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marcrose - des attentes, j'en ai pas
Mer 24 Juin 2020 - 18:19
des attentes, j'en ai pas.
La fin d'année approche à grand pas, tu dois rendre ta thèse d'ici quelques semaines mais, comme toujours, tu doutes. Est-ce que tu as pris le bon angle ? Est-ce que tu es perspicace ? Est-ce que tu développes assez tes théories ? Est-ce que tu es percutant lors de ta conclusion ? Est-ce que tu exprimes suffisamment tes idées sans paraître arrogant ? Tant de questions qui te rendaient si nerveux que tu as pris sur toi de demander de l'aide à la seule personne suffisamment qualifiée et honnête que pour te donner un avis sincère et constructif : Rose.
Avant, ça t'aurait semblé naturel de lui demander de lire cette centaine de page, mais aujourd'hui avec tout ce qui s'est passé et malgré votre amitié précaire, tu n'es plus très sûr. Pourtant, Rose a accepté de te rendre ce service avec enthousiasme, promettant de lire ton dossier aussi rapidement que Malachi et son travail le lui permettait. C'est d'ailleurs sur son invitation que tu t'es présenté à l'infirmerie à la fin de son service, une boite de ses chocolats favoris en main pour la remercier de son attention.
Knock Knock
Tu n'attends pas qu'elle t'invite à entrer, après tout elle t'attend, tu te diriges vers le bureau où la blonde remplit quelques papiers et pose les chocolats à quelques centimètres de son nez en souriant. « Tout d'abord, ceci c'est pour toi» , une fois que son attention se pose sur toi, que ton regard croise le sien non sans cette éternelle boule qui noue ton estomac, tu poses un baiser sur sa joue en te penchant par-dessus son bureaubien plus ordonné que ne le sera jamais le tien. Faisant comme chez toi, éternelle enfant à l'aise qu'importe le lieu, tu prends place sur une chaise en face de Rose, tes mains s'agitent, t'es nerveux, Marcus ? « Comment ça va?» Bien sûr, il faut bien commencer par quelque part, right?
Avant, ça t'aurait semblé naturel de lui demander de lire cette centaine de page, mais aujourd'hui avec tout ce qui s'est passé et malgré votre amitié précaire, tu n'es plus très sûr. Pourtant, Rose a accepté de te rendre ce service avec enthousiasme, promettant de lire ton dossier aussi rapidement que Malachi et son travail le lui permettait. C'est d'ailleurs sur son invitation que tu t'es présenté à l'infirmerie à la fin de son service, une boite de ses chocolats favoris en main pour la remercier de son attention.
Knock Knock
Tu n'attends pas qu'elle t'invite à entrer, après tout elle t'attend, tu te diriges vers le bureau où la blonde remplit quelques papiers et pose les chocolats à quelques centimètres de son nez en souriant. « Tout d'abord, ceci c'est pour toi» , une fois que son attention se pose sur toi, que ton regard croise le sien non sans cette éternelle boule qui noue ton estomac, tu poses un baiser sur sa joue en te penchant par-dessus son bureau
code par drake.
Rose & Marcus
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Re: marcrose - des attentes, j'en ai pas
Ven 26 Juin 2020 - 8:05
des attentes j'en ai pas
Rose & Marcus
Dans le calme relatif du bureau des infirmières, Rose se laissait bercer par le tic tac de l’horloge et la mélodie des bavardages estudiantins qui arrivaient à ses oreilles par la fenêtre, étouffés par la distance et les fenêtres closes. Elle avait fait ses tâches administratives de la journée et la pièce de soin était vide, alors elle profitait d’avoir un peu de temps pour feuilleter un dossier tout personnel qui dévorait le peu de temps qu’elle avait à elle : depuis quelques jours, elle avait décidé de chercher un nouvel appartement pour elle et Malachi, et puis Primrose, sa petite sœur, si cette dernière ne lui préférait pas un dortoir commun au dernier moment. C’était une nouvelle aventure qui débuterait, une page qui se tournerait aussi, celle de cette colocation inattendue où elle avait échoué comme une bouteille sur la plage après une vilaine tempête. Elle s’y était faite des amies, des petites sœurs, Malachi y avait vécu la première année de sa vie, ses premières expériences aussi. Mais Rose était une lectrice assidue et déterminée qui ne s’attardait pas sur un chapitre achevé, aussi agréable ou étonnant avait il pu être : elle avait hâte d’entamer le prochain. Celui de l’indépendance, de l’entrepreunariat, de sa vie enfin un peu stabilisée qu’elle allait pouvoir investir de plus d’ambitions encore. Et tout cela commençait par un appartement rien qu’à elle, ou presque, non loin de la faculté, de la crèche et de l’hopital, sainte trinité professionnelle.D’une main distraite, elle jouait avec une de ses mèches de cheveux, qui avaient fini par repousser pour atteindre à nouveau ses épaules. Elle n’avait pas eu le temps de retourner chez le coiffeur depuis le début de l’année, ses longueurs redevenaient celles d’avant sa grossesse… Elle allait vraiment avoir besoin de passer par les ciseaux bientôt.
Les deux coups brefs sur le bois de la porte ne lui firent pas lever le nez de ses recherches, sachant pertinemment qui passerait le pas de la porte. A l’inverse, elle resta rivée sur les photos de parquets flottant et les descriptions élogieuses d’espaces nuits et de salle de bain pour ne pas se laisser avoir par l’arrivée de Marcus devant elle. Elle se connaissait suffisamment pour savoir qu’elle n’arriverait pas à détacher son regard de son pas assuré et de son sourire sur les quelques mètres qui les séparaient, et que ce ne serait que masochisme de s’infliger le pincement de coeur caractéristique de la manœuvre. L’infirmière attrapa le plaquette de chocolat à l’instant où il atterrit sur ses papiers, avec un petit sourire : Ses préférés, bien sur. Comment cela aurait pu être autrement ?
- Merci, ils tiendront compagnie à ma tasse de café soluble lors des longues nuits de veille à l’infirmerie. Ce sont ceux ensorcelés pour ne pas fondre n’est ce pas ? Cassis, ou menthe ?
Parce qu’elle avait eu un petit penchant pour la menthe dans le passé, mais depuis la naissance de Malachi, elle ne jurait plus que par la cassis, allez savoir pour quoi. Elle ouvrit son tiroir pour les ranger à coté de son sac à main où était sagement rangé son portable, en silencieux (on était jamais assez prudent). Quand il l’embrassa, elle lui rendit son baiser presque naturellement, autant que cela lui était humainement possible d’embrasser naturellement sa joue mal rasée. Elle fit fi de son palpitant affolé – cette réaction ne lui passerait elle donc jamais ? - et le laissa prendre place en face d’elle, de l’autre coté du bureau.
- Ma foi, ça va, nous sommes tous dans les préparatifs de la fin d’année … Je ne vais pas te mentir, ça fait bizarre de ne pas avoir d’examens à préparer, de devoir à rendre, pour la première fois depuis … dix sept ans ? Cela étant, ce n’est pas désagréable non plus ! Et toi alors ?
Un sourire, un peu trop long, s’étirant sur une rangée de dents blanches, creusant de petites fossettes à la commissure de ses lèvres avant de se reprendre. D’un tiroir dérobé, à nouveau, elle tira le manuscrit que lui avait transmis Marcus deux semaines plus tôt. Elle l’avait lu avec attention, alternant avec celui d’Aedan, pour être tout à fait honnête. Passer de la médicomagie aux forces publiques était plutôt rafraichissant, et elle avait pu observer les différences de rédaction et de parti pris entre les deux hommes. Le manuscrit du Wright était étiqueté de post it de toutes les couleurs , en longueur ou en largeur, comme Rose avait eu l’habitude de le faire depuis Poudlard. Marcus ne serait pas dépaysé, si il avait un peu de mémoire, il retrouverait même instinctivement le code couleur et les significations de chacune d’entre elles.
