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can't catch tomorrow ─ ekstasy
Ven 9 Avr 2010 - 1:21
CAN'T CATCH TOMORROW « with ekstasy » Dàemhon se perd dans ses pensées, troublées par une jeune fille, et qui arrive ? LA jeune fille. Ekstasy, sa meilleure amie 'et amante partielle). Comment va t-il se sortir de ça ? |
Il la revoyait. Toute belle, fraîche, droguée (sûrement), mais si attirante. Il voyait encore son corps svelte, ses inratables jambes, fines et d’une longueur mesurée, son visage, doux et fébrile, ses mains se poser sur son visage, l’embrasser tendrement. Il la rêvait. De jour comme de nuit, d’orage comme de soleil. Il voyait encore cette scène, elle si tendre et douce, lui si heureux en cet instant. Il en avait rêvé de nombreuses nuits, de cette journée tant attendue. Certains sentiments étaient très durs à s’avouer et à avouer aux personnes que l’on aime. Ce sentiment en faisait parti. Il ne voulait pas tout faire foirer. Jamais il ne voudrait lui faire de mal. Et si son amour devait faire obstacle à leur amitié alors non, il évacuerait ce désir, cette envie folle, idiote. Ils étaient amis depuis bien des années, comment aurait-il pu se contenter de lui dire ça, crument, et risquer de tout faire foirer entre eux. C’était impossible. Impossible. Il ne voulait pas lui faire de mal, la blesser. Et son amitié lui était si chère. Mais en même temps. Il ne pouvait pas faire comme s’il ne s’était rien passé. Il l’avait désirée, et son vœu avait été exaucé. Jamais il ne voudrait que ce fait ampute sur leur amitié, tellement longue après tout. Jamais. Ses pensées, inratables, qu’il ne pouvait se sortir de la tête, lui empoisonnaient l’existence. Il avait honte. Et en même temps il était si fier. Il avait honte d’éprouver un tel désir, un tel sentiment. Un ami ne pouvait pas éprouver ça. Et puis merde. Après tout, c’est humain, bordel. Mais Dae’ était bien connu pour être un esprit de complète contradiction. Complète. Il n’aimait pas écrire, mais tenait un journal. Il n’aimait pas la richesse, et pourtant il ne se privait pas d’utiliser l’argent de ses parents. Pleins de petites touches personnelles, comme celles-ci entichaient son esprit. Il n’arrivait pas à se décider. Lui dire ? Ne pas lui dire ? Se taire ? Tout révéler ? C’était un tel dilemme. Il devait choisir entre son amour, un amour voué à l’échec visiblement, et son amitié, qui lui était plus chère qu’autre chose. C’était elle qui était là quand il allait mal, quand il avait besoin de quelqu’un à qui parler, à qui se confier (bien qu’il y ait encore des zones d’ombres dans son passé, qu’il n’osait pas lui avouer, de peur qu’elle fui), elle était pour lui comme une sœur, à cajoler, à qui se confier, à protéger. Et c’était réciproque. Dès qu’il n’allait pas bien, elle était là. L’inversement était aussi valable. Ils étaient tout les deux là l’un pour l’autre, et c’était ce qu’il aimait. C’était ce qui l’empêcherait de lui avouer. C’était si décisif comme décision. Après tout, il avait prononcé les sept lettres, ces trois mots, des millions de fois, lui prouvant sa gratitude, son amour amical. Mais désormais c’était autrement. Bien plus. Il ne le lui dirait pas d’une façon comme il l’avait toujours fait, mais d’une autre, d’une façon plus sentimentale. Et quelles seraient les conséquences ? Lui rirait elle au nez ? C’était la pire des solution. Alors elle ne le regarderait plus jamais comme avant, elle aurait cette crainte dans les yeux, crainte que l’on aperçoit dans chaque être à qui on fait une déclaration enflammée. Et lui. Son corps serait immobilisé, ses yeux pétrifiés, ses testicules atrophiés, son visage, ses joue surtout, virerait au rouge, un rouge incomparable. Jamais. Jamais il ne lui avouerait dans ce cas. Il ne voulait pas détruire son amitié avec elle. Son nom ? Ekstasy.
