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[Terminé] What do you want from me ? | Malina #8
Lun 8 Mar 2021 - 10:24
(tenue) Oui, j’étais encore au Grenier, en soirée, à boire des coups. Ces dernières semaines, voir durant ce dernier mois, j’avais tendance à squatter pas mal cet endroit. Entre le Grenier, salle de musique et le terrain de Quidditch, c’étaient les différents lieux où on était quasiment sûr qu’on pouvait me trouver. Bien sûr, il y avait les cours, mais là, je n’avais pas vraiment le choix. Déjà, de base, c’était des zones que j’appréciais particulièrement, mais c’était d’autant plus le cas en ce moment. Ça me permettait surtout de m’occuper l’esprit et surtout de ne pas me retrouver seul. Si c’était le cas, je commençais à cogiter, à ressasser une certaine conversation que je voulais à tout prix oublier. Pourquoi ? Parce que ça faisait mal. Mal d’apprendre que je pouvais plaire à la fille que je convoitais depuis si longtemps, mais qu’apparemment, ce n’était pas suffisant. Je ne savais plus quoi faire, quoi dire. Pour moi, @Catalina Pajares avait choisi, en ma défaveur, et j’avoue, la pilule avait du mal à passer. J’avais tellement du mal à comprendre son raisonnement. Elle avait des sentiments pour moi mais elle préférait les ignorer ? Je sais, j’ai mes torts, je l’avais blessé auparavant, même si ce n’était pas intentionnel, ça avait été le cas. J’avais enchaîné les erreurs, peut-être même que j’en réalisai une à nouveau, mais cette dernière conversation était trop pour moi. C’était trop dur de supporter le choix de Lina. N’arrivant pas à être seulement son ami, et ne pouvant pas être ensemble, il était préférable pour nous de ne plus se côtoyer. Mais cette décision était tellement difficile… Vous comprenez maintenant pourquoi je préfère avoir l’esprit occupé ? Pour éviter de penser à tout ça…
La soirée avait déjà bien débuté, j’avais déjà enchaîné quelques verres aussi. Je n’étais pas totalement bourré, pas encore, mais j’étais bien, enfin, en apparence. Depuis quelques semaines, je commençais à avoir une certaine notoriété, notamment avec la musique. Depuis que j’avais intégré le groupe avec Niven et Lorcan, ma cote de popularité avait quasiment explosé. Il fallait dire qu’on assuré ! De ce fait, j’avais cette impression d’être abordé plus souvent par les filles. Je n’allais pas me plaindre… Il fallait dire que c’était même plaisant. Évidemment que j’avais toujours en tête Catalina, elle était toujours là. Au début, ça avait même été difficile de lâcher prise, d’accepter des avances… Mais je ne voulais plus me prendre la tête et juste profiter comme mes camarades Wright. Alors oui, j’avais été voir ailleurs. En soit, j’avais le droit, nous n’étions pas ensemble avec Lina et au final, nous l’avions jamais été… Sur le moment, c’était agréable, très agréable, sentir qu’on pouvait plaire à une autre personne, c’était plaisant pour son égo mais pourquoi après, j’avais cette sensation de culpabilité ? Est-ce que pour autant j’allais m’arrêter dans cette lancée ? Apparemment non.
Alors que je me resservais à boire, une personne vint à me récupérer mon verre pour le boire à ma place. Je n’avais rien vu venir et je regardais, mon verre, en train de se vider dans la bouche de Kate. Je la connaissais vaguement. Elle était aussi très présente aux soirées du Grenier, alors, ces derniers temps, je l’avais croisé quelques fois. Et oui, elle avait quelques atouts… C’était une très jolie femme, fallait l’avouer. Mais ça ne l’autorisait pas forcément à me voler ma boisson… Elle s’était rattrapé en me proposant un nouveau verre, que j’acceptai, évidemment. A partir de ce moment, on ne s’était pas quitté. On enchaîna sur une série de shooter, on se posa sur le canapé, à discuter aussi, de tout et de rien. Au fil du temps, on se rapprochait dangereusement. Quelques mains baladeuses…. Elle m’invita sur la piste de danse, enfin, là où la plupart des personnes pouvaient danser. Je n’étais pas du genre à danser en public mais l’alcool étant déjà bien présent, ça m’avait aidé à me décider. Nous étions toujours aussi proches, mais elle se colla encore plus, et vint à m’embrasser. Je n’avais pas reculé, et bien au contraire, je répondis avec plaisir à ce baiser. Mes mains se posèrent sur son visage. Je sentais les siennes sur mon torse, profitant au maximum de ce rapprochement. En l’embrassant, j’avais certains flash qui m’apparaissait, remplaçant Kate par Catalina. Je voulais les retirer de mon esprit, ce qui me faisait être encore plus entreprenant dans ce baiser. Finalement, cette soirée allait très bien se terminer aussi… Non ?
lumos maxima
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Re: [Terminé] What do you want from me ? | Malina #8
Lun 8 Mar 2021 - 15:04
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17 février 2021
Arrivée au Grenier alors que la soirée est déjà bien avancée tu te mêles à travers la foule. Tu comptais pas venir, on t’a un peu forcée à venir, ça fait un moment que t’évite l’endroit, parce qu’il y a trop de Wright ici. Possibilité de croiser tant de personnes que tu tiens à éviter. T’essaie juste d’avancer tant bien que mal pour l’instant, t’essaie d’éviter les gouttes d’un orage qui est passé, et qui ne manquerait pas de revenir à la moindre occasion. Le ciel est gris, pas que celui de l’Ecosse. tu désespères que le beau temps reviennent un jour vraiment, redevenir naïve, et avoir un esprit dégagé de toutes questions existentielles. Tout ça pour quoi en plus ? Sans doute n’es tu pas celle qu’on devrait plaindre le plus. Tu t’emballes pour des broutilles, ton coeur est endeuillé par les déboires des situations amoureuses rocambolesques dans lesquelles tu te jettes. Personne n’est mort, personne n’est malade, ou ne risque sa vie. Sauf peut être toi parfois, quand tu tentes le diable à vivre trop proche d’un danger qui semble toujours sur le point d’exploser. Bizarrement t’as confiance en ceux que tu ne devrais pas, et doute des autres. Faut dire que Mat t’as donné plus de matière à douter de lui que Leonardo, dont la violence superficielle contraste avec des promesses toujours respectées. Chacun ses manières, mais tout ce qui compte est le résultat pas vrai ?
Parmis les gens tu zigzagues, cherches un verre. Le taux d’alcoolémie est déjà trop élevé pour que toutes tes pensées soient cohérentes, mais pas assez encore pour que tu tangues ou que tu ais envie d’arrêter. Tu as l’impression qu’il est tôt encore, pourtant tu sais que non, la soirée est déjà bien avancée. Autour de toi, il y a de tout: de ceux qui dansent à ceux qui ne sont soutenus que par les canapés qui feraient mieux de les laisser tomber par terre. T’irais bien danser, tu ne vis que pour ça, bien que ses derniers temps tu ais laissé tomber au détriment du travail. La couture est ta seconde passion, mais la danse, c’est ce qui te permet de respirer normalement. C’est peut être ça ton problème, tu ne prends plus le temps de respirer.
Un verre de gin rose, au bout sucré, atterrit dans ta main après que tu l’ais gentiment demandé au gars qui s’est improvisé barman pour l’occasion. T’as bien vu qu’il voudrait faire la conversation, mais t’as pas envie de faire la conversation. T’as pas envie, et t’as pas non plus envie de l’aider en lui faisant comprendre, non, tu te comptes de tourner le dos, te diriger vers la piste de danse, et le bougre prend ça pour une invitation tacite à te rejoindre. Il te dit quelque chose, peut-être un Lufkin. C’est un mec gentil ça se voit, pas un forceur, un qui prend son courage à deux mains plutôt que de rester là sans rien faire. Un autre jour qu’aujourd’hui tu l’aurais trouvé mignon, il est mignon dans son genre, mais vraiment, tu n’as pas la tête à ça. Tant qu’il se tient à une distance respectueuse de toi ça ne te pose pas de problème, mais il finit par vouloir se rapprocher, et doucement sans méchanceté tu te désolidarises en faisant un demi sourire, il comprend, lève les mains devant lui signe de reddition, il ne va pas insister davantage.
Le Lufkin parti tu te retrouves seule. T’avises facilement les filles qui ont pris d'assaut un canapé, il y en a une qui te fait signe et qui se lève pour te rejoindre.
