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More than a friend, a brother (Lorcan) /terminé/
Dim 24 Jan 2021 - 15:39
La magie permettait de faire des choses incroyables. Comme sur cette terrasse. Le personnel avait décidé de faire en sorte que même en hiver, les gens puissent y venir, s'installer, profiter de l'air pur. Mais pour combattre le froid, la pluie ou quelconque autres intempéries, ils avaient fait placer une espèce de bulle protectrice, une serre invisible et enchantée. C'était utile autant qu'appréciable, ne serait-ce que pour permettre aux patients de s'oxygéner.
Alors que mes doigts venaient toucher les cordes de ma guitare, celle-là même que Grace m'avait ramené, je songeais un instant à tout ça. Bien que de nature invisible, on pouvait discerner tout de même ses effets, l'entrapercevoir de temps en temps, quand un flocon s'évaporait par exemple à son contact.
La magie permettait cependant de faire des choses terribles également. Témoin ce que j'étais : un nouveau patient d'étude. Poser à coté de moi, une copie de mon dossier médical, la partie qui me revenait, que le médecin m'avait remis un peu plus tôt. Les analyses n'avaient rien donner, si ce n'est qu'elles révélaient qu'avant de lancer le sort qui m'avait mis dans cet état, j'avais consommé plusieurs médicaments. On en avait retrouvé des traces. Pour ce qui était de ma mémoire, ça restait cependant le vide intégral. Mes souvenirs entre le 23 août 2017 et mon réveil restaient une inconnue. Et cette amnésie ne facilitait pas les choses. Impossible de me soigner complètement à cause d'elle, puisque j'étais incapable de dire ce qui avait pu alors me passer par la tête, ce que j'avais fait.
Le dossier contenait également ce qui avait été préconisé pour que je retrouve la mémoire : séances psy, séances de légilimencie, et tout un tas d'autres trucs pour déverrouiller mes souvenirs. Tout ça pour que je puisse ensuite récupérer une vie normale, ma vie. Mais alors que les notes se composaient sur le fil de mes doigts, je m'interrogeais : le voulais-je seulement ? Si j'avais pris autant de médocs, lancer un sort aussi destructeur, n'était-ce pas pour en finir, comme l'avais supposé Grace à nos retrouvailles ? Je détestais ce genre de doutes, réellement.
Alors que mes doigts venaient toucher les cordes de ma guitare, celle-là même que Grace m'avait ramené, je songeais un instant à tout ça. Bien que de nature invisible, on pouvait discerner tout de même ses effets, l'entrapercevoir de temps en temps, quand un flocon s'évaporait par exemple à son contact.
La magie permettait cependant de faire des choses terribles également. Témoin ce que j'étais : un nouveau patient d'étude. Poser à coté de moi, une copie de mon dossier médical, la partie qui me revenait, que le médecin m'avait remis un peu plus tôt. Les analyses n'avaient rien donner, si ce n'est qu'elles révélaient qu'avant de lancer le sort qui m'avait mis dans cet état, j'avais consommé plusieurs médicaments. On en avait retrouvé des traces. Pour ce qui était de ma mémoire, ça restait cependant le vide intégral. Mes souvenirs entre le 23 août 2017 et mon réveil restaient une inconnue. Et cette amnésie ne facilitait pas les choses. Impossible de me soigner complètement à cause d'elle, puisque j'étais incapable de dire ce qui avait pu alors me passer par la tête, ce que j'avais fait.
Le dossier contenait également ce qui avait été préconisé pour que je retrouve la mémoire : séances psy, séances de légilimencie, et tout un tas d'autres trucs pour déverrouiller mes souvenirs. Tout ça pour que je puisse ensuite récupérer une vie normale, ma vie. Mais alors que les notes se composaient sur le fil de mes doigts, je m'interrogeais : le voulais-je seulement ? Si j'avais pris autant de médocs, lancer un sort aussi destructeur, n'était-ce pas pour en finir, comme l'avais supposé Grace à nos retrouvailles ? Je détestais ce genre de doutes, réellement.
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Re: More than a friend, a brother (Lorcan) /terminé/
Jeu 28 Jan 2021 - 13:23
More than a friend, a brother
EXORDIUM.
Le courrier estampillé au cachet de la famille De Launay était parvenu chez Lorcan plus tôt dans la semaine, et il avait mis quelques jours à s’y intéresser sérieusement, peu curieux de savoir ce que pouvait bien lui vouloir une famille de sang purs certes tout à fait honorable, mais avec qui il n’avait plus vraiment eu de contact depuis plusieurs mois, et le départ précipité de son meilleur ami pour un ailleurs inconnu. Il n’avait plus eu de nouvelles, plus aucune, à son retour de vacances avec Lucrèce, ne découvrant la situation qu’à la vue d’une Ymkje recroquevillée, en larmes, sur son paillasson. Il avait dû trouver des trésors d’énergie et de persuasion pour remonter le moral de sa meilleure amie, et si à présent elle avait repris du poil de la bête, allant jusqu’à trouver une chambre dans une nouvelle colocation, avec de nouvelles personnes, changer complètement d’air et de fréquentation, le Tamaharu gardait un goût amer de cette période étrange qu’avait été ce premier trimestre de l’année scolaire. Ce courrier donc, Lorcan avait attendu un moment d’ennui, pendant que Luce prenait sa douche, pour l’ouvrir et en parcourir le contenu. Un frisson glacé avait parcouru son échine alors que les nouvelles parvenaient à son cerveau et que dans son esprit les conséquences fleurissaient en bouquet toxique : Victor, à l’hopital, des séquelles graves, très graves même, des lésions cérébrales dont on ignorait encore la gravité. Il avait rangé la missive, en réalité peu explicite, dans sa poche, sans rien dire à sa petite amie. Cela ne regardait que lui, et les De Launay, mais il leur écrivit dès le lendemain pour leur confirmer qu’il irait visiter Victor dès que possible.
