- InvitéInvité
I smile because you are my sister. I laugh because you can't do anything about it.
Sam 21 Nov 2020 - 21:55
I smile because you are my sister. I laugh because you can't do anything about it.
feat. Alice Hangbé
feat. Alice Hangbé
Notre histoire débuta lors d’une merveilleuse matinée de novembre. Une fine neige était tombée dans la nuit, recouvrant le sol de son blanc tapis. Au travers la fenêtre, dont le rideau était entrouvert, un rayon du soleil se déplaçait doucement au fil des minutes, éclaircissant les draps sombres d’un lit occupé. L’appartement était calme, paisible même ; tout sous-entendait le début d’une journée douce et tranquille. But shit was about to go down. It was a Jacob story after all. Quelques minutes passèrent, le soleil trouvant finalement confort dans le visage de l’homme endormi. Ce dernier grogna, tirant la couette par-dessus sa tête en une tentative désespérée de retrouver les bras de Morphée. But it was too late. Les yeux maintenant ouverts, le grand noir repoussa les draps de plusieurs coups de pied énervés, les faisant atterir sur le plancher de sa chambre à coucher. Il grogna de nouveau. Une fois… ou douze fois : avec Jacob, c’était parfois difficile de savoir. Une main vint frotter ses yeux encore collés, sa mâchoire passant proche de se décrocher alors qu’il baillait longuement et bruyamment.
Heureusement pour Jacob, nous étions samedi matin. Une excellente nouvelle pour lui considérant qu’il était neuf heure et vingt-trois et qu’il se réveillait à peine de sa nuit. Une heure tout à fait raisonnable pour se lever. Ce qui ne l’empêcha pas de murmurer un “I hate mornings” qui aurait rendu un certain chat orange des plus fiers. Il s’assit sur le rebord de son lit, grattant le derrière de son cuir chevelu avant de finalement se lever et de rejoindre sa commode. Ouvrant le tiroir, il y sortit un caleçon rouge qu’il enfila lentement, camouflant enfin ses fesses et son … you know where I’m going with that. Alice l’avait assez emmerdé par le passé pour qu’il ne sorte plus de sa chambre dans sa tenue d’Adam. À son plus grand regret, car il n’avait rien de plus confortable que son birthday suit. Oh well. À la limite de la décence, le Wright ouvrit enfin la porte, rejoignant le salon coloré de leur appartement.
And then it hit him, presque aussi violemment qu’un coup de pelle au visage. Jacob fit quelques pas vers l’arrière, sa tête se tournant vers la chambre désertée de sa sœur. Porte grande ouverte, il lui fallut environ trente-deux secondes avant de comprendre réellement ce qui clochait. Lit bien placé, les vêtements de la vieille nul part en vue sur le sol ou sur l’une des pièces du mobilier… Oh. My. God : Alice n’était pas rentrée coucher. Tout sourire, il murmura à lui-même un “good for her”, avant d’éclater d’un grand rire franc, ses mains se rejoignant dans un claquement des plus sonores. Now fully awake, le frère rejoint finalement la cuisine, fredonnant la chanson I like it like that de Cardi B. Il sortit le jus d’orange du frigo, buvant directement à la bouteille. D’un revers de la main, il essuya le jus qui lui avait échappé des lèvres avant de sortir finalement les aliments qui constituaient, by his standards, le petit-déjeuner le plus nutritif qui soit : du lait au chocolat et des céréales Nesquik. Oh yeah, that was the life. Assis au comptoir de la cuisine, le grand noir se mis tranquillement à manger, le regard fixé sur la porte d’entrée. Il n’y pouvait rien, le Jacob, il frémissait sur place. Toujours souriant, il ne pouvait qu’attendre l’arrivée d’Alice à la maison pour avoir les détails de sa nuit. Mais surtout, pour pouvoir l’embêter comme seul un grand frère le pouvait. Et soyons honnêtes, dans ce domaine, personne ne battait Jacob à ce jeu. Oh yeah, today was going to be a fun day.
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Re: I smile because you are my sister. I laugh because you can't do anything about it.
Dim 22 Nov 2020 - 15:14
People say my brother and I look alike.
When it's a compliment, he looks like me.
When it's not, I look like him.
