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robin — on the road
Lun 8 Juin 2020 - 9:30
J'accélère, mais personne ne m'attends à la fin.
Vendredi soir, enfin, fin de journée. Stefan est passé prendre Esteban à la crèche pour le weekend, je me retrouve donc seule, ce que je déteste réellement par dessus tout, je suis un animal sociale, j'aime être entourée et là, je n'ai pas envie de rentrer chez moi pour trouver un appartement parfaitement rangé, aucun bruit, aucun son. C'est un peu trop déprimant pour moi. J'ère dans les couloirs de l'université sans but, réfléchissant à quoi faire de tout ce temps libre puis, je passe devant une porte familière, trois coup frappés, j'attend patiemment que l'occupant des lieux viennent m'ouvrir et une fois que je vois le joli minois de Rob, je lui saute dessus avec un enthousiasme totalement retrouvé. ROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOB !!! Dis-moi que tu n'as rien de prévu ce weekend !!! Envahissante ? Très certainement, mais l'avantage des vieux amis c'est qu'ils connaissent les avantages comme les inconvénients de mon tempérament. Je lui offre un sourire malicieux et un regard qui le défie de me suivre dans ma folie de l'instant, tu te rappelles de ce road trip qu'on à pas pu faire ? Je t'annonce que je suis toute à toi ! Rieuse, je tapote son épaule avec un petit quelque chose dans le regard qui lui signifie : va faire ton sac et prend tes clés. Je pense que l'un comme l'autre, nous avons besoin de souffler, décompresser, faire la fête et tout oublier pour un moment. Alors, t'en dis quoi ? Pitié Rob, ne me déçois pas, pas ce soir! Mais si mon ami avait déjà des projets je le comprendrais très bien, après tout je viens presque le kidnapper, c'est le risque avec les voyages imprévus.
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Re: robin — on the road
Lun 8 Juin 2020 - 22:21
Le téléphone vibrait, et je l'attrapais pour en lire le message. Et finalement, le smartphone retrouva sa place originel sur mon bureau. Cette vie à distance de mes étudiants commençait doucement à me peser, à croire vraiment que j'aimais ce job. Mais je ne regrettais pas mon choix, car un autre choix aurait eu des conséquences plus dramatiques. Et pourtant, j'étais toujours seul. Je devais m'habituer au fait de l'avoir perdu.
Et alors que je m'apprêtais à prendre le dossier suivant, j'entendais toquer à la porte. Soupirant un instant, je finissais par ouvrir la porte et fut, je le reconnais, surpris de qui était derrière. Au moins à moitié.
ROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOB !!! Dis-moi que tu n'as rien de prévu ce weekend !!!
Surpris, receptionnant mon amie avec la familiarité qui pouvait me caractériser la concernant, je répêtais presque en mode perroquet :
-"Je n'ai rien de prévu ce week-end."
Si on oubliait ce message reçu sur mon smartphone. Mais j'avais à la fois aucune envie de le suivre et prévu de ne pas le faire donc, je ne mentais pas vraiment. Et avant que je ne puisse demander le pourquoi de cette entrée en matière, la réponse se dessina presque d'elle-même sur les lèvres de Reia.
tu te rappelles de ce road trip qu'on à pas pu faire ? Je t'annonce que je suis toute à toi !
Seriously ? Je n'ai bugué qu'une seconde, ou deux peut-être, avant de répondre à cette affirmation par la seule réponse qui comptait vraiment :
-"Tout le week-end ?"
Plus en recherchant une confirmation qu'une réponse, que je trouve dans sa tête hochant positivement autant que dans ses lèvres qui s'étirent, je la laisse me demander ce que j'en pense en attrapant finalement de nouveau ce smartphone et en écrivant un message à l'une des rares personnes qui compte énormément à mes yeux, pour finalement ouvrir le tiroir, laisser le téléphone tomber dedans et prendre les clé de la roadster.
-"Wright un jour..."
Vieil tirade, rappel de mes origines dans cette école. J'avais beau être maintenant le directeur des summerbee, je n'en demeurais pas moins dans mon coeur celui que j'avais toujours été.
-"Amènes toi. J'ai franchement mieux qu'un road trip."
Et elle le sait, ancienne habituée de mes soudaines envies, que celles-ci sont toujours sans limites. C'est un défaut de ma famille, que je n'arriverais probablement jamais à effacer, la conséquence de faire partie de l'une des plus grande fortune de la planète.
Et alors que je m'apprêtais à prendre le dossier suivant, j'entendais toquer à la porte. Soupirant un instant, je finissais par ouvrir la porte et fut, je le reconnais, surpris de qui était derrière. Au moins à moitié.
ROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOB !!! Dis-moi que tu n'as rien de prévu ce weekend !!!
Surpris, receptionnant mon amie avec la familiarité qui pouvait me caractériser la concernant, je répêtais presque en mode perroquet :
-"Je n'ai rien de prévu ce week-end."
Si on oubliait ce message reçu sur mon smartphone. Mais j'avais à la fois aucune envie de le suivre et prévu de ne pas le faire donc, je ne mentais pas vraiment. Et avant que je ne puisse demander le pourquoi de cette entrée en matière, la réponse se dessina presque d'elle-même sur les lèvres de Reia.
tu te rappelles de ce road trip qu'on à pas pu faire ? Je t'annonce que je suis toute à toi !
Seriously ? Je n'ai bugué qu'une seconde, ou deux peut-être, avant de répondre à cette affirmation par la seule réponse qui comptait vraiment :
-"Tout le week-end ?"
Plus en recherchant une confirmation qu'une réponse, que je trouve dans sa tête hochant positivement autant que dans ses lèvres qui s'étirent, je la laisse me demander ce que j'en pense en attrapant finalement de nouveau ce smartphone et en écrivant un message à l'une des rares personnes qui compte énormément à mes yeux, pour finalement ouvrir le tiroir, laisser le téléphone tomber dedans et prendre les clé de la roadster.
-"Wright un jour..."
