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(m) au choix ★ frère aîné & effluves du passé
Dim 14 Juin 2020 - 4:32
Je suis un groupe du personnage | scénario
« Cette nuit là, j'avais voulu retourner là-bas, au monde de l'enfance, des illusions qui ne blessent pas, du sang qui n'est encore qu'une couleur, pas encore une douleur... »
WIZARD CARD INFORMATIONS | :copyright:️ CALYPSIE ◈ yuta nakamoto |
Ton histoire & notre relation
▻ HISTOIRE ◅
✢ aîné prestige de la famille aux vêtements cruor, Arès se manifeste en tant que digne successeur et héritier du trône familial. Il se montre brillant, extrêmement brillant, l’esprit critique, modelé et dressé par ses pairs. Arès est la prunelle des yeux de la mère, elle s’émerveille de ses prouesses, il se plie, flexible à sa volonté. C’est l’exquis qui sait se faire aimer.
✢ puis Éris nait, elle devient la douceur, la raison de tous ses efforts. Il sait pertinemment quel avenir elle aura, les difficultés qu’elle devra gérer et de ce fait, il se montre exemple, intensément tendre envers elle. La solitude ne le pèse plus et bien qu’il se sait pilier de ce futur royaume, avoir à ses côtés ce bel ange rassérène ses craintes.
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▻ LIENS ◅
érèbe holloway ┉ ∭ strange how we decorate pain. ∭
very early in my life it was too late.
Il peignait sa rébellion de couleurs édulcorées tout en esquissant un tracé de sourire jamais volé. Il dessinait des arabesques auprès des étoiles, plans d’échappatoires, carte au trésor, éveillant en lui la curiosité des astres, l’amour inébranlable. arès & érèbe, ce furent deux moitiés d’une même âme trouvant complémentarité en l’autre, ce fût cette sensation étrange, si particulière — singulière ; lors de la première rencontre de finalement avoir trouvé leur chez soi. l’un eût été le calme profond et placide, l’âme flexible, la douceur de l’eau ondoyante jamais enfermée, toujours adaptable et prenant la forme de sa cage, épongeant les plaies ; l’autre était en revanche la foudre et le feu, indomptable, inflexible, brûlant les mains et les cœurs, créant des brèches et des plaies sur toute surface rentrant à son contact. ils se tempéraient, s’aimantaient comme si dans cette vie ils avaient des choses à apprendre l’un de l’autre. ils étaient si contraires, si différents qu’ils auraient pu se haïr de toutes leurs forces et pourtant, alors que presque tous lui avaient tourné le dos, arès ne s’était jamais offusqué de sa différence, avait saisit sa main et l’avait traîné dans l’errance de ses nuits terrifiantes qu’il fuyait. un craignait l’ennui de la nuit, l’autre avait peur de plonger dans celle-ci et ainsi en silence ils réécrivaient le monde. arès ce fût la douceur d’un amour si secret, si émotionnel, si pur, qu’il n’aurait pu le nommer dans une expression existante, n’était-il que les restes de tout ce bien lui manquant. n’était-il que l’espoir et la rédemption, la corde qui empêchait la folie de tomber sur ce foyer et d’envahir le cœur de l’enfant. mais un jour, arès a disparu, emporté par les flammes d’une énième guerre, mort qu’ils eurent dit, sans aucune honte de reporter son rôle d’héritier au cadet et de l’éponger de leurs photos de famille. arès était mort, il n’y avait jamais cru, s’accrochant à une autre vérité, mais peu à peu, jour après jour, année après année l’amour s’est asséché et avec lui ne demeura que la haine. cela fait quatorze ans désormais, leur liens se sont brisés, évaporés dans la nuée ardente des étoiles qui désormais ne brillent plus. mais n’est jamais mort ce qui à jamais ne dort et aujourd’hui alors que tant d’années de silence les séparent, alors que tant de secrets sont encore enfouis, le retour d’arès fera comme à son habitude chanceler le feu en leurs yeux ; et érèbe, n’a-t-il plus le goût mièvre de la tendresse mais se laisse désormais guider par la quête de royaumes qu’il est prêt à faire chanceler. (( vois-tu mon frère, pars si tu veux, disparais sans jamais te retourner. car si un jour tu pensais à me revenir, tu contempleras la rage qui m’a consumé, sans toi pour m’en éloigner. ))
éris holloway ┉ ∭ Valkyrie rode the underworld to love her again. ∭
Opaline de jais qui se sont posées sur son être, pourfendant son âme d’un simple battement de paupière. Arès avait une petite sœur, et dès lors que ses yeux c’était posé sur elle il comprit. Il comprit que sa vie ne serait plus qu’un long jeu de stratégie, où il allait devoir rondement berner le monde, il comprit qu’il ne pourrait rien lui refuser, et qu’elle serait la reine de son cœur pour toujours. Un simple regard dans celui de sa sœur, ce petit être si fragile qui venait de naître, et il comprit que sa vie venait d’être bouleversée. Il fût son pilier, celui sur qui elle compta dès ses premiers jours. L’amour était inconditionnel entre eux. Arès était devenue le gardien de ses nuit, dormant avec elle depuis le premier soir, et même contre l’avis strict de leur mère. Mais toutes les belles fables n’ont une fin heureuse, elle ne se termine pas toujours par et ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps. Arès est parti, laissant alors derrière lui une petite fille en proie à une famille écorché par la disparition d’un fils. Les années devinrent longues, et la douceur, les rires s’envolèrent si haut qu’ils ne fussent très vite que de simples souvenirs qu’Esther utilisa pour prouver que l’amour était une faiblesse, et qu’il pouvait être dangereux d’avoir des faiblesses. Minutes après minutes, années après années, la mère broya le cœur de son unique fille, l’éduquant, l’écorchant, rendant son myocarde aussi aride que celui d’un magyare à pointe. Et alors que le retour d’Arès sonne c’est la colère qui a remplacé l’amour si bienveillant qu’il y avait entre eux. (( Franchit donc le seuil de la porte mon tendre aîné, car il est temps que les flammes de l’enfer s’abattent sur toi pour te purifier de tes péchés.))
uriel bae ┉ ∭ phrase descri lien ici ∭
▻ INFOS ◅
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