fois de son côté, c'était amplement suffisant. Il n'imaginait encore moins la suite que ça soit des actions du barman ou encore des siennes. Parfois, lui-même se surprend à faire ou dire des choses insensées ou qui ne lui aient pas habituel.
Pour passer la soirée, le Gilbert avait trois options : soit aller voir ailleurs, soit se bourrer la gueule pour vite oublier Azazel ou le faire tourner en rond comme un bourrin. Theo ne savait pas encore quelle option choisir, mais tôt ou tard, il devra emprunter l'une des voies - ou pourquoi pas les trois ? Son argument de vente le fit rire intérieurement, mais sa dernière phrase lui fit lâcher un rire cynique. Le genre de rire qu'on emploie pour se moquer d'une personne et dans son cas actuel, c'était du barman qu'il se moquait ouvertement. Son rire était plus ou moins discret, mais assez pour que son interlocuteur l'entende. Maintenant il se considérait comme un super-héros à devoir le sauver de ses démons ? La blague.
C'est vrai que le psychomage ne lui avait pas encore mis de stop, mais c'était dans l'optique but de lui soustraire des verres gratuitement - ou peut-être il y avait-il une raison insoupçonnée de sa part? Après tout, l'homme face à lui était, en théorie, un vampire qui devait posséder le genre de charme qui pourrait vous faire plier en deux vous obligeant à réaliser ses moindres désirs. Comme dit le dicton : vos désirs sont des ordres.
Sa personnalité séductrice qu'elle soit seconde nature ou non, c'était presque cramé avec le médicomage qui pouvait lire en lui comme un livre ouvert. Tiens, ne serait-ce d'ailleurs pas une bonne idée de lire dans sa petite caboche ? Il cachait surement des choses plus intéressantes que ses paroles à deux balles six cents, non ?
« Ce n'est pas faux, vous marquez un point. Mais malheureusement, vous avez encore une fois raison : je dois utiliser ma beauté sans perdre de temps ! C'est pour cela que je vais aller aborder... »
Theophilus tourna la tête pour observer les personnes présentes dans la salle et n'y trouva pas de véritable proie à ses yeux. Il va devoir en piger une au hasard. Lorsque son regard se dirigea à nouveau vers le barman, il fut occupé à servir d'autres personnes ce qui eut comme réaction de sa part un froncement de sourcil qui s'effaça assez rapidement.
Une fois revenu, il fut peinturé de bloddy mary de sa part. N'était-il pas une drama queen au fond ? Fort probablement. Il avait toujours eu cet instinct enfantin et depuis son divorce, il avait retrouvé sa mentalité d'antan. Durant tout son mariage, il avait dû être sage comme une image et paraître sérieux. C'était temps de rattraper toutes ses années perdues à être un peu trop sérieux à son goût. Malheureusement, il fut tiré de ses pensées - encore une fois - par le vampire qui, dès à présent, lui faisait limite un strip tease en enlevant sa chemise dévoilant... eh bien, comment décrire ce qu'il avait sous les yeux ? Les abdominaux d'Apollon ? Ouais, c'était ça. Même pour un hétérosexuel comme lui, il était difficile de cacher son attirance face à un tel spectacle. Par contre, d'autres à côté de lui ne se gênaient pas pour siffler face à une telle vue. De son côté, il se passait un sermon mentalement tout en détournant le regard en se mordillant la joue intérieure plutôt que la lèvre ce qui serait bien trop visible et preuve pour le barman qu'il avait un certain effet sur le conférencier.
Hallelujah, le vampire lui servit sa boisson (gratuitement bien sûr sinon où est l'intérêt ?) qu'il n'attendit pas une seule seconde pour boire plusieurs gorgées à la suite vidant à moitié le verre. Lorsque Theo reposa le verre plus « sèchement » sur le comptoir, il détourna le visage en grimaçant. Ouais, il avait clairement perdu son endurance face à l'alcool avec l'âge. Putain de merde. Quelle idée aussi de se claquer la moitié du verre d'un coup. Sa gorge était limite en feu suivie de son œsophage. Lorsque son regard verdâtre retomba vers Azazel, l'état de sa gorge était déjà moins pire.
C'est à l'énonciation de ses paroles qu'il fut content de ne pas comprendre l'italien. Il ne voulait pas connaître l'horreur qui se cache derrière ses mots. En plus, le vampire lui posa à nouveau une série de questions. C'était étrange qu'il soit autant intéressé par lui alors que d'autres clients étaient installés autour du comptoir. Pourquoi lui spécialement ? Theophilus ignora les commentaires ou encore la première question pour tourner la conversation à son avantage.
