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Le simpliste vagabond au coeur enchaîné - Emmanuel Priam Bonnamy
Jeu 1 Avr 2021 - 5:23
Je suis Pokeby | personnage pré-lien
« Quand l’idiot rencontre l’intellect. Quand l’intellect apprend les nuances de l’existence à l’idiot. Quand l’idiot apprend qu’il peut rejoindre l’intellect. Quand l’intellect l’emporte sur l’idiot jusqu’à l’emporter dans la folie. Quand l’intellect cesse de penser et que l’idiot se retrouve seul. C’est alors que l’idiot réalise qu’il n’est que l’eau qui bat le roc. »
WIZARD CARD INFORMATIONS Suite a un bris qui a lui a privé de sa première baguette en 2018, il ne l'a en réalité jamais retrouvé, il s'est procuré une nouvelle baguette qui était plus digne de lui chez un fournisseur étranger talentueux pour qui il avait travaillé pendant quelques jours. Sa baguette est composé du bois de sycomore d'une longueur de 31 centimètres qui n'est pas du tout à la norme et son coeur est l'extrait de coeur de dragon, ce qui n'est pas étonnant en sachant ce qu'il est advenu de lui après sa rencontre avec ces créatures. Sa première baguette avait le bois de saule, ne faisait que 14 centimètres, et avait la poudre de carapace d'un scroutt a pétard, ce qui lui a valu des explosions régulièrement accidentelles… Son patronus est le Ratel, sa plus grande peur prend la forme du rare dragon hybrides d'un Boutefeu chinois et d'un ukrainian. Son odeur par excellence est le caramel au beurre. Il a des cicatrices sur son dos, ses cotes ainsi que sur sa jambe droite qui sont les plus récentes, mais de nombreuses autres démontre son côté très... aventureux. Il ne quitte rarement la chaine qu'il porte a son cou, celle-ci décoré d'une bague de bois et de métal. Un jonc plus précisément... | :copyright:️ Ookpik ◈ Raf Miller |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
‘’ Quand l’idiot rencontre l’intellect. Quand l’intellect apprend les nuances de l’existence à l’idiot. Quand l’idiot apprend qu’il peut rejoindre l’intellect. Quand l’intellect l’emporte sur l’idiot jusqu’à l’emporter dans la folie. Quand l’intellect cesse de penser et que l’idiot se retrouve seul. C’est alors que l’idiot réalise qu’il n’est que l’eau qui bat le roc. ‘’
Fils unique de Gabriel Bonnamy et Lucie Bonnamy, le petit Emmanuel vint au monde. Oh! Pardon, le petit Priam, vint en ce monde aussi nu qu’humble. Avant même sa naissance, on jugeait déjà qui il deviendrait. La grossesse difficile de sa chère mère promettait qu’il resterait l’unique représentant des Bonnamy de sa génération, sans compter le sang Leroy qui coulait en ses veines. Son grand-père paternel refusa catégoriquement le prénom qu’avait choisi Lucie, car ‘’un Emmanuel’’ c’était tout sauf un conquérant. Gabriel, son père, décida alors que leur fils porterait un nom européen plus ‘’digne’’ de l’avis de son père, mais cela n’était pas du désir de sa mère, par conséquent le compromis amena le nourrisson à être prénommé Emmanuel Priam. Officiellement tous l’appelèrent Priam, bien qu’il s’agisse de son second prénom. Seule sa mère lui chantonnait doucement qu’il était ‘’son Manuel adoré’’ lorsqu’elle le bordait le soir. Jusqu'à ce que Charles décide qu'Emmanuel était bien mieux (et avec raison).