When it's a compliment, he looks like me.
When it's not, I look like him.
EXORDIUM.
Elle n’était pas rentrée la veille au soir. Ce n’était pas à proprement parlé inédit, Elle avait vingt sept ans, pas treize, il n’était pas rare qu’elle découche, pour une raison ou pour une autre. Seulement voilà, il est vrai, d’ordinaire, l’Américaine envoyait un rapide message à son colocataire de frangin pour ne pas qu’il s’inquiète de trop. Non pas que le cadet de ses frères soit le plus inquiet ou protecteur du lot, simplement, elle aimait qu’il fasse de même quant il ne rentrait pas le soir. Hier cependant, la soirée avait pris une tournure inédite, que même les meilleurs parieurs n’auraient pas envisagés. Après ce qui avait pu ressembler à une sorte de dispute étrange, l’éclatement d’une bulle de non-dits et de ressentis troublés, l’ordinairement si mesurée benjamine avait perdu le contrôle de la situation, de la manière la plus agréable possible. Elle avait passé la nuit à Londres, avec Evan. Chez lui. Dans son lit, et pas que d’ailleurs. Elle s’était réveillée tard dans la matinée, elle aussi, un peu groggy, dans ce grand lit qu’elle n’avait fréquenté que deux fois, à plus de deux mois d’intervalle. Mais cette fois-ci avait été un peu différente, cette fois-ci, elle n’avait pas attirée magiquement ses affaires à elle, ses escarpins à la main pour ne pas faire de bruit. Elle ne s’était pas enfuie comme une voleuse, n’avait pas laissé de petit mot sur le comptoir. Elle était restée, malgré l’appréhension avait pris le risque de la confrontation au petit matin… Et ce ne fut que plusieurs heures plus tard qu’elle enfonça la clé dans la serrure de la porte de son propre appartement. Elle avait ouvert cette dernière presque sans bruit, non sans un espoir que Jacob soit déjà parti quelque part, sur un coup de temps, ou par caprice : la matinée était bien avancée maintenant, il aurait pu partir rejoindre un de ses amis pour faire du sport, ou encore l’un de leurs frères pour une raison ou une autre, mais …
- … Hi Jake.
Loupé. Il était là, tranquillement avachi sur le canapé et, si elle ne voyait pas ce qu’il y avait sur l’écran en face de lui, elle en mettrait sa main à couper qu’il était en train de regarder des dessins animés, un remake de piètre qualité de ceux qu’ils dévoraient quand ils étaient enfants. Elle déposa son sac de cours dans l’entrée, fit de même avec ses chaussures, enfonçant les orteils dans l’épaisseur moelleuse du gros tapis. Se débarassant de sa veste sur une chaise, laissant le loisir à leurs fétiches d’aller la ranger plus tard, elle traina les pieds jusqu’à la cuisine ouverte, guidée avant tout par l’odeur du café, de l’excellent café. Jake et elle n’étaient peut être pas des cuistots hors paires, voir des cuistots tout courts, mais si un jour l’argent venait à manquer, ils feraient de formidables baristas. Elle se versa le contenant restant de la cafetière dans un mug terriblement laid, qui semblait avoir été peint par un enfant sans talent, en huma le contenu avec un soupir satisfait avant de revenir dans le salon, s’affalant à coté de son frère comme si de rien était. Elle lui attrapa le menton pour lui coller un gros baiser un peu baveux sur la joue, avant de prendre une gorgée d’or noir liquide.
- … I hope you didn’t worry too much. What are you watching ?
N’était elle pas adorable d’innocence, à s’envelopper dans son énorme plaid beige en se blottissant auprès de son échalas de frangin ? A n’en pas douter, d’autres lui auraient donné le bon dieu sans confession, déroute d’aplomb et de naturel, malgré le mystère de cette absence nocturne qu’elle n’avait même pas mentionné. Mais il n’y avait qu’à voir l’immense sourire de Jacob pour qu’elle se doute qu’elle ne s’en tirerait pas à si bon compte. Pas avec une diversion aussi grossière qu’une embrassade et des dessins animés.
- … Are there any cereals left ? I’m starving.
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Re: I smile because you are my sister. I laugh because you can't do anything about it.