Il avait profité d’une après midi d’étude de la De Gray pour trouver le chemin des allées de Sainte Mangouste, un hopital qu’il n’avait jamais vraiment visité, et dont les odeurs de javel et de propre trop propre agressaient la gorge. Il avait donné lapidairement son nom à la secrétaire à l’entrée, le dos trop droit, l’air distant et un peu hautain plaqué sur son visage, comme il le faisait souvent quand il était mal à l’aise. La femme brune ne fit pas grand cas de ses manières cavalières, et lui avait indiqué où trouver son ami. Il avait effacé les quelques centaines de mètres qui le séparaient de la grande terrasse d’un pas pressé, les mains dans les poches, à la recherche d’une tignasse blonde familière, qu’il trouva. Victor, sacré Victor, penché sur sa guitare, l’air concentré, inconscient de qui allait débouler comme un chiot comme un jeu de quilles. Lorcan l’observa un moment, adossé à la porte, avant de se décider à le rejoindre, tirant sans plus de formalité une chaise en face du jeune sorcier pour s’y asseoir à l’envers, le dossier entre les jambes, les coudes sur celui-ci, un petit sourire aux lèvres.
- Salut mon pote. Alors comme ça, on fait des grosses bêtises ?
C’était dingue, Victor avait presque l’air plus petit, plus jeune, les yeux plus clairs… que lui était il arrivé, vraiment ?
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Re: More than a friend, a brother (Lorcan) /terminé/
Jeu 28 Jan 2021 - 21:18
- Salut mon pote. Alors comme ça, on fait des grosses bêtises ?
Mes doigts s'arrêtèrent, entre deux notes alors que la voix s'élevait dans l'air, que mon regard venait se poser devant moi sur la personne assise. Sentiment étrange de déjà vu avec pourtant quelque chose de profondément différents, le timbre de lavoix restait ce qui me perturbait le plus. "On se connait ?" Question réflexe, presque rhétorique dans la mesure où je réfléchissais, passant figurément parlant en revue tout une série de fiches dans ma tête, à la recherche de ce visage, à la recherche de cette sonorité.
Et sans même vraiment m'en rendre compte, les dernières notes de la strophe se jouèrent au bout de mes doigts alors que l'évidence se dessinait sur mes lèvres : "Lorcan ?" Certains traits ne mentaient pas, et pourtant, il avait clairement changé à ce que je pouvais m'en souvenir. "Lorcan, comment vas-tu ? Ca fait hyper longtemps !" Timbre plus jovial, j'annonce une vérité réelle à mes yeux, me rappelant surtout de ton départ des Poufsouffles pour la France, Beaubatons, etc... "Qu'est-ce que tu deviens ?" Le bras se laissant aller ballant, je me désintéressé de l'instrument de la même façon que je me concentrais sur mon ami en face de moi. Quant à sa question... je l'avais juste déjà oublié. Que voulez-vous ? J'étais amnésique après tout, non ?
Mes doigts s'arrêtèrent, entre deux notes alors que la voix s'élevait dans l'air, que mon regard venait se poser devant moi sur la personne assise. Sentiment étrange de déjà vu avec pourtant quelque chose de profondément différents, le timbre de lavoix restait ce qui me perturbait le plus. "On se connait ?" Question réflexe, presque rhétorique dans la mesure où je réfléchissais, passant figurément parlant en revue tout une série de fiches dans ma tête, à la recherche de ce visage, à la recherche de cette sonorité.
Et sans même vraiment m'en rendre compte, les dernières notes de la strophe se jouèrent au bout de mes doigts alors que l'évidence se dessinait sur mes lèvres : "Lorcan ?" Certains traits ne mentaient pas, et pourtant, il avait clairement changé à ce que je pouvais m'en souvenir. "Lorcan, comment vas-tu ? Ca fait hyper longtemps !" Timbre plus jovial, j'annonce une vérité réelle à mes yeux, me rappelant surtout de ton départ des Poufsouffles pour la France, Beaubatons, etc... "Qu'est-ce que tu deviens ?" Le bras se laissant aller ballant, je me désintéressé de l'instrument de la même façon que je me concentrais sur mon ami en face de moi. Quant à sa question... je l'avais juste déjà oublié. Que voulez-vous ? J'étais amnésique après tout, non ?
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Re: More than a friend, a brother (Lorcan) /terminé/
Mar 2 Fév 2021 - 8:46
More than a friend, a brother
EXORDIUM.
Il avait l’air complètement paumé, ce pauvre Victor, avec ses grands yeux écarquillés qui semblaient chercher quelque chose sur le visage de son meilleur ami. Lorcan haussa un sourcil, mimique qu’il avait depuis des années et qui faisait partie intégrante de sa personnalité, quand enfin, la trogne du De Launay s’éclairait dans un sourire lumineux, et aussi complètement à coté de la plaque. Ça promettait de grand moment, tout ça.
- Bah oui, Lorcan, tu voulais que j’sois qui, le ministre de la magie, débilos ? Et ça dépend de ce que tu veux dire par hyperrrrr longtemps aussi, ça fait quoi, six mois qu’tu t’es barré comme un schlag ?
L’accent Yankee de Lorcan était d’autant plus présent qu’il ne cherchait même pas vraiment à avoir l’air apaisant avec l’amnésique à guitare. Il avait du mal à concevoir ce que ça impliquait, des lésions cérébrales, alors que le blondinet en face de lui lui paraissait certes complètement perché (mais vu que c’était un état de base assez naturel chez Vic, cela ne le troublait pas tant). Il avait déjà vu son Cookie préféré avoir du mal à percuter suite à une bonne commotion, après une chute de balai, lui même avait essuyé quelques gamelles qui l’avaient laissé pantelant un moment, mais cela n’avait absolument rien à voir avec le vide intersidéral que lui renvoyait le regard de Victor. C’était … Déstabilisant. Un peu flippant, même.
- Sans déconner … tu te souviens de rien, du tout ? Genre, nos premières années à la fac, les meufs, les soirées, les concerts … Que dalle, vraiment ?
