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La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais [feat Maximilien]
Lun 23 Nov 2020 - 21:01
Novembre 2020
Cela faisait maintenant un an et neuf mois que Célenne avait rejoint le royaume des cieux, si tant est qu’il existe. Elio n’était pas croyant. Pour lui, il y avait la vie et la mort, point. Pas question de Dieu, de paradis, ou encore de réincarnation. Tant qu’il n’y avait pas de preuves pour ces hypothèses, cela n’existait pas. Oui, il avait un esprit plutôt scientifique, ce n’était pas pour rien qu’il s’était lancé en médicomagie. Il ne pouvait donc se raccrocher avec l’espoir que Célenne se repose tranquillement, ou voir même qu’elle se soit réincarné. La réalité en était encore plus dur. Elle avait cessé d’exister tout simplement. Il n’y avait plus de traces d’elle si ce n’est les souvenirs.
« A la mémoire de Célenne Poitel, étudiante en arts journalistiques, petite fille Française, maîtresse de la plume caustique et incisive, amie loyale et reine de l’auto-dérision (12/07/94-14/02/2019) »
Elio était devant cette petite phrase inscrite dans la pierre, parmi tant d’autres. Sa fiancée, étant née en France était enterrée là bas, mais les étudiants décédés pendant leurs études et le personnel ayant travaillé à Hungcalf avait droit à ce genre d’épitaphe dans le cimetoère d’Inverness.
Lorsqu’elle fut décédée, il n’était pas allé à ses funérailles qui avaient eu lieu en France. Cela lui était trop douloureux à l’époque. Et depuis il n’est toujours pas allé voir sa tombe. Après tout pour quoi faire vu qu’elle n’est plus ? Il ne comprenait pas le concept de se « recueillir sur une tombe ».
Ou peut-être avait-il simplement peur...
Cependant, il avait fait le pas d’entrer dans ce cimetière. Il connaissait parfaitement la coutume de la faculté pour les étudiants décédés alors il fut curieux de venir voir ce qu’il en était pour son amour.
Il esquissa un sourire en lisant l’épitaphe, cela la représentait assez bien en une phrase, même si bien sûr il y avait tant de choses à dire pour la décrire.
Finalement, ce n’était pas si difficile d’entrer dans un cimetière. Seulement, ce n’était là qu’une petite phrase, le corps ne reposait pas ici. Elio n’aurait pas osé venir si elle était là. Il n’était pas encore prêt… Cela peut sembler étrange pour un homme qui a côtoyé la mort lors de ses études, de ne pas réussir à aller sur la tombe de sa fiancée. Il sait ce qu’est un cadavre. Il connaît le processus de décomposition et cela ne lui faisait ni chaud ni froid avant. Maintenant c’est différent. Tout est différent.
Il fit apparaître de la bruyère au pied du mur d’un coup de baguette en hommage à Célenne. Elle adorait cette plante.
Puis il entendit une voix derrière lui, ce qui le fit légèrement sursauter. Il ne s’attendait pas à voir du monde en ce début d’après midi, et encore moins @Maximilien Leroy.
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Re: La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais [feat Maximilien]
Mar 24 Nov 2020 - 15:56
La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais ft. @Elio CooperManquer de mourir change quelques perspectives. On ne peut pas le savoir avant que cela nous arrive. Le deviner peut-être, mais le savoir non. Pourtant, Maximilien a déjà été confronté à la mort par le passé. Après tout, son frère s’est bien éteint sous ses yeux d’enfant, à l’époque. Ce n’est pas quelque chose que l’on oublie, surtout pour lui qui n’a jamais réellement pris le temps de faire son deuil. Il pensait que ça s’arrêterait là, qu’il n’aurait plus à faire face à cette entité avant de longues et glorieuses années - sauf que le destin en décide bien autrement. Il y a d’abord eu la mort tragique de son amie française, Célenne, survenue il y a presque deux ans maintenant. Le temps peut peut-être soulager un peu la peine mais n’efface jamais l’évidence. La réalité de ce qui s’est produit. Maximilien appréciait beaucoup Célenne pour son esprit et sa répartie. Elle était une bonne camarade, une vieille amie, quelqu’un avec qui il était bon de partager des choses. Il ne regrette pas de l’avoir connue, simplement de l’avoir perdue en chemin. Une belle âme qui s’éteint sans prévenir, cela fait toujours de la peine. Mais depuis quelques jours, il voit les choses autrement.
Ce n’est même plus comme si la Mort l’avait frôlée : elle l’a carrément prise dans ses bras et bercé quelques instants, avant qu’il ne s’en défasse. Ou qu’elle ne le refuse. Peut-être n’était-ce pas son heure ? Il ne saurait le dire. La sensation, elle, l’a marqué jusqu’au plus profond de lui-même. Il n’oubliera pas. Il s’en souviendra le jour venu et peut-être qu’à ce moment-là, il aurait l’impression d’accueillir… une vieille connaissance ? Toujours est-il que les répercussions sont importantes et influent sur sa santé mentale quotidienne. Lui a fait regretter de ne pas être allé plus souvent sur la tombe de Peter, son frère aîné, quand il en avait l’occasion. Il pourrait utiliser un portoloin, son balai, transplaner… les moyens sorciers et moldus sont légions pour qu’il puisse rejoindre le lieu de repos éternel du français mais le deuil n’étant pas fait, il s’y refuse souvent. La douleur est encore trop présente. Mais en masochiste qu’il est, pour se la rappeler, il aime de temps en temps passer au cimetière d’Hungcalf. Bien sûr, Peter ne s’y trouve pas, n’ayant jamais étudié à l’université, mort trop jeune. Mais il y a d’autres noms ici qui méritent qu’on viennent leur parler un peu. Leur donner un peu de compagnie, même si ce n’est que quelques minutes. Un acte dont il ne parle jamais à personne tellement il est étrange et morbide.
D’humeur morose, il y fait un tour aujourd’hui, passe devant le mur, regarde les noms et les salue d’une façon ou d’une autre. Sur son chemin, il voit une silhouette un peu plus loin postée devant le nom de Célenne, qu’il vient visiter de temps en temps elle aussi. Pour prendre de ses nouvelles, quand bien même elle ne peut l’entendre ni lui répondre. En s’approchant, il constate bien vite de qui il s’agit et l’apostrophe d’une voix basse.
“Bonjour Elio.” Le petit-ami de Célenne, qui vient sûrement lui tenir compagnie lui aussi. Il a l’air mal, malgré le temps qui passe. Peut-être ne s’en est-il toujours pas remis et il ne peut pas le juger là-dessus. Pour sa part, ça fait quatorze ans et la douleur est toujours la même. Maximilien vient lui serrer la main et tourne ensuite son regard vers le nom sur le mur, puis la bruyère. Belle attention. Le français n’est pas ignare des choses qui se sont produites dans la vie d’Elio l’année dernière, il n’a simplement jamais fait de commentaire à ce sujet. Colporter des rumeurs ne lui ressemble pas et il ne force jamais à la confidence.