Dae’, allongé sur son lit, y repensait. A ses pensées, qui le mènerait sûrement à sa perte, ses pensées qui l’empoisonnait. Se relevant d’un bond, ne cherchant pas à faire dans la délicatesse, il regarda autour de lui. Une fois de plus la chambre était déserte. Comme toujours. Sortir. C’était le plus important. Il voulait absolument sortir de cette chambre, lugubre, de cette chambre, qu’il détestait et qu’il trouvait morne et laide. Il n’aimait pas y entrer, et pourtant il y passait le plus clair de son temps, à réfléchir de ça ou ça. Quel paradoxe. Tiens ! Encore un ! Il voulait s’échapper de cet univers, empoisonné, de partout. Il voulait s’évader, autre part. Visiter une des salles, même s’il les connaissaient toutes. Il aimait particulièrement quelques unes d’entre elles, comme l’animalerie et la galerie des miroirs. Il se dirigerait donc vers là. Ces salle n’étaient pas très lointaines de la salle commune, ce qui l’arrangeait en vérité. Il n’avait pas l’humeur pour traverser tout le domaine, pour simplement trouver un endroit reposant. Il voulait juste partir. Après avoir enfourné son bloc-notes (indispensable, une bouteille de vodka et quelques joints ainsi qu’un paquet de clopes, et tout ceci dans son sac à bandoulière, sac qu’il ne quittait qu’en de rares circonstances, il se décida de descendre en bas. Là, James le regarda d’un œil inquisiteur. « Tu vas où ? Vas-y restes ici ! » A toutes ces questions, Dae’ répondait toujours la même chose. Et James s’y était fait. Au début ses réponses étaient ennuyeuses, presque vulgaire dans l’esprit de James, ça Dae’ le savait, mais désormais il s’en fichait pas mal. « Vas chier ! » C’était la réponse préférée de Dae’, depuis des mois et des mois. Il préférait ne pas s’expliquer sinon James, comme Dae’ le connaissait, se serait mis à s’énerver et à demander des explications, essayant de forcer Dae’ à rester. C’était peut-être vulgaire. Mais il préférait ça à devoir s’expliquer de longues heures durant. C’était lassant de devoir se justifier. Toujours James lui demandait des comptes. Désormais, c’était moins fréquent, James connaissant sa réponse obligatoire. C’était une réponse spécialement attitrée à James d’ailleurs. C’était fait exprès. James se recula, avec un vif geste de main pas très sympathique et se rassis dans le canapé où il était deux secondes avant, entouré de deux filles charmantes (pour lui au moins). Après avoir laissé James, non loin de là, Dae’ continua son chemin. Il était temps qu’il trouve où aller. Il n’avait pas envie de rester là. Pas envie du tout. Sa marche était rapide, saccadée mais rapide. Son poult pourtant était d’une lenteur sans précédent. Les étages défilèrent rapidement, si rapidement qu’il ne s’en rendit presque pas compte. Le premier étage arriva très rapidement. Il continuait sa course effrénée vers l’un des deux salles qu’il avait choisie, comme « tant ses préférées en réalité. La réflexion ne fut pas intense en réalité. Il voulait tout à fait voir les animaux de l’animalerie. Il trouvait ça fascinant en réalité, ses animaux Enfin pas si fascinant que ça. C’était juste des animaux après tout. Dae’ ouvrit délicatement la porte de la pièce, qui regorgeais de trésors animaliers. D’inestimables créatures, qui étaient toutes différentes, attrayantes. La première fois qu’il était venu dans cette salle, Dae’ devait être en première année Il avait eu des étoiles dans les yeux. Littéralement. Il s’était fait mordre par une espèce de chauve-souris poilue. Un des pires moments de sa vie, je vous le garantis. C’était quelque chose de visqueux en fait. Mais il s’en était sorti, en allant faire un tour chez madame l’infirmière. Heureusement d’ailleurs. Rester évanouie pendant des jours aurait été une mauvaise solution, pour sa survie en fait. Après être entré dans la pièce aux milles et un recoins, Dae’ regarda l’espace dans son ensemble. Des cages, disposées en ordre, un peu partout, et à l’intérieur des tas d’animaux. Boursouflet. Phénix. Rat magique. Tellement d’espèces différentes qu’il lui aurait fallu un dictionnaire pour toutes les reconnaître. Les plus reconnaissable étaient les deux phénix du fond de la salle, au pelage rouge, magnifique, d’un rouge éclatant, avec des touches de couleurs ça et là. C’était une pièce bruyante, certes, mais si apaisante en réalité.