- Okay okay, tu veux que je commence par quoi ? Ne fais pas attention aux traces de crayons sur la couverture, Malou trouvait que le propos manquait de pastel grasse violette...
(c) DΛNDELION @rose coldridge
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Re: marcrose - des attentes, j'en ai pas
Dim 5 Juil 2020 - 19:10
des attentes, j'en ai pas.
« Menthe » réponse simple et efficace, le souvenir de nombreuses années à lui en ramener à n'importe quelle occasion, juste parce qu'elle adorait ça; bien sûr tu ne peux pas savoir que ses goûts ont un peu changé avec le temps, mais c'est l'intention qui compte, ça l'a toujours été. « J'étais sûr que ça viendrait toujours à point un jour», le chocolat, ça reste une valeur sûre, non ? Un sourire amusé nait sur ton visage lorsqu'elle parle des examens, évidement, Rose à vécu sa scolarité à deux cent à l'heure, elle n'a jamais relâcher la pression et même enceinte jusqu'au yeux elle était redoutable en salle d'étude, alors c'est logique que cette fin d'année soit particulière pour elle, « je te crois, mais je suis certain que ça ne me manquera pas l'année prochaine », mais t'as jamais été aussi assidu dans tes études, c'est un miracle que tu sois arrivé jusque-là. Confortablement installé face à la blonde, tu soupires en haussant les épaules, l'expression d'une profonde lassitude sur le visage, « je suis cre-vé ! J'ai qu'une hâte c'est que tout ça soit terminé pour que je puisse profiter de mes vacances avant d'entrer au Ministère. J'ai l'impression de ne jamais avoir autant travaillé mes cours que cette année », en même temps, c'est la première année où tu dois étudier seul réellement, les autres années tu comptes sur Rose pour t'aider à faire des synthèses au fil du temps, vos soirées études and more t'ont fait cruellement défaut cette fois.
Le tiroir qui s'ouvre annonce le début des hostilités, tu déglutis de manière théâtrale avant de sourire en voyant les dessins sur la page de garde, « je trouve le graphique percutant, je devrais peut-être l'intégré à la thèse », ce n'est qu'un brouillon et un enfant, tu n'es pas du style à te soucier de ce genre de soucis. Ton regard est accroché par les nombreux post-it de couleur qui parsèment les pages de ton ouvrage, tu souris amusé et nostalgique à la fois, te souvenant des nombreuses fois où elle avait usé de ces couleurs par le passé. « Je suis heureux de voir qu'on ne change pas les bonnes habitudes ». Tu ouvres la thèse en lisant les quelques annotations sur les premières pages, comme à son habitude l'ex reine des abeilles n'a pas fait les choses à moitié, tu repères ses conseils et après à peine trois pages tu laisses tomber la tête contre le bureau, feignant de pleurer, « c'est vraiment obligatoire, la thèse ? » Il ne reste que quelques semaines pour tout peaufiner et, pour changer lorsqu'il est question d'étude, tu te sens totalement dépassé. Paumes à plat contre le bois, le menton posé sur le dos des mains et ton regard de chien battu, tu fais la moue, « comment on fait pour être brillant comme toi ?»
Le tiroir qui s'ouvre annonce le début des hostilités, tu déglutis de manière théâtrale avant de sourire en voyant les dessins sur la page de garde, « je trouve le graphique percutant, je devrais peut-être l'intégré à la thèse », ce n'est qu'un brouillon et un enfant, tu n'es pas du style à te soucier de ce genre de soucis. Ton regard est accroché par les nombreux post-it de couleur qui parsèment les pages de ton ouvrage, tu souris amusé et nostalgique à la fois, te souvenant des nombreuses fois où elle avait usé de ces couleurs par le passé. « Je suis heureux de voir qu'on ne change pas les bonnes habitudes ». Tu ouvres la thèse en lisant les quelques annotations sur les premières pages, comme à son habitude l'ex reine des abeilles n'a pas fait les choses à moitié, tu repères ses conseils et après à peine trois pages tu laisses tomber la tête contre le bureau, feignant de pleurer, « c'est vraiment obligatoire, la thèse ? » Il ne reste que quelques semaines pour tout peaufiner et, pour changer lorsqu'il est question d'étude, tu te sens totalement dépassé. Paumes à plat contre le bois, le menton posé sur le dos des mains et ton regard de chien battu, tu fais la moue, « comment on fait pour être brillant comme toi ?»
code par drake.
Rose & Marcus
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Re: marcrose - des attentes, j'en ai pas
Mer 8 Juil 2020 - 22:18
des attentes j'en ai pas
Rose & Marcus
Que Marcus puisse avancer sans rougir à une maman solo jonglant entre son fils de quinze mois et son boulot qu’il était fatigué tira à Rose un petit sourire en coin, pile en dessous des cernes qu’elle avait dissimulés sous son maquillage. Petit joueur, va. Elle haussa un sourcil avant de souffler avec un petit sourire.
- Pauvre chaton … Vivement cet été du repos bien mérité …
L’ironie était à peine voilée sous une risette aimable, elle qui n’avait de répit, et encore, que lorsque Cael emportait Malachi pour quelques heures ou quelques jours loin d’elle. Pour autant, elle profitait de n’avoir son fils que pour enchainer les lessives, ranger cette chambre qui commençait à devenir vraiment trop petite pour eux deux, rattraper le temps perdu de ses obligations administratives ou, enfin, passer un tout petit peu de temps avec Aedan, lui même coincé par son agenda de ministre de futur médicomage. Encore qu’au final, la plupart du temps, ils finissaient pas s’endormir d’épuisement l’un contre l’autre, sans trop sortir de la chambre de Rose, le dortoir des Lufkin n’étant pas accessible à la jolie infirmière. Déjà que sa relation avec un étudiant, certes de son âge, mais tout de même, avait don de faire jaser, mais si en plus elle se faisait surprendre dans sa couchette… Elle aurait plus de problème. Il fallait vraiment, vraiment qu’elle trouve un appartement plus grand,et plus intimiste, aussi.
Poussant sa revue en direction de Marcus, elle le laissa feuilleter les premières pages et ses annotations sans mot dire, songeuse : elle avait lu son mémoire en parallèle de celui d’Aedan, sur deux sujets diamétralement différents. Si la thématique médicale du sujet du Walsh lui avait particulièrement parlé, tout simplement parce qu’ils versaient tous les deux dans le même domaine d’expertise, la rédaction de Marcus lui était apparue plus fluide, plus distrayante, aussi : il fallait dire qu’elle connaissait son style redactionnel par coeur, repérait ses tics de langage comme personne, devinait les endroits qui l’avaient ennuyé et ceux qu’il avait probablement réécrit quatre fois pour trouver les termes les plus justes. Elle avait alterné entre les deux thèses le soir, avant de se coucher, ou durant ses nuits de garde sans malade. Cela laissait parfois une impression étrange que de passer d’une lecture à l’autre, cette sensation que tour à tour l’un et l’autre des deux hommes occupaient ses insomnies, sans préférence ni priorité.
- On ne change pas une méthode qui a fait ses preuves. En violet, les répétitions, en orange, les affirmations qui manquent de sources bibliographiques, mais j’ai noté que tu en avais mis quand même beaucoup, c’est bien. En rouge les fautes d’orthographe et de conjugaison, bien sur … en vert les problèmes de mise en page, mais c’est facile à corriger, en jaune les tournures de phrases un peu malheureuses…
Elle s’interrompit quand Marcus repoussa le tas de feuilles pour se vautrer sur la table, l’air faussement abattu… A moins qu’il soit vraiment désespéré ? Elle plissa le nez d’un air sévère, en apparence du moins, enfonçant sur index sur le nez de Marcus.
