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Let's tell a story...
Dim 20 Déc 2020 - 21:25
LET'S TELL A STORY
EXORDIUM.
La petite salle de littérature était idéale pour ce genre d'exercice, pensa le sorcier en installant les brouillons sur son bureau, à côté des quelques ouvrages qu'il avait sélectionné en exemple. Il avait pris des éditions aux reliures anciennes pour montrer aux rares étudiants qui seraient là des exemplaires qu'ils n'avaient pas l'occasion de voir tous les jours, et qui étaient issus de sa collection personnelle.
Le TP d'aujourd'hui se déroulait la veille des vacances de Noël et cela s'ajoutait sans aucun doute en tant que répulsif aux côtés du thème en apparence frivole et à son aspect pratique. Ainsi, Sayanel n'attendait que 4 élèves, plutôt que 10 comme il en avait généralement l'habitude pour ce genre de cours.
En effet, si l'irlandais détestait Noël, il lui fallait admettre que son illustration dans la littérature lorsqu'il ne s'agissait pas de stupides films moldus à l'eau de rose valait le coup d'oeil. Il avait donc décidé d'organiser un atelier d'écriture, afin d'aborder le sujet des contes de Noël et de découvrir la plume de ses élèves plutôt que d'analyser celle des grands auteurs.
Il s'éclipsa quelques instants pour préparer une grande cafetière qu'il vint poser à côté des copies, se servant un large mug à l'occasion. Il lui fallait quelque chose à boire pour écrire, et le whisky n'était peut-être pas le plus professionnel.
Il s'installa à son bureau, se concentrant sur les copies qu'il avait à corriger pour s'occuper en attendant l'heure annoncée sur l'affiche.
Il jeta un coup d'oeil à l'horloge au mur, 8h25. Plus que 5 minutes à ses élèves pour arriver.
Le TP d'aujourd'hui se déroulait la veille des vacances de Noël et cela s'ajoutait sans aucun doute en tant que répulsif aux côtés du thème en apparence frivole et à son aspect pratique. Ainsi, Sayanel n'attendait que 4 élèves, plutôt que 10 comme il en avait généralement l'habitude pour ce genre de cours.
En effet, si l'irlandais détestait Noël, il lui fallait admettre que son illustration dans la littérature lorsqu'il ne s'agissait pas de stupides films moldus à l'eau de rose valait le coup d'oeil. Il avait donc décidé d'organiser un atelier d'écriture, afin d'aborder le sujet des contes de Noël et de découvrir la plume de ses élèves plutôt que d'analyser celle des grands auteurs.
Il s'éclipsa quelques instants pour préparer une grande cafetière qu'il vint poser à côté des copies, se servant un large mug à l'occasion. Il lui fallait quelque chose à boire pour écrire, et le whisky n'était peut-être pas le plus professionnel.
Il s'installa à son bureau, se concentrant sur les copies qu'il avait à corriger pour s'occuper en attendant l'heure annoncée sur l'affiche.
Il jeta un coup d'oeil à l'horloge au mur, 8h25. Plus que 5 minutes à ses élèves pour arriver.
- :
- Et voici le TP ! C'est assez court, mais j'ai toujours été mauvaise pour les ouvertures
En tout cas, j'ai hâte de voir où va nous mener ce cours, merci d'avoir adhéré au thème
@Andrea de Valois-Xavier @Althea d'Arenberg @Pina Jakobsdóttir @"Ivana Svendsen" @Aphrodite Iraklidis
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Re: Let's tell a story...
Lun 21 Déc 2020 - 4:46
Let's tell a story...
look
Andrea se réveilla tôt en cette dernière journée de cours avant les vacances des fêtes, la liste de ce qu'elle devait faire bien en tête. Silencieusement, elle sortit du lit pour ne pas réveiller ses colocataires de chambre et se vêtit d'un chandail vert et d'une jupe crayon grise. Elle ne put s'empêcher de penser que cet ensemble ne lui irait plus dans quelques mois, mais chassa cette idée rapidement pendant qu'elle enfilait ses chaussures en velvedine rouge. La Lufkin jeta un coup d'oeil à sa montre avant de quitter pour la grande salle pour le petit-déjeuner et jugea bon de prendre son sac messager avec son matériel pour ne pas avoir à revenir.
Dans la grande salle, Andrea déjeuna avec @Enora Blackthorn , qui en profita pour prendre des nouvelles de l'état de la jeune femme qui la rassura en lui annonçant que ses nausées étaient beaucoup moins pire que lorsqu'elles s'étaient vues au marché de Noël, mais qu'elle n'avait toujours pas retrouvé son appétit. Son amie ne manqua pas de lui rappeler qu'elle avait toujours eu l'appétit d'un oiseau, ce qui ne manqua pas de la faire rire. Bien vite, l'Anglaise due s'excuser auprès de sa camarade de classe puisqu'il arrivait bientôt 8h15 et qu'elle avait cours de littérature. La jeune femme remplit sa tasse thermos de chocolat chaud avant de quitter la grande salle, son remède contre ses nausées pas si matinales que ça.
La Lufkin arriva quelques minutes plus tard au deuxième étage et retrouva ses pas jusqu'à la petite salle de littérature, où elle s'arrêta sur le pas de la porte le temps d'envoyer un SMS à son mari, comme elle le faisait chaque matin. À peine le doigt sur la touche "send", la jeune femme leva les yeux au haut de l'écran; 8h27. Il était temps. Andrea entra dans la salle de classe. « Good morning, Sir. », dit-elle en passant devant le professeur Fra Daggry avant de prendre une copie et d'aller prendre place dans la salle. L'Édimbourgeoise avait l'habitude d'être souvent la première arrivée et choisi de s'asseoir dans l'un des premiers rangs de la salle et sorti son livre du Seigneur des Anneaux en attendant les autres étudiants. C'était un cours sur les contes de Noël et la née-moldue avait pour coutume de lire la trilogie de J.R.R. Tolkien chaque année pendant le congé hivernal et à choisi de commencer sa tradition un peu plus tôt qu'à l'habitude. Elle fit un léger signe de tête et un sourire à Pina lorsqu'elle entra dans la classe.
Résumé: Andrea arrive seule en salle de littérature avec une tasse de chocolat chaud. Elle salue le professeur avant de prendre place et ouvrir un livre fantastique moldu. Elle fait un petit signe de tête et un sourrire à Pina lorsqu'elle arrive.
solsken (code)
Andrea se réveilla tôt en cette dernière journée de cours avant les vacances des fêtes, la liste de ce qu'elle devait faire bien en tête. Silencieusement, elle sortit du lit pour ne pas réveiller ses colocataires de chambre et se vêtit d'un chandail vert et d'une jupe crayon grise. Elle ne put s'empêcher de penser que cet ensemble ne lui irait plus dans quelques mois, mais chassa cette idée rapidement pendant qu'elle enfilait ses chaussures en velvedine rouge. La Lufkin jeta un coup d'oeil à sa montre avant de quitter pour la grande salle pour le petit-déjeuner et jugea bon de prendre son sac messager avec son matériel pour ne pas avoir à revenir.
Dans la grande salle, Andrea déjeuna avec @Enora Blackthorn , qui en profita pour prendre des nouvelles de l'état de la jeune femme qui la rassura en lui annonçant que ses nausées étaient beaucoup moins pire que lorsqu'elles s'étaient vues au marché de Noël, mais qu'elle n'avait toujours pas retrouvé son appétit. Son amie ne manqua pas de lui rappeler qu'elle avait toujours eu l'appétit d'un oiseau, ce qui ne manqua pas de la faire rire. Bien vite, l'Anglaise due s'excuser auprès de sa camarade de classe puisqu'il arrivait bientôt 8h15 et qu'elle avait cours de littérature. La jeune femme remplit sa tasse thermos de chocolat chaud avant de quitter la grande salle, son remède contre ses nausées pas si matinales que ça.
