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My eyes have seen you.
Ven 9 Avr 2010 - 21:06
Everleigh&Tomas
My eyes have seen you.
________________________________________________________________La nuit était maintenant bien entamée et il semblait qu'en se vendredi soir, les élèves d'Hungcalf, étaient d'humeur bien festives. Cela faisait maintenant tout près de deux semaines que Tomas était entre ces murs et il avait commencé à prendre ses marques, rencontrer de nouvelles personnes, se faire quelques bons amis. Finalement, il se plaisait vraiment ici. Le couloir dans le quel il se trouvait en ce moment était plutôt désert, mais d'un côté et de l'autre on entendait de la musique retentir un peu partout. Une demi-heure plus tôt, il se trouvait au Pub '' The dressing Pony'' avec trois garçons dont il avait fait la connaissance il y a quelques jours et qui l'avaient invité, ils avaient passés un bon moment et l'alcool avait coulé sans trop de retenu jusqu'à ce que la boisson leur monte un peu trop à la tête. L'un des trois, le plus jeune et le plus stupide évidement, tomba de sa chaise, complètement bourré, renversant le whisky d'un inconnu au passage, l'homme hors de lui avait commencé à s'énerver. Tomas, avait regardé la situation étonné, son état d'ébriété n'étant pas encore assez avancé, dans un élan de non solidarité et d'égocentrisme, il avait préféré quitter les lieux plutôt que d'aider le pauvre gamin qui était surement sur le point de se faire arranger le portrait. Le jeune espagnol se souciait de ses amis, de ses vrais amis, pas des crétins qui ne savaient que trop se faire remarquer. Il ne manqua pas de prendre le paquet de cigarette trainant sur la table qui appartenait à un des trois élèves qui était bien trop occupés à essayer de régler les choses pour s'en rendre compte. Il sortit quelques billets du fond de sa poche pour les laisser au comptoir afin de payer pour tout le monde et il adressa un clin d'œil amusé à la serveuse.
- - Je doute qu'ils soient en mesure de trouver l'argent au fond de leur poches quand ils devront sortir de là.
La femme le remercia et lui souhaita bonne soirée, il lui répondit d'un signe de tête poli avant de continuer sa route. Dehors, l'air était frais, et ses sens, éveillés par l'alcool prenait un plaisir fou à cette petite promenade nocturne, il en profita pour se griller une cigarette. La fumée qui parvint à ses poumons déclencha un sentiment de bien être dans tout son organisme. Il arriva finalement à Hungcalf quelques minutes plus tard et entra dans le château, ici il trouverait surement des gens beaucoup plus intéressant avec qui passer la soirée. Au rez-de-chaussé les choses se présentaient plutôt calme et c'était la raison pour la quelle il s'était rendu au premier étage, dans ce couloir, il avait trouvé dans une pièce quelques personnes rassemblées, qui avait l'air beaucoup plus affectées que par les vapeurs simple vapeurs d'alcool. Cela l'amusa, alors qu'il s'apprêtait à aller plus loin, une silhouette qui s'éloignait retint son attention, lui rappelant quelque chose...un mince sourire se forma sur ses lèvres quand il reconnu la jeune Everleigh, au loin. Elle lui faisait dos et s'éloignait de plus en plus. Il lui emboita le pas, elle se trouvait à une cinquantaine de mètres de lui, et à mesure qu'elle avançait, lui se rapprochait un peu plus. La regardant avancer devant lui, il repensa à cette fameuse soirée, la première fois qu'il l'avait vu, ou elle avait fait des pieds et des mains pour l'attirer dans son lit. À l'heure qu'il était, Tomas se demandait vraiment pourquoi il avait refusé. Depuis, la jeune femme prenait un mal plaisir à l'agacer et bien souvent, il restait de marbre. C'était sa manière à lui de l'agacer, il avait l'impression que l'ignorer était la chose qui plaisait le moins à Everleigh et se petit jeu lui plaisait.
Mais ce soir, il ne savait pas pourquoi, ce soir, il ne l'ignorerait pas, il la voyait marcher il ne savait trop où, d'un bon pas, et il la suivait. Finalement, Tomas ralentit et se racla alors légèrement la gorge, elle l'avait sans doute déjà remarqué avant cela...
Mais ce soir, il ne savait pas pourquoi, ce soir, il ne l'ignorerait pas, il la voyait marcher il ne savait trop où, d'un bon pas, et il la suivait. Finalement, Tomas ralentit et se racla alors légèrement la gorge, elle l'avait sans doute déjà remarqué avant cela...
- - Tu as l'air pressée. Tu vas quelque part?
Les mots qui franchirent ses lèvres furent des plus calmes et sans émotions, il voulait qu'elle s'arrête et qu'elle lui fasse face tout de suite. Il voulait voir son visage, se souvenir de ses yeux, de sa bouche et du son de sa voix.
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Re: My eyes have seen you.
Sam 10 Avr 2010 - 15:37
- Vendredi soir dix-neuf heures, allongé sur mon lit les yeux fermés, je voulais me perdre dans un océan de solitude, passer une soirée au calme pour une fois. Certes mes soirées calmes étaient particulières, car j'allais sans doute faire un tour, boire un verre ou deux avec des amis, voir Jun peut-être, cela faisait quelques jours que je ne l'avais pas vu ou juste aperçu dans le château sans que l'on est pu se voir et je dois avouer que cela me manquait. Des rires dans le couloir attirèrent mon attention puis très vite on frappa à la porte.
- Ever' !! Les murs tremblaient sous les coups que l'on infligeait à la porte, Ever' sors de là, dépêche-toi il y a une soirée dans la salle au second étage ça promet d'être mémorable, allez viens !
Franchement je n'avais pas vraiment envie de sortir, mais la perspective d'une soirée était plus qu'alléchante.
Très bien j'arrive dans vingt minutes, je vous rejoindrais.
Les pas s'étaient éloignés pour mon plus grand bonheur, ces filles croyaient me connaitre et être mes amies, mais elles se trompaient lourdement, elles me connaissaient depuis tout juste un an et se servaient de moi pour entrer dans des soirées et draguer en mon nom. Elles étaient insignifiantes à mes yeux.
Je me levai un peu à contre coeur et sélectionnai de quoi m'habiller pour sortir. Optant pour une jupe blanche arrivant au-dessus du genou, un débardeur marin un brin provocant auquel j'ajoutai une veste en laine noire et des chaussures à talons noires d'une dizaine de centimètres. Je sortis de la chambre, ne voulant pas aller tout de suite à la fête je fis un détour dans les couloirs du château, ceux-ci étaient encore en pleine et ébullition, les premières années venaient d'aller diner ou allaient diner, je vis quelques têtes inconnus par ci par la surement les correspondants de différents pays. Voyant qu'il n'avait pas ou peu de choses à faire et aucune tête connue que j'avais réellement envie de voir, je me dirigeai vers la salle où se tenait la fête. La pièce expulsait des vapeurs d'alcool jusque dans le couloir et la soirée avait déjà pas mal commencé quand je fis mon entrée.
Quelqu'un me tendit un premier verre que je pris sur le champ, Vodka entra dans ma gorge comme un feu brûlant et mon corps frissonnait de plaisir au contact de la boisson. Une fille à qui ce devait être sa première soirée avait un joint dans les mains et, visiblement tentait de survivre à sa première barre. Je m'approchai silencieuse d'elle.
- Chérie, laisse ça pour les grands, tu veux, prend-ça plutôt, je pris son joint et lui tendis un verre de whisky à la place qu'elle but d'un seul trait.