- Oui, c’est obligatoire quand on veut devenir un auror respecté dans sa profession et écarter les soupçons de favoritisme.
Cette phrase là avait été un mantra pendant des années de plainte du Wright face à ses méthodes de révision draconienne : le De Gray savait que son nom ouvrait des portes, uniquement en étant prononcé à voix haute, mais il devrait par la suite montrer patte blanche devant chaque personne pouvant imaginer qu’il en était arrivé là par piston. C’était le jeu pour les pauvres petits gosses de riches, sangs purs par dessus le marché. Le compliment enfin lui fit pencher la tête en avant, posant le menton sur ses mains à hauteur de Marcus. Dans ses mimiques se mêlaient agacement et taquinerie, en sus d’un peu d’orgueil, ses prunelles bleues fondant dans celles sombres du De Gray.
- Comment on fait ? On travaille, beaucoup, parce qu’on a pas le choix pour conserver sa bourse d’études et espérer avoir un métier décent à la fin. Ah oui, et on coupe les sorties pour ne fréquenter que ses bouquins, ou presque.
Le Presque, dans la scolarité exemplaire de la Coldridge, s’était prénommé Marcus De Gray, ce même à qui elle faisait la morale présentement … comme elle l’avait toujours fait. C’était troublant de voir à quel point il leur était facile de retomber dans leur dynamique passée, ces échanges spontanés entre séduction et chamailleries. Sauf qu’il n’y avait plus de séduction entre eux, n’est ce pas ? Parce que si cela avait été le cas, à ce moment là de la conversation, l’un embrassait l’autre, avant de se ressaisir. Un ange passe, et Rose se redresse un peu, tapotant de l’ongle la couverture du brouillon surligné.
- Ne te décourage pas, pas si près du but. Je ne sais pas à qui tu l’as fait lire, mais … C’est bien. C’est vraiment très bien. Ils vont t’… Ils vont adorer.
(c) DΛNDELION @Marcus De Gray
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Re: marcrose - des attentes, j'en ai pas
Lun 13 Juil 2020 - 17:05
des attentes, j'en ai pas.
« Ehhh... c'est pas bien de se moquer, miss Coldridge »et dire que ça aurait dû être madame de Gray en ce moment même, tu souris à sa moquerie, comprenant aisément que ses journées sont ô combien plus longues que les tiennes, mais, contrairement à elle : t'as jamais été un bosseur; pas comme ça, pas dans les bouquins, t'es un gars de pratique, tu te jettes à corps perdu dans n'importe quelle situation qui l'exige, mais ça n'inclut jamais un livre. Tu prends le temps de feuilleter quelques pages, relevant les annotations toujours pointues de Rose, ça lui aura demandé un travail certain et rien que pour ça, pour la remercier, tu comptes t’investir réellement dans la finalisation de cette thèse, tu ne voudrais pas qu'elle ait fait ça pour rien. Bien que la masse de travail soit plus importante, les annotations ont proportionnellement moindre que lors de ton mémoire, à croire que tu t'es amélioré avec le temps, faut dire, tu as eu deux années pour travailler ce projet, un gros bébé qui a faillit être balancé par la fenêtre un grand nombre de fois. L'index de la blonde s'enfonce dans sur ton nez, tu souris et à ton grand regret t'y déposes un baiser, comme tu l'aurais fait avant, sauf que t'es plus dans le jeu, t'as plus ce droit, mais t'es pas non plus du genre à faire marche arrière, alors t'assumes, tu fais comme si ça ne venait pas de te retourner l'estomac et l'entierté de ton système digestif, tu voudrais pouvoir disparaître, là, tout de suite, mais ça ne servirait à rien, il faudrait au mieux l'oublietter, mais... est-ce que tu as réellement envie qu'elle oublie la sensation de tes lèvres sur sa peau, hum pas sûr. « J'ai une offre pour la brigade de réparation des accidents magiques, j'y ai fais quelques mois de stage et, visiblement, j'étais à leur goût », est-ce que tu le fais exprès ? Peut-être.
Silencieux, tu l'écoutes t'expliquer ce que tu sais déjà depuis des années, qu'elle n'a pas volé sa réussite, elle n'a jamais cessé de travailler et tu l'admires pour ça, c'est une femme courageuse qui force le respect. « Well, nous verrons.. » S'il y a bien une chose dont tu ne manques pas, c'est de confiance en toi, t'as été élevé comme un prince, t'es parfois érigé en roi et, même si la couronne ne te convient pas, tu ne courbes jamais l'échine, tu ne t'avoues jamais vaincu et tu ne donneras surtout jamais la satisfaction aux autres de te voir douter. Plus maintenant, plus après l'année dernière. « Tu as toujours été courageuse, Rose, et je vois que ça ne change pas ». Lorsque tu balaies son bureau des yeux, tu ne peux ignorer un document sur lequel se trouve une en-tête d'agence immobilière, ton coeur se serre un instant, tu imagines qu'ils préparent l'après Hungcalf, elle et son lufkin, un gars bien, qui semble la rendre heureuse, peut-être plus que tu ne l'aurais pu, après tout ils ont beaucoup de choses en communs; à commencer par leur passion pour la médecine, leur abandon total pour les études et enfin, leurs origines. Comment tu sais tout ça ? Tu t'es renseigné, évidemment. « Je suppose que la thèse d'Aedan était bien plus complexe que la mienne », même si ça pouvait sembler animé par la jalousie, ce n'est pas le cas, t'es pas de ce genre, t'as perdu lorsque tu l'as laissé partir, tu n'as pas le droit d'être jaloux ou aigre, tu ne peux que te réjouir de son bonheur, « lui aussi doit être content d'arriver au bout », et donc, t'es réellement entrain de lui parler de son petit-copain là ? Tranquillement, sans pression... et si tu l'invitais avec Caël à boire un verre, tant que t'y es ?
« Ehhh... c'est pas bien de se moquer, miss Coldridge »
Silencieux, tu l'écoutes t'expliquer ce que tu sais déjà depuis des années, qu'elle n'a pas volé sa réussite, elle n'a jamais cessé de travailler et tu l'admires pour ça, c'est une femme courageuse qui force le respect. « Well, nous verrons.. » S'il y a bien une chose dont tu ne manques pas, c'est de confiance en toi, t'as été élevé comme un prince, t'es parfois érigé en roi et, même si la couronne ne te convient pas, tu ne courbes jamais l'échine, tu ne t'avoues jamais vaincu et tu ne donneras surtout jamais la satisfaction aux autres de te voir douter. Plus maintenant, plus après l'année dernière. « Tu as toujours été courageuse, Rose, et je vois que ça ne change pas ». Lorsque tu balaies son bureau des yeux, tu ne peux ignorer un document sur lequel se trouve une en-tête d'agence immobilière, ton coeur se serre un instant, tu imagines qu'ils préparent l'après Hungcalf, elle et son lufkin, un gars bien, qui semble la rendre heureuse, peut-être plus que tu ne l'aurais pu, après tout ils ont beaucoup de choses en communs; à commencer par leur passion pour la médecine, leur abandon total pour les études et enfin, leurs origines. Comment tu sais tout ça ? Tu t'es renseigné, évidemment. « Je suppose que la thèse d'Aedan était bien plus complexe que la mienne », même si ça pouvait sembler animé par la jalousie, ce n'est pas le cas, t'es pas de ce genre, t'as perdu lorsque tu l'as laissé partir, tu n'as pas le droit d'être jaloux ou aigre, tu ne peux que te réjouir de son bonheur, « lui aussi doit être content d'arriver au bout », et donc, t'es réellement entrain de lui parler de son petit-copain là ? Tranquillement, sans pression... et si tu l'invitais avec Caël à boire un verre, tant que t'y es ?