La Lufkin arriva quelques minutes plus tard au deuxième étage et retrouva ses pas jusqu'à la petite salle de littérature, où elle s'arrêta sur le pas de la porte le temps d'envoyer un SMS à son mari, comme elle le faisait chaque matin. À peine le doigt sur la touche "send", la jeune femme leva les yeux au haut de l'écran; 8h27. Il était temps. Andrea entra dans la salle de classe. « Good morning, Sir. », dit-elle en passant devant le professeur Fra Daggry avant de prendre une copie et d'aller prendre place dans la salle. L'Édimbourgeoise avait l'habitude d'être souvent la première arrivée et choisi de s'asseoir dans l'un des premiers rangs de la salle et sorti son livre du Seigneur des Anneaux en attendant les autres étudiants. C'était un cours sur les contes de Noël et la née-moldue avait pour coutume de lire la trilogie de J.R.R. Tolkien chaque année pendant le congé hivernal et à choisi de commencer sa tradition un peu plus tôt qu'à l'habitude. Elle fit un léger signe de tête et un sourire à Pina lorsqu'elle entra dans la classe.
Résumé: Andrea arrive seule en salle de littérature avec une tasse de chocolat chaud. Elle salue le professeur avant de prendre place et ouvrir un livre fantastique moldu. Elle fait un petit signe de tête et un sourrire à Pina lorsqu'elle arrive.
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Re: Let's tell a story...
Mer 23 Déc 2020 - 13:38
(tenue) Les levers matinaux se font de plus en plus compliqués à mesure que les examens approchent, mais la tasse de café odorante que @Pina Jakobsdóttir avait placé sur ma table de chevet ainsi que la perspective de vacances plus ou moins reposantes dans quelques heures réussit à me sortir du lit. Le cours de littérature est le seul que nous partageons, et la différence d'année fait que nous nous retrouvons rarement ensemble en classe. Et ce matin, nous avons un TP de prévu, donc je ne veux pas rater ça.
Après un petit déjeuner rapide, nous avons transplané jusqu'aux grilles de l'Université. @Elsbeth Ballarini nous lâche rapidement pour retrouver les serres où se trouve son cours de botanique. J'ai revêtu un gros pull coloré pour mettre un peu de vie dans les couleurs fades de l'hiver humide écossais, et je suis bien heureuse de le porter, puisqu'il me protège des températures basses auxquelles je ne suis toujours pas habituée depuis six ans. Sur le chemin de la salle de littérature, nous discutons de nos vacances passées séparément pour fêter Yule (ou dans mon cas, Noël) dans nos familles respectives.
"Bonjour Professeur !" Arrivées avec quelques minutes d'avance, juste après @Andrea de Valois-Xavier, nous nous installons côte à côte. @Althea d'Arenberg s'engouffre dans la salle de classe et je me lève pour aller m'asseoir sur sa table, sourire aux lèvres. "Saluuut ! Tu vas bien ? Ton mec a toujours pas affiché le résultat des auditions pour le spectacle de fin d'année, t'as pas des petites infos confidentielles à nous mettre sous la dent ? Askip c'est entre @Adalia Blackthorn et la soeur de ma coloc pour le rôle d'Asha." Je sais que sous son air éternellement agacé, au fond, elle m'aime bien, la Belge. Alors j'aime bien l'embêter un peu.
résumé : Aphro arrive en salle de littérature avec Pina, juste après Andréa. Elle va à la pêche aux ragots quand Althea débarque. (Oui j'ai écrit beaucoup pour pas dire grand chose )
NB : Aphrodite est semi-vélane, elle a donc un charme surnaturel qu'elle ne peut pas contrôler. Il fonctionne plus ou moins fortement sur les autres. Dans la salle, uniquement Pina est au courant.
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Re: Let's tell a story...
Mer 23 Déc 2020 - 21:36
(tenue) En parfait contraire à sa solaire meilleure amie, Pina s'épanouit dans le froid de l'hiver, dans les quelques flocons qui commencent à saupoudrer l'Ecosse, au thermostat qui avoisine les zéro, les douceurs des moments au près du feu, les instants couleurs chocolats chauds sur le marché. Très heureuse à l'idée d'aller passer les vacances en Islande en famille, c'est le sourire qui s'installe sur le visage de Pina dès tôt le matin pour faire en sorte de motiver ses colocataires.
Les gestes doux, le petit déjeuner, le trajet jusqu'à l'université, tout fait partie des petits riens que Pina chérie, sa main glissée dans la poche d'@Elsbeth Ballarini pour y tenir la sienne et la réchauffer, avant de changer de bras pour celui d'@Aphrodite Iraklidis jusqu'au deuxième étage ou elles avaient cours. La lufkin laissa la summerbee aller s'installer après avoir salué leur professeur, elle, s'arrêtant devant @Andrea de Valois-Xavier. pour s'accroupir devant son bureau, appuyant son menton sur ses mains. « Hey , » souffla t-elle avec douceur en réponse à son sourire « comment tu vas ? » Une question légère pour une réelle envie de prendre de ses nouvelles, ses yeux océans cherchant sur le visage de la de valois des traces d'une fatigue inquiétante.
Pina discuta quelques instants avec Andrea avant de se relever et de trouver Aphrodite en compagnie d'Althéa. Elle rejoignit les deux filles de quelques pas avec un sourire heureux, une part de douce nostalgie de toutes leurs heures passées ensemble à beauxbâtons. La lufkin contourna la table pour se glisser derrière @Althea d'Arenberg, une main glissant sur le haut de son dos alors que sa frange cachait un peu ses yeux sous le mouvement de son regard vers la wright « coucou toi. » L'heure du début du cours venait de sonner, aussi Pina s'assit juste à côté d'elle et sortit toutes ses affaires, prête, et excitée pour le TP d'aujourd'hui.
résumé : Pina entre dans la salle en compagnie d'Aphrodite, s'arrête pour prendre des nouvelles de la santé d'Andréa avant de rejoindre Althea et Aphrodite. Elle s'installe à gauche d'Althea pour le cours.
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Re: Let's tell a story...
Ven 25 Déc 2020 - 2:28
Let's tell a story...
tenue
Andrea avait son nez dans son bouquin depuis deux ou trois minutes quand elle entendit des voix s'approcher dans le couloir et entrer dans la salle de classe. Elle leva les yeux brièvement pour voir arriver le trio composé d'Althea, Aphrodithe et Pina.
L'Anglaise fit un léger signe de tête et un petit sourire à la dernière avant de la voir se diriger vers elle et s'accroupir devant son bureau. « Hey, comment tu vas ? », lui souffla discrètement l'Islandaise, de son habituelle voix calme pendant qu'Andrea plaçait son marque-page. « J'ai connu mieux, mais ça va aller. J'ai mon remède maison contre mes nausées et mon ticket de train est acheté pour mon retour à Édimbourg, demain matin. », lui répondit l'Anglaise en rapprochant sa tasse de chocolat chaud où des effluves de chocolat à la menthe émanaient. Juste avant que sa camarade de classe se redresse, Andrea mit sa main sur son avant-bras. « Merci de demander, Pina. Vraiment. »
Résumé: Andrea discute un peu avec @Pina Jakobsdóttir avant le début du cours.
solsken (code)
Andrea avait son nez dans son bouquin depuis deux ou trois minutes quand elle entendit des voix s'approcher dans le couloir et entrer dans la salle de classe. Elle leva les yeux brièvement pour voir arriver le trio composé d'Althea, Aphrodithe et Pina.