“Je crois bien que ça fait un moment qu’on ne s’est pas croisé.” Pour lui demander un “ça va?” déguisé parce que dans un cimetière, face au nom de sa défunte fiancée, qui peut bien répondre à cela de façon positive ?
il est libre max
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Re: La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais [feat Maximilien]
Mar 1 Déc 2020 - 16:10
Comment se comporter face à une personne que l’on respecte vraiment, pour qui on a une réelle sympathie et pourtant qui fait naître en nous un sentiment de trahison et de honte ?
Elio était mal à l’aise car il n’avait pas revu @Maximilien Leroy depuis son retour à la « normalité ». Et il n’avait pas cherché à le revoir non plus car jusqu’ici il avait mis de côté les proches de Célenne. Trop dur.
Max, qui était avant tout un ami de l’étudiante Française depuis de longues dates devint le sien à force de se côtoyer. Il fut parmi ces personnes qui tentèrent d’aider le summerbee suite au décès de sa fiancée mais comme les autres, Elio le rejeta. Il avait peut-être l’excuse d’être au plus mal à ce moment là, mais il avait tout de même honte de son comportement à cette période.
Il le salua à son tour en lui serrant la main. Il se rendit alors compte que Maximilien avait les traits tirés. Elio se doutait qu’il devait lui même avoir mauvaise mine. Il n’avait pas réussi à reprendre encore complètement les kilos de perdu. Et le fait de se retrouver ici n’égayait pas vraiment sa journée. Mais il se demanda pourquoi Max avait si triste mine.
-C’est vrai, lui répondit-il en esquissant un léger sourire.
Il ne se voyait pas lui demander comment il allait, du moins pas pour le moment. Mais que dire alors ? Il n’allait certainement pas parler du temps, ou lui demander d’amblée où il en était dans sa vie. Alors il regarda de nouveau la bruyère et le silence s'installa entre eux. Etrangement, ce n'était pas dérangeant, au contraire. Le lieu se prêtait bien pour accueillir les silences.
-C’est la première fois que je viens ici. Son épitaphe est plutôt bien trouvée je trouve, dit-il pour engager une conversation possible.
Elio avait bien évidemment lu tous les articles qu’elle avait pu écrire et le plus souvent elle n’y allait pas par quatre chemins pour dire ce qu’elle pensait de tel évènement, ou de telle personne emblématique, comme un politicien par exemple. une fois, elle avait écrit sur l’organisation administrative au sein du ministère et elle n’y était pas allé de main morte. Mais c’était ce qui faisait son charme aussi. Elle avait la plume incisive comme précisé dans l’épitaphe et pourtant elle était douce avec ses proches, sans faux semblants. Ses amis, tout comme son fiancé pouvaient compter sur elle.
-Cela me fait plaisir de te revoir...Même si je n’aurai pas imaginé te retrouver ici.
Il est clair qu’il n’aurait pas imaginé leurs retrouvailles dans un tel lieu mais était-ce vraiment une coïncidence ? Qui sait… Même si l’aîné des Cooper se trouvait mal à l’aise, il était heureux de revoir le visage de Maximilien. Et cela lui faisait du bien de lui partagé ce sentiment.
Mais qu’en était-il de lui ? Il était venu à la rencontre d’Elio, c’était déjà une bonne chose. Cependant la dernière fois qu’il l’avait vu, il ne devait certainement pas en garder un bon souvenir. Alors est-ce que le plaisir était partagé ?
S'il avait des reproches à lui faire, Elio était prêt à les recevoir. Ce serait de bonne guerre après tout.
Elio était mal à l’aise car il n’avait pas revu @Maximilien Leroy depuis son retour à la « normalité ». Et il n’avait pas cherché à le revoir non plus car jusqu’ici il avait mis de côté les proches de Célenne. Trop dur.
Max, qui était avant tout un ami de l’étudiante Française depuis de longues dates devint le sien à force de se côtoyer. Il fut parmi ces personnes qui tentèrent d’aider le summerbee suite au décès de sa fiancée mais comme les autres, Elio le rejeta. Il avait peut-être l’excuse d’être au plus mal à ce moment là, mais il avait tout de même honte de son comportement à cette période.
Il le salua à son tour en lui serrant la main. Il se rendit alors compte que Maximilien avait les traits tirés. Elio se doutait qu’il devait lui même avoir mauvaise mine. Il n’avait pas réussi à reprendre encore complètement les kilos de perdu. Et le fait de se retrouver ici n’égayait pas vraiment sa journée. Mais il se demanda pourquoi Max avait si triste mine.
-C’est vrai, lui répondit-il en esquissant un léger sourire.
Il ne se voyait pas lui demander comment il allait, du moins pas pour le moment. Mais que dire alors ? Il n’allait certainement pas parler du temps, ou lui demander d’amblée où il en était dans sa vie. Alors il regarda de nouveau la bruyère et le silence s'installa entre eux. Etrangement, ce n'était pas dérangeant, au contraire. Le lieu se prêtait bien pour accueillir les silences.
-C’est la première fois que je viens ici. Son épitaphe est plutôt bien trouvée je trouve, dit-il pour engager une conversation possible.
Elio avait bien évidemment lu tous les articles qu’elle avait pu écrire et le plus souvent elle n’y allait pas par quatre chemins pour dire ce qu’elle pensait de tel évènement, ou de telle personne emblématique, comme un politicien par exemple. une fois, elle avait écrit sur l’organisation administrative au sein du ministère et elle n’y était pas allé de main morte. Mais c’était ce qui faisait son charme aussi. Elle avait la plume incisive comme précisé dans l’épitaphe et pourtant elle était douce avec ses proches, sans faux semblants. Ses amis, tout comme son fiancé pouvaient compter sur elle.
-Cela me fait plaisir de te revoir...Même si je n’aurai pas imaginé te retrouver ici.
Il est clair qu’il n’aurait pas imaginé leurs retrouvailles dans un tel lieu mais était-ce vraiment une coïncidence ? Qui sait… Même si l’aîné des Cooper se trouvait mal à l’aise, il était heureux de revoir le visage de Maximilien. Et cela lui faisait du bien de lui partagé ce sentiment.
Mais qu’en était-il de lui ? Il était venu à la rencontre d’Elio, c’était déjà une bonne chose. Cependant la dernière fois qu’il l’avait vu, il ne devait certainement pas en garder un bon souvenir. Alors est-ce que le plaisir était partagé ?
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Re: La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais [feat Maximilien]
Mer 2 Déc 2020 - 12:03
La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais ft. @Elio CooperIl y a l’incertitude de le déranger, qu’il préfère rester seul avec sa défunte petite-amie. Si Elio vient à le chasser des lieux, il le comprendra parfaitement. Maximilien a toujours en mémoire les propos de son ami alors que tout allait mal, l’année dernière. Mais peut-il seulement lui en vouloir ? Bien sûr, il a eu un peu de rancœur les premières semaines, se trouvant vexé alors qu’il se contentait simplement de proposer son aide. Mais les quelques expériences de la vie lui ont appris qu’il ne sert à rien de garder rancune très longtemps envers un ami qui souffre. Cela n’excuse certes pas tout, mais un peu de compréhension et d’empathie ne font pas de mal. C’est donc sans arrière pensée négative qu’il se présente face au jeune homme, le visage dénué de tout jugement. Ce dernier a presque un sourire à son encontre, avant que le silence ne les enveloppe tous les deux dans ses tendres bras. Le lieu s’accorde avec ce manque d’activité et chacun s’écoute respirer, le regard fixé sur une partie de l’épitaphe. Elio fait finalement un commentaire sur le sujet, provoquant un léger sourire chez le français.
