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my lucifer is lonely (oscar)
Jeu 23 Avr 2020 - 21:05
my lucifer is lonely
My Lucifer is lonely Standing there, killing time Can't commit to anything but a crime Peter's on vacation, an open invitation Animals, evidence Pearly gates look more like a picket fence Once you get inside 'em Got friends but can't invite them @Billie Eilish
Des cris de victoire mêlés à des gémissements de douleur résonnaient dans tous les recoins du grand hangar, écho amplifié par la grandeur du lieu le vacarme était assourdissant. Heureusement pour elle, elle aimait le bruit Jude, ambiance qui lui rappelait parfois ses matchs les plus virulents lorsque, perchée sur son balais elle prenait quelques instants pour jauger la foule et se nourrir de leurs encouragements. C’était évidemment une toute autre ambiance aujourd’hui, spectatrice plutôt que joueuse et la pratique était aussi plutôt opposée au Quidditch. Cela faisait quelques semaines que l’ancienne attrapeuse faisait valoir ses prévisions de résultats de matches dans le cadre de paris, plus ou moins légaux, même, plus que moins. Au poids de monnaie sonnante et trébuchante qui se trouvait dans la poche intérieure de son perfecto en cuir, les affaires tournaient plus que bien. Mais ce n’était jamais assez pour l’ancienne Wright qui tombait toujours plus bas, qui s’enfonçait toujours plus dans des manigances dont elle ne pourrait pas sortir indemne.
Cela faisait quelques dizaines de minutes qu’elle évoluait entre les rings, se mêlant à la foule des supporters tout en guettant le duel qui semblait le plus propice à attirer son attention. Il lui fallait se diversifier Jude et si elle connaissait les joueurs de Quidditch sur le bout des doigts, elle n’était pas aussi insérée dans le secteur des sports de combat. C’était la raison pour laquelle elle passait la plus part de ses soirées à décortiquer les combats de boxeurs pour la grande majorité sans grand talent, elle souhaitait pouvoir ouvrir ses paris sur la discipline au plus vite. Etonnant comme une demoiselle à la vie privée aussi décousue que l’ancienne Pie pouvait se jeter à corps perdu dans de telles études. Si sa vie n’avait pas été qu’une succession de mauvais choix, et que son naturel immature ne la poussait pas à ne pas y prêter attention, elle aurait pu faire valoir ses talents à des fins bien plus ambitieuses que la tenue de paris sportifs sous le manteau. Mais ça lui convenait Jude, du moins, elle le pensait. Cela lui permettait d’arrondir les fins de mois, parfois même de pouvoir commencer à rembourser quelques dettes qu’elle avait ici et là et surtout, cela soutenait le train de vie luxueux dont elle ne parvenaient pas à détacher depuis son éviction du monde du Quidditch professionnel.
Alors qu’elle commençait à perdre patience, lasse de n’observer que des combattants sans aucune stratégie ou technique, présents seulement pour coller leurs points sur le visage d’autres hommes, son attention fut attirée par un combat sur le ring central. Les mouvements étaient incisifs, c’était du beau sport. Alors, s’approchant au plus près du ring, appuyée sur le côté d’une rangée de gradins, elle observe avec attention les deux boxeurs, interpellée tout particulièrement par le jeu de l’un d’entre eux. Les trajectoires étaient surprenantes, elle qui avait l’habitude de pouvoir prévoir parfaitement les coups et leur vitesse se voyait prise de court par de soudain changements. Comme si le comportement était modifié, comme si, durant quelques fractions de secondes ce n’était plus le même directeur des enchainements. Appliquée, plus qu’elle ne l’avait jamais été durant ses études, Jude griffonne quelques notes sur un carnet, regard toujours concentré sur les mouvements il lui semble bientôt comprendre pourquoi les petites lignes lumineuses qui précédaient la trajectoire des membres du boxeur marquaient parfois des virages brusques, se hachaient subitement. Métamorphose Intéressant. Ingénieux même, c’était le plan parfait pour surprendre son adversaire. Et visiblement, c’était efficace car le combat ne fut pas long, adversaire KO en quelques échanges de coups. Célébrations de victoire, elle reconnait sans mal le boxeur et se décide à l’approcher.
Glissant rapidement entre les spectateurs entassés au bord du ring, Jude traversa la salle, de son coin discret dans l’ombre des gradins, jusqu’au centre, en pleine lumière où les deux sportifs reprenaient leur souffle et leurs esprits après leur combat. Sans aucune once d’attention pour le perdant, elle se dirigea vers Oscar qu’elle avait eu l’occasion de côtoyer quelques années durant ses études. Echanges parfois houleux entre les deux sorciers qui s’opposaient sur bien des points elle ne pouvait lui retirer le talent qu’il avait eu durant l’affrontement néanmoins. « C’était un joli match. » Elle interpelle l’homme d’une voix suffisamment forte pour passer au dessus du vacarme qui régnait dans l’endroit et finit de se rapprocher de lui d’une démarche enjouée accompagnée d’un large sourire, se posant contre une barrière délimitant le ring. Jetant un coup d’oeil autours d’eux elle reprend d’une voix un peu plus basse « Pour un oeil non averti, les métamorphoses partielles peuvent même passer inaperçues. » Elle hausse un sourcil, elle n’était pas de ceux que l’on pouvait tromper facilement, surtout qu’elle savait ce dont elle était capable. « C’est plutôt intelligent Hangbé, bien que potentiellement perfectible. » Compensation de la remarque précédente l’ancienne joueuse tire une bouffée de sa cigarette, faussement détachée avant de poser à nouveau un regard malicieux sur le boxeur. sale gosse qui se foutait des conventions sociales et qui n’hésiterait pas à se montrer insistante si l’homme refusait de l’entendre.
@made by ice and fire, @oscar hangbéCela faisait quelques dizaines de minutes qu’elle évoluait entre les rings, se mêlant à la foule des supporters tout en guettant le duel qui semblait le plus propice à attirer son attention. Il lui fallait se diversifier Jude et si elle connaissait les joueurs de Quidditch sur le bout des doigts, elle n’était pas aussi insérée dans le secteur des sports de combat. C’était la raison pour laquelle elle passait la plus part de ses soirées à décortiquer les combats de boxeurs pour la grande majorité sans grand talent, elle souhaitait pouvoir ouvrir ses paris sur la discipline au plus vite. Etonnant comme une demoiselle à la vie privée aussi décousue que l’ancienne Pie pouvait se jeter à corps perdu dans de telles études. Si sa vie n’avait pas été qu’une succession de mauvais choix, et que son naturel immature ne la poussait pas à ne pas y prêter attention, elle aurait pu faire valoir ses talents à des fins bien plus ambitieuses que la tenue de paris sportifs sous le manteau. Mais ça lui convenait Jude, du moins, elle le pensait. Cela lui permettait d’arrondir les fins de mois, parfois même de pouvoir commencer à rembourser quelques dettes qu’elle avait ici et là et surtout, cela soutenait le train de vie luxueux dont elle ne parvenaient pas à détacher depuis son éviction du monde du Quidditch professionnel.
Alors qu’elle commençait à perdre patience, lasse de n’observer que des combattants sans aucune stratégie ou technique, présents seulement pour coller leurs points sur le visage d’autres hommes, son attention fut attirée par un combat sur le ring central. Les mouvements étaient incisifs, c’était du beau sport. Alors, s’approchant au plus près du ring, appuyée sur le côté d’une rangée de gradins, elle observe avec attention les deux boxeurs, interpellée tout particulièrement par le jeu de l’un d’entre eux. Les trajectoires étaient surprenantes, elle qui avait l’habitude de pouvoir prévoir parfaitement les coups et leur vitesse se voyait prise de court par de soudain changements. Comme si le comportement était modifié, comme si, durant quelques fractions de secondes ce n’était plus le même directeur des enchainements. Appliquée, plus qu’elle ne l’avait jamais été durant ses études, Jude griffonne quelques notes sur un carnet, regard toujours concentré sur les mouvements il lui semble bientôt comprendre pourquoi les petites lignes lumineuses qui précédaient la trajectoire des membres du boxeur marquaient parfois des virages brusques, se hachaient subitement. Métamorphose Intéressant. Ingénieux même, c’était le plan parfait pour surprendre son adversaire. Et visiblement, c’était efficace car le combat ne fut pas long, adversaire KO en quelques échanges de coups. Célébrations de victoire, elle reconnait sans mal le boxeur et se décide à l’approcher.
Glissant rapidement entre les spectateurs entassés au bord du ring, Jude traversa la salle, de son coin discret dans l’ombre des gradins, jusqu’au centre, en pleine lumière où les deux sportifs reprenaient leur souffle et leurs esprits après leur combat. Sans aucune once d’attention pour le perdant, elle se dirigea vers Oscar qu’elle avait eu l’occasion de côtoyer quelques années durant ses études. Echanges parfois houleux entre les deux sorciers qui s’opposaient sur bien des points elle ne pouvait lui retirer le talent qu’il avait eu durant l’affrontement néanmoins. « C’était un joli match. » Elle interpelle l’homme d’une voix suffisamment forte pour passer au dessus du vacarme qui régnait dans l’endroit et finit de se rapprocher de lui d’une démarche enjouée accompagnée d’un large sourire, se posant contre une barrière délimitant le ring. Jetant un coup d’oeil autours d’eux elle reprend d’une voix un peu plus basse « Pour un oeil non averti, les métamorphoses partielles peuvent même passer inaperçues. » Elle hausse un sourcil, elle n’était pas de ceux que l’on pouvait tromper facilement, surtout qu’elle savait ce dont elle était capable. « C’est plutôt intelligent Hangbé, bien que potentiellement perfectible. » Compensation de la remarque précédente l’ancienne joueuse tire une bouffée de sa cigarette, faussement détachée avant de poser à nouveau un regard malicieux sur le boxeur. sale gosse qui se foutait des conventions sociales et qui n’hésiterait pas à se montrer insistante si l’homme refusait de l’entendre.
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Re: my lucifer is lonely (oscar)
Dim 26 Avr 2020 - 17:27
my lucifer is lonely
My Lucifer is lonely Standing there, killing time Can't commit to anything but a crime Peter's on vacation, an open invitation Animals, evidence Pearly gates look more like a picket fence Once you get inside 'em Got friends but can't invite them @Billie Eilish
Oscar n’entendait rien du bruit qui l’entourait. Les cris des supporters, les grognements des combattants d’autres arènes, qui résonnaient sur le toit métallique du hangar ou était organisés les combats. Il n'entendait rien. Le sorcier n’avait qu’une chose en tête, et ne prêtait pas attention au reste, il était concentré. Il y avait de quoi, après tout. Il observait son adversaire bouger, et pour l’avoir déjà vu faire, pour l’avoir déjà combattu une fois, l’animagus savait que les choses n’allaient pas être aisées. Il avait perdu, la dernière fois qu’il l’avait affronté. Il frissonnait encore de la frustration que la défaite lui avait apportée. Lui qui s’appliquait à chaque coup, à chaque déplacement, n’avait tout simplement pas compris ce qui lui était tombé dessus. Mais le boxeur qu’il était avait redoublé d’effort, et de technique. Et si, pour une fois, il n’osait s’avancer sur la fin de l’entretiens, il avait bon espoir. Cette fois-ci, il allait lui montrer de quoi il était fait! Son visage protégé dans ses avant-bras, Oscar surveillait son adversaire de ses pupilles brunes. Il avait chaud, alors que le combat ne durait que depuis une quelques minutes. Il pouvait sentir la transpiration couler dans son dos et sur son front, mais il n’en tint pas grand cas. Il fallait qu’il mette fin à ce combat avec rapidité et efficacité.
Le diplomate lança une attaque, avant de dévier, au dernier moment, et de venir cueillir de son poing, le ventre de son adversaire, qui contracta ses abdominaux, sans pourtant réduire l’impact de frappe d’Oscar. Ce dernier avant utiliser son don de métamorphose. Il était capable de se transformer en une bête féroce aux pattes puissantes, mais était aussi capable de bénéficier de la force, de la puissance et de l’agilité de l’animal pour ses attaques. Il bougeait plus vite, frappait plus souvent et plus fort. Un reflet doré pouvait parfois transparaître dans son regard, d’ordinaire brun, mais rien d’autre ne trahissait ses facultés. Et, en quelques coups, son adversaire fut à terre, et Oscar déclaré vainqueur. Il en frissonnant, et serra la main de son opposant avec un large sourire satisfait. Ce dernier n’était pas ravi – personne n’aimait perdre, ce n’était pas possible – mais félicita le diplomate, pour sa victoire, et les progrès qu’il avait fait.
- La prochaine fois décidera du vainqueur, avait déclaré Oscar, avant de se poser sur un petit banc en bois, éloigné de l’arène, aire de repos pour les combattants.
Le sorcier retira ses gants, et les posa à ses pieds. Ils n’étaient plus tout neuf, et devaient bientôt être changés, mais Oscar était peut-être un peu trop superstitieux, et repoussait l’achat d’une nouvelle paire sans arrêt. Il en prendrait des nouveaux lorsque ceux-là éclateraient en plein match, très certainement, comme la dernière fois. Cela lui avait donné une belle victoire, cependant. Les règles ne prenait pas ce genre d’incident en compte, et le combattant appliqué qu’il était avait continué son combat, malgré le manque de protection. Il n’hésiterait pas à recommencer. Il n’hésitait pas, généralement.