La pièce était vide. Le calme, même s’il y avait le bruit des cris d’animaux, y régnait en une certaine mesure. Les animaux apaisaient l’esprit de Dae’. Avec eux il se sentait comme libre de ses mouvements. Libre de faire ce qu’il veut. Il scruta un peu plus le labyrinthe géant. Les animaux émettaient un bruit semblable à celui de cent scrouts à pétards. C’était quelque peu gênant pour certains, pas pour Dae’. Il prit soin de choisir un coin où pouvoir écrire, ou dessiner, en réalité, et il s’avança. Des canapés, des fauteuils, assez moelleux, étaient installés là. Il ne réfléchit pas, s’assit et sorti enfin son calpin, et muni d’un crayon commença à dessiner. Car oui, il était doué. Très doué en dessin. On n’avait jamais vu aucun de ses dessins, mais un jour il avait juste dessiné un simple marbre, et ce jour-là les critiques avaient été positives. Très positives. Depuis ce temps une de ses passions, quand il n’était pas occupé à fumer, boire ou faire ma fête était bien le dessin. Il aimait dessiner ce qu’il voyait. Traçant désormais des fines lignes avec son crayons, sur le papier blanc, il observait les alentours, dessinant avec précisions chaque détails, chaque recoins de la pièce. Il fallait beaucoup de concentration en réalité. Un minimum de calme était d’ailleurs nécessaire…
La porte grinça. Quelqu’un entrait. Dae’ venait de finir de dessiner la cage du boursouflet. Il posa son crayon. Être dérangé, ça le répugnait. Il détestait ça. La silhouette d’une jeune fille apparut et soudain son regard, dur jusqu’alors, se radouci. Elle était là. Meilleure amie. C’était sa désignation. Ekstasy (d’ailleurs Dae’ avait toujours trouvé ce nom un peu étrange) entra dans un courant d’air. D’un bond, et d’un geste inattendue en fait, il se leva, et couru presque vers sa meilleure amie.
« Ekstasy? Qu’est-ce que tu fais là? »
HJ ;; c'est nul, niais, trop court, chier mais bon jvoulais absolument le finir xD. Si t'arrive pas à répondre je referais la fin que j'ai totalement foirée xDDae’, allongé sur son lit, y repensait. A ses pensées, qui le mènerait sûrement à sa perte, ses pensées qui l’empoisonnait. Se relevant d’un bond, ne cherchant pas à faire dans la délicatesse, il regarda autour de lui. Une fois de plus la chambre était déserte. Comme toujours. Sortir. C’était le plus important. Il voulait absolument sortir de cette chambre, lugubre, de cette chambre, qu’il détestait et qu’il trouvait morne et laide. Il n’aimait pas y entrer, et pourtant il y passait le plus clair de son temps, à réfléchir de ça ou ça. Quel paradoxe. Tiens ! Encore un ! Il voulait s’échapper de cet univers, empoisonné, de partout. Il voulait s’évader, autre part. Visiter une des salles, même s’il les connaissaient toutes. Il aimait particulièrement quelques unes d’entre elles, comme l’animalerie et la galerie des miroirs. Il se dirigerait donc vers là. Ces salle n’étaient pas très lointaines de la salle commune, ce qui l’arrangeait en vérité. Il n’avait pas l’humeur pour traverser tout le domaine, pour simplement trouver un endroit reposant. Il voulait juste partir. Après avoir enfourné son bloc-notes (indispensable, une bouteille de vodka