Vous dansez l’une à côté de l’autre, et vous êtes rapidement rejointes par d’autres, jusqu’à ce que tout le groupe soit enfin sur le dancefloor. Jusqu’à ce que tes yeux tombent sur une vision d’horreur. T’as pas besoin de voir entièrement son visage, tu sais que c’est pas une divagation due à l’alcool. Tu sais ce qui est en train de se dérouler sous tes yeux, et t’es pas la seule à l’avoir vu. Les filles aussi ont vu vers où se dirigeait ton regard. D’abord t’a l’impression de prendre un couteau dans le coeur, tu as mal. Ensuite tu es triste, et une fraction de seconde plus tard, tu es en colère. Très en colère. Y’en a une qui prend ta main, qui essaie de te traîner plus loin, mais tu refuses. Tu restes campée sur tes pieds, et quand tu n’y tiens plus, tu laisses tomber le groupe et tu te diriges vers le couple.
Tu ne sais pas encore ce que tu vas dire. A vrai dire, c’est une improvisation totale que tu vas faire là. Il n’y a pas de stratégie, pas de démarches, pas de manuel d’utilisation. Tu te contentes de marcher dans leur direction. Toute à leur petite affaire, ils ne t’ont pas remarqué. Après tout, il y a du monde autour, et la musique est forte.
La seule chose qui te vient à l’esprit quand t’es assez proche, c’est poser la main sur l’épaule de la fille et la tenir en arrière. D’elle, t’en a rien à foutre, il n’y a que lui qui t’intéresse. Dans tes yeux dansent des flammes noires. “C’est quoi les promesses que tu lui as faites à celle-là ?” Tu attaques dans le vif du sujet. tu n’as pas le temps de prendre le temps de dire bonjour. T’as pas envie de leur dire bonjour, t’as même pas envie d’être là, mais c’est plus fort que toi, tu as envie de les enterrer tous les deux. “A elle t’a pas peur de lui foutre ta langue dans sa bouche hein ?” Tu croises les bras sous ta poitrine. La fille ne semble même pas savoir où elle campe, elle te regarde semble pas comprendre autre chose que le fait que tu lui ais cassé son coup. Elle commence à comprendre. “Alors c’est ça que tu voulais ? Pour ça que tu étais incapable de me le dire ? Tirer ton p’tit coup et t’casser ?” T’es hors d’haleine. Tu détourne ton attention vers la nana qui te dévisage -c’est pas la seule d’ailleurs. “Toi fais gaffe, peut être que demain matin il va te faire croire qu’il se souvient plus de rien pour se débarrasser de toi! ” Coup bas ? Peu importe, maintenant ils sont tous permis.
Tu ne jettes même pas un dernier regard à Mat, t’en a pas la force, et tu tournes juste les talons, bien décidée à partir d’ici, rentrer chez toi. Tu n’attends pas de réponse, tout ce dont tu as besoin, tu l’as fait: décharger ton venin sur lui, essayer de le faire souffrir parce que toi tu souffres. Sans doute que t’es pas juste, sans doute que tu es complètement à côté de la plaque, mais tu t’en fous, tu voulais juste lui faire mal. T’es plus rationnelle de toute façon.
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Re: [Terminé] What do you want from me ? | Malina #8
Lun 8 Mar 2021 - 16:56
(tenue) On pouvait dire que je passais plutôt une agréable soirée. J’avoue, ce n’était pas la première fois que j’allais terminer ma nuit avec une fille. C’était d’ailleurs bien la première fois que j’enchaînais autant les conquêtes. Finalement, je devenais ce Don Juan qu’avait mentionné Kash. Est-ce que j’en étais fier ? Non, pas vraiment. Malgré ça, j’en ressentais presque le besoin. Comme si je voulais rattraper le temps perdu depuis mon arrivée sur Hungcalf. J’avais aussi besoin de sentir que je pouvais plaire… C’était probablement une conséquence suite au rejet que j’avais eu venant de @Catalina Pajares. Ce n’était sûrement pas une excuse, mais ça en faisait partie. Pour une fois, je ne recherchais rien de sérieux, juste prendre du plaisir. S’attacher à une personne, au final, c’était beaucoup trop douloureux… Encore une fois, je n’avais pas pensé à des éventuelles conséquences qui pouvaient apparaître suite à ce comportement. Je ne pensais qu’à ma petite personne. Chose que je n’avais pas faite depuis un moment. Alors oui, je m’en fichais pas mal des ragots qui pouvaient circuler.
Toujours en embrassant Kate, je repensais à certains propos de Kash, « Ce qu’il faut voir, c’est ce qu’elles t’apportent ces filles-là ? Est-ce qu’elles t’apportent les mêmes choses ? Est-ce qu’elles sont très différentes ? ». La passion n’était pas du tout la même. Ce n’était clairement pas comparable avec le baiser que j’avais pu avoir avec Lina. Je l’avais bien sentie, où bien justement, je n’avais rien ressenti. C’était juste un plaisir charnel, rien de plus. C’était plaisant, mais ce n’était pas au même niveau… Mais je devais me contenter de ce que je pouvais avoir. Puisque j’étais persuadé que je n’aurai plus la chance de pouvoir le faire avec l’espagnol. Il était trop tard maintenant, impossible de revenir en arrière. Alors oui, ce baiser paraissait passionnel, mais juste en apparence. Tout allait pour le mieux, alors, sur le coup, je n’avais pas compris pourquoi elle se mit à reculer. Il y avait un problème ? J’ouvris les yeux, et tombai nez à nez avec Catalina … Oh shit. Mon cœur fit un bond, au final, il n’y avait qu’avec elle qu’il réagissait autant ? Qu’est-ce qu’elle faisait ici ? C’était quoi cette question, elle aussi avait le droit de se retrouver à une soirée au Grenier… Je ne l’avais pas revu depuis la dernière fois, depuis que je lui avais tout raconté. Et ça m’allait plutôt bien, car c’était trop difficile de la revoir. Sur le moment, je ne me sentis pas très bien. Mal à l’aise. Pourquoi je me sentais si mal, je n’avais rien à me reprocher, non ? Encore une fois, nous n’étions pas ensemble. J’avais tout de suite compris que Lina n’était pas venue pour discuter calmement. Son visage disait déjà tout. Forcément, Kate ne comprenait pas très bien la situation, et ça pouvait se comprendre. A vrai dire, même moi je ne comprenais pas très bien sa réaction. Je n’avais pas eu le temps d’en placer une, elle déballa tout ce qu’elle avait sur le cœur. Ça faisait mal. Elle savait parfaitement où appuyer. Mais où elle voulait en venir là ? Pourquoi elle se sentait si… blesser ? Je croyais qu’elle avait été claire, que c’était trop tard. Je ne pouvais donc pas aller voir ailleurs ?
Maintenant qu’elle avait dit ce qu’elle avait envie, là voila partie. Donc, je devais juste me prendre tout ça dans la gueule et ne rien dire ? C’était mal me connaître apparemment. Ou bien, elle savait parfaitement que j’allais réagir, au moins, elle avait réussi son coup. Je n’allais pas passer ma fin de soirée avec Kate. Clairement, vu sa tête, elle souhaitait des explications. Le problème, c’est que je n’avais pas grand-chose à lui dire. C’est surtout que j’avais une autre priorité, rattraper Lina pour avoir justement plus d’explications. Je m’éloignai de Kate tout en m’exprimant :
- Je suis désolé… Je… Bouge pas, ok ? Je reviens ! Ça ne devrait pas durer longtemps… Ça, c’était moins sûr. Mais je voulais comprendre son comportement. A vrai dire, j’étais persuadé que je n’allais pas retrouver Kate après ça…
Je partis rapidement dans la direction opposé de Kate, là où c’était échappé Lina. Je scrutais la salle pour essayer de la retrouver. Je la vis, sûrement prête à partir, elle était en train d’enfiler sa veste pour sortir définitivement. Je m’approchai vivement et attrapai son bras avant qu’elle ne s’échappe à nouveau. Et maintenant ?
