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exotic madness >> Aliya
Ven 7 Aoû 2020 - 16:27
Un soir de début Mars 2020
Lumière tamisée des bougies, effluves épicées. La nuit vient de tomber, les quelques rayons du soleil restant font encore scintiller les quelques reliefs dorés de la pièce. Ton bureau.
Un lourd tapis persan au sol, des meubles en bois foncés, la décoration de la pièce est simple tout en étant chargée d’histoire. Outre les livres, il y a nombre de bibelots magiques et moldus, nombre de souvenirs d’un passé pas si lointain et pourtant bien derrière toi. Tu te souviens de chacun, de là où tu les a acheté, de qui te les a vendu. Il y en a qui sont liés à des histoires atypiques, tu as rarement acheté quelque chose pour l’acheter. Tes actions sont souvent motivées par des rencontres, ces mêmes rencontres qui amènent des nouveaux personnages pour alimenter tes penser, développer ton art.
Ce même art qui est sur pause depuis que tu es rentrée. C’est comme si tu n’osais pas, comme si tu avais peur de mélanger ta vie hors d’Inverness et celle qui s’écoule bien plus lentement ici. C’est la peur qui t’empêche de jouer. Il se peut même que tu ne saches plus très bien qui tu es en réalité en dehors de ce que tu veux. Tu voudrais être mère, mais tu ne peux pas l’être. Tu voudrais être l’écrivain que tu étais mais tu es bloquée. Qui est Priya ? Tu ne sais plus tout à fait répondre à cette question. L’angoisse de la page blanche déteint sur ta vie. Tu n’en a parlé à personne. Dhan ne sait pas, même pas lui. Tu as peur qu’il te juge. Tu ne veux pas remettre en question tes choix, tu ne veux pas nourrir tes doutes, tu le fais suffisamment bien toute seule.
Être à Hungcalf n’est pas aussi facile que tu l’aurais espéré. La raison est simple: tu es plus vieille que tous les autres élèves. Tu ne pensais pas que ça serait un handicap pour te lier, et pourtant tu réalises aussi que tu es à des années lumières des jeunes, tout jeunes, qui ne pensent en l'occurrence qu’à s’amuser. Toi tu as déjà donnée cette partie de ta vie au passé, et elle est révolue. Aujourd’hui tu aspires à une vie plus calme qui n’est pas tout à fait en adéquation avec ce que tu as autour de toi tous les jours. Heureusement pourtant qu’il y a des élèves dans tes cours qui ne sont pas du même bois. Ebène comme la peau de la charmante Alice. Ce même bois qui ressemble à celui de ta peau. Alice Hangbé femme qui ressemble plus à une amazone, une parfaite icône, une muse, source d’inspiration atypique, exotique. Est ce que c’est ce qui vous a rapprochées ? Sans doute.
C’est elle que tu attends. Une idée folle qui vous a traversé. Était ce en cours de divination ? Peut être. Il faut dire que Miss De Booij a poussé pour le travail en collaboration. Mêler deux arts ancestraux c’était cependant votre idée. Besoin de nouvelles inspiration, de neuf. C’est ce qui a poussé le tout. Tu espères qu’Alice et son vaudou pourront déclencher quelque chose en toi. Tu ne lui as pas dit ce que tu cherchais, ça ne l’a pas perturbée.
Non loin de là tu entends taper à la porte, tu relèves la tête du livre dans tes mains. Lissant tes vêtements tu te mets sur tes pieds nus. Pour l’occasion tu as mis une robe longue bordeaux, elle couvre aussi tes bras. Pas d’occasion particulière tu voulais juste être… Belle. Sans bruit tu vas ouvrir la porte. « Hello darling, tu n’as pas eu trop de mal à trouver ? » Tu la laisses entrer dans la grande salle à la lumière chaleureuse des globes magiques. Ton antre, peu de gens arrivent jusqu’ici pour l’instant. Tu espères que le printemps amènera avec lui de nouveaux visiteurs.
@Alice Hangbé
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Re: exotic madness >> Aliya
Lun 10 Aoû 2020 - 17:38
Exotic Madness.
Priya & Alice
Pour la première fois depuis un certain temps, Alice quittait son appartement, un samedi soir, sans avoir revêtu la peau de Trixie pour frayer parmi les créatures noctambules et les âmes en perdition du Styx. On lui avait proposé mieux, bien mieux, et elle n’avait pas hésité une seule soirée à troquer ses frusques de sirène contre une tenue plus confortable, et une aventure autrement plus onirique. Dans les rues fraiches d’Inverness, son pas résonnait en solitaire, métronome précis, alors qu’elle chantonnait enveloppée dans une écharpe chaude : Elle s’éloignait de plus en plus du centre ville, mais avait tenu à se rendre chez son hôte à pied. Elle passait tellement d’heures enfermées à travailler que de se dégourdir un peu les jambes ne lui faisait pas de mal, d’autant qu’elle avait enfin le loisir de laisser un peu son esprit divaguer un peu, au gré de pensées fugaces.