“J’ai pensé la même chose en le lisant pour la première fois. Il rend bien hommage à la personne qu’elle était. Je ne savais pas que tu n’étais jamais venu avant.” Ce n’est pas quelque chose qui se contrôle, cela dit. Il aurait pu inviter Elio autant de fois qu’il l’aurait voulu, ce dernier aurait pu refuser jusqu’à se sentir réellement prêt. Et ce jour est enfin arrivé, ils sont en plein dedans. Pour sa part, il était là lors de la pose de l’épitaphe et bien qu’il ne l’ait pas rédigée, il a fait attention à ce qu’elle soit respectueuse de l’âme de Célenne. Il lui doit bien au moins ça.
“Oui, j’imagine que ça peut paraître étrange… mais ça me fait plaisir de te voir aussi. De voir que tu vas bien.” Malgré tout. C’est ce qu’il a envie de rajouter à la fin de sa phrase mais ne veut pas manquer de vexer le sorcier à ses côtés avec des propos qu’il pourrait juger déplacés. Son regard s’attarde sur ce dernier et il reprend finalement la parole. “Je viens souvent, en fait. Saluer ceux qui sont là, voir s’il y en a des nouveaux. C’est sûrement… débile… j’en sais rien. Je crois que ça me fait quelque chose de les voir tous réunis là. Avec elle. Puis, c’est un endroit calme, c’est bien pour réfléchir.” Il donne une raison plus ‘pratique’ à son habitude, car il se doute que le côté mystique de ses venues échappe peut-être à Elio. Il ne souhaite pas non plus que ce dernier le prenne pour un fou… Mais qu’y a-t-il de mal à venir saluer ses morts ? Sauf si on y va un peu trop souvent…
“Tu travailles maintenant ? Tu fais quoi de beau ?” Maximilien ne peut décidément pas cacher son intérêt et sa curiosité pour les autres. Défaut de journaliste ?
il est libre max
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Re: La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais [feat Maximilien]
Lun 7 Déc 2020 - 13:59
Etre absent pour les obsèques de sa fiancée et pour la pose de son épitaphe au cimetière d’Inverness, cela avait dû en déranger plus d’un. Elio savait parfaitement que sa belle mère ne lui pardonnait pas son absence pour les funérailles de sa fille. Depuis il n’avait pas eu de nouvelles. Mais après tout, en voulait-il ? C’était mieux ainsi, pas de lien douloureux bien qu’il appréciât le père de Célenne, ainsi que sa petite sœur.
@Maximilien Leroy n’avait pas l’air de faire partie de ces gens qui l’avait mauvaise par rapport au comportement de l’ex étudiant. Et il lui en était reconnaissant. Célenne avait de la chance d’avoir eu un tel ami de son vivant.
Elio fut soulagé d’entendre les mots de Max même si cela n’enlevait pas complètement le poids qu’il avait à la poitrine. Il semblait paraître bien aux dires de son ami. Il est clair qu’il allait beaucoup mieux mais il n’avait pas encore complètement remonté la pente. Il vivait encore des moments vraiment difficiles. Le coucher était particulièrement pénible de part l’absence de l’autre et il savait que le lendemain il ne reverrait pas son amour. Pour l’aider à passer ce moment difficile et à trouver le sommeil, il n’avait rien trouvé d’autre que de s’endormir avec le top de Célenne qu’elle mettait pour dormir et qui portait encore son odeur. Où peut-être était-ce dans sa tête ? Peu importe, il arrivait à s’endormir tel un bébé avec son doudou portant l’odeur de sa mère.
En tout cas, il ne doutait pas qu’il devait avoir meilleure mine par rapport à leur dernière rencontre !
Il fut quelque peu surpris lorsqu’il lui avoua venir souvent ici. Mais après tout, ce n’était pas si bête. Il est vrai que c’est un lieu paisible et plutôt agréable lorsque l’on passe outre le côté mortuaire. La commune avait fait un effort sur l’esthétique du cimetière.
-Je comprends. Généralement, on ne croise pas grand monde dans les cimetières alors il y a de quoi être tranquille pour réfléchir en effet. Sauf quand on croise des amis que l’on a pas vu depuis un moment, répondit-il en souriant.
Il voulait rassurer Max. Il était loin d’être débile et venir ici ne l’était pas non plus. Mais il se demanda à quoi il avait besoin de réfléchir. Elio avait comprit le besoin d’être dans un sanctuaire et il y avait certainement quelque chose qui devait le tracasser.
Maximilien enchaîna sur la vie quotidienne. Il lui demanda des nouvelles et Elio allait lui répondre mais se ravisa. Il hésita un moment puis se tourna face à lui.
-Avant de te répondre, j’aimerai m’excuser. Je suis sincèrement désolé du comportement que j’ai pu avoir envers toi. Je t’ai rejeté et pas de la façon la plus douce.
Il aurait dû le faire il y a un moment maintenant. Max était une chouette personne et il méritait ces excuses. Maintenant qu’il se trouvait devant lui, il ne pouvait continuer une conversation avant de s’être excusé.
-Si tu savais comme j’ai honte du comportement que j’ai pu avoir suite au décès de Célenne. J’ai fais des choses que je regrette…
Max était-il au courant pour Léonie ? Savait-il qu’ils avaient couché ensemble ? Il avait vraiment du mal à vivre avec ça et se culpabilisait énormément. Il avait l’impression d’avoir trahi Célenne. Mais ce n’était peut-être pas le moment de lui en parler.
-Et comme un con, j’ai repoussé tous ceux qui souhaitait m’aider, tous ceux auxquels je tenais, et tu en fais partie.
Son coeur battait rapidement dans sa poitrine et il sentait sa gorge se serrer. Combien de temps ce passé pas très glorieux allait-il encore le tourmenter ?
Il se racla la gorge et reprit.
-Je te demande pardon.
Il lui devait au moins ça.
@Maximilien Leroy n’avait pas l’air de faire partie de ces gens qui l’avait mauvaise par rapport au comportement de l’ex étudiant. Et il lui en était reconnaissant. Célenne avait de la chance d’avoir eu un tel ami de son vivant.
Elio fut soulagé d’entendre les mots de Max même si cela n’enlevait pas complètement le poids qu’il avait à la poitrine. Il semblait paraître bien aux dires de son ami. Il est clair qu’il allait beaucoup mieux mais il n’avait pas encore complètement remonté la pente. Il vivait encore des moments vraiment difficiles. Le coucher était particulièrement pénible de part l’absence de l’autre et il savait que le lendemain il ne reverrait pas son amour. Pour l’aider à passer ce moment difficile et à trouver le sommeil, il n’avait rien trouvé d’autre que de s’endormir avec le top de Célenne qu’elle mettait pour dormir et qui portait encore son odeur. Où peut-être était-ce dans sa tête ? Peu importe, il arrivait à s’endormir tel un bébé avec son doudou portant l’odeur de sa mère.
En tout cas, il ne doutait pas qu’il devait avoir meilleure mine par rapport à leur dernière rencontre !