- Lina ! C’était quoi ça ? Tu me fais quoi, maintenant ? Tu peux m’expliquer ? C’est quoi le problème ? Hein ? Dis moi ! T’es sérieuse en me disant tout ce que tu viens de déballer ? Tu essayais de faire quoi ? Me blesser encore plus ? Mais merde Lina… T’attends quoi de moi ? Que je reste dans mon coin ? Tu as choisi je te rappelle, je devais faire quoi d’après toi ? Dis moi, je t’écoute ! Je me rendis compte que je n’avais toujours pas relâché son bras. Je décidai enfin de le faire…
Je vis qu’elle n’était pas vraiment seule, toujours accompagnée de ses amies. Après, ça ne l’avait pas vraiment gêné de déblatérer tous ses propos face à Kate, alors, continuons de faire participer d’autres personnes, tellement plus agréable. Mais, ce fut plus fort que moi, je n’avais pas pu m’empêcher de faire une remarque :
- Vous aussi vous avez votre avis à donner peut-être ? Allez-y, c’est le moment apparemment ! Même si j’avais quelques verres d’alcool derrière moi, cette entrevue m’avait plutôt fait redescendre, et je paraissais presque sobre. Enfin, si je l’étais vraiment, j’aurais sûrement pris un peu plus de pincette…
lumos maxima
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Re: [Terminé] What do you want from me ? | Malina #8
Mar 9 Mar 2021 - 16:54
La furie en toi est en flamme. Une fois n’est pas coutume, t’as été incapable de garder la langue dans ta poche. Il fallait que tu l’ouvres, que tu lui dises ses quatre vérités une bonne fois pour toute. Tu ne l’as pas vu depuis ce qui te semble être une éternité. Ca fait mal, c’était exactement comme tu l’imaginais, et maintenant tu sais que tu as bien fait de faire en sorte de ne pas le croiser. Surtout pas quand de l’alcool est en jeu. Il n’y a rien de pire qu’une fille bourrée qui fait une scène pas vraie ? Bah ça tombe bien parce que la fille bourrée en l'occurrence c’est toi. Mais tu es trop en colère pour avoir honte de ce que tu as fait. Tu ne serais sans doute jamais rentré dans le tas à ce point, de la à aller toucher la fille à qui il était allègrement en train de rouler une pelle ? En même temps, on ne pourrait pas dire que ça ne te ressemble pas du tout. Tu es capable de ce genre d’impulsivité. Quand tu laisses la colère être ton moteur, tu es capable du pire, rarement du meilleur.
Tu as dit ce que tu avais à dire, maintenant tu peux partir, hélas ton cœur n’est pas plus léger qu’avant, ça serait trop facile. Tu en veux à Mat comme tu en as rarement voulu à quelqu’un. Tu as l’impression qu’il ne fait que remuer le couteau dans la plaie. Encore et toujours les mêmes interrogations, les mêmes doutes. Tout cela reste en plus sans réponse, et tu as l’impression que tu n’en auras jamais. En même temps, pour en avoir il faudrait avoir le courage de le confronter, mais maintenant c’est trop tard, et tu as l’impression que vous vous êtes fait suffisamment de mal pour continuer. Mais le voir, faire ça devant toi… Tu ne peux pas laisser passer, est ce que tu pourras un jour ? Est ce que tu arriveras à passer l’éponge, et penser à autre chose ?
Il te manque, Ymkje aussi, pourtant tu l’as repoussée pour la meilleure des raisons, parce que tu voulais pas qu’elle soit un lot de consolation, pas pour Mat.
T’attrapes ta veste. Les filles t’ont suivi, elles n’ont sans doute pas compris l’échange car tu étais trop loin, mais vu ta tête, il est facile de deviner comme ça c’est passé. On te pose des questions, mais tu ne réponds à rien, tu n’écoutes pas de toute façon. Il se peut que bientôt la fumée sorte de tes oreilles tant tu es en colère.
Hélas, tu n’as pas le temps de sortir que tu te retrouves retenue en arrière par le bras. Tu fais volte face rapidement. T’aurais dû t’attendre à des remontrances de sa part. C’était sûr qu’il ne pouvait pas juste supporter tout ce que tu lui as dit, et t’en laisser t’en tirer à si bon compte pas vrai ?
Pas contre là où tu ne comprends pas, c’est pourquoi il joue les étonnés.
« C’est quoi le problème ? Tu me demandes vraiment ça, là ? »
Tu parles en même temps que lui.
Et t’es estomaquée quand il te refais le coup de : tu as choisi. On dirait un vieux running gag, du genre : “we were on a break” ! Il te tient toujours, en fait il te fait mal même, il serre, t’empêchant de partir. Il croit que quoi ? Tu ne vas pas partir en courant sur tes talons hauts.
« Rien ! Fais rien comme d’ab ! Tu sais quoi ? Retourne rouler des gros patins à ta pouffiasse, j’men fou. »
C’est pas vrai. Tu t’en fous pas. Comment tu pourrais ?
« C’est ton nouveau passe temps c’est ça ? T’assumes enfin le côté connard ça y’est ? C’est cool de se taper des filles comme ça à la chaîne ? Tu te rappelles de leur prénom au moins, où tu les “oublies” elle aussi ? »
Il y a du monde qui assiste à cette dispute. Peu importe, de toute façon, tu as l’impression que beaucoup de personnes sont déjà au courant de votre histoire. Enfin si on peut appeler ça une histoire, ce n’est pas comme si il s’était “réellement” passé quelque chose à ce niveau. Tu préférais quand vous vous ignoriez. Ça fait moins mal finalement. T’as envie de hurler, de le frapper même.
« Moi j’ai rien choisi ! Tu as choisi pour moi, tu vas te mettre l’idée dans la tête ? C’était maintenant ou jamais, tu m'as même pas laissé le temps de… »
T’es en train de te justifier, t’as pas envie de te justifier, pas à lui, tu ne devrais pas avoir à le faire. Il devrait avoir tout compris de lui-même, mais il n’en est pas capable apparemment. Ou alors il ne veut pas le faire. Qu’est ce que ça change de toute façon ?
Tu finis par lever les mains en l’air, signe de reddition. Jour à noter d’une croix: Catalina Pajares abandonne la partie.
« I give up. You win. Enjoy your bitch. »
Tu es libre maintenant, et tu ne vas pas attendre qu'on te donne l’autorisation pour te faire la malle. Si il essaie encore de te retenir tu pourrais peut être faire usage des prises que Leo t’as montré l’autre jour, sûr que ça peut être utile.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] What do you want from me ? | Malina #8
Mer 10 Mar 2021 - 17:04
(tenue) Je n’avais pas imaginé cette fin de soirée. Je n’aurai jamais pensé tombé sur @Catalina Pajares, surtout quand j’étais en compagnie d’une autre fille. Mais au fond, j’aurai pu m’y attendre non ? Je ne me cachais pas vraiment, et le faire ici, au Grenier, c’était forcément un risque un prendre. C’était une Wright, qui profitait aussi des soirées dans ce lieu. Alors, pourquoi je me sentais coupable ? Pourtant, il n’y avait pas raison de l’être, non ? Étant persuadé que je n’avais plus aucune chance avec elle, je profitai enfin de mon côté. Qu’est-ce qu’il y avait de mal à ça ? J’étais un peu confus. Je voulais surtout comprendre sa réaction. Pourquoi me faire une scène ? Clairement, elle le vivait mal mais pourquoi ? Je voulais comprendre, et qu’elle m’explique une bonne fois pour toutes. J’en avais marre de me faire des films, d’espérer à nouveau. J’essayais un instant de se mettre à sa place. Oui, bien sûr que ça me ferait mal de la voir avec un autre, ou plutôt une autre. C’était ce qui avait été le cas avec Ymkje. Je les avais seulement vues de loin, ou croiser dans les couloirs ensembles. Cela me donnait un goût légèrement amer. J’avais toujours l’impression que, finalement, j’avais été responsable de ce rapprochement entres elles. Et bien oui, si je n’avais pas eu ce trou noir, jamais elles auraient été ensemble. Mais voilà, elle m’avait repoussé, elle avait décidé. Maintenant, elle devait assumer ce choix.