Elle avait rencontré la Chaffinch lors d’un des premiers cours de Divination du second semestre. Bien sur, ce fut d’abord la couleur de sa peau qui attira son œil, falucharde exotique parmi les pâles figures que l’hiver rendait même maladives. Puis un nom de famille, bien connu de ceux qui frayent avec l’administration de l’université – elle en faisait partie, à différents niveaux-. Enfin, c’était une maturité dans les traits, dans la voix, une confiance relative en elle qui avait achevé de l’intriguer, jusqu’à la pousser à s’approcher, à se présenter, comme le font les enfants qui se cherchent des amis. Priya Chaffinch reprenait ses études, un peu troublée surement par les abysses qui séparaient ses propres priorités et ambitions de celles de ses comparses d’études. En cela, Alice retrouvait le trouble d’une autre jeune femme adorée, sa cousine Dayana ayant eu tôt fait de se plaindre de ses camarades de classe quelques mois plus tôt, plus promptes à la séduction et à la fête qu’à réussir leur cursus universitaire. Alice naviguait entre des eaux, papillon social aux ambitions scolaires élevées, elle tâchait au mieux de jongler entre ses deux tendances, aucune ne prenant naturellement le pas sur l’autre. Dans le confort de la salle de la De Booij, elles avaient échangé sur leurs techniques de divination favorite, leurs expériences en la matière, et puis sur leurs expériences tout courts. Priya était une artiste et une voyageuse, autant de qualificatifs qui manquaient à Alice. Des anecdotes aux confessions à demi-mots, elles s’étaient rapprochées, un peu, sans toute fois que la complicité passe le cap de la camaraderie à l’amitié. Peut être que cela changerait ce soir, puisque pour la première fois, elles se voyaient en dehors du contexte scolaire.
Arrivée devant la demeure, elle réchauffa le bout de ses doigts émergeant de mitaines rouges en souffle dessus, exhalant un peu de buée au passage, avant de sonner à la porte de la grande maison. Elle avait de l’allure, à n’en pas douter, les droits d’auteur de Priya lui avaient rapporté plus qu’elle ne l’avait envisagé à première vue. Il allait vraiment falloir qu’elle se procure ses premières œuvres, à l’occasion. Ladite porte s’ouvrit sur une Chaffinch souriante, qui de toute évidence l’attendait. C’était flatteur. Elle lui offrit un sourire charmant, un brin charmeur, le sourire du samedi soir, et se hâta de passer le pas de la porte pour se soustraire à la morsure du froid et de l’humidité. La maison de la sorcière sentait bon le bois et l’encens, et Alice se sentit immédiatement chez elle.
- Bonsoir, non, ça va, tes explications avaient été limpides la dernière fois… J’ai été bien guidée. Je peux ôter mes chaussures ?
D’un mouvement rapide, l’américaine s’était débarrassée de ses chausses, et laissait Priya lui indiquer la localisation du porte manteau, découvrant sous son manteau ample et son écharpe vermillon un pull de cachemire blanc et un jean noir enduit, le faisant ressembler à du cuir. Elle pressa le bras de la sorcière pour la saluer, les effusions physiques n’étant pas encore tout à fait à l’ordre du jour entre elles, avant de lever le nez vers les murs du couloir, du salon, curieuse. Ça et là déjà, il y avait des souvenirs ramenés de voyage, des cadeaux, des œuvres et des objets en tout genre, certains dont elle ne soupçonnait même pas l’origine. Tout n’était pas à sa place encore, la maison étant parfois quasiment vide à certains endroits, parfaitement agencée à d’autres. Surement Priya n’avait elle pas eu le temps de trouver une place à chaque chose, et inversement.
- C’est une magnifique maison que tu as là en tout cas…. Tu me rappelleras de demander à mon frère de ranger ses affaires si jamais tu passes chez moi ! En parlant d’affaires…
Elle leva un doigt, puis sortit du sac qu’elle avait gardé à la main une bouteille de verre fumée, bouchonnée artisanalement au liège et à la cire.
- Je nous ai fait du Sazerac, c’est un coktail qui vient directement de Nola. Peut être un peu fort à jeun, mais si tu as de quoi grignoter…
Elle avait rencontré la Chaffinch lors d’un des premiers cours de Divination du second semestre. Bien sur, ce fut d’abord la couleur de sa peau qui attira son œil, falucharde exotique parmi les pâles figures que l’hiver rendait même maladives. Puis un nom de famille, bien connu de ceux qui frayent avec l’administration de l’université – elle en faisait partie, à différents niveaux-. Enfin, c’était une maturité dans les traits, dans la voix, une confiance relative en elle qui avait achevé de l’intriguer, jusqu’à la pousser à s’approcher, à se présenter, comme le font les enfants qui se cherchent des amis. Priya Chaffinch reprenait ses études, un peu troublée surement par les abysses qui séparaient ses propres priorités et ambitions de celles de ses comparses d’études. En cela, Alice retrouvait le trouble d’une autre jeune femme adorée, sa cousine Dayana ayant eu tôt fait de se plaindre de ses camarades de classe quelques mois plus tôt, plus promptes à la séduction et à la fête qu’à réussir leur cursus universitaire. Alice naviguait entre des eaux, papillon social aux ambitions scolaires élevées, elle tâchait au mieux de jongler entre ses deux tendances, aucune ne prenant naturellement le pas sur l’autre. Dans le confort de la salle de la De Booij, elles avaient échangé sur leurs techniques de divination favorite, leurs expériences en la matière, et puis sur leurs expériences tout courts. Priya était une artiste et une voyageuse, autant de qualificatifs qui manquaient à Alice. Des anecdotes aux confessions à demi-mots, elles s’étaient rapprochées, un peu, sans toute fois que la complicité passe le cap de la camaraderie à l’amitié. Peut être que cela changerait ce soir, puisque pour la première fois, elles se voyaient en dehors du contexte scolaire.