Lun 23 Nov 2020 - 20:12
I smile because you are my sister. I laugh because you can't do anything about it.
feat. Alice Hangbé
feat. Alice Hangbé
C’était qu’elle tardait la sœurette. L’africain avait terminé son deuxième bol de céréales, avait but sa première tasse de café, avait renversé la deuxième, s’était versé une troisième que la porte était restée résolument fermée. Pendant un bref instant, sa soeurette tardant toujours, le grand noir s’était même demandé si c’était lui qui avait mal interprété la situation. Si sa rentrée à l'appartement plus que tardif n’avait pas été des plus glorieuse, il se rappelait tout de même ne pas avoir vu la chambre d’Alice occupée. He even saw his room in double and believe it or not, in the second one, no one had been there either. Jacob était donc assez certain qu’elle avait découchée ailleurs, et ce, malgré l’absence outrageuse de texto pour l’en aviser. Oh well, il l’attendrait patiemment. Après tout, le frérot n’avait qu’une date de prévue en cette belle journée hivernale et c’était avec les dessins animés. Remplissant sa tasse une quatrième fois, oh… don’t judge him, il se laissa finalement tomber sur le divan du salon, synchronisant la télé sur un poste normalement dédiée à une audience de treize ans, tout au plus. Oh… Jackpot! Élevant un bras en victoire, geste qui aurait pu rendre John du Breakfast club des plus fiers, Jacob se mit donc tout tranquillement à écouter les Flinstones, éclatant d’un rire contagieux toutes les deux minutes, tel une jouet chronométré.
Ce ne fut qu’une quinzaine de minutes plus tard que sa sœurette fit finalement acte de présence. Finally. “Hey Kerere”, répondit-il tout simplement, les yeux rivés sur le téléviseur avant d’éclater de rire de nouveau aux bêtises de Fred. “He so stupid… I love him”, murmura-t-il plus à lui-même qu’à celle nouvellement arrivée. Let’s be honest, il en fallait beaucoup au Jacob pour ne pas sauter sur ses deux pieds et embêter sa sœur qui se coulait un café à la cuisine. A lot… but it wasn’t the moment… yet. Il attrapa sa propre tasse, prenant une gorgée de café maintenant froid, avant de la déposer de nouveau, grimaçant comme un gamin de dégoût. Le changement de poids sur le canapé l’avisa de l’arrivée de sa soeur, arrivée bien marquée par le baiser qu’il reçut sur la joue. Il étira un bras pour couvrir les épaules d’Alice, lui offrant une étreinte et un grand sourire avant de reporter son attention sur les dessins animés. It was almost time… but not yet. “I hope you didn’t worry too much. What are you watching ?”. Il passa la langue sur sa lèvre inférieure avant de répondre, le ton aussi innocent que possible. “Oh.. nah don’t worry! I didn’t even notice you weren’t home. It’s the Flinstones.”, répondit-il à ses deux questions d’un coup, avant d’attraper la tasse de sa sœur et d’en voler une gorgée. C’est qu’elle jouait l’innocente en plus. Nice try sister, nice try. Souriant un peu plus, il embarqua dans son petit jeu, évitant le sujet que les deux savaient venir. Let’s be fair, we could all see the elephant in the room. It was pink with blue polka dots and he was right there. “Yeah, there’s still Nesquick and Fruit Loose, but no more chocolate milk. I finished it up”, dit-il, tout bonnement.
Il la laissa vaguer à ses occupations quelques instants, le décompte, pendant ce temps, bien engagé dans son esprit. Three… Two…. One… NOW.. Sa voix s’éleva, tout doucement, tout lentement, avant d’accélérer à chaque mot qu’il s’amusait comme un fou à chanter. “Alice and Evan… sitting on a tree…. K. I. S. S… Ouch”, finit-il brusquement, interrompu par la main qui s’était gentiment déposée derrière sa tête. Il éclata de rire, une main frottant l’endroit où celle de sa soeur s’était retrouvée quelques instants plus tôt. Après tout, c’était de bonne guerre. “So…”, reprit-il, laissant traîner la syllabe sans aucune pudeur, le sous-entendu immanquable dans sa voix. “How was your night?”