Il fut quelque peu surpris lorsqu’il lui avoua venir souvent ici. Mais après tout, ce n’était pas si bête. Il est vrai que c’est un lieu paisible et plutôt agréable lorsque l’on passe outre le côté mortuaire. La commune avait fait un effort sur l’esthétique du cimetière.
-Je comprends. Généralement, on ne croise pas grand monde dans les cimetières alors il y a de quoi être tranquille pour réfléchir en effet. Sauf quand on croise des amis que l’on a pas vu depuis un moment, répondit-il en souriant.
Il voulait rassurer Max. Il était loin d’être débile et venir ici ne l’était pas non plus. Mais il se demanda à quoi il avait besoin de réfléchir. Elio avait comprit le besoin d’être dans un sanctuaire et il y avait certainement quelque chose qui devait le tracasser.
Maximilien enchaîna sur la vie quotidienne. Il lui demanda des nouvelles et Elio allait lui répondre mais se ravisa. Il hésita un moment puis se tourna face à lui.
-Avant de te répondre, j’aimerai m’excuser. Je suis sincèrement désolé du comportement que j’ai pu avoir envers toi. Je t’ai rejeté et pas de la façon la plus douce.
Il aurait dû le faire il y a un moment maintenant. Max était une chouette personne et il méritait ces excuses. Maintenant qu’il se trouvait devant lui, il ne pouvait continuer une conversation avant de s’être excusé.
-Si tu savais comme j’ai honte du comportement que j’ai pu avoir suite au décès de Célenne. J’ai fais des choses que je regrette…
Max était-il au courant pour Léonie ? Savait-il qu’ils avaient couché ensemble ? Il avait vraiment du mal à vivre avec ça et se culpabilisait énormément. Il avait l’impression d’avoir trahi Célenne. Mais ce n’était peut-être pas le moment de lui en parler.
-Et comme un con, j’ai repoussé tous ceux qui souhaitait m’aider, tous ceux auxquels je tenais, et tu en fais partie.
Son coeur battait rapidement dans sa poitrine et il sentait sa gorge se serrer. Combien de temps ce passé pas très glorieux allait-il encore le tourmenter ?
Il se racla la gorge et reprit.
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Il lui devait au moins ça.
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Re: La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais [feat Maximilien]
Mer 9 Déc 2020 - 11:38
La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais ft. @Elio CooperIl s’imagine bien que s’il y a une seule personne dans son entourage qui puisse le comprendre à ce sujet, c’est bien Elio. Après tout, ils ont tous les deux expérimenté ce type de deuil et ce besoin de se retrouver seul, au calme, sans être dérangé. Mais si l’inverse venait à se produire et que son ami émettait un jugement négatif, il ne lui en voudrait pas pour autant. Chacun sa vision des choses, dira-t-on. Sa réponse lui tire un sourire et il s’empresse presque aussitôt de lui demander de ses nouvelles. Il n’est ni trop tôt ni trop tard dans la conversation pour le faire, mais la réponse d’Elio le surprend. Enfin, si on peut appeler cela une réponse, bien entendu.
Il se met à lui présenter des excuses pour son comportement passé et à dire vrai, Maximilien n’a jamais envisagé de lui en demander une seule. Cela l’étonne même particulièrement qu’il y mette un tel point d’honneur, d’où sa surprise évidente. Mais respectueux de sa démarche, le français le laisse exprimer son idée jusqu’à sa fin, se contentant de le regarder avec un léger sourire rassurant. Elio ne lui doit rien et même s’il a été difficile de se retrouver rejeté de la sorte après cette accident, ce n’est pas comme s’il pouvait en vouloir à son ami. Lui-même n’a pas été des plus conciliants après la mort de son frère, donc qui est-il pour juger ?
“Pour être honnête, je ne pense pas que tu me devais spécialement d’excuses, mais je les accepte et je te pardonne, si cela peut te soulager un peu. Je suis très mal placé pour te juger, Elio et j’ai envie de croire que chacun a sa façon de gérer son deuil. Tu as opté pour celle-ci et il serait ridicule de ma part de m’en sentir offusqué. Je peux même tout à fait comprendre ce besoin que tu as eu de t’éloigner des autres. Tu n’as pas à t’en faire, du moins pas avec moi.” Un autre sourire, alors qu’il vient gentiment tapoter son épaule de sa main avec affection. Ce geste laisse signifier qu’il est temps de mettre ce mauvais passage de côté - ou plutôt derrière eux. Maximilien ne peut pas réellement lui expliquer pourquoi il le comprend autant, même si le lieu est parfaitement adéquat pour ce type de confidence. Personne ne risque de les entendre ! Il recule d’un pas et relit une nouvelle fois l’épitaphe de Célenne.
“Du coup, tu n’as pas répondu à ma question !” Lance-t-il en riant légèrement, pour les détendre tous les deux dans cette épreuve difficile. Le français conçoit parfaitement qu’il puisse être difficile de donner l’impression qu’on va bien dans ce type d’épreuve. Si Elio lui dit qu’il souffre ou qu’il a du mal, il ne le jugera pas de se plaindre vainement. Peut-être même peut-il lui donner quelques astuces ? “Tu n’es plus à Hungcalf, c’est ça ? Est-ce que tu penses revenir pour y terminer tes études ou… pas du tout ?” Il est vrai que pour sa part, il se verrait mal tout abandonner… vu tous les efforts qu’il a produit pour en arriver là. Peut-être espère-t-il voir Elio se remettre d’aplomb et revenir en cours ?
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Re: La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais [feat Maximilien]
Ven 1 Jan 2021 - 20:53
Elio se trouvait vraiment chanceux car il avait des amis incroyables. Suite à sa phase autodestructrice, plus d’un aurait pu le rejeter à son tour, ne pas lui pardonner son comportement, mais il en était tout autre. Ses amis les plus anciens lui avaient pardonné et même s’il ne connaissait pas tant que ça Maximilien, il en faisait de même. Elio s’était déjà aperçut des qualités de cet homme et au fond sa réponse ne l’étonnait guère. Seulement voilà, cela faisait un bien fou à l’entendre.
Merci, lui répondit-il en souriant à son tour.
Que dire de plus après tout ? Il sentit un poids se lever. Évidemment, il en avait d’autres qui pesaient sur ses épaules et son cœur mais il pouvait respirer de nouveau aisément face à Maximilien. Il put se détendre et au moins relâcher sa mâchoire qui s’était crispée sans qu’il ne s’en rendre vraiment compte.
Un bref instant histoire de savourer ce qu’il venait de se passer et Maximilien brisa le silence pour reprendre la conversation.
-Oui je ne suis plus à Hungcalf.
Comment revenir dans ces couloirs où il croisait Célenne pour y échanger un baiser volé ? Comment revenir dans ces salles de cours où de temps en temps ses pensées s’envolaient vers son amour ? Tout cela était trop douloureux.
-Et je ne compte pas reprendre mes études.