Arrivée devant la demeure, elle réchauffa le bout de ses doigts émergeant de mitaines rouges en souffle dessus, exhalant un peu de buée au passage, avant de sonner à la porte de la grande maison. Elle avait de l’allure, à n’en pas douter, les droits d’auteur de Priya lui avaient rapporté plus qu’elle ne l’avait envisagé à première vue. Il allait vraiment falloir qu’elle se procure ses premières œuvres, à l’occasion. Ladite porte s’ouvrit sur une Chaffinch souriante, qui de toute évidence l’attendait. C’était flatteur. Elle lui offrit un sourire charmant, un brin charmeur, le sourire du samedi soir, et se hâta de passer le pas de la porte pour se soustraire à la morsure du froid et de l’humidité. La maison de la sorcière sentait bon le bois et l’encens, et Alice se sentit immédiatement chez elle.
- Bonsoir, non, ça va, tes explications avaient été limpides la dernière fois… J’ai été bien guidée. Je peux ôter mes chaussures ?
D’un mouvement rapide, l’américaine s’était débarrassée de ses chausses, et laissait Priya lui indiquer la localisation du porte manteau, découvrant sous son manteau ample et son écharpe vermillon un pull de cachemire blanc et un jean noir enduit, le faisant ressembler à du cuir. Elle pressa le bras de la sorcière pour la saluer, les effusions physiques n’étant pas encore tout à fait à l’ordre du jour entre elles, avant de lever le nez vers les murs du couloir, du salon, curieuse. Ça et là déjà, il y avait des souvenirs ramenés de voyage, des cadeaux, des œuvres et des objets en tout genre, certains dont elle ne soupçonnait même pas l’origine. Tout n’était pas à sa place encore, la maison étant parfois quasiment vide à certains endroits, parfaitement agencée à d’autres. Surement Priya n’avait elle pas eu le temps de trouver une place à chaque chose, et inversement.
- C’est une magnifique maison que tu as là en tout cas…. Tu me rappelleras de demander à mon frère de ranger ses affaires si jamais tu passes chez moi ! En parlant d’affaires…
Elle leva un doigt, puis sortit du sac qu’elle avait gardé à la main une bouteille de verre fumée, bouchonnée artisanalement au liège et à la cire.
- Je nous ai fait du Sazerac, c’est un coktail qui vient directement de Nola. Peut être un peu fort à jeun, mais si tu as de quoi grignoter…
Made by Neon Demon
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Re: exotic madness >> Aliya
Sam 29 Aoû 2020 - 16:38
Ponctuelle l’Amazone toque à la porte, et tu ne tarde pas à sortir la tête de ton bouquin pour aller lui ouvrir. Sans savoir à quoi t’attendre, tu as déjà des ambitions pour cette soirée, et une curiosité à toute épreuve. Tu as besoin de te ressourcer, il y a un manque creuvant d’exotisme à cette vie, quelque chose qui relierait les deux bouts de ton existence, suffisamment pour te redonner la confiance et avec elle, l’inspiration. Toute ta vie tu as beaucoup appris des gens que tu as rencontré. Jamais tu n’as booké un voyage. Tu prenais un billet d’avion presque à l’aveugle dans un aéroport moldu et là tu laissais le destin guider tes pas. Au final c’est des centaines de millier de kilomètres que tu as parcouru sans même savoir où tu allais à la seule force du hasard. Tu as souvent écrit dans les lettres que tu envoyais à Dhan ou à Murphy, que le hasard faisait bien les choses. Peut être que c’est lui encore qui a voulu jouer une nouvelle carte en mettant Alice sur ton chemin. Tu n’as jamais visité le continent américain, encore moins donc la Nouvelle Orléan. Tu ne sais pas quel type de magie il pratique là bas, toi qui n’as jamais eu un don très développé tu es tout de même sensible à cet art. Pour toi c’est un art quand d’autres y voient un outil. C’est ta vision sans doute plus romancé des choses, tu vois toujours le tableau dans son ensemble, et ce grâce aux détails.