L'Anglaise fit un léger signe de tête et un petit sourire à la dernière avant de la voir se diriger vers elle et s'accroupir devant son bureau. « Hey, comment tu vas ? », lui souffla discrètement l'Islandaise, de son habituelle voix calme pendant qu'Andrea plaçait son marque-page. « J'ai connu mieux, mais ça va aller. J'ai mon remède maison contre mes nausées et mon ticket de train est acheté pour mon retour à Édimbourg, demain matin. », lui répondit l'Anglaise en rapprochant sa tasse de chocolat chaud où des effluves de chocolat à la menthe émanaient. Juste avant que sa camarade de classe se redresse, Andrea mit sa main sur son avant-bras. « Merci de demander, Pina. Vraiment. »
Résumé: Andrea discute un peu avec @Pina Jakobsdóttir avant le début du cours.
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Re: Let's tell a story...
Sam 27 Fév 2021 - 20:56
Tu n'avais pas eu la présence d'esprit de t'inscrire aux travaux pratiques de littérature qui t'auraient réellement inspirée, relativement indifférente à la fameuse magie de Noel dont tant de contes déclament la chaleur avec un agaçant esprit plagieur. C'est donc sans grand enthousiasme que tu t'es dirigée vers la salle de classe, constatant au moins que la compagnie ne serait pas déplaisante pour cet atelier. Tu souris à Pina, un de tes rares sourires qui ne se teinte pas d'une douce ironie, avant de saluer Aphrodite.
En la présence de la Québécoise, tu as toujours l’esprit qui tourne, un peu – mais c’est que tu le mets d’ordinaire sur le compte des potions. Aujourd’hui, ta dose était plutôt légère, pour une rare fois, la faute à un danseur au cœur (trop) bon qui t’a demandé de faire attention – ce que tu ne ferais pas pour lui apaiser l’âme, même si ça te plait toujours, de l’imaginer devoir te pourchasser. T’as envie qu’il t’attrape. Tu lèves les yeux vers le ciel devant sa tentative d’obtenir un scoop, lançant une blague à la dérobée. « Si ça se trouve, il va mettre Hangbé aux claquettes », jettes-tu sans savoir que tu tapes dans le mille – l’image est bien trop loufoque. Tes prunelles se fixent sur Pina, qui s’installe à tes côtés, la douce Islandaise tempérant tes envies de scotcher ton regard au plafond pendant qu’Aphrodite se lance dans ses rumeurs et sobriquets divers, mais surtout, pour arrêter de la regarder, la troublante jeune femme à la peau dorée. Tu salues Andrea d’un hochement de tête sans plus d’effusion – tu ne la connais que de vue et de nom, bien que vous partagiez des origines nobles, et ça te convient, peu intéressée par la majorité des êtres humains. Assise, tu fixes votre enseignant, prête à prendre part à son atelier.
@Pina Jakobsdóttir @Aphrodite Iraklidis @Sayanel Fra Daggry @Andrea de Valois-Xavier je ne saurais vous exprimer davantage mes excuses et mon malaise. Je note d'ordinaire religieusement les posts que j'ai à écrire, et celui-ci m'avait absolument échappé. Mes excuses, je répondrai avec régularité, désormais.
En la présence de la Québécoise, tu as toujours l’esprit qui tourne, un peu – mais c’est que tu le mets d’ordinaire sur le compte des potions. Aujourd’hui, ta dose était plutôt légère, pour une rare fois, la faute à un danseur au cœur (trop) bon qui t’a demandé de faire attention – ce que tu ne ferais pas pour lui apaiser l’âme, même si ça te plait toujours, de l’imaginer devoir te pourchasser. T’as envie qu’il t’attrape. Tu lèves les yeux vers le ciel devant sa tentative d’obtenir un scoop, lançant une blague à la dérobée. « Si ça se trouve, il va mettre Hangbé aux claquettes », jettes-tu sans savoir que tu tapes dans le mille – l’image est bien trop loufoque. Tes prunelles se fixent sur Pina, qui s’installe à tes côtés, la douce Islandaise tempérant tes envies de scotcher ton regard au plafond pendant qu’Aphrodite se lance dans ses rumeurs et sobriquets divers, mais surtout, pour arrêter de la regarder, la troublante jeune femme à la peau dorée. Tu salues Andrea d’un hochement de tête sans plus d’effusion – tu ne la connais que de vue et de nom, bien que vous partagiez des origines nobles, et ça te convient, peu intéressée par la majorité des êtres humains. Assise, tu fixes votre enseignant, prête à prendre part à son atelier.
@Pina Jakobsdóttir @Aphrodite Iraklidis @Sayanel Fra Daggry @Andrea de Valois-Xavier je ne saurais vous exprimer davantage mes excuses et mon malaise. Je note d'ordinaire religieusement les posts que j'ai à écrire, et celui-ci m'avait absolument échappé. Mes excuses, je répondrai avec régularité, désormais.
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Re: Let's tell a story...
Ven 5 Mar 2021 - 13:42
LET'S TELL A STORY
EXORDIUM.
Sayanel avait observé les élèves faire leur entrée dans la salle, l'air nonchalant de celui qui ne fait pas attention collé sur son visage long. Il n'avait toutefois pas manqué les quelques échanges entre les jeunes femmes qui s'étaient inscrites à son cours, notant qu'elles se connaissaient visiblement toutes plus ou moins. Lorsque le petit groupe fut au complet, le sorcier se leva doucement, pour venir se placer devant son bureau, sans un mot, avant de prendre la parole de sa voix à l'accent irlandais prononcé.
- Bien. Nul besoin de vous rappeler la période de l'année, les décorations de mauvais goûts accrochées un peu partout s'en chargent à ma place. Je vous remercie de l'intérêt que vous avez porté à cet atelier d'écriture. Je regrette en effet de ne pas avoir plus l'occasion de lire vos écrits et les contes de Noël me paraissaient être un moyen idéal d'y remédier.
Dans chaque pays où l'on célèbre cette fête, et ce quelles que soient les traditions, on peut lire des histoires qui exploitent la magie qui en émane. J'ose affirmer sans trop d'hésitations que vous avez toutes des origines différentes, et je serais donc curieux de vous entendre parler des contes qui ont marqué votre enfance, si vous en avez.
Je souhaitais quant à moi vous partager un poème écrit par un auteur Irlandais, Patrick Kavanagh. C'est une œuvre qui est un excellent exemple de l'inspiration qui peut venir de cette période. Il est composé de deux parties, écrites à trois ans d'intervalle. Il décrit Noël du point de vue d'un enfant, qui perçoit la magie dans les choses les plus simple.
A noter qu'aujourd'hui, nous nous concentrons sur le sujet en lui-même, mais il est évidemment toujours intéressant de se pencher sur la vision de la magie dans l'œuvre moldue, d'autant plus que c'est un de nos thèmes récurent.
Sayanel se saisit ensuite d'une craie et inscrit les références du poème, A Christmas Childhood, puis entreprit de le lire à son auditoire. Lorsque sa lecture fut achevée, il laissa un instant de silence s'installer, pour permettre à ses élèves de savourer les mots, avant de reprendre la parole, recouvrant son ton professoral qu'il avait perdu au profit de celui de conteur.
- Voici donc ma participation, avec ma culture Irlandaise, je vous ai également sorti des exemplaires d'écrits sur le thème si cela vous intéresse, ou si vous avez besoin d'inspiration pour la deuxième partie du cours. Maintenant, est-ce que vous avez un conte, un poème, en tout cas une œuvre littéraire sur le thème de Noël qui est inscrite dans votre culture et que vous souhaiteriez partager, afin que nous en discutions. Profitez-en, nous sommes en petit comité.
Une fois terminé, il s'adossa de nouveau contre son bureau, comme au début de son intervention, scrutant les étudiantes de sa haute stature, son regard polaire sondant leur visage, attendant patiemment qu'une première courageuse prenne la parole.