A quoi bon de toute façon ? Il n’avait pas été foutu de sauver la vie de Célenne alors il se voyait mal médicomage. Sa place n’était peut-être pas dans les hôpitaux après tout. Alors oui, il avait déçu sa famille face à cette décision, mais il ne se sentait pas capable de continuer. Peut-être était-il un lâche au fond car il ne s’accrochait pas assez ? Il avait pourtant tenu bon tellement d’années, pour se rendre compte finalement qu’il n’avait pas le contrôle. Il s’agissait là d’une cruelle leçon d’humilité et il ne se sentait pas de la revivre. Il avait bien compris le message.
Même si je dois avouer que le soin à l’autre me manque...tout comme l’adrénaline de l’urgence, ajouta-t-il un sourire en coin.
Il fallait le dire, il avait adoré lors de son dernier stage la gestion de l’urgence. Il y avait toujours quelque chose à faire même s’il y avait peu d’entrées. Mais quand les entrées s’enchaînaient cela devenait la folie, surtout si cela concernait les grands blessés.
Il resta pensif un léger moment, se remémorant avec une certaine nostalgie ses stages.
Quiconque le connaissait un minimum savait combien la médicomagie prenait une grande place dans la vie du jeune Cooper. Il avait toujours considéré cela comme une vocation. Il était donc tombé de très haut…
-Mais j’ai un petit boulot. Ce n’est pas grand-chose mais cela me permet de subvenir à mes besoins et je dois dire que c’est assez plaisant. Je fais partie de la brigade de cuisine à Hungcalf. Mais je bosse seulement le week-end.
Rien à voir me direz vous ! Il est vrai que c’est loin du soin à la personne. Néanmoins, Elio y trouvait des similitudes : être méticuleux, respecter les protocoles, savoir faire face à la pression, faire partie d’une équipe, savoir gérer les priorités etc.
Revenir à l'université avait été assez difficile pour lui. Néanmoins, les cuisines avaient leur propres entrée, qui était jusqu'ici une partie inconnue.
-Et toi tu continues en Arts Journalistiques ?
Il était curieux d’en savoir un peu plus où en était Maximilien.
Merci, lui répondit-il en souriant à son tour.
Que dire de plus après tout ? Il sentit un poids se lever. Évidemment, il en avait d’autres qui pesaient sur ses épaules et son cœur mais il pouvait respirer de nouveau aisément face à Maximilien. Il put se détendre et au moins relâcher sa mâchoire qui s’était crispée sans qu’il ne s’en rendre vraiment compte.
Un bref instant histoire de savourer ce qu’il venait de se passer et Maximilien brisa le silence pour reprendre la conversation.
-Oui je ne suis plus à Hungcalf.
Comment revenir dans ces couloirs où il croisait Célenne pour y échanger un baiser volé ? Comment revenir dans ces salles de cours où de temps en temps ses pensées s’envolaient vers son amour ? Tout cela était trop douloureux.
-Et je ne compte pas reprendre mes études.
A quoi bon de toute façon ? Il n’avait pas été foutu de sauver la vie de Célenne alors il se voyait mal médicomage. Sa place n’était peut-être pas dans les hôpitaux après tout. Alors oui, il avait déçu sa famille face à cette décision, mais il ne se sentait pas capable de continuer. Peut-être était-il un lâche au fond car il ne s’accrochait pas assez ? Il avait pourtant tenu bon tellement d’années, pour se rendre compte finalement qu’il n’avait pas le contrôle. Il s’agissait là d’une cruelle leçon d’humilité et il ne se sentait pas de la revivre. Il avait bien compris le message.
Même si je dois avouer que le soin à l’autre me manque...tout comme l’adrénaline de l’urgence, ajouta-t-il un sourire en coin.
Il fallait le dire, il avait adoré lors de son dernier stage la gestion de l’urgence. Il y avait toujours quelque chose à faire même s’il y avait peu d’entrées. Mais quand les entrées s’enchaînaient cela devenait la folie, surtout si cela concernait les grands blessés.
Il resta pensif un léger moment, se remémorant avec une certaine nostalgie ses stages.
Quiconque le connaissait un minimum savait combien la médicomagie prenait une grande place dans la vie du jeune Cooper. Il avait toujours considéré cela comme une vocation. Il était donc tombé de très haut…
-Mais j’ai un petit boulot. Ce n’est pas grand-chose mais cela me permet de subvenir à mes besoins et je dois dire que c’est assez plaisant. Je fais partie de la brigade de cuisine à Hungcalf. Mais je bosse seulement le week-end.
Rien à voir me direz vous ! Il est vrai que c’est loin du soin à la personne. Néanmoins, Elio y trouvait des similitudes : être méticuleux, respecter les protocoles, savoir faire face à la pression, faire partie d’une équipe, savoir gérer les priorités etc.
Revenir à l'université avait été assez difficile pour lui. Néanmoins, les cuisines avaient leur propres entrée, qui était jusqu'ici une partie inconnue.
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- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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Re: La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais [feat Maximilien]
Sam 2 Jan 2021 - 15:48
La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais ft. @Elio CooperSans qu’ils ne le cherchent forcément, un instant de complicité se met en place entre les deux hommes, chacun profondément touché par une même épreuve. La perte d’un être cher est un passage que peu de personnes recommandent de vivre, Maximilien le premier. Seul quelqu’un qui aura vécu la même chose peut en comprendre un autre, car c’est un sentiment indescriptible. Le moment où cela arrive est, certes, traumatisant… mais l’après est encore bien plus difficile. C’est là qu’on se rend compte que la personne est vraiment partie et qu’il n’y a aucun moyen pour qu’elle revienne. On réalise qu’on ne la verra plus jamais, si ce n’est en photos ou dans les souvenirs, de plus en plus flous avec le temps. Il faut alors apprendre à vivre sans elle, une étape qui demande énormément de courage. Maximilien aura passé trois longues années à se faire à cette mort et là encore, il n’est même pas certain d’avoir réellement fait son deuil. Il se sent toujours profondément attaché à cette âme, au point d’en être presque incapable d’avancer. Il a donc la plus grande compassion possible pour Elio car perdre un tel amour doit être une terrible épreuve. Comment, après cela, s’accorder de nouveau l’amour avec quelqu’un d’autre ? Il n’imagine pas la culpabilité qu’il doit ressentir. Bien sûr, il ne fait pas étalage de ses pensées qui pourraient le chagriner, ou raviver le feu de cette souffrance terrible.
“Oh, pas du tout ?” Il se retient de mettre le doigt sur l’aspect regrettable de cette décision mais elle n’est pas la sienne et il ne peut en aucun cas la juger. Maximilien a un sourire en coin, satisfait de constater que malgré tout, Elio ressent ce manque. “Peut-être ne faut-il jamais dire jamais ? Tu as encore le temps.” C’est l’idée qu’il veut insuffler dans son esprit. Celle selon laquelle il n’est jamais trop tard pour faire ce que l’on aime, même si cela nous demande un gros sacrifice. La médicomagie semble réellement plaire à Elio et Maximilien ressent l’envie de lui faire comprendre que Célenne n’aurait jamais voulu qu’il se prive d’un tel bonheur à cause d’elle. Mais ne serait-ce pas enfoncer le couteau dans la plaie ? Parfois, il vaut mieux se taire et attendre son tour.