Je finis son joint pour elle avant de m'asseoir tranquillement sur un des coussins installés sur le sol. Je commençais à partir dans les abîmes de ma raison quand un homme d'une vingtaine d'année vint s'asseoir près de moi, jetant un oeil vers lui je vis qu'il était plus que mal en point et menaçait de rendre sa boisson d'un moment à l'autre. Je me levai donc désespérée je sortis de la salle dans le but de prendre l'air et d'être enfin au calme.
Je chancelais avec haut talons, mais tout de même debout, je remerciai secrètement toutes les fêtes auxquelles j'étais allée pour pouvoir tenir à moitié ivre sur des talons aussi hauts. Je commençais à presser le pas quand j'entendis quelqu'un marchait derrière moi, j'ignorais qui s'était et je ne voulaispas le savoir. J'avais entendu une fille parlait d'une autre fête dans la salle ardente et je m'y dirigeais aussi vite que je le pouvais. L'homme parce qu'il s'agissait d'un homme se racla la gorge.
- Tu as l'air pressée. Tu vas quelque part ? C'était Tomas, il n'avait pas d'autres espagnols à Hungcalf mise à part lui et son accent latino se reconnaissait entre mille.
Je me tournai vers lui sourire aux lèvres, mon jeu pouvait commencer. Disons que le jeune homme était plutôt réservé et je prenais un malin plaisir à lui faire remarquer même s'il semblait ne pas s'en intéresser ce qui avait le don de profondément m'énerver, chose qu'il avait remarqué.
- Je vais à une fête, cher Tomas et ...toi ? Tu vas... te coucher je suppose...
Au fond de moi, je voulais qu'il m'accompagne à cette fête je me serais sentie moins seule ainsi, mais je n'étais sûre de rien avec Tomas.
A moins que tu veuilles m'accompagner...
Proposition simple mais lourde de sens, je m'ennuyais et il me fallait un divertissement, Tomas serait parfait, au bien sûr je n'avais pas oublié son refus devant mes avances quelques semaines plutôt, l'heure de la vengeance avait sonné.
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Re: My eyes have seen you.
Dim 11 Avr 2010 - 0:34
Tomas regarda la jeune femme se retourner vers lui, sourire aux lèvres. Il ne put s'empêcher de sourire à son tour, son visage illuminé par ce rictus cachait surement bien plus qu'elle ne le laissait croire, du moins, c'est l'impression que le jeune homme avait d'elle. Il ne savait pas ou elle avait prévu de se rendre comme ça, s'il la dérangeait ou pas...ça n'avait pour le moment, à ses yeux, aucune importance. Un drôle de sentiment s'empara de lui quand il croisa le regard de Everleigh, comme si il lui avait manqué...comme si depuis leur dernière rencontre, il manquait quelque chose, Tomas ne parvenait pas à mettre le doigt sur ce drôle de sentiment. Elle prit alors la parole et laissa sa dernière phrase en suspend, lui disant qu'il allait surement ce coucher. L'espagnol fronça légèrement les sourcils, son visage exprimant la surprise, mais il n'eut pas le temps de répliquer que déjà elle poursuivait '' A moins que tu veuilles m'accompagner...''.
- Tu sautes bien vite aux conclusions...ais-je vraiment l'air de quelqu'un qui est partit pour aller se coucher? Il baissa la tête, en écartant légèrement les bras, comme pour se regarder, puis reposa le regard sur elle. Je n'en ai pas l'impression. Il lui adressa un sourire amusé.
C'était surement la phrase la plus longue et la plus sincère qu'il avait prononcé à la jeune Wright depuis leur première rencontre. Ce soir, Tomas était d'humeur festive et il se sentait près à parler, et à bien d'autres choses. Il laissa échapper un léger rire en fouillant dans la poche de son jean, pensant à ce qu'il avait récupérer sur la table du Pub quelques temps plus tôt. Il sortit un paquet de cigarette, il en sortit une nouvelle du paquet avant de le tendre son interlocutrice, sans prendre la peine de lui demander si elle en voulait une, le geste disait tout, Tomas n'était pas un grand bavard, quand il était capable de se faire comprendre sans parler, il saisissait l'occasion. Cigarette dans une main, paquet tendu dans l'autre il prit donc la parole à nouveau.
Tu me proposes donc de t'accompagner? Comme s'il voulait être sur qu'il n'avait pas halluciné, non pas qu'il n'ai l'intention de refuser de le faire...C'est là que tu te rendais?
Il rangea à nouveau le paquet de sa poche et désigna d'un signe de tête la porte qui ce trouvait à quelques mètres devant lui, de là, on pouvait entendre de la musique. Il avait l'impression qu'en parlant un peu plus tôt, Everleigh avait une idée en tête, mais cette fille était parfois étrange, mystérieuse, il ne parvenait pas à mettre le doigt sur ce qu'elle pensait...C'était surement ce qui plaisait au jeune homme à vrai dire. La présence de cette femme était exactement ce qui lui manquait quelques minutes plus tôt. Maintenant, la soirée prenait un aspect tout autre, beaucoup plus intéressant. Il fit un pas en sa direction, réduisant l'espace qui les séparaient de quelques centimètres, de là, il pouvait vaguement identifier son parfum. Étrangement, il ne l'avait pas oublié. Cela l'amusa légèrement.
- Tu sautes bien vite aux conclusions...ais-je vraiment l'air de quelqu'un qui est partit pour aller se coucher? Il baissa la tête, en écartant légèrement les bras, comme pour se regarder, puis reposa le regard sur elle. Je n'en ai pas l'impression. Il lui adressa un sourire amusé.
C'était surement la phrase la plus longue et la plus sincère qu'il avait prononcé à la jeune Wright depuis leur première rencontre. Ce soir, Tomas était d'humeur festive et il se sentait près à parler, et à bien d'autres choses. Il laissa échapper un léger rire en fouillant dans la poche de son jean, pensant à ce qu'il avait récupérer sur la table du Pub quelques temps plus tôt. Il sortit un paquet de cigarette, il en sortit une nouvelle du paquet avant de le tendre son interlocutrice, sans prendre la peine de lui demander si elle en voulait une, le geste disait tout, Tomas n'était pas un grand bavard, quand il était capable de se faire comprendre sans parler, il saisissait l'occasion. Cigarette dans une main, paquet tendu dans l'autre il prit donc la parole à nouveau.
Tu me proposes donc de t'accompagner? Comme s'il voulait être sur qu'il n'avait pas halluciné, non pas qu'il n'ai l'intention de refuser de le faire...C'est là que tu te rendais?
Il rangea à nouveau le paquet de sa poche et désigna d'un signe de tête la porte qui ce trouvait à quelques mètres devant lui, de là, on pouvait entendre de la musique. Il avait l'impression qu'en parlant un peu plus tôt, Everleigh avait une idée en tête, mais cette fille était parfois étrange, mystérieuse, il ne parvenait pas à mettre le doigt sur ce qu'elle pensait...C'était surement ce qui plaisait au jeune homme à vrai dire. La présence de cette femme était exactement ce qui lui manquait quelques minutes plus tôt. Maintenant, la soirée prenait un aspect tout autre, beaucoup plus intéressant. Il fit un pas en sa direction, réduisant l'espace qui les séparaient de quelques centimètres, de là, il pouvait vaguement identifier son parfum. Étrangement, il ne l'avait pas oublié. Cela l'amusa légèrement.
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Re: My eyes have seen you.