Le dernier mot sonnait entre la supplique et la menace, alors que Lorcan posait son menton sur ses doigts. Sur qu’il avait du changer, pour le De Launay qui l’avait quitté, en esprit en tout cas, à peine pubère avec vingt centimètres de moins et un corps tout rond d’enfant. Le Lorcan en fasse de lui n’avait plus grand-chose à voir avec l’ado qu’il était, à part le vocabulaire, peut être. Faut dire que là, il ne faisait pas bien d’effort.
- InvitéInvité
Re: More than a friend, a brother (Lorcan) /terminé/
Jeu 4 Fév 2021 - 8:56
C'était perturbant. Les premières paroles de Lorcan te lancèrent un froid dans le dos. Le même que d'habitude, depuis que tu t'étais réveillé entre ces murs. Parce qu'à tes yeux, tout était différent alors que dans les leurs, tout semblait si naturel. Si évident. T'aimerais répondre en soi à sa réplique, alors qu'il te compare à un nullos, mais au fond pour dire quoi ? Si de tes deux meilleurs potes, celui qui est encore vivant te compare à ça, c'est qu'il doit y avoir une raison. Et cette seule idée, cette vérité oubliée, elle te brise au fond de ton âme. T'as honte d'un truc que tu ne te rappelles pas, et c'est désagréable comme sentiment.
- Sans déconner … tu te souviens de rien, du tout ? Genre, nos premières années à la fac, les meufs, les soirées, les concerts … Que dalle, vraiment ?
En une autre époque, t'aurais pu mitonner, t'aurais pu simplement balancer que tu te rappelais et commencer à raconter n'importe quoi dans le seul but de faire croire quelque chose, d'aller dans son sens avant peut-être de faire une chute grandiose en disant qu'en fait non, tu te rappelles de rien. Mais là, l'envie même semble t'avoir quittée. Et expirant faiblement, les yeux ne pouvant même pas soutenir le regard de ton ami, tu secoues légèrement la tête.
"Que dalle." C'est presque plus facile de parler à Loki qu'à un médecin dans le fond. Dans sa façon d'être, de parler, t'a l'impression que lui aussi est resté bloqué quelques années en arrières. "Je savais même pas qu'on avait été à la fac ensemble. Je me rappelle de toi à Poudlard, de notre correspondance quand t'es parti à Beauxbatons. Mais tout ce qui s'est passé après l'été 2017, c'est un grand trou noir." Voila principalement pourquoi il l'avait pas reconnu, ou en tout cas avait mis autant de temps. Ces dernières bonnes années en partie en sa compagnie, il avait simplement tout zappé en jouant au con. "Je... Je me suis vraiment conduit comme un schlag ?" Fixant le regard du Tamaharu, tu voulais vraiment connaitre la réponse à cette question. Même si t'avais franchement peur de la forme que pouvait prendre sa réponse par la suite.
- Sans déconner … tu te souviens de rien, du tout ? Genre, nos premières années à la fac, les meufs, les soirées, les concerts … Que dalle, vraiment ?
En une autre époque, t'aurais pu mitonner, t'aurais pu simplement balancer que tu te rappelais et commencer à raconter n'importe quoi dans le seul but de faire croire quelque chose, d'aller dans son sens avant peut-être de faire une chute grandiose en disant qu'en fait non, tu te rappelles de rien. Mais là, l'envie même semble t'avoir quittée. Et expirant faiblement, les yeux ne pouvant même pas soutenir le regard de ton ami, tu secoues légèrement la tête.
"Que dalle." C'est presque plus facile de parler à Loki qu'à un médecin dans le fond. Dans sa façon d'être, de parler, t'a l'impression que lui aussi est resté bloqué quelques années en arrières. "Je savais même pas qu'on avait été à la fac ensemble. Je me rappelle de toi à Poudlard, de notre correspondance quand t'es parti à Beauxbatons. Mais tout ce qui s'est passé après l'été 2017, c'est un grand trou noir." Voila principalement pourquoi il l'avait pas reconnu, ou en tout cas avait mis autant de temps. Ces dernières bonnes années en partie en sa compagnie, il avait simplement tout zappé en jouant au con. "Je... Je me suis vraiment conduit comme un schlag ?" Fixant le regard du Tamaharu, tu voulais vraiment connaitre la réponse à cette question. Même si t'avais franchement peur de la forme que pouvait prendre sa réponse par la suite.
- InvitéInvité
Re: More than a friend, a brother (Lorcan) /terminé/
Dim 7 Fév 2021 - 16:14
More than a friend, a brother
EXORDIUM.
Les réponses de Victor, à la fois navré et un peu distant, finir d’enfoncer l’évidence au fond de la gorge d’un Lorcan qui ne s’y était pas vraiment préparé. A mesure qu’il parlait, il se rendait bien compte qu’il manquait à Victor quelques années de maturité, comme si elles lui avaient été volées par ses derniers mois d’absence. Si lui avait volontairement gardé quelques mauvaises habitudes d’ado mal peigné, le De Launay qu’il connaissait était devenu avec le temps et les années un doux rêveur un peu plus responsable et adulte et ça, il ne le retrouvait pas dans l’individu en face de lui.
- Putain Mec, c’est chaud…
C’était peu de le dire. Victor avait presque quatre ans d’absence, cela faisait pour ainsi dire un cinquième de leur vie de très jeunes adultes, et ce n’était pas franchement anodin. Et puis, la réalité lui explosa à la figure alors que Victor l’interrogeait avec son air de chiot battu : Si Victor avait complètement occulté ses années universitaires, cela signifiait qu’il avait oublié l’inoubliable Ymkje De Booij, sa meilleure amie, son double, sa presque jumelle, avec qui Victor avait vécu une si belle histoire, cette même Ymkje qui avait dormi dans son propre lit des nuits entières, malgré les gros yeux de Lucrèce, quand elle ne parvenait plus à s’apaiser au lendemain de la disparition de son petit ami. Victor avait zappé les plus belles personnes de sa vie, ou presque, et son front lisse ne marquait pas la moindre trace de culpabilité et ça, ça le gonflait, Lorcan. C’était facile, bien trop facile, de s’en sortir ainsi. C’était foutrement pratique quand même, l’amnésie.