« Bien sûr, tu es ici chez toi. » C’est le cas pour tout tes invités, et tu n’empêcheras personne de se mettre à son aise. N’héberges tu pas un fantôme ? Enfin c’est plutôt l’inverse en réalité, puisqu’il était là avant toi. D’un geste de la main tu indiques à Alice où laisser ses affaires, et tu fais quelques pas dans le salon pour la laisser avancer à sa guise.Sa main vient pressé ton bras doucement, tu reconnais là le signe d’une convenance sociale pouvant mener à plus dans le cas où vous vous connaîtriez mieux. Toi même tu es du genre effusive, le contact physique ne te fais pas peur si ce n’est pour échapper au vision, mais tu ne peux résister à prendre un proche dans tes bras. Tu souris quand elle salue la maison, et accueille la bouteille avec curiosité non feinte. Tu ne connais pas le Sazerac. « Merci beaucoup… J’ai fait quelques Chaat, ce sont différents mets salés. Il y a quelques recettes de ma mère, et d’autres que j’ai volée à une vieille cuisinière népalaise. J’espère que tu aimes la cuisine indienne. » Etrangement c’est la seule que tu maîtrises réellement, parce que tu n’as jamais trouvé que la cuisine anglaise valait quelque chose, cette idée de faire bouillir tous les aliments… Non ça n’a jamais été ta tasse de thé, et même si le thé est anglais, qu’on soit d’accord pour dire que c’est issu de l’importation… Tu t’approches du canapé, tes pieds s’enfonçant dans le généreux tapis persan. Cependant tu ne t’installe pas sur les coussins moelleux mais plutôt par terre sur les cousins encadrant la table basse. Une vieile coutume, certains n’aiment pas s’asseoir par terre tu le comprends, tu ne l’obliges pas à en faire de même si elle n’en as pas envie. « Je t’en prie... » Si vous aviez été en été tu lui aurais sans doute proposé de s’installer dehors cependant la terrasse n’est pas encore aménagé, et les températures sont bien trop froides pour le moment, il faudra vous accommodés de la douce chaleur de la maison.
Tu sors ta baguette pour faire venir de la cuisine ce que tu as préparé, ainsi que des verres. « Si tu veux après on pourra s'installer dans le bureau à côté… J'ai ma pensine là bas, différents objets magiques...» Un sourire malicieux pour Alice et sur la table basse l'organisation se fait seule magiquement. Oui tu aimes ce bureau, tu sais que l'ambiance plus intime et feutrée seras plus adaptée, mais pour commencer la soirée c'est tout aussi bien ici. Tu te permets de déboucher la bouteille en verre que t'as offert Alice pour verser dans les deux verres ciselés une dose suivant les recommendation de ta complice. « Glace ou non ? » Question légitime. « La coutume veut qu'on se serve avec les mains… Tu veux des indications ou tu préfères découvrir seule…? » Invitation au voyage.
- InvitéInvité
Re: exotic madness >> Aliya
Dim 6 Sep 2020 - 10:49
Exotic Madness.
Priya & Alice
Sans attendre, Alice avait passé le pas de la porte pour laisser derrière elle le froid humide de l’hiver, et se retrouver dans la chaleur accueillante du foyer de l’indo-britannique. Elle n’avait pas douté une seconde des qualités d’hôtes de Priya, elle les avait décelés dans la chaleur de sa voix, dans la spontanéité de ses manières, bonnes sans être vernis de fausseté. D’ordinaire, Alice ne se montrait aussi familière, si vite avec les inconnues, mais il y avait un petit je-ne-sais-quoi chez l’écrivaine qui l’attirait, un charme magnétique qui ne devait rien à sa plastique, quoi que plus qu’agréable à l’oeil, mais bien à un subtil mélange de chaleur humaine, de conversation fine et d’une culture rafraîchissante, hors des poncifs de la jeunesse sorcière blanche qui usait d’ordinaire les bancs de l’université européenne. C’était peut être ça qui avait fini de la convaincre de se montrer plus amicale avec la chaffinch qu’avec d’autres nouveaux camarades de classe : le point commun de leur différence par rapport à la masse estudiantine.
- Cela fait bien longtemps que je n’en ai pas mangé, tu as tout fait toi même ?
Elle était sincèrement impressionnée, elle dont les talents culinaires se résumaient à des pancakes très moins et à la maitrise du ratio kellogs/lait dans son bol de céréales.
- J’avais mon restaurant indien préféré, à New York, j’ai toujours préféré les chaats et les puris indiens aux pakistanais que l’on trouve à Londres… Oh dis moi, il y a du Pani ?
Priya ne s’y tromperait pas, Alice adorait la cuisine indienne, presque autant que la cuisine populaire d’Afrique de l’Ouest. Après tout, les basiques se retrouvaient dans la richesse des condiments, la quasi absence de viande, ingrédient réservé aux riches, et une dose généreuse de friture, le tout à déguster du bout des doigts, une serviette en guise d’assiette. Un rapide tour dans la cuisine pour se laver les mains, et se laissa guider jusqu’à la table basse du salon, s’installant sans chichi autour des plateaux riches en couleurs, flavescents. Cela ne la dérangeait pas de s’installer à même le sol, d’autant qu’elle ne doutait pas une seule seconde que la jeune femme soit à cheval sur l’hygiène. Elle récupéra son verre dans la main de la brune, trouvant enfin une petite fenêtre pour glisser ses réponses entre deux de ses questions : Priya était elle nerveuse, pour se sentir à se point obliger de bavarder pour ne pas laisser le silence s’installer entre elles ? Ou était elle simplement naturellement bavarde, mais le contexte universitaire ne lui avait jamais permis de s’exprimer librement ? Elle ne savait pas trop , mais cette prolixe Priya ne lui déplaisait pas.