Dim 11 Avr 2010 - 12:24
Il existe des péchés dont le souvenir,
plus que l'accomplissement, fait le charme;
d'étranges triomphes qui flattent
l'orgueil plus encore que la passion
Oscar Wilde
Un rictus satisfait se dessina sur mon visage, en effet il n'avait pas l'air d'avoir envie d'aller dormir, mais je ne pouvais pas m'en empêcher, le taquiner était une seconde nature chez moi. Je le regardais se défendre avec un regard amusé et réprimai un petit rire. Il fouilla dans ses poches pour finalement en ressortir un paquet de cigarettes et me tendit l'une d'elles. J'étais un peu étonné je devais l'avouer, j'ignorais qu'il fumai,t mais au vue de l'état du paquet j'en déduisis qu'il ne devait pas être à lui. De plus aussi loin que mes souvenirs me ramenaient je ne l'avais pas vue fumer ou du moins pas avec moi.
Je pris donc la cigarette qu'il me tendait et m'empressai de l'allumer, la fumée traversa mon organisme et j'eus un léger frisson comme n'importe quel drogué qui venait d'avoir sa dose d'héroïne ou de Cocaïne. Pour la première fois depuis que Tomas me parlait je laissai entre voir mon état un peu avancé d'ivresse, je titubais légèrement de gauche à droite quand je le regardais, mais cela ne semblait pas vraiment le contrarier, il m'avait déjà vu bien pire que ça.
Il s'avança et je lui pris la main pour l'emmener avec moi, c'était un geste totalement instinctif et je n'avais pas eu besoin de réfléchir. J'ouvris la porte qui menait à la salle ardente. La musique englobait toute la pièce, plusieurs élèves dansaient comme des déchainés sur la piste de danse d'autre buvaient et encore d'autre se livraient à des actes que je ne voulais pas relever. Je m'approchai du bar, si on pouvait appeler ça un bar et pris deux verres de vodka, j'en tendis un à Tomas qui ne semblait pas très emballé. J'avalais d'un seul trait la boisson qui me réchauffa un peu. Je n'avais pas lâché la main de Tomas, la fête battait son plein et je connaissais la plupart des personnes, des gens pas vraiment fréquentable mais pouvait-on dire que j'étais réellement fréquentable ? J'en doute fort .
Je m'assis sur une sorte de canapé rouge vif avec Tomas, pourquoi ne pas entamer la conversation, après tout. La chaleur devenait presque insupportable, j'enlevai donc ma veste de laine et entre ouvris la bouche pour parler quand on me tapa sur l'épaule je tournai la tête pour voir deux filles de premières années à la limite de l'hystérie.
Je tournai la tête vers la salle et les élèves, les observant, fumer, danser, boire une soirée bien banal en somme. Une fille me fit signe et j’abandonnai un instant Tomas pour la rejoindre. Celle-ci me donna un rail de Coke et un joint, amusée je le remerciai d’une bise sur la joue. Je rejoignis Tomas tenant avec joie mes deux trophées. Moi droguée ? Mais non c’est une impression enfin, je me défonçais juste en soirée enfin.
Sans attendre sa réponse je me levai et commençai à partir.
- Tu fumes toi maintenant ? Première nouvelle, tu sais que c'est mauvais pour la santé ? Cette dernière phrase était plus qu'ironique dans ma bouche en sachant que je fumais facilement un paquet par jour de cigarettes.
Je pris donc la cigarette qu'il me tendait et m'empressai de l'allumer, la fumée traversa mon organisme et j'eus un léger frisson comme n'importe quel drogué qui venait d'avoir sa dose d'héroïne ou de Cocaïne. Pour la première fois depuis que Tomas me parlait je laissai entre voir mon état un peu avancé d'ivresse, je titubais légèrement de gauche à droite quand je le regardais, mais cela ne semblait pas vraiment le contrarier, il m'avait déjà vu bien pire que ça.
- Il avait répété ma question comme pour s'assurer qu'elle était bien réelle, ce à quoi je répondis par un petit rire, Et bien oui... Ou veux-tu que ce soit d'autre ? Dans ma chambre peut-être ? Dommage elle est fermée pour réparation, ok j'étais peut-être plus entamée que je voulais bien l'admettre, mais et alors.
Il s'avança et je lui pris la main pour l'emmener avec moi, c'était un geste totalement instinctif et je n'avais pas eu besoin de réfléchir. J'ouvris la porte qui menait à la salle ardente. La musique englobait toute la pièce, plusieurs élèves dansaient comme des déchainés sur la piste de danse d'autre buvaient et encore d'autre se livraient à des actes que je ne voulais pas relever. Je m'approchai du bar, si on pouvait appeler ça un bar et pris deux verres de vodka, j'en tendis un à Tomas qui ne semblait pas très emballé. J'avalais d'un seul trait la boisson qui me réchauffa un peu. Je n'avais pas lâché la main de Tomas, la fête battait son plein et je connaissais la plupart des personnes, des gens pas vraiment fréquentable mais pouvait-on dire que j'étais réellement fréquentable ? J'en doute fort .
Je m'assis sur une sorte de canapé rouge vif avec Tomas, pourquoi ne pas entamer la conversation, après tout. La chaleur devenait presque insupportable, j'enlevai donc ma veste de laine et entre ouvris la bouche pour parler quand on me tapa sur l'épaule je tournai la tête pour voir deux filles de premières années à la limite de l'hystérie.
- Heu... Excuse-moi est-ce-que le garçon avec toi est un correspondant, je cherche le mien qui vient d'arriver. Pour toute réponse j'esquissai un sourire forcé qui voulait dire pars vite ou je t'arrache la tête, les deux jeunes filles s'éloignèrent en se parlant à l'oreille tout en regardant Tomas.
Je pris une gorgée d'une boisson qui se trouvait sur la table, devant le regard interrogateur de mon compagnon, il semblait vouloir dire quelque chose, mais je le devançai.
Non, il n'y a pas de drogue dans le verre détends-toi...
Je tournai la tête vers la salle et les élèves, les observant, fumer, danser, boire une soirée bien banal en somme. Une fille me fit signe et j’abandonnai un instant Tomas pour la rejoindre. Celle-ci me donna un rail de Coke et un joint, amusée je le remerciai d’une bise sur la joue. Je rejoignis Tomas tenant avec joie mes deux trophées. Moi droguée ? Mais non c’est une impression enfin, je me défonçais juste en soirée enfin.
- Alors tu préfères quoi ? Joint ou rail de coke ? Ou les deux ? Un sourire satisfait se dessina doucement sur mon visage, ça va je rigole c’est pour un ami. Je plaçai mes deux pépites dans une poche et je tournai vers Tomas. On sort ? La soirée n’est terrible, allons parler dehors.
Sans attendre sa réponse je me levai et commençai à partir.
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Re: My eyes have seen you.
Dim 11 Avr 2010 - 17:44
L'air étonné de la jeune femme devant son paquet de cigarette ne le surpris pas. '' Tu fumes toi maintenant? Première nouvelle, tu sais que c'est pas bon pour la santé? '' Il ne put s'empêcher de rire. Il commençait à comprendre l'image qu'elle avait vraiment de lui. La première fois qu'ils s'étaient rencontrés avait l'air d'être resté gravé dans sa mémoire, elle l'imaginait sage, réservé, craintif peut-être? Ou elle faisait ça simplement pour l'agacer? Il ne savait plus trop, il n'arrivait pas à mettre le doigt sur ce qui se passait dans la tête de cette fille. Fumer était pour lui de coutume dans n'importe quelle soirée légèrement arrosée, la cigarette allait avec l'alcool. Il prit une longue bouffée de sa cigarette, savourant la fumée s'engouffrer dans ses poumons pour ne presque plus en ressortir.
-Occasionnellement. L'occasion fait le larron, elle se présentait cependant assez régulièrement.