Vieil tirade, rappel de mes origines dans cette école. J'avais beau être maintenant le directeur des summerbee, je n'en demeurais pas moins dans mon coeur celui que j'avais toujours été.
-"Amènes toi. J'ai franchement mieux qu'un road trip."
Et elle le sait, ancienne habituée de mes soudaines envies, que celles-ci sont toujours sans limites. C'est un défaut de ma famille, que je n'arriverais probablement jamais à effacer, la conséquence de faire partie de l'une des plus grande fortune de la planète.
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Re: robin — on the road
Mer 17 Juin 2020 - 15:30
J'accélère, mais personne ne m'attends à la fin.
La moue de Robin est drôle, une moue mêlée d’incompréhension et de surprise, enfin, c'est la tête qu'il fait très souvent lorsque je lui tombe dessus, à croire qu'avec le temps il s'habitue sans réellement s'habituer à mes caprices. " Je n'ai rien de prévu ce weekend ", je souris en ouvrant les bras avec un enthousiasme débordant, voilà la meilleure nouvelle de la journée ! Je me dépeints comme un cadeau, une occasion en or de faire un bond dans le temps, de nous retrouver dix ans plus jeunes et de faire probablement autant de folies qu'on aurait pu le faire à l'époque. Après tout, on en avait des choses à oublier ou fêter, on trouve toujours de toute façon. Touuuuut le weekend ! C'était bien ce dont nous avions parlé voilà quelques mois, un weekend à l'ancienne, juste tout les deux, c'est l'occasion rêvée et d'après mes sources, il n'a pas un agenda particulièrement exigent ces derniers temps. Il prend son téléphone et tapote quelque chose sur l'écran, rassure-moi, tu ne préviens pas ta mère que je te kidnappe ? C'est pas qu'elle ne m'aime pas, c'est juste qu'une fois qu'elle a apprit que je n'étais pas de la même sphère sociale que sa prestigieuse famille, j'ai commencé à dégringoler dans son estime; le sommet très certainement atteint lorsqu'elle à apprit que nous n'étions qu'amis et que durant un très long moment nous nous étions payés sa tête, juste pour que le charmant Robin ici présent puisse souffler un peu et éviter les questions de mariage et autre pendant un moment, depuis, on ne peut pas dire qu'elle me porte dans son coeur; tant pis, le principal pour moi étant l'amitié de son fils.
"Wright un jour", cette réplique ne cessera jamais de me faire sourire, il a beau avoir été un fier Wright, il a changé depuis, tout comme moi, j'en viens à me demander si nous serions envoyés dans les mêmes maisons aujourd'hui? Suis-je toujours une Lufkin au fond ou bien est-ce que la vie m'a transformée en autre chose ? ça serait intéressant de la savoir, juste pour ma curiosité personnelle bien sûr. Mieux qu'un road trip ? Là, il pique ma curiosité. Je sais qu'il est imprévisible et qu'il useet abuse des avantages que peut apporter son nom ou la fortune de sa famille. Sans être profiteuse, je n'ai rien d'une femme vénale, j'ai appris à me laisser surprendre et accepter sans poser de question de suivre mon ami dans toutes ses aventures. Alors, où est-ce que tu m'emmènes ? Où, comment, combien de temps, des questions qui pourraient sembler importantes mais dont je me contrefiche à l'heure actuelle, je sais que je suis en bonne compagnie, je n'ai jamais regretté un seul instant d'avoir suivi Rob quelque part et ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer à m'inquiéter.
"Wright un jour", cette réplique ne cessera jamais de me faire sourire, il a beau avoir été un fier Wright, il a changé depuis, tout comme moi, j'en viens à me demander si nous serions envoyés dans les mêmes maisons aujourd'hui? Suis-je toujours une Lufkin au fond ou bien est-ce que la vie m'a transformée en autre chose ? ça serait intéressant de la savoir, juste pour ma curiosité personnelle bien sûr. Mieux qu'un road trip ? Là, il pique ma curiosité. Je sais qu'il est imprévisible et qu'il use
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Re: robin — on the road
Mer 17 Juin 2020 - 21:27
C'est probablement ce "Touuuut le Week-end" qui motiva mon choix. Un road trip tout un week-end, c'était trop long, parce qu'on était en écosse et pas sur le route 66. Et quitte à changer de pays pour profiter, autant réaliser un très vieux projet qu'on avait eu elle et moi à l'époque et qui s'était retrouvé avorté à cause de...
rassure-moi, tu ne préviens pas ta mère que je te kidnappe ?
Bah tiens, quand on pense à la louve... Ma tête se relevant vers Reia, je répondais :
-"Le message avant, c'était pour elle. Elle voulait que je me rende à Genève pour un de ses congrés. Ce genre de choses où tu devras bientot te rendre en tant que membre du comité pour la PSPS."
La PSPS. La nouvelle lubie de ma famille, et ma charmante mère avait plus d'un intérêt dans ce projet. Quant à moi, même si l'idée était appréciable, j'avais été suffisament intransigeant avec mon grand-père que pour m'assurer de la place de la prof de théatre dans cette institution. Remettant le téléphone à sa place, j'ajoutais :
-"Là, c'était juste pour Arizonna. Qu'elle s’inquiète pas."
Et lui assurant que j'avais mieux qu'un road trip, je pris en sa compagnie la route du garage d'Hungcalf, et de cet engin merveilleux qu'était cette foutue Tesla Roadster. Je ne la conduisais définitivement plus assez, même si la raison était totalement appréciable.
-"T'a mis Esteban chez son père ?"
Simple curiosité, je m'installais et démarrais le moteur après l'avoir galentement ouvert la portière. Et l'instant suivant, je revivais presque. Il ne fallait que quelques minutes pour voir les réflexes revenir, et les vieillesmauvaises habitudes ressortirent, la vitesse allant croissant.
Alors, où est-ce que tu m'emmènes ?
-"D'abord à l'aéroport pas loin. Ma mère y a fait venir un Jet qui devait m'emmener à Genève." Et le regard croisant celui de ma collègue, je continuais avec la fossette naissante : "On va leur dire de changer leur plan de vol, et on va se faire Vegas. Qu'est-ce que t'en penses ?"
rassure-moi, tu ne préviens pas ta mère que je te kidnappe ?