Oscar commença ensuite à retirer les bandes en coton qui protégeaient ses poings, lorsqu’une voix féminine lui parvint. Il ne la reconnu pas tout de suite, et répondit un simple merci, s’attendant à ce que l’échange s’arrêta là. Mais non. Il se leva alors, et croisa le regard Judith Thorne. Oscar ne se demandait pas ce qu’elle faisait là, ils étaient tous la pour la même chose : l’argent, l’adrénaline, la violence, les magouilles. Il n’y avait rien d’autre à faire ici, après tout. Le sorcier resta silencieux, continuant son déroulage de bande, laissant la jeune femme dire ce qu’elle avait à dire. Il cessa son activité. Elle l’avait vu ? Son regard s’assombrit légèrement. Oscar n’avait pas de regret à utiliser ce qu’il pouvait pour gagner, mais savoir qu’il n’avait pas été aussi discret qu’il l’avait tout d’abord pensé, lui posait quelques problèmes. La discrétion était une chose qu'il chérissait tout particulièrement, alors ces mots de Judith lui semblait être comme un rouage rouillé dans son quotidien. Si elle savait, qui d'autre ?
Le diplomate détourna son regard de la jeune femme dont il se souvenait que trop bien les éclats de voix et les échanges orageux qu’ils avaient eu tous les deux.
- Tout est toujours perfectible, répondit-il alors, sûr de lui, ne laissant pas transparaître l'agacement qu'il avait d'avoir été découvert. Il reprit son œuvre, n’accordant plus qu’un regard en coin à la jeune femme. Tu t’es perdue, Thorne ? questionna-t-il, avant d’ajouter, railleur. T’es tombée de ton balais, donc tu viens traîner dans les coins douteux d'Inverness. Belle évolution, congrats !
Oscar ne suivait pas avec grand intérêt le Quidditch, mais il était au courant de certaines choses, de conversation qui se faisaient aux pauses cafés, et si la carrière de la jeune femme ne l’avait jamais intéressée, savoir qu’elle avait été éloignée de son équipe avait tout de suite intrigué le diplomate.
@made by ice and fire, @judith thorneLe diplomate lança une attaque, avant de dévier, au dernier moment, et de venir cueillir de son poing, le ventre de son adversaire, qui contracta ses abdominaux, sans pourtant réduire l’impact de frappe d’Oscar. Ce dernier avant utiliser son don de métamorphose. Il était capable de se transformer en une bête féroce aux pattes puissantes, mais était aussi capable de bénéficier de la force, de la puissance et de l’agilité de l’animal pour ses attaques. Il bougeait plus vite, frappait plus souvent et plus fort. Un reflet doré pouvait parfois transparaître dans son regard, d’ordinaire brun, mais rien d’autre ne trahissait ses facultés. Et, en quelques coups, son adversaire fut à terre, et Oscar déclaré vainqueur. Il en frissonnant, et serra la main de son opposant avec un large sourire satisfait. Ce dernier n’était pas ravi – personne n’aimait perdre, ce n’était pas possible – mais félicita le diplomate, pour sa victoire, et les progrès qu’il avait fait.
- La prochaine fois décidera du vainqueur, avait déclaré Oscar, avant de se poser sur un petit banc en bois, éloigné de l’arène, aire de repos pour les combattants.
Le sorcier retira ses gants, et les posa à ses pieds. Ils n’étaient plus tout neuf, et devaient bientôt être changés, mais Oscar était peut-être un peu trop superstitieux, et repoussait l’achat d’une nouvelle paire sans arrêt. Il en prendrait des nouveaux lorsque ceux-là éclateraient en plein match, très certainement, comme la dernière fois. Cela lui avait donné une belle victoire, cependant. Les règles ne prenait pas ce genre d’incident en compte, et le combattant appliqué qu’il était avait continué son combat, malgré le manque de protection. Il n’hésiterait pas à recommencer. Il n’hésitait pas, généralement.
Oscar commença ensuite à retirer les bandes en coton qui protégeaient ses poings, lorsqu’une voix féminine lui parvint. Il ne la reconnu pas tout de suite, et répondit un simple merci, s’attendant à ce que l’échange s’arrêta là. Mais non. Il se leva alors, et croisa le regard Judith Thorne. Oscar ne se demandait pas ce qu’elle faisait là, ils étaient tous la pour la même chose : l’argent, l’adrénaline, la violence, les magouilles. Il n’y avait rien d’autre à faire ici, après tout. Le sorcier resta silencieux, continuant son déroulage de bande, laissant la jeune femme dire ce qu’elle avait à dire. Il cessa son activité. Elle l’avait vu ? Son regard s’assombrit légèrement. Oscar n’avait pas de regret à utiliser ce qu’il pouvait pour gagner, mais savoir qu’il n’avait pas été aussi discret qu’il l’avait tout d’abord pensé, lui posait quelques problèmes. La discrétion était une chose qu'il chérissait tout particulièrement, alors ces mots de Judith lui semblait être comme un rouage rouillé dans son quotidien. Si elle savait, qui d'autre ?
Le diplomate détourna son regard de la jeune femme dont il se souvenait que trop bien les éclats de voix et les échanges orageux qu’ils avaient eu tous les deux.
- Tout est toujours perfectible, répondit-il alors, sûr de lui, ne laissant pas transparaître l'agacement qu'il avait d'avoir été découvert. Il reprit son œuvre, n’accordant plus qu’un regard en coin à la jeune femme. Tu t’es perdue, Thorne ? questionna-t-il, avant d’ajouter, railleur. T’es tombée de ton balais, donc tu viens traîner dans les coins douteux d'Inverness. Belle évolution, congrats !
Oscar ne suivait pas avec grand intérêt le Quidditch, mais il était au courant de certaines choses, de conversation qui se faisaient aux pauses cafés, et si la carrière de la jeune femme ne l’avait jamais intéressée, savoir qu’elle avait été éloignée de son équipe avait tout de suite intrigué le diplomate.
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Re: my lucifer is lonely (oscar)
Dim 26 Avr 2020 - 22:20
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Les débuts de l’ancienne attrapeuse sous le grand hangar avaient été en demi-teinte ; difficile de se faire une place dans ce milieu quelque peu misogyne lorsqu'on se pointait, grand sourire et jupette courte face aux sportifs dégoulinants et abimés par les combats. Elle finissait toujours par se créer sa place là où elle arrivait, avec plus ou moins de discrétion, avec plus ou moins de facilité mais les responsables de ce ring avaient fini par s’habituer à cette petite tornade qui trainait autour des combats et des boxeurs surtout, faisant glisser ses petites mains vagabondes dans les poches des spectateurs les plus audacieux, prêts à parier contre elle et ses pronostics. Néanmoins, pour la première fois, elle approchait directement un combattant, elle ouvrait ses grands yeux de biche, minaudant comme une groupie, pour s’attirer ses faveurs. Elle qui n’était jamais là pour flatter les égos, celui du Hangbé ne nécessitant pas plus de dorures par ailleurs, changeait d’aspect alors que ses intérêts se voyaient piquer par l’opportunité qu’il présentait. Esprit de conservation, nécessité de survivre malgré le plomb dans ses ailes, elle devenait plus opportuniste avec le temps, plus stratège dans ses combats : bien loin de l’apparente décontraction et de l’esprit décadent de l’américaine qui troquait la fête contre des promesses de grandeur. Elle tentait tout la joueuse, elle commençait à abattre ses cartes pour faire plier son adversaire.
S’il ne sembla pas inquiet outre mesure quant au fait d’être potentiellement découvert dans ses manigances, Judith ne put s’empêcher de continuer dans sa lancée. Un peu provocatrice mais toujours avec le sourire, elle s’amuse de la situation mais sans oublier non plus son objectif final : « Oh ne t’inquiète pas deary, your dirty little secret sera bien protégé avec moi, je serais muette comme une tombe. » Petit clin d’œil malicieux elle s’installe sans gêne sur un banc face au boxeur. Quel intérêt aurait-elle de tuer dans l’oeuf la poule aux oeufs d’or ? Elle savait que le chemin serait long pour faire baisser sa garde au sorcier mais le jeu en valait la chandelle. « Je doute de plus que quiconque d’autre puisse déceler ce que j’ai vu. » Elle ajoute en haussant doucement les épaules, air désinvolte sur son visage d’ange. Elle était là pour observer, son cachet en dépendait. Et clairement, sans son affinité certaine avec les trajectoires et la vitesse des gestes était d’une aide précieuse dans son travail officieux. Elle n’avait jamais été étouffée par la modestie l’attrapeuse, sans pour autant être hautaine, elle connaissait ses talents et savait que ce n’était pas pour rien qu’elle était une star dans son domaine. Elle était douée dans ce qu’elle faisait et ses mauvais choix n’enlevaient rien à son savoir-faire et à sa technique pour ainsi dire parfaite. Elle devait seulement trouver d’autres occasions d’en user désormais et entrainer le sportif vers une victoire systématique pouvait être son nouveau hobby. Acte de bienfaisance intéressé mais qui, elle en était sûre, saurait être prolifique pour l’un comme pour l’autre. Il suffisait de convaincre l’homme de l’utilité de leur partenariat, et si la tâche s’avérait ardue, elle ne rechignait jamais à l’effort.
Devant la pique lancée par le diplomate, la brune laisse échapper un petit rire, amusée. Bien difficilement ébranlée de son piédestal la demoiselle qui restait lumineusement détachée malgré tout. « Si j’étais là pour parler de moi j’aurais trouvé un interlocuteur plus aimable. » Qu’elle fait remarquer en tirant une nouvelle bouffée de sa cigarette. Fumée envoyée vers le ciel où elle finit de disparaitre en quelques volutes. « Et que dire du chouchou de la justice magique britannique qui vient frapper sur de pauvres hommes qui n’ont qu’une demie chance ? » Elle guette la réaction du sorcier avant de détourner le regard pour observer l’un des combats qui avait lieu un peu plus loin. « Je pense que tu as plus à perdre que moi, après tout, j’ai déjà chuté comme tu le dis si bien. » Petit clin d’oeil, à l’intention du combattant elle croise les jambes avant de se pencher vers le sorcier, petite confidence : « Ça gagne bien au moins ? » Faussement innocente, elle reprend : « J’imagine qu’il faut gagner souvent pour compenser le risque. » Elle n’avait pas réellement suivi la carrière de son comparse américain, mais elle savait d’expérience douloureuse que quelques mauvaises publicités pouvaient rapidement avoir de terribles conséquences sur une carrière brillante. « Je pourrais bien partager quelques idées pour rendre les victoires plus évidentes mais il semblerait que je me sois perdue, je vais aller distiller mes informations à d’autres combattants, je suis sure que j’en trouverai un aussi, voire plus, talentueux. » Elle ne réagissait avec rancoeur pas aux railleries la mutine mais il ne l’empêchait pas de les user pour ses propres intérêts. Il était par ailleurs difficile de l’éloigner de son objectif lorsqu’elle avait quelque chose en tête la brunette et cette fois elle souhaitait ajouter un nouveau joyau à sa couronne de talents, et quelques galions à sa poche ne pourraient y ajouter qu’un peu de douceur.
@made by ice and fire, @oscar hangbéS’il ne sembla pas inquiet outre mesure quant au fait d’être potentiellement découvert dans ses manigances, Judith ne put s’empêcher de continuer dans sa lancée. Un peu provocatrice mais toujours avec le sourire, elle s’amuse de la situation mais sans oublier non plus son objectif final : « Oh ne t’inquiète pas deary, your dirty little secret sera bien protégé avec moi, je serais muette comme une tombe. » Petit clin d’œil malicieux elle s’installe sans gêne sur un banc face au boxeur. Quel intérêt aurait-elle de tuer dans l’oeuf la poule aux oeufs d’or ? Elle savait que le chemin serait long pour faire baisser sa garde au sorcier mais le jeu en valait la chandelle. « Je doute de plus que quiconque d’autre puisse déceler ce que j’ai vu. » Elle ajoute en haussant doucement les épaules, air désinvolte sur son visage d’ange. Elle était là pour observer, son cachet en dépendait. Et clairement, sans son affinité certaine avec les trajectoires et la vitesse des gestes était d’une aide précieuse dans son travail officieux. Elle n’avait jamais été étouffée par la modestie l’attrapeuse, sans pour autant être hautaine, elle connaissait ses talents et savait que ce n’était pas pour rien qu’elle était une star dans son domaine. Elle était douée dans ce qu’elle faisait et ses mauvais choix n’enlevaient rien à son savoir-faire et à sa technique pour ainsi dire parfaite. Elle devait seulement trouver d’autres occasions d’en user désormais et entrainer le sportif vers une victoire systématique pouvait être son nouveau hobby. Acte de bienfaisance intéressé mais qui, elle en était sûre, saurait être prolifique pour l’un comme pour l’autre. Il suffisait de convaincre l’homme de l’utilité de leur partenariat, et si la tâche s’avérait ardue, elle ne rechignait jamais à l’effort.