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Rose & Marcus
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Re: marcrose - des attentes, j'en ai pas
Lun 13 Juil 2020 - 19:15
des attentes j'en ai pas
Rose & Marcus
Elle hausse les épaules, la jolie blonde, comme après chaque remarque un tant soit peu désobligeante qu’elle a pu infliger à Marcus, et pour laquelle il aura vaguement tenté de se rebeller. Rose se targuait de toujours être ferme, mais juste. C’était pour cela que malgré ses grands airs, les summerbee l’avaient désigné déléguée pour leur couleur pendant plus de cinq ans, qu’elle avait été responsable et tutrice pour les nouveaux les plus en difficulté et que … Ses prunelles se posèrent sur la bouche de Marcus quand celui-ci déposa un baiser sur son index. Ok, ça, ce n’était pas prévu, enfin, si, ça aurait même été totalement prévisible, dix-huit mois plus tôt. C’était une de ses techniques favorites pour la faire se déconcentrer et lâcher un peu de lest, quand les révisions traînaient un peu trop en longueur. Il commençait comme ça, puis il lui caressait les avant-bras avec un petit sourire, et en général … Ils ne révisaient pas bien longtemps, elle avait toujours eu du mal à résister à ses airs malicieux. Sauf que cette fois-ci, elle s’était redressée, lentement, croisant ses avant-bras sous sa poitrine, contre le bois du bureau. Hors d’atteinte, bien qu’il n’ait initié aucun autre mouvement en sa direction. Heureusement pour elle, d’ailleurs. Elle n’aurait pas su comment réagir. Rester calme, surtout. Professionnelle ? Non, ils ne discutaient pas comme un étudiant et une infirmière. Simplement pragmatique.
- Cela ne me surprend pas vraiment. Et est-ce que ça te plait, au moins ? Je veux dire… Ce serait dommage de t’enfermer dans quelque chose qui ne te convient pas, simplement parce que c’est ce qui paraît le plus évident à faire…
Et Bim, un partout, la balle au centre. Il est beau joueur, le De Gray, il consent sans difficulté à lui accorder qu’elle est plus courageuse que la moyenne. Pour autant, elle n’en fait pas de gorgées chaudes. Si c’est tout à l’honneur d’un sang pur de faire preuve de bravoure et d’opiniâtreté, pour la Coldridge, ce n’était qu’une question de survie : quand on part de tout en bas, la lâcheté n’est pas une option viable, abandonner non plus. Sinon quoi ? Elle serait retournée vivre auprès de ses parents, aider son père aux offices et vivre parmi les moldus, en tant qu’infirmière de campagne ? Plutôt mourir. Marcus l’avait aidé à se forger une haute opinion d’elle-même, une vraie, pas juste un masque de suffisance pour planquer ses insécurités. Elle avait toujours travaillé Dur pour avoir ce qu’elle voulait, avait franchi les étapes une à une, trébuchée parfois, mais jamais elle n’était restée à terre. Pas même lorsque c’était lui qui l’avait mise à genoux.
- Plus complexe ? Non, je ne dirais pas ça. C’est différent, voilà tout. Ça ne peut pas franchement se comparer.
Pourquoi lui parlait-il soudainement du Walsh, alors qu’elle avait mis un point d’honneur à ne pas le mentionner, ni même faire sentir sa présence autour d’elle ? Elle aurait pu, pourtant, laisser son portable allumé sur un fond d’écran où s’affichait joyeusement Malachi qui riait aux éclats dans les bras d’Aedan, tout deux couverts de traces de terre et d’herbes sur le visage. Elle aurait pu disposer quelques photos d’eux dans le bureau, ou encore disposer un bouquet de fleurs sur la table, uniquement pour ce qu’il se demande si c’était l’Autre qui le lui avait offert… Sauf qu’elle n’était pas si mauvaise, Rose, et qu’elle n’avait plus vraiment de rancoeur vis-à-vis de Marcus. Tout juste encore un peu de gêne, peu encline à lire entre les lignes de ses comportements parfois … Incompréhensibles ? Elle glissa une mèche de cheveux derrière son oreille, tic classique de la Coldridge décontenancée.
- Je ne sais pas. Il … Il est plutôt du genre à aimer tout ça. La recherche, c’est vraiment son truc, je ne pense pas que la thèse soit vraiment une épreuve pour lui et…
Elle s’arrêta en plein milieu de sa phrase en comprenant d’où venait le regard de Marcus, et peut être même sa question. Le livret de l’agence immobilière, bien sur ! Une bouffée de soulagement la fit se détendre soudainement, comme si elle était sur le point de démentir un malentendu, ce qui était le cas, n’est ce pas ? Elle tira le document pour le tendre à Marcus, comme une sorte d’alibi qu’il ne lui aurait jamais demandé.
- … Je cherche à quitter le Phare. Ma chambre commence à devenir un peu petite pour une adulte et un petit garçon qui passe son temps à courir de partout maintenant … Et puis Prim arrive à Hungcalf, à la rentrée, alors on a décidé de faire au moins sa première année toutes les deux…
Elle avait hate de trouver avec sa cadette un semblant d’équilibre familiale, elle qui n’avait plus parlé à son père depuis le jour de Noël.
- Vous partez tous à Londres d’après ce que je comprends. Moi … Moi je reste ici.
Toute seule, à nouveau.
(c) DΛNDELION @Marcus De Gray
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Re: marcrose - des attentes, j'en ai pas
Lun 3 Aoû 2020 - 9:55
des attentes, j'en ai pas.
Il y a toujours ces vieux réflexes qui ne cessent de revenir, les regards, les gestes, c'est ancré en toi et tu luttes difficilement parce que ton esprit à beau jouer les innocents, ton coeur n'a jamais cessé de battre pour elle; c'est comme ça depuis le premier jour de votre rencontre, même lorsque tu lui cassais volontairement les pieds comme l'ado stupide que tu étais, c'était bien parce qu'elle te plaisait et que tu souhaitais attirer son attention. Aujourd'hui, les choses sont différentes, moins naturelles, pour la simple et bonne raison qu'elle n'a plus rien à voir avec toi, elle ne te doit rien, mais surtout, elle est avec un autre et si tu respectes ce fait, tu ne l'acceptes pas au plus profond de toi, parce que Rose rimera toujours avec Marcus, aussi certainement que la lune remplacera toujours le soleil en fin de journée. Ton geste, tu ne l'expliques pas, c'est une pulsion, simplement, une réminiscence du passé, de ces longues heures complices passées à travailler ensemble où la finalité n'avait rien à voir avec ce qui se jouait dans ce bureau, avant, ça se serait certainement terminé sur le bureau, mais l'attitude de Rose fini de te convaincre, c'était une erreur.