Bah tiens, quand on pense à la louve... Ma tête se relevant vers Reia, je répondais :
-"Le message avant, c'était pour elle. Elle voulait que je me rende à Genève pour un de ses congrés. Ce genre de choses où tu devras bientot te rendre en tant que membre du comité pour la PSPS."
La PSPS. La nouvelle lubie de ma famille, et ma charmante mère avait plus d'un intérêt dans ce projet. Quant à moi, même si l'idée était appréciable, j'avais été suffisament intransigeant avec mon grand-père que pour m'assurer de la place de la prof de théatre dans cette institution. Remettant le téléphone à sa place, j'ajoutais :
-"Là, c'était juste pour Arizonna. Qu'elle s’inquiète pas."
Et lui assurant que j'avais mieux qu'un road trip, je pris en sa compagnie la route du garage d'Hungcalf, et de cet engin merveilleux qu'était cette foutue Tesla Roadster. Je ne la conduisais définitivement plus assez, même si la raison était totalement appréciable.
-"T'a mis Esteban chez son père ?"
Simple curiosité, je m'installais et démarrais le moteur après l'avoir galentement ouvert la portière. Et l'instant suivant, je revivais presque. Il ne fallait que quelques minutes pour voir les réflexes revenir, et les vieilles
Alors, où est-ce que tu m'emmènes ?
-"D'abord à l'aéroport pas loin. Ma mère y a fait venir un Jet qui devait m'emmener à Genève." Et le regard croisant celui de ma collègue, je continuais avec la fossette naissante : "On va leur dire de changer leur plan de vol, et on va se faire Vegas. Qu'est-ce que t'en penses ?"
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Re: robin — on the road
Jeu 18 Juin 2020 - 13:43
J'accélère, mais personne ne m'attends à la fin.
Mon intuition ne m'avait pas trompé, il y avait bien du maman Pennychou dans l'air, je m'étais juste un peu fourvoyée sur le timing. Je souris lorsqu'il mentionne Ari, je regrette qu'Esteban ne puisse pas avoir d'oncle ou de tante quand je vois la relation entre Rob et sa nièce, c'est tellement enrichissant ! La PSPS obtient en sifflement entre mes dents pour réponse, si j'aime l'idée d'aider des étudiants, le côté administratif n'est absolument pas ce qui m'intéresse, un peu comme lui je pense, on sera à deux dans cette galère mon mignon, trois si je compte Ekki, mon ancien compère Lufkin faisant partie du projet également. Rapidement, nos pas nous mènent vers le garage et je ne oeux m'empêcher de sourire en voyant la magnifique voiture de Rob. Il a toujours eu des goûts sûr en la matière.
Installée dans la roadster, le paysage défile de plus en plus rapidement, mon regard rivé sur l'horizon, un nouveau sourire qui apparaît lorsque Robin me demande si j'ai laissé Esteban a son père. Non, je lui ai préparé ses repas pour le week-end, il n'a qu'à rechauffer et sortir le chien, mon sérieux ne tient pas longtemps malheureusement, oui, Steph est passé le chercher à la crèche, je peux pas lui refuser a chaque fois, le petit à besoin de son père et moi, j'ai besoin de souffler, enfin, ça c'est ce que je dis quand je suis fatiguée, mais à peine ai-je cinq minutes de calme que mon fils me manque. Comme c'est déjà le cas, même si je sais que je vais passer un très bon week-end.
À l'aéroport ? Je fronce les sourcils par curiosité et rapidement, sans même attendre sa réponse je sais où il va en venir. Vegas baby !!! Mon enthousiasme n'est pas feint, on avait prévu ça il y a longtemps, mais nous n'avions jamais eut l'occasion jusqu'à ce soir. Moi, ce que j'en dis, c'est que c'est le meilleur endroit du monde pour ce genre de voyage ! Oui, c'est un bon point de départ, reprendre tout à zéro et oublier les soucis, se concentrer sur l'essentiel : la joie d'être en vie et en bonne compagnie. La voiture se gare et lorsqu'on sort, je tapote le toit de la machine avec un sourire, tu vas me manquer, toi. Enfin, quand on voit le jet juste derrière, finalement elle à un remplaçant de choix, je donne un coup d'épaule à Rob en riant, c'est quand même la classe, y a pas de doute, je sais choisir mes amis. Sans méprise, il sait que je l'aimerais tout autant s'il était sdf, mais c'est plutôt agréable, faut être honnête.
Installée dans la roadster, le paysage défile de plus en plus rapidement, mon regard rivé sur l'horizon, un nouveau sourire qui apparaît lorsque Robin me demande si j'ai laissé Esteban a son père. Non, je lui ai préparé ses repas pour le week-end, il n'a qu'à rechauffer et sortir le chien, mon sérieux ne tient pas longtemps malheureusement, oui, Steph est passé le chercher à la crèche, je peux pas lui refuser a chaque fois, le petit à besoin de son père et moi, j'ai besoin de souffler, enfin, ça c'est ce que je dis quand je suis fatiguée, mais à peine ai-je cinq minutes de calme que mon fils me manque. Comme c'est déjà le cas, même si je sais que je vais passer un très bon week-end.
À l'aéroport ? Je fronce les sourcils par curiosité et rapidement, sans même attendre sa réponse je sais où il va en venir. Vegas baby !!! Mon enthousiasme n'est pas feint, on avait prévu ça il y a longtemps, mais nous n'avions jamais eut l'occasion jusqu'à ce soir. Moi, ce que j'en dis, c'est que c'est le meilleur endroit du monde pour ce genre de voyage ! Oui, c'est un bon point de départ, reprendre tout à zéro et oublier les soucis, se concentrer sur l'essentiel : la joie d'être en vie et en bonne compagnie. La voiture se gare et lorsqu'on sort, je tapote le toit de la machine avec un sourire, tu vas me manquer, toi. Enfin, quand on voit le jet juste derrière, finalement elle à un remplaçant de choix, je donne un coup d'épaule à Rob en riant, c'est quand même la classe, y a pas de doute, je sais choisir mes amis. Sans méprise, il sait que je l'aimerais tout autant s'il était sdf, mais c'est plutôt agréable, faut être honnête.