Priam fut un enfant réservé en présence des gens qui l’entourait, souvent timide et sur la défensive, comme s’il savait déjà qu’il ne serait pas ‘’assez bien’’ pour ce monde. Dès qu’il se retrouvait seul, pourtant, c’était un tout autre côté de sa personnalité qui ressortait. Actif, il n’arrêtait pas une seule seconde, donnant souvent de nombreuses craintes à ses parents, surtout sa mère, à cause de cascades dangereuses. Il aimait découvrir et si la ville n’était pas toujours le mieux pour cela, le lieu de vie de son grand-père paternel était parfait pour faire des peurs bleues à sa maternelle. Pendant longtemps, les deux côtés familiaux cru en lui un jeune gamin doté d’un retard d’apprentissage et un peu simplet, car bien qu’il eut un talent fou pour grimper, courir et nager, prononcer correctement et apprendre la bienséance était beaucoup plus compliquée. Cette vision fut même amplifiée au jour où, à une rare visite de la famille Leroy, Priam qui avait été introuvable débarqua avec ses vêtements sales, humides tout comme ses cheveux par l’eau boueuse, un chat de gouttière parisien entre ses mains qui se débattait et le griffait. Ce jour-là, les remontrances furent violentes, car aucune éducation digne de ce nom ne semblait être inculquée à cet ‘’enfant’’. À peine Priam avait réalisé qu’il avait oublié l’existence de la visite familiale qu’on le tirait à l’étage après avoir jeté le chat à l’extérieur avec des remontrance qu’il ne connaissait pas de sa propre mère et encore moins de presque inconnus à ses yeux. Fidèle à lui-même, il ne parla pas un mot et essaya de se faire oublier. Le soir même, sa mère essaya de lui expliquer qu’elle lui avait demandé de ne pas quitté le domicile et d’être sage pour la ‘’visite’’, mais son père, exaspéré, indiqua que leur fils était trop stupide pour comprendre ce qu’elle lui racontait. Qu’il n’était pas ‘’normal’’.
Ils firent alors appel à des gens qui pourraient découvrir son ‘’problème’’. Pourquoi ne parlait-il que lorsque c’était essentiel et semblait avoir un temps de retard sur les autres enfants sur l’apprentissage intellectuel et social? Pourquoi grandissait-il moins vite que ceux de son âge et restait si chétif alors qu’il passait son temps à grimper? Il refusait la majorité des plats qu’on lui préparait. Même quand il était bébé, il faisait son difficile pour se nourrir et ne pleurait presque jamais. Le médicomage qui s’occupait de lui indiqua qu’il ne fallait que lui offrir ce qu’il acceptait de manger et que cela s'améliorait avec le temps. Patience et compréhension. Qu'un jour tout rentrera en ordre et qu’il était encore jeune. Qu’il était pleinement conscient de son environnement et qu’il arrivait très bien à apprendre par lui-même dans des domaines plus ‘’physique’’. C’était régulièrement le sujet de discorde entre ses parents, poussant Priam a moins s’ouvrir. Sa mère, bien qu’elle avait ses moments d’exaspération, refusa de croire que son fils n’était pas ‘’assez intelligent’’ et commença alors à lui donner des cours pour tenter d’améliorer son élocution et ses capacités ''mentales''. Bien qu’elle défendait son fils, elle finissait au fil des mois à se décourager. Jusqu’au jour où elle décida de l’amener dans une de ces activités moldue qu’Emmanuel était si curieux de connaître. Elle s'y était résolue puisque c'était la première fois que son Manuel était intéressé aussi vivement par quelque chose. Le théâtre moldu. Il y entendit de la musique, vit avec étonnement les acteurs danser, chanter, rire, pleurer. C’était la première fois que Lucie vit son fils maintenir son attention sur un sujet qu’elle lui présentait plus de cinq minutes. Même s’il s’agissait d’une œuvre moldu que Gabriel aurait sans doute rejeté, le simple fait que le jeune enfant s’y intéresse était grandiose pour elle. À partir de ce jour, elle amena la musique au sein de leur quotidien, arrivant à ouvrir une porte dans l’univers de son fils. Elle dansait avec lui, chantonnait, usait de la musique pour attirer son attention. Rapidement, elle comprit qu’Emmanuel n’était pas inapte à l’apprentissage, mais qu’il avait besoin d’entendre. Lire et écrire était superflue. Son fils avait simplement besoin de l’entendre. Elle trouva des moyens d’apprendre autrement à son fils. Musique, jeux, exercices physiques… Tout était bon pour que le jeune Priam s’exprime et intègre des sujets qu’il n’avait jamais parvenu à apprendre. Lucie avait quitté son emploi pour s’occuper de Priam et pouvait donc profiter de l’absence de son mari pour entièrement apprendre avec lui. Son fils était bien le seul sujet où la normalité n’avait plus lieu d’être. Avoir été mère l’avait bien changé sur ce point. Certes, elle gardait une apparence digne de ce nom lorsque son mari rentrait, qu’elle rencontrait d’autres familles, mais quand ils n’étaient que tout les deux, c’était une toute autre Lucie qui vivait ces moments avec son fils.
