- Billie ShakespeareOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 285
» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 25 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» année d'études : 9e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
» profession : Commis à la bibliothèque de l'université - chroniqueuse littéraire à Radio Phoenix
» nature du sang : Sang mêlé
» gallions sous la cape : 1195
Inventaire Sorcier
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[Terminé] Bye bye summertime (ft Mercy Donovan)
Jeu 3 Sep 2020 - 3:14
Même si la température était encore clémente, surtout pour le début de septembre, quelque chose avait changé dans l'air, quelque chose qui faisait clairement savoir à Murdoch que l'été tirait à sa fin et qu'il allait bientôt devoir remettre son affreux manteau kaki tirant sur le brun. Il l'avait rangé au fond de l'armoire au printemps dernier, avec l'espoir de réunir une somme suffisante pour s'en acheter un nouveau avant le retour du temps froid. Mais avec son nouvel emploi et les coûts associés, il n'y croyait plus trop, surtout qu'il mettait aussi des sous de côté pour partir en appartement, au moins en chambre, en tout cas, quitter la chambre qu'il partageait avec son demi-frère. Il adorait sa famille, mais après avoir goûté à une certaine indépendance à Glasgow, il regrettait souvent de l'avoir perdue.
Ce mercredi-là, heureusement, il faisait assez doux pour que Murdoch profite de son heure de lunch pour traîner du côté du parc, dans un secteur peu fréquenté par les étudiants et où il pouvait flâner, le nez au vent, sans craindre de marcher sur les pieds de quelqu'un. L'homme à tout faire de l'université portait son éternel pull troué, mais qu'il trouvait trop confortable pour le jeter, et sa paire de pantalon de travail, tachée à toutes sortes d'endroit, usée aux genoux et parfaitement adaptée à toutes circonstances. Il avait aussi le pouce enveloppé d'un épais bandage, vestige d'un accident quelques jours plus tôt.
Traînant ses baskets sur le sentier de cailloux, Murdoch observait la cime des arbres en se demandant pour quelle raison les conifères avaient adopté la forme pointue alors que les feuillus avaient pour la plupart cette forme ovale beaucoup moins aérodynamique. Face aux forts vents, quelle forme était la plus résistante? La densité de feuillage ou de parure devait bien sûr jouer un rôle important, mais la forme ne devait pas être anodine... Ou alors était-ce une stratégie pour capter le plus de lumière?
Une seconde plus tard, Murdoch heurtait le sol de tout son poids quand son corps bascula soudain vers l'avant. Au sol, une racine qu'il n'avait pas vue. Dans son soulier droit, des orteils douloureux. Il se releva en s'essuyant les genoux et en débarrassant la paume de ses mains des petits cailloux qui s'y étaient enfoncés. Pas de dégât majeur, mais la chute avait réveillé la douleur à sa main gauche. D'autres auraient pu se sentir gêné par leur maladresse, Murdoch, lui, était pourvu d'un ego difficilement froissable. Il passa la main droite dans ses cheveux, dans une vaine tentative de remettre de l'ordre dans sa coiffure et tenta de remuer le pouce gauche, ce qu'il regretta aussitôt. Bataillant fermement contre la douleur qui remontait, il se mordit la lèvre inférieure et leva les yeux vers le ciel pendant un instant. La douleur s'estompa et Murdoch redescendit sur Terre.
C'est à ce moment qu'il aperçut sur sa gauche une drôle de silhouette, mi-femme, mi-chevalet. Engagé à Hungcalf depuis moins de trois mois, et vivant sa première rentrée scolaire, il n'avait pas encore eu l'occasion de croiser des artistes dans le parc, qui était l'un de leurs endroits de prédilection. Intrigué malgré lui par l'inspiration du tableau, le jeune homme se rapprocha de plusieurs mètres, tout en gardant ses distances, et les deux pieds sur le sentier. Il n'avait même pas remarqué que ses chaussures étaient couvertes de poussière de roche tant il avait les yeux fixés sur le déferlement de couleurs. Le paysage environnant était très certainement ce qui figurait sur la toile, mais Mudz, lui, ne voyait que le magma coloré.