- InvitéInvité
Re: robin — on the road
Sam 27 Juin 2020 - 22:44
Elle aurait pu. Je connais une mère qui n'avait pas hésité à laisser ses enfants au sein d'un immense manoir. Bon, certes, c'était chez leur grands parents, mais les jumeaux que nous avions été Cheyenne et moi avions presque grandi sans la présence de nos parents. Après, c'était chez les grands parents. Et effectivement, le pauvre petit Esteban seul, ca n'aurait pas été la meilleure idée.
-"On va arranger ça..."
Souffler, elle allait pouvoir. Parce que c'était à Vegas que je l'emmenais. Vegas avait au moins une chose de bien : là-bas, on pense avant tout à soi. Un vrai petit paradis d'égoïsme, où l'utopie devient réalisable et la folie normale. Et l'annonce de notre destination fut accueillie avec l'enthousiasme que j'espérais en t'en informant.
Moi, ce que j'en dis, c'est que c'est le meilleur endroit du monde pour ce genre de voyage !
-"C'est sur..." répondis-je, un peu songeur et pourtant parfaitement concentré sur l'asphalte qui défilait sous nos roues. Et quelques dizaines de minutes plus tard, c'est deux flutes dans une main et une bouteille de champagne dans l'autre que je rejoins mon amie assise dans le jet.
-"Ca y est..." Je déposais les verres sur la tablette proche, m'asseyant en face. "On vient de détourner ce vol." Et le bouchon sauta comme pour célèbrer cette annonce qui déplairait pourtant probablement fortement à ma mère. Mais qu'en avais-je réellement à faire au fond ? Elle pourrait se passer de moi, et j'avais franchement plus envie d'être ici, avec Reia qu'à Dieu-sait-quelle-convention en sa compagnie.
-"Avant d'attaquer, j'ai une question super importante. Lundi, t'a pas de cours à donner, parce que ça risque d'être très dur d'être de retour en forme."
Un sourire se dessina sur mon visage alors que je versais les coupes. Ce Week-end, je n'allais pas compter la dépense, d'ailleurs je ne le faisais pas, jamais. Mais particulièrement ce week-end, c'était définitif. Rien à carrer si c'était plus de 5 millions qu'on claquait en quoi que ce soit, pour autant qu'on s'éclate.
-"On va arranger ça..."
Souffler, elle allait pouvoir. Parce que c'était à Vegas que je l'emmenais. Vegas avait au moins une chose de bien : là-bas, on pense avant tout à soi. Un vrai petit paradis d'égoïsme, où l'utopie devient réalisable et la folie normale. Et l'annonce de notre destination fut accueillie avec l'enthousiasme que j'espérais en t'en informant.
Moi, ce que j'en dis, c'est que c'est le meilleur endroit du monde pour ce genre de voyage !
-"C'est sur..." répondis-je, un peu songeur et pourtant parfaitement concentré sur l'asphalte qui défilait sous nos roues. Et quelques dizaines de minutes plus tard, c'est deux flutes dans une main et une bouteille de champagne dans l'autre que je rejoins mon amie assise dans le jet.
-"Ca y est..." Je déposais les verres sur la tablette proche, m'asseyant en face. "On vient de détourner ce vol." Et le bouchon sauta comme pour célèbrer cette annonce qui déplairait pourtant probablement fortement à ma mère. Mais qu'en avais-je réellement à faire au fond ? Elle pourrait se passer de moi, et j'avais franchement plus envie d'être ici, avec Reia qu'à Dieu-sait-quelle-convention en sa compagnie.
-"Avant d'attaquer, j'ai une question super importante. Lundi, t'a pas de cours à donner, parce que ça risque d'être très dur d'être de retour en forme."
Un sourire se dessina sur mon visage alors que je versais les coupes. Ce Week-end, je n'allais pas compter la dépense, d'ailleurs je ne le faisais pas, jamais. Mais particulièrement ce week-end, c'était définitif. Rien à carrer si c'était plus de 5 millions qu'on claquait en quoi que ce soit, pour autant qu'on s'éclate.
- InvitéInvité
Re: robin — on the road
Lun 29 Juin 2020 - 12:49
J'accélère, mais personne ne m'attends à la fin.
"On va arranger ça…" C'est fou comme ces quelques mots sonnent presque comme une délivrance, on parle bien de décompresser et non de repos, je ne pense pas revenir de ce petit week-end particulièrement reposée connaissant les ressources de mon ami, ancien Wright et fier de l'être. Je ne pourrais pas être plus ravie que je ne le suis, je n'ai jamais été à Vegas, c'est un rêve qui est sur le point de se réaliser et je suis impatiente. Installée dans le jet, dans l'un des magnifique, luxueux et confortable siège en cuir blanc cassé brodé aux armoiries de la noble famille, j'attends patiemment le retour de Robin, son rôle : convaincre le pilote de changer de cap. Je ne doute pas de ses capacités, Rob fini toujours par avoir gain de cause. J'observe les détails de l'appareil lorsque monsieur Pennychou revient avec deux flûtes et une bouteille de champagne. Robin s'installe face à moi, dépose les verres sous mon regard on ne peut plus curieux et fini par déclarer en faisant sauter le bouchon " on vient de détourner ce vol ". Je ris franchement en mimant un geste de victoire, j'ai toujours rêvé d'être pirate , ou pas, mais l'idée de détourner un vol est plutôt grisante, même si dans cette situation le plus gros risque auquel on s'expose est d'entendre râler maman, mais qui s'en préoccupe ? Certainement pas nous.