Elle apprit la musique à ses côtés, riait et oubliait les contenances face à Priam qui, lui, n’en avait rien à faire. Elle s'enthousiasmait quand son fils découvrait des nouvelles choses et venait lui en faire part, même si c’était recouvert de boue avec un crapaud entre ses mains. Cette nouvelle façon de vivre avec son fils transforma littéralement ce dernier. Osant parler, il s’exprimait beaucoup mieux, apprenait plus de choses et osait même annoncer ses apprentissages à son père et son grand-père paternel. Malheureusement, il dû très vite apprendre que ‘’ce qui est juste avec maman’’ ne devait jamais être divulgué. Sa mère lui répétait que s’il racontait leurs secrets, ils ne pourraient plus jamais profiter de ces moments. Sa relation avec son père était donc distante. Celui-ci rappelait régulièrement les bonnes manières, montrant de la fierté que lorsqu’il indiquait avoir parvenu à apprendre les matières qu’un parfait ‘’petit sorcier’’ se devait d’apprendre pour être le meilleur. C’était ce qui distinguait les rats aux chats, comme lui expliquait si bien son père. Les choses devinrent plus complexes quand Peter, son cousin, décéda alors qu’il n’avait que neuf années, car la présence des Leroy fut plus présente dans leur vie. Et en complément, celle des Bonnamy, aussi. Plus de moment entourés de cette famille qui lui était inconnue. Il redevenait silencieux, distant. Il écoutait ce qu’on lui disait et essayait de ne rien faire pour ne pas déplaire. Bien qu’il semblait un cas perdu pour Charles Leroy, lui le gamin qui semblait bien sot, les propos de sa fille qui ventait ses exploits et apprentissage, pouvait laisser planner un espoir pour que Priam ne soit pas une déception. Et après chaque visite de la famille Leroy, Emmanuel vivait la pression d’un père qui avait l’impression qu’on rejetait la faute sur les gènes Bonnamy. Les seuls sourires qu’il fit ces quelques années en compagnie de ceux-ci furent pour son cousin, discret mais présent par moment. Rejoindre des gens de son âge, c’était ce qui manquait à son éducation, selon son paternel...
Vient alors la prochaine période de sa vie : le départ familial et l’arrivée à Beauxbâtons. Au départ aussi discret et distant que toujours, Priam changea. Il découvrit une nouvelle tendance qui le poussa à s'exprimer, à communiquer. La présence d’un garçon de son âge au sein de son quotidien qui ne semblait pas le trouver dérangeant le fit découvrir son côté social qui n’existait pas vraiment en dehors de sa mère. Malheureusement une grande épreuve s’affichait dès les premiers jours au jeune sorcier : supporter l’anxiété, la peur, le stresse et l’incertitude. Sa mère avait toujours été là, le surprotégeant de chaque chose qui semblait atteindre Priam. À l'académie, il a dû apprendre comment agir face à ces sentiments. Il commença a souvent compenser ses doutes et ses inquiétudes par un comportement extérieur qui pouvait sembler intrépide, voire provocant. L’apprentissage était dur et il était souvent en conflit avec ses professeurs. Seul celui qui décida de le prendre sous son aile et de lui apprendre un peu plus sur la musique semblait plaider sa cause. ‘’Intrépide’’ ‘’Impudent'' ‘’contraignant’’. Et bien d’autres termes bien plus décorés furent utilisés pour le décrire. ‘’Si différent de son cousin’’. Il n'insultait pas ses professeurs gratuitement, mais il apprit à ne plus supporter les remarques de certains, le rendant ‘’impudent’’ ‘’impolie’’ par moment. ‘’Désastre sur pattes’’ surnommait-on Priam qui avait un don inné pour faire exploser ses potions et autres objets a coups de baguette. Souvent accidentellement de plus est. Il n’y avait que sur un balais ou dans dans la musique qu’il semblait apprendre quelque chose… Il manqua de se faire renvoyer quelquefois, mais son ange gardien et un mère acerbe lui permit de s’en tirer.