« Je ne vais pas forcément au plus évident » ,tu n'avais rien d'évident, la pensée ne franchit pas tes lèvres, mais peut-être qu'elle le lit dans ton regard, probablement même, « en fait, je me suis surpris à apprécier, c'est un travail varié, sportif, on est pas mal sur le terrain au final, et puis, on travaille avec le bureau des Auror, je pourrais toujours demander une mutation un jour, si le coeur m'en dit », pour l'instant, tu laisses tes amis aller seuls à la guerre, t'as pas vraiment envie de te retrouver dans un bureau avec Caël toute une journée, le risque est trop grand à ton goût. Même si tu fais comme si tout se passait bien, tu ne peux t'empêcher de repenser à cette en-tête immobilière, au fait que le lufkin à bien plus de choses en commun avec elle que tu n'en n'aura jamais, deux esprits brillants qui peuvent s'entendre et s'accorder, alors comme tout homme à l'ego souffrant, tu poses des questions sur ton remplaçant, même si franchement, les réponses ne t'intéressent pas le moins du monde. Tu l'écoutes avec un intérêt poli, jusqu'à ce qu'elle s'arrête, tu sembles lire un moment de soulagement dans son regard lorsqu'elle te tend le livre de l'agence, really? Tu sens l'amertume serrer ta gorge et puis elle lâche le prénom de sa soeur, ohhh, ainsi ce n'est pas avec le brun qu'elle emménage, mais sa petite soeur ? En voilà une bonne nouvelle, non ? T'es soulagé, même si tu n'as aucun droit de l'être, c'est plus fort que toi, le coeur qui bat un peu plus fort, un sourire étirant tes lèvres, « c'est chouette pour Prim, elle entre déjà à Hungcalf, rolalala, j'ai l'impression que c'est hier qu'elle râlait de nous voir y entrer », les petites soeur, toute une histoire.
« Tous ? » Tu fronces les sourcils, elle parle de qui en disant tous ? « Je ne vais nul part en ce qui me concerne, je reste à l'appart', je ferais les trajets tous les jours, je peux pas délocaliser Donna comme ça, elle me ferait la gueule ! » En effet, c'est l'une des raisons pour lesquelles tu as choisi de rester à Inverness, Donna qui aurait bien de mal à se faire à la vie citadine imposée par Londres, mais aussi Luce, tu tiens à garder un œil sur ta sœur pour t'assurer que tout ira bien pour elle. « Vous trouvez votre bonheur ? » Tu désignes le livre d'un signe de tête, sourire timide sur les lèvres, curieux de savoir dans quel quartier iront vivre les femmes et le petit garçon.
Il y a toujours ces vieux réflexes qui ne cessent de revenir, les regards, les gestes, c'est ancré en toi et tu luttes difficilement parce que ton esprit à beau jouer les innocents, ton coeur n'a jamais cessé de battre pour elle; c'est comme ça depuis le premier jour de votre rencontre, même lorsque tu lui cassais volontairement les pieds comme l'ado stupide que tu étais, c'était bien parce qu'elle te plaisait et que tu souhaitais attirer son attention. Aujourd'hui, les choses sont différentes, moins naturelles, pour la simple et bonne raison qu'elle n'a plus rien à voir avec toi, elle ne te doit rien, mais surtout, elle est avec un autre et si tu respectes ce fait, tu ne l'acceptes pas au plus profond de toi, parce que Rose rimera toujours avec Marcus, aussi certainement que la lune remplacera toujours le soleil en fin de journée. Ton geste, tu ne l'expliques pas, c'est une pulsion, simplement, une réminiscence du passé, de ces longues heures complices passées à travailler ensemble où la finalité n'avait rien à voir avec ce qui se jouait dans ce bureau, avant, ça se serait certainement terminé sur le bureau, mais l'attitude de Rose fini de te convaincre, c'était une erreur.
« Je ne vais pas forcément au plus évident » ,
« Tous ? » Tu fronces les sourcils, elle parle de qui en disant tous ? « Je ne vais nul part en ce qui me concerne, je reste à l'appart', je ferais les trajets tous les jours, je peux pas délocaliser Donna comme ça, elle me ferait la gueule ! » En effet, c'est l'une des raisons pour lesquelles tu as choisi de rester à Inverness, Donna qui aurait bien de mal à se faire à la vie citadine imposée par Londres, mais aussi Luce, tu tiens à garder un œil sur ta sœur pour t'assurer que tout ira bien pour elle. « Vous trouvez votre bonheur ? » Tu désignes le livre d'un signe de tête, sourire timide sur les lèvres, curieux de savoir dans quel quartier iront vivre les femmes et le petit garçon.
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Rose & Marcus
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Re: marcrose - des attentes, j'en ai pas
Jeu 6 Aoû 2020 - 17:53
des attentes j'en ai pas
Rose & Marcus
Si Rose s’était faite violence de récupérer ses doigts, de les cacher à la vue du De Gray, ce n’était pas uniquement pour lui signifier que ces droits là n’étaient plus siens. Pour être tout à fait honnête, il s’agissait plutôt de prévenir ses propres bas instincts : elle l’avait senti dans le nœud qui coula dans sa gorge jusque dans son ventre, lors de ce baiser si innocent, si fugace, qu’il ne lui en faudrait pas beaucoup plus pour en demander encore. Qu’il suffirait d’un sourire enjôleur, d’un battement de cils de la part du futur ex wright pour qu’elle défaille. Elle avait beau tenir à Aedan, sentir la complicité qui se créait entre eux, faite de tendresse, de confiance et d’une myriade de points communs, il y avait quelque chose chez Marcus qui enflammait sa peau au moindre contact. L’Evidence, qu’elle repoussait à présent avec force, qu’il était l’âme sœur dont elle avait, dont elle aurait toujours besoin. Mettre de la distance physique était bien le minimum qu’elle puisse faire, dès lors qu’elle n’arrivait à se résoudre de couper totalement les ponts avec lui. Pour l’instant, Aedan ne le lui avait pas demandé, que ferait elle si c’était le cas ? Elle ne voulait même pas y songer.
- Tu as toujours été un iconoclaste. La brigade des aurors, c’est un cliché mortel.
Tu vaux tellement mieux que ça, manqua t’elle de rajouter, mais c’était évident, non ? Aussi évident que le propre message subliminal de Marcus, qui avait fait monter le rose à ses joues. Difficile de faire semblant, ils avaient si longtemps fini les phrases de l’autre, que même sans légilimencie, ils savaient. Elle rangea une mèche de cheveux machinalement derrière son oreille avant de poursuivre, cherchant les platitudes les plus fades pour ne pas attiser la moindre réaction vive chez le sorcier. Elle n’avait pas vraiment envie de lui parler d’Aedan, c’était trop étrange, presque contre nature, que de faire la louange de cet homme qui besognait à l’effacer de son coeur. Elle l’avait dit à Lucrèce quelques semaines plus tôt, elle ne pouvait pas lui refuser sa chance, elle n’avait aucune véritable raison de le faire. Jamais Marcus ne lui avait donné signe de repentance, tout juste semblait il l’avoir pardonné, elle. C’était un fait, elle ne lisait plus la douleur sourde et la colère brulante dans son regard, mais après ? Il ne lui avait jamais rien dit de plus. Il y avait ces gestes, ces regards si troublants, mais rien de tout cela n’avait une once de concret, de sens pratique. Tout juste pouvait elle se dire que cela n’existait que dans sa tête, et qu’elle se faisait des films. C’était d’ailleurs probablement le cas, et cette idée la rassurait, éloignant l’espoir dangereux, l’éventualité, le peut-être.
- Et oui, elle est en train de finir ses ASPICS en ce moment même. Elle a eu des notes excellentes, son dossier est déjà quasiment validé, ça ne sera qu’une formalité.
C’était là l’un des avantages de travailler au sein de l’université, elle avait pu s’assurer auprès du secretaire que tout se passerait sans anicroche. Elles avaient donc eu tout le loisir de se projeter, de décider du quartier, de l’ambiance, de ce qu’elles voulaient ou ne voulaient pas. Elles s’étaient même fait un moodboard, une habitude qu’elles gardaient entre sœurs pour préserver leur lien si particulier. Prim, de toutes ses sœurs, était celle qui avait une place spéciale dans son coeur. La seconde sorcière, sa protégée, un favoritisme inconscient d’abord, puis clairement assumé par la suite.