Mon regard passe de la coupe qui se remplit au regard amusé de Rob, cours ? Heuuuuuu, c'est pas impossible dis-je en réfléchissant, avant d'ajouter tout sourire au pire, le thème du jour sera : comment bien jouer quelqu'un de dépravé . C'est quand la dernière fois que j'ai pu avoir un comportement de dépravée ? Oulaaaaa, ça remonte en fait, il faut dire que depuis la naissance d'Esteban je ne prends pas beaucoup de temps pour moi, mais surtout, je ne souhaitais pas offrir la moindre occasion à Stephane de trouver une faille dans mon comportement; aujourd'hui, nos tensions se sont un peu apaisées, enfin surtout les miennes, et c'est plus simple, même pour notre fils. Je saisis une des deux coupes et la lève légèrement pour faire tinter le verre, c'est un bon week-end qui s'annonce . Un excellent week-end même, j'en suis persuadée.
L'appareil quitte le tarmac, la ville rapetisse à mesure que nous prenons de l'altitude ; j'ai toujours aimé le décollage, cette sensation de défier toutes les lois de la nature en prenant de l'altitude, de voir le monde sous un autre angle, j'ai toujours trouvé ça magnifique. Une première gorgée de champagne glisse dans ma gorge après avoir titillé mes sens, une très bonne bouteille, évidemment, je laisse ma tête tomber contre le dossier du siège en souriant, amusée par cet imprévu, mais plus encore par l'idée que je voulais surprendre Robin et finalement, c'est moi qui suis surprise. Alors, j'ai entendu dire que tu reprendras officiellement les cours à la rentrée ? C'est une bonne nouvelle, ça ! Et quelle bonne nouvelle ! J'avais été triste pour lui lorsque sa suspension a été officielle, surtout que son histoire m'atrès vaguement rappelée la mienne, il n'est pas le premier prof à sortir avec une étudiante, même si Rob et Katherine, c'est une histoire bien plus compliquée qui remonte déjà dans le temps, ce n'est pas qu'un quelconque flirt. Et … en parlant de bonne nouvelle ! Devine qui va officiellement être divorcée d'ici quelques mois ?! MOI ! A croire que je suis la plus têtue au final, Stephan a promis de céder, de signer les papiers que je lui réclame depuis plusieurs années. C'est un poids énorme qui s'est envolé de mes épaules, c'est aussi pour ça que j'avais envie de bouger ce week-end, pour fêter un peu cette liberté retrouvée.
Mon regard passe de la coupe qui se remplit au regard amusé de Rob, cours ? Heuuuuuu, c'est pas impossible dis-je en réfléchissant, avant d'ajouter tout sourire au pire, le thème du jour sera : comment bien jouer quelqu'un de dépravé . C'est quand la dernière fois que j'ai pu avoir un comportement de dépravée ? Oulaaaaa, ça remonte en fait, il faut dire que depuis la naissance d'Esteban je ne prends pas beaucoup de temps pour moi, mais surtout, je ne souhaitais pas offrir la moindre occasion à Stephane de trouver une faille dans mon comportement; aujourd'hui, nos tensions se sont un peu apaisées, enfin surtout les miennes, et c'est plus simple, même pour notre fils. Je saisis une des deux coupes et la lève légèrement pour faire tinter le verre, c'est un bon week-end qui s'annonce . Un excellent week-end même, j'en suis persuadée.
L'appareil quitte le tarmac, la ville rapetisse à mesure que nous prenons de l'altitude ; j'ai toujours aimé le décollage, cette sensation de défier toutes les lois de la nature en prenant de l'altitude, de voir le monde sous un autre angle, j'ai toujours trouvé ça magnifique. Une première gorgée de champagne glisse dans ma gorge après avoir titillé mes sens, une très bonne bouteille, évidemment, je laisse ma tête tomber contre le dossier du siège en souriant, amusée par cet imprévu, mais plus encore par l'idée que je voulais surprendre Robin et finalement, c'est moi qui suis surprise. Alors, j'ai entendu dire que tu reprendras officiellement les cours à la rentrée ? C'est une bonne nouvelle, ça ! Et quelle bonne nouvelle ! J'avais été triste pour lui lorsque sa suspension a été officielle, surtout que son histoire m'a
- InvitéInvité
Re: robin — on the road
Jeu 2 Juil 2020 - 22:53
j'ai toujours rêvé d'être pirate
Eh bien, voila un rêve de réaliser. Lorsque ma mère saura que c'est avec toi que j'ai détourné ce vol, c'est certain qu'elle te détestera encore plus. Elle n'avait pas apprécié les coups que nous lui avions fait, et en même temps, ils étaient aussi grissants pour moi à l'époque que pour toi en l'instant. Un seul homme ne s'était pas fait avoir, et il avait à l'époque décider de garder le secret : mon grand-père. Fichu Légilimencie, heureuse loyauté.
Tu ne me rassures pas sur l'éventualité d'un cours lundi, et je te réponds de ce qui est exactement le fond de ma pensée :
-"Tu devrais l'annuler. Il y a dix-huit heures de vol par aller. Je crois qu'on sera crever, avec le décalage horaire."
Je crois... En réalité, non, j'en suis sur. Il y a plus de promesses dans ces deux mots qu'il n'y a de doutes. Parce que contrairement à toi, Vegas, j'y suis déjà aller. J'y ai déjà joué, gagné, perdu et ici, on y va à deux : crime partner. La bouteille s'ouvre, les coupes se versent, nos verres tintent et déjà on profite. Je te connais, je lis dans ton regard que je t'ai surprise, mais je le suis également. Pas que tu m'aies suivi, mais bien de t'avoir vu passer la porte de ce bureau et me proposer ce week-end. Pourtant, nous voila.
Alors, j'ai entendu dire que tu reprendras officiellement les cours à la rentrée ? C'est une bonne nouvelle, ça !
-"Je ne les avais pas réellement laissé..."
La belle excuse. Mais même si Kaiden faisait un excellent travail d'assistant, je continuais au moins à les superviser.
-"Mais oui, l'année prochaine, je reprends. Katherine a deja des notes suffisantes que pour que cette information ait été validé donc..."