Devant la pique lancée par le diplomate, la brune laisse échapper un petit rire, amusée. Bien difficilement ébranlée de son piédestal la demoiselle qui restait lumineusement détachée malgré tout. « Si j’étais là pour parler de moi j’aurais trouvé un interlocuteur plus aimable. » Qu’elle fait remarquer en tirant une nouvelle bouffée de sa cigarette. Fumée envoyée vers le ciel où elle finit de disparaitre en quelques volutes. « Et que dire du chouchou de la justice magique britannique qui vient frapper sur de pauvres hommes qui n’ont qu’une demie chance ? » Elle guette la réaction du sorcier avant de détourner le regard pour observer l’un des combats qui avait lieu un peu plus loin. « Je pense que tu as plus à perdre que moi, après tout, j’ai déjà chuté comme tu le dis si bien. » Petit clin d’oeil, à l’intention du combattant elle croise les jambes avant de se pencher vers le sorcier, petite confidence : « Ça gagne bien au moins ? » Faussement innocente, elle reprend : « J’imagine qu’il faut gagner souvent pour compenser le risque. » Elle n’avait pas réellement suivi la carrière de son comparse américain, mais elle savait d’expérience douloureuse que quelques mauvaises publicités pouvaient rapidement avoir de terribles conséquences sur une carrière brillante. « Je pourrais bien partager quelques idées pour rendre les victoires plus évidentes mais il semblerait que je me sois perdue, je vais aller distiller mes informations à d’autres combattants, je suis sure que j’en trouverai un aussi, voire plus, talentueux. » Elle ne réagissait avec rancoeur pas aux railleries la mutine mais il ne l’empêchait pas de les user pour ses propres intérêts. Il était par ailleurs difficile de l’éloigner de son objectif lorsqu’elle avait quelque chose en tête la brunette et cette fois elle souhaitait ajouter un nouveau joyau à sa couronne de talents, et quelques galions à sa poche ne pourraient y ajouter qu’un peu de douceur.
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Re: my lucifer is lonely (oscar)
Ven 8 Mai 2020 - 12:00
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Oscar laissa tomber sur le petit banc sur lequel il s’était assis, les bandes de cotons blanches et pleines de talc qu’il venait de finir de dérouler de ses poignets, lui rendant une liberté bien agréable et mérité. Le combat avait été court, mais intense et le plaisir qu’il avait de se séparer de ses gants et protections étaient aussi grand et important que celui qu’il avait de les enfiler. Le plaisir était différent, subtil. La pression et l’excitation qu’il ressentait avant de monter sur le ring était au point mort lorsque la cloche sonnait les dix coups, signe de victoire pour celui qui était encore debout, et de défaite pour l’autre. Par la suite, l’adrénaline s’estompait et se diluait, laissant place à l’endorphine et la dopamine, laissant le combattant sur un petit nuage de bien-être. Sur le terrain, il évacuait ses frustrations de la semaine, il se donnait la possibilité de rester de bonne composition le reste du temps. La bonne réputation qu’il pouvait avoir au Ministère n’était possible que grâce à tout ce qu’il faisait d’autre à côté. Les combats illégaux dans des vieux hangar tel que celui-ci, en banlieue de la cité, étaient l’activité la plus efficace. Il y avait tout d’abord le goût du risque, qui, s’il n’était pas la principale occupation sur l’esprit du trentenaire, restait une variable intéressante. Et puis il y avait les combats en eux même, la stratégie qu’il mettait en place, ce mélange de testostérone, de l’odeur du sang et de la sueur qui venait chatouiller ses narines. Tout cela participait à l’expérience, la faisant extraordinaire, nécessaire et de plus en plus addictive. Arriverait un jour ou Oscar ne pourrait plus s’arrêter... Peut-être était-il déjà arrivé..
N'accordant que peu d’attention à la jeune femme, assit sur son banc, il avait attiré à lui son sac, rempli d’affaires de rechanges et autre nécessité. Il ne prenait jamais sa baguette avec lui, sachant pertinemment qu’il n’en avait pas réellement besoin et il remerciait son père pour cela. La voix de Jude continuait à s’élever dans l’air, brisant le repos pourtant mérité du combattant. Les mots de la jeune femme tirèrent un léger sourire à Oscar, qui releva un instant son regard vers elle. Sans rien ajouter, son expression parlait pour lui. Oh, si elle parlait, si elle n’était pas capable de rester muette comme une tombe, comme elle le disait si bien, le diplomate lui prédisait un aller simple vers une tombe, une vraie. Les accidents pouvaient si vite arriver, et plus encore dans un endroit comme celui-ci. Un mauvais coup, un tempérament qui s’échauffe vélocement. Les dérapages étaient courants, Oscar ne le savait que trop bien et avait toujours eu la chance – ou l’intelligence – de se trouver du bon côté. Il ne pourrait pas garantir la même chose pour l’ancienne attrapeuse des Pies de Montrose. Elle qui venait, mutine, troubler son après match avec autant de considération qu’un chat peut bien montrer à son maître, durant les heures les plus sombres de la nuit, sans gênes et avec un certain courage, il fallait l’admettre. A moins que cela ne soit de la folie ? Cette maladie si répandue sous ce hangar, celle qui poussait les hommes tels qu’Oscar dans des endroits mal famés, risquant leur vie d’honnête citoyen pour simplement satisfaire des pulsions animales de sang et de violence.
Oscar laissa échapper un petit soupir, laissant Judith parler, l’écoutant d’une oreille toutefois attentive, tout en se séparant de sa tenue de boxeur. Puisqu’il boxait torse-nu, il se contenta d’enfiler un t-shirt en coton, matière d’excellence lorsqu’il s’agissait de se sécher. Il n’y avait pas de douche ici, il devrait attendre d’être rentrer chez lui. Pour ne pas tomber malade, il enfila par-dessus sa première couche, un sweat shirt kaki. Et enfin, il posa son regard sur l’ancienne Wright. Il avait écouté tout ce qu’elle avait dit. Elle avait insisté sur ce qu’il avait à perdre, lui, répétant qu’elle n’avait plus rien à ruiner, de son côté à elle. Mais le Chouchou de la Justice, comme elle l’avait appelé, n’était pas inquiet. Il faisait ce qu’il devait faire, il savait ce qu’il faisait, surtout. Les questionnements de la jeune femme, les piques qu’elle lui lançait ne le touchait donc pas. Ou pas tout de suite, dans tous les cas. Son assurance gonflée par sa victoire, et ce petit nuage de bien-être physique sur lequel il se trouvait ne le laissait en rien s’inquiéter de ce qui pouvait bien lui arriver si jamais son activités extra-ministérielle venait à être ébruitée. Et puis, il était un Hangbé, s’inquiéter n’était pas dans sa nature. Si quelque chose arrivait, il réagissait. L’inquiétude n’avait pas sa place dans son quotidien. Et puis, vint la question de l’argent, elle y venait. L’argent, un moteur pour bien des gens, pas pour lui. Il était plus politique que businessman, et surtout, il en avait déjà. Beaucoup.
Et puis, Judith suggéra qu’elle pourrait trouver un meilleur combattant ailleurs, afin de lui offrir des conseils et lui garantir des victoires. Ce petit pic dans l’égo du sorcier lui tira une légère grimace, avant que son expression ne revienne à celle originale. Son regard brillait, comme si un nouveau combat se profilait devant lui, et il quitta son silence pour répondre à la demoiselle.
- Tu sais très bien que tu n’en trouvera pas de meilleur que moi, autrement, tu ne serais pas là, dit-il, avec toute la confiance qu’il pouvait avoir, c’est-à-dire trop.
Picoter l’égo et l’orgueil de l’animagus était souvent la meilleure façon d’attirer son attention, surtout hors de son quotidien de travail et d’affaire. Judith avait visé juste. Oscar reposa son sac à terre, et appuyant ses mains sur le banc, reporta à présent toute son attention sur la jeune femme. Un léger sourire étirait ses lèvres, une lueur d’espièglerie dans ses prunelles brunes.
- Explique-moi donc ce qui pousserait des combattants comme nous, à écouter tes idées ? questionna-t-il. Ce n’est pas que je doute de tes capacités, mais t’es déjà montée sur un ring ? Attraper une boule dorée, c’est bien, mais c’est un tout autre monde qu’il y a ici. Assura-t-il, suggérant subtilement que ce n’était pas son monde à elle, même si elle parvenait à garder la tête haute et ne semblait pas impressionnée par ce qui se trouvait autour d’elle, ce qui soulignait encore davantage sa force de caractère, qu’Oscar avait déjà eu l’occasion de croiser bien des fois.
Le sorcier ne répondit pas aux questions de la jeune femme sur l’argent, car ce n’était pas ce qu’il l’intéressait. Il voulait savoir ce qu’elle avait dans la tête. Sa curiosité avait été piquée, encore fallait-il que Jude soit à la hauteur. Elle était butée, il en était certain, courageuse, un peu folle, très certainement, mais elle devait lui montrer plus. L’ancienne joueuse de Quidditch avait gagné l’attention du combattant, il ne lui restait plus qu’à le convaincre.
@made by ice and fire, @judith thorneN'accordant que peu d’attention à la jeune femme, assit sur son banc, il avait attiré à lui son sac, rempli d’affaires de rechanges et autre nécessité. Il ne prenait jamais sa baguette avec lui, sachant pertinemment qu’il n’en avait pas réellement besoin et il remerciait son père pour cela. La voix de Jude continuait à s’élever dans l’air, brisant le repos pourtant mérité du combattant. Les mots de la jeune femme tirèrent un léger sourire à Oscar, qui releva un instant son regard vers elle. Sans rien ajouter, son expression parlait pour lui. Oh, si elle parlait, si elle n’était pas capable de rester muette comme une tombe, comme elle le disait si bien, le diplomate lui prédisait un aller simple vers une tombe, une vraie. Les accidents pouvaient si vite arriver, et plus encore dans un endroit comme celui-ci. Un mauvais coup, un tempérament qui s’échauffe vélocement. Les dérapages étaient courants, Oscar ne le savait que trop bien et avait toujours eu la chance – ou l’intelligence – de se trouver du bon côté. Il ne pourrait pas garantir la même chose pour l’ancienne attrapeuse des Pies de Montrose. Elle qui venait, mutine, troubler son après match avec autant de considération qu’un chat peut bien montrer à son maître, durant les heures les plus sombres de la nuit, sans gênes et avec un certain courage, il fallait l’admettre. A moins que cela ne soit de la folie ? Cette maladie si répandue sous ce hangar, celle qui poussait les hommes tels qu’Oscar dans des endroits mal famés, risquant leur vie d’honnête citoyen pour simplement satisfaire des pulsions animales de sang et de violence.
Oscar laissa échapper un petit soupir, laissant Judith parler, l’écoutant d’une oreille toutefois attentive, tout en se séparant de sa tenue de boxeur. Puisqu’il boxait torse-nu, il se contenta d’enfiler un t-shirt en coton, matière d’excellence lorsqu’il s’agissait de se sécher. Il n’y avait pas de douche ici, il devrait attendre d’être rentrer chez lui. Pour ne pas tomber malade, il enfila par-dessus sa première couche, un sweat shirt kaki. Et enfin, il posa son regard sur l’ancienne Wright. Il avait écouté tout ce qu’elle avait dit. Elle avait insisté sur ce qu’il avait à perdre, lui, répétant qu’elle n’avait plus rien à ruiner, de son côté à elle. Mais le Chouchou de la Justice, comme elle l’avait appelé, n’était pas inquiet. Il faisait ce qu’il devait faire, il savait ce qu’il faisait, surtout. Les questionnements de la jeune femme, les piques qu’elle lui lançait ne le touchait donc pas. Ou pas tout de suite, dans tous les cas. Son assurance gonflée par sa victoire, et ce petit nuage de bien-être physique sur lequel il se trouvait ne le laissait en rien s’inquiéter de ce qui pouvait bien lui arriver si jamais son activités extra-ministérielle venait à être ébruitée. Et puis, il était un Hangbé, s’inquiéter n’était pas dans sa nature. Si quelque chose arrivait, il réagissait. L’inquiétude n’avait pas sa place dans son quotidien. Et puis, vint la question de l’argent, elle y venait. L’argent, un moteur pour bien des gens, pas pour lui. Il était plus politique que businessman, et surtout, il en avait déjà. Beaucoup.
Et puis, Judith suggéra qu’elle pourrait trouver un meilleur combattant ailleurs, afin de lui offrir des conseils et lui garantir des victoires. Ce petit pic dans l’égo du sorcier lui tira une légère grimace, avant que son expression ne revienne à celle originale. Son regard brillait, comme si un nouveau combat se profilait devant lui, et il quitta son silence pour répondre à la demoiselle.
- Tu sais très bien que tu n’en trouvera pas de meilleur que moi, autrement, tu ne serais pas là, dit-il, avec toute la confiance qu’il pouvait avoir, c’est-à-dire trop.
Picoter l’égo et l’orgueil de l’animagus était souvent la meilleure façon d’attirer son attention, surtout hors de son quotidien de travail et d’affaire. Judith avait visé juste. Oscar reposa son sac à terre, et appuyant ses mains sur le banc, reporta à présent toute son attention sur la jeune femme. Un léger sourire étirait ses lèvres, une lueur d’espièglerie dans ses prunelles brunes.
- Explique-moi donc ce qui pousserait des combattants comme nous, à écouter tes idées ? questionna-t-il. Ce n’est pas que je doute de tes capacités, mais t’es déjà montée sur un ring ? Attraper une boule dorée, c’est bien, mais c’est un tout autre monde qu’il y a ici. Assura-t-il, suggérant subtilement que ce n’était pas son monde à elle, même si elle parvenait à garder la tête haute et ne semblait pas impressionnée par ce qui se trouvait autour d’elle, ce qui soulignait encore davantage sa force de caractère, qu’Oscar avait déjà eu l’occasion de croiser bien des fois.
