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Je ne m'attendais pas à toi [Dàemhon <3]
Jeu 8 Avr 2010 - 16:38
Je ne m'attendais pas à toi
- Le soleil pointa le bout de son nez à travers les rideaux bordeaux de ma chambre. Une main fraiche me caressait doucement le bras gauche quand j'ouvris les yeux. Aussitôt un mal de tête envahi violemment mon crâne, je regrettais déjà le verre de la veille même si au fond de moi ce n'était pas le cas. Je m'assis sur mon lit, les couvertures contre ma poitrine j'empoignais déjà une première cigarette, la première d'une longue série. L'homme, un brun ouvrit les yeux à son tour et commença à m'embrasser dans le cou avant que je m'écarte violemment, l'observant de bas en haut, il devait avoir tout juste 18 ans et encore. Un souvenir de la veille me revient quand il m'expliquait qu'il était en première année à Hungcalf et que c'était sa première vraie fête. Autant dire qu'il s'en souviendrait de sa première fête. Je le gratifiai d'un petit sourire de compassion, je savais ce que s'était les premières fêtes à Hungcalf et il mettrait du temps à s'en remettre. Je me levai doucement prenant des affaires et fila sous la douche. L'eau froide me fit le plus grand bien et j'étais à présent totalement réveillée et regagnai ma chambre où le jeune homme était toujours là, assis sur le lit. Je pris une profonde bouffé de cigarette avant de plonger mon regard noisette dans le sien.
- Tu devrais y aller, tu n'as pas cours ?
Non... mais je pensais, je peux t'accompagner à ton premier cours.
Le pauvre, il était beaucoup trop naïf et innocent. Je n'avais pas besoin de lui, mais il pensait qu'un élan de «romantisme» allait me faire fondre ou du moins me donner envie de rester la matinée avec lui, il se mettait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude.
Je n'ai pas besoin de garde du corps mon chou, Files. Le garçonnet ne bougea pas. Bien alors c'est moi qui file
- Il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche que j'étais déjà dans le couloir, loin de lui. Je jetai un regard à ma montre qui m'indiqua que j'avais deux de temps libre avant mon premier cours de la journée. J'avais un devoir à rendre en métamorphose pour l'après-midi et il était judicieux que j'aille à la bibliothèque pour travailler. Cependant, mes pas me guidèrent jusqu'au premier étage. Je croisai quelques camarades avec plaisir dont une fille que je ne connaissais pas qui vint me parler.
- Heu... Ever' ?
Everleigh, Ever' est réservé à mes amis.
Oui ok, heu... Je voulais savoir si tu voulais venir à Norwich ce soir avec heu ... Mathieu et moi. Un sourire mauvais se dessina sur mon visage, Mathieu était l'un des coups d'un soir que j'ai eu il y a de ça un mois et il n'avait pas apprécié que je le jette comme une vieille chaussette qui sent le troll et il avait juré de me le faire payer.
Et bien tu diras à Mathieu que le jour où voudra me voir il n'aura qu'à frapper à la porte de ma chambre, elle sera toujours ouverte pour lui.
- La jeune fille avait changé de tête et était devenue blanche. Elle m'avait tourné le dos et était partie. Le couloir s'était rempli d'un brouhaha insupportable, celui-ci avait réveillé mon mal tête et il fallait que je trouve un endroit au calme. J'ouvris la première porte qui se trouvait à portée et y entra. Quel ne fut pas ma surprise quand je vis qu'il s'agissait de la galerie des miroirs, mon reflet se reflétait plus de cent fois dans tous les sens. Je posai mon sac au milieu de la salle et y décida de me balader à l'intérieur, histoire de retrouver mon calme et ma sérénité. D'ailleurs je ne connaissais qu'un seul moyen : une cigarette. C'est donc avec cette tueuse de poumons que je déambulais dans la galerie, au calme, dans un silence religieux qui me faisait du bien.
Cette sérénité fut de très courte durée quand j'entendis la porte d'ouvrir et quelqu'un entra. Je m'approchai de l'entrée légèrement énervée d'être dérangé quand je le vis, Dàemhon, ce cher Dàemhon sans doute la dernière personne avec qui j'avais envie de me retrouver dans une salle. Il était mon fiancé, enfin le fiancé que m'avait désigné mes parents, il était la raison de ma vue à Hungcalf. Je me crispais, je faisais tout mon possible pour l'éviter depuis longtemps changer de couloirs, ne pas me retrouver aux mêmes fêtes que lui et tout ce qui s'en suit mais rien à faire on finissait toujours par se croiser. Je dois avouer que là s'était une grande première, me retrouver enfermé avec lui dans une pièce ça ne m'était jamais arrivée.
- Salut..., lâchais-je presque malgré moi avec un sourire crispé. J'inspirai une profonde fumée de cigarette qui arrivait le plus souvent à me calmer, mais là je tremblais
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