Everleigh avait prit la main de Tomas pour l'entrainer avec lui dans la salle ardente, il se souvint au moment ou il commença a marcher qu'il avait tout de même gentillement consommé au Pub quelques temps plus tôt. Il sentait la main de sa compagne pour la soirée dans la sienne, il la sentait comme s'il n'y avait que ça. Il la suivit tant bien que mal jusqu'au bar ou elle commanda deux verres de whisky, puis jusqu'à ce qu'elle aille sa soir, tenant toujours sa main dans la sienne. Légèrement tourné vers elle, Tomas ne put s'empêcher de jeter un œil avec envie aux épaules de l'étudiante quand elle ôta son gilet de laine. '' Non, il n'y a pas de drogue dans le verre, détend toi''. Il n'en doutait pas une minute, il prit une gorgée dans celui si, savourant la sensation brûlante de la boisson dans ses entrailles, ça lui avait manqué.
Everleigh se leva alla chercher ce joint et cette rail de coke qu'elle lui proposa. Il posa sur elle un regard amusé, il n'avait pas prononcé un mot. Quand elle rangea le tout, il se dit que de toute façon, que ce soit vrai ou non, il n'aurait surement pas refusé.
'' On sort? La soirée n'est pas terrible, allons parler dehors. '' Déjà elle s'éloignait en direction de la sortie. Tomas vida son verre d'une traite, le posa n'importe ou sans y porter attention et se leva pour aller la rattraper rapidement. Il lui saisit le bras et fit en sorte qu'elle se retourne pour lui faire face. Elle était maintenant tout près de lui, son odeur lui revenait à nouveau. Il laissa ses yeux courir sur ses épaules, son cou, pour finalement revenir vers son visage. Il croisa son regard à nouveau et souffla. - Je te trouve bien pressée. Il sourit, il ne réfléchissait plus vraiment à ce qu'il faisait. Il la lâcha doucement, laissant sa main glisser le long du bras d'Everleigh, savourant un court instant la douceur de sa peau. - On peut y aller maintenant. Il pointa de la tête la porte pour qu'elle s'y rende. L'idée d'aller discuter dehors avec elle était intéressante.
Quelle drôle de situation...Tomas ne s'était attendu à rien de cela au moment il y avait quitté, dans un état un peu avancé le pub pour rentrer dans l'établissement. Cependant, au moment ou il avait vu Everleigh, on aurait dit que tout était devenu clair pour lui, il savait parfaitement avec qui il avait envie de passer cette soirée.
-Occasionnellement. L'occasion fait le larron, elle se présentait cependant assez régulièrement.
Everleigh avait prit la main de Tomas pour l'entrainer avec lui dans la salle ardente, il se souvint au moment ou il commença a marcher qu'il avait tout de même gentillement consommé au Pub quelques temps plus tôt. Il sentait la main de sa compagne pour la soirée dans la sienne, il la sentait comme s'il n'y avait que ça. Il la suivit tant bien que mal jusqu'au bar ou elle commanda deux verres de whisky, puis jusqu'à ce qu'elle aille sa soir, tenant toujours sa main dans la sienne. Légèrement tourné vers elle, Tomas ne put s'empêcher de jeter un œil avec envie aux épaules de l'étudiante quand elle ôta son gilet de laine. '' Non, il n'y a pas de drogue dans le verre, détend toi''. Il n'en doutait pas une minute, il prit une gorgée dans celui si, savourant la sensation brûlante de la boisson dans ses entrailles, ça lui avait manqué.
Everleigh se leva alla chercher ce joint et cette rail de coke qu'elle lui proposa. Il posa sur elle un regard amusé, il n'avait pas prononcé un mot. Quand elle rangea le tout, il se dit que de toute façon, que ce soit vrai ou non, il n'aurait surement pas refusé.
'' On sort? La soirée n'est pas terrible, allons parler dehors. '' Déjà elle s'éloignait en direction de la sortie. Tomas vida son verre d'une traite, le posa n'importe ou sans y porter attention et se leva pour aller la rattraper rapidement. Il lui saisit le bras et fit en sorte qu'elle se retourne pour lui faire face. Elle était maintenant tout près de lui, son odeur lui revenait à nouveau. Il laissa ses yeux courir sur ses épaules, son cou, pour finalement revenir vers son visage. Il croisa son regard à nouveau et souffla. - Je te trouve bien pressée. Il sourit, il ne réfléchissait plus vraiment à ce qu'il faisait. Il la lâcha doucement, laissant sa main glisser le long du bras d'Everleigh, savourant un court instant la douceur de sa peau. - On peut y aller maintenant. Il pointa de la tête la porte pour qu'elle s'y rende. L'idée d'aller discuter dehors avec elle était intéressante.
Quelle drôle de situation...Tomas ne s'était attendu à rien de cela au moment il y avait quitté, dans un état un peu avancé le pub pour rentrer dans l'établissement. Cependant, au moment ou il avait vu Everleigh, on aurait dit que tout était devenu clair pour lui, il savait parfaitement avec qui il avait envie de passer cette soirée.
- InvitéInvité
Re: My eyes have seen you.
Lun 12 Avr 2010 - 16:44
L’alcool et les autres substances que j’avais ingurgitées commençaient à me monter à la tête la musique avait pour effet de me montrer mon état et cela m’énervait au plus haut point. La chaleur de la salle se faisait oppressante et je n’arrivais plus à respirer normalement. C’est sans doute toutes ces raisons qui me poussaient un peu plus vers la sortie. Mes pieds était en compote et je regrettais presque d’avoir mis des talons, Tomas me suivait de près, je l’entendais arriver derrière moi. Il prit mon bras et me fis faire demi-tour, il trouvait que j’étais pressée ? Mais au vue de l’état dans lequel j’étais, ce n’était pas pressé du tout. Il prit ma main et je l’emmenai dehors, dans le couloir, à l’air frais. J’avançai de quelques pas, histoire de trouver un coin au calme quand ce fut fait je m’affalai contre le mur et me laissai tomber au sol. J’enlevai mes escarpins et émis un soupir de soulagement, pour la première fois depuis qu’on avait quitté la soirée je regardai Tomas. Je regrettais vraiment qu’il n’est pas répondu à mes avances quelques semaines plutôt, j’en aurais bien fait mon quatre heures dirons-nous, mais une chose est sure il pouvait faire ce qu’il voulait, je le pardonnerais pas ce soir l’humiliation qu’il m’a fait connaître ça non, je ne suis pas spécialement rancunière mais disons que j’oublie rarement quelque chose et Tomas le serait bien assez tôt.
En réalité il n’y avait qu’un seul petit problème c’était mon taux d’alcool dans le sang qui me rendait « vulnérable », disons que j’avais moins mauvais caractère quand j’avais bu, j’étais légèrement plus manipulable.
Je ris seule, j’avais peut-être un peu trop bu, enfin assez pour que je sorte trente bêtises à la seconde, je me calmai et me tournai vers Tomas l’air un peu gênée, il ne m’avait jamais vu comme ça je me débrouillais souvent pour ne pas laisser voir ce côté-là de moi.
Je mis ma tête dans mes mains, un léger mal au cœur commençait à débarquer. Je pris une profonde inspiration et l’air me fis du bien, je mis ma tête sur l’épaule de Tomas et souris dans le vide. Plusieurs fois je m’étais dit que je devrais arrêter toute cette débauche, que je devrais me ranger mais d’un autre côté je n’avais que dix-neuf ans et j’aimais ma vie ainsi, rythmée par les fêtes, les cours et les sorties quelque part pour moi c’était ça la vraie vie, c’était la vie que j’avais choisie. Je sortis une cigarette de mon paquet et me relevai pour me tourner vers Tomas. J’avais envie d’en savoir plus sur le jeune espagnol mais le problème c’est que pour ça il fallait se livrer à un jeu de confidence ce à quoi je détestais jouer. Surtout que peu de personne me connaissait vraiment, je n’aimais pas me confier, c’était presque contre nature pour moi.