Sans qu'il en prenne même conscience, ses pieds le rapprochèrent de l'artiste.
Ce mercredi-là, heureusement, il faisait assez doux pour que Murdoch profite de son heure de lunch pour traîner du côté du parc, dans un secteur peu fréquenté par les étudiants et où il pouvait flâner, le nez au vent, sans craindre de marcher sur les pieds de quelqu'un. L'homme à tout faire de l'université portait son éternel pull troué, mais qu'il trouvait trop confortable pour le jeter, et sa paire de pantalon de travail, tachée à toutes sortes d'endroit, usée aux genoux et parfaitement adaptée à toutes circonstances. Il avait aussi le pouce enveloppé d'un épais bandage, vestige d'un accident quelques jours plus tôt.
Traînant ses baskets sur le sentier de cailloux, Murdoch observait la cime des arbres en se demandant pour quelle raison les conifères avaient adopté la forme pointue alors que les feuillus avaient pour la plupart cette forme ovale beaucoup moins aérodynamique. Face aux forts vents, quelle forme était la plus résistante? La densité de feuillage ou de parure devait bien sûr jouer un rôle important, mais la forme ne devait pas être anodine... Ou alors était-ce une stratégie pour capter le plus de lumière?
Une seconde plus tard, Murdoch heurtait le sol de tout son poids quand son corps bascula soudain vers l'avant. Au sol, une racine qu'il n'avait pas vue. Dans son soulier droit, des orteils douloureux. Il se releva en s'essuyant les genoux et en débarrassant la paume de ses mains des petits cailloux qui s'y étaient enfoncés. Pas de dégât majeur, mais la chute avait réveillé la douleur à sa main gauche. D'autres auraient pu se sentir gêné par leur maladresse, Murdoch, lui, était pourvu d'un ego difficilement froissable. Il passa la main droite dans ses cheveux, dans une vaine tentative de remettre de l'ordre dans sa coiffure et tenta de remuer le pouce gauche, ce qu'il regretta aussitôt. Bataillant fermement contre la douleur qui remontait, il se mordit la lèvre inférieure et leva les yeux vers le ciel pendant un instant. La douleur s'estompa et Murdoch redescendit sur Terre.
C'est à ce moment qu'il aperçut sur sa gauche une drôle de silhouette, mi-femme, mi-chevalet. Engagé à Hungcalf depuis moins de trois mois, et vivant sa première rentrée scolaire, il n'avait pas encore eu l'occasion de croiser des artistes dans le parc, qui était l'un de leurs endroits de prédilection. Intrigué malgré lui par l'inspiration du tableau, le jeune homme se rapprocha de plusieurs mètres, tout en gardant ses distances, et les deux pieds sur le sentier. Il n'avait même pas remarqué que ses chaussures étaient couvertes de poussière de roche tant il avait les yeux fixés sur le déferlement de couleurs. Le paysage environnant était très certainement ce qui figurait sur la toile, mais Mudz, lui, ne voyait que le magma coloré.
Sans qu'il en prenne même conscience, ses pieds le rapprochèrent de l'artiste.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Bye bye summertime (ft Mercy Donovan)
Lun 21 Sep 2020 - 22:52
Les étudiants n'ont pas repris le chemin des études depuis longtemps que tu t'échappes déjà de l'infirmerie. Ce midi, tu es rentrée le temps de prendre Axis, histoire qu'il puisse vraiment se dégourdir les pattes. Tu ne peux pas l'avoir en permanence à l'infirmerie, et encore moins à Sainte Marie. Il y a trop de risques d'allergie des patients que tu peux recevoir. Mais là, pendant ta pause méridienne, surtout alors qu'il fait encore si beau et si doux, tu as envie de le voir s'ébattre dans le parc de l'université où tu décides également de poser ton chevalet. Tu as l'impression que cela fait des millénaires que tu n'as pas pu prendre le temps de te poser dans la seule activité calme qui te détend. Toi qui es plutôt du genre à faire de la boxe - ou autre combat rapproché - ou à danser en boîte, ou à t'envoyer en l'air pour te défouler, tu trouves dans la peinture quelque chose qui t'oblige à te calmer, à prendre le temps. C'est ta façon de faire de la méditation. Tu arrives alors à observer les détails si importants de la nature: les veines des feuilles, les différents bleus du ciel, la variation des tonalités... La peinture a toujours calmé ton hyperactivité et ton frère t'a toujours encouragée dans cette voie, surtout après la mort de vos parents. Il pensait que cela te donnerait un cadre, te permettrait de trouver une paix intérieure.