« Et pourquoi pas ? La compagnie de l'alcool me va très bien mais dites-moi, pourquoi vous intéressez à moi spécialement ? Vous avez d'autres clients et surtout, que me voulez-vous ? »
Son regard était perçant, mais également tranchant comme une lame de rasoir. Son attitude avait changé ainsi que sa position : son verre était en face de lui tandis que ses avant-bras étaient croisés et posés sur le comptoir, tout près de sa boisson. Lorsqu'il plongeait son regard dans le sien, on avait l'impression qu'il vous analysait, vous jugeait, vous sondait de fond en comble votre âme. Inutile de mentir au legilimens car actuellement, il utilisait justement la légilimancie pour sonder la psyché d'Azazel. En fait, il inspectait uniquement la couche superficielle son cerveau qui lui permettait de connaître et comprendre ses émotions ainsi que ses pensées qui lui traversaient l'esprit. Son regard était scotché au sien. Après tout, les yeux étaient le miroir de notre âme. C'est cette porte qui permettait à l'homme de lire son esprit aisément. De plus, c'était un légilimens expérimenté. Lire les pensées étaient un véritable jeu d'enfant pour lui lorsque l'on compare ses réussites dans son domaine en psychomagie. Parfois, il devait utiliser sa faculté pour aider des patients atteints de différentes maladies mentales. Dans ce genre de situation, il était d'autant plus difficile pour le Gilbert de voyager dans leur tête.
Pour passer la soirée, le Gilbert avait trois options : soit aller voir ailleurs, soit se bourrer la gueule pour vite oublier Azazel ou le faire tourner en rond comme un bourrin. Theo ne savait pas encore quelle option choisir, mais tôt ou tard, il devra emprunter l'une des voies - ou pourquoi pas les trois ? Son argument de vente le fit rire intérieurement, mais sa dernière phrase lui fit lâcher un rire cynique. Le genre de rire qu'on emploie pour se moquer d'une personne et dans son cas actuel, c'était du barman qu'il se moquait ouvertement. Son rire était plus ou moins discret, mais assez pour que son interlocuteur l'entende. Maintenant il se considérait comme un super-héros à devoir le sauver de ses démons ? La blague.
C'est vrai que le psychomage ne lui avait pas encore mis de stop, mais c'était dans l'optique but de lui soustraire des verres gratuitement - ou peut-être il y avait-il une raison insoupçonnée de sa part? Après tout, l'homme face à lui était, en théorie, un vampire qui devait posséder le genre de charme qui pourrait vous faire plier en deux vous obligeant à réaliser ses moindres désirs. Comme dit le dicton : vos désirs sont des ordres.
Sa personnalité séductrice qu'elle soit seconde nature ou non, c'était presque cramé avec le médicomage qui pouvait lire en lui comme un livre ouvert. Tiens, ne serait-ce d'ailleurs pas une bonne idée de lire dans sa petite caboche ? Il cachait surement des choses plus intéressantes que ses paroles à deux balles six cents, non ?
« Ce n'est pas faux, vous marquez un point. Mais malheureusement, vous avez encore une fois raison : je dois utiliser ma beauté sans perdre de temps ! C'est pour cela que je vais aller aborder... »
Theophilus tourna la tête pour observer les personnes présentes dans la salle et n'y trouva pas de véritable proie à ses yeux. Il va devoir en piger une au hasard. Lorsque son regard se dirigea à nouveau vers le barman, il fut occupé à servir d'autres personnes ce qui eut comme réaction de sa part un froncement de sourcil qui s'effaça assez rapidement.
Une fois revenu, il fut peinturé de bloddy mary de sa part. N'était-il pas une drama queen au fond ? Fort probablement. Il avait toujours eu cet instinct enfantin et depuis son divorce, il avait retrouvé sa mentalité d'antan. Durant tout son mariage, il avait dû être sage comme une image et paraître sérieux. C'était temps de rattraper toutes ses années perdues à être un peu trop sérieux à son goût. Malheureusement, il fut tiré de ses pensées - encore une fois - par le vampire qui, dès à présent, lui faisait limite un strip tease en enlevant sa chemise dévoilant... eh bien, comment décrire ce qu'il avait sous les yeux ? Les abdominaux d'Apollon ? Ouais, c'était ça. Même pour un hétérosexuel comme lui, il était difficile de cacher son attirance face à un tel spectacle. Par contre, d'autres à côté de lui ne se gênaient pas pour siffler face à une telle vue. De son côté, il se passait un sermon mentalement tout en détournant le regard en se mordillant la joue intérieure plutôt que la lèvre ce qui serait bien trop visible et preuve pour le barman qu'il avait un certain effet sur le conférencier.