et quelques joints ainsi qu’un paquet de clopes, et tout ceci dans son sac à bandoulière, sac qu’il ne quittait qu’en de rares circonstances, il se décida de descendre en bas. Là, James le regarda d’un œil inquisiteur. « Tu vas où ? Vas-y restes ici ! » A toutes ces questions, Dae’ répondait toujours la même chose. Et James s’y était fait. Au début ses réponses étaient ennuyeuses, presque vulgaire dans l’esprit de James, ça Dae’ le savait, mais désormais il s’en fichait pas mal. « Vas chier ! » C’était la réponse préférée de Dae’, depuis des mois et des mois. Il préférait ne pas s’expliquer sinon James, comme Dae’ le connaissait, se serait mis à s’énerver et à demander des explications, essayant de forcer Dae’ à rester. C’était peut-être vulgaire. Mais il préférait ça à devoir s’expliquer de longues heures durant. C’était lassant de devoir se justifier. Toujours James lui demandait des comptes. Désormais, c’était moins fréquent, James connaissant sa réponse obligatoire. C’était une réponse spécialement attitrée à James d’ailleurs. C’était fait exprès. James se recula, avec un vif geste de main pas très sympathique et se rassis dans le canapé où il était deux secondes avant, entouré de deux filles charmantes (pour lui au moins). Après avoir laissé James, non loin de là, Dae’ continua son chemin. Il était temps qu’il trouve où aller. Il n’avait pas envie de rester là. Pas envie du tout. Sa marche était rapide, saccadée mais rapide. Son poult pourtant était d’une lenteur sans précédent. Les étages défilèrent rapidement, si rapidement qu’il ne s’en rendit presque pas compte. Le premier étage arriva très rapidement. Il continuait sa course effrénée vers l’un des deux salles qu’il avait choisie, comme « tant ses préférées en réalité. La réflexion ne fut pas intense en réalité. Il voulait tout à fait voir les animaux de l’animalerie. Il trouvait ça fascinant en réalité, ses animaux Enfin pas si fascinant que ça. C’était juste des animaux après tout. Dae’ ouvrit délicatement la porte de la pièce, qui regorgeais de trésors animaliers. D’inestimables créatures, qui étaient toutes différentes, attrayantes. La première fois qu’il était venu dans cette salle, Dae’ devait être en première année Il avait eu des étoiles dans les yeux. Littéralement. Il s’était fait mordre par une espèce de chauve-souris poilue. Un des pires moments de sa vie, je vous le garantis. C’était quelque chose de visqueux en fait. Mais il s’en était sorti, en allant faire un tour chez madame l’infirmière. Heureusement d’ailleurs. Rester évanouie pendant des jours aurait été une mauvaise solution, pour sa survie en fait. Après être entré dans la pièce aux milles et un recoins, Dae’ regarda l’espace dans son ensemble. Des cages, disposées en ordre, un peu partout, et à l’intérieur des tas d’animaux. Boursouflet. Phénix. Rat magique. Tellement d’espèces différentes qu’il lui aurait fallu un dictionnaire pour toutes les reconnaître. Les plus reconnaissable étaient les deux phénix du fond de la salle, au pelage rouge, magnifique, d’un rouge éclatant, avec des touches de couleurs ça et là. C’était une pièce bruyante, certes, mais si apaisante en réalité.