- Ecoute mon grand, ouais, plutôt ouais. Genre t’avais un super vie, avec des potes, des projets, toujours les mêmes parents casse couilles, mais surtout tu avais une petite copine du tonnerre. Vraiment, la plus cool de la Terre, à ex aequo avec la mienne. T’avais tout pour être heureux, pis tu t’es barré. Tu nous as rien dit, t’es juste parti et tu nous as laissé comme des cons. Et maintenant, te r’voilà, et t’es pas foutu de nous dire ce qui s’est passé… ça craint.
Alors oui, Lorcan n’était pas des plus tendres avec le De Launay, mais son petit doigt lui disait qu’à part lui, il n’y aurait personne pour dire à Victor la vérité telle qu’elle était, et il lui devait bien ça.
- InvitéInvité
Re: More than a friend, a brother (Lorcan) /terminé/
Mar 9 Fév 2021 - 10:01
Chaud. Et encore, ça c'était la partie émergée de l'iceberg. Parce qu'il y avait tout le reste, toutes ces questions sans réponses. Et si vous pensez que Loki allait ne pas aborder le sujet, c'était visiblement mal le connaitre. Et maintenant, te r’voilà, et t’es pas foutu de nous dire ce qui s’est passé… ça craint. Tout à fait. Ça craint. Y a pas d'autres mots, surtout quand votre pote vient confirmer ce que doucement, vous commencez à suspecter. Ça craint et ça la fout mal.
Prenant le dossier pres de toi, tu le tend à Lorcan. "J'ai piqué ca. C'est mon dossier. Tout ce que je sais, c'est dedans." Une part de toi aurait juste envie de tout balancer. Ce dossier, même ta guitare. De tout envoyer valser et d'hurler. Même de repartir. Et pourquoi pas après tout ? Si c'était vrai ce qui était marqué dedans, disparaître n'aurait pas changé grand chose. "J'ai lancé un sort qu'ils connaissent pas. Et avant ça visiblement, j'ai consommé assez de comprimé pour en finir avec ma vie." Ca, c'était les faits. Ca, c'était l'état dans lequel on m'avait retrouvé. La suite, c'était juste pire.
"Pourquoi ? Pourquoi j'ai fait ça ? J'en sais juste rien !" Il y a une certaine haine dans ton langage, et toujours ce même vide dans ton regard au fond. Tu ne hais pas le mec en face de toi, parce que c'est Lorcan, ce vieil ami, tu hais juste la réalité devant laquelle il te met. "Ma mère m'a dit pour mes fiançailles que j'ai rompu en allant avec Meg. Je comprends que dalle. Je... Je l'aime pas Meg. Ça a aucun sens. Jamais je ferais ça." Bien sur, le Tamaharu ne parle pas de cette relation-là. Mais qu'est-ce que t'en sais toi ? Parce qu'au fond, dans ta tête, tout se mélange. Ces quatre dernières années, c'est comme un rêve dont tu ne te rappelles pas. Un laps de temps court et long à la fois, où rien ne semble vraiment cohérent.
Prenant le dossier pres de toi, tu le tend à Lorcan. "J'ai piqué ca. C'est mon dossier. Tout ce que je sais, c'est dedans." Une part de toi aurait juste envie de tout balancer. Ce dossier, même ta guitare. De tout envoyer valser et d'hurler. Même de repartir. Et pourquoi pas après tout ? Si c'était vrai ce qui était marqué dedans, disparaître n'aurait pas changé grand chose. "J'ai lancé un sort qu'ils connaissent pas. Et avant ça visiblement, j'ai consommé assez de comprimé pour en finir avec ma vie." Ca, c'était les faits. Ca, c'était l'état dans lequel on m'avait retrouvé. La suite, c'était juste pire.
"Pourquoi ? Pourquoi j'ai fait ça ? J'en sais juste rien !" Il y a une certaine haine dans ton langage, et toujours ce même vide dans ton regard au fond. Tu ne hais pas le mec en face de toi, parce que c'est Lorcan, ce vieil ami, tu hais juste la réalité devant laquelle il te met. "Ma mère m'a dit pour mes fiançailles que j'ai rompu en allant avec Meg. Je comprends que dalle. Je... Je l'aime pas Meg. Ça a aucun sens. Jamais je ferais ça." Bien sur, le Tamaharu ne parle pas de cette relation-là. Mais qu'est-ce que t'en sais toi ? Parce qu'au fond, dans ta tête, tout se mélange. Ces quatre dernières années, c'est comme un rêve dont tu ne te rappelles pas. Un laps de temps court et long à la fois, où rien ne semble vraiment cohérent.
- InvitéInvité
Re: More than a friend, a brother (Lorcan) /terminé/
Mer 17 Fév 2021 - 12:34
]
Il attrape le classeur rapidement, feuillette tout en sachant pertinemment qu’il n’y comprendra pas grand-chose. Dans ce genre de circonstances, Lucrèce et ses diplômes de médicomagie aurait été une alliée précieuse, indispensable même, puisque les mots qui étaient inscrits sur les pages n’avaient pas le moindre sens pour lui. Il écouta Victor lui traduire le contenu en quelques lignes, l’historique que les médecins avaient tenté de retracer jusqu’au jour de l’accident, puisque c’était ce qui semblait ressortir comme conclusion : un accident, un sortilège qui avait mal tourné, d’une manière ou d’une autre. Il voit que les mains de Vic tremblent, un peu, suffisamment pour qu’il se tienne sur ses gardes : Victor n’avait jamais été du genre nerveux, cette donnée-là le dérangeait, comme les intonations presque désespérées qui transpiraient dans les mots du De Launay.
- J’ai l’impression de me retrouver dans un cross over tout péter où mon perso a genre quatre saisons d’avance sur le tien, tu vois c’que je veux dire ?
Il offrit un petit sourire incertain à Victor, avant de s’étirer un peu, faisant craquer ses lombaires. Il se frotta le nez de l’index, avec un petit sourire.