- InvitéInvité
Re: I smile because you are my sister. I laugh because you can't do anything about it.
Mar 24 Nov 2020 - 9:18
People say my brother and I look alike.
When it's a compliment, he looks like me.
When it's not, I look like him.
When it's a compliment, he looks like me.
When it's not, I look like him.
EXORDIUM.
Jacob et Alice, parce qu’ils n’avaient que deux années tout pile d’écart, s’étaient toujours comportés comme des jumeaux, ou presque. D’abord, les grands étant bien plus âgés, ils avaient passé toute leur petite enfance ensemble, sous le regard sévère mais aimant de leur mère et celui moins présent mais tout aussi attendrie de leur paternel. Alice était trop petite à l’époque pour voir en Oscar un partenaire de jeu, pas avant qu’il ne parte pour Ilvermorny en tout cas, alors que Jake, lui, avait été là, presque tout le temps. Ils avait appris à lire, à écrire, à compter ensemble, avaient testé les limites de toutes les patiences, essayé toutes les bêtises possibles et imaginables, double trouble. Si avec l’age, ils avaient entamé une défusion, somme toute relative, il n’en demeurait pas moins qu’il était le colocataire rêvé pour sa sœur (même si elle le nierait farouchement, même sous la torture). Pas trop chiant, juste un rien agaçant, complice, drôle, compréhensif … Bon, un peu bruyant, pas toujours au fait de la notion de rangement, mais enfin, il y avait pire comme défaut. Alice s’était tortillée pour partager son plaid, le lançant en partie sur les longues jambes de son frangin, avant de se poser contre lui, entourant son mug chaud de ses doigts encore rafraîchis par l’extérieur.
- Flinstones ? Why it’s not Pokemon at this hour ? Heyyyyy my coooofffeeeee you animal !
Un coude de coude, et elle récupéra sa boisson comme un précieux (Son précieux) avant d’esquisser une moue un peu déçue.
- Non more Frosties ? Dam, I was pretty sure we still had a box left somewhere …
Elle avait poursuivi la conversation comme si de rien n’était, mais elle les avait bien remarqués, le rictus de Jake qui découvrait des canines pointues similaires aux siennes et cet éclat brillant dans ses prunelles sombres. La question lui brûlait littéralement la langue plus certainement que son café, il n’était plus qu’une question de temps avant qu’il … ah, voilà. La gifle souffla l’arrière de son crâne sans douceur, sans agressivité non plus, alors qu’elle fronçait le nez et lui faisait outrageusement les gros yeux, avant de souffler par le nez en gloussant. Elle enfonça le coude dans le dossier du canapé la joue sur le poing, tourné vers Jacob avec une lueur de défi dans le regard.
- Do you really reaaaaally wanna know ? Is that your place to know that your sweet, genuine, innocent little sister had SEX, multiple times, last night, Jacob Hangbé ?
Comme si Jacob pouvait ignorer que sa cadette n’était pas un perdreau de l’année. Si la génération précédente composée d’Ekky , de Dayana et d’Os avait plutôt fait dans la retenue et une relative discrétion, La leur avait moins fait dans la dentelle, et les sessions de chasse du frangin et de la frangine relevaient parfois de l’anthologie (et quand on voyait Ayo et Nila, ils pouvaient s’assurer que la relève était dignement assurée). Néanmoins, l’information avait quelques conséquences de taille : d’une certaine manière, Alice avait distillé la vérité sur sa situation très différemment auprès de ses trois frères, chacun disposant d’une grille de lecture fort différente : A Ekwensu, les considérations stratégiques, les visions d’avenir et les parties d’échec. A Oscar, les doutes plus intimes, les espoirs longtemps refoulés et l’épanouissement de quelque chose de plus. A Jacob … Le quotidien et les frustrations, et la révélation inédite, un soir d’été un peu alcoolisé, du pacte hallucinant qu’elle avait passé au printemps avec son fiancé, et tout ce (et ceux) à quoi elle avait du renoncer pendant de très, très, trèèèèèès longs mois. Il l’avait suffisamment taquiné sur le sujet pour qu’elle le regrette largement par la suite, et en même temps … Lui, au moins, il avait pu comprendre le drame que cette disette avait été, pour sa chère Famine. Mais le jeûne avait été rompu, et plutôt deux fois qu’une, et rien que pour ça, Alice ne pouvait pas s’empêcher de sourire.