Donc c'était sur, autant qu'elle et moi c'était visiblement terminé : je reprendrais la direction des cours en septembre. Et même à partir de Juillet, si rattrapage devait être donné. Mais j'avais apprécié la prise de risque et la pédagogie de l'ornithologue, et je comptais bien ne pas régresser. J'allais l'inclure plus dans le cursus de la prochaine année, travailler de concert avec lui.
Et … en parlant de bonne nouvelle ! Devine qui va officiellement être divorcée d'ici quelques mois ?!
-"Toi ?"
J'haussais un sourcil.
-"Voila une nouvelle raison de faire la fête. Lequel des deux à céder finalement ? Toi ou Steph ?"
Portant le verre à mes lèvres, j'écoutais avec attention ce qui allait suivre.
Eh bien, voila un rêve de réaliser. Lorsque ma mère saura que c'est avec toi que j'ai détourné ce vol, c'est certain qu'elle te détestera encore plus. Elle n'avait pas apprécié les coups que nous lui avions fait, et en même temps, ils étaient aussi grissants pour moi à l'époque que pour toi en l'instant. Un seul homme ne s'était pas fait avoir, et il avait à l'époque décider de garder le secret : mon grand-père. Fichu Légilimencie, heureuse loyauté.
Tu ne me rassures pas sur l'éventualité d'un cours lundi, et je te réponds de ce qui est exactement le fond de ma pensée :
-"Tu devrais l'annuler. Il y a dix-huit heures de vol par aller. Je crois qu'on sera crever, avec le décalage horaire."
Je crois... En réalité, non, j'en suis sur. Il y a plus de promesses dans ces deux mots qu'il n'y a de doutes. Parce que contrairement à toi, Vegas, j'y suis déjà aller. J'y ai déjà joué, gagné, perdu et ici, on y va à deux : crime partner. La bouteille s'ouvre, les coupes se versent, nos verres tintent et déjà on profite. Je te connais, je lis dans ton regard que je t'ai surprise, mais je le suis également. Pas que tu m'aies suivi, mais bien de t'avoir vu passer la porte de ce bureau et me proposer ce week-end. Pourtant, nous voila.
Alors, j'ai entendu dire que tu reprendras officiellement les cours à la rentrée ? C'est une bonne nouvelle, ça !
-"Je ne les avais pas réellement laissé..."
La belle excuse. Mais même si Kaiden faisait un excellent travail d'assistant, je continuais au moins à les superviser.
-"Mais oui, l'année prochaine, je reprends. Katherine a deja des notes suffisantes que pour que cette information ait été validé donc..."
Donc c'était sur, autant qu'elle et moi c'était visiblement terminé : je reprendrais la direction des cours en septembre. Et même à partir de Juillet, si rattrapage devait être donné. Mais j'avais apprécié la prise de risque et la pédagogie de l'ornithologue, et je comptais bien ne pas régresser. J'allais l'inclure plus dans le cursus de la prochaine année, travailler de concert avec lui.
Et … en parlant de bonne nouvelle ! Devine qui va officiellement être divorcée d'ici quelques mois ?!
-"Toi ?"
J'haussais un sourcil.
-"Voila une nouvelle raison de faire la fête. Lequel des deux à céder finalement ? Toi ou Steph ?"
Portant le verre à mes lèvres, j'écoutais avec attention ce qui allait suivre.
- InvitéInvité
Re: robin — on the road
Mar 7 Juil 2020 - 15:49
J'accélère, mais personne ne m'attends à la fin.
Grimace légère qui tord les traits de mon visage. Dix-huit heures de vol. C'est pas rien quand même, même si ça ne battra pas les vingt-trois pour aller en Nouvelle-Zélande, pays magnifique au passage. Mouai, t'as surement raison, mais j'ai pas envie d'annuler un cours, j'aime les donner, enfin en général, mais Rob marque un point, on va être totalement décalqué avec ce weekend et puis, je n'en ai pas encore annulé un seul depuis le début d'année, mes étudiants ne m'en voudront pas de pouvoir faire une grasse mat'. Je vais prévenir Dhan, et mes étudiants, ils te remercieront pour le weekend prolongé. J'imagine déjà les ragots dans les couloirs, deux profs qui partent en jet à Vegas, c'est pas bizarre du tout, du tout. Je préviendrais tout le monde une fois qu'on posera le pied à terre, pour l'instant, je profite de l'euphorie du moment.
Un sourire se pose sur mes lèvres, je suis contente pour lui, même s'il n'a pas besoin de ce job pour vivre, comme c'est le cas pour la plupart d'entre nous, je sais qu'il aime transmettre sa passion et ça, c'est encore plus important qu'un job alimentaire; tant mieux, pour vous deux, c'est à peine murmuré et pourtant c'est sincère, j'apprécie Katherine, pas autant que j'apprécie Rob, notre amitié est bien plus ancienne et ma loyauté ira toujours en ce sens, mais la jeune femme est quelqu'un de bien, je pense. Toi ? Je souris de toute mes dents, B-I-N-G-O ! En effet, c'est une nouvelle bonne raison pour faire la fête, on semble être tombé d'accord. Le fait que ce soit un mari adultère ne fait pas de lui un mauvais père, il aime Este et je sais que c'est réciproque; je ne peux pas les privés l'un de l'autre et lui, il semble avoir compris que ce n'est pas en me gardant sous contrat qu'il arrivera à ses fins... quelles qu'elles soient. Parce que ça reste un mystère au fond : pourquoi est-ce qu'il ne veut pas divorcer, il est fier, mais je ne veux pas me résoudre à l'idée que ce soit uniquement son ego de mâle qui parle, peut-être qu'un jour j'en saurais plus, mais pour l'instant : fiesta.