On pourrait clairement penser que c’était calculé. De voir d’autres filles, enchaîner les conquêtes. Est-ce que ce n’était pas justement pour la faire réagir ? Non. Enfin, je n’en étais pas sûr. En tout cas, ce que je savais, c’était que je ne voulais pas la blesser, ça n’avait jamais été le cas. Malgré tout, c’était toujours ce que j’arrivais à faire. Je ne savais pas m’y prendre. Apparemment, toujours à enchaîner les erreurs. Mais Lina n’était pas beaucoup mieux. Elle arrivait très bien à me blesser elle aussi. Est-ce que pour la plupart c’était intentionnelle ? Je n’en savais trop rien, mais concernant ce soir, et les propos qu’elle pouvait me sortir, j’étais quasiment sûr qu’elle cherchait vraiment à me briser encore plus. Comme si je ne l’avais pas été assez…
Je ne voulais pas lâcher l’affaire. Ouai, je pouvais être légèrement têtu parfois. Surtout dans ces circonstances. Il était évident de comprendre non ? On m’agresser, et je devais juste encaisser ? Non, bien sûr que non. Je l’avais suivi, lui demandant des explications. D’où elle pouvait venir en furie et partir sans rien dire de plus ? Mes propos n’avaient pas l’air de l’adoucir, bien au contraire. Elle savait très bien que ce n’était pas en me parlant de cette manière que j’allais me détendre moi aussi… Surtout que ça me paraissait presque injustifié… Presque. « Rien ! Fais rien comme d’ab ! Tu sais quoi ? Retourne rouler des gros patins à ta pouffiasse, j’men fou. » Je grimaçai en entendant ces propos. Elle n’y allait pas de main morte en décrivant Kate. Même si c’était seulement le temps d’un soir, jamais je ne les considérais de la sorte. Même une fille que je pouvais détester, je ne comptais pas l’appeler de cette manière. Donc, je trouvais ça un peu abusif… Mais ce n’était pas ce qui me gênait dans cette phrase. Elle s’en fout, vraiment ?
- Ah ouai ? Tu t’en fous ? Alors pourquoi tu viens m’agresser là, devant tout le monde ? Si vraiment tu t’en foutais, tu n’aurais absolument rien dit, j’me trompe ? Arrête de faire genre ! Et juste explique moi !
Bon, apparemment, ce n’était pas tout de suite que j’allais avoir une explication. Deuxième pique sur mon trou de mémoire. Elle était sérieuse là ? Vraiment très mature d’utiliser ça contre moi. Elle savait très bien à quel point ça me bouffer d’avoir oublié cette nuit ensemble. Ça avait été le déclencheur de tout ce bordel. C’était un peu la goutte de trop. Elle voulait vraiment que je sois ce connard ? Si vraiment elle le demander, elle pouvait facilement le trouver…
- Ouai, vraiment cool ! Mon intonation de voix était plus ironique. Ce n’était sûrement pas très malin de ma part, mais elle cherchait à me blesser, à croire que je voulais en faire de même… Figure toi que j’me souviens de chacune d’elle, tu veux que j’te fasse la liste aussi ? Toujours pas mieux comme réponse. Je sentais que j’allais regretter mes propos très prochainement…
Elle commença enfin à en dire un peu plus. Enfin, légèrement. Comment ça, j’ai choisi pour elle ? Plus ça allait, moins je comprenais. L’alcool ne devait pas m’aider à avoir l’esprit clair, et cette colère qui me rongeait n’aider pas non plus. Mais voilà, elle s’arrêta dans son explication, capitulant même. Non, ça n’allait pas s’arrêter comme ça ! Le temps de quoi ? Maintenant que je l’avais relâché, elle cherchait encore à s’échapper. Je ne comptais pas la lâcher tant que je n’y voyais pas plus clair. Ce n’était peut-être pas le bon moment pour nous de discuter, nous n’étions pas dans nos états normaux, mais fuck! Si je la laissais maintenant, je savais que ça allait être plus compliqué de la revoir après. Oui, c’était maintenant ou jamais… Je continuai alors de la suivre tout en m’exclamant :
- De quoi tu me parles ? D’où j’ai choisi moi ? Lina regarde moi, Lina ! Finis-je par dire en attrapant à nouveau son bras pour qu’elle se retourne. Ça ne m’intéressait pas de parler à son dos. Laisser le temps de quoi ? Tu m’as repoussé ! Je devais attendre que tu te décides réellement ? Attendre combien de temps ? Hein ? Attendre et continuer de vous voir ensemble, les plus heureuses du monde ? Tu l’as dis toi même, tu as une relation stable, tu n’es clairement pas prête à quitter ça pour « rien ». Ce sont tes propos ! Comment tu voulais que je prenne ça ? Donc oui, pour moi TU as choisi ! Finis-je par dire en la pointant du doigt. Donc quoi ? Tu me reproches d’aller voir ailleurs, c’est ça ?
Maintenant, on était que tous les deux, à l’extérieur du Grenier. Au moins, il n’y avait plus de personnes tierce qui n’avait rien à voir avec toute cette histoire. C’était le seul avantage de l’avoir suivi jusqu’ici…
lumos maxima
- InvitéInvité
Re: [Terminé] What do you want from me ? | Malina #8
Mer 10 Mar 2021 - 23:13
T’as explosé. Est ce qu’on peut dire que tes mots ont dépassé ta pensée ? Peut-être pas. Il y a beaucoup de rancoeur en toi, tu lui en veut terriblement, et tu as l’impression que rien ne pourra jamais rien arranger.
Tu voudrais partir sans demander ton reste. Mais Mat ne te laisse pas cette possibilité là. Il ne te laisse pas le loisir de t’enfuir sans lui devoir la moindre explication. Ca serait trop beau, trop facile, avec Mat ce n’est jamais facile. Pourquoi a t’il ce don pour te compliquer la tâche coûte que coûte ? Parfois tu te demandes si ce n’est pas fait exprès, si vous n’êtes pas fait pour vous entredéchirer… C’était si simple quand vous étiez amis. Tout c’est compliqué du jour où tu l’as embrassé. Si tu ne l’avais pas fait, comment vous en sortiriez vous aujourd’hui ? Bien mieux sans doute. T’es pas sûre qu’il aurait tenté quoi que ce soit, aussi vous auriez gardé votre relation comme elle était, et ça aurait été très simple.
Cependant tu ne t’en fou pas. Il a raison. Tu peux pas t’en foutre, c’est tout le contraire en réalité. Ca te fait mal, et voilà comment ça fini par sortir de toi. Tu lui hurles dessus en plein grenier, le dernier endroit où tu aurais dû faire une scène sans doute. Tu sais que tout ce que vous êtes en train de vous dire va être répété, amplifié, déformé. Pour le moment tu t’en fous de ça. Est ce que ça sera encore le cas demain ? T’as pas les idées assez claire pour y réfléchir. De toute façon c’est trop tard non ? “Arrête de faire genre ! Et juste explique moi” Tu serres les mâchoires, et lèves les yeux au ciel. Tu ne réponds rien à ça, tu es sur ta lancée, tu comptes pas le laisser te couper. De toute façon il n’aura jamais le dernier mot avec toi, il ferait mieux de ne même pas essayer.
“Va te faire foutre !” Non tu ne veux pas la liste des filles avec qui il a couché. Rien que d’y penser, t’as la nausée. Il est cruel avec toi. Tu veux qu’il te laisse tranquille, qu’il arrête de te prendre la tête encore et toujours pour les mêmes histoires. C’est comme si toutes ses histoires n’avaient jamais de fin, c’est un jour sans fin, une boucle qui se répète à l’infini.
Tu veux t’évader, et t’en prends le chemin. La conclusion était belle non ? Pour toi voilà qui sonne correctement le glas de la fin de cette discussion. Oui, tu n’as pas besoin d’en voir plus, d’en apprendre plus sur ses habitudes nocturnes, ses nouvelles habitudes nocturnes. Avant il n’était pas comme ça. Du moins, si c’était le cas, tu ne l’avais jamais remarqué auparavant. Mais vous étiez tout le temps ensemble donc si ça avait été dans ses habitudes, tu l’aurais su non ?
Tu fais ton bonhomme de chemin jusqu’à dehors. Tu veux partir. Tu prends ton téléphone dans tes mains, tu sais déjà à qui tu vas envoyer un message, à qui tu vas demander de venir te chercher. Tu peux pas rentrer seule, c’est fini de rentrer seule à pied et de risquer ta vie, parce que ça finit toujours par arriver, un mec qui te cherche des noises et toi jamais en état de te défendre. Voire même pire: tu arrives à envenimer les situations.
Il te poursuit. A nouveau tu fais volte face la haine dans le regard, mais tu ne le regardes qu’un instant. Tu détournes bien vite le regard pour finir d’envoyer le SMS que tu avais commencé à taper. Tu cliques sur “envoyer”.
Il comprend rien. Comme d’ab.
Ymkje t’a laissé du temps. Elle. Elle, elle a compris ce dont tu avais besoin. Hélas la situation ne s’est sans doute pas terminée comme elle l’aurait aimé, pas comme tu l’aurais aimé non plus.