“La cuisine, vraiment ? C’est sympa ! Je ne t’imaginais pas en chef, ça doit être intéressant et un peu dans la précipitation et l’organisation aussi, non ?” Le français essaye, tant bien que mal, de ne pas déprimer son camarade en mettant le doigt sur ses mauvaises décisions. Bosser aux cuisines d’Hungcalf n’en est pas une, mais il doute que ce soit la carrière de sa vie. Peut-être se trompe-t-il et que la mort de Célenne lui aura permis de se découvrir une nouvelle voie, qu’il n’avait jamais envisagée auparavant ? Il est peut-être plus sage de voir les choses de cette manière, accordant alors tout son soutien à la personne meurtrie.
“Oui, c’est toujours ce que je veux faire. Même si c’est un peu différent sans Elle, j’ai toujours beaucoup de plaisir à aller en cours. J’ai hâte et en même temps peur de voir la fin de ma scolarité arriver, ahah. Plonger dans le monde du travail doit être une sacrée étape. Comment en es-tu arrivé à travailler aux cuisines ? Qu’est-ce qui t’a guidé là ?” Pousser Elio a parler peut, éventuellement, l’aider à décharger certaines de ses peurs ou angoisses. Maximilien serait ravi d’aider. Peut-être même cela lui sera-t-il également bénéfique ? Il est sûr qu’il peut apprendre d’Elio autant que ce dernier peut apprendre de lui.
il est libre max
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Re: La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais [feat Maximilien]
Lun 1 Fév 2021 - 14:03
Le temps...Bien sûr qu’Elio avait encore le temps de reprendre ses études s’il le souhaitait. Malgré cela, il avait vingt sept ans et approchait de la trentaine. S’il voulait devenir médicomage il avait encore sa thèse à écrire et cela prenait du temps justement. Etait ce parce qu’il approchait doucement de la trentaine qu’il voulait s’insérer dans la vie active ? Il adorait étudier mais il apprenait aussi beaucoup auprès de Sebastian et il appréciait faire quelque chose de concret. Il utilisait de nouveau ses mains et pouvait être satisfait après chaque service de ce qu’il avait accomplit.
Il hocha la tête en réponse aux paroles de son ami. Il y avait quelque chose qui s’était éteint en même temps que Célenne mais il ne voulait pas forcément se justifier davantage. Peut-être retrouvera-t-il sa flamme… Seul le temps nous le dira.
-Oui c’est ça. J’aime la gestion des priorités, l’adrénaline quand je suis dans le feu de l’action, et je sais que je participe à la préparation de bons repas pour autrui.
Maximilien semblait surpris de ce nouveau poste. Mais Elio aurait été surpris lui même si on lui avait prédit cette activité. L’ancien Summerbee apprécia le respect de son ami. Il accueillit la nouvelle sans la remettre en question.
-Mais je ne suis pas chef, précisa-t-il en souriant. Je suis seulement commis de cuisine. Hungcalf a déjà son chef cuisinier qui est très compétent dans son domaine ! Quand tu mangeras tes repas, tu auras une petite pensée pour moi ! termina t il sur le ton de la plaisanterie.
Maximilien lui fit part de sa crainte de l’entrée dans la vie active. Il est vrai que c’était une sacrée étape à franchir lorsque l’on avait connu jusqu’ici les bancs de l’école. Il sentit aussi la pointe de tristesse lorsqu’il évoqua Célenne. Elio se souvenait des discussions passionnées qu’elle avait pu partagé avec Max. Ces deux là, lorsqu’ils étaient partis sur un sujet de société, avaient du mal à s’arrêter.
-Moi ? J’ai répondu à une annonce, tout simplement. Je ne connaissais pas grand-chose en cuisine, si ce n’est une activité personnelle quotidienne ! J’ai essayé autres choses avant ça mais rien de concluant. J’ai même été vendeur de robes de sorciers mais j’étais vraiment nul pour ça.
Son regard se tourna de nouveau vers l’épitaphe.
-A croire que j’ai du mal à quitter la fac quand même. Retourner là bas est vraiment dur mais en même temps c’était un peu ma deuxième maison. J’y passais le plus clair de mon temps….
Il ne voulait pas y retourner de peur d’être hanté par ses souvenirs. Il avait déjà du mal à avancer, il ne voulait pas se mettre un boulet en plus à sa cheville.
-Je comprends ton inquiétude. Quitter la fac n’est pas évident car cela demande de nouveaux repères. Cela te plonge dans le grand bain du marché du travail. Mais je ne me fais pas de soucis pour toi Max. Tu trouveras facilement un boulot. As tu une idée d’activité après les études ? Déjà est ce que tu bosses sur ta thèse ?
S’il ne se trompait pas, il était en septième année d’étude. Il pouvait très bien chercher du travail dès maintenant avec sa MAGIC mais s’il continuait, il avait certainement en tête le diplôme au dessus. Il avait donc quatre années devant lui pour travailler sur sa thèse.
Il hocha la tête en réponse aux paroles de son ami. Il y avait quelque chose qui s’était éteint en même temps que Célenne mais il ne voulait pas forcément se justifier davantage. Peut-être retrouvera-t-il sa flamme… Seul le temps nous le dira.
-Oui c’est ça. J’aime la gestion des priorités, l’adrénaline quand je suis dans le feu de l’action, et je sais que je participe à la préparation de bons repas pour autrui.
Maximilien semblait surpris de ce nouveau poste. Mais Elio aurait été surpris lui même si on lui avait prédit cette activité. L’ancien Summerbee apprécia le respect de son ami. Il accueillit la nouvelle sans la remettre en question.
-Mais je ne suis pas chef, précisa-t-il en souriant. Je suis seulement commis de cuisine. Hungcalf a déjà son chef cuisinier qui est très compétent dans son domaine ! Quand tu mangeras tes repas, tu auras une petite pensée pour moi ! termina t il sur le ton de la plaisanterie.
Maximilien lui fit part de sa crainte de l’entrée dans la vie active. Il est vrai que c’était une sacrée étape à franchir lorsque l’on avait connu jusqu’ici les bancs de l’école. Il sentit aussi la pointe de tristesse lorsqu’il évoqua Célenne. Elio se souvenait des discussions passionnées qu’elle avait pu partagé avec Max. Ces deux là, lorsqu’ils étaient partis sur un sujet de société, avaient du mal à s’arrêter.
-Moi ? J’ai répondu à une annonce, tout simplement. Je ne connaissais pas grand-chose en cuisine, si ce n’est une activité personnelle quotidienne ! J’ai essayé autres choses avant ça mais rien de concluant. J’ai même été vendeur de robes de sorciers mais j’étais vraiment nul pour ça.
Son regard se tourna de nouveau vers l’épitaphe.
-A croire que j’ai du mal à quitter la fac quand même. Retourner là bas est vraiment dur mais en même temps c’était un peu ma deuxième maison. J’y passais le plus clair de mon temps….
Il ne voulait pas y retourner de peur d’être hanté par ses souvenirs. Il avait déjà du mal à avancer, il ne voulait pas se mettre un boulet en plus à sa cheville.
-Je comprends ton inquiétude. Quitter la fac n’est pas évident car cela demande de nouveaux repères. Cela te plonge dans le grand bain du marché du travail. Mais je ne me fais pas de soucis pour toi Max. Tu trouveras facilement un boulot. As tu une idée d’activité après les études ? Déjà est ce que tu bosses sur ta thèse ?