Les heures s’enchaînent, le vol est long, bien que confortable et agréable, après un moment je m'endors, prenant un peu d'avance sur la nuit, tentant de tromper le décalage horaire, sans grande conviction. L'appareil fait une escale à Atlanta afin de remplir le réservoir, mais je n'en ai absolument pas conscience, ce n'est qu'au re-décollage que je me réveille, le soleil est éblouissant à travers les hublots et je profite de la vue, les Etats-Unis sont une destination de rêve pour beaucoup, les paysages sont particuliers, je tente de reconnaître des formes, des monuments, mais rapidement tout ceci n'est plus que de minuscules points sur un tableau. Dans quatre heure, nous serons à Vegas, c'est ce que semble annoncer le pilote. Le pauvre, je ne voudrais pas être à sa place quand la mère de Robin lui demandera pourquoi il n'est pas arrivé à bonne destination, si ce n'est pas déjà fait.
Un sourire se pose sur mes lèvres, je suis contente pour lui, même s'il n'a pas besoin de ce job pour vivre, comme c'est le cas pour la plupart d'entre nous, je sais qu'il aime transmettre sa passion et ça, c'est encore plus important qu'un job alimentaire; tant mieux, pour vous deux, c'est à peine murmuré et pourtant c'est sincère, j'apprécie Katherine, pas autant que j'apprécie Rob, notre amitié est bien plus ancienne et ma loyauté ira toujours en ce sens, mais la jeune femme est quelqu'un de bien, je pense. Toi ? Je souris de toute mes dents, B-I-N-G-O ! En effet, c'est une nouvelle bonne raison pour faire la fête, on semble être tombé d'accord. Le fait que ce soit un mari adultère ne fait pas de lui un mauvais père, il aime Este et je sais que c'est réciproque; je ne peux pas les privés l'un de l'autre et lui, il semble avoir compris que ce n'est pas en me gardant sous contrat qu'il arrivera à ses fins... quelles qu'elles soient. Parce que ça reste un mystère au fond : pourquoi est-ce qu'il ne veut pas divorcer, il est fier, mais je ne veux pas me résoudre à l'idée que ce soit uniquement son ego de mâle qui parle, peut-être qu'un jour j'en saurais plus, mais pour l'instant : fiesta.
Les heures s’enchaînent, le vol est long, bien que confortable et agréable, après un moment je m'endors, prenant un peu d'avance sur la nuit, tentant de tromper le décalage horaire, sans grande conviction. L'appareil fait une escale à Atlanta afin de remplir le réservoir, mais je n'en ai absolument pas conscience, ce n'est qu'au re-décollage que je me réveille, le soleil est éblouissant à travers les hublots et je profite de la vue, les Etats-Unis sont une destination de rêve pour beaucoup, les paysages sont particuliers, je tente de reconnaître des formes, des monuments, mais rapidement tout ceci n'est plus que de minuscules points sur un tableau. Dans quatre heure, nous serons à Vegas, c'est ce que semble annoncer le pilote. Le pauvre, je ne voudrais pas être à sa place quand la mère de Robin lui demandera pourquoi il n'est pas arrivé à bonne destination, si ce n'est pas déjà fait.
- InvitéInvité
Re: robin — on the road
Lun 3 Aoû 2020 - 21:41
Et bien c'est décidé, on fêtera dignement ces nouvelles. Encore que certains n'emploierait peut-être pas le mot dignement, mais qu'importe. C'est évident que dans ces détracteurs, la première sera nulle autre que ma propre mère, mais au final, elle n'aura quand même pas le choix.
La réalité est de toute façon très loin d'être compliqué en ce moment : j'avais besoin de décompresser de tellement de choses que ce week-end totalement improvisé n'est pas une mauvaise chose. Et si Carmela Pennyworth ne le tolerera pas, une fois de plus, elle sait depuis longtemps que s'y opposer est peine perdue me concernant, faute probablement à l'éducation reçue, où son ombre était trop absente que pour avoir réellement du poids.
Alors que Reia s'endort, je la regarde simplement un instant, vidant ma propre coupe avant de me lever et de sortir d'un des compartiment une légère couverture en coton, que je viens déposer sur ses jambes, et je m'installe sur la banquette en face. Soupirant, souriant, je sors alors mon carnet de notes de ma poche et entreprend de relire les dernières mention, afin d'y réfléchir encore un peu. Un encore un peu qui dure vite plusieurs heures, avant qu'on me prévienne de l'escale. Une étape dont je profite pour sortir à la fois pour me dégourdir les jambes mais aussi pour acheter deux trois babioles.
Ce n'est que quand je remonte dans l'appareil, sacs à la main, que je constate que mon amie est réveillée, mais rien n'y fait, je me refuse de lui dire ce que je viens d'acheter. Ce sera pour plus tard, pour Vegas. Et alors que les heures défilent à nouveau, j'entretiens la discussion courtoise avec elle, échangeant et rattrapant un temps que je n'ai que peu eu jusqu'à maintenant. Et finalement...
-"Voila des lumières que je connais."
Vegas était en vue au hublot. Et mon regard vient se reperdre dans les iris de ma collègue avant que je n'ajoute.
-"Avoues : tu n'a jamais posé un jet ?"
Sourire en coin, j'attrape sa main et l'attire jusqu'au cockpit où je lui présente le pilote avant de déclarer d'un ton aussi calme qu'un chien excité par son idée :
-"Jerry, je t'ai trouvé un co-pilote pour l’atterrissage."
Peur ? Moi ? Jamais. J'avais confiance en Jerry, c'était un pro.
La réalité est de toute façon très loin d'être compliqué en ce moment : j'avais besoin de décompresser de tellement de choses que ce week-end totalement improvisé n'est pas une mauvaise chose. Et si Carmela Pennyworth ne le tolerera pas, une fois de plus, elle sait depuis longtemps que s'y opposer est peine perdue me concernant, faute probablement à l'éducation reçue, où son ombre était trop absente que pour avoir réellement du poids.
Alors que Reia s'endort, je la regarde simplement un instant, vidant ma propre coupe avant de me lever et de sortir d'un des compartiment une légère couverture en coton, que je viens déposer sur ses jambes, et je m'installe sur la banquette en face. Soupirant, souriant, je sors alors mon carnet de notes de ma poche et entreprend de relire les dernières mention, afin d'y réfléchir encore un peu. Un encore un peu qui dure vite plusieurs heures, avant qu'on me prévienne de l'escale. Une étape dont je profite pour sortir à la fois pour me dégourdir les jambes mais aussi pour acheter deux trois babioles.