Hallelujah, le vampire lui servit sa boisson (gratuitement bien sûr sinon où est l'intérêt ?) qu'il n'attendit pas une seule seconde pour boire plusieurs gorgées à la suite vidant à moitié le verre. Lorsque Theo reposa le verre plus « sèchement » sur le comptoir, il détourna le visage en grimaçant. Ouais, il avait clairement perdu son endurance face à l'alcool avec l'âge. Putain de merde. Quelle idée aussi de se claquer la moitié du verre d'un coup. Sa gorge était limite en feu suivie de son œsophage. Lorsque son regard verdâtre retomba vers Azazel, l'état de sa gorge était déjà moins pire.
C'est à l'énonciation de ses paroles qu'il fut content de ne pas comprendre l'italien. Il ne voulait pas connaître l'horreur qui se cache derrière ses mots. En plus, le vampire lui posa à nouveau une série de questions. C'était étrange qu'il soit autant intéressé par lui alors que d'autres clients étaient installés autour du comptoir. Pourquoi lui spécialement ? Theophilus ignora les commentaires ou encore la première question pour tourner la conversation à son avantage.
« Et pourquoi pas ? La compagnie de l'alcool me va très bien mais dites-moi, pourquoi vous intéressez à moi spécialement ? Vous avez d'autres clients et surtout, que me voulez-vous ? »
Son regard était perçant, mais également tranchant comme une lame de rasoir. Son attitude avait changé ainsi que sa position : son verre était en face de lui tandis que ses avant-bras étaient croisés et posés sur le comptoir, tout près de sa boisson. Lorsqu'il plongeait son regard dans le sien, on avait l'impression qu'il vous analysait, vous jugeait, vous sondait de fond en comble votre âme. Inutile de mentir au legilimens car actuellement, il utilisait justement la légilimancie pour sonder la psyché d'Azazel. En fait, il inspectait uniquement la couche superficielle son cerveau qui lui permettait de connaître et comprendre ses émotions ainsi que ses pensées qui lui traversaient l'esprit. Son regard était scotché au sien. Après tout, les yeux étaient le miroir de notre âme. C'est cette porte qui permettait à l'homme de lire son esprit aisément. De plus, c'était un légilimens expérimenté. Lire les pensées étaient un véritable jeu d'enfant pour lui lorsque l'on compare ses réussites dans son domaine en psychomagie. Parfois, il devait utiliser sa faculté pour aider des patients atteints de différentes maladies mentales. Dans ce genre de situation, il était d'autant plus difficile pour le Gilbert de voyager dans leur tête.
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Re: Alcohol is not a cure
Jeu 25 Juin 2020 - 10:57
Vampire's Night
Un sourire amusé se dessina sur les lèvres du semi-vampire en attendant son interlocuteur lui dire qu’il avait raison. Azazel aurait sans doute dit quelque chose de plus, mais malheureusement, il devait servir aussi les autres clients. Il s’éclipsa donc quelques secondes avant de revenir devant le quadragénaire. Néanmoins, ce qu’avait le séduisant homme n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Si le quadragénaire voulait profiter de sa beauté, Azazels serait ravi de lui offrir une opportunité.
Le semi-vampire revint ensuite vers son interlocuteur et en récompense, il reçut un verre de Bloody Mary sur sa chemise. Est-ce que le quadragénaire l’avait fait exprès ou non ? Azazel avait un doute, mais il ne dit rien sur ce point. Au contraire, il retira sa chemise, dévoilant son torse sculpté. L’être de la nuit avait de nombreux charmes et il comptait bien s’en servir pour séduire son interlocuteur. Un sourire amusé et un brin fier se dessina sur le visage d’Azazel en voyant le regard de l’homme. Il ignora les sifflements de certains des autres clients du bar. Ce soir, c’était à une seule personne que le semi-vampire voulait plaire.
Azazel offrit donc un nouveau verre à cet homme. Ce dernier but plusieurs gorgées de la boisson avant de grimacer. L’être de la nuit s’amusait de voir la faible endurance des sorciers à l’alcool. Sa nature d’hybride lui donnait une très grande résistance à de nombreux choses dont à la boisson.
_ Pourquoi je m’intéresse à toi ? Répéta-t-il en riant.
N’est-ce pas évitant ? Sei attraente, tu me plais. Tu es différent de mes autres clients, alors j’ai envie de te connaître et de passer du temps avec toi.
Le semi-vampire avait répondu en plongeant à son tour dans le regard de son interlocuteur. Azazel ne mentait pas, ce n’était pas son genre. De plus, avec son ego, il n’imaginait pas avoir de refus. Bien sûr, il avait déjà eu des personnes qui avaient refusé un rapprochement, mais c’était une très petite minorité. Ce que voulait Azazel de son interlocuteur, c’était passer une nuit torride avec lui et pourquoi faire de lui un ami.
_ E tu? Pourquoi tu restes là à discuter avec moi et mater mes abdos ? Rétorqua-t-il avec un sourire en coin.
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