S’il ne se trompait pas, il était en septième année d’étude. Il pouvait très bien chercher du travail dès maintenant avec sa MAGIC mais s’il continuait, il avait certainement en tête le diplôme au dessus. Il avait donc quatre années devant lui pour travailler sur sa thèse.
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Re: La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais [feat Maximilien]
Mer 3 Fév 2021 - 17:39
La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais ft. @Elio Cooper“C’est une satisfaction en soi." Maximilien rebondit sur le sujet avec un sourire. Qui est-il, de toute façon, pour juger les choix de carrière d’Elio ? Personne. Absolument personne. Il aime à penser que chacun devrait faire le travail qui lui fait envie et si l’envie du sorcier est de travailler dans l’ambiance des cuisines, quel mal y a-t-il à cela ? Bien au contraire, il participe à un système qui les aide, eux, les étudiants. C’est honorable sur bien des points.
“Ah, pardon, commis de cuisine ! Je n’y manquerai pas alors.” Il lui fait un clin d’œil, ravi de voir le sorcier plaisanter de nouveau - ce qui n’était pas donné il y a encore quelques mois. Qu’il puisse l’aider à penser à autre chose pendant quelques minutes lui fait énormément plaisir et le rassure sur son utilité auprès des autres.
“Ah oui, donc pure coïncidence quoi. Vendeur de robes de sorciers ? J’imagine qu’il faut s’y connaître un peu en tissu ou que sais-je… Je n’y ai jamais réfléchi !” Il y a forcément des personnes pour qui cela est une passion, mais il n’en a pas encore rencontré. Il s’imagine Elio en vendeur et a un léger sourire à cette image surprenante. Il l’a toujours aperçu le nez dans les bouquins plutôt que dans les tissus, ce qui fait un contraste assez important.
“Oui, ça se comprend… mais tu sais, c’est peut-être un mal pour un bien aussi ? En y retournant de cette manière, pour travailler, tu aides un peu à te soigner. J’imagine parfaitement qu’il est difficile de marcher dans les lieux où sa présence est marquée, mais il est possible qu’au final, la nostalgie prenne le pas sur la douleur et te permette de vivre ces moments avec paix et sérénité. De la revoir à travers ces murs quand bon te semble.” C’est ce qu’il a maladroitement appris à faire avec Peter, ou qu’il aurait dû mieux faire sûrement. Retourner plus souvent à Paris et transformer les souvenirs de ces moments passés avec Peter en douce nostalgie réconfortante. Se souvenir d’un être aimé ne devrait pas être aussi douloureux après tant de temps… Mais Maximilien ne s’arrête jamais pour le faire. C’est une erreur et il le sait…
“C’est gentil de me dire ça. Oui je bosse actuellement dessus et je suis aussi stagiaire à la Chouette Enchaînée, ce qui permet plus facilement de se faire une idée concrète du travail. J’aimerais être reporter et commencer là-bas après mon stage pourrait être sympa. Mais je ne sais pas encore si je veux faire ce travail ici ou en France. C’est une question qui me taraude beaucoup dernièrement.” Surtout depuis ses fiançailles avec Juliet, dont la famille vit sur ce continent. Peut-il réellement lui demander le suivre en France ? Ou est-ce que ce sera l’inverse ? Tant de questions…
“Ma thèse portera sur la corruption dans le milieu journalistique. Je me lance peut-être dans un truc un peu compliqué, je l’admets mais… c’est un aspect qui m’intéresse et m’interroge.” Il espère ne jamais devenir l’un de ces journalistes mais tout va toujours si vite… qu’on est à l’abri de rien, dans ce monde.
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Re: La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais [feat Maximilien]
Jeu 18 Fév 2021 - 20:52
Cela faisait du bien un petit instant de légèreté, de complicité entre les deux hommes dans un lieu qui peut être à l’inverse si lourd. Elio sourit en réponse au clin d’œil de @Maximilien Leroy . Puis la discussion continua sur le peu d’expérience qu’avait Elio dans le monde du travail.
Maximilien avait sans doute raison sur le fait que devenir commis de cuisine à Hungcalf faisait partie du processus de deuil. Une sorte de thérapie pour se refamiliariser avec les lieux sans Célenne à ses côtés. Après tout peut-être qu’il finirait par fouler de nouveau les couloirs de la faculté ?
Mais aujourd’hui, il n’en avait pas encore le courage. Elio hocha de la tête pour répondre à son ami et lui montrer qu’il n’a pas tout à fait tord. Il fut surpris de constater que le journaliste en devenir avait l’air de s’y connaître en matière de deuil. Remarque, il se trouvait bien dans un cimetière ! Et si ce lieu lui permettait de réfléchir posément, Elio se doutait qu’il y avait certainement plus que ce que son ami lui avait expliqué jusqu’ici. Mais il ne souhaitait pas être trop curieux ou intrusif dans sa vie personnelle. Cela ne lui semblait pas pertinent de le questionner sur ce point, qui pouvait être délicat.
Il préféra l’écouter sur ses projets. Et il remarqua ô combien il avait déjà avancé .
-Waow ! Super sujet. Digne d’un reporter en tout cas ! Tu t’attaques à du lourd !
Elio était admiratif qu’il s’attaque ainsi à ce sujet. Comme entrée en matière, il faisait fort. C’était un sacré risque qu’il prenait car cela pouvait lui ouvrir des portes, comme en fermer. Remarque, ainsi il saura pour qui il travaille !
-C’est le genre de sujet qu’aurait adoré Célenne.
Il était certain qu’elle l’aurait épaulé dans cette thèse vraiment intéressante.
-C’est top si tu as trouvé un stage à la Chouette Enchaînée déjà. Cela te fait de l’expérience à défendre devant tes futurs employeurs. Et quand au pays, je comprends que tu ais envie de retrouver tes origines. Mais qui sait, peut-être que tes pas te mènerons dans un tout autre pays ?
Elio se frotta les mains pour les réchauffer. Il n’avait aucune idée depuis combien de temps il était dans ce cimetière mais il commençait à ressentir les effets du froid. Il ne tarderait sûrement pas à prendre congé.
Maximilien avait sans doute raison sur le fait que devenir commis de cuisine à Hungcalf faisait partie du processus de deuil. Une sorte de thérapie pour se refamiliariser avec les lieux sans Célenne à ses côtés. Après tout peut-être qu’il finirait par fouler de nouveau les couloirs de la faculté ?
Mais aujourd’hui, il n’en avait pas encore le courage. Elio hocha de la tête pour répondre à son ami et lui montrer qu’il n’a pas tout à fait tord. Il fut surpris de constater que le journaliste en devenir avait l’air de s’y connaître en matière de deuil. Remarque, il se trouvait bien dans un cimetière ! Et si ce lieu lui permettait de réfléchir posément, Elio se doutait qu’il y avait certainement plus que ce que son ami lui avait expliqué jusqu’ici. Mais il ne souhaitait pas être trop curieux ou intrusif dans sa vie personnelle. Cela ne lui semblait pas pertinent de le questionner sur ce point, qui pouvait être délicat.
Il préféra l’écouter sur ses projets. Et il remarqua ô combien il avait déjà avancé .