Le sorcier ne répondit pas aux questions de la jeune femme sur l’argent, car ce n’était pas ce qu’il l’intéressait. Il voulait savoir ce qu’elle avait dans la tête. Sa curiosité avait été piquée, encore fallait-il que Jude soit à la hauteur. Elle était butée, il en était certain, courageuse, un peu folle, très certainement, mais elle devait lui montrer plus. L’ancienne joueuse de Quidditch avait gagné l’attention du combattant, il ne lui restait plus qu’à le convaincre.
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Re: my lucifer is lonely (oscar)
Ven 8 Mai 2020 - 15:25
my lucifer is lonely
My Lucifer is lonely Standing there, killing time Can't commit to anything but a crime Peter's on vacation, an open invitation Animals, evidence Pearly gates look more like a picket fence Once you get inside 'em Got friends but can't invite them @Billie Eilish
Durant tout son discours, le combattant était resté de glace, stoïque, à peine attentif à ce qu’elle disait. Pourtant, elle y mettait du sien la brune, usant de tous ces mots pour intriguer suffisamment l’homme pour qu’il lui accorde un peu de temps. Elle observe une lueur vaciller dans le regard du sorcier, comme si, avec ses mots, piques outrageusement portées en étendard, elle avait finalement réussi à capter son attention. Tactiques avancées comme des pions sur une échiquier et il lui semble que celle de l’ego prime sur les autres. Peu étonnant néanmoins, la confiance portée par l’ancien Grymm en sa personne avait toujours été brillante. « Le Grand Prince Oscar ne peut donc être vaincu ? Permets moi d’en douter. » Qu’elle le taquine, désormais consciente que piquer son égo pouvait lui permettre de capter un peu plus son attention. Les questions commencent à tomber et il est possible de lire la satisfaction sur le visage de la jeune femme qui se félicitait intérieurement d’être parvenue à se fins. « Oh ne t’inquiète donc pas pour moi, je suis tout à fait à ma place ici. » Elle fait un sourire innocent avant de se redresser du banc, veste de cuir abandonnée près du Hangbé alors qu’elle guettait les boxeurs présents dans les parages. Elle se doutait bien que le diplomate ne se laisserait pas convaincre seulement par de belles paroles, tant mieux, elle trépignait à l’idée de se mettre un peu en danger la voltigeuse, coincée au sol depuis bien trop longtemps. « Pour ce qui est de prouver ma valeur je pense qu’une démonstration par l’exemple peut être toute à propos. »
« Eh toi ! Tu veux te faire un peu d’argent malgré ta défaite ? » Interpelle t’elle le malheureux adversaire d’Oscar qui trainait encore dans la zone réservée aux combattants. « Qu’est ce que t’as poupée ? Si tu veux que je te baise t’as pas besoin d’y mettre la monnaie tu sais ? » Rire qui s’échappe de la bouche de l’ancienne attrapeuse, c’était charmant, il en fallait bien plus pour la mettre en rogne néanmoins, les remarques graveleuses elle en avait l’habitude. « On verra ça plus tard, je te parle affaires là. » Il y avait un temps pour tout et malgré sa décontraction apparente et habituelle, Judith savait lorsqu’il fallait être sérieuse, ou du moins, mettre de côté les perversions et la fête. Parfois. « 10 gallions si tu arrives à me donner ne serait-ce qu’un seul coup en une minute sur le ring. » Il hausse un sourcil avant de se fendre d’un rire gras et tonitruant. « Je vais t’écraser ma jolie, t’es sure de toi ? » Moue qui se glisse sur le visage de l’ancienne Pie, elle hausse doucement les épaules avant d’attacher quelques mèches de ses cheveux avec une barrette pour les maintenir en place : « Si tu le dis » Qu’il se perde dans sa fierté lui aussi, la victoire n’en serait que plus agréable. Elle n’avait aucun doute sur sa réussite. « Et si tu gagnes ? » Petit sourire, il n’était pas aussi bête qu’elle l’avait pensé de prime abord le rustre. « Tu vas m’écraser non ? Alors il n’y a pas besoin d’en discuter » Elle ne voulait rien de lui de plus, il n’était qu’un pion dans son jeu contre le Hangbé. Un adversaire suffisamment redoutable pour qu’il ne remette pas en cause ce qu’elle allait accomplir. « Comment je peux être sur que tu tiendras parole ? » Elle soupire avant d’interpeller Oscar d’une voix mielleuse : « Oh darling, tu veux bien prendre 10 gallions dans la poche de ma veste ? Pas un de plus attention je te surveille. » Clin d’œil provocateur lancé à l’intention du diplomate elle se glisse sur un ring avec souplesse, passant entre les cordes avant de se placer face à son adversaire sourire amusé au coin des lèvres.
« Ne retiens pas tes coups champion je suis plus solide que j’en ai l’air » Regard de défi lance à son adversaire elle fait craquer sa nuque quelques fois avant de tourner la tête vers l’extérieur du ring. « Surveille le chronomètre, je tiens à mon argent. » Qu’elle indique au sorcier sans plus de cérémonie, déjà concentrée sur le match qu’elle allait disputer. Elle sentait l’adrénaline pulser dans ses veines, le goût de la compétition depuis bien trop longtemps endormi qui s’éveillait enfin, entraînant avec lui cette rage liée au challenge et cette excitation liée au combat. La cloche sonne une première fois, soixante secondes. Les premiers coups du boxeur sont lents, la vivacité de l’ancienne attrapeuse lui suffisait amplement pour les éviter, sursaut sur le côté, recul, elle glisse un peu plus près du sol pour éviter un coup un peu plus bas. Quarante-cinq secondes, il prend son rythme et la danse de l’assistante ne suffira bientôt plus a lui éviter un coup plutôt douloureux. Elle se concentre, sourire qui disparaît finalement de son visage alors que les petites lignes lumineuses commencent à se dessiner autour des gestes de l’homme. Quelques centimètres vers la gauche, elle évite un crochet qui l’aurait frappée directement dans la mâchoire, retour dans les cordes elle parvient à déséquilibrer le poids lourd qui était entraîné dans son élan. Trente seconde, elle sent l’agacement pointer dans les gestes de son rival, il devient plus brouillon, plus pressé, il est moins précis mais moins prévisible, cela ne faisait pas les affaires de l’américaine qui parvenait tout de même à s’extirper sans mal même des enchaînements les plus brouillons. Quinze secondes, retour du calme, il semble avoir compris que la ruse était plus efficace que la puissance, il tente un chassé pour faire chuter la voltigeuse mais malheureusement pour lui, elle l’évite gracieusement s’autorisant même une remarque provocatrice : « On fatigue champion ? » Le raille-t’elle entre deux esquives, ignorant son propre souffle qui commençait à se raréfier, la cigarette, quelle affreuse invention.
Cinq, quatre, trois, deux, un, les dernières secondes sont les plus enivrantes pour la compétitrice qui fait immédiatement le parallèle avec les dernières secondes d’un match lorsque ses doigts frôlaient le vif d’or. Zéro, la cloche résonne à nouveau entraînant un cri de rage de l’adversaire et un rire joyeux de la demoiselle. « Une prochaine fois peut être champion. » Clin d’œil mutin elle glisse à travers les cordes pour récupérer une pièce et la lancer avec habileté à l’homme : « Dédommagement pour le dérangement » Sourire amusé elle observe le perdant s’éloigner en maugréant avant de se tourner à nouveau vers Oscar, appuyée sur les cordes du ring : « Je ne suis pas une boxeuse, donner des coups c’est pas mon truc. Je te laisse aisément ce hobby. » Elle n’était pas d’un naturel violent, au Quidditch elle avait choisi le poste qui impliquait le moins d’accrochage avec les autres joueurs, cible peut être; bourreau jamais. Les sports de combat étaient certes grisants à observer, mais elle n’appréciait que peu de les pratiquer : sauf bien sûr lorsque c’était nécessaire. « Prévoir les coups donnés par les autres par contre... » Elle hausse les épaules, calme apparent mais regard enjoué qui scrutait les réactions du Hangbé. Elle n’était pas peu fière de sa démonstration la gamine, énergie qui commençait à redescendre, laissant ses joues légèrement rougies par l’effort retrouver leur teinte diaphane elle libère ses cheveux de leurs attaches, lissant sa robe un peu froissée du dos de la main tout en reprenant son souffle.
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Re: my lucifer is lonely (oscar)
Ven 8 Mai 2020 - 17:10
my lucifer is lonely
My Lucifer is lonely Standing there, killing time Can't commit to anything but a crime Peter's on vacation, an open invitation Animals, evidence Pearly gates look more like a picket fence Once you get inside 'em Got friends but can't invite them @Billie Eilish
Lorsqu’il était à son travail, Oscar n’était pas un homme qui refusait de se remettre en question. Oh, il était la plupart du temps confiant, et cela en toute circonstance. Après tout, mener des discussions avec le doute comme compagnon était aussi efficace que faire chauffer de l’eau en oubliant d’allumer le gaz. Le doute, quel qu’il soit n’avait pas de place dans sa vie. Lorsqu’il s’agissait de ses activités de boxes et de ses combats illégaux, les choses étaient un peu différentes. La diplomatie s’éclipsait, il n’y avait que la force qui comptait, et la stratégie. Il n’avait plus besoin de sourire, de concéder du terrain, il devait simplement gagner, à la force de ces poings. Et comme tout mâle qui se respectait, l’égo du combattait était imposant, d’autant plus lorsqu’il était gonflé par une récente victoire et titillé par une jeune femme qu’il dépassait de quelques têtes et dont la petite robe et la veste en cuir laissait à penser qu’elle n’avait pas sa place ici. Et puis, il y avait leur histoire commune, de discussions houleuses dans les couloirs d’Inverness. Aucune rencontre avec l’ancienne étudiante n’avait apporté quelques choses de constructifs, non pas qu’il en est lui-même mis du siens. Toujours était-il qu’elle savait piquer là où il fallait et qu’elle avait à présent toute l’attention du combattant. Elle continua sur sa lancée, cependant, piquant d’avantage là ou cela faisait mal. Le trentenaire s’en mordit la langue, s’apprêtant a dire quelques mots, avant que la jeune femme ne prenne les choses en main et demanda à l’ancien adversaire du boxeur de..
Un petit rire grave s’échappa des lèvres de l’américain. Elle allait se battre contre lui ? Elle ? En tout cas, elle semblait bien sûre d’elle. Le regard brillant, et esquissant un sourire amusé, Oscar observa la discussion entre les deux : le combattant, rustre et avec un manquement certains pour la subtilité – tous n’avait pas été élevé comme le Chouchou de la justice l’avait été – contre la petite attrapeuse, à l’air déterminée et à la langue acérée. Oh non, elle ne se démontait pas. Oscar comprenait à présent bien mieux les frustrations qu’il avait put ressentir à chaque fois qu’il avait croisé son chemin. Elle était effrontée, arrogante de témérité. Elle rassurait l’égo de son futur adversaire, mais l’animagus avait comme l’impression qu’elle comptait bien lui faire ravaler sa fierté, à l’homme qu’elle allait affronter, mais à lui, aussi, qui doutait de ses capacités. Mais, avant d’affirmer qu’il s’était trompé sur le compte de la joueuse de Quidditch, il voulait voir ce qu’elle mijotait. Et comme elle le disait si bien, rien ne valait une démonstration dans les formes pour s’assurer de convaincre les plus sceptiques. Oscar resta dans son observation, tirant quelques gallions de la veste de celle qui bousculait les codes des combats illégaux, et montait déjà sur le ring. Celui-là même où Oscar avait combattu quelques minutes plus tôt, s’amusant des petits mots qu’elle utilisait et de cette provocation, qu’elle ne pouvait s’empêcher d’employer. Le regard brillant, les montants du pari dans la paume de sa main, Oscar avait quitté son banc pour se rapprocher du ring.
Avec rapidité étonnante, quelques personnes vinrent s’agrouper autour du ring. Les combats officiels étaient terminés, aussi le public était-il réduit. Il s’agissait principale de coachs ou de parieurs. L’un d’eux s’était placé à côté d’un Oscar concentré, les bras croisés, qui ne détourna pas un instant le regard vers lui.
- Vingt gallions sur Jo. Elle va se faire écraser.
Oscar resta silencieux, focalisé sur les personnes qui se trouvaient dans le ring. Il voyait le sourire animal de son ancien adversaire, persuadé qu’il allait gagner, le regard brulant, convaincu d’une victoire écrasante. Et puis, il y avait Judith, plus petite, qui ne manquait pas non plus de détermination. Joueur, et amusé par tout cela, Oscar, sans détourner son regard un instant, renchérit.
- Trente gallions sur la petite.