- Je n’ai pas vu ton bureau, mais si il est aussi charmant que le reste de ta maison, je n’y vois pas d’objection… Pour la boisson, normalement le sortilège de fraicheur et la température extérieure devrait suffire, pas besoin de glaçons supplémentaires et enfin …. Aussi surprenant que cela puisse paraître, j’ai déjà mangé indien, je devrais pouvoir m’en sortir comme une grande ! Mais c’est gentil de proposer.
Tapotant sur le coussin à coté d’elle, elle invita son hôte à la rejoindre, trinquant de son verre contre le sien dans un tintement.
- A ton invitation et à notre soirée, j’espère que cela te plaira !
Sourire pointu, regard pétillant, Alice prit une première gorgée de cette boisson qui la ramenait aux sources et à des souvenirs chauds et tendres. Le regard de la demoiselle divaguait d’un meuble à l’autre du salon, sur un tableau, un bibelot, pour se reposer enfin dans les prunelles de l’autre sorcière. Une nouvelle gorgée, et Alice installait un silence, volontairement, sans malice cependant. Parfois, il fallait laisser les mots s’éteindre pour se connecter vraiment, et elle ne doutait pas une seconde que Priya saurait appréhender cette situation comme elle était, l’offrande d’un passage au-delà du superflu. Quand elle reposa enfin son verre sur la table, elle passa sa main dans sa chevelure, libre, avant de reprendre :
- Tu vis seule, dans cette grande maison ? J’espère que tu es au point sur les sortilèges ménagers, parce que tu dois passer ta vie à passer l’aspirateur, sinon ...
- Cela fait bien longtemps que je n’en ai pas mangé, tu as tout fait toi même ?
Elle était sincèrement impressionnée, elle dont les talents culinaires se résumaient à des pancakes très moins et à la maitrise du ratio kellogs/lait dans son bol de céréales.
- J’avais mon restaurant indien préféré, à New York, j’ai toujours préféré les chaats et les puris indiens aux pakistanais que l’on trouve à Londres… Oh dis moi, il y a du Pani ?
Priya ne s’y tromperait pas, Alice adorait la cuisine indienne, presque autant que la cuisine populaire d’Afrique de l’Ouest. Après tout, les basiques se retrouvaient dans la richesse des condiments, la quasi absence de viande, ingrédient réservé aux riches, et une dose généreuse de friture, le tout à déguster du bout des doigts, une serviette en guise d’assiette. Un rapide tour dans la cuisine pour se laver les mains, et se laissa guider jusqu’à la table basse du salon, s’installant sans chichi autour des plateaux riches en couleurs, flavescents. Cela ne la dérangeait pas de s’installer à même le sol, d’autant qu’elle ne doutait pas une seule seconde que la jeune femme soit à cheval sur l’hygiène. Elle récupéra son verre dans la main de la brune, trouvant enfin une petite fenêtre pour glisser ses réponses entre deux de ses questions : Priya était elle nerveuse, pour se sentir à se point obliger de bavarder pour ne pas laisser le silence s’installer entre elles ? Ou était elle simplement naturellement bavarde, mais le contexte universitaire ne lui avait jamais permis de s’exprimer librement ? Elle ne savait pas trop , mais cette prolixe Priya ne lui déplaisait pas.
- Je n’ai pas vu ton bureau, mais si il est aussi charmant que le reste de ta maison, je n’y vois pas d’objection… Pour la boisson, normalement le sortilège de fraicheur et la température extérieure devrait suffire, pas besoin de glaçons supplémentaires et enfin …. Aussi surprenant que cela puisse paraître, j’ai déjà mangé indien, je devrais pouvoir m’en sortir comme une grande ! Mais c’est gentil de proposer.
Tapotant sur le coussin à coté d’elle, elle invita son hôte à la rejoindre, trinquant de son verre contre le sien dans un tintement.
- A ton invitation et à notre soirée, j’espère que cela te plaira !
Sourire pointu, regard pétillant, Alice prit une première gorgée de cette boisson qui la ramenait aux sources et à des souvenirs chauds et tendres. Le regard de la demoiselle divaguait d’un meuble à l’autre du salon, sur un tableau, un bibelot, pour se reposer enfin dans les prunelles de l’autre sorcière. Une nouvelle gorgée, et Alice installait un silence, volontairement, sans malice cependant. Parfois, il fallait laisser les mots s’éteindre pour se connecter vraiment, et elle ne doutait pas une seconde que Priya saurait appréhender cette situation comme elle était, l’offrande d’un passage au-delà du superflu. Quand elle reposa enfin son verre sur la table, elle passa sa main dans sa chevelure, libre, avant de reprendre :
- Tu vis seule, dans cette grande maison ? J’espère que tu es au point sur les sortilèges ménagers, parce que tu dois passer ta vie à passer l’aspirateur, sinon ...
