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Sous les étoiles (Raph')
Ven 1 Mai 2020 - 10:59
Raph' Théo
Sous les étoiles
L
a semaine avait été épuisante, il faut dire que cette semaine la dose de boulot à fournir avait été supérieur à d'habitude, à croire que le temps un peu maussade avait rendu les prof bougon. Je faisais de mon mieux pour m'en sortir et faire honneur à la famille. On ne pouvait pas dire que la carrière que j'avais choisis m'enchantais particulièrement, mais elle rendait fier mes parents et mes grands parents. Elle avait aussi l'avantage, elle me mettrait financièrement à l'abri, et je pourrais faire ce que je préférais, vivre au lieu de survivre. Honnêtement une fois mon diplôme en poche je pourrais trouver un travail où la masse de travail à fournir le serait avant tout par une jolie secrétaire pendant que je me contenterais de signer les papiers dans mon bureau. L'idée me plaisait, surtout si la secrétaire en question avait de jolies fesses bien rebondies. Bref nous étions vendredi soir, et j'avais prévenu Raph' elle ne pouvait pas me poser de lapin, ce soir on mangeait ensemble, et aucune excuse ne sera tolérée. J'avais pris le temps de tout préparer dès la fin des cours, passant chercher en ville le nécessaire à une bonne soirée. De la boisson, de la bouffe, et surtout des sucreries, pour ça je n'avais pas changé depuis qu'elle me connaissait, j'adorais manger des saloperies, même si ça me condamnais à faire plus de sport pour garder la ligne, qu'importe les plaisirs sucrés en valaient le coup. Après une bonne douche, il était déjà presque 20h autant dire que j'avais plutôt intérêt à bouger mes fesses si je voulais que tout soit prêt pour l'arrivée de la jolie brune. J'avais choisis un coin un peu isolé, le temps clément d'aujourd'hui risquait d'attirer du monde dans le parc, surtout après plusieurs jours de pluie. Une couverture au sol, quelques bougies pour y voir clair, et un panier remplit de bonne chose, que demande le peuple. Sans doute que quelqu'un d'extérieur verrait ça comme un rencard, deux jeunes gens qui flirtaient, mais je ne voyais pas ça comme ça, c'était juste l'occasion de faire plaisir à Raph', de lui faire oublier cette semaine qui avait sans doute été aussi difficile pour elle que pour moi et passer du bon temps ensemble, comme toujours.
Installé sur la couverture, j'observais les étoiles qui commençaient à apparaître, essayant de ne pas penser à tout ce que tout le monde me disait, que j'étais fou amoureux de cette fille, que ça crevait les yeux, et qu'il serait temps que je l'admette. Il faut dire que j'avais un mal fou à définir mes sentiments pour elle, je savais qu'elle était important pour moi et c'était tout se qui comptait. Et puis de toute façon même si c'était vrai, je ne prendrais pas le risque de lui avouer des sentiments qui pourraient changer les choses entre elle et moi, jamais je ne prendrais le risque de la perdre pour quelque chose d'aussi futile que des sentiments qui ne seraient peut être pas partagé.
GleekOut!
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Re: Sous les étoiles (Raph')
Sam 2 Mai 2020 - 14:16
Ces deux dernières semaines avaient été particulièrement exténuantes pour la sorcière. Elle se sentait submergée, qu’importe l’avancée qu’elle prenait. Il y avait les rédactions à rendre, les sortilèges à connaitre sur le bout des doigts, les conférences à ne pas rater, les gamines à secourir… Avec tout ça, elle avait l’impression de sombrer sous le poids des études sans profiter des bienfaits de la faculté. Adieu les soirées étudiantes, les flâneries le long du lac, les sorties jusqu’au petit matin. Quelle tristesse !
En début de matinée, une tornade sembla sentir sa détresse et lui tomba dessus sans plus de cérémonie. Ce soir. Repas. Te défile pas. Puis elle s’était envolée au loin… Ou plutôt il. Théodore Jensen savait se montrer aussi énergique que persuasif lorsqu’il le voulait. Comme si elle pouvait refuser de le voir un seul instant ! C’était son meilleur ami, le seul à occuper une place si particulière dans son cœur. Oh oui, elle avait hâte d’être à ce soir.