La pièce était vide. Le calme, même s’il y avait le bruit des cris d’animaux, y régnait en une certaine mesure. Les animaux apaisaient l’esprit de Dae’. Avec eux il se sentait comme libre de ses mouvements. Libre de faire ce qu’il veut. Il scruta un peu plus le labyrinthe géant. Les animaux émettaient un bruit semblable à celui de cent scrouts à pétards. C’était quelque peu gênant pour certains, pas pour Dae’. Il prit soin de choisir un coin où pouvoir écrire, ou dessiner, en réalité, et il s’avança. Des canapés, des fauteuils, assez moelleux, étaient installés là. Il ne réfléchit pas, s’assit et sorti enfin son calpin, et muni d’un crayon commença à dessiner. Car oui, il était doué. Très doué en dessin. On n’avait jamais vu aucun de ses dessins, mais un jour il avait juste dessiné un simple marbre, et ce jour-là les critiques avaient été positives. Très positives. Depuis ce temps une de ses passions, quand il n’était pas occupé à fumer, boire ou faire ma fête était bien le dessin. Il aimait dessiner ce qu’il voyait. Traçant désormais des fines lignes avec son crayons, sur le papier blanc, il observait les alentours, dessinant avec précisions chaque détails, chaque recoins de la pièce. Il fallait beaucoup de concentration en réalité. Un minimum de calme était d’ailleurs nécessaire…
La porte grinça. Quelqu’un entrait. Dae’ venait de finir de dessiner la cage du boursouflet. Il posa son crayon. Être dérangé, ça le répugnait. Il détestait ça. La silhouette d’une jeune fille apparut et soudain son regard, dur jusqu’alors, se radouci. Elle était là. Meilleure amie. C’était sa désignation. Ekstasy (d’ailleurs Dae’ avait toujours trouvé ce nom un peu étrange) entra dans un courant d’air. D’un bond, et d’un geste inattendue en fait, il se leva, et couru presque vers sa meilleure amie.
« Ekstasy? Qu’est-ce que tu fais là? »
- InvitéInvité
Re: can't catch tomorrow ─ ekstasy
Mar 13 Avr 2010 - 21:30
L'amitié est une religion sans Dieu ni jugement dernier. Sans diable non plus. Une religion qui n'est pas étrangère à l'amour. Mais un amour où la guerre et la haine sont proscrites, où le silence est possible.
Tahar Ben Jelloun
Tahar Ben Jelloun
« Eksta … » Une main froide se posa sur son front, tandis qu'elle ouvrait péniblement les yeux. Les jolis traits de Jessica, une de ses meilleures amies, étaient crispés et dévoilaient l’inquiétude écumante en elle. Ekstasy se était entrain de se relever pour s’asseoir sur son lit lorsque Jessica lui attrapa fermement le bras et la repoussa contre son oreiller, s'écriant de sa voix habituellement si suave et si posée : « Attention ! Putain, Eksta, doucement… Tu te souviens plus de tout ce que tu as bu hier?.. Tu vas nous refaire un malaise. » Ekstasy se mit à froncer les sourcils : qu’est-ce qu’avait Jessica ? Qu’est-ce qui lui prenait ? Soudain, elle s’en souvint. De l’horrible soirée qu’elle avait passée la veille. Sans qu’elle ne puisse les retenir, des larmes s’écoulèrent fiévreusement le long de ses joues rosées, larmes dévoilant la tristesse éternelle, l'énorme manque et la souffrance indicible qui habitaient son être depuis une courte semaine. Sa respiration se fit saccadée et elle se retrouva bientôt écrasée entre les bras de Jessica. « Oh, chérie … » Il paraît que faire des câlins aux gens apaisent leurs rythmes cardiaques. Ça ne marcha pas avec Ekstasy qui sentait son cœur tambouriné contre sa poitrine, comme s'il allait jusqu’à son dernier battement. Ecartant vivement son amie d’elle, Ekstasy pinça ses lèvres carminées et ferma ses yeux azurs qui laissèrent s’échapper un nouveau flot de larmes. Elle n’avait pas besoin de réconfort de sa part, elle avait simplement besoin d’être tranquille, qu’on la laisse pleurer en paix. Pourtant, aucun son ne semblait réussir à s’échapper de sa gorge : sans doute ses sanglots