Il ignora le rire gras de l’homme avait qui il pariait, et fit sonner la clocher d’un signe de tête. Et alors, il ne fut plus en mesure de la quitter des yeux. Elle, n’accordant qu’une attention secondaire à son adversaire. Elle évitait ses attaques, avec aisance et rapidité. Il fallait dire que son adversaire n’était pas aussi rapide. Il n’avait pas la même masse à bouger, tout cela était normal et d’une logique implacable. Et puis, le boxeur reprit son rythme, et malgré toute sa rapidité possible, Judith n’aurait pas dû être en mesure d’esquiver. Oscar n’en aurait pas été capable. L’attaque avait été rapide et exécuté à la perfection. Elle aurait dû se prendre ce crochet en plein visage. Mais elle l’avait évité et continuait d’esquiver chaque attaque. Aux côtés d’Oscar, l’homme jura dans sa langue natale – du polonais, semblait-il – et ne semblait pas ravie de voir que la petite, malgré un adversaire de choix, était en mesure de s’en sortir à chaque tentative. L’homme finissait ses coups dans le vide, s’énervant de la voir lui échapper. Et, malgré un retour à un semblait de stratégie, comprenant bien qu’il n’était pas en mesure de gagner ce petit pari par la simple force de ces assauts, le boxeur échoua. La cloche sonna, et un large sourire étira les lèvres de l’animagus. Il y avait quelque chose qu’Oscar ne comprenait, mais il ne s’en inquiétait pas outre mesure, il lui suffirait de demander, au bon moment. Le sorcier, ravie par cette victoire, mais peu conscient de ce que tout cela impliquait, tendit la paume de sa main vers le polonais, qui y laissa s’échouer quelques pièces. Trente gallions, pour être exact. Le fameux Jo, perdant de ce pari, l’égo très certainement meurtris, s’en alla, avec pour seule consolation, une pièce que Judith lui envoya, toujours plus vive et piquante.
Elle fit face au sorcier, le regard brillant, et s’appuya sur les cordes du ring. Le diplomate lui, esquissa un sourire et, les bras toujours croisés sur son torse, écouta les mots de la demoiselle. Elle n’était pas une combattante, pas sur le ring, mais ce qu’elle avait fait était assez exceptionnelle pour être souligné et apprécié par le combattant. Lui-même partait avec un avantage, lorsqu’il se servait des sens que sa forme animale lui procurait, mais il avait ses limites. Nul doute qu’elle aussi, mais il ne les avait pas vu ce soir. Oscar était impressionné, sans nul doute, et intéressé, surtout. Ses bras se décroisèrent et après le passage d’une main sur son visage, il les glissa toutes deux – ainsi que ses gains – dans les poches de son short.
- Eh bien, Thorne ! J’ai parié trente gallions que tu allais réussir. Je n’y croyais pas, pourtant, ils sont là, dit-il, tout en secouant sa main droite qui firent s’entrechoquer les gallions dans un petit bruit caractéristique des pièces sorcières.
Il se rapprocha de quelques pas, et leva son visage pour croiser le regard de la sorcière.
- Comment tu as fait pour prédire ses coups ? demanda-t-il, de but en blanc. Il n’avait aucune raison de tourner autour du pot. Il voulait simplement savoir. Certains étaient évitables, même pour la plus lente personne qui puisse exister, je le concède, mais d'autres non. Tu aurais dû te retrouver à terre, et plus d'une fois., commenta-t-il. Dis m’en plus.
Ils n’étaient plus que tous les deux, les autres étaient retournés à leurs occupations. Certains balayaient, d’autres commençaient déjà à démonter les rings qui ne servaient. D’ici au petit matin, il fallait que tout disparaisse. Il eut un petit sourire.
- Le meilleur tu es, le mieux tu gagnes. C’est la loi du plus fort, comme tu dois t’en douter, expliqua-t-il finalement. Le potentiel qu’elle avait, il le voulait pour lui, sous peine d’être bien embêté par la suite. Il voulait gagner, au cas-ou elle ne le savait pas encore. Il ajouta alors, un nouveau sourire aux lèvres. Qu’est-ce que tu proposes ?
Il n’était pas voyant, mais il pouvait s’imaginer que s’ils faisaient équipe, si elle le faisait gagner davantage, ils pouvaient former un partenariat durable. Eventuellement. Certainement.
@made by ice and fire, @judith thorneUn petit rire grave s’échappa des lèvres de l’américain. Elle allait se battre contre lui ? Elle ? En tout cas, elle semblait bien sûre d’elle. Le regard brillant, et esquissant un sourire amusé, Oscar observa la discussion entre les deux : le combattant, rustre et avec un manquement certains pour la subtilité – tous n’avait pas été élevé comme le Chouchou de la justice l’avait été – contre la petite attrapeuse, à l’air déterminée et à la langue acérée. Oh non, elle ne se démontait pas. Oscar comprenait à présent bien mieux les frustrations qu’il avait put ressentir à chaque fois qu’il avait croisé son chemin. Elle était effrontée, arrogante de témérité. Elle rassurait l’égo de son futur adversaire, mais l’animagus avait comme l’impression qu’elle comptait bien lui faire ravaler sa fierté, à l’homme qu’elle allait affronter, mais à lui, aussi, qui doutait de ses capacités. Mais, avant d’affirmer qu’il s’était trompé sur le compte de la joueuse de Quidditch, il voulait voir ce qu’elle mijotait. Et comme elle le disait si bien, rien ne valait une démonstration dans les formes pour s’assurer de convaincre les plus sceptiques. Oscar resta dans son observation, tirant quelques gallions de la veste de celle qui bousculait les codes des combats illégaux, et montait déjà sur le ring. Celui-là même où Oscar avait combattu quelques minutes plus tôt, s’amusant des petits mots qu’elle utilisait et de cette provocation, qu’elle ne pouvait s’empêcher d’employer. Le regard brillant, les montants du pari dans la paume de sa main, Oscar avait quitté son banc pour se rapprocher du ring.
Avec rapidité étonnante, quelques personnes vinrent s’agrouper autour du ring. Les combats officiels étaient terminés, aussi le public était-il réduit. Il s’agissait principale de coachs ou de parieurs. L’un d’eux s’était placé à côté d’un Oscar concentré, les bras croisés, qui ne détourna pas un instant le regard vers lui.
- Vingt gallions sur Jo. Elle va se faire écraser.
Oscar resta silencieux, focalisé sur les personnes qui se trouvaient dans le ring. Il voyait le sourire animal de son ancien adversaire, persuadé qu’il allait gagner, le regard brulant, convaincu d’une victoire écrasante. Et puis, il y avait Judith, plus petite, qui ne manquait pas non plus de détermination. Joueur, et amusé par tout cela, Oscar, sans détourner son regard un instant, renchérit.
- Trente gallions sur la petite.
Il ignora le rire gras de l’homme avait qui il pariait, et fit sonner la clocher d’un signe de tête. Et alors, il ne fut plus en mesure de la quitter des yeux. Elle, n’accordant qu’une attention secondaire à son adversaire. Elle évitait ses attaques, avec aisance et rapidité. Il fallait dire que son adversaire n’était pas aussi rapide. Il n’avait pas la même masse à bouger, tout cela était normal et d’une logique implacable. Et puis, le boxeur reprit son rythme, et malgré toute sa rapidité possible, Judith n’aurait pas dû être en mesure d’esquiver. Oscar n’en aurait pas été capable. L’attaque avait été rapide et exécuté à la perfection. Elle aurait dû se prendre ce crochet en plein visage. Mais elle l’avait évité et continuait d’esquiver chaque attaque. Aux côtés d’Oscar, l’homme jura dans sa langue natale – du polonais, semblait-il – et ne semblait pas ravie de voir que la petite, malgré un adversaire de choix, était en mesure de s’en sortir à chaque tentative. L’homme finissait ses coups dans le vide, s’énervant de la voir lui échapper. Et, malgré un retour à un semblait de stratégie, comprenant bien qu’il n’était pas en mesure de gagner ce petit pari par la simple force de ces assauts, le boxeur échoua. La cloche sonna, et un large sourire étira les lèvres de l’animagus. Il y avait quelque chose qu’Oscar ne comprenait, mais il ne s’en inquiétait pas outre mesure, il lui suffirait de demander, au bon moment. Le sorcier, ravie par cette victoire, mais peu conscient de ce que tout cela impliquait, tendit la paume de sa main vers le polonais, qui y laissa s’échouer quelques pièces. Trente gallions, pour être exact. Le fameux Jo, perdant de ce pari, l’égo très certainement meurtris, s’en alla, avec pour seule consolation, une pièce que Judith lui envoya, toujours plus vive et piquante.
Elle fit face au sorcier, le regard brillant, et s’appuya sur les cordes du ring. Le diplomate lui, esquissa un sourire et, les bras toujours croisés sur son torse, écouta les mots de la demoiselle. Elle n’était pas une combattante, pas sur le ring, mais ce qu’elle avait fait était assez exceptionnelle pour être souligné et apprécié par le combattant. Lui-même partait avec un avantage, lorsqu’il se servait des sens que sa forme animale lui procurait, mais il avait ses limites. Nul doute qu’elle aussi, mais il ne les avait pas vu ce soir. Oscar était impressionné, sans nul doute, et intéressé, surtout. Ses bras se décroisèrent et après le passage d’une main sur son visage, il les glissa toutes deux – ainsi que ses gains – dans les poches de son short.
- Eh bien, Thorne ! J’ai parié trente gallions que tu allais réussir. Je n’y croyais pas, pourtant, ils sont là, dit-il, tout en secouant sa main droite qui firent s’entrechoquer les gallions dans un petit bruit caractéristique des pièces sorcières.
Il se rapprocha de quelques pas, et leva son visage pour croiser le regard de la sorcière.
- Comment tu as fait pour prédire ses coups ? demanda-t-il, de but en blanc. Il n’avait aucune raison de tourner autour du pot. Il voulait simplement savoir. Certains étaient évitables, même pour la plus lente personne qui puisse exister, je le concède, mais d'autres non. Tu aurais dû te retrouver à terre, et plus d'une fois., commenta-t-il. Dis m’en plus.
Ils n’étaient plus que tous les deux, les autres étaient retournés à leurs occupations. Certains balayaient, d’autres commençaient déjà à démonter les rings qui ne servaient. D’ici au petit matin, il fallait que tout disparaisse. Il eut un petit sourire.
- Le meilleur tu es, le mieux tu gagnes. C’est la loi du plus fort, comme tu dois t’en douter, expliqua-t-il finalement. Le potentiel qu’elle avait, il le voulait pour lui, sous peine d’être bien embêté par la suite. Il voulait gagner, au cas-ou elle ne le savait pas encore. Il ajouta alors, un nouveau sourire aux lèvres. Qu’est-ce que tu proposes ?
Il n’était pas voyant, mais il pouvait s’imaginer que s’ils faisaient équipe, si elle le faisait gagner davantage, ils pouvaient former un partenariat durable. Eventuellement. Certainement.
- InvitéInvité
Re: my lucifer is lonely (oscar)
Sam 9 Mai 2020 - 0:56
my lucifer is lonely
My Lucifer is lonely Standing there, killing time Can't commit to anything but a crime Peter's on vacation, an open invitation Animals, evidence Pearly gates look more like a picket fence Once you get inside 'em Got friends but can't invite them @Billie Eilish
Elle flottait au dessus du ring l’attrapeuse, s’amusant des doutes de son adversaire, se nourrissant de sa frustration et de sa rage qui gonflait au fur et à mesure que la fin de la minute fatale approchait. Elle n’avait jamais mauvaise joueuse Jude, appréciant le talent de ses adversaires lorsqu’elle les rencontrait, mais l’orgueil de ces derniers étaient bien incompatibles avec le sien, qu’elle ne cachait pas être gonflé par sa célébrité des dernières années. Le public qui s’était agglutiné autour du ring ne lui donnait qu’encore plus envie d’en découdre et ce même si elle sentait bien que la majorité des supporters n’était pas de son côté. Elle se plaisait à leur prouver qu'ils avaient tord de la sous-estimer. Elle enchainant les esquives avec une décontraction assumée. Il ne fallait pas croire que c’était fait sans effort, elle devait se concentrer grandement pour prévoir les trajectoires et estimer leur vitesse mais elle avait l’habitude. C’était devenu un jeu pour elle et lorsqu’elle était encore joueuse de Quidditch, elle passait des heures à suivre les voltes et piquets du vif d’or, autant pour parfaire sa technique que pour entrainer ce sixième sens qui avait été le plus grand atout de sa carrière. Avoir la possibilité d’en user à nouveau dans un contexte de combat, bien que moins officiel, mettait en joie l’assistante qui ne se départirait pas de son sourire enjoué malgré l’effort généré par la fuite constante des coups du boxeur.
La minute se termine, la demoiselle exulte et ses détracteurs enragent. Son sourire n’en est que plus grand tandis qu’elle rejoint le bord du ring où se trouvait Oscar. S’il était clair qu’il n’était pas aussi expressif qu’elle, elle pouvait remarquer une lueur de contentement au fond de son regard sombre. Au yeux de l’américaine, c’était suffisant. C’était son objectif, elle ne demandait pas de félicitation ou de grandes accolades, elle voulait lui prouver qu’elle lui était utile, et surtout, qu’elle avait sa place petite sorcière menue au milieu des colosses. Appuyée contre les cordes elle reprend son souffle, son cardio n’était plus aussi bon qu’à une époque et elle avait senti ses poumons se serrer vers la fin du combat, son rythme de vie décousu avait eu raison de ses meilleures années même si elle n'était pas prête à l’avouer. « Je gagne toujours les combats que j’entreprend Oscar, tu apprendras à me faire confiance sur ce point-là. » C’était plutôt vrai vrai dire, pour plusieurs raisons, en premier lieu elle avait beau être inconsciente, elle ne se lançait rarement dans des affrontements perdus d’avance, du moins lorsqu’ils avaient un réel enjeu, en second lieu, elle avait assez de réserve pour se sortir des situations même les plus désespérées dans lesquelles elle pouvait elle-même s’enfermer. Joueuse elle enchainait finalement des challenges très fréquemment, trop pour certaines de ces de ses connaissances, et l’entrainement faisait tout.