J’avais joué la carte de la sécurité avec une chose que presque tout Hungcalf savait. La soirée promettait d’être enrichissante, vraiment très enrichissante. Je me levais pour faire quelques pas et constatai que je ne marchais pas droit je me rassis à côté de Tomas. Ma tête tournait affreusement et je maudissais déjà le dernier verre que j’avais pris sans vraiment le regretter, mes soirées se passaient généralement comme ça et le fait que je sois passablement ivre ne m’inquiétait pas le moins du monde. Après tout il ne pouvait pas m’arriver dans chose avec Tomas. Je me décalai pour me retrouver en face de lui alors qu’il parlait, mes doigts glacés, sans le vouloir, jouaient sur son avant-bras, gentiment et innocemment.
En réalité il n’y avait qu’un seul petit problème c’était mon taux d’alcool dans le sang qui me rendait « vulnérable », disons que j’avais moins mauvais caractère quand j’avais bu, j’étais légèrement plus manipulable.
- Alors Tomas, tu m’as pas dit, tu faisais quoi avant qu’on se rencontre dans ce couloir, hein ? Rien d’illégal au moins ? Haaaan Tant tu es un psychopathe et tu vas me tuer et me découper en morceaux et les jeter dans le lac.
Je ris seule, j’avais peut-être un peu trop bu, enfin assez pour que je sorte trente bêtises à la seconde, je me calmai et me tournai vers Tomas l’air un peu gênée, il ne m’avait jamais vu comme ça je me débrouillais souvent pour ne pas laisser voir ce côté-là de moi.
Je mis ma tête dans mes mains, un léger mal au cœur commençait à débarquer. Je pris une profonde inspiration et l’air me fis du bien, je mis ma tête sur l’épaule de Tomas et souris dans le vide. Plusieurs fois je m’étais dit que je devrais arrêter toute cette débauche, que je devrais me ranger mais d’un autre côté je n’avais que dix-neuf ans et j’aimais ma vie ainsi, rythmée par les fêtes, les cours et les sorties quelque part pour moi c’était ça la vraie vie, c’était la vie que j’avais choisie. Je sortis une cigarette de mon paquet et me relevai pour me tourner vers Tomas. J’avais envie d’en savoir plus sur le jeune espagnol mais le problème c’est que pour ça il fallait se livrer à un jeu de confidence ce à quoi je détestais jouer. Surtout que peu de personne me connaissait vraiment, je n’aimais pas me confier, c’était presque contre nature pour moi.
- On va jouer à un jeu, on dit chacun une vérité sur nous et après l’autre aura le droit de poser des questions sur n’importe quoi ok ? Bien je commence … Il me fallait quelque chose et vite, Heu… En cinquième année à BeauxBâtons j’ai couché avec le concierge et pour ma défense il était magnifique, à toi !
J’avais joué la carte de la sécurité avec une chose que presque tout Hungcalf savait. La soirée promettait d’être enrichissante, vraiment très enrichissante. Je me levais pour faire quelques pas et constatai que je ne marchais pas droit je me rassis à côté de Tomas. Ma tête tournait affreusement et je maudissais déjà le dernier verre que j’avais pris sans vraiment le regretter, mes soirées se passaient généralement comme ça et le fait que je sois passablement ivre ne m’inquiétait pas le moins du monde. Après tout il ne pouvait pas m’arriver dans chose avec Tomas. Je me décalai pour me retrouver en face de lui alors qu’il parlait, mes doigts glacés, sans le vouloir, jouaient sur son avant-bras, gentiment et innocemment.
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Re: My eyes have seen you.
Lun 12 Avr 2010 - 18:46
Ils étaient sortit de la salle main dans la main et c'était retrouvés dans le couloir avant que le jeune homme ne s'en rende compte. Il put respirer un peu d'air frais et ce n'était pas plus mal comme ça. Il regarda Everleigh s'asseoir le long du mur, elle avait l'air assez entamée par l'alcool, rien de comparable à la situation de Tomas, même s'il se sentait un peu ivre, les quelques verres qu'il avait bu restaient quand même assez raisonnable pour qu'il soit capable de cacher son état. Ce qui se passait dans sa tête par contre, était autre chose, mais ça, elle n'était pas obligée de le savoir. Le jeune espagnol se laissa tomber le long du mur, à ses côtés mais ce décala légèrement pour lui faire face. Elle était amusante, n'arrêtait pas de bouger, il allait falloir qu'ils trouvent un sujet de conversation...assez intéressant pour la faire tenir en place. Elle lui demanda alors ce qu'il était en train de faire avant d'arriver ici. Il haussa les épaules.
Je buvais un coup, avec des potes, au Dressing Pony. Rien de passionnant, ils ont commencé à faire les cons alors j'suis partit. Rien d'illégal. Il lui adressa un clin d'œil. Aucun plan de meurtre, ni de découpage.
Tomas sentit la tête de la jeune femme sur son épaule un instant, puis plus rien, elle se leva, se rassit à nouveau, sortit une cigarette. Il observait son manège avec une lueur d'amusement dans les yeux. Finalement, elle se rassit, s'installant face à lui. Ils étaient installés tous les deux le long du mur d'un couloir, face à face, les doigts de Everleigh se promenant distraitement sur les avants bras de son interlocuteur. La sensation était étrange, Tomas ne parvenait pas à l'ignorer, il essayait d'en détourner son attention. Elle était maligne, elle avait trouvé le moyen de le faire parler, il se prêterais au jeu, pourquoi pas. Il approuva d'un signe de tête et l'écouta se confesser. À lui maintenant...Il aurait très bien pu lui mentir, lui raconter n'importe quoi, personne ne le connaissait ici pour lui prouver le contraire.
J'ai déjà couché avec une fille, dans les toilettes de mon ancienne école...pour ma défense, j'étais complètement bourré.
Il ne lui mentit pas, n'inventa rien d'extravagant, il se contenta de rester dans le même registre qu'elle. Il leva les yeux vers elle, on pouvait toujours lire une lueur d'amusement au fond de ses yeux, il passait un bon moment, malgré ce que l'on aurait pu croire, il s'amusait, il trouvait la situation intéressante, il trouvait Everleigh fascinante. S'il fallait qu'il lui raconte toute sa vie pour en apprendre plus sur elle, il le ferait sans aucune doute, ce soir il était près à tout, pour l'entendre parler. Il ne savait pas ce qu'il attendait de la situation, mais il l'obtiendrait, il en était sûr. La jeune femme lui en voulait surement encore pour la dernière fois, car elle n'était plus la même, aucun de ses mots et gestes n'étaient comparable, et on ne pouvait pas mettre ça sur la faute de l'alcool, car il savait très bien qu'elle était surement aussi ivre la dernière fois, si ce n'était pas plus. Contrairement à lui qui avait été complètement sobre.
Il se doutait que sa réponse ne la satisfasse pas complètement, enfin, si elle voulait savoir quelque chose, elle n'avait qu'a demander. Il posa un instant ses yeux sur les doigts d'Everleigh, qui, courant toujours sur la peau de ses avant-bras, lui procura soudainement un frisson. D'une main il s'empara de ceux si, pour faire stopper le mouvement, mais il garda la main de la jeune fille dans la sienne, laissant ses doigts jouer avec les siens.
Voilà, maintenant tu me poses une question, c'est ça? Tomas ne connaissait pas vraiment toutes ces histoires de jeu de vérité. Chez lui ça ne se passait pas comme ça, mais il fallait s'adapter!
Je buvais un coup, avec des potes, au Dressing Pony. Rien de passionnant, ils ont commencé à faire les cons alors j'suis partit. Rien d'illégal. Il lui adressa un clin d'œil. Aucun plan de meurtre, ni de découpage.