Il est en boucle. Il n’arrête pas de dire que tu as choisi. Il n’a toujours pas changé de refrain depuis plus d’un mois que vous avez eu la même conversation. Il t’accuse encore et toujours. Pour quelque chose que tu n’as pas fait, tu n’as pas choisi. Tu n’as fait que subir son choix à lui. “J’ai RIEN choisi du tout !” Tu exploses. “Tu m’as pas laissé le choix, tu n’en as fais qu’à ta tête. J’avais pas d’option, tu m’as demandé de choisir entre Ym et quoi ? Toi ? T’as même pas été capable de me le dire. T’as même pas été capable de dire que tu voulais être avec moi. T’as des sentiments ? La belle affaire, moi aussi tu vois et tu les as piétiné encore et toujours.” T’es à bout de souffle. Tu veux juste partir. “Elle au moins elle a essayé, elle m’a laissé du temps… Mais tout ça pour quoi finalement ? Pour RIEN ! Tu vois ! RIEN !! J’avais raison ! A cause de toi je suis plus avec Ymkje, à cause de toi j’ai le coeur en miette.” Ton téléphone vibre, tu sais qu’il va arriver. Si t’as commencé ta phrase en criant, t’as fini sur un ton limite monocorde. Voilà, t’as une porte de sortie, tu vas la prendre, et partir. Tu regardes l’écran qui s’est allumé, et cette fois tu comptes bien prendre la tangente définitivement. Tu ne lui jettes plus un regard. De savoir que tu vas partir ça te suffit, tu veux que ça s’arrête le plus rapidement possible voilà tout. “Laisse moi tranquille, je rentre, retourne voir … ta copine. Profite de ta soirée, oublie moi.” T'aurais bien eu envie de rajouter : t'as pas besoin de moi. Mais suffisamment de mélodrame en plus. Tu te retournes et rapidement tu avances dans le couloir, descends les escaliers pour rejoindre le froid de la nuit. Il va être bientôt là non ? Il faut qu’il soit là avant que Mat ne te rattrape, t’aurais dû le stupéfixer, t’aurais gagné quelques minutes, mais le stupéfixer dans ton état d’alcoolémie c’est peut être pas ce qu’il faut faire pas vrai ?
- InvitéInvité
Re: [Terminé] What do you want from me ? | Malina #8
Jeu 11 Mar 2021 - 10:10
(tenue) « Va te faire foutre ! ». Ok, c’était pas un peu excessif ça ? Bon, je l’avais peut-être un peu mérité… Je savais très bien que mes propos n’allaient pas plaire, il fallait s’y attendre un peu à ce type de réaction. Mais je n’avais pas pu m’empêcher de répondre de la sorte. Elle avait ce don pour me mettre hors de moi. Rares personnes en était réellement capable. Depuis le début, j’avais tellement cette impression qu’on n’arrivait pas à se comprendre, la communication entre nous n’était pas notre fort. En même temps, dès le début, avec ce quiproquo, ça prouvait qu’on n’était pas doué pour ça. Pourtant, il suffisait juste de dire les mots, s’exprimer correctement, non ? Ce n’était pas si simple… Si ça l’était, on n’en serait pas à ce stade, au point que @Catalina Pajares vienne à m’insulter. Pour essayer de corriger ça, je la poussais à vouloir me dire les choses, s’exprimer, bien sûr, pas en me traitant de tous les noms. Juste expliquer sa réaction. C’était si compliqué que ça ? Elle voulait vraiment que je devine seul ? On savait très bien que ce n’était pas la meilleure méthode, j’étais souvent à côté de la plaque. Pour éviter cette erreur, il fallait qu’elle me parle.
Je la suivais, encore. Jusqu’où on allait allé comme ça ? J’étais prête à la suivre pendant encore longtemps, tant que je n’avais pas suffisamment d’informations, c’est ce que je comptais faire. Elle va craquer un moment donné, non ? Je savais très bien qu’elle était têtue elle aussi, coriace, mais je pouvais l’être aussi. Ça pouvait durer un moment, mais elle pouvait raccourcir cette conversation si elle le souhaitait, en m’expliquant, concrètement. Quand elle se retourne, elle a le regard encore plus noir, sombre. Je ne l’avais jamais vu comme ça… Ce n’était pas forcément bon signe. Ce n’était pas la première fois que je la voyais énervée, loin de là, maintenant, à chaque fois qu’on se croisait, on en venait toujours à ce point, s’engueuler, mais là, c’était encore un autre niveau. Est-ce que j’étais arrivé à un point de non-retour ? Sa voix s’élevait, encore. Heureusement que nous étions maintenant à l’extérieur du Grenier. Ce qu’elle me racontait, ça me rendait dingue. Je n’avais pas été assez clair la dernière fois, vraiment ? Le fait de l’avoir embrassé, lui dire que je ne pouvais pas être seulement son ami, lui dire que ça me faisait mal de la voir avec Ymkje, ce n’était pas suffisant ? Mais elle voulait quoi de plus ? « T’as des sentiments ? La belle affaire, moi aussi tu vois et tu les as piétiné encore et toujours. » Elle avait toujours des sentiments pour moi ? Je ne comprenais plus rien. Pour moi, ces sentiments ne devaient pas être assez forts, pourquoi rester avec la De Booij alors ? J’avais envie de lui répondre, mais elle était dans sa lancée, et la suite, je ne m’y attendais pas du tout. « A cause de toi je suis plus avec Ymkje, à cause de toi j’ai le cœur en miette »…. Plus avec elle ? Depuis quand ? A cause de moi ? Mon visage se décomposa. Je me sentais con, c’était le cas de le dire. J’étais persuadé qu’elle était heureuse, qu’elle vivait sa meilleure vie avec elle. Mais non, elle était autant dans le mal que moi. J’aurai peut-être pu m’en douter vu sa réaction depuis ce début de conversation... Bizarrement, j’étais devenue muet soudainement. Je pouvais répondre quoi à ça ? J’avais eu tort, encore. Mais jamais j’aurai pu deviner ça, si ? Comment ? Impossible… Ou bien je me voilais la face, encore.
Je ne savais plus quoi dire. J’étais planté devant elle, essayant de trouver les mots mais aucun d’eux n’étaient juste. Elle voulait que je la laisse, une bonne fois pour toutes. Elle voulait aussi que je l’oublie. L’oublier… ? Je la vis s’éloigner de moi, partir vers la sortie. Je me mis enfin à m’exprimer, restant à ma place, en élevant la voix pour être sûr qu’elle entend :
- Mais j’y arrive pas ! Mon cœur commençait à nouveau à s’emballer. J’arrive pas à t’oublier. Je n’y arrive pas, mais, et surtout, je n’en ai pas envie. Je me rapprochais d’elle, si elle devait partir maintenant, autant lui expliquer à mon tour mon comportement, non ? C’était donnant donnant. Je m’approchai vivement pour lui barrer la route, juste devant la porte de sortie. Ces meufs, je pourrais les oublier, je m’en ficherai royalement. J’ai joué au connard, pensant que c’était plus simple, moins prise de tête… C’est ce que je croyais. J’ai essayé de t’oublier, en allant voir ailleurs, mais ça ne marche pas comme ça apparemment. Le pire, c’est que je me sentais presque coupable après… Mais je suis juste trop con, et j’ai continué. Mais je ne ressentais rien, il n’y avait rien. Je marquai un temps d’arrêt, pour reprendre : Je suis désolé… Pour toi et Ymkje. Je suis sincère. Ça peut paraître hypocrite, mais je n’ai jamais voulu que ça se termine comme ça, pas de cette manière… Je n’ai jamais voulu que tu te retrouves avec le cœur en miette… J’ai été égoïste, j’ai voulu penser qu’à ma personne, mais je n’ai pas réfléchi aux conséquences… Je ne l'avais pas quitté du regard durant toute ma tirade. Il était temps de faire face, non ?