-Waow ! Super sujet. Digne d’un reporter en tout cas ! Tu t’attaques à du lourd !
Elio était admiratif qu’il s’attaque ainsi à ce sujet. Comme entrée en matière, il faisait fort. C’était un sacré risque qu’il prenait car cela pouvait lui ouvrir des portes, comme en fermer. Remarque, ainsi il saura pour qui il travaille !
-C’est le genre de sujet qu’aurait adoré Célenne.
Il était certain qu’elle l’aurait épaulé dans cette thèse vraiment intéressante.
-C’est top si tu as trouvé un stage à la Chouette Enchaînée déjà. Cela te fait de l’expérience à défendre devant tes futurs employeurs. Et quand au pays, je comprends que tu ais envie de retrouver tes origines. Mais qui sait, peut-être que tes pas te mènerons dans un tout autre pays ?
Elio se frotta les mains pour les réchauffer. Il n’avait aucune idée depuis combien de temps il était dans ce cimetière mais il commençait à ressentir les effets du froid. Il ne tarderait sûrement pas à prendre congé.
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Re: La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais [feat Maximilien]
Ven 19 Fév 2021 - 15:59
La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais ft. @Elio CooperSon sujet de thèse est aussi sensible qu’épineux, le français en a parfaitement conscience. Il s’en est fait la remarque dès qu’il l’a trouvé, mais a finalement décidé de suivre ce chemin, peu importe les recommandations qu’on a pu lui faire depuis. Il sait bien qu’il s’attaque à quelque chose de compliqué, qui peut avoir pour conséquence une difficulté à s’insérer dans le métier après ses études. Personne n’aime recevoir certaines allégations à son sujet. Maximilien n’est pas hermétique au doute et il se demande souvent si son choix est le bon.
“Je sais, c’est même étrange de se le dire. Elle avait tendance à fourrer son nez dans les sujets les plus compliqués ou immoraux. Je pense que j’y ai pris goût en sa compagnie et que depuis notre travail ensemble est née cette volonté de démêler le vrai du faux. C’est ce qu’un reporter fait, après tout !” Il ne sait pas s’il n’est pas en train d’enfoncer le couteau dans la plaie en évoquant une fois de plus le caractère de Célenne, mais peut se dédouaner en avançant que c’est Elio le premier qui a évoqué son prénom. Il n’a fait que rebondir sur le sujet. Maximilien n’a jamais retrouvé un partenaire de classe aussi ancré dans ses convictions personnelles que l’était Célenne.
“Pas faux, je n’y ai jamais réfléchi de cette façon. J’ai toujours cru que je finirais soit ici, soit en France. Mais pourquoi pas ailleurs ? Le monde est vaste.” Et on dit qu’il y a de la place pour tout le monde, bien que ce ne soit pas totalement vrai. Mais le français ne cesse de penser à Juliet et au fait qu’il lui sera sûrement impossible de lui demander de déménager dans un pays étranger par simple angoisse de retourner en France ou de rester en Écosse. La question semblait bien moins pressante auparavant, quand il était encore célibataire. Il se disait qu’il avait encore le temps d’y réfléchir… mais maintenant qu’il est fiancé, il perçoit les choses différemment. Ce ne sera plus SA décision, mais la LEUR.
“Il fait un peu froid.” Dit-il brusquement en remarquant le sorcier se frotter les mains, tandis que lui-même les protéger du mieux qu’il pouvait dans les poches de son grand manteau d’hiver. Par une toute autre saison, il serait resté bien plus longtemps pour discuter avec Elio mais présentement, ils souffrent tous deux du froid mordant et Maximilien souhaite laisser au jeune homme l’opportunité de se recueillir encore un peu, seul, avant de se congeler sur place. Raison pour laquelle il devait prendre congé.
“Je ne vais pas te retenir plus longtemps, j’étais juste venu te saluer car je ne sais pas quand on se recroisera. Mais ça m’a fait plaisir de discuter un petit temps avec toi, de se remémorer Célenne à travers toi. Si jamais un jour tu as envie de reparler d’elle ou d’autre chose, n’hésite pas. Je serais content de partager d’autres souvenirs d’elle avec toi.” Le délai de deuil est différent pour chacun et Maximilien ne le jugera pas là-dessus. Lui-même aimerait parfois se poser et discuter de Peter pendant des heures, des souvenirs dont il se souvient, des photos qu’il a retrouvé, des odeurs qui le lui rappellent. Mais il ne peut pas ou du moins, il s’en empêche.
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Re: La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais [feat Maximilien]
Dim 21 Fév 2021 - 13:21
Il était vrai que Célenne avait tendance à mettre son nez où il ne fallait pas. Elle avait écrit un article qui avait fait du bruit concernant du trafic de potions permettant de développer l’acuité visuelle des joueurs de Quidditch, et autres effets permettant d’avoir des atouts pour ce jeu. Elle avait clairement exprimé qu’il s’agissait d’une triche autorisée par les entraîneurs. Et évidemment, cela n’avait pas plu à certaines personnes. Au moins, elle avait laissé une trace de sa vision des choses avant de quitter ce monde.
Elio en parlait rarement de Célenne, du moins en dehors de ses séances avec sa psy. Mais il se rendait compte qu’il était plutôt agréable d’en parler avec le Français.
-Voilà ! Maxmilien Leroy : Reporter globe trotteur !
Elio n’était pas du tout au courant des fiançailles concernant le Summerbee. Pour lui, Max était libre de choisir sa destination. Et il le voyait bien aller de pays en pays, écrire des articles sur différents thèmes épineux. Mais il avait déjà assez à faire avec son sujet de thèse ! Chaque chose en son temps.
Le froid s’imposa et tous deux le ressentirent. Il était temps pour eux de se séparer.
-Tu as bien fait de venir vers moi, et je t’en remercie encore. En effet j’ai pris plaisir à parler avec toi de Célenne. Et si jamais tu as besoin, sache que ma porte t’est grande ouverte.
Il aurait apprécié partager ce moment plus longtemps mais il savait qu’il allait le revoir. Et la prochaine fois ils feraient en sorte d’être au chaud pour que cela soit encore plus agréable.
Un dernier au revoir, et @Maximilien Leroy s’éloigna. Le coeur d’Elio était un peu plus en joie qu’il ne l’était en entrant ici. Il n’était pas croyant ou superstitieux mais il ne put s’empêcher de penser que l’âme de Célenne leur avait permis cette rencontre. Ils s’étaient tout de même retrouvés devant son épitaphe…
Elio ne tarda pas. Il avait vu l’épitaphe et c’était ce qu’il voulait. Il n’avait pas besoin de venir se recueillir. Il ne pensait plus qu’à une chose : retrouver la douce chaleur de son appartement.
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- léo ● de toute façon on ne s'en sortira pas vivant
- Il n'est pas prudent d'écarter de ses calculs un dragon vivant, quand on est près de lui. (C.P)
- GERONIMO ›› ne prenez pas la vie au sérieux ; de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant
- “RIEN N'EST PLUS VIVANT QU'UN SOUVENIR.” – LUCY OBERLIN&LIAM HODGKIN – LE DOMAINE : LA FONTAINE DES GOBELINS.
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