Sa journée fut tout de suite plus facile à supporter. Raphaël ne piqua du nez qu’en début d’après-midi, la digestion restant plus forte que tout. Dès que le dernier cours fut officiellement terminé, elle prit la poudre de cheminette et fonça jusqu’à sa chambre d’étudiante, non sans bousculer quelques malheureux sur son passage. Des pertes malheureuses mais nécessaires. Pourquoi se pressait-elle enfin ? Il n’était que dix-huit heures. Elle avait tout à fait le temps de se préparer. D’abord, les fringues… Elle se posta devant son armoire, les poings visés sur les hanches. Une minute s’écoula. Puis deux. Trois… Putain de bordel de merde. La moitié de son armoire venait de s’étaler sur son lit ainsi que sur les autres qui, heureusement, étaient inoccupés. Un râle s’échappa de ses lèvres alors qu’elle tentait de mettre de côté sa tenue de ce soir. Quitte à bouger, autant y mettre un peu les formes non ? Mais qu’est-ce qu’elle pouvait bien mettre sans que ça fasse trop ? Désespérée, elle envoya un premier message à la meilleure conseillère mode au monde, puis le regretta aussitôt. Qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir penser de ça. Sérieusement… Elle s’empressa de rectifier le tir et jeta son téléphone sur le lit, au risque de le voir disparaître sous la pile de vêtement. Autant filer sous la douche avant de faire une énième connerie qu’elle pourrait regretter.
L’eau coule, emportant avec elle un stress qu’elle ne s’explique pas. Sans doute un mélange de fatigue et d’excitation. Après tout, il y avait longtemps maintenant qu’ils ne s’étaient pas retrouvés tous les deux, à discuter de tout et de rien. A profiter du bon temps, en sommes. La jeune femme traîna plus que nécessaire et s’extirpa en râlant de la douche. Si c’était possible, elle y passerait sûrement toute sa journée. Ce qu’elle avait hâte que les beaux temps arrivent, que l’eau du lac se réchauffe pour qu’elle puisse piquer une tête. Elle tamponna rapidement ses longues mèches brunes et les roula dans une serviette de coton avant de se sécher le corps. Une touche de parfum et elle s’enroula dans une nouvelle serviette, ses fringues de la journée enroulée en une boule informe sous le bras. Elle finit par jeter le tout dans un coin de sa chambre, désespérée de désordre qui y régnait. Oups. Laelia lui avait répondu. Bon, puisqu’il le faut… Voilà qu’elle saute dans les premières fringues qu’elle trouve avant de transplaner jusqu’à Lilium. Oh shit. La sorcière avait disposé plusieurs choses à son intention sur le comptoir. Pas de robe. Pas de robe. Pas de robe. Yes. Merlin soit loué. Elle n’aurait pas d’attaque aujourd’hui. Ou si. Un coup d’œil à son téléphone venait de lui apprendre qu’elle allait être à la bourre si elle ne se magnait pas un peu. Pas le temps de faire la difficile donc. Elle se saisit d’un ensemble noir : petit haut et pantalon moulant juste ce qu’il faut, qu’elle compléterait d’une paire de basket de la même couleur. Elle comptait aussi lâcher ses mèches brunes et tracer un trait de khôl pour lui agrandir le regard. Ouai. C’est qu’elle y mettait les formes, la biche. Elle déposa un baiser sur la joue de sa comparse en la remerciant mille fois et s’échappa, repassant une dernière fois dans sa chambre pour peaufiner le tout.
The time has come. Raphaël reconnut la silhouette de son meilleur ami au loin et hésita un instant à le rejoindre. Qu’est-ce qu’il allait penser de sa tenue ? Il allait se foutre d’elle, c’était sûr et certain… Et s’il osait, elle lui mettrait une belle derrière la tête. Non mais ! Elle s’approcha à pas de loup, s’accroupit derrière lui et lui couvrit les yeux de ses mains.
« Devines qui c’est ? »
Son regard se porta sur les étoiles ainsi que sur tous les préparatifs du wright. Merde alors. Il avait sorti le grand jeu dis donc !
En début de matinée, une tornade sembla sentir sa détresse et lui tomba dessus sans plus de cérémonie. Ce soir. Repas. Te défile pas. Puis elle s’était envolée au loin… Ou plutôt il. Théodore Jensen savait se montrer aussi énergique que persuasif lorsqu’il le voulait. Comme si elle pouvait refuser de le voir un seul instant ! C’était son meilleur ami, le seul à occuper une place si particulière dans son cœur. Oh oui, elle avait hâte d’être à ce soir.