- On pense chercher quelque part entre la crèche et l’hopital, puisque de toute façon, Prim pourra marcher ou prendre le bus pour aller à la fac, et que ses impératifs seront bien moins… Impérieux que les miens. Pour l’instant, les appartements les plus intéressants sont du coté moldu, alors peut être bien qu’on s’orientera sur un quartier classique. De toute façon, on a l’habitude toutes les deux de se fondre dans la masse …
Elle bavardait la Coldridge, préférant rester à la surface de la conversation, ne pas aller dans les profondeurs qui risquaient de la mettre à nue : la décision de Prim de ne pas aller en pensionnat, pour rester avec elle suite aux évènements de Noël, sa volonté d’avoir une chambre pour son fils, et récupérer son intimité de jeune femme, sa crainte de ne pas réussir à payer toutes les factures en temps et en heures… De toute façon, Marcus, à présent ne pourrait plus rien changer à tout cela. Pas besoin de lui faire porter le fardeau de plus d’inquiétude à son sujet. A son tour, elle haussa un sourcil, surprise : elle était persuadée qu’il partirait à son tour. Après tout, plus rien ne le retenait vraiment ici.
- Mais … Comment ça va se passer si tu dois rester tard le soir pour finir un dossier ? Ou si tu as une intervention nocturne ? Elle ne va tout de même pas attendre que tu reviennes comme une pauvre malheureuse ?
Elle pinça les lèvres, soudainement sérieuse : non, vraiment, cela ne pouvait pas se passer comme ça. Donna était presque sa chienne à elle, elle l’adorait, elle ne pouvait pas laisser la pauvre bête passer le pire été de sa vie.
- Si tu me prêtes un double, j’irais la sortir, moi, et m’assurer qu’elle a assez d’eau les jours de chaleur. De toutes façons je promène Malou dans le parc au moins une fois dans la journée, si je l’ai en laisse avec moi, ça ne me fait même pas faire de détour.
- Tu as toujours été un iconoclaste. La brigade des aurors, c’est un cliché mortel.
Tu vaux tellement mieux que ça, manqua t’elle de rajouter, mais c’était évident, non ? Aussi évident que le propre message subliminal de Marcus, qui avait fait monter le rose à ses joues. Difficile de faire semblant, ils avaient si longtemps fini les phrases de l’autre, que même sans légilimencie, ils savaient. Elle rangea une mèche de cheveux machinalement derrière son oreille avant de poursuivre, cherchant les platitudes les plus fades pour ne pas attiser la moindre réaction vive chez le sorcier. Elle n’avait pas vraiment envie de lui parler d’Aedan, c’était trop étrange, presque contre nature, que de faire la louange de cet homme qui besognait à l’effacer de son coeur. Elle l’avait dit à Lucrèce quelques semaines plus tôt, elle ne pouvait pas lui refuser sa chance, elle n’avait aucune véritable raison de le faire. Jamais Marcus ne lui avait donné signe de repentance, tout juste semblait il l’avoir pardonné, elle. C’était un fait, elle ne lisait plus la douleur sourde et la colère brulante dans son regard, mais après ? Il ne lui avait jamais rien dit de plus. Il y avait ces gestes, ces regards si troublants, mais rien de tout cela n’avait une once de concret, de sens pratique. Tout juste pouvait elle se dire que cela n’existait que dans sa tête, et qu’elle se faisait des films. C’était d’ailleurs probablement le cas, et cette idée la rassurait, éloignant l’espoir dangereux, l’éventualité, le peut-être.
- Et oui, elle est en train de finir ses ASPICS en ce moment même. Elle a eu des notes excellentes, son dossier est déjà quasiment validé, ça ne sera qu’une formalité.
C’était là l’un des avantages de travailler au sein de l’université, elle avait pu s’assurer auprès du secretaire que tout se passerait sans anicroche. Elles avaient donc eu tout le loisir de se projeter, de décider du quartier, de l’ambiance, de ce qu’elles voulaient ou ne voulaient pas. Elles s’étaient même fait un moodboard, une habitude qu’elles gardaient entre sœurs pour préserver leur lien si particulier. Prim, de toutes ses sœurs, était celle qui avait une place spéciale dans son coeur. La seconde sorcière, sa protégée, un favoritisme inconscient d’abord, puis clairement assumé par la suite.
- On pense chercher quelque part entre la crèche et l’hopital, puisque de toute façon, Prim pourra marcher ou prendre le bus pour aller à la fac, et que ses impératifs seront bien moins… Impérieux que les miens. Pour l’instant, les appartements les plus intéressants sont du coté moldu, alors peut être bien qu’on s’orientera sur un quartier classique. De toute façon, on a l’habitude toutes les deux de se fondre dans la masse …
Elle bavardait la Coldridge, préférant rester à la surface de la conversation, ne pas aller dans les profondeurs qui risquaient de la mettre à nue : la décision de Prim de ne pas aller en pensionnat, pour rester avec elle suite aux évènements de Noël, sa volonté d’avoir une chambre pour son fils, et récupérer son intimité de jeune femme, sa crainte de ne pas réussir à payer toutes les factures en temps et en heures… De toute façon, Marcus, à présent ne pourrait plus rien changer à tout cela. Pas besoin de lui faire porter le fardeau de plus d’inquiétude à son sujet. A son tour, elle haussa un sourcil, surprise : elle était persuadée qu’il partirait à son tour. Après tout, plus rien ne le retenait vraiment ici.
- Mais … Comment ça va se passer si tu dois rester tard le soir pour finir un dossier ? Ou si tu as une intervention nocturne ? Elle ne va tout de même pas attendre que tu reviennes comme une pauvre malheureuse ?
Elle pinça les lèvres, soudainement sérieuse : non, vraiment, cela ne pouvait pas se passer comme ça. Donna était presque sa chienne à elle, elle l’adorait, elle ne pouvait pas laisser la pauvre bête passer le pire été de sa vie.
- Si tu me prêtes un double, j’irais la sortir, moi, et m’assurer qu’elle a assez d’eau les jours de chaleur. De toutes façons je promène Malou dans le parc au moins une fois dans la journée, si je l’ai en laisse avec moi, ça ne me fait même pas faire de détour.
(c) DΛNDELION @Marcus De Gray
- InvitéInvité
Re: marcrose - des attentes, j'en ai pas
Ven 4 Sep 2020 - 16:40
des attentes, j'en ai pas.
« Iconoclaste, rien que ça », elle à toujours eut des mots étranges, Rose, mais avec le temps tu t'es habitué à ses références d'un autre monde, tu souris en levant les yeux au ciel; pour toi il s'agit simplement de choisir une carrière qui t'offre des défis, tu n'as pas envie de suivre les traces des autres, d'entrer dans un moule, après tout, tu es plutôt audacieux et cela se retrouve dans bien des aspects de ta vie. Vint ensuite le tour de Primerose, tu as presque oublié à quel point la jeune Coldridge à grandit, tu es heureux pour elle si tout semble bien se passer, mais comment pourrait-il en être autrement lorsqu'on possède Rose comme gestionnaire ? Elle qui s'investit toujours pour les autres, pour que tout soit parfait et qu'ils reçoivent le meilleur traitement possible ? Tu te rappelles lorsque tu as manqué une épreuve de tes D.U.C.s à cause d'une fièvre importante, tu étais à deux doigts d'accepter l'échec et recommencer l'année suivante, mais Rose ne l'entendait pas de cette oreille, oh non, elle s'est battue comme une lionne pour que tu puisses valider la matière et passer en quatrième année, comme tu le méritais (selon elle). Rose sera toujours une femme surprenante. « C'est super pour elle, elle choisit quelle filière ? » La question est naturelle et, étrangement, la réponse t'intéresse, s'ensuit un soulagement sans nom lorsque tu comprends qu'elle emménage avec sa soeur et non pas un autre homme; c'est con, mais t'aurais été jaloux en sachant qu'elle ne voulait pas emménager avec toi avant le mariage, prétextant sa charge monstrueuse de travail, mais au fond tu as toujours eu la certitude que c'était pour respecter les traditions et croyances de sa famille, et tu respectais ça, tu la respecteras toujours. Tu réfléchis un instant à la configuration des quartiers et force est de constater qu'elle à raison, les appartements côtés sorcier sont souvent hors de prix et très rapidement loués, dommage.