Pendant un temps, pourtant, tes dessins étaient sombres, avaient pour traits la Mort. Tu personnifiais la grande Faucheuse. Jamais effrayante, mais toujours en action. Parfois sous les traits d'un homme, parfois sous ceux d'une femme. Mais toujours au chevet de quelqu'un, ou en approche de quelqu'un. Cela fait quelques années que tes dessins se sont à nouveau éclaircis. Tu fais davantage d'aquarelles, tu prends l'étang, la forêt, la lande, comme modèle. Les paysages, surtout. Tu aimes peindre les levers et les couchers de soleil. Ces moments si précieux dans une journée. Ceux qui lient la mort à la vie. Toujours cette obsession pour cet après que tu voudrais parfois toucher du doigt pour savoir si tes proches sont restés de ce côté ou ont traversé. Mais il s'agissait de moldus. A ta connaissance, seuls les sorciers peuvent rester comme fantômes. Mais après seize ans, tu estimes que si les moldus aussi pouvaient devenir des fantômes, tu les aurais vus, déjà. Toi ou Bash.
Ton pinceau laisse une trainée bleue de la couleur exacte de ce ciel de début septembre lorsque tu entends un bruit de feuilles froissées sur le sol. Tu penses d'abord à Axis, sauf qu'il revient vers toi en aboyant. Tu te retournes alors pour te retrouver nez à nez avec un jeune homme que tu ne connais pas. Un étudiant? Peut-être bien. Tu n'en sais rien. Tu le détailles des pieds à la tête, remarques ses chaussures salies, de même que son pantalon et en déduis vite qu'il a dû trébucher ou se mettre à genoux dans la terre. "Bonjour..." dis-tu, sans trop savoir comment aborder ce jeune homme qui semble à peine sorti de Poudlard. "Tu viens d'arriver à l'université, non?" demandes-tu encore, entamant la conversation avec lui, délaissant quelque peu ton activité première.
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Re: [Terminé] Bye bye summertime (ft Mercy Donovan)
Dim 27 Sep 2020 - 4:45
En regardant cette oeuvre en création, Murdoch sentit quelque chose monter en lui. Il est entré dans mon coeur, une part de bonheur, dont je connais la cause, pensa le jeune homme en observant à quel point les couleurs et les formes s'harmonisaient à merveille sur la toile. Une longue traînée bleue en haut semblait se prolonger dans le ciel d'automne. Les pigments de bleu et de blanc s'entremêlaient finement comme jamais Murdoch n'aurait pu n'aurait pu le faire avec aucune de ses inventions. Pas que c'était impossible, mais ça demandait un degré de perception qui était bien au-delà de ses capacités.
La salutation de Mercy le fit sursauter tant elle sembla tomber du ciel. Mudz s'était si bien perdu dans la contemplation des couleurs qu'il n'avait même pas remarqué que le pinceau ne bougeait plus depuis quelques secondes. Ses yeux écarquillés se posèrent sur l'artiste aux longs cheveux sombres. Elle avait un visage déterminé, mais doux et Murdoch lui offrit un sourire maladroit, sans savoir qu'ils s'étaient déjà croisés auparavant, tant sur le campus que dans les couloirs de Poudlard, plusieurs années auparavant. Vu comme il marchait en essayant de disparaître à l'époque, il n'avait probablement jamais vraiment vu son visage, de toute façon.
Cette fois, contrairement à ses rares échanges avec les autres membres du personnel, il essaierait de faire la conversation. Répondre à la question que la femme lui posait paraissait un bon début. Le tutoiement laissait supposer qu'elle n'était pas très à cheval sur la politesse, ce qui convenait parfaitement à Murdoch.