- Do you want details too ? Do you want to know if I used my black Mojo ? Because I did. Of course.
- Flinstones ? Why it’s not Pokemon at this hour ? Heyyyyy my coooofffeeeee you animal !
Un coude de coude, et elle récupéra sa boisson comme un précieux (Son précieux) avant d’esquisser une moue un peu déçue.
- Non more Frosties ? Dam, I was pretty sure we still had a box left somewhere …
Elle avait poursuivi la conversation comme si de rien n’était, mais elle les avait bien remarqués, le rictus de Jake qui découvrait des canines pointues similaires aux siennes et cet éclat brillant dans ses prunelles sombres. La question lui brûlait littéralement la langue plus certainement que son café, il n’était plus qu’une question de temps avant qu’il … ah, voilà. La gifle souffla l’arrière de son crâne sans douceur, sans agressivité non plus, alors qu’elle fronçait le nez et lui faisait outrageusement les gros yeux, avant de souffler par le nez en gloussant. Elle enfonça le coude dans le dossier du canapé la joue sur le poing, tourné vers Jacob avec une lueur de défi dans le regard.
- Do you really reaaaaally wanna know ? Is that your place to know that your sweet, genuine, innocent little sister had SEX, multiple times, last night, Jacob Hangbé ?
Comme si Jacob pouvait ignorer que sa cadette n’était pas un perdreau de l’année. Si la génération précédente composée d’Ekky , de Dayana et d’Os avait plutôt fait dans la retenue et une relative discrétion, La leur avait moins fait dans la dentelle, et les sessions de chasse du frangin et de la frangine relevaient parfois de l’anthologie (et quand on voyait Ayo et Nila, ils pouvaient s’assurer que la relève était dignement assurée). Néanmoins, l’information avait quelques conséquences de taille : d’une certaine manière, Alice avait distillé la vérité sur sa situation très différemment auprès de ses trois frères, chacun disposant d’une grille de lecture fort différente : A Ekwensu, les considérations stratégiques, les visions d’avenir et les parties d’échec. A Oscar, les doutes plus intimes, les espoirs longtemps refoulés et l’épanouissement de quelque chose de plus. A Jacob … Le quotidien et les frustrations, et la révélation inédite, un soir d’été un peu alcoolisé, du pacte hallucinant qu’elle avait passé au printemps avec son fiancé, et tout ce (et ceux) à quoi elle avait du renoncer pendant de très, très, trèèèèèès longs mois. Il l’avait suffisamment taquiné sur le sujet pour qu’elle le regrette largement par la suite, et en même temps … Lui, au moins, il avait pu comprendre le drame que cette disette avait été, pour sa chère Famine. Mais le jeûne avait été rompu, et plutôt deux fois qu’une, et rien que pour ça, Alice ne pouvait pas s’empêcher de sourire.
- Do you want details too ? Do you want to know if I used my black Mojo ? Because I did. Of course.
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Re: I smile because you are my sister. I laugh because you can't do anything about it.
Dim 29 Nov 2020 - 16:08
I smile because you are my sister. I laugh because you can't do anything about it.
feat. Alice Hangbé
feat. Alice Hangbé
Il eut un petit rire, souriant à la possessivité d’Alice vis à vis son breuvage caféiné avant de lever les mains en capitulation silencieuse. “Your mother never taught you how to share?”, demanda-t-il, un petit sourire taquin flottant sur son visage. As if he didn’t know. Lorsque la discussion dévia vers leurs réserves en termes de petit-déjeuner, Jacob haussa des épaules, toujours souriant tandis qu’il jetait un coup d’oeil à sa soeur. “Yeah, we are past due going to the grocery store. I’ll buy your frosties and some lucky charms. Oh… OH, and maybe this new brand I heard about, Sour Patch Kids Cereal”, répondit-il, s’excitant comme un enfant à Noël en énumérant les boîtes qui reviendraient bientôt rejoindre leurs étagères. Breakfast was after all the most important meal of the day. Pendant un bref moment, nous aurions pu espérer que Jacob oublierait l’idée qu’il avait eu quelques moments plus tôt, exalté comme il était par le prospect d’une nouvelle sucrerie trouvant refuge dans leur appartement. Malheureusement pour sa cadette, cela ne fut pas le cas et il ne fallut que quelques minutes supplémentaires pour que la voix mélodieuse du Hangbé ne vienne atteindre les oreilles de sa malheureuse victime. Que voulez-vous, il adorait embêter sa sœur. Rien de bien surprenant quand on parlait de Jacob : after all, il adorait embêter tout le monde, mais sa fratrie avait une place toute spéciale dans son coeur, la place de choix dans ses victimes préférées. Unfortunately for them. Chacun avait son petit charme : que ce soit les yeux levés au ciel de Ekwensu, la chamaille immanquable avec Oscar, ou Alice qui renchérissait toujours un peu plus. And as expected, today was no different.