La surprise dans le regard de la blonde te fait plaisir, même si ça ne devrait pas, même si c'est probablement malsain, tu ne peux expliquer pourquoi, mais le résultat est là. Rose soulève une question à laquelle tu n'avais pas vraiment pensé, qu'adviendra-t-il de Donna si tu dois jouer les prolongations au ministère ? Un long soupire traverse tes lèvres, « elle n'aura pas le choix, elle le fait déjà », c'est vrai que tes journées peuvent déjà être longues, mais la pauvre bête va te faire la gueule si tu la laisses seule plus longtemps. T'allais ajouter que ta soeur pourra s'en occuper en cas de besoin, Luce s'en est déjà occupée par le passé et elle aime bien Donna, mais une meilleure option se présente à toi, « tu ferais ça ? » C'est le cri du coeur, la surprise qui parle, tu ne t'attendais pas à ce qu'elle propose d'entrer sciemment chez toi pour s'occuper de ton chien, chien qui fut tout autant le sien à une époque, « ça serait vraiment chouette, puis elle t'adore, elle sera ravie de te voir et d'aller se balader avec toi et Malachi, je suis sûr qu'il pourra la martyriser pour son plus grand bonheur ». Donna est typiquement le genre de chien sociable, adorable, qui adore jouer et se faire papouiller, « si elle à survécu aux jumeaux de Sasha, c'est pas Malou qui lui fera peur », parce que les jumeaux sont deux, c'est potentiellement la seule différence, t'es certain qu'un Muller reste un Muller, même si celui-ci à un patrimoine génétique bien plus valorisé grâce à sa mère.
La surprise dans le regard de la blonde te fait plaisir, même si ça ne devrait pas, même si c'est probablement malsain, tu ne peux expliquer pourquoi, mais le résultat est là. Rose soulève une question à laquelle tu n'avais pas vraiment pensé, qu'adviendra-t-il de Donna si tu dois jouer les prolongations au ministère ? Un long soupire traverse tes lèvres, « elle n'aura pas le choix, elle le fait déjà », c'est vrai que tes journées peuvent déjà être longues, mais la pauvre bête va te faire la gueule si tu la laisses seule plus longtemps. T'allais ajouter que ta soeur pourra s'en occuper en cas de besoin, Luce s'en est déjà occupée par le passé et elle aime bien Donna, mais une meilleure option se présente à toi, « tu ferais ça ? » C'est le cri du coeur, la surprise qui parle, tu ne t'attendais pas à ce qu'elle propose d'entrer sciemment chez toi pour s'occuper de ton chien, chien qui fut tout autant le sien à une époque, « ça serait vraiment chouette, puis elle t'adore, elle sera ravie de te voir et d'aller se balader avec toi et Malachi, je suis sûr qu'il pourra la martyriser pour son plus grand bonheur ». Donna est typiquement le genre de chien sociable, adorable, qui adore jouer et se faire papouiller, « si elle à survécu aux jumeaux de Sasha, c'est pas Malou qui lui fera peur », parce que les jumeaux sont deux, c'est potentiellement la seule différence, t'es certain qu'un Muller reste un Muller, même si celui-ci à un patrimoine génétique bien plus valorisé grâce à sa mère.
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Rose & Marcus
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Re: marcrose - des attentes, j'en ai pas
Mar 15 Sep 2020 - 14:41
des attentes j'en ai pas
Rose & Marcus
-Oui monsieur, rien de plus, rien de moins.
A l’époque, il la taquinait beaucoup sur ses expressions désuètes, directement empruntées à ses lectures religieuses, des mots compliqués ou inusités depuis des décennies. Ça avait pu la complexer, à une époque mais maintenant, la Coldridge n’en avait que faire : mieux encore, elle avait découvert que certains trouvaient cela charmant, son vocabulaire parfois un peu suranné. Qu’elle n’avait pas besoin de se faire plus bête ou légère qu’elle ne l’était vraiment. Elle pose les coudes et les avant bras sur le bois du bureau, se penchant un peu en avant, sans vraiment se rendre compte que cela la fait se rapprocher du De Gray, et découvrait la naissance d’une poitrine subtilement bronzée par les premiers rayons du soleil estival.
- Oh, elle change toutes les cinq minutes, elle a bien du mal à arrêter son choix. C’est Prim, elle voudrait pouvoir tout voir, tout faire… Ce qui est sur, c’est qu’elle va poursuivre le théatre, cela leur fera du bien d’avoir du sang neuf…
Elle était comme ça, la cadette Coldridge, il fallait que tout aille vite, très vite, parfois un chouilla trop pour l’aînée si protectrice. Sa prim, elle l’aurait enveloppé dans le papier bulle si possible, lui aurait mis des petites roues pour s’assurer qu’elle garde toujours l’équilibre, même quand elle jouait sur des fils toujours plus hauts, toujours plus fins. Elle y avait été, tout là haut, à jouer les filles de l’air. Etait tombée. S’était rattrapée in extrémis, et non sans dégat. Elle ne voulait pas de ça pour sa petite sœur …
- Bien sur que je ferais ça ! Ça a quand même été ma chienne aussi, tout de même … Et puis maintenant que Lucrèce joue les jolis coeurs avec un certain grand dadet, je ne suis pas sure qu’elle ait tant de temps que ça à consacrer à Donna… et je la comprends.
Elle l’avait croisé plus d’une fois, la De Gray, qui jetait des œillades tendres au jeune Tamaharu qui riait avec ses amis. Elle avait même osé lui en parler, au détour d’un de leurs déjeuners quelques semaines plus tôt. Elle était sincèrement contente pour la jeune fille, qui méritait, largement, de retrouver un peu de la douceur et de la légèreté des gens de son âge : trop longtemps, elle avait été cantonné à son rôle de cadette modèle, calme, pondérée … Raisonnable. Lorcan Tamaharu, si il se révélait aussi honnête qu’il était remuant, lui ferait du bien, ébourifferait un peu ses plumes trop blanches et lisses. C’était ce qu’avait fait Marcus pour elle, à l’époque. Elle ne pouvait pas nier qu’elle n’aurait pas été la même, sans ça. Son attention revint sur le commentaire sur Donna et Malachi, elle haussa les épaules, tranquillement.
- Il va régulièrement voir les animaux au Mille et une pattes, il n’en a pas peur. Cela pourrait surprendre, mais c’est un petit garçon très doux et attentif, pas vraiment du genre à tirer les queues et les oreilles qui passent à portée de mains. Il préfère les câlins.
Il fallait dire que sa mère était intransigeante avec les gestes brusques, mais certainement pas avare en cajoleries. Tout était une question d’équilibre. Elle allait lui proposer, pour changer, d’établir un planning de sortie de la chienne, quand une main timide toqua au bois de la porte, et Rose bondit, comme prise à défaut. A défaut de quoi, au final ? De bavardages avec son ex fiancé, leurs mains à quelques centimètres les unes des autres, les regards encore un peu trop appuyés et les voix trop douces pour paraître parfaitement amicales ? Peut être un peu de tout ça.