Lui qui s’était rapidement retrouvé seul, abandonné des seuls amis qu’il avait connus dès la première année, fit une rencontre qui changea grandement sa vie scolaire. Axel. Axel était intelligent, il performait en cours sans pour autant être un intello solitaire. Oh non. Axel faisait rire, attirait l’attention. Beaucoup l’attention. Et même si tout semblait lui appartenir, il s’intéressa au seul qui n’avait pas d’intérêt pour lui : Priam. Une relation houleuse au départ qui finit par percer la carapace de Priam et donna naissance à une amitié sans limites. Axel commença a lui apprendre qu’il n’était pas qu’un cas désespéré. Avec toute la patience du monde, il décida d’étudier chaque domaine, même d’années passées, avec lui. Il comprit rapidement que Priam n’était pas comme tous: lire lui semblait très coûteux. À partir, donc, de ce jour, il entreprit de lui lire et lui apprendre chaque notes de cours et en échange Priam s'assurerait qu’on ne s’en prenait jamais à son ami qui ne se retenait pas pour l’ouvrir au mauvais moment. Rapidement, l’idiot qu’il était passait aussi pour une furie par les étudiants supérieurs qui osaient tenter de remettre à sa place Axel. Ils faisaient la paire, pour le meilleur comme pour le pire…
Réussissant ses études grâce à son meilleur ami, Beauxbâtons fut enfin une période conclut de sa vie. Contre toutes attentes, il annonça à ses parents qu’il ne comptait ni travailler ni étudier. Il désirait passer des mois à visiter le monde et en découvrir les secrets. Cela déplu grandement à ceux-ci, son père menaçant au départ de lui retirer tout héritage paternel. Finalement, on lui balança que s’il voulait perdre son temps ou la vie à faire des bêtises, qu’il le fasse. Qu’on n’attendait rien de plus de sa part. C’est donc ainsi qu’il quitta Paris en compagnie d’Axel pour découvrir le monde. Juste assez d’argent sur lui pour vivre un minimum. Pendant des mois, il découvrit ce qui peuplait le monde. Il fit ce que les moldus appelaient du bénévolat, de l’aide humanitaire. Autant chez les sorciers que les moldus. Ils virent des situations désolantes, manquèrent parfois de perdre la vie et découvrirent autant les merveilles moldus et magiques que les désolations et le mal. Les relations homosexuelles furent une de ces découvertes. Bonne ou mauvaise chose ? C’est ce qu’il approfondit au côté d’Axel.
Pendant plusieurs années, il aida son prochain, gravit des montagnes, parcourant des terres aussi dangereuses qu’impressionnantes. 17 ans, jeune et stupide. S’il envoyait des lettres par hiboux à sa famille, il ne souhaitait même pas revenir… En avril 2015, ils étaient présents au Népal lors du tremblement de terre qui tua près de 9000 et en blessa plus de 20 000. En 2016 ce fut en Haïti qu’ils se rendirent. 2017 ce fut l’ouragan Irma. Ils usèrent surtout de méthode moldus pour aider, n’usant de leur magie que lorsqu’ils étaient certains de pouvoir agir sans que personne ne les surprennent. L'amnésie pouvait toujours avoir des conséquences. Par moment, il crut abandonné face à la cruauté humaine, par les difficultés de vivre avec presque rien. Travaillant parfois pour manger, ils ne purent pas toujours suivre les mouvements d’aide et découvrit ce qu’était qu’avoir réellement faim, ce qu’était la famine. Ce fut aussi exaltant que stupide… Pourtant ce qu’ils vécurent était inestimable. Tout ce termina l’été 2018. Qu’est-ce qui changea?
Avril 2018. Ils eurent la bonne idée d’aider des magizoologistes pour une mission plus difficile que prévue. Ils avaient été confiant, ils avaient prit l’habitude d’aider des spécialistes de terrains alors qu’ils n’avaient aucunes études. Ils avaient donc accompagné un groupe de cinq sorciers qui enquêtait sur la disparition d’un petit village de sorciers nomades dans les montagnes du Kazakhstan à la lisière des terres de l’Asie et de la Russie. Puisque beaucoup d’actes illégaux, d’élevage ou de braconnage y était sévit. Ce qui devait être une enquête de routine devint un moment d’horreur. Le problème avec la lisière territoriale, c’est qu’on peut souvent y retrouver des créatures qui ne devraient pas être si proche d’un autre pays. Soit ils étaient amenés en contrebande et perdu en cours de route à cause d’accident malencontreux, soit ils allaient trop loin, repoussé dans leurs territoires. C’était la fin de la journée, il faisait énormément chaud après des heures dans les steppes et ils étaient épuisées lorsque l’ombre d’énormes mammifères volant se firent voir. Trois. Quand