« Murdoch MacGregor, je suis l'homme à tout faire de l'université. J'ai commencé en juin alors ça fait 14 semaines que je suis là, mais il y avait pas grand-monde sur le campus cet été. »
Fallait-il relancer la conversation avec une question, se demanda Murdoch en marquant une pause après sa petite présentation. Devait-il attendre qu'elle se présentât à son tour? Elle pouvait être une étudiante, certains approchaient la trentaine en fin d'études, elle paraissait certainement assez jeune pour en être une, encore que Murdoch se reconnaissait assez maladroit quand il s'agissait d'évaluer l'âge des gens, encore plus des femmes. Mais les étudiants n'étaient pas les seuls à fréquenter le campus. Elle pouvait donc être à peu près n'importe qui. Et, honnêtement, Murdoch était bien plus intéressée par la toile que par l'artiste à cet instant. « Parfois des gens viennent peindre ici, mais personne qui peint comme ça. » Il caressa machinalement le bandage à sa main gauche.
« Il y a quelqu'un dans le bleu du ciel. » C'était peut-être l'imagination du jeune homme qui s'envolait, mais tel était du moins ce que ses yeux lui faisaient percevoir dans les traits que le pinceau avait tracés sur la toile.
La salutation de Mercy le fit sursauter tant elle sembla tomber du ciel. Mudz s'était si bien perdu dans la contemplation des couleurs qu'il n'avait même pas remarqué que le pinceau ne bougeait plus depuis quelques secondes. Ses yeux écarquillés se posèrent sur l'artiste aux longs cheveux sombres. Elle avait un visage déterminé, mais doux et Murdoch lui offrit un sourire maladroit, sans savoir qu'ils s'étaient déjà croisés auparavant, tant sur le campus que dans les couloirs de Poudlard, plusieurs années auparavant. Vu comme il marchait en essayant de disparaître à l'époque, il n'avait probablement jamais vraiment vu son visage, de toute façon.
Cette fois, contrairement à ses rares échanges avec les autres membres du personnel, il essaierait de faire la conversation. Répondre à la question que la femme lui posait paraissait un bon début. Le tutoiement laissait supposer qu'elle n'était pas très à cheval sur la politesse, ce qui convenait parfaitement à Murdoch.
« Murdoch MacGregor, je suis l'homme à tout faire de l'université. J'ai commencé en juin alors ça fait 14 semaines que je suis là, mais il y avait pas grand-monde sur le campus cet été. »
Fallait-il relancer la conversation avec une question, se demanda Murdoch en marquant une pause après sa petite présentation. Devait-il attendre qu'elle se présentât à son tour? Elle pouvait être une étudiante, certains approchaient la trentaine en fin d'études, elle paraissait certainement assez jeune pour en être une, encore que Murdoch se reconnaissait assez maladroit quand il s'agissait d'évaluer l'âge des gens, encore plus des femmes. Mais les étudiants n'étaient pas les seuls à fréquenter le campus. Elle pouvait donc être à peu près n'importe qui. Et, honnêtement, Murdoch était bien plus intéressée par la toile que par l'artiste à cet instant. « Parfois des gens viennent peindre ici, mais personne qui peint comme ça. » Il caressa machinalement le bandage à sa main gauche.