Elle avait ce regard, ce petit regard qui annonçait que sa blague n’était que le début de ce qui serait plusieurs minutes de pur plaisir. Le défi se faisait éclatant dans son regard, pétillant au creux de ses prunelles tandis qu’elle le regardait franchement. Oh, he was in for a treat. Déconcentré, il délaissa l’écran bleutée, se remplaçant sur le divan pour faire face à celle qui le regardait, la joue bien appuyée contre sa main. Il replia sa jambe droite, glissant sa cheville sous sa cuisse tandis qu’il levait les sourcils en retour. Bring it on sister. À peine avait-il terminé sa pensée qu’elle prenait la parole, jouant la carte de la petite soeur adorable et mignonne. Don’t get me wrong, Alice was adorable. Mais à cet instant précis, tandis que ses yeux rivalisaient avec ceux d’une tigresse prête à bondir sur sa proie, Kerere était le contraire de mignarde. She was fierce as hell. Oh, elle savait se défendre. Pas que cela était étonnant considérant qu’elle avait grandi avec trois merveilleux grands frères.
Sourire éclatant, il répondit d’un “hell yeah it’s my place to know” comme si la réponse était des plus évidentes. “After all, I did have to endure several months of my poor little sister being deprived of her most basic need, resulting in more days than I can count of frustrated wails”, dit-il, prenant un air faussement sérieux qui trouvait dans son imitation les échos d’un certain frère aîné qui ne faisait que dans le posé et réfléchi. Une belle caricature qui prit fin, aussi rapidement qu’elle était apparue, d’un grand rire jovial. Hell, it was exhausting being as serious as Ekwensu. D’un air fier exagéré, le Jacob déposait une main lourde sur l’épaule de sa soeur. “But… to come back to your back mojo, I didn’t expect any less from you Kerere. I'm proud of you: I’m sure his neighbors know you by name now”, finit-il, un sourire espiègle bien en place sur son visage tandis qu’il se levait rapidement du divan. Let’s be honest, he was playing with fire there. A strong fire named Alice Hangbé. Il contourna la table du salon, mettant une distance raisonnable entre eux d’eux avant d’attraper la tasse à moitié vide qu’il avait abandonnée. Retrouvant la cuisine, il vida le liquide froid dans l’évier, le remplaçant que quelques instants plus tard par sa version chaude. Il prit une gorgée, léchant ses lèvres pour y récupérer tout le breuvage, avant de sourire stupidement. “Let’s just hope that this time it doesn’t take five weeks before you can have fun again.”
- InvitéInvité
Re: I smile because you are my sister. I laugh because you can't do anything about it.
Dim 6 Déc 2020 - 12:36
People say my brother and I look alike.
When it's a compliment, he looks like me.
When it's not, I look like him.
When it's a compliment, he looks like me.
When it's not, I look like him.
EXORDIUM.
Dans un élan de maturité exceptionnelle, Alice tira la langue à son frère, avant de cacher son café entre ses mains à la manière d’un certain personnage de Tolkien.
- My. Precious.