Tomas sentit la tête de la jeune femme sur son épaule un instant, puis plus rien, elle se leva, se rassit à nouveau, sortit une cigarette. Il observait son manège avec une lueur d'amusement dans les yeux. Finalement, elle se rassit, s'installant face à lui. Ils étaient installés tous les deux le long du mur d'un couloir, face à face, les doigts de Everleigh se promenant distraitement sur les avants bras de son interlocuteur. La sensation était étrange, Tomas ne parvenait pas à l'ignorer, il essayait d'en détourner son attention. Elle était maligne, elle avait trouvé le moyen de le faire parler, il se prêterais au jeu, pourquoi pas. Il approuva d'un signe de tête et l'écouta se confesser. À lui maintenant...Il aurait très bien pu lui mentir, lui raconter n'importe quoi, personne ne le connaissait ici pour lui prouver le contraire.
J'ai déjà couché avec une fille, dans les toilettes de mon ancienne école...pour ma défense, j'étais complètement bourré.
Il ne lui mentit pas, n'inventa rien d'extravagant, il se contenta de rester dans le même registre qu'elle. Il leva les yeux vers elle, on pouvait toujours lire une lueur d'amusement au fond de ses yeux, il passait un bon moment, malgré ce que l'on aurait pu croire, il s'amusait, il trouvait la situation intéressante, il trouvait Everleigh fascinante. S'il fallait qu'il lui raconte toute sa vie pour en apprendre plus sur elle, il le ferait sans aucune doute, ce soir il était près à tout, pour l'entendre parler. Il ne savait pas ce qu'il attendait de la situation, mais il l'obtiendrait, il en était sûr. La jeune femme lui en voulait surement encore pour la dernière fois, car elle n'était plus la même, aucun de ses mots et gestes n'étaient comparable, et on ne pouvait pas mettre ça sur la faute de l'alcool, car il savait très bien qu'elle était surement aussi ivre la dernière fois, si ce n'était pas plus. Contrairement à lui qui avait été complètement sobre.
Il se doutait que sa réponse ne la satisfasse pas complètement, enfin, si elle voulait savoir quelque chose, elle n'avait qu'a demander. Il posa un instant ses yeux sur les doigts d'Everleigh, qui, courant toujours sur la peau de ses avant-bras, lui procura soudainement un frisson. D'une main il s'empara de ceux si, pour faire stopper le mouvement, mais il garda la main de la jeune fille dans la sienne, laissant ses doigts jouer avec les siens.
Voilà, maintenant tu me poses une question, c'est ça? Tomas ne connaissait pas vraiment toutes ces histoires de jeu de vérité. Chez lui ça ne se passait pas comme ça, mais il fallait s'adapter!
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Re: My eyes have seen you.
Mer 14 Avr 2010 - 19:24
Ainsi Tomas était allé au Dressing Poney c’est drôle, mais je ne le voyais pas du tout là-bas, j’y étais allé une ou deux fois… ce mois-ci, avec Jun principalement. Il est vrai que l’on ne peut pas dire que l’endroit soit vraiment très bien fréquent. Les principales personnes qui allaient là-bas en dehors des élèves étaient des gars pas très clean. Après tout j’avais peut-être une idée erronée sur mon compagnon de la soirée, pourtant ma première impression était souvent la bonne sur une personne ce qui n’empêchait que je me trompe de temps en temps même si je ne l’avouais pas.
Il avait une chose à savoir sur moi et était facilement remarquable quand on restait au moins cinq minutes avec moi ; quand j’avais de l’alcool dans le sang je ne pouvais pas rester en place plus de quelques minutes. Tomas semblait beaucoup moins entamé que moi ce qui n’était, entre nous, pas bien difficile. J’avais envie d’une chose : Tester ses limites. De plus ses révélations m’amusèrent et mon esprit taquin reprit le dessus.
La dernière phrase était claire et nette et elle était tombée comme un couperet. Ma voix avait pris un ton de défi mêlé un certain ton satisfait. Il me prit la main mais je ne cessai pas de faire jouer mes doigts, cela me permettait de réfléchir. Il me fallait une idée, une idée qui tienne la route et qui me permettrait de voir jusqu’où pouvait aller ce cher Tomas. Malheureusement j’étais totalement à cours d’idée et puis je ne le connaissais pas suffisamment pour savoir ce qu’il était capable de faire ou pas mais peu importait, il me fallait une idée lumineuse. Comme un appel du ciel mon briquet poussa un infime bruit que je fus sans doute la seule à entendre, je mis ma main libre dans ma poche et en ressortis mon briquet et le joint que l’on avait donné quelques instant plus tôt. Oui je n’étais pas assez entamé à mon goût pour parler ouvertement au jeune Espagnol en face de moi et avec un peu de chance ni lui, ni moi ne se souviendrait de ce qu’il s’était passé ce soir-là. J’allumai donc le joint et tirai quelques barres, la drogue pénétra dans mon organisme et l’effet fut presque immédiat. J’affichai un sourire idiot comme n’importe quel toxicomane qui venait d’avoir sa dose. Je recrachai la fumée, légère et satisfaite, m’amusant faire des petites boules qui ressemblaient à du coton. . Je tendis le joint à Tomas, avant d’ouvrir la bouche.
J’étais encore un tant soit peu consciente de ce que je disais et l’idée de le blesser ou de le « choquer » n’était pas vraiment mon but, je ne voulais pas qu’il fuit devant une fille comme moi. La vérité étant que je n’avais pas franchement l’habitude de parler avec des gens, disons, réservé car au bout d’un moment il arrivait toujours l’instant où il fallait parler de soi, se confier. Peu de monde en savait sur moi et je m’en contentais, c’était parfait. Quant aux autres je me contentais de soit ne pas m’en approcher soit les envoyer voir ailleurs et s’était la première fois que je parlais réellement avec une personne comme ça et le moins que l’on puisse dire c’est que c’était… Déroutant, il me fallait d’habitude pas mal de temps avant de réellement parler à une personne, j’étais loin d’être associable j’étais même plutôt le contraire mais parler de moi n’a jamais été mon fort, me confier ? non merci.
Il avait une chose à savoir sur moi et était facilement remarquable quand on restait au moins cinq minutes avec moi ; quand j’avais de l’alcool dans le sang je ne pouvais pas rester en place plus de quelques minutes. Tomas semblait beaucoup moins entamé que moi ce qui n’était, entre nous, pas bien difficile. J’avais envie d’une chose : Tester ses limites. De plus ses révélations m’amusèrent et mon esprit taquin reprit le dessus.
- Bourré ?! Toi ?! C’est pas beau de mentir Tomas, en plus couché dans les toilettes tu aurais pu trouver plus original. Je trouve ça pas vraiment classe mon chou. Les toilettes ! J’étais loin d’être choquée car il m’en fallait bien plus que ça pour l’être mais les toilettes, je dois l’avouer, avait un aspect assez rebutant. Si tu couches avec moi, crois-moi on ne ferait pas ça dans les toilettes , je fis une courte pause histoire de voir sa réaction, si cela arrive un jour…
La dernière phrase était claire et nette et elle était tombée comme un couperet. Ma voix avait pris un ton de défi mêlé un certain ton satisfait. Il me prit la main mais je ne cessai pas de faire jouer mes doigts, cela me permettait de réfléchir. Il me fallait une idée, une idée qui tienne la route et qui me permettrait de voir jusqu’où pouvait aller ce cher Tomas. Malheureusement j’étais totalement à cours d’idée et puis je ne le connaissais pas suffisamment pour savoir ce qu’il était capable de faire ou pas mais peu importait, il me fallait une idée lumineuse. Comme un appel du ciel mon briquet poussa un infime bruit que je fus sans doute la seule à entendre, je mis ma main libre dans ma poche et en ressortis mon briquet et le joint que l’on avait donné quelques instant plus tôt. Oui je n’étais pas assez entamé à mon goût pour parler ouvertement au jeune Espagnol en face de moi et avec un peu de chance ni lui, ni moi ne se souviendrait de ce qu’il s’était passé ce soir-là. J’allumai donc le joint et tirai quelques barres, la drogue pénétra dans mon organisme et l’effet fut presque immédiat. J’affichai un sourire idiot comme n’importe quel toxicomane qui venait d’avoir sa dose. Je recrachai la fumée, légère et satisfaite, m’amusant faire des petites boules qui ressemblaient à du coton. . Je tendis le joint à Tomas, avant d’ouvrir la bouche.