« Il y a quelqu'un dans le bleu du ciel. » C'était peut-être l'imagination du jeune homme qui s'envolait, mais tel était du moins ce que ses yeux lui faisaient percevoir dans les traits que le pinceau avait tracés sur la toile.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Bye bye summertime (ft Mercy Donovan)
Lun 9 Nov 2020 - 19:52
Tu regardes le gamin, parce que pour toi, il a clairement l'air d'un gamin, même si toi-même, tu te considères encore comme une gamine par bien des côtés. T'aime pas l'idée de vieillir, Mercy. Tu te vois encore souvent comme la gamine que tu étais à quinze ou vingt ans. Fêtarde, pas responsable pour deux sous, avec l'envie de croquer la vie à pleines dents. Parce que tu vis pour tes parents, et pour Val, aussi. Pas un jour ne passe sans qu'ils ne te manquent, tous les trois. Pas un jour ne passe sans que tu ne penses à eux. Même si ça fait longtemps, l'image de leurs visages ne s'efface pas, dans ta tête. Tu les revois encore comme à l'époque, imaginant comment ils pourraient être aujourd'hui, s'ils étaient toujours là. Tu imagines Val avec des enfants. Au moins deux ou trois. Tes neveux et nièces. De vous trois, c'est celui que tu imagines le plus avec des petites têtes brunes. Peut-être parce qu'il a toujours souffert, lui, d'être comme vos parents, un moldu. Parce qu'il s'est senti exclu par rapport au duo que tu formais - et formes toujours - avec Bash. Parce qu'il a dû se tourner vers l'extérieur. Avait-il seulement une petite amie, à l'époque de l'accident? Tu n'en sais rien, finalement.
Et tu te rends compte que tu es partie dans tes pensées quand il te répond pour se présenter et t'annoncer qu'il n'est pas étudiant - bah merde alors! - mais homme à tout faire et, surtout, que ça fait déjà quatorze semaines qu'il est là. "Hein? Quoi? Quatorze semaines? Mais... T'étais caché où? Et puis t'as quel âge? On dirait que t'as 22 ans à tout casser!" demandes-tu en posant ton pinceau, quelque peu ahurie, et en même temps à moitié hilare. "En tout cas, t'es plutôt doué, visiblement, comme homme à tout faire... Je t'ai jamais vu à l'infirmerie!" t'exclames-tu avant que ton regard ne soit attiré par le bandage à sa main. "Ah... J'ai parlé trop vite, on dirait que tu t'es blessé. Tu veux que je regarde? Moi, c'est Mercy, au fait. Mercy Donovan. Infirmière à Hungcalf à temps partiel, et médicomage à Sainte Marie le reste du temps." te présentes-tu. Parce que oui, pour l'heure, tu n'es qu'infirmière. Tu n'as pas encore été nommé professeure assistante en médicomagie. Même si tu sais qu'ils cherchent quelqu'un et que tu as postulé, déjà, sans te faire trop d'illusions.
« Il y a quelqu'un dans le bleu du ciel. » Tu esquisses un petit sourire presque triste. Ce n'est pas la première fois que l'on te fait cette remarque. Le fait est, il y a toujours une trace, bien malgré toi. Comme si tu représentais les tiens, ceux qui ne sont plus là sur tes aquarelles. "Tu trouves?" demandes-tu pourtant. C'est sujet à interprétation. Surtout, cela dépend de la sensibilité de la personne qui regarde.
- Billie ShakespeareOldieㄨ experimented wizard
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Re: [Terminé] Bye bye summertime (ft Mercy Donovan)
Sam 14 Nov 2020 - 4:51
Passant du bleu du ciel de la toile aux poils fous du chien tournant autour de sa maîtresse, le regard de Murdoch s'éclaircit encore davantage. Il aimait bien les chiens, ils ne demandaient jamais rien et ne se sentaient pas mal à l'aise quand on se perdait dans ses pensées. Avec sa langue qui pendait sur le côté, le cabot avait un allure rigolo qui fit sourire Murdoch. Il mit un petit moment supplémentaire à réagir à la curiosité de la peintre.
Quand il reporta son attention sur la femme, il n'en perdit pas pour autant son doux sourire. « J'ai eu 25 ans il y a plusieurs mois, mais on dit souvent que j'ai l'air plus jeune. Ma mère était comme ça aussi à ce que dit mon père. Ou peut-être que c'est juste l'absence de barbe... » Sa main alla glisser sur son menton toujours imberbe ou presque. Un fin duvet y poussait, que Murdoch rasait consciencieusement, surtout parce qu'il aimait bien sentir la lame glisser sur sa peau et que l'odeur de la lotion après-rasage de son père lui rappelait une foule de souvenirs.