Elle acquiesça à la remarque de son frangin, tout en reprenant une gorgée : en réalité, il n’y avait pas que les céréales, elle avait cru apercevoir que c’était tout le frigo qui commençait à ressembler au désert de Gobi. Ils allaient devoir se poser cinq minutes, à un moment donné, pour faire une liste de courses décente, avec des laitages, de la viande, des fruits et des légumes et, bien sur, beaucoup, beaucoup de céréales. Elle nota la corvée dans un coin de sa tête (on était samedi, elle n’avait clairement pas envie de faire les courses avec Jake alors que toutes les mamans se promenaient avec leurs enfants en bas âge, ça allait lui donner des idées), avant de venir enfoncer son index dans les fossettes rieuses de son frangin.
- I’m not sure that more sugar running through your blood is a great idea …
Pas le temps de poursuivre sur les sujets bassement matériels, que Jacob était revenu à l’assaut, la poussant bien sur à abandonner la liquette de cadette adorable (et adorée) pour celle de partner in crime sans remord ni vergogne, le sourcil haussé, le menton relevé. L’imitation tout à fait réussie, bien que fugace : quand il fronçait les sourcils comme ça, Jacob ressemblait vraiment à son frère ainé, bien que son physique se rapprochait bien plus de celui d’Oscar, la faute à ce sourire plein de dents et de chaleur qu’ils arboraient bien, bien plus souvent que le taiseux cavalier funeste. Elle roula des yeux à ciel une première fois quand il lui rappela ses jours de mauvaise humeur : frustrated wails, comme il y allait, tout de suite, elle lui avait rétorqué bien des fois qu’elle aurait bien voulu le voir dans une telle situation, et qu’il n’aurait certainement pas fait le malin non plus. Une seconde fois, ses iris manquèrent de cotoyer l’arrière de son crâne, mais elle posa une main touchée sur son coeur, battant des cils rapidement pour que cela donne à l’ensemble un air de tragicomédie tout à fait guignolesque.
- Thank you Very much, and I hope they enjoyed it. And if not, i’ll just deny it was me and put the blame on Walsh and Coldridge. But I’m pretty sure it was pleasing to the ear. I mean, he is a musician and I am a professionnal … no, not a professionnal. An expert.
Oui, quand même, les mots avaient une importance. Elle tapota sur la main de Jake sur son épaule d’un air solennel avant de glousser, reprenant une gorgée de boisson qui tiédissait bien trop vite à son goût, le suivant du regard alors qu’il partait se resservir dans la cuisine. C’était malin tiens, maintenant qu’il s’était levé, elle avait froid. Des années qu’elle vivait en Angleterre, et leur météo demeurait son ultime Némésis, incapable de s’adapter aux températures indécemment fraiches à son goût. Elle repéra l’un des sweats à capuche de Jake échoué sur un coin de table, l’attira à elle d’un accio informulé pour le renifler, et l’enfiler dans la foulée : Il était bien, bien trop grand pour elle, mais il était tout molletonné et chaud. Il y avait le parfum de son frère dessus, familier, réconfortant, ce qui ne gachait rien. Voilà, maintenant qu’elle était enveloppée dans un vêtement trois fois trop grand, elle avait l’impression d’avoir douze ans à nouveau, ce qui tranchait avec la teneur crue de ses propros. Mais Famine n’était jamais à une contradiction près.
- I don’t think so. I mean … We had a talk this morning.
Jacob l’avait surement remarqué, bien qu’il ait eu la délicatesse de ne pas l’interroger sur le sujet tout de suite. Il connaissait les habitudes de sa sœur, et notamment celle de ne jamais, au grand jamais, rester jusqu’au petit matin chez ses amants. Il y en avait bien eu un ou deux qui, privilégiés par une relation doublée d’une amitié sincère, avaient eu le droit de rester chez elle le temps d’un café et d’une douche, mais cela n’allait jamais plus loin. Qu’elle ait dormi dans le même lit que le Wakefield et qu’elle ne soit rentrée chez elle que si tard dans la matinée était loin d’être anodin … Mais elle ne savait pas encore jusqu’où elle avait envie d’en parler à son frère, tant tout cela était frais pour elle. Elle n’avait pas eu le temps de tout digérer, de se refaire le film dans sa tête, et elle craignait que ses réactions à chaud soient peut être finalement un peu trop … viscérales.
- My. Precious.