Sa journée fut tout de suite plus facile à supporter. Raphaël ne piqua du nez qu’en début d’après-midi, la digestion restant plus forte que tout. Dès que le dernier cours fut officiellement terminé, elle prit la poudre de cheminette et fonça jusqu’à sa chambre d’étudiante, non sans bousculer quelques malheureux sur son passage. Des pertes malheureuses mais nécessaires. Pourquoi se pressait-elle enfin ? Il n’était que dix-huit heures. Elle avait tout à fait le temps de se préparer. D’abord, les fringues… Elle se posta devant son armoire, les poings visés sur les hanches. Une minute s’écoula. Puis deux. Trois… Putain de bordel de merde. La moitié de son armoire venait de s’étaler sur son lit ainsi que sur les autres qui, heureusement, étaient inoccupés. Un râle s’échappa de ses lèvres alors qu’elle tentait de mettre de côté sa tenue de ce soir. Quitte à bouger, autant y mettre un peu les formes non ? Mais qu’est-ce qu’elle pouvait bien mettre sans que ça fasse trop ? Désespérée, elle envoya un premier message à la meilleure conseillère mode au monde, puis le regretta aussitôt. Qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir penser de ça. Sérieusement… Elle s’empressa de rectifier le tir et jeta son téléphone sur le lit, au risque de le voir disparaître sous la pile de vêtement. Autant filer sous la douche avant de faire une énième connerie qu’elle pourrait regretter.
L’eau coule, emportant avec elle un stress qu’elle ne s’explique pas. Sans doute un mélange de fatigue et d’excitation. Après tout, il y avait longtemps maintenant qu’ils ne s’étaient pas retrouvés tous les deux, à discuter de tout et de rien. A profiter du bon temps, en sommes. La jeune femme traîna plus que nécessaire et s’extirpa en râlant de la douche. Si c’était possible, elle y passerait sûrement toute sa journée. Ce qu’elle avait hâte que les beaux temps arrivent, que l’eau du lac se réchauffe pour qu’elle puisse piquer une tête. Elle tamponna rapidement ses longues mèches brunes et les roula dans une serviette de coton avant de se sécher le corps. Une touche de parfum et elle s’enroula dans une nouvelle serviette, ses fringues de la journée enroulée en une boule informe sous le bras. Elle finit par jeter le tout dans un coin de sa chambre, désespérée de désordre qui y régnait. Oups. Laelia lui avait répondu. Bon, puisqu’il le faut… Voilà qu’elle saute dans les premières fringues qu’elle trouve avant de transplaner jusqu’à Lilium. Oh shit. La sorcière avait disposé plusieurs choses à son intention sur le comptoir. Pas de robe. Pas de robe. Pas de robe. Yes. Merlin soit loué. Elle n’aurait pas d’attaque aujourd’hui. Ou si. Un coup d’œil à son téléphone venait de lui apprendre qu’elle allait être à la bourre si elle ne se magnait pas un peu. Pas le temps de faire la difficile donc. Elle se saisit d’un ensemble noir : petit haut et pantalon moulant juste ce qu’il faut, qu’elle compléterait d’une paire de basket de la même couleur. Elle comptait aussi lâcher ses mèches brunes et tracer un trait de khôl pour lui agrandir le regard. Ouai. C’est qu’elle y mettait les formes, la biche. Elle déposa un baiser sur la joue de sa comparse en la remerciant mille fois et s’échappa, repassant une dernière fois dans sa chambre pour peaufiner le tout.
The time has come. Raphaël reconnut la silhouette de son meilleur ami au loin et hésita un instant à le rejoindre. Qu’est-ce qu’il allait penser de sa tenue ? Il allait se foutre d’elle, c’était sûr et certain… Et s’il osait, elle lui mettrait une belle derrière la tête. Non mais ! Elle s’approcha à pas de loup, s’accroupit derrière lui et lui couvrit les yeux de ses mains.
« Devines qui c’est ? »
Son regard se porta sur les étoiles ainsi que sur tous les préparatifs du wright. Merde alors. Il avait sorti le grand jeu dis donc !