les étouffaient tous. La cause de sa tristesse ? La mort de Noah. Noah, celui qui avait occupé une place importante dans son cœur depuis Poudlard, celui qui avait toujours été là pour elle, celui qui l’avait protégée envers Owen.. envers le monde entier. Il souffrait d’une grave maladie cardiaque et lui comme elle savaient que ses jours étaient comptés, mais elle ne pensait pas que ce serait si précipité. Elle voulait croire que ce n’était qu’un horrible cauchemar, cauchemar qui prendrait bientôt fin. Il le fallait. Elle semblait être tombée dans les abîmes de l’enfer, elle ne voyait plus une étincelle de lumière, elle ne voyait que la mort, partout, toujours. « Ekstasy, à priori, je ne trouve pas les bons mots pour te réconforter… Vas voir Velvet, Kaylee ou Dàemhon, on dirait qu’ils arrivent toujours à te calmer… à trouver les mots. » La voix doucereuse de Jessica semblait hésitante, contrainte ; elle était déçue de s’apercevoir qu’elle n’arrivait pas à rassurer son amie. Mais que pensait-elle ? On ne se remet pas si facilement de la perte d’un être cher. La jeune brune secoua la tête, ré-ouvra ses yeux et les posa sur les ongles vermillons de ses mains opalines. « Je veux être seule… » Jessica secoua vivement la tête, désapprouvant les dires de son amie. Elle avait peur, Ekstasy le voyait dans son regard brun. Elle avait peur qu’Ekstasy avale toutes les drogues qui lui tombent sous la main, qu’elle mélange tout cela avec quelques verres de vodka, de whisky ou de tequila, qu’elle fasse une overdose, et qu’elle la retrouve inconsciente dans ses draps pourpres. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, étant donné que la veille au soir, elle avait suivi de force Jessica à l’une des fameuses fêtes d’Hungcalf et qu’en dix minutes à peine, elle avait déjà touché à chaque substance illicite présente dans la salle. Ekstasy ne savait rien faire avec modération. Elle connaissait à peine ce mot. Chacun de ses faits et gestes étaient guidés par l'illustre émotion qu'est la passion. « Non, je reste. Tu veux qu’on regarde un film moldu ? Je sais que tu les aimes bien… Lequel veux-tu voir ? Je te propose…» Ekstasy poussa un léger soupir qu'elle essaya du mieux qu'elle le put de dissimuler, ne voulant pas se montrer désagréable envers Jessica, sa jolie amie qui souhaitait avant tout l’aider et dont le cœur était guidé par des intentions loyales et pures. Néanmoins, c’est d’un ton légèrement irrité qu’elle répliqua : « Jessica, je VEUX être seule. Je passerai te voir tout à l’heure. Et puis tu as cours… » Jessica haussa les épaules, répondant d’une voix défaite : « On a cours. Mais soit, je te laisse tranquille. » Jessica se leva prestement et sortit de la chambre d’Ekstasy, sa robe prune flottant vaporeusement sur sa silhouette gracile. Une fois celle-ci partie, Ekstasy replongea sous la couette sans pour autant parvenir à se rendormir. Roulant jusqu’à l’autre côté de son lit double, une photo posée sur sa table de nuit attira son regard clair. Prenant le cadre, un sourire sincère se dessina sur son visage : c’était Dàemhon et elle, l’année dernière, pendant les vacances de Noël. Ekstasy se rappellerait tout au long de sa vie les quelques jours qu’ils avaient passés ensemble ; elle ne s’était jamais autant amusée. Caressant doucement le visage éternellement figé de son ange blond sur la photo, elle décida d’aller le voir. Elle avait besoin de lui, il ne fallait pas le nier. Il était son meilleur ami, parfois même son amant, et occupait une des plus larges places de son cœur. Se levant doucement, Ekstasy enleva sa chemise de nuit et entra dans la douche, laissant couler l’eau sur ses cheveux et sur son corps pendant une bonne demi-heure. En sortant, elle enfila un jean ainsi qu'un caraco noir et laissa ses cheveux bruns ondulés contre son dos.