- :
- Voilà la suite, désolée de ne pas avoir donné suite, mais me revoici. (Noël en mars on aura tout vu).
Ne t'inquiète pas @Althea d'Arenberg , on a tous nos oublis de temps en temps :)
Heureuse de te savoir part de ce cours
Quant à moi, je suis vraiment mauvaise en rp de groupe, mais je ferai de mon mieux :)
- InvitéInvité
Re: Let's tell a story...
Mer 7 Avr 2021 - 18:17
Pina s'était arrêtée quelques instants pour prendre des nouvelles d'Andréa, et avait été heureuse de la savoir en bonne santé. Elle avait pris des nouvelles de Francis avant de lui souhaiter un bon cours, posant sa main sur la sienne pour la remercier silencieusement de ses mots, avant de prendre place près d'Althéa.
Le cours avait alors commencé, surprenant Pina par un ton bien morose alors qu'ils allaient parler de contes et d'écritures, de Yule. Trois des choses qu'elle aimait beaucoup et qui n'avait apparemment pas conquis le cœur de leur professeur. Studieuse, Pina avait noté le nom et l'auteur du poème avant de reposer silencieusement sa paume et posé son menton contre ses mains, coudes sur la table pour se laissée bercée par l'histoire. L'accent irlandais offrait des courbes et intonations particulièrement agréable à l'oreille de l'islandaise, qui s'était laissée charmée par l'histoire.
Sortie un peu brusquement de sa session d'écoute, Elle avait physiquement reculé sur sa chaise quand le professeur avait repris ses explications et leur demandait de participer à leur tour, de partager un conte de leur culture. La jeune lufkin observa un instant ses camarades, et voyant que les quatre filles restèrent pour le moment toutes muettes, Pina s'était relevée en silence, le rose colorant ses joues. Sa voix fut d'abord un peu timide, bien qu'entourée d'amies, quand elle commença à raconter : “ Je viens d'Islande, et la plupart des contes chez moi, sont composés de monstres et de lutins mangeurs d'enfants ” annonça t-elle en offrant un sourire amusé à Althéa à ses côtés. Maintenant qu'elle avait attiré l'attention de toutes, Pina reprit d'une voix plus douce. “ Les lutins de noël, qu'on appelle jólasveinarnir, sont des personnage de notre folklore qui représentent pour nous ce que représente le père noël pour d'autres. Les treizes jours précédents Yule- ou Noël, un lutin glisse un cadeau ou une surprise désagréable dans les chaussons des enfants, près de la fenêtre. Si maintenant, les lutins ont un caractère assez doux et malicieux, ils étaient avant considéré comme des vrais trouble-fêtes et étaient utilisés pour s'assurer de la bonne conduite des enfants, et donc, les punissaient le cas contraire- un peu comme...” Pina chercha ses mots un instants “Le père fouettard? Je crois.”
Perdue dans ses souvenirs et les histoires de son enfance, sa voix s'était déliée et son flot de parole était continu et doux. “Le poète Jóhannes úr Kötlum est celui qui à fait revivre notre folklore grâce justement à un poème reprenant l'histoire des lutins de noël. Il a également écrit sur leurs parents, Grýla et son mari, Leppalúði, et du Jólakötturinn, le chat de Yule, qui est un monstre qui rôde dans les campagnes enneigés. Je me souviens d'un petit passage du conte que je peux vous raconter, maintenant?” Pina tourna la tête vers leur professeur pour savoir si elle devait continuer, et entreprit de conter un morceau du poème, yeux fermés pour chercher dans sa mémoire les bonnes intonations, avant de revenir à la réalité avec un petit sourire gêné. “Je pourrait évidemment vous porter la traduction ou vous l'envoyer par hiboux pendant les vacances, si vous voulez.”
- résumé:
@Althea d'Arenberg @Aphrodite Iraklidis @Andrea de Valois-Xavier @Sayanel Fra Daggry - Pina discute et prend des nouvelles d'andréa avant de s'asseoir, puis écoute religieusement leur professeur en s'étonnant légèrement de son manque d'entrain. Elle l'écoute avec plaisir conter le poème irlandais. Elle attend quelques instants de voir si une de ses copines veut parler puis fini par se lever pour parler du folklore islandais. Elle raconte l'histoire des lutins de noël, puis conte un extrait du poème avant de se rasseoir.
un aperçu du chant/poème
traduction approximative du bout que pina aura raconté :
Gryla était leur mère
qui donna du lait à ces trolls,
Et leur papa Leppalúði
Etait d'un genre paresseux.
On les nommait les Jólasveinarnir,
A Noël ils sont apparus,
Et ils sont venus un par un
Mais jamais deux par deux.
Ils étaient treize en tout,
Ces messieurs-là,
Qui ne voulaient pas déranger
Tout en même temps.
A la porte ils ont frappé
Et l'ont déverrouillée.
Puis ils se sont mis à fouiller,
Dans la cuisine et le garde-manger.
Avec leur regard rusé,
Ils se cachaient ici et là
Prêts à jouer leurs farces
Si personne n'était dans les parages...
Et même si, cependant, quelqu'un les voyait
Ils n'hésitaient pas
A bouleverser les gens – et déranger
La paix de leur foyer...
- InvitéInvité
Re: Let's tell a story...
Mer 7 Avr 2021 - 19:39
Aphrodite n'attendait pas de réel scoop de la part d'@Althea d'Arenberg, qu'elle savait secrète sur pas mal de points. Aussi, elle fit mine que la réponse de la Belge soit réelle, air de surprise au visage, bouche grande ouverte. "Oh, ce serait génial." Le professeur venait déjà de se relever, aussi s'installa-t-elle à côté de Pina, laissant la Wright tranquille (pour le moment). Le sujet du cours l'intéressait beaucoup, elle qui aimait célébrer Noël. Elle avait d'ailleurs insisté pour décorer la maison selon les coutumes de chacune des colocataires, un vrai melting pot de Noël.
Mr Fra Daggry expliqua la première partie du cours, qui consistait à présenter une oeuvre littéraire représentant Noël. Il entreprit de présenter un auteur irlandais, et lut un poème. Aphrodite apprécia l'écoute, les aspérités de l'accent irlandais, les mots utilisés et le rythme des mots. Puis, il leur demanda de faire de même. Surprise par la question, la semi-vélane se mit à chercher une oeuvre littéraire de son pays qui avait un rapport avec Yule. Alors qu'elle séchait presque (de son pays, les oeuvres les plus célèbres étaient antiques - et alors, peu célébraient Noël), Pina se mit à parler, les joues rougies de prendre la parole devant un public. L'histoire de l'Islandaise sur les fées lui rappela une partie de son folklore - son père adorait lui raconter des histoire, gamine.
Alors, après que la Lufkin ait terminé son histoire, Aphrodite laissa couler quelques secondes, le temps que tout le monde apprécie le conte de Pina, puis se redressa. "C'est trop cool, ça ressemble à une histoire de chez moi." Si elle avait parlé en direction de sa meilleure amie, elle regarda ensuite les autres personnes présentes, dont le professeur. "Je viens de Grèce, et là bas, pour Noël, on a des gobelins. Enfin, pas les gobelins de Gringott's, ce sont des créatures imaginées par les moldus." Quoique, à y réfléchir, peut-être que ces gobelins existaient réellement. "Ils s'appellent des Καλλικάντζαρος (kallikantzaroi). En fait, contrairement aux fées de Pina, ils sortent après Yule, pendant 12 jours. Le reste du temps, ils sont occuper à scier l'arbre du monde. Quand ils sortent, ils viennent saccager les maisons, les rues, voler des gâteaux... Et les humains ont trouvé des techniques pour éviter qu'ils entrent chez eux : on fait chauffer du feu en continu dans la cheminée pour ne pas qu'ils passent par le conduit, ou alors on suspend des passoires devant la porte pour les occuper à compter les trous."