Une fois que les curieux se furent éloignés, vacant à leurs occupations, faisant disparaitre les rings aussi vite qu’ils s’étaient installés sous le grand hangar, le regard d’Oscar se fait à nouveau un peu plus sérieux, lueur d’amusement rapidement disparue après la fin du combat. Se rapprochant un peu d’elle, toujours perchée sur son podium improvisé il lève le regard vers la demoiselle avant de demander comment elle avait réussi ce petit tour de force face au combattant. « Il y avait l’avantage de la stature effectivement, le résultat n’aurait pas été le même si j’avais dû le mettre au tapis. » Et c’était bien pour cette raison qu’elle n’avait pas proposé au boxeur de porter les coups elle aussi. « Je vais te partager la clé de mon succès comme attrapeuse, ce n'est pas donné à tout le monde tu es chanceux. » Ce n’était effectivement pas quelque chose qu’elle partageait au premier venu. Ce n’était pas un secret d’état pour autant mais elle ne le criait pas non plus sur tous les toits. Elle estimait néanmoins que si elle voulait gagner la confiance d’Oscar, et pouvoir s’en faire un allié, elle se devait de lui partager cette information. « Les medicomages parlent de syndrome du savant, ça va avec mon déficit d’attention et mon hyper-activité, on dit souvent que les génies du Quidditch compensent autre part. » D’un coup de baguette, qu’elle gardait toujours coincée dans sa ceinture, elle fait apparaitre des rubans lumineux qui précédent de quelques instants les gestes de l’ensemble des sorciers présents suffisamment proches d’eux dans le hangar : « C’est comme ça que je vois le monde. » Qu’elle s’amuse avant d’explicité un peu plus sa pensée consciente que cela ne pouvait être aussi clair pour lui que ça l’était pour elle qui vivait ainsi depuis trente ans. « Ça fonctionne pour les gens, mais aussi pour les objets en mouvements. » Elle ne se doute pas qu’il parviendra à faire l’addition seul mais elle continua tout de même avec un petit sourire : « Comme un vif d’or par exemple, ou comme un boxeur, avec un peu de concentration je suis cappable de prévoir quelques instants en avance la trajectoire, ou de déterminer la vitesse d'un mouvement. » Un avantage non négligeable évidemment, ce n’était pas pour rien qu’elle était parvenue à garder pendant près de dix ans son poste d’attrapeuse chez les Pies de Montrose.
Le sourire qui se glissa sur les lèvres du Hangbé arrache une moue satisfaite à l’américaine, fière d’être parvenue à le dérider un peu. « Je te propose une alliance, enfin de former une équipe si tu préfères. » Le mot alliance avait une connotation un peu trop officielle aux yeux de la Thorne qui échappait à toute forme de sérieux et d’engagement quelconque depuis des années. Elle préférait voguer en solitaire, se posant parfois pour reposer ses ailes, s’accrochant quelques instants aux âmes qui l’entouraient avant de reprendre sa course infernale. Elle ne tenait pas en place la joueuse, ailes qui la démangeaient de voler toujours plus loin, toujours plus haut jusqu’à ce que le soleil ne la brûle comme Icare avant elle. Se laissant glisser en bas du ring elle vient s’assoir sur le dossier du banc avant de reprendre d’une voix étrangement calme : « J’ai deux amours, la victoire et l’argent. » Récupérant les galions qui avaient servis de mise à son combat, les faisant s’entrechoquer dans un bruit agréable à ses oreilles. « Vu que les victoires ne sont plus à ma portée, du moins en mon propre nom je me propose de t’aider sur ce point-là. » Il fallait évidemment que cela ait aussi des avantages pour la jeune femme mais elle préféra faire valoir ses arguments dans un premier lieu, la compensation viendrait dans un deuxième temps. « Mon travail peut apparaitre lors de deux étapes, en préparation de combat, pour étudier les points forts et points faibles des adversaires. » Elle sort de son sac le petit carnet qu’elle faisait suivre partout, notes sur les performances des combattants, notes concernant leur stratégie, points faibles et moyens de les déconcentrer, il y avait tout pour préparer « Et pendant le combat… une petite voix dans ton oreille pour t’indiquer les prochaines esquives. » L’un avec l’autre, c’était la victoire assurée. « Je sais je te vois déjà lever les yeux au ciel mais tu finiras par ne plus pouvoir te passer de moi darling je t'en fait la promesse. » Taquineries qui n’étaient pas prêtes de disparaitre, le naturel de l’ancienne Wright était provocatrice, Oscar le savait bien, ce n’était pas la première fois qu’ils s’opposaient l’un à l’autre. Néanmoins, c’était bien la première fois qu’ils arrivaient à un accord. « À nous deux nous serions imbattables. »
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Re: my lucifer is lonely (oscar)
Dim 17 Mai 2020 - 18:02
my lucifer is lonely
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La réaction d’Oscar restait mesurée, une esquisse de sourire, un regard légèrement brillant, mais rien de plus. Il n’était pas ici en représentation et n’avait pas d’objectif de conquête des foules. Il n’avait ainsi pas besoin de charmer. Pas question de sourire plus que nécessaire, ou de flatter ceux qui l’entouraient. Encore moins Judith, perchée sur le ring, qui ne cachait pas son plaisir d’avoir réussi son pari. Nul doute qu’elle n’avait jamais douté d’elle un seul instant. Téméraire, très certainement – Oscar n’avait aucune hésitation sur le sujet, il semblait y avoir un semblant de raison, derrière ce petit air revêche. Et elle lui affirma d’ailleurs d’elle-même. Elle gagnait ce qu’elle entreprenait. Tout avait été ainsi choisi avec soin. Le temps du défi, une minute. Soixante seconde, cela pouvait paraître long, et parfois extrêmement rapide. Mais pour la démonstration de l’ancienne attrapeuse, simplement nécessaire. En une minute, un combattant expérimenté avait juste le temps de s’adapter, il avait une chance. Si la jeune femme avait porté son dévolu sur un temps plus court, l’effet n’aurait pas été le même. La minute symbolique lui avait permis de s’assurer un bel effet lors de sa victoire, sans pour autant se mettre trop longtemps en danger. Finalement, Judith gagnait tous les combats qu’elle entreprenait. Et c’était une bonne chose. Savoir partir sur le bon pied. Saisir l’opportunité, s’emparer du bon moment. Une tactique qui portait ces fruits, puisque la jeune femme avait, à présent, toute l’attention de l’animagus.
Bouger de cette manière-là n’était pas donné à tout le monde et Oscar le savait. Lui aussi observait ces adversaires, lorsqu’il n’était pas directement avec eux sur le ring. Les techniques employées dans ces combats étaient diverses et variées, mais l’objectif était toujours le même : éviter les coups, et en donner un maximum. Tous n’étaient pas évitable, mais le moins on en prenait, le plus de chance on avait de s’en sortir. Le sorcier le savait bien et après cette petite démonstration, il ne put que se rapprocher, et poser la question. Il espérait que Judith éclairerait sa lanterne, et lui dévoilerais son petit secret. Autrement, il était fils Hangbé, il trouverait bien une autre façon de savoir ce que cachait la jeune femme. D’une manière ou d’une autre, il comptait obtenir cette information. Si elle voulait parler de confiance, cependant, elle devait lui en montrer aussi.
Elle commença cependant en lui confirmant ce qu’il en avait déduit, à savoir créer une situation qui lui avait garanti la victoire. La stature du combattant que Judith avait choisi avait été un avantage pour elle. Les larges épaules du boxeur, et le poids qu’il avait eu à déplacer pour tenter de suivre le petit bout de femme qu’il avait eu devant lui l’avait mis dans une situation délicate. Et puis, la chance sourit au sorcier, où était-ce davantage du bon sens de la part de la sorcière ? Après tout, elle était venue le chercher, lui. Le diplomate voyait un peu ce qui pouvait se présenter comme opportunité, mais était loin de s’imaginer toute l’étendue des capacités magiques de la jeune femme. Elle avait toutes les cartes en mains, et elle devait s’assurer de les jouer correctement. En toute honnêteté, ne pas expliquer et dévoiler son secret à Oscar poserait très certainement problème par la suite. Heureusement, il n’en fut rien et la jeune femme, d’un geste habile de sa baguette, accompagna ses explications d’une magie inédite. Le regard d’Oscar s’était détourné de la jeune femme, et il pouvait ainsi voir des rubans lumineux se déplacer dans l’espace, rapidement suivis par une main ou un pied. Il n’y avait un laps de temps que de quelques secondes entre les prédictions magiques de ces rubans et les actions telles quelles des sorciers qui s’agitaient et rangeaient.
- Et les Pies de Montroses t’ont laissé filer, souffla-t-il, malgré ça..
Les mots étaient davantage une remarque qu’une question. Il ne savait pas ce qui avait conduit au départ de Judith de son équipe de Quidditch – même s’il pourrait éventuellement faire le rapprochement avec sa présence dans des matchs illégaux, où les bookmakers pullulaient et magouillaient pour gagner toujours plus d’argent. Non, le sorcier constatait simplement que l’ancienne équipe de la jeune femme avait perdu un atout précieux. Et, après tout, c’était, semblait-il, tant mieux pour lui. Ils pourraient ainsi « faire équipe ». Une drôle de chose, pour un boxeur comme lui. Faire équipe. Faire une alliance. Il entendait cela tellement régulièrement, dans son travail, dans sa vie de famille, à cause de son statut de sang-pur ou de sa place dans la famille Hangbé qu’il prenait la chose comme il le souhaitait. Une alliance, une équipe.. Tout cela n’était jamais durable, mais cela avait le mérite de commencer quelque part, de donner un point de départ. Libre à eux de voir ou cela allait les mener. Oscar était emballé, il n’y avait aucun doute la dessus. Il ne le montrait peut-être pas, mais l’idée de gagner davantage et mieux, n’était pas pour lui déplaire. Il déposa les quelques pièces qu’avaient mis en jeux Judith, dans la paume de sa main, et la laissa continuer sur sa lancé. Ecoutant ces propositions, imaginant, en silence, ce que cela pourrait donner. La petite provocation de la brune lui tira un sourire plus large. Fut un temps, il en aurait été agacé, mais cette nouvelle opportunité le mettait dans un tout autre état d’esprit. Il n’aurait pas imaginé faire équipe avec son ancienne camarade d’Ilvermony, et pourtant..
- C’est une idée intéressante, dit-il, son attention reportée sur la jeune femme. Il faudra s’entraîner, mettre au point tout cela, avant d’oser penser sauter dans le grand bain, expliqua-t-il, son regard sombre glissant de la jeune femme au ring près duquel il se trouvait.
Un ring qui allait disparaître d’ici quelques instants. L’homme s’en éloigna, et fit quelques pas, une main dans sa poche, l’autre sur son menton, pensif. Tout cela supposait tout de même d’avoir une présence constante auprès de lui, lors des combats qu’il mènerait, une petite voix qui lui murmurait des indications à l’oreille. Ils allaient devoir travailler ensemble, et cela n’allait pas être facile. Oh, Oscar n’était pas voyant, mais il pouvait pourtant le prédire. Faire équipe de cette façon, dans un monde comme celui-là n’était pas une chose commune. Son regard resta un instant dans le vide, pensif, avant de se reposer sur Judith.
- Tu as déjà fait ça par le passé ? En équipe, je veux dire ? questionna-t-il, curieux, partant à la pêche aux informations.
Son oui n’était pas officiel, il était là, caché dans l’intérêt qu’il portait aux capacités de l’attrapeuse et à la façon dont elle s’en était déjà servi par le passé. Oscar était sérieux sur le sujet et ce nouveau chemin qu’il pensait emprunter. Le monde des combats n’étaient pas un monde de courtoisie et de courbette. Il était dur et imprévisible. Un pas de côté, et tout pouvait partir en fumée. Il le savait, pour l’avoir vu. Jouer avec sa capacité d’animagus pour gagner en force et en vitesse ne lui posait pas de problème, car il reposait sur ces propres capacités. Il avait confiance en lui, ne doutait pas. Amener une autre personne dans l’équation allait tout changer. Il planta alors son regard dans celui de la demoiselle, le regard brillant de sérieux.
- Tu es consciente de ce que tout cela va apporter ? Des risques que l’on va prendre, toi comme moi ? Parce que ce n’est pas le Quidditch, ici, Darling…
Oscar avait déjà vu, par le passé, des personnes se faire éliminer par des combattants mauvais joueurs. Tout ici n’était que magouilles. Lui-même ne faisait cela que pour le sport, l’adrénaline de l’illégalité et des combats. L’argent n’était que largement secondaire. Il ne crachait pas sur ce qu’il gagnait, évidement, mais n’en avait pas besoin outre mesure. D’autres en revanche, était bien plus attaché à leurs gallions pour être raisonnables. Gagner, former une équipe, tout cela pouvait parfois paraitre louche et ce qu’il y avait de plus louche dans ces lieux, disparaissaient.