- Okay, bon, si ça peut te rassurer, on est resté potes, depuis quatre ans. Genre, déjà, on était à la fac ensemble l’année dernière, alors j’suis bien au courant de ta life, jusque dans le plus gênant, crois moi. Sauf que du coup, je sais pas trop trop ce qui est pertinent de te raconter...Ou pas. T’veux savoir des trucs en particulier, ou pas du coup ? Genre, ça nous permettrait de voir d’où on part …
C’était vraiment une situation étrange, et Lorcan lui même ne savait pas trop comment se comporter, partagé entre compassion et agacement. Et puis, il y avait cette petite mélodie qui jouait dans sa tête, qui lui soufflait qu’il n’y avait qu’un moyen de savoir si Victor était honnête ou pas, quelque chose qui ne nécessitait pas trop d’effort de sa part d’ailleurs, rien d’autre qu’un peu de volonté ...
More than a friend, a brother
EXORDIUM.
Il attrape le classeur rapidement, feuillette tout en sachant pertinemment qu’il n’y comprendra pas grand-chose. Dans ce genre de circonstances, Lucrèce et ses diplômes de médicomagie aurait été une alliée précieuse, indispensable même, puisque les mots qui étaient inscrits sur les pages n’avaient pas le moindre sens pour lui. Il écouta Victor lui traduire le contenu en quelques lignes, l’historique que les médecins avaient tenté de retracer jusqu’au jour de l’accident, puisque c’était ce qui semblait ressortir comme conclusion : un accident, un sortilège qui avait mal tourné, d’une manière ou d’une autre. Il voit que les mains de Vic tremblent, un peu, suffisamment pour qu’il se tienne sur ses gardes : Victor n’avait jamais été du genre nerveux, cette donnée-là le dérangeait, comme les intonations presque désespérées qui transpiraient dans les mots du De Launay.
- J’ai l’impression de me retrouver dans un cross over tout péter où mon perso a genre quatre saisons d’avance sur le tien, tu vois c’que je veux dire ?
Il offrit un petit sourire incertain à Victor, avant de s’étirer un peu, faisant craquer ses lombaires. Il se frotta le nez de l’index, avec un petit sourire.
- Okay, bon, si ça peut te rassurer, on est resté potes, depuis quatre ans. Genre, déjà, on était à la fac ensemble l’année dernière, alors j’suis bien au courant de ta life, jusque dans le plus gênant, crois moi. Sauf que du coup, je sais pas trop trop ce qui est pertinent de te raconter...Ou pas. T’veux savoir des trucs en particulier, ou pas du coup ? Genre, ça nous permettrait de voir d’où on part …
C’était vraiment une situation étrange, et Lorcan lui même ne savait pas trop comment se comporter, partagé entre compassion et agacement. Et puis, il y avait cette petite mélodie qui jouait dans sa tête, qui lui soufflait qu’il n’y avait qu’un moyen de savoir si Victor était honnête ou pas, quelque chose qui ne nécessitait pas trop d’effort de sa part d’ailleurs, rien d’autre qu’un peu de volonté ...
- InvitéInvité
Re: More than a friend, a brother (Lorcan) /terminé/
Mer 24 Fév 2021 - 10:18
Je souris à la comparaison, hochant légèrement la tête en guise d'approbation. C'était l'exemple parfait. Et ça définissait bien l'état décalé dans lequel j'étais. Et alors qu'il s'étire, je me remets à jouer quelques notes simples, accords harmonieux sans réflexion derrière, doucement et au son faible.
Qu'on soit resté potes ? Bien sur que ça me rassurait. Mine de rien, ces derniers temps, j'avais appris plus de conneries que j'avais fais que de bonnes nouvelles. Et au-delà des conneries, il y avait les pertes. Alors oui, savoir que l'un de mes plus vieux amis est encore un ami, et est encore vivant aussi, c'était rassurant. Quant à son autre question... "J'en sais rien Loki. Jusqu'ici, les gens se plaisent à me raconter leur version de l'histoire. Ils s'en foutent de ce que je veux ou pas..." C'est l'impression en tout cas que j'en avais. Dès qu'un sujet devenait trop "hard", on passait le flambeau. A qui ? Personne savait mais tout le monde s'en foutait au fond, pour autant que ce ne soit pas eux qui aborde le thème. "J'aimerais dire que j'ai des questions... Mais quand je lis ça, cette merde..." Mes doigts s'arrêtent un instant et mon regard fixe le dossier qu'il a feuilleté un instant plus tôt : "J'ai l'impression de lire les actes d'un autre. Je veux dire : c'est pas moi. La Magie, la... " Tentative de suicide. Un mot qui n'allait pas aisément sortir. Je ne me retrouvais pas dans ces actes, pas plus que je ne me retrouvais dans ce pour quoi on m'accusait.
"Quand mes grands-parents sont morts, j'ai juré sur leur tombe de pas être ainsi. De pas me conduire ainsi. D'être un gars bien. Alors quoi ? Je suis un enculé de parjure ? Même pas capable de tenir une promesse ?"
Qu'on soit resté potes ? Bien sur que ça me rassurait. Mine de rien, ces derniers temps, j'avais appris plus de conneries que j'avais fais que de bonnes nouvelles. Et au-delà des conneries, il y avait les pertes. Alors oui, savoir que l'un de mes plus vieux amis est encore un ami, et est encore vivant aussi, c'était rassurant. Quant à son autre question... "J'en sais rien Loki. Jusqu'ici, les gens se plaisent à me raconter leur version de l'histoire. Ils s'en foutent de ce que je veux ou pas..." C'est l'impression en tout cas que j'en avais. Dès qu'un sujet devenait trop "hard", on passait le flambeau. A qui ? Personne savait mais tout le monde s'en foutait au fond, pour autant que ce ne soit pas eux qui aborde le thème. "J'aimerais dire que j'ai des questions... Mais quand je lis ça, cette merde..." Mes doigts s'arrêtent un instant et mon regard fixe le dossier qu'il a feuilleté un instant plus tôt : "J'ai l'impression de lire les actes d'un autre. Je veux dire : c'est pas moi. La Magie, la... " Tentative de suicide. Un mot qui n'allait pas aisément sortir. Je ne me retrouvais pas dans ces actes, pas plus que je ne me retrouvais dans ce pour quoi on m'accusait.