Bien …et tu avais quel âge ? Tu me dis hein si c’est trop indiscret !
J’étais encore un tant soit peu consciente de ce que je disais et l’idée de le blesser ou de le « choquer » n’était pas vraiment mon but, je ne voulais pas qu’il fuit devant une fille comme moi. La vérité étant que je n’avais pas franchement l’habitude de parler avec des gens, disons, réservé car au bout d’un moment il arrivait toujours l’instant où il fallait parler de soi, se confier. Peu de monde en savait sur moi et je m’en contentais, c’était parfait. Quant aux autres je me contentais de soit ne pas m’en approcher soit les envoyer voir ailleurs et s’était la première fois que je parlais réellement avec une personne comme ça et le moins que l’on puisse dire c’est que c’était… Déroutant, il me fallait d’habitude pas mal de temps avant de réellement parler à une personne, j’étais loin d’être associable j’étais même plutôt le contraire mais parler de moi n’a jamais été mon fort, me confier ? non merci.
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Re: My eyes have seen you.
Jeu 15 Avr 2010 - 4:13
Il n'y eu pas de réaction quand il répondit à sa question, qui consistait à savoir ou il se trouvait avant d'arriver ici...il faut dire que le Dressing Pony n'avait vraiment rien d'excitant, il n'y avait pas de quoi faire un plat. Everleigh, maintenant posée, assise devant le jeune Espagnol semblait maintenant s'être légèrement calmé. Il était amusant de voir à quel point l'alcool la rendait impossible à tenir en place. Il se souvenait que les quelques fois ou il avait vu la jeune femme, en dehors de ces deux rencontres, elle était beaucoup plus calme. Elle ne semblait pas complètement convaincu, quand il lui dit cette vérité. « Bourré ?! Toi ?! C’est pas beau de mentir Tomas, en plus couché dans les toilettes tu aurais pu trouver plus original. Je trouve ça pas vraiment classe mon chou.» Tomas ne put s'empêcher de retenir un rire.
« Tu me prends vraiment pour une sainte-ni-touche ou quoi? » Évidement qu'il avait déjà été bourré, évidement qu'il avait déjà viré de sacré cuite, simplement ici, dans ce nouvel environnement, les amis pour s'amuser ne courant pas les rues, du moins pas encore! Elle le rassura alors en lui disant que s'ils devaient coucher ensemble, et elle insista sur le « si cela arrive un jour », ça ne se passerait pas dans les toilettes.
«J'espère bien », il ouvrit de grands yeux, l'air indigné. Il pouvait bien se prèter au jeu. Enfin, l'idée de coucher avec elle semblait une situation assez délicate ce soir, il avait le pressentiment que si il tentait toute avance en rapport à cela ce soir, il risquait de morde de la poussière, pourtant, c'était...alléchant...
Tomas n'avait toujours pas lâché la main de Everleigh, jusqu'à ce que celle si prenne la peine de l'enlever elle même pour récupérer...un joint. Évidement, il n'était à peine pas surpris. Il la regarda le porter à ses lèvres et en prendre de longue bouffée, les yeux légèrement plissés. L'odeur lui parvint alors aux narines, et immédiatement, lui rappela bien des souvenirs, ça devait faire des mois qu'il n'avait pas touché à cela, ça lui manquait. Il ne put le refuser quand la jeune femme le lui tendit, il le prit entre ses doigts et le porta à ses lèvres à son tour, avec envie. Il ferma les yeux un court instant, savourant le moment ou la fumée dense venait s'engouffrer dans ses poumons, pour en ressortir légèrement dissipée. Il tira sur le joint une deuxième fois avant de le rendre gentillement à sa propriétaire, il lui adressa un sourire pour la remercier. La question de l'âge vient alors sur la table. Il haussa les épaules pour lui montrer qu'il ne trouvait pas sa question indiscrète du tout, il avait déjà entendu pire dans le domaine des gens qui ne se mêlaient pas de leurs affaires. Et puis de toute façon, là c'était le jeu non?
«J'avais dix-huit ans» Il s'en souvenait très bien de cette soirée, exactement, il n'y avait dans sa voix aucune hésitation. C'était le jour pile de ces dix-huit ans, il était sortit avec une bande d'amis à lui, ils étaient quatre. C'était à Madrid, pendant les vacances. ils s'étaient retrouvés là pour quelques jours, et le premier soir, pour arroser leur arrivée là et les dix-huit années de Tomas, ils étaient sortis dans un club. La nuit avait été largement arrosée et accompagnée de quelques autres substances. Il se souvenait de cette fille, avec qui il avait dansé très..intimement pendant une durée qu'il ne pouvait pas vraiment imaginer, puis ils s'étaient retrouvés dans les toilettes, ça c'était passé très vite, rien de romantique, plutôt sauvage à vrai dire. Le lendemain était une journée qu'il préférait par contre oublier. «C'était pile le jour de mes dix-huit ans. » termina-t-il alors.
Voilà, c'était maintenant à lui de lui poser une question, il n'attendait pas d'elle qu'elle entre dans les détails...de toute façon il savait très bien qu'elle ne le ferait surement pas, il voulait simplement qu'elle lui réponde honnêtement, comme les règles du jeu le stipulaient. « Tu avais quelle âge...la première fois? » Il jouait peut-être avec le feu, en posant une telle question. Il le serait bien assez vite.
« Tu me prends vraiment pour une sainte-ni-touche ou quoi? » Évidement qu'il avait déjà été bourré, évidement qu'il avait déjà viré de sacré cuite, simplement ici, dans ce nouvel environnement, les amis pour s'amuser ne courant pas les rues, du moins pas encore! Elle le rassura alors en lui disant que s'ils devaient coucher ensemble, et elle insista sur le « si cela arrive un jour », ça ne se passerait pas dans les toilettes.
«J'espère bien », il ouvrit de grands yeux, l'air indigné. Il pouvait bien se prèter au jeu. Enfin, l'idée de coucher avec elle semblait une situation assez délicate ce soir, il avait le pressentiment que si il tentait toute avance en rapport à cela ce soir, il risquait de morde de la poussière, pourtant, c'était...alléchant...
Tomas n'avait toujours pas lâché la main de Everleigh, jusqu'à ce que celle si prenne la peine de l'enlever elle même pour récupérer...un joint. Évidement, il n'était à peine pas surpris. Il la regarda le porter à ses lèvres et en prendre de longue bouffée, les yeux légèrement plissés. L'odeur lui parvint alors aux narines, et immédiatement, lui rappela bien des souvenirs, ça devait faire des mois qu'il n'avait pas touché à cela, ça lui manquait. Il ne put le refuser quand la jeune femme le lui tendit, il le prit entre ses doigts et le porta à ses lèvres à son tour, avec envie. Il ferma les yeux un court instant, savourant le moment ou la fumée dense venait s'engouffrer dans ses poumons, pour en ressortir légèrement dissipée. Il tira sur le joint une deuxième fois avant de le rendre gentillement à sa propriétaire, il lui adressa un sourire pour la remercier. La question de l'âge vient alors sur la table. Il haussa les épaules pour lui montrer qu'il ne trouvait pas sa question indiscrète du tout, il avait déjà entendu pire dans le domaine des gens qui ne se mêlaient pas de leurs affaires. Et puis de toute façon, là c'était le jeu non?