Je ne voulais pas la laisser partir, mais je n’avais pas d’autre choix… ? Qu’est-ce que je pouvais rajouter ? Elle m’en voulait, beaucoup, ça, c’était une certitude. Comment je pouvais corriger ça ? Je ne savais pas depuis combien de temps elle n’était plus avec Ymkje, mais ça ne devait pas faire longtemps. Je ne me voyais pas lui déballer maintenant mes sentiments, ça pouvait paraître, inapproprié, non ?
lumos maxima
- InvitéInvité
Re: [Terminé] What do you want from me ? | Malina #8
Jeu 11 Mar 2021 - 13:08
on dirait que cette fois tu as réussi à lui couper la chique. Il ne dit plus rien. Tu en profites pour partir. Tu pensais pas que tu lui dirais autant de choses. En fait, on pourrait presque dire que tu ne pensais pas. Tu ne pensais pas tomber sur lui, le croiser ce soir. Jusque là tu t'étais plutôt bien débrouillé pour ne pas avoir à le confronter. Mais le voir embrasser une autre fille, c'était trop dur pour que tu restes dans ton coin et ne dises rien. Tu sais bien qu'elle réputation il se traîne depuis quelques semaine. C'est la raison du pourquoi tu n'es plus avec Ym. Enfin disons que c'est la cause, la conséquence aura été de comprendre l'étendue de tes sentiments pour lui. Ce n'était pas possible de continuer à lutter, pas quand ça pouvait impliquer de faire souffrir Ym. Tu ne voulais pas qu'elle soit votre victime à tous les deux. T'aurais pu tenir informé Mat de votre séparation. Tu ne l'avais pas fait. Tu ne voulais pas le faire. Tu savais par avance que tu ne quittais pas l’une pour aller avec l’autre. C’était pas ton but d’ailleurs. Absolument pas prête, ton coeur a du mal à se remettre de toutes les montagnes russes que tu lui fais subir en permanence. En plus, tu as l’impression que c’est à cause de Mat que vous n’êtes plus ensemble. Même si tu l’aimes, parce que c’est le cas, t’arrive pas à te réjouir de ton célibat. T’aimais aussi Ym. La séparation a été un réel déchirement.
Alors autant rester seule.
Seule alors que tu t’enfuis que tu finis par trouver enfin de l’air plus respirable. Dehors il fait froid. Il faut que Leo arrive assez vite pour que Mat n’ait pas le temps de se rebiffé. T’en profite pour tenter de transformer tes vêtements, quelque chose de plus seillant pour la moto que tu vas chevaucher, et surtout, de plus chaud que ta robe. Un pantalon simili cuir noir finir par courir sur tes jambes, un léger pull blanc sur tes bras. Quitte à faire de la moto, autant assumer le total look.
Mat ne tarde pas à faire son arrivée, comme prévu. “J’y arrive pas!” T’as envie de lui gueuler: essaie plus fort. Il se met devant toi. T’empêchant de continuer ton chemin après cette pause vestimentairement nécessaire. Toujours ce regard chargé de haine à son encontre. Est ce que tu arriveras un jour à lui pardonner ?
C’est dur de lui faire face alors qu’il fait cette tête de chien battu. T’as vraiment l’impression de lui faire du mal, alors que c’était l’inverse non ? C’est lui qui s’est mis à couché et à rouler des pelles à n’importe qui. Il continue. Il a pas envie de t’oublier ? T’as presque envie de lui dire qu’il a pas le choix, mais t’y arrives pas. Aussi fort que tu peux le vouloir, ça change rien, c’est pas ce que tu veux. Mais alors quoi ? C’est quoi la solution ? Vous tomber dans les bras et vous pardonner ? T’es pas sûre d’y arriver. Ou plutôt, t’es sûre que ça ne va pas arriver. Il y a encore trop de choses, de sujets sensibles. “ J’ai essayé de t’oublier, en allant voir ailleurs, mais ça ne marche pas comme ça apparemment.” Mais est ce que tu dois rire ou pleurer en entendant ses mots ? On ne peut pas dire que tu ais fait beaucoup mieux, mais toi, quand tu as essayé d’aller de l’avant ce n’était pas avec n’importe qui, et ça a failli fonctionner.
Tu ne dis rien, mais tes yeux s'écarquillent quand il te dit qu’il est désolé que vous ayez rompu. Tu refuses de le croire. Bras croisés sur ta poitrine, tu détournes les yeux, tu ne veux plus le regarder. Dans la nuit tu guettes les phares qui pourraient arriver d’un moment à l’autre. Tu résistes fort à l’envie de regarder ton téléphone, tu sais que tu n’as pas reçu de nouveau message, en envoyer un de plus à Leo ne servirait à rien. “C’est bien c’est peut être la première chose intelligente que tu dis ce soir.” Il y a de l’ironie et de l’amertume dans ta voix. C’est clair tu ne fais pas semblant. Oui, il aurait pu garder pour lui tout ce qu’il avait à dire à Ym, et ne pas insister, rester amis, c’était donc trop difficile pour lui, c’était égoïste de sa part à lui de ne pas même essayer, mais aussi de ta part de le vouloir. Tu aurais dû savoir que tu ne pouvais pas être amie avec lui, que tu ne pouvais pas avoir les deux rien que pour toi. Aujourd’hui, tu es seule. “Mais c’est trop tard maintenant. Ca sert à rien d’être désolé quand c’est trop tard, ça suffit pas à réparer ce qui a été cassé.” Tu ne cries plus. Maintenant tu es triste, tu as une boule dans la gorge. Tu ne sais pas quoi lui dire d’autre. Que reste t’il à dire ? “Tout ce dont j’avais besoin c’était du temps pour y voir clair. Tu m’as même pas laissé ça. Tu m’as laissé aucune chance Mat. C’est pas en me disant que tu es désolé que ça va changer quoi que ce soit à ce que je ressens actuellement. Peu importe ce que je ressens pour toi, peu importe à quel point je... t’aime. J’arrive pas à te pardonner, pas d’être aller voir ailleurs, tu me dois rien, mais de pas avoir été capable de faire ce qu’il fallait. A aucun moment. Ca fait trop mal.” T’as du mal à croire que tu as été aussi honnête. “Ym elle était prête à attendre, à attendre que je sois sûre, même si c’était toi que je choisissais. Elle était prête à prendre ce risque. Pas toi. Encore une fois, tu m’as pas laissé le choix, tu m’as laissé tombée, alors j’ai fini par prendre le seul qui s’imposait : rester seule. Je voulais pas qu’elle, elle souffre à cause de moi. Elle mérite pas ça. Mais j’peux pas être avec toi dans ses conditions.” Ta voix a tenu étonnamment jusqu'au bout. T'as l'air détachée, mais en réalité tu souffres.
Une lumière fini par éblouir dans la nuit comme un phare dans le noir de l’océan. Le vrombissement du moteur indique que l’engin du diable est enfin arrivé. Chevalier servant qui n’en est pas un. Lui aussi il est capable de te faire mal, mais la douleur physique elle n’est rien en comparaison, les séquelles ne sont pas comparables. C’est plus facile d’encaisser les remontrances de l’un que les sentiments de l’autre. Comme bien souvent, tu choisis la solution de facilité. Le moteur tourne non loin de vous. Aucun mot n’a été prononcé depuis que ta voix s’est cassée dans la nuit. Il n’y a que le ronflement qui casse la monotonie de ce moment. “Je dois y aller.” T’as la mort dans l’âme. Tu lui jettes un dernier coup d'œil. Tu ravales les larmes, elles ne couleront pas ici et maintenant. Tu es toujours en colère, tu ne veux pas qu’il ait pitié de toi, tu veux pas qu’il essaie de faire un geste envers toi pour te consoler, c’est lui ton bourreau, il ne peut pas tenir les deux rôles.