"Quand mes grands-parents sont morts, j'ai juré sur leur tombe de pas être ainsi. De pas me conduire ainsi. D'être un gars bien. Alors quoi ? Je suis un enculé de parjure ? Même pas capable de tenir une promesse ?"
- InvitéInvité
Re: More than a friend, a brother (Lorcan) /terminé/
Lun 1 Mar 2021 - 12:16
More than a friend, a brother
EXORDIUM.
Sans surprise, Victor n’avait pas vraiment d’avis sur la question qu’il venait de lui poser. C’était à la fois rassurant et agaçant : Rassurant, parce que c’était très Victor, tout ça, laisser les décisions aux autres, il n’avait jamais été franchement un leader dans l’âme. Il suivait ses sœurs, il suivait Lorcan, il suivait Ymkje, il était comme un cerf volant qui s’adaptait au sens du vent. Agaçant, parce qu’il ne l’aidait franchement pas avec sa réponse de normand à la con. Il aurait préféré quelque chose de plus marqué, de plus franc, mais en était il seulement capable ? Il en doutait sérieusement, malheureusement, quoi que cela ne l’arrangeait franchement pas. Encore une fois, Loki allait devoir se mouiller et faire les choix seul, comme un grand, et ces choix allaient avoir des conséquences non pas pour lui, mais pour Vic et probablement ses proches…
- Je sais pas ce que t’as branlé mec, mais en vrai, maintenant, on s’en fout un peu, vu que t’es là. Tout ce que je peux te dire c’est ce que je sais de nos souvenirs communs, et tu sais que je suis bien trop con pour te mentir, ça, ça a pas changé.
Il avait esquissé un demi sourire, qui s’était étiré un peu plus quand une vieille dame dans le dos de Vic lui avait lancé un regard outré de son vocabulaire désastreux. Allez mamie, tu t’en remettras.
- Bon du coup. T’as eu ton diplôme à poudlard en même temps que Grâce, félicitations. Pis après, t’es venu posé ton cul sur les bancs de la fac, pis on a pas mal fait de la musique, c’était cool, on a même joué au gala des nymphes, c’est genre une fête de fin d’année organisée par les plus belles filles du coin. Euh, on a assisté à des mariages et des fiançailles, on s’est trouvé des meufs, parce qu’on est devenu un peu des mecs cools, enfin surtout moi, j’me suis mis à sortir avec Lucrèce de Gray et toi tu es devenu genre un membre de la mafia locale avec mon cousin … entre autres. Ah, t’étais avec ma meilleure amie de Beaubâtons avant de te barrer aussi, ce qui fait que si j’étais pas sur à mille pourcent que t’es complètement à l’ouest, j’t’aurais collé la mandale de ta vie. Je me suis pas encore décidé de si tu la méritais ou pas, en vrai ...
- InvitéInvité
Re: More than a friend, a brother (Lorcan) /terminé/
Sam 20 Mar 2021 - 11:38
Trop con pour me mentir ? Peut-être. Encore est-il que les autres ne me mentaient pas non plus. Du moins je l'espérais. Mais ce n'était pas ça qu'il voulait signaler, j'en étais sur. Ce qu'il affirmait, c'est que malgré tout, il était mon pote, et le restait. Allait-il endosser un role qui ne lui convenait peut-être pas ? Allait il accepter d'être celui qui déballe tout sans faire de chichi, sans se prendre la tête du "Qu'en pensera-t-il ?". La vérité est que je ne lui demanderais jamais de l'être. Parce que ça ne se fait pas. Parce que si c'est réel, au fond, ca ne se demande pas.
Calmement, je le regarde. Je l'écoute. Ce qui est bien avec Loki, c'est qu'il est capable de ça : être sans filtre. Dans le résumé qu'il me fait de ses dernières années, de ce trou dans ma tête maintenant présent, il énonce simplement des réalités. A moi dès lors de digérer les informations, de les assimiler, de les comprendre. Mon cerveau les captes, les tries presque simplement.
J'ai eu mon diplome. Une base que je savais. Je me rappelle de cette dernière année à Poudlard, de mon envie de continuer d'étudier, des discussions interminables entre moi et mon pater pour le choix du cursus. J'ai été à la FAC. Il ne la nomme pas, est-ce Hungcalf ? Je n'ai postulé que là en réalité, parce qu'Holly s'y trouvait, mais dans mon dossier médical, on parle de rappatriement. Pourquoi ? N'étais-je pas à Hungcalf ? On est devenu des mecs cools. C'est rassurant. On a fait de la musique, ca m'étonne pas. Mais c'est quoi ces "nymphes" ? Et c'est qui Lucrece De Gray ? Il dit son nom comme si je la connaissais, mais ce nom m'est aujourd'hui comme étranger.
La mafia locale ? C'est quoi cette merde.
...Je me suis pas encore décidé de si tu la méritais ou pas, en vrai ... "Fais-le. Ce sera réglé et t'aura pas de regrets." La phrase s'échappe de mes lèvres aussi simplement que tout le reste. Je n'ai pas peur d'une claque, et au fond si j'ai déconné, je suis pas à ça près. "Je suis désolé pour ton amie. J'arrive même pas à croire que je suis sorti avec pour tout te dire. Ni même que j'ai été fiancé." Sauf que dans mon malheur, je ne nomme pas l'amie. Et dans ma tête, ce n'est pas la même personne que celle à qui il pense. Je ne sais que ce qu'on m'a dit, et à l'heure actuelle, je sais que j'ai rompu des fiançailles avec le choix de mon père en sortant avec Meghan. Pourquoi j'ai fait ça ? Je veux dire, elle est jolie, fou est celui qui dit le contraire, mais une chose en moi me dit que je ne l'aime pas. Que... Bref. Si Meghan était sa best friend, j'en étais désolé, et j'étais prêt à la claque. Aucune fille ne mérite d'être maltraité.