«J'avais dix-huit ans» Il s'en souvenait très bien de cette soirée, exactement, il n'y avait dans sa voix aucune hésitation. C'était le jour pile de ces dix-huit ans, il était sortit avec une bande d'amis à lui, ils étaient quatre. C'était à Madrid, pendant les vacances. ils s'étaient retrouvés là pour quelques jours, et le premier soir, pour arroser leur arrivée là et les dix-huit années de Tomas, ils étaient sortis dans un club. La nuit avait été largement arrosée et accompagnée de quelques autres substances. Il se souvenait de cette fille, avec qui il avait dansé très..intimement pendant une durée qu'il ne pouvait pas vraiment imaginer, puis ils s'étaient retrouvés dans les toilettes, ça c'était passé très vite, rien de romantique, plutôt sauvage à vrai dire. Le lendemain était une journée qu'il préférait par contre oublier. «C'était pile le jour de mes dix-huit ans. » termina-t-il alors.
Voilà, c'était maintenant à lui de lui poser une question, il n'attendait pas d'elle qu'elle entre dans les détails...de toute façon il savait très bien qu'elle ne le ferait surement pas, il voulait simplement qu'elle lui réponde honnêtement, comme les règles du jeu le stipulaient. « Tu avais quelle âge...la première fois? » Il jouait peut-être avec le feu, en posant une telle question. Il le serait bien assez vite.
- InvitéInvité
Re: My eyes have seen you.
Sam 8 Mai 2010 - 19:24
- Un léger sourire s’était affiché sur mon visage je voulais faire réagir Tomas en jouant sur le fait qu’il était plus coincé que toutes mes connaissances et ça avait marché. Un Saint-nitouche, l’expression était bien choisie et j’en riais intérieurement. J’avais toujours eu l’image des espagnols fêtards, sans gêne et légèrement drogué mais l’image que laissait voir Tomas était tout autre. Il était un peu timide, enfin avec moi en tout cas et assez introverti toujours quand il était avec moi, après ceci pouvait venir du fait que nous nous connaissions depuis seulement une ou deux semaines et que je lui avais peut-être fait une impression … haute en couleurs.
- « Tu me prends vraiment pour une sainte-ni-touche ou quoi? »
« Mais non enfin… Je pense juste que tu as un nimbus 2000 dans les fesses mon chéri »Dis-je avec le sourire aux lèvres.
J’éclatai de rire en voyant la tête de Tomas. Il ne s’attendait visiblement pas à ce que je lui dise ça. Il était tard et le joint que je menais machinalement à mes lèvres commençait tout juste à me monter à la tête. Comme souvent quand j’étais défoncée je commençais à me lancer dans des réflexions métaphysiques et existentielles du genre mais pourquoi je fais ça, pour me détruire comme ça, je me prenais la tête sur des choses totalement débiles et sans importance car si je faisais ça c’est que je le voulais bien, j’aimais me défoncer en soirée, boire, fumer, coucher ça faisait partie de moi. Je ne comprenais d’ailleurs pas pourquoi à Hungcalf certaines personnes cultivaient l’art de la pureté et de la chasteté, la vie avait tellement plus de piquant quand on jouait avec le feu. De nouveau un rictus satisfait s’accrocha à mon visage quand Tomas s’exprima sur l’idée que l’on couche ensemble, la soirée prenait vraiment une tournure intéressante que je ne manquerais d’étoffer le moment venu. Cela promettait d’être… Mémorable, cependant pour l’heure, j’avais décidé tester les de cher Tomas et j’eus une certaine satisfaction que je transformai en un léger étonnement pour Tomas quand il accepta mon joint. Etait-ce par simple provocation qu’il acceptait ? Pour me prouver qu’il n’était pas si coincé que je le pensais ? Ou bien simplement parce qu’il aimait ? C’est finalement la dernière hypothèse qui me sauta aux yeux au vue de la tête qu’il fit quand il inspira une puis deux latte du joint avant de me le rendre avec un sourire.
J’attendais avec impatience sa réponse qui semblait sur le point de me donner, je trouvais amusant la façon dont j’apprenais à connaitre Tomas. Jamais je n’aurais fait ça avec n’importe quelle personne dans Hungcalf mais il inspirait la confiance, ce que j’appréciais même si je mettais une certaine distance entre nous que je faisais varier selon mes envies.
- «J'avais dix-huit ans» Il marqua une pause. «C'était pile le jour de mes dix-huit ans. »
Je le regardai d’un air presque attendri, c’était mignon le jour de son anniversaire quoi de plus beau comme cadeau n’est-ce pas ? Même si c’est vrai qu’il aurait pu choisir un meilleur endroit mais après il était bourré et j’étais très mal placé pour lui faire la leçon sur les dangers de l’alcool.
Par contre, ce que je redoutais, arriva évidemment Tomas me posa une question. Celle-ci me transporta quatre ans en arrière, l’été de mes 15 ans dans la grande maison d’amis à mes parents. Ceux-ci invitaient deux couples d’amis dont mes parents chaque été. J’étais jeune et toujours avec mon ami de l’époque qui l’est toujours d’ailleurs mais seulement à cette époque-là nous avions une relation particulière, tellement particulière. Nos parents étaient partis faire le tour de la propriété comme souvent l’après-midi avec les plus jeunes des enfants et nous nous étions retrouvés seule dans l’immense villa des amis. Je ne me souviens pas pourquoi nous avions fait ça… Par jeu, par défi ou simplement parce que nous étions si proche ? En tout cas nous avions fini dans le même lit, c’était tellement bien, tellement inoubliable, cette après-midi-là, nos parents ne l’ont jamais su, je n’ai jamais pu leurs dire par peur de ne plus retourner dans cette villa, l’été.
J’étais maintenant de nouveau devant Tomas, sourire aux lèvres, ce voyage dans mes souvenirs m’avait fait du bien même si j’avais conscience du regard que me jetait Tomas.
- L’été de mes 15 ans …, dis-je d’une petite voix pleine d’émotions
Je n’oublierais sans doute jamais cet été là et j’en étais heureuse. Cependant réalisant que j’avais fait une faille dans la carapace que je m’étais faite jusque-là, je changeai brutalement de conversation. Il le fallait, peu de personne avait accès à ses informations mais j’étais fatiguée, un peu bourrée et défoncé je n’étais pas totalement maître de moi-même. Voilà pourquoi j’aimais faire la fête avec des gens que je connaissais et seulement avec eux, Tomas je ne le connaissais que depuis une quinzaine de jour pas assez pour lui étaler toute ma vie. J’en reviens donc à mon premier objectif : tester les limites du jeune Espagnol. Je m’éclipsai juste quelques secondes dans la salle ardente où avait lieu la fête pour lui prendre un verre dans lequel je mélangeai jus de citrouilles, vodka, et d’autre boisson non identifié. Je viens m’asseoir en face de Tomas, me rapprochant dangereusement, je pouvais sentir son haleine à quelques centimètres de moi. Je me mordis la lèvre inférieure et lui tendis le verre.
- Tiens bois ça, cocktail maison et cul sec hein !
J’attendis qu’il finisse son verre pour me rapprocher de lui, aussi près qu’avant qu’il boive. Le jeu pouvait commencer.
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