"Ca vient du folklore grec et de l'empire byzantin, il n'y a pas vraiment eu d'écrits dessus, par contre..." Un peu embêtée de ne pas pouvoir répondre pleinement à la consigne du professeur, Aphrodite se reprend tout de même assez vite. "Mais il y a une pièce de théâtre qui a été écrite sur eux ! Ca s'appelle L'Arbre Magique par Dmitris Karoglou. En fait, c'est pas du vrai théâtre avec des acteurs et tout, mais plutôt des marionnettes. Ca s'appelle le Karagiozis, c'est un théâtre avec des ombres. En fait, Karagiozis est toujours le personnage principal, et il lui arrive plein d'histoires. C'est un classique pour les enfants." Emportée dans son explication, la blonde sentait qu'elle déviait. "Bref ! Karoglou a repris le principe du Karagiozis et a ajouté des nouveaux personnages ! Dedans, les kallikantzaroi transforment le personnage principal en... un canard, je crois. C'est assez drôle."
Mr Fra Daggry expliqua la première partie du cours, qui consistait à présenter une oeuvre littéraire représentant Noël. Il entreprit de présenter un auteur irlandais, et lut un poème. Aphrodite apprécia l'écoute, les aspérités de l'accent irlandais, les mots utilisés et le rythme des mots. Puis, il leur demanda de faire de même. Surprise par la question, la semi-vélane se mit à chercher une oeuvre littéraire de son pays qui avait un rapport avec Yule. Alors qu'elle séchait presque (de son pays, les oeuvres les plus célèbres étaient antiques - et alors, peu célébraient Noël), Pina se mit à parler, les joues rougies de prendre la parole devant un public. L'histoire de l'Islandaise sur les fées lui rappela une partie de son folklore - son père adorait lui raconter des histoire, gamine.
Alors, après que la Lufkin ait terminé son histoire, Aphrodite laissa couler quelques secondes, le temps que tout le monde apprécie le conte de Pina, puis se redressa. "C'est trop cool, ça ressemble à une histoire de chez moi." Si elle avait parlé en direction de sa meilleure amie, elle regarda ensuite les autres personnes présentes, dont le professeur. "Je viens de Grèce, et là bas, pour Noël, on a des gobelins. Enfin, pas les gobelins de Gringott's, ce sont des créatures imaginées par les moldus." Quoique, à y réfléchir, peut-être que ces gobelins existaient réellement. "Ils s'appellent des Καλλικάντζαρος (kallikantzaroi). En fait, contrairement aux fées de Pina, ils sortent après Yule, pendant 12 jours. Le reste du temps, ils sont occuper à scier l'arbre du monde. Quand ils sortent, ils viennent saccager les maisons, les rues, voler des gâteaux... Et les humains ont trouvé des techniques pour éviter qu'ils entrent chez eux : on fait chauffer du feu en continu dans la cheminée pour ne pas qu'ils passent par le conduit, ou alors on suspend des passoires devant la porte pour les occuper à compter les trous."
"Ca vient du folklore grec et de l'empire byzantin, il n'y a pas vraiment eu d'écrits dessus, par contre..." Un peu embêtée de ne pas pouvoir répondre pleinement à la consigne du professeur, Aphrodite se reprend tout de même assez vite. "Mais il y a une pièce de théâtre qui a été écrite sur eux ! Ca s'appelle L'Arbre Magique par Dmitris Karoglou. En fait, c'est pas du vrai théâtre avec des acteurs et tout, mais plutôt des marionnettes. Ca s'appelle le Karagiozis, c'est un théâtre avec des ombres. En fait, Karagiozis est toujours le personnage principal, et il lui arrive plein d'histoires. C'est un classique pour les enfants." Emportée dans son explication, la blonde sentait qu'elle déviait. "Bref ! Karoglou a repris le principe du Karagiozis et a ajouté des nouveaux personnages ! Dedans, les kallikantzaroi transforment le personnage principal en... un canard, je crois. C'est assez drôle."
- Spoiler:
- Aphrodite écoute avec attention le poème du prof, puis ce que raconte Pina. Elle partage ensuite son conte de Noël, qui est plutôt un morceau de folklore. Elle n'est pas vraiment dans les consignes car elle n'a pas de poème ou de conte, mais elle se souvient qu'une pièce de théâtre a été écrite avec les gobelins de Noël, donc elle est à moitié dans le thème, non ?
le théâtre d'ombres avec kallikantzaroi
- InvitéInvité
Re: Let's tell a story...
Jeu 8 Avr 2021 - 6:29
Let's tell a story...
tenue
Andrea avait replongé son nez dans son volume juste avant que le professeur prît la parole, mais, par peur de paraître impolie, elle le referma aussitôt et le déplaça plus loin sur la table. L'enseignant débuta la séance en surprenant la jeune femme avec son animosité envers les décorations de Noël et possiblement la fête elle-même. L'Anglaise ne put s'empêcher d'avoir un léger sourire en coin à la pensée des nombreux bacs de décorations qu'elle et son mari avaient accroché à leur domicile d'Édimbourg. Elle jeta un bref coup d'oeil du côté de Pina, qu'elle savait appréciait également cette fête qu'elle appelait Yule. Andrea rapporta son attention vers monsieur Fra Daggry lorsqu'il leur parla de l'auteur Irlandais Kavanagh et de son oeuvre A Christmas Childhood. L'enseignant leur en fit ensuite la lecture. Andrea ne put s'empêcher de s'appuyer la tête entre ses mains, presque hypnotisé par courbes et les intonations de son accent irlandais, oubliant presque elle était en classe. Ce fut donc un brutal retour à la réalité à la fin de sa lecture lorsqu'il reprit son ton professoral en annonçant ce qu'il attendait des jeunes femmes assises devant lui.
La Londonienne réfléchie rapidement à un conte ou une histoire de Noël de son enfance. Pendant qu'elle réfléchissait et qu'elle commençait à rassembler son courage, Pina se lança. Sa collègue Lufkin leur parla d'un conte écrit par Jóhannes úr Kötlum parlant et reprenant des thèmes qu'elle avait bien souvent entendu et de lutins mangeurs d'enfants. Andrea nota rapidement le nom du poète et continua de chercher dans les limbes de son cerveau pour un conte pendant que Pina termina sa description. Lorsque Pina fit mention de leur envoyé par hibou la traduction, la jeune femme lui fit un signe discret qu'elle désirait bien la recevoir. Une idée lui caressa finalement l'esprit, mais n'eut le temps de prendre parole puisqu'Aphrodite la devança en relevant que sa culture natale ressemblait à celle de l'Islandaise. La Grecque leur mentionna les Kallikatzaroi, les gobelins grecs scieur de l'arbre du monde. La jeune femme apprécia les références à sa propre culture anglaise et l'interprétation que certaine de ses amies moldues en avaient fait, les lutins en porcelaine ou en marionnette qui viennent vous "visiter" dans le mois avant Noël pour mettre le fouillis et qui reste bien sagement à côté de leur fouillis pour que les humains puissent prendre une belle photo souvenir. Andrea ramena son attention lorsque la jeune femme termina.