Ce n'est que quand je remonte dans l'appareil, sacs à la main, que je constate que mon amie est réveillée, mais rien n'y fait, je me refuse de lui dire ce que je viens d'acheter. Ce sera pour plus tard, pour Vegas. Et alors que les heures défilent à nouveau, j'entretiens la discussion courtoise avec elle, échangeant et rattrapant un temps que je n'ai que peu eu jusqu'à maintenant. Et finalement...
-"Voila des lumières que je connais."
Vegas était en vue au hublot. Et mon regard vient se reperdre dans les iris de ma collègue avant que je n'ajoute.
-"Avoues : tu n'a jamais posé un jet ?"
Sourire en coin, j'attrape sa main et l'attire jusqu'au cockpit où je lui présente le pilote avant de déclarer d'un ton aussi calme qu'un chien excité par son idée :
-"Jerry, je t'ai trouvé un co-pilote pour l’atterrissage."
Peur ? Moi ? Jamais. J'avais confiance en Jerry, c'était un pro.
- InvitéInvité
Re: robin — on the road
Lun 31 Aoû 2020 - 10:28
J'accélère, mais personne ne m'attends à la fin.
Le cerveau embrumé, il me faut quelques secondes pour réaliser où je suis et ce que je fais là, d'autre encore pour réaliser que Robin est revenu avec des sacs qu'il n'avait pas au décollage, ça j'en suis certaine, malgré mon regard insistant et mon sourire d'enfant gâté, il ne me donne pas satisfaction et planque ces achats avant le re-décollage. C'est triste tout de même. Finalement on discute, plaisante, le temps passe dans un battement de cils et "voilà des lumières que je connais", immédiatement mon regard se tourne vers le hublot, j'admire le spectacle offert par les lueurs de la ville, c'est magnifique, ça me rappelle Noël et les décorations qui ornent les rues, c'est magnifique.
"Avoue : tu n'as jamais posé un jet", je regarde Robin comme on regarderait un extraterrestre, comment, mais surtout pourquoi voudrait-il que j'aie déjà posé un jet ? Et puis je le regarde plus attentivement et, Ô ce regard je le connais trop bien, qu'est-ce qu'il manigance encore !? Pas le temps de répondre, il saisit ma main et m'embarque à sa suite, je suis pas vraiment le genre de femme prudente ou méfiante, je suis aveuglement mes amis, un peu trop probablement, parce que quand on arrive dans le cockpit et que je l'entends dire au pilote qu'il lui a trouvé un copilote je recule en faisant non de la tête, un petit rire nerveux qui pointe le bout de son nez, vraiment Pennyworth?
Je... le regard un peu paniqué que je lance au pilote à le don de faire sourire ce-dernier, j'ai l'impression d'être la seule qui n'est pas à l'aise du tout à l'idée de m'installer sur le siège vide. Y a pas moyen de laisser un message, si jamais on se plante ? Histoire que mon fils soit au courant que je suis innocente et que sa mère l'aime ? Finalement, je me détends un peu, consciente qu'il n'y a aucun risque réel et je m'installe sur le siège désigner, non sans lancer un regard totalement désabuser à Robin, qu'est-ce que tu me fais faire, franchement ? Digne Lufkin, appliquée, j'écoute les recommandations, les conseils, je prends le manche et lorsque ledit Jerry lâche, je me rend compte que c'est réellement moi qui ai les commandes, j'ai peut-être donner un petit coup sur le côté pour vérifieret faire tanguer l'hériter, c'est drôle finalement ce truc ! Je me prend au jeu, écoute les consignes et les appliques, j'appuie sur tout un tas de boutons, mime les gestes du pilote avec le sérieux du rat de bibliothèque que je suis toujours et on y arrive, l'avion frôle le tarmac avec quelques secousses, mais on est entiers et vivants ! Surtout ! Main tendue chaleureusement vers Jerry, je le remercie pour sa pédagogie et son temps avant de croiser le regard de Robin, un peu trop amusé à mon goût; c'est qu'il est fier en plus ? T'es cinglé, tu en es conscient ? Je ne peux m'empêcher de sourire, c'était une expérience unique que je n'aurais peut-être plus jamais l'occasion de vivre, alors j'en ai profité évidemment, mais je ne peux m'empêcher de penser que mon ami confie vraiment sa vie à n'importe qui.
"Avoue : tu n'as jamais posé un jet", je regarde Robin comme on regarderait un extraterrestre, comment, mais surtout pourquoi voudrait-il que j'aie déjà posé un jet ? Et puis je le regarde plus attentivement et, Ô ce regard je le connais trop bien, qu'est-ce qu'il manigance encore !? Pas le temps de répondre, il saisit ma main et m'embarque à sa suite, je suis pas vraiment le genre de femme prudente ou méfiante, je suis aveuglement mes amis, un peu trop probablement, parce que quand on arrive dans le cockpit et que je l'entends dire au pilote qu'il lui a trouvé un copilote je recule en faisant non de la tête, un petit rire nerveux qui pointe le bout de son nez, vraiment Pennyworth?
Je... le regard un peu paniqué que je lance au pilote à le don de faire sourire ce-dernier, j'ai l'impression d'être la seule qui n'est pas à l'aise du tout à l'idée de m'installer sur le siège vide. Y a pas moyen de laisser un message, si jamais on se plante ? Histoire que mon fils soit au courant que je suis innocente et que sa mère l'aime ? Finalement, je me détends un peu, consciente qu'il n'y a aucun risque réel et je m'installe sur le siège désigner, non sans lancer un regard totalement désabuser à Robin, qu'est-ce que tu me fais faire, franchement ? Digne Lufkin, appliquée, j'écoute les recommandations, les conseils, je prends le manche et lorsque ledit Jerry lâche, je me rend compte que c'est réellement moi qui ai les commandes, j'ai peut-être donner un petit coup sur le côté pour vérifier
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