Made by Neon Demon
- InvitéInvité
Re: exotic madness >> Aliya
Mar 22 Sep 2020 - 10:06
Ta mère t’a appris les bonnes manières, même en tant qu’aventurière, elle a reçu de sa culture, qui est aussi la tienne, l'accueil inné dû à ses origines. Ainsi quand on invite des gens, on met les petits plats dans les grands, il ne faut pas qu’il manque à manger, ou à boire, et que le convive soit toujours à son aise. Tu fais de ton mieux pour que Alice soit à son aise ici. Peut être es tu trop enthousiaste ? Tu hoches doucement la tête à sa question. Oui c’est toi qui a tout fait. Tu retrouves un plaisir à faire à manger tous les jours. C’est une habitude que tu avais dû abandonné dans tes voyages. Tu n’as pas encore eu le temps de te lasser de ce petit bout de quotidien. “Tu sais, chez moi tout le monde participe à sa façon au quotidien de la maison, et moi je faisais à manger avec ma mère. Quand on est plus jeune parfois venir d’ailleurs c’est difficile, parfois tu préfèrerais avoir des sandwich aux frites, et pas un naam.” Enfin ça valait au moins jusqu’au moment d’arriver à Poudlard, là, l’uniforme, et les repas communs coupent court à la différence ethnique si ce n’est la couleur de peau caractéristique. Enfin la Hangbé n’a rien à envier à ta couleur de peau. Tu tends le bras pour donner le plat à Alice. “Je n’ai été que de passage à New York, quelquefois pour signer des livres, et d’hôtel en hôtel. A l’occasion faudra que tu me donne de meilleures adresses que celles des guides…” Bien que tu ne sois plus sur le point de faire une tournée, ça peut toujours servir.
Mais puisque ton invité semble pouvoir se débrouiller sans toi il est temps d’abandonner les bavardages, de prendre place, et finalement de trinquer. Tu ne feins pas le plaisir à recevoir Alice chez toi, finalement la première étrangère à ton cercle qui franchit le pas de cette porte. C’est peut être le manque d’habitude qui t’oblige à redoubler de prudence à faire de ton mieux, pour finalement en faire trop. “A notre soirée...” Tu reprends sourire aux lèvres suivant l’invitation de la jeune femme pour faire tinter vos verres l’un contre l’autre.
Assises par terre, le monde tourne, et vous, vous vous ancrez dans la réalité illusoire d’un moment qui passe sans bruit. Tu découvres les saveurs plus exotiques pour toi de ton brevage, que des mets épicés sur la table. C’est fort, chaud, et sans doute qu’il t’aura monté à la tête avant de dire ouf. Il faut dire que tu tentes bien de te réaccoutumée au whisky mais n’étant déjà pas une grande buveuse de base, tu ne subis que trop bien les effets de l’alcool. La première gorgée passée, tu en tentes une deuxième comme pour mieux apprécier les saveurs maintenant que ta bouche a subit la première vague. Déjà Alice te sort de tes pensées oniriques sur les cocktails Américains. “ Mon frère est un expert en la matière. ” Est ce que c’est une bonne idée de dire à une autre élève que ton frère qui n’est autre que le secrétaire de l’école, et un spécialiste en matière de sort ménager ? “Je suis seule ici à l’exception du fantôme dans le jardin. Ancien professeur à Hungcalf, il est assez bavard si tu le lances sur un thème qu’il apprécie. ” Augustus dans le jardin à cette heure doit observer les dernières lumières du soleil quitter le ciel. “ J’ai donc une maison hantée, chargée elle même en magie. Ce n’est pas comme Hung, mais il se peut qu’elle ait encore des secrets à livrer. D’ailleurs la pensine dans le bureau, elle est sortie d’elle même un jour d’un mur. ” Nouvelle gorgée de Sazerac, il faudrait que tu penses à avaler quelque chose. “ Ca devait être au début du mois… Je l’ai vu sortir du mur, mais impossible de savoir pourquoi ou comment. Augustus, le fantôme, m’a dit que c’était lui qu’il l’avait installé là. Du moins qu’il croit que c’est lui.” Tu réprimes un sourire, la mémoire lui joue parfois des tours.
- InvitéInvité
Re: exotic madness >> Aliya
Dim 4 Oct 2020 - 17:35
Exotic Madness.