L'Anglaise attendit quelques secondes, en partie pour voir si personne n'allait se manifester et pour rassembler son courage. « Il y a énormément de ressemblance entre nos cultures. Je suis Anglaise, originaire de Londres, comme peut le témoigner mon accent. », commença-t-elle, reprenant le ton professoral qu'elle avait abandonné moins d'un an plus tôt, avant de poursuivre. « Je n'ai pas souvenir de conte de Noël datant de mon enfance puisque j'étais rarement avec mes parents. Par contre, je me rappelle d'un livre que ma Nanny me lisait tous les soirs de décembre, Letters from Father Christmas, par J.R.R. Tolkin. L'oeuvre est un recueil comprenant les lettres que Mr Tolkin a écrit à ses enfants de la part de Father Christmas. Ma Nanny me lisait une lettre ou deux chaque soir, changeant les noms des enfants Tolkien par le mien. Chaque lettre contenue dans le livre était écrite différemment, formant presque un dessin. Si ma mémoire est bonne, l'une était écrite dans une calligraphie très secouée, comme si Father Christmas avait froid en l'écrivant. C'est également une tradition que Francis, mon mari, a reprit depuis que je suis entrée à Hungcalf via mon hibou. Je peux également prêter le volume si l'une de vous désire le lire. », termina-t-elle en se rassoyant, ramenant sa jupe soigneusement sous elle.
solsken (code)
Andrea avait replongé son nez dans son volume juste avant que le professeur prît la parole, mais, par peur de paraître impolie, elle le referma aussitôt et le déplaça plus loin sur la table. L'enseignant débuta la séance en surprenant la jeune femme avec son animosité envers les décorations de Noël et possiblement la fête elle-même. L'Anglaise ne put s'empêcher d'avoir un léger sourire en coin à la pensée des nombreux bacs de décorations qu'elle et son mari avaient accroché à leur domicile d'Édimbourg. Elle jeta un bref coup d'oeil du côté de Pina, qu'elle savait appréciait également cette fête qu'elle appelait Yule. Andrea rapporta son attention vers monsieur Fra Daggry lorsqu'il leur parla de l'auteur Irlandais Kavanagh et de son oeuvre A Christmas Childhood. L'enseignant leur en fit ensuite la lecture. Andrea ne put s'empêcher de s'appuyer la tête entre ses mains, presque hypnotisé par courbes et les intonations de son accent irlandais, oubliant presque elle était en classe. Ce fut donc un brutal retour à la réalité à la fin de sa lecture lorsqu'il reprit son ton professoral en annonçant ce qu'il attendait des jeunes femmes assises devant lui.
La Londonienne réfléchie rapidement à un conte ou une histoire de Noël de son enfance. Pendant qu'elle réfléchissait et qu'elle commençait à rassembler son courage, Pina se lança. Sa collègue Lufkin leur parla d'un conte écrit par Jóhannes úr Kötlum parlant et reprenant des thèmes qu'elle avait bien souvent entendu et de lutins mangeurs d'enfants. Andrea nota rapidement le nom du poète et continua de chercher dans les limbes de son cerveau pour un conte pendant que Pina termina sa description. Lorsque Pina fit mention de leur envoyé par hibou la traduction, la jeune femme lui fit un signe discret qu'elle désirait bien la recevoir. Une idée lui caressa finalement l'esprit, mais n'eut le temps de prendre parole puisqu'Aphrodite la devança en relevant que sa culture natale ressemblait à celle de l'Islandaise. La Grecque leur mentionna les Kallikatzaroi, les gobelins grecs scieur de l'arbre du monde. La jeune femme apprécia les références à sa propre culture anglaise et l'interprétation que certaine de ses amies moldues en avaient fait, les lutins en porcelaine ou en marionnette qui viennent vous "visiter" dans le mois avant Noël pour mettre le fouillis et qui reste bien sagement à côté de leur fouillis pour que les humains puissent prendre une belle photo souvenir. Andrea ramena son attention lorsque la jeune femme termina.
L'Anglaise attendit quelques secondes, en partie pour voir si personne n'allait se manifester et pour rassembler son courage. « Il y a énormément de ressemblance entre nos cultures. Je suis Anglaise, originaire de Londres, comme peut le témoigner mon accent. », commença-t-elle, reprenant le ton professoral qu'elle avait abandonné moins d'un an plus tôt, avant de poursuivre. « Je n'ai pas souvenir de conte de Noël datant de mon enfance puisque j'étais rarement avec mes parents. Par contre, je me rappelle d'un livre que ma Nanny me lisait tous les soirs de décembre, Letters from Father Christmas, par J.R.R. Tolkin. L'oeuvre est un recueil comprenant les lettres que Mr Tolkin a écrit à ses enfants de la part de Father Christmas. Ma Nanny me lisait une lettre ou deux chaque soir, changeant les noms des enfants Tolkien par le mien. Chaque lettre contenue dans le livre était écrite différemment, formant presque un dessin. Si ma mémoire est bonne, l'une était écrite dans une calligraphie très secouée, comme si Father Christmas avait froid en l'écrivant. C'est également une tradition que Francis, mon mari, a reprit depuis que je suis entrée à Hungcalf via mon hibou. Je peux également prêter le volume si l'une de vous désire le lire. », termina-t-elle en se rassoyant, ramenant sa jupe soigneusement sous elle.
- Résumé:
- Andrea referme son livre lorsque le professeur prend la parole et l'écoute avec grande attention. Elle écoute la description des contes de Pina et Aphrodite silencieusement et notant mentalement les références. Elle se leva ensuite pour parler de
son ouvrage de Noël Letters from Father Christmas.
@Althea d'Arenberg @Aphrodite Iraklidis @Pina Jakobsdóttir @Sayanel Fra Daggry
- InvitéInvité
Re: Let's tell a story...
Mer 14 Avr 2021 - 1:50
Nul besoin de vous rappeler la période de l'année, les décorations de mauvais goûts accrochées un peu partout s'en chargent à ma place. Le visage neutre que présente d’ordinaire la Belge en classe s’étire à peine d’un demi sourire – le sentiment est partagé, et elle n’a pas décoré son propre logis envahi de plantes d’une seule guirlande. Elle laisse la voix profonde de l’Irlandais la bercer, cette dernière présentant une grande part de l’intérêt de suivre le cours du professeur @Sayanel Fra Daggry, sans prendre de notes, puisque la proverbiale magie de yule est omniprésente dans la tradition européenne occidentale. Lorsque l’enseignant propose aux étudiantes de se lancer, elle se calle contre son siège, n’ayant pas l’intention de prendre la parole en premier : en classe, elle laisse l’enthousiasme aux lufkin et se contente d’une attention polie, ne répondant que lorsqu’on la sollicite. Le sourire en demi-lune qu’elle avait offert à l’héritier d’Eire s’étire à nouveau en entendant @Pina Jakobsdóttir parler de monstres et de lutins pédophages, hochant la tête à la mention du père Fouettard, l’élément folklorique de sa propre enfance qu’elle a l’intention de mentionner.
Lorsque @Aphrodite Iraklidis prend la parole, elle s’attend presque à une histoire faite de licornes et de paillettes aux couleurs de sa Grèce natale, bien que la francophone tire également ses origines du Québec lui ayant donné son accent si reconnaissable. À l’écoute de sa tradition, la capricieuse ballerine jette un regard appréciateur vers la Grecque, agréablement surprise par le choix de conte de son amie. Désemparée d’être capable de nommer une œuvre, elle se redresse pour ne pas montrer sa légère nervosité – sans être une fanatique de littérature, l’Orgueil n’apprécie jamais mal paraître. L’intervention d’ @Andrea de Valois-Xavier lui faisant crédit de quelques précieuses secondes de réflexion, et elle note la référence de l’Anglaise sur un coin de parchemin. L’idée que le célèbre auteur moldu de fantasy ait également rédigé des lettres aux saveurs de Noël lui plait étrangement, sans parvenir à mettre le doigt dessus – ou est-ce la mention sans complexe de la nanny faite par la lufkin?