Elle acquiesça à la remarque de son frangin, tout en reprenant une gorgée : en réalité, il n’y avait pas que les céréales, elle avait cru apercevoir que c’était tout le frigo qui commençait à ressembler au désert de Gobi. Ils allaient devoir se poser cinq minutes, à un moment donné, pour faire une liste de courses décente, avec des laitages, de la viande, des fruits et des légumes et, bien sur, beaucoup, beaucoup de céréales. Elle nota la corvée dans un coin de sa tête (on était samedi, elle n’avait clairement pas envie de faire les courses avec Jake alors que toutes les mamans se promenaient avec leurs enfants en bas âge, ça allait lui donner des idées), avant de venir enfoncer son index dans les fossettes rieuses de son frangin.
- I’m not sure that more sugar running through your blood is a great idea …
Pas le temps de poursuivre sur les sujets bassement matériels, que Jacob était revenu à l’assaut, la poussant bien sur à abandonner la liquette de cadette adorable (et adorée) pour celle de partner in crime sans remord ni vergogne, le sourcil haussé, le menton relevé. L’imitation tout à fait réussie, bien que fugace : quand il fronçait les sourcils comme ça, Jacob ressemblait vraiment à son frère ainé, bien que son physique se rapprochait bien plus de celui d’Oscar, la faute à ce sourire plein de dents et de chaleur qu’ils arboraient bien, bien plus souvent que le taiseux cavalier funeste. Elle roula des yeux à ciel une première fois quand il lui rappela ses jours de mauvaise humeur : frustrated wails, comme il y allait, tout de suite, elle lui avait rétorqué bien des fois qu’elle aurait bien voulu le voir dans une telle situation, et qu’il n’aurait certainement pas fait le malin non plus. Une seconde fois, ses iris manquèrent de cotoyer l’arrière de son crâne, mais elle posa une main touchée sur son coeur, battant des cils rapidement pour que cela donne à l’ensemble un air de tragicomédie tout à fait guignolesque.
- Thank you Very much, and I hope they enjoyed it. And if not, i’ll just deny it was me and put the blame on Walsh and Coldridge. But I’m pretty sure it was pleasing to the ear. I mean, he is a musician and I am a professionnal … no, not a professionnal. An expert.
Oui, quand même, les mots avaient une importance. Elle tapota sur la main de Jake sur son épaule d’un air solennel avant de glousser, reprenant une gorgée de boisson qui tiédissait bien trop vite à son goût, le suivant du regard alors qu’il partait se resservir dans la cuisine. C’était malin tiens, maintenant qu’il s’était levé, elle avait froid. Des années qu’elle vivait en Angleterre, et leur météo demeurait son ultime Némésis, incapable de s’adapter aux températures indécemment fraiches à son goût. Elle repéra l’un des sweats à capuche de Jake échoué sur un coin de table, l’attira à elle d’un accio informulé pour le renifler, et l’enfiler dans la foulée : Il était bien, bien trop grand pour elle, mais il était tout molletonné et chaud. Il y avait le parfum de son frère dessus, familier, réconfortant, ce qui ne gachait rien. Voilà, maintenant qu’elle était enveloppée dans un vêtement trois fois trop grand, elle avait l’impression d’avoir douze ans à nouveau, ce qui tranchait avec la teneur crue de ses propros. Mais Famine n’était jamais à une contradiction près.
- I don’t think so. I mean … We had a talk this morning.
Jacob l’avait surement remarqué, bien qu’il ait eu la délicatesse de ne pas l’interroger sur le sujet tout de suite. Il connaissait les habitudes de sa sœur, et notamment celle de ne jamais, au grand jamais, rester jusqu’au petit matin chez ses amants. Il y en avait bien eu un ou deux qui, privilégiés par une relation doublée d’une amitié sincère, avaient eu le droit de rester chez elle le temps d’un café et d’une douche, mais cela n’allait jamais plus loin. Qu’elle ait dormi dans le même lit que le Wakefield et qu’elle ne soit rentrée chez elle que si tard dans la matinée était loin d’être anodin … Mais elle ne savait pas encore jusqu’où elle avait envie d’en parler à son frère, tant tout cela était frais pour elle. Elle n’avait pas eu le temps de tout digérer, de se refaire le film dans sa tête, et elle craignait que ses réactions à chaud soient peut être finalement un peu trop … viscérales.
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