Tu le contournes, espérant qu’il n’essaie pas de te retenir cette fois. La tête basse, les bras autour de ton corps, tu te diriges rapidement vers Leo, sachant déjà que tu vas te prendre des commentaires désobligeants sur le temps que tu l’as fait attendre, et sur le fait qu’il n’est pas un taxi. Mais il est venu quand même.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] What do you want from me ? | Malina #8
Jeu 11 Mar 2021 - 17:38
(tenue) Nous voilà directement à l’extérieur. @Catalina Pajares avait pris la peine de se changer. J’aurai pu faire de même, fallait avouer qu’en février, en Écosse, il ,ne faisait pas chaud. Malgré que je n’étais pas du genre frileux, je pouvais quand même ressentir ce froid qui me picotait la peau. Mais je n’étais pas concentré là-dessus. Non, j’avais besoin de raconter ce que je ressentais, sur le moment. Je venais d’apprendre la séparation de Lina et Ymkje, et tout ça probablement, enfin, certainement, par ma faute. Je ne pouvais pas faire semblant, faire comme si ça ne m’atteignait pas. Évidemment que ça me touchait. Surtout de savoir Lina aussi malheureuse… J’essayais de me justifier comme je le pouvais, pour moi, avant d’apprendre tout ça, c’était tellement limpide. Je savais pourquoi j’avais décidé d’aller voir ailleurs, pour moi, je n’avais plus aucune chance avec l’espagnol. Mais au final, est-ce que j’en avais toujours une ? D’accord, elle avait des sentiments pour moi, elle avait quitté Ymkje par ma faute, mais justement, je l’avais anéantie aussi. Elle l’a dit elle-même, « le cœur en miette ». Est-ce que j’allais être capable de recoller les morceaux ? Lui redonner confiance en moi ? Comment je pouvais m’y prendre, il n’y avait aucun manuel pour ça…
Je voyais bien que Lina avait du mal à me croire. J’aurais probablement eu la même réaction si les rôles étaient inversés. Je lui avais demandé de choisir entre Ymkje et moi. Aujourd’hui, elle était vraiment séparé d’elle, et je venais m’excuser ? Ça pouvait paraître insensé, mais c’était la vérité… Oui, ce n’était pas ce que je souhaitais, pas de cette manière en tout cas. Lina avait probablement raison, et je commençais vraiment à me rendre compte de mon comportement… Toujours à la bourre, comme d’hab’. Pourquoi changer de vieilles habitudes finalement, hein ? Je pensais m’améliorer, j’avoue, mais ce n’était pas une très grande réussitet… Pour elle, c’était trop tard, que ça ne servait plus à rien de dire « désolé »…Je n’étais pas d’accord avec elle, en même temps, je l’avais été rarement…
- Peut-être, mais je n’allais pas faire semblant, et faire comme si ça ne me faisait rien. Je me doute bien qu’un « désolé » ne va malheureusement pas être suffisant… C’est ce que je craignais. Et j’avoue, je ne sais pas quoi dire de plus, en tout cas, pour le moment pour réparer ce qui a été cassé.
Elle continua de m’expliquer un peu plus en profondeur. Encore et toujours des malentendus. Ce n’était pas mon but de ne lui laisser aucune chance, étant persuadé que je n’en avais déjà plus, j’avais abandonné. Oui, c’était ça. J’avais laissé tombé. Ayant toujours cette sensation d’être repoussé, et d’avoir juste un train de retard. Pour moi, je n’avais pas de raison d’attendre, je ne savais pas qu’elle avait besoin de ce temps pour réfléchir… Je m’étais renfermé sur moi-même. Peut-être que si je lui avais laissé plus de temps pour m’expliquer lors de notre dernière conversation, j’aurai pu comprendre. Pourquoi on galérait autant à communiquer ? Mais apparemment, Lina avait décidé de tout dire… Vraiment tout. J’avais bien entendu ? Je ne l’avais pas rêvé ? Mon cœur s’arrêta un court instant. Mais… Elle venait réellement de me dire qu’elle m’aimait.. ? Je ne m’y attendais pas du tout à cette révélation, surtout pas ici, pas maintenant. Je l’avais imaginé, dans d’autres circonstances, mais pas là, pas comme ça. J’avais envie de la serrer dans mes bras, lui dire que je ressentais exactement la même chose, mais la suite de ses propos étaient douloureux aussi. « J’arrive pas à te pardonner ». J’avais vraiment tout gâché, à ce point ? J’avais l’impression de me prendre claque sur claque, émotionnellement parlant. Des vraies claques, elle aurait pu m’en donner auparavant… Je ne savais pas lesquelles étaient le plus supportable… ? Si, les coups, j’en avais déjà reçu, c’était plus facile à encaisser. Ce qu’elle disait, beaucoup plus difficile. Je ne savais pas quoi lui répondre. J’avais envie de lui faire comprendre que j’avais les mêmes sentiments qu’elle, que oui, je l’aimais, c’était évident, mais elle voulait être seule à présent. C’était très courageux de sa part d’avoir préféré de se séparer de Ymkje pour lui éviter de subir elle aussi.
J’étais enfin prêt à lui répondre, mais j’entendis un bruit sourd, qui se rapprocha, une moto ? Il attendait quoi au juste le gars ? Je vis Lina se diriger vers cette fameuse personne. What ? Lina connaissait ce mec ? C’était qui au juste ? Je ne l’avais jamais vu auparavant. Il n’inspirait clairement pas confiance, d’où elle le connaissait ?
- Attends, Lina ! J’attrapai une nouvelle fois son bras, troisième fois ce soir.. C’est qui ce gars ? Tu me dis tout ça, et tu pars avec un inconnu ? C’est quoi ce délire là ? Je peux te ramener chez toi, on peut continuer de discuter…. J’ai encore des choses à te dire… Je… On ne peut pas se quitter comme ça, si ? Tu le connais d’où ce type au juste ? Disais-je en le montrant du doigt.
Je ne voulais pas qu’elle parte, surtout pas avec ce gars. Tout commençait à se mélanger à nouveau dans mon esprit. Elle venait de me dire qu’elle m’aimait, mais voilà qu’elle partait avec un mec. Il avait l’air beaucoup plus âgé que nous, il avait retiré son casque. J’avais pu voir son visage, mais malgré ça, je ne l’avais jamais vu. Pourtant, on devrait se souvenir d’un gars comme ça, non ? Elle l’avait appelé ? Pour ça qu’elle était autant sur son téléphone ? Elle l’avait prévenu ? Donc elle l’appelle, et il vient direct la récupérer ? Ça ne devait pas être n’importe qui pour elle alors…
- S’il te plaît, on a vraiment besoin de discuter, que tu comprennes vraiment pourquoi j’ai réagi comme ça. Jusqu’à maintenant, on ne se disait jamais vraiment les choses, et regarde où ça nous a amenés… Tu vas vraiment partir avec lui là ?
Mon cerveau était divisé en deux, entre l’idée de vouloir discuter avec elle, qu’on s’explique vraiment et l’autre, ce mec là, qui débarquait de je-ne-sais-où… C’était le bordel dans ma tête, tellement d’interrogation, à nouveau. Comme si j’avais besoin de ça, en plus…
lumos maxima
- InvitéInvité
Re: [Terminé] What do you want from me ? | Malina #8
Ven 12 Mar 2021 - 9:01
What do you want
Hungcalf ✧ Mercredi 17 février 2021 - 2h12
« S’il te plait viens me chercher, je suis à la fac et je ne veux pas rentrer toute seule »
Un texto, et une localisation GPS, signée Catalina. Quelle heure était-il ? Son téléphone hors d’âge indiquait un peu plus de deux heures de matin alors qu’il le rangeait dans sa poche en grognant. Il était installé dans les bureaux dans l’arrière boutique du Styx, loin de la musique langoureuse et du bruit hypnotisant de la roulette. Il n’était pas d’humeur à se mêler aux quelques habitués qui tapaient le carton autour d’une table de jeu. Un mercredi, il n’y avait pas grand, grand monde, ce qui lui permettait de ne pas avoir à afficher sa morgue trogne pour garder le calme. Althea n’était pas là, Tiki restait derrière le bar avec le jeune Trafalgar. Il était resté aussi tard pour finir l’inventaire pour le réassort en produits pour la semaine suivante, et surtout parce qu’il n’avait rien d’autre à faire… C’est d’ailleurs pour cela qu’il n’ignora pas superbement le message de la jeune wright.
« J’arrive. »
une réponse lapidaire, et il signifia son départ aux proprios dans la salle d’un simple geste de la main alors qu’il enfilait son blouson noir aux coudes écorchés. Dans l’arrière cour, sa bécane l’attendait sagement, un véritable cliché de loubard à l’américaine, mais un tel bolide le faisait passer pour un moldu, et donc inaperçu. Le Styx n’était qu’à quelques minutes de la fac, il aurait pu transplaner devant le grand portail en fer forgé, mais son petit doigt lui disait que ce qu’attendait la jeune femme, c’était plutôt un moteur ronflant et un accompagnateur inquiétant. Il n’eut pas à chercher la demoiselle ien longtemps, elle l’attendait à l’angle de la rue, loin des lampadaires, et déjà habillée avec des vêtements de circonstances : Finalement, ses précédentes vertes remontrances commençaient à porter leurs fruits, comme quoi … Il s’arrêta cependant à quelques mètres d’elle quand il vit l’autre silhouette qui la suivait, une grande gigue qui n’avait pas l’air tout à fait frais, et dont l’allure de minet lui faisait deviner qu’il s’agissait probablement de l’un de ces types dont la jeune femme le bassinait de temps à autre, bien qu’il n’écoutât que très, très, très distraitement. Coper ? Cooper ? Creeper ? Un truc du genre . Pour la forme, il fit vrombir un peu le moteur pour lui signifier qu’il était là, et surtout, qu’il n’allait pas l’attendre jusqu’à ce que le soleil se lève. Il n’entendait que des bribes de conversations , qui ne l’interessait pas, ou si peu. Jusqu’à ce que le minot ne lève le doigt en sa direction, articulant ce qui lui semblait être un reproche en direction de Catalina, ou quelque chose de cet acabit. Ça le fit sourire, et il releva simplement sa visière, découvrant un regard sombre et amusé, se penchant pour s’appuyer sur le cadre de son engin.