Réalisant que son tour est irrémédiablement venu, la Belge se lève avec précaution, ses jambes lui jouant des tours depuis que Vesper a changé son traitement sur un coup de tête. Parfois, elle ne les sent plus – d’autres, elles lui paraissent plus incendiées que jamais. Prenant délicatement appui sur sa table, la jeune femme redresse le menton, port de tête altier pour s’exprimer en classe alors qu’elle n’a pas autant de choses pertinentes à dire que ses collègues de classe. « Je n’ai jamais adoré Noël », avoue-t-elle sur un ton dénué d’excuses au groupe, se contentant de regarder le professeur Fra Daggry de ses prunelles de pluie. « J’ai vu dans ce TP une occasion de parfaire ma culture. Je suis désolée de ne pas avoir de pièce littéraire précise à vous présenter. Je peux toutefois vous parler des orphelins trouvés par Saint-Nicolas, un soir. Chez moi, en Belgique, on appelle le père Noël Saint-Nicolas. Trois orphelins demandant l’hospitalité à un riche homme – je ne me souviens plus s’il s’agissait d’un boulanger ou d’un boucher – se font tuer par ce dernier. Sept ans plus tard, ils sont ressucités – la magie de Noël », ajoute-t-elle avec un brin d’ironie dans la voix, « par Saint-Nicolas, qui les a gardés en tant qu’assistants. L’un d’entre eux, grand et maigre, se faisait surnommer Fouettard parce qu’il prenait plaisir à punir les enfants dissipés. Adulte, il fut baptisé Père Fouettard, et fut chargé de punir les enfants qui se sont montrés mauvais pendant l’année. » Inclinant poliment la tête vers leur enseignant, la jeune femme se rassied en s’appuyant toujours contre la table pour ne pas vaciller.
Résumé : Althea se trouve désemparée de devoir présenter une oeuvre précise : elle n'en a pas en tête, et explique qu'elle est surtout venue parfaire sa propre culture, elle qui n'adore pas Noël. Référence de Père Fouettard.
- InvitéInvité
Re: Let's tell a story...
Mar 11 Mai 2021 - 15:38
[quote="@Sayanel Fra Daggry"]
LET'S TELL A STORY
EXORDIUM.
Sayanel n'avait pas du attendre bien longtemps avant qu'une élève, Pina Jakobsen, ne se lève pour répondre à sa requête. Elève timide, mais toujours très impliquée, le professeur savait son travail habituel de qualité, et était curieux de découvrir un aspect plus personnel de l'étudiante. Elle partagea un bout de folkore irlandais, sa voix douce décrivant des lutins malicieux qui s'animait 13 jours avant Noël. L'irlandais fit un léger signe de tête afin de lui signaler qu'il appréciait l'initiative tout en acquiesçant lorsqu'elle proposa d'envoyer une copie et traduction du texte.
L'élève qui se leva ensuite était une amie de la brunette semblait-il. Une jeune femme d'un grand charme et qui semblait toujours joyeuse, ce qui avait tendance à agacer Sayanel. Il n'aimait pas les gens bruyants. Une élève moyenne mais qui travaillait pour mériter sa place. Il écouta avec attention l'anecdote qu'elle partagea, qui, même si elle n'entrait pas parfaitement dans le thème était tout à fait intéressante, et faisait lien avec l'intervention précédente. Il lui accorda un sourire léger à l'évocation de la fin de la pièce puis se tourna vers l'étudiante qui avait à peine hésité avant de se prendre la parole à son tour.
Andréa était une élève studieuse, et cela se voyait. Sayanel appréciait que l'on s'intéresse, et que l'on travaille, mais il avait du mal avec le côté superficiel et excessivement soigné de l'anglaise qui prenait un ton professoral des plus ennuyeux. Enfin, il fallait reconnaître que l'ouvrage qu'elle avait choisi était tout à fait cohérent et s'il ne le découvrait pas, il appréciait qu'il soit évoqué par une de ses étudiante. Il signala à la fin de son intervention, qu'un autre exemplaire était disponible dans la bibliothèque de sa salle de classe et qu'il était à leur libre disposition.
La dernière à se lever, doucement, tout en s'appuyant sur sa table comme pour s'empêcher de trébucher. Il fallait avouer que Sayanel attendait son intervention. Si ce n'était pas le meilleur de ses éléments, l'irlandais appréciait sa vision des choses, qui ne tentait pas d'entrer dans une case précise, et se contentait de s'exprimer avec une honnêté des plus fascinantes. Elle ne participait pas plus que d'autres, ne semblait pas plus investie, mais disons que Sayanel aimait le personnage. Un sourire en coin se forma à sa première phrase, puis s'agrandit lorsqu'il réalisa où elle voulait en venir.
Après qu'elle se fut assise de nouveau, le professeur laissa s'inscrire sur le tableau la consigne qu'il avait préparée, puis repris le parole, sa voix imprégnant l'air.
- Je vous remercie de vos interventions qui furent toutes pertinentes. N'est-il pas fascinant de voir la place de la magie dans le folkore moldu à travers le monde ? Je vous conseille d'ailleurs l'oeuvre de Pristina Cyliskus, "Magie et représentation dans un monde non-magique" qui traite le sujet avec une précision chirugicale. Commença-t-il tout en s'empara du livre épais. Puis, il reprit, croisant ses longs doigts sur ses genoux.
Maintenant, vous l'avez compris, ce TP a essentiellement pour but de vous faire écrire, afin d'avoir une approche plus pratique que ce que les cours classiques nous permettent d'avoir. Je vous demande donc d'écrire vous aussi votre conte de Noël. Si vous avez l'entière libertée de votre sujet, je souhaiterais pouvoir y retrouver les différentes étapes du schéma narratif, des descriptions qui permettent d'intégrer votre histoire à la période et à son atmosphère, et la présence d'une magie au centre du récit. A noter que cette dernière ne devrait pas faire référence directe au monde sorcier. En effet, je voulais permettre à ce TP d'avoir un but, et j'ai proposé à l'orphelinat de ma ville natale de venir partager des contes inédits aux enfants pour l'occasion. Ne vous inquiétez pas, votre rôle s'arrête à l'écriture, je ferai le reste. Nous avons encore 2h, ce qui vous laisse amplement le temps d'avancer, mais si vous souhaiter un délai, je peux vous laisser jusqu'à lundi pour m'envoyer votre texte complet.
Il avait expliqué tout cela tout en détaillant les visages de ses étudiantes, curieux de voir quel effet le projet avait sur elles. L'idée de l'orphelinat lui était venu une semaine auparavant, alors qu'il réfléchissait à la longue période qu'allaient être les vacances. Il ne comptait pas voir son père, bien qu'il considère tous les ans de venir diner avec ce dernier, comme si rien ne s'était jamais passé. Il n'était pas orphelin, et on lui avait répété qu'il était chanceux d'avoir encore son paternel, mais n'avait pu s'empêcher de se sentir proche de ces enfants qui habitait non loin de chez lui et qui eux, avait le droit d'être tristes. Après un silence d'une fraction seconde, il reprit, d'un ton égal.
Enfin, je suis là pour vous guider, et vous aider dans l'élaboration de votre conte. Et ne soyez pas timides, vous avez le droit de tatonner. Je le répète, j'ai sélectionné des ouvrages qui pourraient vous servir d'inspiration et que vous pouvez prendre sur mon bureau.
Avant de commencer, des questions ?
L'élève qui se leva ensuite était une amie de la brunette semblait-il. Une jeune femme d'un grand charme et qui semblait toujours joyeuse, ce qui avait tendance à agacer Sayanel. Il n'aimait pas les gens bruyants. Une élève moyenne mais qui travaillait pour mériter sa place. Il écouta avec attention l'anecdote qu'elle partagea, qui, même si elle n'entrait pas parfaitement dans le thème était tout à fait intéressante, et faisait lien avec l'intervention précédente. Il lui accorda un sourire léger à l'évocation de la fin de la pièce puis se tourna vers l'étudiante qui avait à peine hésité avant de se prendre la parole à son tour.