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Re: Sous les étoiles (Raph')
Lun 4 Mai 2020 - 17:41
Raph' Théo
Sous les étoiles
S
ans doute que beaucoup de personne pensait que tout ceci était pour un rancard, mais je ne voyais pas les choses de la manière, elle méritait le meilleur, et si cette petite soirée pouvait lui apporter un peu de bonheur, ça ne serait que du positif. Passer un bon moment entre amis, quoi de mieux pour terminer la semaine ? J'avais attrapé un livre en patientant que ma belle Raphaël ramène ses fesses, il faut dire qu'elle n'était pas du genre ponctuel, mais ce n'était pas mon genre non plus en règle général, là je n'avais pas réellement le choix vu que c'était moi qui organisait la soirée. J'étais perdu dans cette non passionnante règle du droit international, lorsque des petites mains se posèrent sur mes yeux. Mais qui ça pouvait être ? Depuis le nombre d'année que je la connaissais, je pourrais la reconnaître même si elle n'avait pas ouvert la bouche, la forme de ses mains, leur odeur, bref je la connaissais par cœur. « Professeur Gilbert, on avait dit demain la soirée contre un Optimal à mon examen. »
J'attendais la petite tape que je me mangerais forcément après cette blague de mauvais goût, me laissant tomber au sol. J'eus le souffle couper, rien à voir avec un coup quelconque, non je venais d'avoir le souffle coupé par la jeune fille qui se trouvait à mes côtés. Comme quoi même les gens que l'on connaissais bien pouvait nous surprendre. Raph' était ravissante, et pour le coup, je me dis que j'aurais peut être du faire un effort, parce que finalement j'étais presque habillé comme tous les jours, même si je portais une chemise, c'était plutôt simple.
« Bon j'avoue que si Gilbert était aussi sexy, j'aurais moins de mal à aller en cours. »
Tu m'étonnes, la plus part des filles pensaient sans doute qu'elles avaient de la chance, il n'y avait qu'à voir comment plus de la moitié le dévorait des yeux, il y aurait de quoi être jaloux... Mais bon, il était temps de revenir à la réalité, et une belle réalité. Je me redressais doucement, tapotant la couverture à côté de moi pour invité la belle étudiante en médicomagie à s'installer à côté de moi.
« Ça fait un bail que l'on a pas eut une petite soirée, à croire que tu oublies ton pauvre meilleur ami qui dépérit dans son coin, seul, abandonné... »
Oui j'aimais bien jouer les malheureux, c'était sans doute mon point fort, même si ça marche vachement moins bien à 23 ans qu'à 5. Mais bon de toute façon elle ne pourrait pas m'en vouloir longtemps, sinon il y avait bien longtemps qu'elle ne pourrait plus me supporter. Je sortis quelques petits trucs du panier, des tomates cerises, des chips et des petites pots de sauce, avec quelques légumes taillés finement. Planquant mon bouquin dans un coin, les études on les mettait un peu de côté et on profitait.
GleekOut!
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Re: Sous les étoiles (Raph')
Lun 4 Mai 2020 - 19:27
Raphaël cachait la vue de son meilleur ami avec malice. Ses doigts délicats veillaient à garder ses paupières closes alors que sa voix, indubitablement gorgée de soleil, cherchait à le tromper. C’est qu’elle rayonnait, la sorcière. Comment aurait-il pu en être autrement ? Tout était si… Parfait ? Oui. Il n’y avait pas d’autre mot pour décrire ce qui se trouvait face à elle. Une couverture toute simple les préserverait de l’herbe de tendre, leur permettant de grignoter dans un confort sommaire. Idéal. Les étoiles tachetaient le ciel, comme une multitude de brillants fort séduisants. La nuit leur appartenait. Oh oui, c’était tout simplement parfait… Jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche. La maline venait de voir son jeu se retourner contre elle. Théodore n’aurait pu réagir autrement qu’en blaguant, après tout. Au moins, il variait son registre à chaque fois, ce qui l’étonnait et l’amusait tout autant. Ils avaient beau se connaitre depuis le Poudlard Express –une éternité donc, il ne cessait de la surprendre.
« Passes sous le bureau, ça vous libérera la soirée. » Lui asséna-t-elle tout en affichant un air faussement vexé. Presque mignon. Limite crédible.
Ses mains délaissèrent son visage pour venir s’abattre à l’arrière de sa tête. Vieille habitude dont aucun des deux ne semblaient vouloir se départir. Ce n’est pas comme si elle cherchait à lui faire mal d’une quelconque façon, d’ailleurs. Le pourrait-elle seulement si elle le désirait ? Quelle question. Jamais elle n’aurait besoin de le faire… Quoiqu’elle commençait à le penser sérieusement. Genre là. Tout de suite. Il allait se foutre d’elle, c’était clair et net ! Pourquoi avait-elle écouté Laelia? Pourquoi avait-elle eu cette idée idiote aussi ? Ce qu’elle pouvait regretter son pull informe… La brune croisa les bras sous sa poitrine, visiblement sur la défensive. Accouches, qu’on en finisse.