- Hum, va falloir que je m’y remette… et toi, que tu finisses ce fichu mémoire, que l’on en parle plus !
A l’époque, il la taquinait beaucoup sur ses expressions désuètes, directement empruntées à ses lectures religieuses, des mots compliqués ou inusités depuis des décennies. Ça avait pu la complexer, à une époque mais maintenant, la Coldridge n’en avait que faire : mieux encore, elle avait découvert que certains trouvaient cela charmant, son vocabulaire parfois un peu suranné. Qu’elle n’avait pas besoin de se faire plus bête ou légère qu’elle ne l’était vraiment. Elle pose les coudes et les avant bras sur le bois du bureau, se penchant un peu en avant, sans vraiment se rendre compte que cela la fait se rapprocher du De Gray, et découvrait la naissance d’une poitrine subtilement bronzée par les premiers rayons du soleil estival.
- Oh, elle change toutes les cinq minutes, elle a bien du mal à arrêter son choix. C’est Prim, elle voudrait pouvoir tout voir, tout faire… Ce qui est sur, c’est qu’elle va poursuivre le théatre, cela leur fera du bien d’avoir du sang neuf…
Elle était comme ça, la cadette Coldridge, il fallait que tout aille vite, très vite, parfois un chouilla trop pour l’aînée si protectrice. Sa prim, elle l’aurait enveloppé dans le papier bulle si possible, lui aurait mis des petites roues pour s’assurer qu’elle garde toujours l’équilibre, même quand elle jouait sur des fils toujours plus hauts, toujours plus fins. Elle y avait été, tout là haut, à jouer les filles de l’air. Etait tombée. S’était rattrapée in extrémis, et non sans dégat. Elle ne voulait pas de ça pour sa petite sœur …
- Bien sur que je ferais ça ! Ça a quand même été ma chienne aussi, tout de même … Et puis maintenant que Lucrèce joue les jolis coeurs avec un certain grand dadet, je ne suis pas sure qu’elle ait tant de temps que ça à consacrer à Donna… et je la comprends.
Elle l’avait croisé plus d’une fois, la De Gray, qui jetait des œillades tendres au jeune Tamaharu qui riait avec ses amis. Elle avait même osé lui en parler, au détour d’un de leurs déjeuners quelques semaines plus tôt. Elle était sincèrement contente pour la jeune fille, qui méritait, largement, de retrouver un peu de la douceur et de la légèreté des gens de son âge : trop longtemps, elle avait été cantonné à son rôle de cadette modèle, calme, pondérée … Raisonnable. Lorcan Tamaharu, si il se révélait aussi honnête qu’il était remuant, lui ferait du bien, ébourifferait un peu ses plumes trop blanches et lisses. C’était ce qu’avait fait Marcus pour elle, à l’époque. Elle ne pouvait pas nier qu’elle n’aurait pas été la même, sans ça. Son attention revint sur le commentaire sur Donna et Malachi, elle haussa les épaules, tranquillement.
- Il va régulièrement voir les animaux au Mille et une pattes, il n’en a pas peur. Cela pourrait surprendre, mais c’est un petit garçon très doux et attentif, pas vraiment du genre à tirer les queues et les oreilles qui passent à portée de mains. Il préfère les câlins.
Il fallait dire que sa mère était intransigeante avec les gestes brusques, mais certainement pas avare en cajoleries. Tout était une question d’équilibre. Elle allait lui proposer, pour changer, d’établir un planning de sortie de la chienne, quand une main timide toqua au bois de la porte, et Rose bondit, comme prise à défaut. A défaut de quoi, au final ? De bavardages avec son ex fiancé, leurs mains à quelques centimètres les unes des autres, les regards encore un peu trop appuyés et les voix trop douces pour paraître parfaitement amicales ? Peut être un peu de tout ça.
- Hum, va falloir que je m’y remette… et toi, que tu finisses ce fichu mémoire, que l’on en parle plus !
(c) DΛNDELION @Marcus De Gray
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Re: marcrose - des attentes, j'en ai pas
Lun 28 Sep 2020 - 17:25
des attentes, j'en ai pas.
Un tel enthousiasme ne t'étonne vraiment pas venant de la part de la jeune Coldridge, elle a de qui tenir faut dire, bien que Rose à toujours été déterminée. Elle l'était pour vous deux à vrai dire. « Elle aura bien le temps de trouver sa voie d'ici son diplôme » dis-tu en souriant avant d'ajouter en hochant la tête, « peut-être que l'université va enfin pouvoir avoir une pièce de fin d'année digne de ce nom ! » Tu n'as aucune idée du talent de Prim, mais tu fais confiance à sa soeur pour être une spectatrice plutôt impartiale. La surprise traverse les traits de ton visage lorsque Rose se propose de sortir Donna, de s'en occuper lorsque tes journées s'étireront et ça te fait plaisir de savoir que ta chienne sera entre de bonnes mains, bien que tu ne doutes pas de la capacité de ta propre soeur, comme Rose le stipule, Donna fut sa chienne autant que la tienne durant un long moment. « Elle sera ravie de te voir plus souvent », tu lui manques que tu veux ajouter, mais il n'y a pas qu'à la chienne qu'elle manque, pas vrai ? Alors tu t'abstiens, te contentant de sourire à nouveau. Sourire de courte durée, un certain grand dadet ? T'es perplexe, ignorant totalement de qui elle parle, tu plisses les yeux sans réellement poser de questions, tu demanderas à la principale intéressée prochainement, la curiosité du grand-frère désormais piquée.
« S'il préfère les câlins, tu sais déjà qu'il va trouver un coussin de choix avec Donna », parce qu'elle est aussi speed que calme ta chienne, elle adore les longues balades, les courses effrénées le long de l'eau, mais elle adore tout autant venir se blottir contre toi dans le canapé, quémandant sans cesse plus de caresse. C'est agréable cette discussion, elle est simple et sans prise de tête (pour une fois depuis longtemps), tu aimerais que le temps s'arrête, que vous puissiez continuer à échanger comme ça indéfiniment, mais quelqu'un vient frapper à la porte, tu sursautes, le regard peut-être un peu trop noir lancé à l'intrus qui ose te voler la blonde. Nouveau hochement de tête, tu reprends le manuscrit pour lequel tu étais venu au départ, plonge le regard une dernière fois dans celui de la jolie infirmière, « vivement que tout ça soit terminé ! Merci encore pour ton aide, Rose »; quelques pas en direction de la porte, tu laisses ta place à quelqu'un d'autre, quelqu'un qui à peut-être besoin de l'infirmière là où toi tu as besoin de la femme, « à bientôt ».
terminé
« S'il préfère les câlins, tu sais déjà qu'il va trouver un coussin de choix avec Donna », parce qu'elle est aussi speed que calme ta chienne, elle adore les longues balades, les courses effrénées le long de l'eau, mais elle adore tout autant venir se blottir contre toi dans le canapé, quémandant sans cesse plus de caresse. C'est agréable cette discussion, elle est simple et sans prise de tête (pour une fois depuis longtemps), tu aimerais que le temps s'arrête, que vous puissiez continuer à échanger comme ça indéfiniment, mais quelqu'un vient frapper à la porte, tu sursautes, le regard peut-être un peu trop noir lancé à l'intrus qui ose te voler la blonde. Nouveau hochement de tête, tu reprends le manuscrit pour lequel tu étais venu au départ, plonge le regard une dernière fois dans celui de la jolie infirmière, « vivement que tout ça soit terminé ! Merci encore pour ton aide, Rose »; quelques pas en direction de la porte, tu laisses ta place à quelqu'un d'autre, quelqu'un qui à peut-être besoin de l'infirmière là où toi tu as besoin de la femme, « à bientôt ».
terminé
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