Priya & Alice
La chaleur de Priya, Alice la reçoit en offrande presque providentielle, sur ces terres si froides : elle se rend compte que la sorcière hésite encore un peu, renâcle à se laisser trop vite aller à une certaine familiarité et pourtant l’Américaine perçoit cette envie bridée. C’était si britannique, cette froideur constante, cette retenue dans les relations, qu’elles soient nouvelles ou plus anciennes, et cela l’avait bien longtemps décontenancé, quand elle était arrivée en perfide Albion. Aux Etats-Unis comme au Nigéria, on réservait justement le sérieux et la grandiloquence aux proches, on ne laissait apparaître ses contrariétés et sa profondeur d’âme qu’à qui le méritait vraiment, et les autres recevaient sourires chaleureux et accolades de circonstances, une légèreté qui suffisait largement en première intention, dans l’attente d’en savoir plus. On attirait pas les mouches avec du vinaigre, ni les amitiés avec des gueules d’enterrement, mais les anglais semblaient être à peine plus colorés que leur météo, et c’était bien dommage. Alors contrairement à d’autres, Alice se refuserait à doucher les élans amicaux de l’écrivaine, forçant même sa propre nature pour passer au-delà des convenances sang purs, et se montrer aussi accessibles qu’il lui était humainement possible : elle le devinait, elle le sentait, Priya pourrait être l’une de ses personnes solaires dont elle manquait terriblement dans son entourage universitaire.
- Je vois plutôt bien ce que tu veux dire. J’ai grandi entre New York, la Nouvelle Orleans et le Nigéria, et je peux te dire que la nourriture que l’on m’a servi à Ilvermorny était parfois d’une fadeur déprimante… et pourtant, il ne me serait jamais venu à l’idée de ramener du moimoi ou du kilishi en salle commune au retour des vacances scolaires.
Partagé son expérience de minorité, premier pas et point commun évident des deux jeunes femmes. Alice se saisit du plat pour se servir à la mesure de Pryia, ne voulant pas paraître ni timorée, ni gloutonne. Si besoin, elle se resservirait, au cas où la trentenaire faisait de même.
- A New York, pour être totalement honnête, je ne saurais trop te dire. Nous avions une excellente cuisinière à la maison, et mes parents ne nous sortaient que pour aller dans les cocktails, à droite à gauche, rarement pour la nourriture. En revanche si tu vas à NoLa, là, il y a quelques endroits à connaître qui relèvent de l’expérience pure et, si tu es un peu aventureuse, cela pourrait te plaire. Hum, c’est un délice.
Elle fit craquer la feuille frite de son samoussa contre ses dents, avant de trinquer avec Priya, le cocktail coulant dans sa gorge. Le goût était une véritable potion de nostalgie, un remède en madeleine de Proust liquide, et la sorcière avait bien raison de manger en même temps. On ne faisait claiement pas plus traitre qu’une boisson comme celle ci.
- Un fantôme tu dis ? C’est original. C’est toujours fascinant de voir qu’ici, il y a autant d’ectoplasmes, je n’ai pas souvenir d’en avoir croisé tant que cela au Nigeria… Tu penses que cela pourrait être culturel ? En tout cas, ça donne encore plus de cachet à cette maison, si en plus il est sympa …
Elle s’interrompit, haussant un sourcil, quand son hôte lui expliqua l’épisode de la pensine venue de nul part. Dans le genre surprenant, là aussi …
- Et il y avait encore des reliquats de souvenirs de quelqu’un, dedans ? Tu as réussi à t’en servir ?
Elle attrapa un panipuri, et lacha ses épaules, levant les yeux au ciel dans un gémissement bruyant : c’était vraiment trop bon, alors autant le faire savoir. Si ça ne tenait qu’à elle, elle passerait en mode goinfre, comme elle pouvait le faire avec Jacob, mais faire savoir son appréciation de la cuisine de la Chaffinch à renfort de soupirs satisfaits serait déjà un bon début.
- Alors, comment tu trouves le Sazerac ? Si tu crains que ce soit un peu traitre, sois rassurée : tu as totalement raison.
- Je vois plutôt bien ce que tu veux dire. J’ai grandi entre New York, la Nouvelle Orleans et le Nigéria, et je peux te dire que la nourriture que l’on m’a servi à Ilvermorny était parfois d’une fadeur déprimante… et pourtant, il ne me serait jamais venu à l’idée de ramener du moimoi ou du kilishi en salle commune au retour des vacances scolaires.
Partagé son expérience de minorité, premier pas et point commun évident des deux jeunes femmes. Alice se saisit du plat pour se servir à la mesure de Pryia, ne voulant pas paraître ni timorée, ni gloutonne. Si besoin, elle se resservirait, au cas où la trentenaire faisait de même.
- A New York, pour être totalement honnête, je ne saurais trop te dire. Nous avions une excellente cuisinière à la maison, et mes parents ne nous sortaient que pour aller dans les cocktails, à droite à gauche, rarement pour la nourriture. En revanche si tu vas à NoLa, là, il y a quelques endroits à connaître qui relèvent de l’expérience pure et, si tu es un peu aventureuse, cela pourrait te plaire. Hum, c’est un délice.
Elle fit craquer la feuille frite de son samoussa contre ses dents, avant de trinquer avec Priya, le cocktail coulant dans sa gorge. Le goût était une véritable potion de nostalgie, un remède en madeleine de Proust liquide, et la sorcière avait bien raison de manger en même temps. On ne faisait claiement pas plus traitre qu’une boisson comme celle ci.