« Att-attends quoi ? Tu déconnes ? »
Ses joues venaient de prendre une délicieuse teinte rosée. Son amie ne s’étaient peut-être pas trompée, finalement… En même temps, on parlait du gourou de la mode et non de la voisine du curé. Elle lui en devait une belle, du coup.
« Je pourrais peut-être proposer à ce cher professeur de porter ma tenue, t’en penses quoi ? »
La jeune femme l’imita en train de trancher une pomme à l’aide d’un couteau tout en multipliant les œillades coquines à un public illusoire. Elle se moquait mais au fond, elle adorait cet intervenant. D’une part, il était amusant. D’autre part, il était loin de dire de la merde. Le combo gagnant, n’est-ce pas ?
« Si tu veux décrocher l’optimal, tu ferais mieux de l’appeler Théo, Théo. Tiens tiens… Tu crois que ça pourrait faire un bon titre de porno ? Oups. Pardon. Je suis douce et délicate comme une fleur, c’est vrai. »
La brune lui tira la langue avant de le rejoindre. Elle eut à peine le temps de s’asseoir en tailleur qu’elle l’entendit se plaindre de sa situation. Pauvre chou, c’est vrai qu’il était à plaindre. Une âme en peine !
« Oh bichette ! Viens donc là que je m’excuse pour cet immense affront. »
Raphaël lui ouvrit grand les bras tout en riant de bon cœur. Elle les passa autour de son cou et le serra de toutes ses forces –sûrement trop pour que ce ne soit pas intentionnelle. Elle déposa ensuite un baiser sur sa pommette et accepta de le libérer.
« Abandonné ? Peut-être. Seul ? Laisses-moi rire. Elles te courent toutes après. Tu as bien dû trouver de quoi occuper ton temps libre. »
Elle rit doucement et attrapa ce qui lui semblait le plus sain, à savoir les chips, et ouvrit le paquet. Elle en croqua une première avant de reprendre.
« Puisqu’il faut rattraper le temps perdu, pourquoi ne me raconterais-tu pas les dernières aventures du fabuleux dompteur de kelpy ? »
Elle en prit une seconde avant de lui tendre le paquet.
« Passes sous le bureau, ça vous libérera la soirée. » Lui asséna-t-elle tout en affichant un air faussement vexé. Presque mignon. Limite crédible.
Ses mains délaissèrent son visage pour venir s’abattre à l’arrière de sa tête. Vieille habitude dont aucun des deux ne semblaient vouloir se départir. Ce n’est pas comme si elle cherchait à lui faire mal d’une quelconque façon, d’ailleurs. Le pourrait-elle seulement si elle le désirait ? Quelle question. Jamais elle n’aurait besoin de le faire… Quoiqu’elle commençait à le penser sérieusement. Genre là. Tout de suite. Il allait se foutre d’elle, c’était clair et net ! Pourquoi avait-elle écouté Laelia? Pourquoi avait-elle eu cette idée idiote aussi ? Ce qu’elle pouvait regretter son pull informe… La brune croisa les bras sous sa poitrine, visiblement sur la défensive. Accouches, qu’on en finisse.
« Att-attends quoi ? Tu déconnes ? »
Ses joues venaient de prendre une délicieuse teinte rosée. Son amie ne s’étaient peut-être pas trompée, finalement… En même temps, on parlait du gourou de la mode et non de la voisine du curé. Elle lui en devait une belle, du coup.
« Je pourrais peut-être proposer à ce cher professeur de porter ma tenue, t’en penses quoi ? »
La jeune femme l’imita en train de trancher une pomme à l’aide d’un couteau tout en multipliant les œillades coquines à un public illusoire. Elle se moquait mais au fond, elle adorait cet intervenant. D’une part, il était amusant. D’autre part, il était loin de dire de la merde. Le combo gagnant, n’est-ce pas ?
« Si tu veux décrocher l’optimal, tu ferais mieux de l’appeler Théo, Théo. Tiens tiens… Tu crois que ça pourrait faire un bon titre de porno ? Oups. Pardon. Je suis douce et délicate comme une fleur, c’est vrai. »
La brune lui tira la langue avant de le rejoindre. Elle eut à peine le temps de s’asseoir en tailleur qu’elle l’entendit se plaindre de sa situation. Pauvre chou, c’est vrai qu’il était à plaindre. Une âme en peine !