@made by ice and fire, @judith thorneBouger de cette manière-là n’était pas donné à tout le monde et Oscar le savait. Lui aussi observait ces adversaires, lorsqu’il n’était pas directement avec eux sur le ring. Les techniques employées dans ces combats étaient diverses et variées, mais l’objectif était toujours le même : éviter les coups, et en donner un maximum. Tous n’étaient pas évitable, mais le moins on en prenait, le plus de chance on avait de s’en sortir. Le sorcier le savait bien et après cette petite démonstration, il ne put que se rapprocher, et poser la question. Il espérait que Judith éclairerait sa lanterne, et lui dévoilerais son petit secret. Autrement, il était fils Hangbé, il trouverait bien une autre façon de savoir ce que cachait la jeune femme. D’une manière ou d’une autre, il comptait obtenir cette information. Si elle voulait parler de confiance, cependant, elle devait lui en montrer aussi.
Elle commença cependant en lui confirmant ce qu’il en avait déduit, à savoir créer une situation qui lui avait garanti la victoire. La stature du combattant que Judith avait choisi avait été un avantage pour elle. Les larges épaules du boxeur, et le poids qu’il avait eu à déplacer pour tenter de suivre le petit bout de femme qu’il avait eu devant lui l’avait mis dans une situation délicate. Et puis, la chance sourit au sorcier, où était-ce davantage du bon sens de la part de la sorcière ? Après tout, elle était venue le chercher, lui. Le diplomate voyait un peu ce qui pouvait se présenter comme opportunité, mais était loin de s’imaginer toute l’étendue des capacités magiques de la jeune femme. Elle avait toutes les cartes en mains, et elle devait s’assurer de les jouer correctement. En toute honnêteté, ne pas expliquer et dévoiler son secret à Oscar poserait très certainement problème par la suite. Heureusement, il n’en fut rien et la jeune femme, d’un geste habile de sa baguette, accompagna ses explications d’une magie inédite. Le regard d’Oscar s’était détourné de la jeune femme, et il pouvait ainsi voir des rubans lumineux se déplacer dans l’espace, rapidement suivis par une main ou un pied. Il n’y avait un laps de temps que de quelques secondes entre les prédictions magiques de ces rubans et les actions telles quelles des sorciers qui s’agitaient et rangeaient.
- Et les Pies de Montroses t’ont laissé filer, souffla-t-il, malgré ça..
Les mots étaient davantage une remarque qu’une question. Il ne savait pas ce qui avait conduit au départ de Judith de son équipe de Quidditch – même s’il pourrait éventuellement faire le rapprochement avec sa présence dans des matchs illégaux, où les bookmakers pullulaient et magouillaient pour gagner toujours plus d’argent. Non, le sorcier constatait simplement que l’ancienne équipe de la jeune femme avait perdu un atout précieux. Et, après tout, c’était, semblait-il, tant mieux pour lui. Ils pourraient ainsi « faire équipe ». Une drôle de chose, pour un boxeur comme lui. Faire équipe. Faire une alliance. Il entendait cela tellement régulièrement, dans son travail, dans sa vie de famille, à cause de son statut de sang-pur ou de sa place dans la famille Hangbé qu’il prenait la chose comme il le souhaitait. Une alliance, une équipe.. Tout cela n’était jamais durable, mais cela avait le mérite de commencer quelque part, de donner un point de départ. Libre à eux de voir ou cela allait les mener. Oscar était emballé, il n’y avait aucun doute la dessus. Il ne le montrait peut-être pas, mais l’idée de gagner davantage et mieux, n’était pas pour lui déplaire. Il déposa les quelques pièces qu’avaient mis en jeux Judith, dans la paume de sa main, et la laissa continuer sur sa lancé. Ecoutant ces propositions, imaginant, en silence, ce que cela pourrait donner. La petite provocation de la brune lui tira un sourire plus large. Fut un temps, il en aurait été agacé, mais cette nouvelle opportunité le mettait dans un tout autre état d’esprit. Il n’aurait pas imaginé faire équipe avec son ancienne camarade d’Ilvermony, et pourtant..
- C’est une idée intéressante, dit-il, son attention reportée sur la jeune femme. Il faudra s’entraîner, mettre au point tout cela, avant d’oser penser sauter dans le grand bain, expliqua-t-il, son regard sombre glissant de la jeune femme au ring près duquel il se trouvait.
Un ring qui allait disparaître d’ici quelques instants. L’homme s’en éloigna, et fit quelques pas, une main dans sa poche, l’autre sur son menton, pensif. Tout cela supposait tout de même d’avoir une présence constante auprès de lui, lors des combats qu’il mènerait, une petite voix qui lui murmurait des indications à l’oreille. Ils allaient devoir travailler ensemble, et cela n’allait pas être facile. Oh, Oscar n’était pas voyant, mais il pouvait pourtant le prédire. Faire équipe de cette façon, dans un monde comme celui-là n’était pas une chose commune. Son regard resta un instant dans le vide, pensif, avant de se reposer sur Judith.
- Tu as déjà fait ça par le passé ? En équipe, je veux dire ? questionna-t-il, curieux, partant à la pêche aux informations.
Son oui n’était pas officiel, il était là, caché dans l’intérêt qu’il portait aux capacités de l’attrapeuse et à la façon dont elle s’en était déjà servi par le passé. Oscar était sérieux sur le sujet et ce nouveau chemin qu’il pensait emprunter. Le monde des combats n’étaient pas un monde de courtoisie et de courbette. Il était dur et imprévisible. Un pas de côté, et tout pouvait partir en fumée. Il le savait, pour l’avoir vu. Jouer avec sa capacité d’animagus pour gagner en force et en vitesse ne lui posait pas de problème, car il reposait sur ces propres capacités. Il avait confiance en lui, ne doutait pas. Amener une autre personne dans l’équation allait tout changer. Il planta alors son regard dans celui de la demoiselle, le regard brillant de sérieux.
- Tu es consciente de ce que tout cela va apporter ? Des risques que l’on va prendre, toi comme moi ? Parce que ce n’est pas le Quidditch, ici, Darling…
Oscar avait déjà vu, par le passé, des personnes se faire éliminer par des combattants mauvais joueurs. Tout ici n’était que magouilles. Lui-même ne faisait cela que pour le sport, l’adrénaline de l’illégalité et des combats. L’argent n’était que largement secondaire. Il ne crachait pas sur ce qu’il gagnait, évidement, mais n’en avait pas besoin outre mesure. D’autres en revanche, était bien plus attaché à leurs gallions pour être raisonnables. Gagner, former une équipe, tout cela pouvait parfois paraitre louche et ce qu’il y avait de plus louche dans ces lieux, disparaissaient.
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Re: my lucifer is lonely (oscar)
Mer 20 Mai 2020 - 0:43
my lucifer is lonely
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Pari osé qui semblait porter ses fruits, l’attention du boxeur ne s’était pas détaché de l’assistante tandis qu’elle avait combattu, ni une fois le ring délaissé pour des conversations plus posées. Elle n’était pas peu fière de ce qu’elle présentait, de plus, car elle savait quel effet cela pouvait inspirer auprès de ceux qu’elle mettait dans la confidence. Explication terminée, l’assistante fait disparaitre les rubans lumineux d'un geste de baguette, traces de magie qui s’étiolent doucement, comme si un brouillard c’était posé sur le hangar. La remarque du diplomate lui arrache une petite grimace qu’elle effaça après un haussement d’épaule qui se voulait détaché. « Terrible manque de jugement j’en conviens. » Ironie palpable au fond de sa voix malgré le sourire qu’elle se plaisait à afficher en toutes circonstances, la voltigeuse avait durement chuté au sol lorsque sa sentence était tombée : ailes brisées, couronne arrachée à sa tête sans ménagement, moindre mal à côté des affres d’un procès mais souffle qui lui manquait quand elle pensait à ce qu’elle avait perdu. La raison lui disait qu’elle avait échappé au pire, le coeur brulait à l’idée de ne plus jamais pouvoir porter un maillot en compétition officielle : empire qui s’était écroulé sous ses pieds, vérité assassine qui l’avait éjectée de son trône. Mais peut-être que la boxe serait son salut, déjà, le retour des quelques pièces dorées dans la paume de sa main avaient une senteur réconfortante, comme un biscuit de l’enfance sorti tout juste du four, cliquetis agréables des galions qui s’entrechoquaient dans sa main avant de rejoindre la poche de son blouson de cuir.
La proposition avait été faite avec impulsivité, elle n’avait guère envisagé tous les aspects de la collaboration, ni même toutes les conditions inhérentes à leurs victoires : elle ne pouvait juste pas laisser passer cette occasion Jude et vu les questions posées par Oscar, elle était parvenue à faire valoir ses arguments avec brio qui cherchait à en apprendre plus sur les potentielles modalités de leur équipe. Elle avait néanmoins suffisamment d’éloquence pour pouvoir créer un argumentaire au fur et à mesure qu’elle parlait. « Bien sûr ce n’est pas adaptable en un claquement de doigts. » Les entrainements seraient certainement longs et intenses, deux âmes qui devaient s’habituer à s’accorder, s’écouter, se faire confiance : action peu naturelle mais non négociable s’ils souhaitaient voir leur alliance se concrétiser. « Fort heureusement je suis dans l’enseignement maintenant, j'ai quelques méthodes fort efficaces en réserve pour parvenir à des résultats en peu de temps. » Élèves qui servaient parfois de cobayes à ses expérimentations didactiques, rien de bien officiel mais entrainement impromptus qui lui permettait d’aiguiser ses connaissances et ses instructions. Moyen comme un autre de transmettre ses capacités, reléguées aux souvenirs depuis trop longtemps maintenant qu'elle était clouée au sol, opportunité de sortir un peu de l’ombre et ce même si la scène était bien moins luxueuse que lors des championnats de Quidditch. En dehors de ces sessions d’entraînement, Jude faisait néanmoins cavalier seul, souvenir cuisant de l’éviction de sa dernière équipe. Elle ne décidait de s’allier que sous ses propres conditions. « Figure toi que tu serais ma toute première fois Oscar. » Sourire mutin, regard entendu elle se plaisait à user de mots qui pouvaient avoir une autre signification pour des oreilles indiscrètes. Gamine taquine dont l’entrain détonnait avec le calme de son interlocuteur même si elle était parvenue, à son grand plaisir, à lui arracher un sourire franc. « Jamais dans l’optique de la boxe, mais pour le Quidditch oui, pour guider de jeunes joueurs et leur apprendre à anticiper les trajectoires de leurs adversaires et des balles. » Avait-elle néanmoins rapidement repris, appât du gain qui la poussait au sérieux, ne pas laisser s’échapper sa proie, l’instrument de son succès. « C’était dans un cadre plus officiel tho. Mais si nous voulons que ça fonctionne il va falloir que tu me fasses confiance. » Elle avait déjà montré qu’elle, lui portait une certaine confiance en lui montrant ses capacités, mais, elle savait que ses manières de s’entrainer n’étaient pas au gout de tout le monde, certains élèves un peu trop rigoureux pour ne pas dire rigides se voyaient décontenancés par les pratiques de la joueuse qui n’hésitait pas à les placer dans des situations pour le moins originales.
Le regard de l’américaine se fit un instant plus incisif alors qu’il croisa celui du boxeur, lueur de défi qui oscillait au fond de ses pupilles sombres tandis qu’elle répondait, inconscience habituelle dans le ton. « Et je t’ai déjà dit que j'étais plus solide que j’en avais l’air. Tu devrais te souvenir que je ne me laisse pas marcher sur les pieds facilement. » Souvenirs de leurs affrontements dans les ruelles d’Inverness, combats entre un sang pur un peu trop imbu de lui même et de son ascendance et une gamine qui n’avait rien à perdre pour faire valoir ce qui lui semblait juste. Ame innocente à l’époque, que l’argent n’avait pas encore totalement pervertie. « Ils s’offusqueront évidemment, mais il n’y a aucune triche là dedans, ils peuvent très bien avoir un coach au bord du terrain, who cares ? » Il lui en fallait beaucoup pour être impressionnée Jude, encore plus pour avoir peur, peut-être totalement dépourvue de bon sens cela ne l’avait pas empêchée de parvenir à ses fins presque à chaque fois. « Voudront-ils vraiment se risquer à faire la une des journaux après la disparition d’un diplomate ? J’en doute. » Il ne fallait pas croire qu’elle était totalement dépourvue de réflexion, certes elle était impulsive et ses actions étaient plus motivées par son instinct que par la pensée mais elle avait toujours été grande stratège dans le Quidditch, elle devait juste apprendre à user de la même raison en dehors d’un stade. « Les combattants ne sont pas des plus intelligents de ce monde, mais les bookmakers sont prudents, ou du moins ils ont suffisamment de jugeote pour choisir leurs combats. » L’ancienne Pie connaissait les bookmakers mieux que l’américain pouvait l’imaginer : l’un d’entre eux avait été l’outil de sa chute, son maitre chanteur, son bourreau mais une fois qu’il avait perdu son arme, son avantage, il s’était terré dans un trou comme un rat. Vil animal qui n’avait pas eu le courage de se battre une fois que sa proie avait trouvé refuge auprès des siens. Elle avait perdu, beaucoup, mais lui avait aussi perdu en la poussant à bout et s'il n'avait pas été puni, elle osait espérait qu'il avait compris la leçon. Même si elle ne l'avait pas réellement intégrée, partisane des mauvais choix. « Le jeu en vaut la chandelle pour moi, mais si les risques sont trop grands en ce qui te concernent… » Elle hausse vaguement un sourcil à l’intention de l'américaine avant de se détourner, regard qui se perdait à nouveau dans les âmes qui parcourraient encore le hangar malgré l’heure tardive, comme en quête d’un partenaire intéressant. « Je pourrais le comprendre. » Provocation, toujours, obtenir ce qu’elle désirait, toujours. Piquer l’égo de l’américain quitte à le faire sortir de ses retranchements, de cette posture détachée qu’il embrassait même sur un ring. Double objectif, l’un clairement affiché, l’autre qui germait petit à petit dans son esprit téméraire : plus que l'appât du gain la coopération avec le boxeur lui semblait pleine de promesses.