Marchant dans les couloirs d’Hungcalf, les iris plantés droit devant elle sur un point imaginaire, Ekstasy ne prêtait aucune attention au brouhaha sonore de ses camarades. Un Lufkin qu’elle semblait connaître lui attrapa le bras et lui demanda comment elle allait, mais la Wright ne répondit pas, ignorant royalement le garçon. Elle n’avait déjà pas envie de parler à Jessica, pourquoi cela diffèrerait avec lui ? Une fois arrivée devant la chambre de Dàemhon, elle frappa six coups secs, pour lui annoncer que c’était elle. C’était comme un code, entre eux. N’entendant pas de réponses, elle soupira, baissant ses yeux d’un air déçu. Elle avait besoin de lui, qu’il la prenne dans ses bras musclés, qu'il la rassure. Ses bras la rendaient toujours plus sereine.
Continuant à marcher dans les couloirs de l'université, elle décida d’aller à l’animalerie. Au moins, les animaux ne la dérangeront pas et elle pourrait se divertir en contemplant les dégradés de couleurs de ces créatures magiques. Entrant d’un pas léger, son regard fut tout de suite attiré par un phénix rouge flamboyant. « Ekstasy? Qu’est-ce que tu fais là? » La jeune femme sursauta, ne s'attendant pas à trouver une autre présence dans cette salle qui était d’habitude peu habitée, surtout à cette heure-ci. Néanmoins, ce n’était pas pour lui déplaire, c’était Dàemhon. Son Dàemhon. Le Grymm en question avança d’un pas tellement précipité vers elle, qu’elle n’eut même pas à s'approcher de lui pour passer ses frêles bras autour de sa taille et pour poser sa tête contre son cou, s’enivrant des douces effluves sucrées du beau blond. Restant un moment contre lui, elle ne dit rien, ne répondit pas tout de suite à la question de Dàemhon. Rien que le fait d'être près de lui anesthésiait sa douleur. Il était au courant que ce qu’elle vivait était difficile et se montrait plus que compréhensif, elle ne le remercierait jamais assez d'être ainsi. D'être lui. S’écartant un peu, elle plongea ses yeux dans le regard turquoise de Dàemhon et esquissa un pâle sourire : « Je ne sais pas, je suis venue ici sur un coup de tête. Les grands esprits se rencontrent, à ce que je vois. » Marquant une courte pause, Ekstasy dévisagea le beau blond aux traits angéliques, se rappelant aussi étrangement que cela puisse paraître des quelques nuits qu’ils avaient passées ensemble. Divines nuits aux allures féériques. Elle le connaissait pas cœur ; chacune de ses émotions, chacun de ses sourires, chacune de ses courbes... « Et toi ? » Sentir la chaleur du corps de Dàemhon près d’elle lui était frucuteux. Elle semblait oublier tous ses problèmes et cela lui faisait un bien fou, bien qu'elle savait que cela ne durerait pas. Tout reste éphémère. Néanmoins, Dàemhon réussissait à la faire se sentir mieux, chose que n’avaient pas réussi à faire les nombreuses drogues qu’elle s’était avalée la veille au soir. Car oui, ça pouvait être considéré comme de la lâcheté, mais elle avait toujours pris l’habitude de se réfugier dans les drogues, lorsqu’elle allait mal. C’est-à-dire très souvent.
Posant quelques délicats baisers sur le cou de Dàemhon, elle passa sa main dans ses cheveux blonds. Les contacts physiques qu’elle entretenait avec lui avaient toujours été passionnels ce qui avait donné naissance à bon nombre de rumeurs. Mais non, Dàemhon et Ekstasy n’étaient que meilleurs amis, inséparables depuis leur rencontre. Du moins, c’est ce qu’elle croyait. « Tu m’as manquée.. » En effet, depuis qu’elle avait appris la mort de Noah, Ekstasy avait refusé de voir bien du monde y compris son meilleur ami. Elle savait que se renfermer sur elle-même n’était pas la chose idéale à faire mais ne voyait aucune autre issue : Peut-être était-ce Dàemhon, son issue, celui qui l’aiderait à sortir de ce funeste abysse ? Lui qui était pour elle, une source de lumière constante, un éclat de soleil étincelant.