- Un fantôme tu dis ? C’est original. C’est toujours fascinant de voir qu’ici, il y a autant d’ectoplasmes, je n’ai pas souvenir d’en avoir croisé tant que cela au Nigeria… Tu penses que cela pourrait être culturel ? En tout cas, ça donne encore plus de cachet à cette maison, si en plus il est sympa …
Elle s’interrompit, haussant un sourcil, quand son hôte lui expliqua l’épisode de la pensine venue de nul part. Dans le genre surprenant, là aussi …
- Et il y avait encore des reliquats de souvenirs de quelqu’un, dedans ? Tu as réussi à t’en servir ?
Elle attrapa un panipuri, et lacha ses épaules, levant les yeux au ciel dans un gémissement bruyant : c’était vraiment trop bon, alors autant le faire savoir. Si ça ne tenait qu’à elle, elle passerait en mode goinfre, comme elle pouvait le faire avec Jacob, mais faire savoir son appréciation de la cuisine de la Chaffinch à renfort de soupirs satisfaits serait déjà un bon début.
- Alors, comment tu trouves le Sazerac ? Si tu crains que ce soit un peu traitre, sois rassurée : tu as totalement raison.
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- InvitéInvité
Re: exotic madness >> Aliya
Ven 23 Oct 2020 - 11:46
Il était sans doute évident qu’Alice et toi aviez des points communs. Couleur de peau différentes, culture différentes et pourtant mêmes sentiments d’avoir des racines partout et nul part. Dhan est plus anglais, toi davantage indienne, et pourtant à un certain point vous vous retrouvez. Il en va de même pour Alice, sans partager sang, ni culture, vous pouvez échangés de vos ressentis parce qu’ils sont les mêmes. Comme quoi il y a peu de choses qui s’arrêtent juste à la nature du sang. Ô bien sûr tu ne comprendras sans doute jamais les sang purs, leur motivation, ni leur façon de penser. Ils sont trop loin des tiens, mais tu ne vois pas Alice comme telle. Peut être parce qu’elle te fait une meilleure impression que ceux que tu côtoyais quand tu étais plus jeune. Tu ne sais pas si à la manière d’Alex elle subit la même pression de ses parents, un mariage arrangé et ce type de déconvenue. A vrai dire tu n’en sais pas encore beaucoup sur elle. Les conclusions que tu tires sont sur la personne que tu vois au quotidien. « Il faudra que j’y passe un jour alors. C’est étrange de dire que l’europe et l’amérique du nord sont les deux endroits du globes que je connais le moins. » On ne peut pas dire que l’Amérique soit un rêve pour toi, mais tu pourrais bien mieux connaitre le continent sur lequel tu as passé le plus d’années… Cependant le cocktails fournit par Alice donnait déjà suffisamment à imaginer pour t’intriguer peut être vouloir en savoir plus. « Tu as voyagé dans d’autres pays ? » On peut dire que la curiosité est un vilain défaut, mais elle est exalté en compagnie d’Alice. Peut être parce que c’est la première personne dans ta classe à éveiller un certain intérêt pour toi.
Tu es heureuse peut être aussi flattée que la jeune femme apprécie les mets que tu as préparé. Tu accueilles le compliment avec un sourire sincère, peut être fier aussi. Mais tu adores faire à manger, depuis que tu es revenue tu essais de faire prendre des kilos à tout le monde, et tu ne t’es pas encore lassé de ça. « Aucune idée… J’en ai vu cependant en Inde, et aussi en Amérique du sud, dans les anciennes cités… Mais il y en a moins c’est vrai. Surtout parce que les lieux où on peut les trouver sont très bien cachés et que les moldus ravagent les forêts. Les civilations se sont éteintes aussi, alors qu’en Ecosse, ou en Angleterre, c’est toujours les mêmes vieux rabats joies… » Tu t’autorises un air malicieux à la fin de ta phrase. Finalement tu hausses les épaules. « Une encyclopédie vivante ! Il a des anecdotes sur tout… Et moi qui suis allée à Poudlard disons que j’en apprends un peu plus sur ces secrets. » C’est que tu es très friandes de ça aussi, le fantôme a trouvé en toi une bonne victime. « M’en servir oui, mais je n’ai pas encore mis la main sur les souvenirs. A en croire Augustus, il y en a quelque part dans la maison. Mon avis sur la chose, c’est qu’il doit y avoir une autre “cachette” et que je n’ai pas encore mis la main dessus. La maison a son propre caractère faut croire. » Cette idée te plait. « Pour le reste la pensine semble fonctionner normalement. C’est assez pratique je dois bien l’avouer, tu peux revivre des cours entiers, et j’ai l’impression que je vais avoir besoin de ça pour m’en sortir cette année. »
Vous mangez et buvez tout en parlant chose que tu trouves parfait. « J’aime beaucoup. Et heureusement pour moi que demain c’est dimanche. » Tu te moques gentiment de toi. « En tout cas merci d’être venue jusqu’ici passer la soirée avec moi. » Tu lèves ton verre à nouveau, et le portes à tes lèvres. Tu tends la main pour attraper un samossa à ton tour.
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