Andréa était une élève studieuse, et cela se voyait. Sayanel appréciait que l'on s'intéresse, et que l'on travaille, mais il avait du mal avec le côté superficiel et excessivement soigné de l'anglaise qui prenait un ton professoral des plus ennuyeux. Enfin, il fallait reconnaître que l'ouvrage qu'elle avait choisi était tout à fait cohérent et s'il ne le découvrait pas, il appréciait qu'il soit évoqué par une de ses étudiante. Il signala à la fin de son intervention, qu'un autre exemplaire était disponible dans la bibliothèque de sa salle de classe et qu'il était à leur libre disposition.
La dernière à se lever, doucement, tout en s'appuyant sur sa table comme pour s'empêcher de trébucher. Il fallait avouer que Sayanel attendait son intervention. Si ce n'était pas le meilleur de ses éléments, l'irlandais appréciait sa vision des choses, qui ne tentait pas d'entrer dans une case précise, et se contentait de s'exprimer avec une honnêté des plus fascinantes. Elle ne participait pas plus que d'autres, ne semblait pas plus investie, mais disons que Sayanel aimait le personnage. Un sourire en coin se forma à sa première phrase, puis s'agrandit lorsqu'il réalisa où elle voulait en venir.
Après qu'elle se fut assise de nouveau, le professeur laissa s'inscrire sur le tableau la consigne qu'il avait préparée, puis repris le parole, sa voix imprégnant l'air.
- Je vous remercie de vos interventions qui furent toutes pertinentes. N'est-il pas fascinant de voir la place de la magie dans le folkore moldu à travers le monde ? Je vous conseille d'ailleurs l'oeuvre de Pristina Cyliskus, "Magie et représentation dans un monde non-magique" qui traite le sujet avec une précision chirugicale. Commença-t-il tout en s'empara du livre épais. Puis, il reprit, croisant ses longs doigts sur ses genoux.
Maintenant, vous l'avez compris, ce TP a essentiellement pour but de vous faire écrire, afin d'avoir une approche plus pratique que ce que les cours classiques nous permettent d'avoir. Je vous demande donc d'écrire vous aussi votre conte de Noël. Si vous avez l'entière libertée de votre sujet, je souhaiterais pouvoir y retrouver les différentes étapes du schéma narratif, des descriptions qui permettent d'intégrer votre histoire à la période et à son atmosphère, et la présence d'une magie au centre du récit. A noter que cette dernière ne devrait pas faire référence directe au monde sorcier. En effet, je voulais permettre à ce TP d'avoir un but, et j'ai proposé à l'orphelinat de ma ville natale de venir partager des contes inédits aux enfants pour l'occasion. Ne vous inquiétez pas, votre rôle s'arrête à l'écriture, je ferai le reste. Nous avons encore 2h, ce qui vous laisse amplement le temps d'avancer, mais si vous souhaiter un délai, je peux vous laisser jusqu'à lundi pour m'envoyer votre texte complet.
Il avait expliqué tout cela tout en détaillant les visages de ses étudiantes, curieux de voir quel effet le projet avait sur elles. L'idée de l'orphelinat lui était venu une semaine auparavant, alors qu'il réfléchissait à la longue période qu'allaient être les vacances. Il ne comptait pas voir son père, bien qu'il considère tous les ans de venir diner avec ce dernier, comme si rien ne s'était jamais passé. Il n'était pas orphelin, et on lui avait répété qu'il était chanceux d'avoir encore son paternel, mais n'avait pu s'empêcher de se sentir proche de ces enfants qui habitait non loin de chez lui et qui eux, avait le droit d'être tristes. Après un silence d'une fraction seconde, il reprit, d'un ton égal.
Enfin, je suis là pour vous guider, et vous aider dans l'élaboration de votre conte. Et ne soyez pas timides, vous avez le droit de tatonner. Je le répète, j'ai sélectionné des ouvrages qui pourraient vous servir d'inspiration et que vous pouvez prendre sur mon bureau.
Avant de commencer, des questions ?
- :
- Voilà la suite du TP, je pense qu'on peut encore faire un tour pour que chacune puisse élaborer son histoire (pas l'écrire évidemment) et je fermerai ensuite. Merci d'être encore là, même si Noël est déjà bien loin
- InvitéInvité
Re: Let's tell a story...
Jeu 17 Juin 2021 - 15:35
Pina avait écouté avec beaucoup d'intérêt chacune des histoires de ses amies. Ravie d'être bien entourée pour les deux prochaines heures, flottant dans la magie de noël, elle avait calée son menton entre ses deux mains, laissant son imagination faire le reste du travail pour donner vie dans son crâne aux contes racontés. L'introduction d'althéa l'avait fait sourire, se souvenant de beaucoup de périodes hivernales dans les Pyrénées où Althéa n'avait jamais été des plus enclines à décorer l'immense sapin dans la cour intérieur ou se réjouir des nombreuses traditions de beauxbâtons concernant les fêtes de fin d'année.
Quand le professeur Fra-Daggry reprit la parole, le visage de la lufkin s'éclaira d'un sourire ravie. Elle adorait écrire. Depuis petite, elle était bercée dans les contes et les histoires, ses propres parents étant des créateurs, des voyageurs de l'imagination. Elle n'eu aucun mal à de suite trouvé le thème de ce qu'elle allait écrire, le jólasveinarnir flottant encore devant ses yeux. Après avoir noté la référence offerte par leur professeur, puis les noms des livres posés sur son bureau, Pina pris une nouvelle page et commença à noter sous forme de tiret les idées coulant en elle. Elle s'enferma dans sa bulle avec une facilité que ses amies lui connaissaient, assise en tailleur sur sa chaise. Elle laissa d'abord ses idées tomber sur son papier en une rivière calme et continue, le chat, la neige, les jford et une possible baleine blanche. Puis s'appliqua à remettre le tout dans l'ordre, pour construire, à la demande du professeur, correctement son texte.
Quand elle releva la tête, elle constata qu'une bonne heure était passée. Pina tourna alors la tête vers Althéa, assise à côté d'elle, pour lui demander comment elle avançait, puis se pencha un peu pour observer Aphrodite, super concentrée sur son histoire. Elle offrit un sourire à Andréa quand celle-ci croisa son regard, avant de se replonger dans son propre conte. Quand la fin de l'heure sonna, Pina avait presque terminé d'histoire son conte, seul la conclusion, et la morale qu'on retrouvait dans presque tous les contes, manquait. Elle décida donc de rendre son papier lundi et de le finir correctement pendant le week-end, se promettant à elle-même d'en toucher un mot à son père pour avoir son avis de créateur.
résumé : Pina adore écouter ses copines raconter, elle sourit quand Althéa annonce ne pas aimer franchement noël, se souvient de leurs années à beauxbâtons. Elle est ravie par l'exercice et s'enferme dans sa bulle de création pendant la première heure, sans faire attention aux filles autour d'elle.
Elle construit son histoire autour du chat de Yule, et à une facilité particulière à écrire son conte étant donné que ses parents sont conteurs. Elle est plutôt discrète sur le reste du cours mais se sent particulièrement apaisée d'être entourée par ses copines, et d'écrire sur un sujet qu'elle aime.
Pour ne pas bâcler son récit, elle décide de le rendre Lundi et d'en toucher un mot à son père pendant le week end.
@Sayanel Fra Daggry, @Althea d'Arenberg, @Aphrodite Iraklidis, @Andrea de Valois-Xavierfin pour moi, si j'ai bien tout compris
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