- InvitéInvité
Re: my lucifer is lonely (oscar)
Dim 14 Juin 2020 - 17:24
my lucifer is lonely
My Lucifer is lonely Standing there, killing time Can't commit to anything but a crime Peter's on vacation, an open invitation Animals, evidence Pearly gates look more like a picket fence Once you get inside 'em Got friends but can't invite them @Billie Eilish
Depuis de longues minutes maintenant, Oscar naviguait dans des eaux inconnus et troubles. Où donc tout cela allait-il le mener ? Faire rentrer quelqu’un dans son monde d’illégalité ne lui était jamais venu en tête. Même sa fratrie n’en savait rien, pour leur bien et le sien. Il était seul la dedans, progressait grâce à ces seules capacités et à son ambition. Il grimpait en popularité lors de ces combats. Par lui-même, il avançait. Et voilà qu’il acceptait une alliance, une nouvelle partenaire. Une jeune femme avec qu’il n’avais jamais rien eu d’autre en commun qu’une école et un goût pour les éclats de voix. S’il était en mesure d’imaginer ce qui allait lui arriver dans les prochaines semaines, notamment les victoires, le sorcier savait aussi que tout cela n’allait pas être facile. Tout d’abord, travailler en équipe, lorsqu’il ne s’agissait pas de son travail quotidien, était surement la plus grosse épreuve à surpasser. Oscar n’était pas de ceux qui accorde leur confiance à tous. L’assurance qu’il possède sur ces propres capacités n’était pas facilement transmissible à celles des autres. Oh, Judith lui avait très certainement montré de quoi elle était capable, de là à lui accorder plus qu’une honnête chance et une alliance.. Ils n’en étaient pas là. Il y avait se passé, dont il ne savait rien, il pouvait supposer, effectivement, mais était bien trop adepte de la vérité et rien que la vérité, pour aller se reporter sur son imagination seulement.
L’ancienne attrapeuse semblait aussi consciente que lui que tout cela n’allait pas être facile à mettre en place. Oscar sourit légèrement au rappel du nouveau statut de la jeune femme. L’enseignement. Elle. L’image était amusante, il espérait simplement qu’elle n’irait pas jusqu’à oser le prendre pour un étudiant. Il avait quitté les bancs d’Hungcalf il y a bien longtemps et n’avait nullement l’intention d’y retourner, même pour gagner. Enfin, il se retint de dire quoi que ce soit, silencieux, il écoutait les mots de la jeune femme, la voyait naviguer entre le sérieux et le besoin de glisser quelques dérisions. Et de nouveau, ce mot. Confiance. La confiance ne s’achetait pas – ou alors à très bon prix ! -, elle ne se gagnait pas par le simple fait de se serrer la main. La confiance se construisait, peu à peu, brique par brique, avant de bien souvent finir en ruine. Oscar n’avait qu’une confiance relative à accorder à Judith pour le moment. Qu’elle se rassure, cependant, il était tout aussi enclin à faire marcher ce partenariat qu’elle lui montrait l’être. Elle qui ne s’inquiétait de rien, même pas de tous ce qui pourrait se passer dans les bas fond de ce genre d’événement. Enfin, il supposait qu’elle avait raison, pas sur les capacités intellectuelles des boxeurs, cependant. Et elle toucha, once again, son égo d’homme sûr et puissant. Un homme organisé qui n’avait jamais douté de quoique ce soit. Son regard roula vers le plafond de tôle, alors qu’il se rapprocha de l’ancienne joueuse de Quidditch, les mains fourrées dans les poches de son bermuda.
- Nul besoin d’en rajouter, Thorne. Je n’ai jamais eu besoin de m’inquiété sur cela, me concernant, je ne compte pas commencer maintenant, assura-t-il, alors qu’une esquisse de sourire étirait de nouveau ses lèvres et qu’une lueur venait allumer ses prunelles brunes.
Après tout, s’il était pour s’inquiétait d’une telle activité, autant ne pas venir fouler le sol de ces nombreux hangars. Mais tout cela ajoutait à l’expérience. Il la rendait vrai. Il se sentait vivant lorsqu’il était sur le ring, plus encore lorsqu’il ne devait pas y être. L’illégalité était une chose qui ne lui était pas possible, et pourtant il y nageait volonté, s’y laissant même submergé totalement. Oscar n’avait pas peur du danger, il était un Hangbé, il faisait parti du danger. Il était vrai, cependant, que les choses pouvaient vite devenir compliquées. Si sa toute nouvelle partenaire n’était pas impressionnée par tout ça – elle semblait connaître ce monde de bookmaker et autres plutôt bien – l’homme n’avait plus rien à redire. Et puis, elle était grande – kind of – et semblait plus que capable de se protéger toute seule. Tant mieux, Oscar ne faisait pas dans le garde du corps, sauf lorsqu’il s’agissait de son aîné, mais voilà autre chose qu’il ne fallait pas discuter dans un endroit tel que celui-ci.
- Quant à cette confiance que tu demandes, il faudra d’abord me prouver que tout cela est une bonne idée, affirma-t-il.
Oh, Judith avait amené ce mot combien de fois ? Trop pour lui, trop pour qu’il puisse lui accorder si facilement. Demander était bien trop simple.. Il y croyait cependant, une petite part de lui le souhaitait.. Avoir une alliance avec Judith et son don lui assurait non seulement de nombreuses victoires, mais bien plus encore. Des choses que ni lui, ni elle ne pourraient ne serait-ce qu’imaginer. Il attrapa la main de la jeune femme et y déposa les trente gallions qu’il avait gagné en pariant sur elle quelques temps plus tôt. Il n’avait pas l’utilité de cette somme, mais cela pouvait l’aider pour autre chose.
- C’est donc entendu, nous voilà partenaires. Cela tombe bien, à vrai dire, j’ai un combat à Londres, dans quelques semaines. Ce sera un bon test, expliqua-t-il. Et la récompense sera à la hauteur.
Sous-entendu, Gagnons et tout est dans la poche. L’alliance et la récompense. Oscar ne connaissait pas son adversaire mais il avait l’impression que les choses ne seraient pas aussi aisées que durant son combat de ce soir. Et avec tout cela, il n’avait pas parlé d’argent, cet amour si fort que Judith possédait.
- Si notre accord porte ces fruits, nous serons en mesure d’en discuter tous les détails.
Et il haussa ses sourcils pour appuyer ses mots. Il concédait à ce partenariat. Il était prêt à essayer, à laisser sa chance à Judith. Son ambition et son orgueil le poussait à agréer à cette alliance, il ne pouvait tout simplement pas s’y perdre et ne comptait pas rendre la chose si facile à la trentenaire. Oh non.. Une alliance aussi prometteuse soit-elle, n’en était une que lorsqu’elle portait ses fruits. Et pour l’instant, il n’en était encore rien. Mais s’ils gagnaient, tous les deux, si le prochain combat d’Oscar était une victoire, alors tout pourrait changer. Changer en bien. Tout restait encore à faire, cependant, et lorsque la jeune femme s'éloigna, un grand sourire aux lèvres, visiblement ravie d'avoir mener cette affaire jusqu'au bout, Oscar lui, laissa échapper un soupire. Avait-il vraiment accepté ?
Terminé
@made by ice and fire, @judith thorneL’ancienne attrapeuse semblait aussi consciente que lui que tout cela n’allait pas être facile à mettre en place. Oscar sourit légèrement au rappel du nouveau statut de la jeune femme. L’enseignement. Elle. L’image était amusante, il espérait simplement qu’elle n’irait pas jusqu’à oser le prendre pour un étudiant. Il avait quitté les bancs d’Hungcalf il y a bien longtemps et n’avait nullement l’intention d’y retourner, même pour gagner. Enfin, il se retint de dire quoi que ce soit, silencieux, il écoutait les mots de la jeune femme, la voyait naviguer entre le sérieux et le besoin de glisser quelques dérisions. Et de nouveau, ce mot. Confiance. La confiance ne s’achetait pas – ou alors à très bon prix ! -, elle ne se gagnait pas par le simple fait de se serrer la main. La confiance se construisait, peu à peu, brique par brique, avant de bien souvent finir en ruine. Oscar n’avait qu’une confiance relative à accorder à Judith pour le moment. Qu’elle se rassure, cependant, il était tout aussi enclin à faire marcher ce partenariat qu’elle lui montrait l’être. Elle qui ne s’inquiétait de rien, même pas de tous ce qui pourrait se passer dans les bas fond de ce genre d’événement. Enfin, il supposait qu’elle avait raison, pas sur les capacités intellectuelles des boxeurs, cependant. Et elle toucha, once again, son égo d’homme sûr et puissant. Un homme organisé qui n’avait jamais douté de quoique ce soit. Son regard roula vers le plafond de tôle, alors qu’il se rapprocha de l’ancienne joueuse de Quidditch, les mains fourrées dans les poches de son bermuda.
- Nul besoin d’en rajouter, Thorne. Je n’ai jamais eu besoin de m’inquiété sur cela, me concernant, je ne compte pas commencer maintenant, assura-t-il, alors qu’une esquisse de sourire étirait de nouveau ses lèvres et qu’une lueur venait allumer ses prunelles brunes.
Après tout, s’il était pour s’inquiétait d’une telle activité, autant ne pas venir fouler le sol de ces nombreux hangars. Mais tout cela ajoutait à l’expérience. Il la rendait vrai. Il se sentait vivant lorsqu’il était sur le ring, plus encore lorsqu’il ne devait pas y être. L’illégalité était une chose qui ne lui était pas possible, et pourtant il y nageait volonté, s’y laissant même submergé totalement. Oscar n’avait pas peur du danger, il était un Hangbé, il faisait parti du danger. Il était vrai, cependant, que les choses pouvaient vite devenir compliquées. Si sa toute nouvelle partenaire n’était pas impressionnée par tout ça – elle semblait connaître ce monde de bookmaker et autres plutôt bien – l’homme n’avait plus rien à redire. Et puis, elle était grande – kind of – et semblait plus que capable de se protéger toute seule. Tant mieux, Oscar ne faisait pas dans le garde du corps, sauf lorsqu’il s’agissait de son aîné, mais voilà autre chose qu’il ne fallait pas discuter dans un endroit tel que celui-ci.
- Quant à cette confiance que tu demandes, il faudra d’abord me prouver que tout cela est une bonne idée, affirma-t-il.
Oh, Judith avait amené ce mot combien de fois ? Trop pour lui, trop pour qu’il puisse lui accorder si facilement. Demander était bien trop simple.. Il y croyait cependant, une petite part de lui le souhaitait.. Avoir une alliance avec Judith et son don lui assurait non seulement de nombreuses victoires, mais bien plus encore. Des choses que ni lui, ni elle ne pourraient ne serait-ce qu’imaginer. Il attrapa la main de la jeune femme et y déposa les trente gallions qu’il avait gagné en pariant sur elle quelques temps plus tôt. Il n’avait pas l’utilité de cette somme, mais cela pouvait l’aider pour autre chose.
- C’est donc entendu, nous voilà partenaires. Cela tombe bien, à vrai dire, j’ai un combat à Londres, dans quelques semaines. Ce sera un bon test, expliqua-t-il. Et la récompense sera à la hauteur.
Sous-entendu, Gagnons et tout est dans la poche. L’alliance et la récompense. Oscar ne connaissait pas son adversaire mais il avait l’impression que les choses ne seraient pas aussi aisées que durant son combat de ce soir. Et avec tout cela, il n’avait pas parlé d’argent, cet amour si fort que Judith possédait.
- Si notre accord porte ces fruits, nous serons en mesure d’en discuter tous les détails.
Et il haussa ses sourcils pour appuyer ses mots. Il concédait à ce partenariat. Il était prêt à essayer, à laisser sa chance à Judith. Son ambition et son orgueil le poussait à agréer à cette alliance, il ne pouvait tout simplement pas s’y perdre et ne comptait pas rendre la chose si facile à la trentenaire. Oh non.. Une alliance aussi prometteuse soit-elle, n’en était une que lorsqu’elle portait ses fruits. Et pour l’instant, il n’en était encore rien. Mais s’ils gagnaient, tous les deux, si le prochain combat d’Oscar était une victoire, alors tout pourrait changer. Changer en bien. Tout restait encore à faire, cependant, et lorsque la jeune femme s'éloigna, un grand sourire aux lèvres, visiblement ravie d'avoir mener cette affaire jusqu'au bout, Oscar lui, laissa échapper un soupire. Avait-il vraiment accepté ?
Terminé
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