- Y’veut vraiment perdre une phalange, à pointer son doigt vers moi comme ça, ton pote ? Très impoli, vraiment.
Il avait lancé ça à la sorcière en espagnol, tout en lui tendant une veste de cuir mordoré, sans un regard de plus pour le gamin. Des petits comme ça, il en mangeait deux au petit déjeuner, avec du sucre roux pour caraméliser les os. Il tendit la main pour aider Cat à se mettre à l’arrière de la moto, puis appuya sur le starter. Les pneus crissèrent, et il grogna.
- J’démarre quand t’as fini, mais j’ai pas toute la nuit. Je peux lui rouler dessus, si ça nous fait gagner du temps.
« S’il te plait viens me chercher, je suis à la fac et je ne veux pas rentrer toute seule »
Un texto, et une localisation GPS, signée Catalina. Quelle heure était-il ? Son téléphone hors d’âge indiquait un peu plus de deux heures de matin alors qu’il le rangeait dans sa poche en grognant. Il était installé dans les bureaux dans l’arrière boutique du Styx, loin de la musique langoureuse et du bruit hypnotisant de la roulette. Il n’était pas d’humeur à se mêler aux quelques habitués qui tapaient le carton autour d’une table de jeu. Un mercredi, il n’y avait pas grand, grand monde, ce qui lui permettait de ne pas avoir à afficher sa morgue trogne pour garder le calme. Althea n’était pas là, Tiki restait derrière le bar avec le jeune Trafalgar. Il était resté aussi tard pour finir l’inventaire pour le réassort en produits pour la semaine suivante, et surtout parce qu’il n’avait rien d’autre à faire… C’est d’ailleurs pour cela qu’il n’ignora pas superbement le message de la jeune wright.
« J’arrive. »
une réponse lapidaire, et il signifia son départ aux proprios dans la salle d’un simple geste de la main alors qu’il enfilait son blouson noir aux coudes écorchés. Dans l’arrière cour, sa bécane l’attendait sagement, un véritable cliché de loubard à l’américaine, mais un tel bolide le faisait passer pour un moldu, et donc inaperçu. Le Styx n’était qu’à quelques minutes de la fac, il aurait pu transplaner devant le grand portail en fer forgé, mais son petit doigt lui disait que ce qu’attendait la jeune femme, c’était plutôt un moteur ronflant et un accompagnateur inquiétant. Il n’eut pas à chercher la demoiselle ien longtemps, elle l’attendait à l’angle de la rue, loin des lampadaires, et déjà habillée avec des vêtements de circonstances : Finalement, ses précédentes vertes remontrances commençaient à porter leurs fruits, comme quoi … Il s’arrêta cependant à quelques mètres d’elle quand il vit l’autre silhouette qui la suivait, une grande gigue qui n’avait pas l’air tout à fait frais, et dont l’allure de minet lui faisait deviner qu’il s’agissait probablement de l’un de ces types dont la jeune femme le bassinait de temps à autre, bien qu’il n’écoutât que très, très, très distraitement. Coper ? Cooper ? Creeper ? Un truc du genre . Pour la forme, il fit vrombir un peu le moteur pour lui signifier qu’il était là, et surtout, qu’il n’allait pas l’attendre jusqu’à ce que le soleil se lève. Il n’entendait que des bribes de conversations , qui ne l’interessait pas, ou si peu. Jusqu’à ce que le minot ne lève le doigt en sa direction, articulant ce qui lui semblait être un reproche en direction de Catalina, ou quelque chose de cet acabit. Ça le fit sourire, et il releva simplement sa visière, découvrant un regard sombre et amusé, se penchant pour s’appuyer sur le cadre de son engin.
- Y’veut vraiment perdre une phalange, à pointer son doigt vers moi comme ça, ton pote ? Très impoli, vraiment.
Il avait lancé ça à la sorcière en espagnol, tout en lui tendant une veste de cuir mordoré, sans un regard de plus pour le gamin. Des petits comme ça, il en mangeait deux au petit déjeuner, avec du sucre roux pour caraméliser les os. Il tendit la main pour aider Cat à se mettre à l’arrière de la moto, puis appuya sur le starter. Les pneus crissèrent, et il grogna.
- J’démarre quand t’as fini, mais j’ai pas toute la nuit. Je peux lui rouler dessus, si ça nous fait gagner du temps.
© nightgaunt
- InvitéInvité
Re: [Terminé] What do you want from me ? | Malina #8
Ven 12 Mar 2021 - 16:51
Tu lui as dit que tu l’aimais. Tu n’as jamais imaginé lui dire comme ça, pas aujourd’hui… Jamais peut être. Vu la situation actuelle, ce n’était pas dans les confidences que tu aurais pensé faire à un moment donné. Etrangement tu es toujours rattrapée par les évènements avec lui. Ca ne se passe jamais comme tu l’aurais pensé. Ca serait trop facile si c’était le cas. Mat a l’air de prendre un malin plaisir à tout rendre compliqué. Enfin, ça ne peut pas être que de sa faute, peut être que tu as un goût pour ça toi aussi. Allez savoir. En tout cas, tu as craché le morceau. Et c’est la vérité tu le sais.
Tu l’aimes.
Tu l’aimes, mais tu n’arrives pas à passer outre. C’est trop difficile. Tu as trop de rancœur en toi pour que tu passes au dessus de tout ce qu’il s’est passé, tu as trop souffert. Les mensonges, les malentendus, les mots placés juste là pour blesser encore et encore. Ca, pour vous blesser l’un l’autre vous êtes très forts. C’est sans doute parce que vous vous connaissez aussi bien. Se connaître c’est dangereux, c’est avoir un pouvoir sur l’autre, un pouvoir plus fort que la magie. Vous êtes capables d’autant plus de vous influencer parce que vous avez des sentiments. Ces sentiments là qui vous torturent.
La conclusion a quelque chose de définitif. Partir, c’est ce que tu essaies de faire depuis longtemps pour ce soir. C’est plus difficile à dire qu’à faire, Mat ne veut pas que tu partes, tu l’as bien compris. Il faudrait que tu restes ici… Pourquoi faire ? Continuez à vous envoyer des vacheries ? Ou pire… Que tu lui expliques pourquoi tu lui as dit que tu l’aimais ? Tu ne sais pas pourquoi tu lui as dit ça, tu n’avais pas dans l’optique de remuer le couteau dans la plaie, ce n’était vraiment pas ce que tu voulais faire. Tu l’as fait c’est tout, tu ne peux pas toujours tout prévoir si ? Il n’y avait aucune préméditation, il y a trop d’alcool dans ton sang pour ça.
Une chnce pour toi que Leo arrive sur ces entrefaits. Tu pars, tu as juste à contourner Mat, et te diriger vers la moto. C’est ce que tu fais d’ailleurs.
Mat attrape encore ton bras mais cette fois ci tu te dégages vivement comme si son contact t’avait brûlé. “Tu me dis tout ça, et tu pars avec un inconnu ?” Tu serres les dents. Oui il pourrait te ramener chez toi, mais tu ne veux pas. Tu veux rentrer avec Leo, étrangement avec lui, tu te sens plus en sécurité émotionnellement avec lui, qu’avec Mat. “Je le connais c’est tout.” La voix de Leo s’élève devant toi. Tu es légèrement crispée. Tu sais que Mat n’a sans doute pas compris un traître mot de ce qu’il vient de dire, et c’est mieux comme ça. Tu récupères la veste, et entreprends de la passer, ainsi que le casque.
T’écoutes Mat, mais tu ne le regardes pas. La main tendue de Leo t’aide pour monter derrière lui, tu t’installes. “Bye Mat.” Tu baisses la visière du casque. Et soupires. Tu rétorques à Leo. “Pas touche à lui, je me débrouille toute seule. On y va.” Le tout en espagnol bien entendu, laissant Mat derrière vous.
Tu fermes les yeux, il te faut à nouveau faire un effort considérable pour ne pas laisser les larmes couler, tu veux attendre d’être seule pour ça, t’as pas besoin d’une audience.
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