À la remarque de l'artiste sur sa main bandée, Murdoch rougit légèrement. Ce jour-là, il n'avait vraiment pas été attentif et plutôt maladroit, ce qui lui arrivait rarement avec un marteau. Heureusement, les bons soins de son amie Rose lui avaient épargné plusieurs jours de douleur. Il aurait même pu sans doute retirer le pansement, peut-être le ferait-il le soir même. Il pourrait en profiter pour retourner voir Rose afin qu'elle examine la cicatrisation de la plaie. L'ongle du pouce n'avait toujours pas repoussé...
« C'est gentil, merci. J'ai vu Rose. Rose Coldridge. Quand c'est arrivé. Ça m'fait plus mal maintenant, et l'ongle va finir par repousser, je pense! » Il marqua une pause, le temps de hausser un sourcil, un seul, à droite. « Enchanté, Mercy Donovan. Vous portez le même nom que le chef cuisinier, vous êtes de la même famille? »
Comme à son habitude, bien qu'il répondait à l'artiste, il ne la regardait que par à-coups. Cette fois, en plus, son regard était comme aimanté par la présence dans le ciel, sur la toile. « Oui », fit Murdoch doucement sans remarquer la tristesse dans le sourire de la jeune femme. Immergé dans le paysage céleste, il apercevait, indubitablement, une silhouette humaine.
« C'est pas comme quand on voit des trains ou des bateaux ou des moutons dans les nuages, c'est plus une impression... Là. » L'index droit de Murdoch alla pointer une traînée blanche dans un des coins du tableau, avant de glisser lentement vers le centre. « C'est quelque chose de doux et paisible, en attente. » Il ne serait jamais venu à l'esprit de Mudz qu'il surinterprétait une tache. Pour un esprit scientifique tel que le sien, chaque détail avait son importance et pouvait être analysé. Parfois (souvent), il réalisait qu'il avait tort, mais il y avait toujours quelque chose à retenir de l'analyse.
I found myself alone in the sky,
Alone in the sky I was,
And I waited as long,
As the wind could abide,
To carry my friends back to my side. (Cloud, The Barr Brothers)
Quand il reporta son attention sur la femme, il n'en perdit pas pour autant son doux sourire. « J'ai eu 25 ans il y a plusieurs mois, mais on dit souvent que j'ai l'air plus jeune. Ma mère était comme ça aussi à ce que dit mon père. Ou peut-être que c'est juste l'absence de barbe... » Sa main alla glisser sur son menton toujours imberbe ou presque. Un fin duvet y poussait, que Murdoch rasait consciencieusement, surtout parce qu'il aimait bien sentir la lame glisser sur sa peau et que l'odeur de la lotion après-rasage de son père lui rappelait une foule de souvenirs.
À la remarque de l'artiste sur sa main bandée, Murdoch rougit légèrement. Ce jour-là, il n'avait vraiment pas été attentif et plutôt maladroit, ce qui lui arrivait rarement avec un marteau. Heureusement, les bons soins de son amie Rose lui avaient épargné plusieurs jours de douleur. Il aurait même pu sans doute retirer le pansement, peut-être le ferait-il le soir même. Il pourrait en profiter pour retourner voir Rose afin qu'elle examine la cicatrisation de la plaie. L'ongle du pouce n'avait toujours pas repoussé...
« C'est gentil, merci. J'ai vu Rose. Rose Coldridge. Quand c'est arrivé. Ça m'fait plus mal maintenant, et l'ongle va finir par repousser, je pense! » Il marqua une pause, le temps de hausser un sourcil, un seul, à droite. « Enchanté, Mercy Donovan. Vous portez le même nom que le chef cuisinier, vous êtes de la même famille? »
Comme à son habitude, bien qu'il répondait à l'artiste, il ne la regardait que par à-coups. Cette fois, en plus, son regard était comme aimanté par la présence dans le ciel, sur la toile. « Oui », fit Murdoch doucement sans remarquer la tristesse dans le sourire de la jeune femme. Immergé dans le paysage céleste, il apercevait, indubitablement, une silhouette humaine.