Marchant dans les couloirs d’Hungcalf, les iris plantés droit devant elle sur un point imaginaire, Ekstasy ne prêtait aucune attention au brouhaha sonore de ses camarades. Un Lufkin qu’elle semblait connaître lui attrapa le bras et lui demanda comment elle allait, mais la Wright ne répondit pas, ignorant royalement le garçon. Elle n’avait déjà pas envie de parler à Jessica, pourquoi cela diffèrerait avec lui ? Une fois arrivée devant la chambre de Dàemhon, elle frappa six coups secs, pour lui annoncer que c’était elle. C’était comme un code, entre eux. N’entendant pas de réponses, elle soupira, baissant ses yeux d’un air déçu. Elle avait besoin de lui, qu’il la prenne dans ses bras musclés, qu'il la rassure. Ses bras la rendaient toujours plus sereine.
Continuant à marcher dans les couloirs de l'université, elle décida d’aller à l’animalerie. Au moins, les animaux ne la dérangeront pas et elle pourrait se divertir en contemplant les dégradés de couleurs de ces créatures magiques. Entrant d’un pas léger, son regard fut tout de suite attiré par un phénix rouge flamboyant. « Ekstasy? Qu’est-ce que tu fais là? » La jeune femme sursauta, ne s'attendant pas à trouver une autre présence dans cette salle qui était d’habitude peu habitée, surtout à cette heure-ci. Néanmoins, ce n’était pas pour lui déplaire, c’était Dàemhon. Son Dàemhon. Le Grymm en question avança d’un pas tellement précipité vers elle, qu’elle n’eut même pas à s'approcher de lui pour passer ses frêles bras autour de sa taille et pour poser sa tête contre son cou, s’enivrant des douces effluves sucrées du beau blond. Restant un moment contre lui, elle ne dit rien, ne répondit pas tout de suite à la question de Dàemhon. Rien que le fait d'être près de lui anesthésiait sa douleur. Il était au courant que ce qu’elle vivait était difficile et se montrait plus que compréhensif, elle ne le remercierait jamais assez d'être ainsi. D'être lui. S’écartant un peu, elle plongea ses yeux dans le regard turquoise de Dàemhon et esquissa un pâle sourire : « Je ne sais pas, je suis venue ici sur un coup de tête. Les grands esprits se rencontrent, à ce que je vois. » Marquant une courte pause, Ekstasy dévisagea le beau blond aux traits angéliques, se rappelant aussi étrangement que cela puisse paraître des quelques nuits qu’ils avaient passées ensemble. Divines nuits aux allures féériques. Elle le connaissait pas cœur ; chacune de ses émotions, chacun de ses sourires, chacune de ses courbes... « Et toi ? » Sentir la chaleur du corps de Dàemhon près d’elle lui était frucuteux. Elle semblait oublier tous ses problèmes et cela lui faisait un bien fou, bien qu'elle savait que cela ne durerait pas. Tout reste éphémère. Néanmoins, Dàemhon réussissait à la faire se sentir mieux, chose que n’avaient pas réussi à faire les nombreuses drogues qu’elle s’était avalée la veille au soir. Car oui, ça pouvait être considéré comme de la lâcheté, mais elle avait toujours pris l’habitude de se réfugier dans les drogues, lorsqu’elle allait mal. C’est-à-dire très souvent.
Posant quelques délicats baisers sur le cou de Dàemhon, elle passa sa main dans ses cheveux blonds. Les contacts physiques qu’elle entretenait avec lui avaient toujours été passionnels ce qui avait donné naissance à bon nombre de rumeurs. Mais non, Dàemhon et Ekstasy n’étaient que meilleurs amis, inséparables depuis leur rencontre. Du moins, c’est ce qu’elle croyait. « Tu m’as manquée.. » En effet, depuis qu’elle avait appris la mort de Noah, Ekstasy avait refusé de voir bien du monde y compris son meilleur ami. Elle savait que se renfermer sur elle-même n’était pas la chose idéale à faire mais ne voyait aucune autre issue : Peut-être était-ce Dàemhon, son issue, celui qui l’aiderait à sortir de ce funeste abysse ? Lui qui était pour elle, une source de lumière constante, un éclat de soleil étincelant.
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