"Je me suis barré." Le gallion tombe dans ma tête alors que je comprends. J'étais bien à hungcalf alors, et je suis parti. Et on m'a rapatrié de là où j'étais parti. "Pourquoi je suis parti ? J'avais une raison ?" Lorcan, c'est l'un de mes meilleurs amis, pour ce que je m'en rappelle. Le genre à qui je dis tout ou presque. Alors peut-être qu'il sait. "Et c'est quoi cette histoire de mafia locale avec ton cousin. Je savais même pas que t'avais un cousin. Qu'est-ce que j'ai encore foutu ?" Le mot "mafia", même dans la bouche du Tamaharu ne me rassurait pas. Mais alors pas du tout.
Calmement, je le regarde. Je l'écoute. Ce qui est bien avec Loki, c'est qu'il est capable de ça : être sans filtre. Dans le résumé qu'il me fait de ses dernières années, de ce trou dans ma tête maintenant présent, il énonce simplement des réalités. A moi dès lors de digérer les informations, de les assimiler, de les comprendre. Mon cerveau les captes, les tries presque simplement.
J'ai eu mon diplome. Une base que je savais. Je me rappelle de cette dernière année à Poudlard, de mon envie de continuer d'étudier, des discussions interminables entre moi et mon pater pour le choix du cursus. J'ai été à la FAC. Il ne la nomme pas, est-ce Hungcalf ? Je n'ai postulé que là en réalité, parce qu'Holly s'y trouvait, mais dans mon dossier médical, on parle de rappatriement. Pourquoi ? N'étais-je pas à Hungcalf ? On est devenu des mecs cools. C'est rassurant. On a fait de la musique, ca m'étonne pas. Mais c'est quoi ces "nymphes" ? Et c'est qui Lucrece De Gray ? Il dit son nom comme si je la connaissais, mais ce nom m'est aujourd'hui comme étranger.
La mafia locale ? C'est quoi cette merde.
...Je me suis pas encore décidé de si tu la méritais ou pas, en vrai ... "Fais-le. Ce sera réglé et t'aura pas de regrets." La phrase s'échappe de mes lèvres aussi simplement que tout le reste. Je n'ai pas peur d'une claque, et au fond si j'ai déconné, je suis pas à ça près. "Je suis désolé pour ton amie. J'arrive même pas à croire que je suis sorti avec pour tout te dire. Ni même que j'ai été fiancé." Sauf que dans mon malheur, je ne nomme pas l'amie. Et dans ma tête, ce n'est pas la même personne que celle à qui il pense. Je ne sais que ce qu'on m'a dit, et à l'heure actuelle, je sais que j'ai rompu des fiançailles avec le choix de mon père en sortant avec Meghan. Pourquoi j'ai fait ça ? Je veux dire, elle est jolie, fou est celui qui dit le contraire, mais une chose en moi me dit que je ne l'aime pas. Que... Bref. Si Meghan était sa best friend, j'en étais désolé, et j'étais prêt à la claque. Aucune fille ne mérite d'être maltraité.
"Je me suis barré." Le gallion tombe dans ma tête alors que je comprends. J'étais bien à hungcalf alors, et je suis parti. Et on m'a rapatrié de là où j'étais parti. "Pourquoi je suis parti ? J'avais une raison ?" Lorcan, c'est l'un de mes meilleurs amis, pour ce que je m'en rappelle. Le genre à qui je dis tout ou presque. Alors peut-être qu'il sait. "Et c'est quoi cette histoire de mafia locale avec ton cousin. Je savais même pas que t'avais un cousin. Qu'est-ce que j'ai encore foutu ?" Le mot "mafia", même dans la bouche du Tamaharu ne me rassurait pas. Mais alors pas du tout.
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Re: More than a friend, a brother (Lorcan) /terminé/
Jeu 25 Mar 2021 - 14:09
More than a friend, a brother
EXORDIUM.
La réponse de Victor lui tire un petit sourire mauvais, comme rarement le de Launay avait surement pu les voir sur les lèvres de son meilleur ami. C’était facile de lui dire ça maintenant, alors qu’il y avait une armée d’infirmières et de médicomages autour, prêts à leur bondir dessus si l’un des deux bougeait une oreille. Mais si il décidait que Victor avait définitivement fait le con, il n’hésiterait pas à lui faire la misère à la seconde même où il poserait un orteil en dehors de la structure médicale. Ce Lorcan là, Vic’ ne le connaissait pas vraiment, celui qui était un Tamaharu, un vrai, un jusqu’au boutiste, qui ne faisait pas qu’aboyer. A présent, il mordait, aussi, au besoin, et ses canines s’aiguisaient un peu plus chaque jour.
- Ouais, normal que t’ais du mal à y croire,si pour toi, hier, t’étais encore un puceau avec des moustaches de lait. Bon, j’peux te le dire ça aussi, t’es plus puceau, pour la moustache… Navré de te le dire, mais ta face ressemble toujours à un cul de bébé… T’as moins d’acné cela dit, c’est toujours ça de pris.
Il ne pouvait pas s’empêcher de le titiller un peu , le fixant de ses grands yeux noirs comme une nuit sans lune. Il dégoupille une bouteille d’eau, la vide à moitié dans son gosier avant de la laisser rouler sur la table où il s’affale un peu, la joue dans le poing, s’approchant un peu plus de Victor.
- Ouais, t’avais vite fait des raisons, mais on a pas trop eu la fin de l’histoire en vrai. Cet été t’a emménagé avec ma meilleure pote, parce que vous étiez impossibles à séparer, c’était aussi mignon que trop chiant d’ailleurs. Sauf que la Cook’, ben c’est pas une sang pure, du coup, tes parents tiraient sacrément la gueule. Et pis t’as disparu, en laissant juste une note de merde qui disait que tes parents d’exfiltraient de là ou j’sais-pas-quoi. Vraiment un truc de fils d’eup, pardonne l’expression, on est tous resté comme des cons. Et, euh, Tiki est mon cousin mais il a été viré de la famille ya un bail parce que justement, il a un peu un problème avec l’autorité. Et du coup il a monté une sorte de casino clandestin qui faisait un tas de trucs un peu chelou, et notamment vous faisiez un peu du trafic de potions etc. Donc… Voilà. J’imagine que ça te permettait de te faire un peu de thunes ou j’sais pas. M’en foutais un peu à vrai dire, j’avais d’autres trucs à gérer à c’moment là.