« C'est pas comme quand on voit des trains ou des bateaux ou des moutons dans les nuages, c'est plus une impression... Là. » L'index droit de Murdoch alla pointer une traînée blanche dans un des coins du tableau, avant de glisser lentement vers le centre. « C'est quelque chose de doux et paisible, en attente. » Il ne serait jamais venu à l'esprit de Mudz qu'il surinterprétait une tache. Pour un esprit scientifique tel que le sien, chaque détail avait son importance et pouvait être analysé. Parfois (souvent), il réalisait qu'il avait tort, mais il y avait toujours quelque chose à retenir de l'analyse.
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- InvitéInvité
Re: [Terminé] Bye bye summertime (ft Mercy Donovan)
Lun 8 Fév 2021 - 10:42
Vingt-cinq ans. Oui, bon... Tu n'étais pas loin. Vingt-deux, vingt-cinq, à cet âge, c'est un peu kif-kif bourricot, comme on disait dans ta famille. Quoique... au fond, en y réfléchissant bien, tu n'es pas certaine d'avoir jamais entendu cette expression "kif-kif bourricot". Il faudra que tu demandes à Bash, à l'occasion. Peut-être qu'il le saura, lui, ou qu'il s'en souviendra. Enfin. Ce n'est pas le moment de penser à ça. Pas alors que tu viens de remarquer la main bandée et l'ongle absent du gamin et que ta conscience professionnelle revient sur le devant de la scène. Il t'explique alors qu'il a déjà vu avec Rose et tu hoches la tête. Rose travaille bien et tu as confiance en elle lorsque tu es à l'hôpital pour prendre soin des étudiants. "Oui, rassure-toi. Il va repousser. Il n'y a pas de contre-indication, pour ça." ris-tu. Il te semble un peu naïf, et c'est assez drôle, tu dois bien le reconnaître.
Sa question suivante te fait rire et tu repousses tes cheveux en arrière, amusée. "Oui, c'est mon frère. La ressemblance n'est-elle pas évidente?" demandes-tu. Bon... C'est vrai qu'il a les yeux bruns, et qu'il est un peu plus mat de peau que toi. Mais bon... Tu as hérité du côté maternel et lui du côté paternel... Il est, aussi, un peu plus velu que toi, mais chut! Il ne faut pas le dire.(Moi aussi, je t'aime @Sebastian Donovan)
Le sujet revient, ensuite, très rapidement à ton aquarelle et à la silhouette qu'il semble avoir aperçue à l'intérieur. Il ne tarde pas à désigner l'endroit où il a aperçu celle-ci après avoir expliqué que ce n'était pas comme dans les nuages. Non, c'était sûr. Elle n'allait pas le contredire là-dessus. "Je crois que les tableaux, comme les êtres vivants ont une âme." réponds-tu, assez énigmatique, il faut bien l'admettre.
- Billie ShakespeareOldieㄨ experimented wizard
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» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
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Re: [Terminé] Bye bye summertime (ft Mercy Donovan)
Dim 14 Mar 2021 - 2:47
Murdoch aurait été bien en peine de remarquer les ressemblances familiales entre deux personnes pour la simple et bonne raison que les traits du visage des gens ne paraissaient pas vouloir s'imprimer dans sa mémoire. Pour s'éviter la gêne de croiser une personne qu'il avait déjà rencontrée et de ne pas la reconnaître, il avait depuis longtemps développé l'habitude de regarder le sol quand il marchait. De toute façon, même quand il parlait aux gens, il regardait toujours un peu à côté.
Alors non, Murdoch n'avait pas noté la ressemblance familiale entre l'artiste peintre et l'artiste culinaire. Et même à présent qu'il connaissait la relation entre les deux, il n'était pas certain de visualiser correctement le visage de Sebastian. Heureusement, la conversation ne parut pas bifurquer dans cette direction, au grand soulagement du jeune homme.
« Une âme? » s'étonna Murdoch en reposant les yeux sur l'oeuvre. Où résidait l'âme d'un tableau et de quelle manière s'y retrouvait-elle? À quel moment? Est-ce qu'on pouvait créer une âme par magie en agitant son pinceau comme une baguette? Les couleurs de la palette donnaient-elle ses couleurs à l'âme? Prenait-elle son indépendance vis à vis de son créateur? Était-ce cette âme qui donnait vie aux tableaux à Poudlard? Les sourcils de Murdoch lentement, mais sûrement, se rapprochaient de l'arête de son nez tandis qu'il réfléchissait, de plus en plus intensément, à cette nouvelle équation que l'artiste avait créé, sans doute sans même s'en apercevoir.