« Oh bichette ! Viens donc là que je m’excuse pour cet immense affront. »
Raphaël lui ouvrit grand les bras tout en riant de bon cœur. Elle les passa autour de son cou et le serra de toutes ses forces –sûrement trop pour que ce ne soit pas intentionnelle. Elle déposa ensuite un baiser sur sa pommette et accepta de le libérer.
« Abandonné ? Peut-être. Seul ? Laisses-moi rire. Elles te courent toutes après. Tu as bien dû trouver de quoi occuper ton temps libre. »
Elle rit doucement et attrapa ce qui lui semblait le plus sain, à savoir les chips, et ouvrit le paquet. Elle en croqua une première avant de reprendre.
« Puisqu’il faut rattraper le temps perdu, pourquoi ne me raconterais-tu pas les dernières aventures du fabuleux dompteur de kelpy ? »
Elle en prit une seconde avant de lui tendre le paquet.
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Re: Sous les étoiles (Raph')
Jeu 14 Mai 2020 - 14:51
Raph' Théo
Sous les étoiles
Q
uel bon moment nous allions passer ensemble. J'aimais passer du temps avec cette fille elle était tout bonnement géniale. J'affichais un sourire amusé, l'observant avec sa petite mine faussement vexée, avec sa petite moue ça lui donnait un petit air craquant, alors qu'elle me donnait une petite claque derrière la tête, geste qu'elle avait fait la première fois alors que nous avions à peine fait connaissance. Honnêtement j'adorais cette relation que nous avions établis, je la connaissais par coeur, je savais que je pouvais tous lui dire, et c'était un véritable soutient pour moi. Et puis avoir quelqu'un qui n'était pas hypocrite avec nous c'était un véritable bonheur, elle n'hésitait jamais à me dire les choses, et ce n'était pas le cas de tous les « amis ». Et je faisais pareil, je voulais être sincère avec elle, et ce soir elle était juste merveilleuse, je ne pouvais pas en vouloir aux gars qui lui tournaient autour, même si j'étais affreusement jaloux, mais chut n'allez pas lui raconter ça. Je souris sincèrement, puis plissais les yeux, en essayant d'imaginer Théo dans la même tenue se qui me tira un petit sourire amusé. « Je suis sûr que ça ne lui irait pas aussi bien qu'à toi. D'ailleurs j'ai des doutes qu'il rentre dedans... »
Se qui était en soit un compliment, un mec qui rentrerait dans les fringues de Raph' ne ressemblerait sans doute pas à un sex symbole, il jouerait dans la cours des poids mini plume. Je grimaçais à l'idée d'un film porno où je jouerais avec mon homonyme. Ce n'était pas que j'avais quelque chose contre les homosexuels, je partais du principe que chacun faisait se qu'il voulait de ses fesses, et que tant que les gens sont heureux, c'est le principal, mais pour les miennes, je préférais ne rien y laisser entrer. Et puis même si le prof était excellent dans sa discipline ce n'était pas mon genre, pas assez de poitrine et un truc en trop entre les jambes. Se fut un plaisir d'accueillir un câlin et un baiser sur ma joue, même si sa remarque sur les filles qui me courraient toutes après me fit grimacer. C'était peut être son point de vue, mais honnêtement je ne voyais pas les choses de la même manière.
« Mouais c'est toi qui ose dire ça... »
On sentit sans doute une pointe de jalousie sur cette phrase, je ne pouvais pas m'en empêcher, il y avait trop d'hommes qui tournaient autour de Raph', et si ils étaient les seuls... La jolie brune avait du succès et c'était peu dire. J'attrapais une poignée de chips.
« Je savais que j'aurais pas dus raconter cette histoire. »
Je levais les yeux au ciel, je crois que j'allais en entendre parler encore longtemps.
« Un jour je t'emmènerais voir le lac chez mes grands parents, on verra si tu as plus de chance que moi. D'ailleurs on pourrait y passer les prochaines vacances. »
J'aimais passer du temps avec elle, et puis ma famille l'aimait beaucoup, de toute façon la maison était bien assez grande pour que l'on y trouve notre place, et elle pourrait découvrir un peu plus mon univers. Surtout que ça ne se passait pas bien chez elle.
« Après sinon je dois dire que j'ai l'impression que cette année on va devoir travailler plus que d'habitude, sincèrement je n'ai pas signé pour ça moi... c'est peut être parce que la fin d'année approche, mais les profs se lâchent... On a le temps de rien... Va falloir qu'on remette en place un emploi du temps pour qu'on passe du temps ensemble. »
J'attrapais quelques tomates cerises que je gobais tranquillement.
GleekOut!
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