Il haussa les épaules, comme si tout ce qu’il venait de dire remontait à bien, bien longtemps … quelques mois seulement, en réalité, mais il avait du s’adapter à tellement de choses depuis la disparition de Victor que cela lui paraissait une éternité.
- Ce sont tes sœurs qui doivent être contentes en vrai. de te retrouver, j'veux dire, même si ça a du leur faire des vacances de pas t'avoir dans leurs pattes. T’as vu beaucoup de monde ou pas trop encore ?
- InvitéInvité
Re: More than a friend, a brother (Lorcan) /terminé/
Lun 12 Avr 2021 - 14:06
Plus ça allait, moins ça avait de sens. Les informations se mélangeaient dans ta tête, devenant une véritable soupe indigeste et tirant des grimaces sur ton visage qui n'évoquaient finalement qu'une seule chose : ton sentiment d'incompréhension. Comment avais-tu pu te laisser aller à tant de choses ? Pouvais-tu entendre que tu t'étais retrouvé coupable d'avoir brisé des coeurs, trahis tes amis, dealé ? "Je suis désolé bro..." Comme rarement, ce timbre se dessina sur ta voix, profonde émotion tellement véridique. T'étais sincère, d'une intensité rare.
Que pouvais-tu dire de plus ? Que tu allais tout arranger ? Que tu allais faire amende honorable ? Que tu allais... Que tu allais quoi au fond ? Rien, car tu ne pouvais rien. Tes souvenirs s'étaient envolés, emportant avec eux tout sentiment et ressentiment possible. Tu pouvais t'excuser, il était probable que les gens t'accuserait de facilité, diraient que tes regrets étaient vides de sens, et pourrais-tu seulement les contredire ? Rien était moins sur. Les notes de ta guitare devenaient d'ailleurs mélancoliques alors que les secondes s'écoulaient.
Quelle compagnie morne tu faisais. Une réalité qui te rattrapa, pour te faire demander : "Si on arrêtait de parler de moi, ou de mes conneries. Je crois que c'est évident, j'en ai fait blindé. T'a pas envie de me parler d'autres choses ? Genre ta copine ou ce que tu deviens réellement ?" L'envie de changer de sujet était réelle. T'avais besoin de ça, et de penser à autre chose. De voir un peu de positif dans cet immense tableau tout en noir.
Que pouvais-tu dire de plus ? Que tu allais tout arranger ? Que tu allais faire amende honorable ? Que tu allais... Que tu allais quoi au fond ? Rien, car tu ne pouvais rien. Tes souvenirs s'étaient envolés, emportant avec eux tout sentiment et ressentiment possible. Tu pouvais t'excuser, il était probable que les gens t'accuserait de facilité, diraient que tes regrets étaient vides de sens, et pourrais-tu seulement les contredire ? Rien était moins sur. Les notes de ta guitare devenaient d'ailleurs mélancoliques alors que les secondes s'écoulaient.
Quelle compagnie morne tu faisais. Une réalité qui te rattrapa, pour te faire demander : "Si on arrêtait de parler de moi, ou de mes conneries. Je crois que c'est évident, j'en ai fait blindé. T'a pas envie de me parler d'autres choses ? Genre ta copine ou ce que tu deviens réellement ?" L'envie de changer de sujet était réelle. T'avais besoin de ça, et de penser à autre chose. De voir un peu de positif dans cet immense tableau tout en noir.
- InvitéInvité
Re: More than a friend, a brother (Lorcan) /terminé/
Mar 20 Avr 2021 - 14:14
More than a friend, a brother
EXORDIUM.
Il aurait bien aimé, vraiment, le Tamaharu, avoir des choses plus réjouissantes à apprendre à son pote, des anecdotes légères qui lui permettraient de rattacher les wagons de sa mémoire qui déraillait sévère. Malheureusement, il le sentait bien, ce serait plus compliqué que cela : Victor allait avoir besoin de temps et de soin, pour redevenir vraiment lui même. Il n’essayait même pas, d’ailleurs, d’aller fouiller dans sa tête, de gratter sous le vernis de l’amnésie pour voir ce qu’il pourrait bien y trouver. Il n’était pas assez expert pour pouvoir se risquer à une telle entreprise sans risquer de saccager Vic’ de l’intérieur. Il allait devoir faire comme tout le monde. Attendre. Et lui faire confiance, un peu.
- Le sois pas trop, on a pas le time, ce qui m’intéresse surtout, c’est que tu sortes fissa de là et que t’ailles mieux, vite, qu’on reprenne où on s’en ait arrêté, c’est un peu chiant la fac sans toi.
Il lui offrit un petit sourire, une tape sur l’épaule aussi, premier contact entre eux depuis des mois. Loki soupira, la joue dans le poing, avant de reprendre en guettant l’heure sur l’horloge impersonnelle fixée sur l’un des murs de la grande salle.
- Comme tu veux, mais je vais pas tarder de toutes façons, il paraît qu’il faut pas te déranger trop longtemps, sinon ça fait de la bolognaise dans tes neurones. Je suis avec une meuf géniale. Ça a été un peu chaud un moment parce qu’elle était fiancée à un autre gars, tu vois le genre, les délires de sang pur habituels. Mais bon, maintenant c’est ok, on peut faire notre p’tite vie peinarde, alors je peux pas me plaindre. Et puis moi … bah, moi, ce sera pour le prochaine épisode, après la pub mon gars.
Un clin d’oeil, et l’américain se relevait pour s’étirer de tout son long, son tshirt se soulevant pour découvrir un bout de ventre et la ligne de poils fine qui descendait de son nombril, jusqu’à la ligne de son jean de marque. Il avait grandi, Lorcan, vieilli aussi, en quelques mois. Alors pour un Victor de dix sept ans, ce devait presque en être traumatisant…
Fini pour mwé
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