Le jeune sorcier se pencha sur la toile pour mieux examiner la tache dans le ciel. « Elle bouge pas », fit-il remarquer après un instant, un soupçon d'interrogation dans la voix. Il flatta distraitement la tête du chien, qui venait de se glisser sous sa main gauche. Les poils étaient doux et chauds.
Puis Murdoch parut s'ébrouer et revenir au temps présent. « J'veux pas vous déranger plus longtemps. » Et son heure de lunch devait s'achever également. « Merci pour votre temps! »
Alors non, Murdoch n'avait pas noté la ressemblance familiale entre l'artiste peintre et l'artiste culinaire. Et même à présent qu'il connaissait la relation entre les deux, il n'était pas certain de visualiser correctement le visage de Sebastian. Heureusement, la conversation ne parut pas bifurquer dans cette direction, au grand soulagement du jeune homme.
« Une âme? » s'étonna Murdoch en reposant les yeux sur l'oeuvre. Où résidait l'âme d'un tableau et de quelle manière s'y retrouvait-elle? À quel moment? Est-ce qu'on pouvait créer une âme par magie en agitant son pinceau comme une baguette? Les couleurs de la palette donnaient-elle ses couleurs à l'âme? Prenait-elle son indépendance vis à vis de son créateur? Était-ce cette âme qui donnait vie aux tableaux à Poudlard? Les sourcils de Murdoch lentement, mais sûrement, se rapprochaient de l'arête de son nez tandis qu'il réfléchissait, de plus en plus intensément, à cette nouvelle équation que l'artiste avait créé, sans doute sans même s'en apercevoir.
Le jeune sorcier se pencha sur la toile pour mieux examiner la tache dans le ciel. « Elle bouge pas », fit-il remarquer après un instant, un soupçon d'interrogation dans la voix. Il flatta distraitement la tête du chien, qui venait de se glisser sous sa main gauche. Les poils étaient doux et chauds.
Puis Murdoch parut s'ébrouer et revenir au temps présent. « J'veux pas vous déranger plus longtemps. » Et son heure de lunch devait s'achever également. « Merci pour votre temps! »
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Re: [Terminé] Bye bye summertime (ft Mercy Donovan)
Jeu 1 Avr 2021 - 12:04
Son incompréhension t'amuse et, alors qu'il se rapproche de l'aquarelle pour mieux voir, tu t'écartes de celle-ci pour lui laisser le champ libre. Tu ne te considères pas comme une artiste. Honnêtement, pour toi, c'est un simple passe-temps et tu en profites pour regarder ton chien, tout content de lui qui court les oreilles au vent. Tu sais que tu vas bientôt devoir le ramener à la maison avant de reprendre ton travail à l'infirmerie - sait-on jamais qu'un allergique débarque - mais pour l'instant, tu profites de sa présence, du ciel bleu et de la compagnie - quoiqu'un peu étrange - de l'homme à tout faire de l'université. "Je n'anime que rarement mes aquarelles. Si tu en as envie, je peux le faire, par contre..." C'est sans doute dû au fait que tu es née moldue. Que tu as grandi dans un monde où les tableau et les photos ne bougeait pas - ni ne parlaient dans le cadre des tableaux. Tu as eu beaucoup de mal à t'habituer, au départ. Enfin. Tu secoues la tête pour chasser ce souvenir de ton esprit, souvenir qui risque de te ramener à des souvenirs nostalgiques et parfois difficiles à supporter.
Mais déjà, le jeune homme annonce vouloir prendre congé. Tu hausses un sourcil surpris. Serait-il mal à l'aise? Peut-être bien. Tu n'insisteras pas, en tout cas. Autant finir de profiter de ta pause avant de ramener Axis à la maison. "De rien, quand tu veux." réponds-tu simplement avant de te remettre à finir ton aquarelle.
désolée, Mercy a pas insisté,
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