Emmanuel leva son regard, il vit une fantastique vision que peu auraient pu voir dans leur existences. Deux magnifiques Boutefeu chinois, venant sans aucun doute de Chine, étaient au-dessus d'eux. Un troisième individu draconique qu’il ne put vraiment reconnaître les accompagnait. Ils venaient de découvrir la source des disparitions… Et ils semblaient avoir étés attaqués aux marques qu’ils avaient. Ils étaient beaucoup plus énervés que ce qui aurait dû et ils n’ont pas laissé le temps aux sorciers de réaliser leur situation pour s’attaquer à eux. Tout se passa très vite. Trop vite. Il n’eut le temps que de se protéger des flammes en forme de champignon mortel qu’un premier être de quatre tonnes se jetait dans leur direction. S’il eut le réflexe de tenter de se défendre en cherchant à viser les yeux de la créature, Axel, lui, eut le réflexe de lancer un sort. Non pas sur le mammifère, mais sur Emmanuel. Avant même de le réaliser, il était propulsé à plusieurs mètre de là, n’ayant qu’une vague vision de la situation avant de s’écraser et débouler la façade rocheuse…
Le français qu’il était survécu. Il se réveillait seul, blessé, dans une crevasse rocheuse du mont. Pendant les heures que suivirent son réveil, le dragon qu’il n’avait pas pu reconnaître essaya de nombreuses fois de forcer le passage en sa direction, mais la crevasse continuait de l’en protéger. Il pria pour que la créature finisse par l’oublier, mais il était dans un état si pitoyable et fiévreux qu’il ne pourrait pas précisément dire combien de temps se déroula avant que de l’aide leur soit apportée… Il n’était qu'à peine conscient en réalité quand on le sortit de cette situation délicate. Quelques jours plus tard, il se réveillait dans l’hôpital de chine le plus proche. Incapable de comprendre la langue local, il fallut attendre pour avoir les informations qu’il désirait. On lui apprit alors que sur eux sept, seulement deux d’entre eux étaient parvenu à s’en tirer. Il aurait donné tout ce qu’il pouvait, sa vie même, pour qu’on lui dise qu’il s’agissait d’Axel. Car la vision qu’il avait vu avant sa chute avait été bloquée par sa conscience. Malheureusement, il s’agissait d’un magizoologiste rencontré au début du voyage. On n'avait pas retrouvé le corps d'Axel, outre son sang. La chute que provoqua cette nouvelle fut encore plus violente que celle qui l’avait amenée à survivre. Si ont répara efficacement son corps, ne lui laissant que des cicatrices en souvenir, son esprit et son cœur ne s’en remit pas. Il fut renvoyé en France, où il passa quelques semaines, tel un mort vivant. On l’obligea à rencontrer des spécialistes, pour essayer de le ‘’réparer’’. Cela ne fonctionna pas réellement, jusqu’au jour où un d’entre eux l’obligea à revivre ses souvenirs. Cela provoqua une telle rage chez lui qu’il s’en prit au pauvre homme sans même le réaliser. Après cet événement, ses parents l’obligea à faire quelque chose, sinon ils allaient le laisser à la rue. Sa propre mère indiquait qu’elle ne reconnaissait pas l’homme qu’était devenu son fils. Que son fils avait grand cœur et refusait de blesser qui que ce soit. Qu’elle refusait qu’il continue à en vouloir au monde entier et à lui-même. Ainsi, la menace de sa jeunesse de l’envoyer chez son grand-père maternelle devint une promesse… Sa seule option fut de suivre l’exemple de son cousin. Il envoya sa demande et espéra y être accepté. C’est donc en 2019 qu’il déménageait pour ses études qu’il savait inutiles…
Depuis plus deux ans, il se débrouille par lui-même, cherchant à se coller un peu plus au moule. Car il est quand même un Leroy et sa mère désirait que Charles puisse un jour en être fier. Il souhaite se rattraper auprès de cette dernière, ainsi. Malheureusement son caractère assagi par les événements n’a pas complètement disparu. On peut encore le voir à renier certaines pratiques et à essayer de les contourner… Il n’aime pas la monotonie et n’a pas abandonné contre toutes attentes ses études pour deux bonnes raisons : sa famille et le désir d’aider, peut-être encore, ceux qui le méritent de façon officielle. Car officieusement il a toujours usé des connaissances apprises sur le terrain. Malheureusement, on ne refait pas qui on est et les cours sont un calvaire pour le jeune Bonnamy… On peut donc le voir courir et travailler de droite à gauche sans jamais s’arrêter, une chaîne avec un jonc en bois et métal constamment sous son haut comme le ferait un soldat avec ses plaques. Il ne lui reste que des souvenirs, beaucoup de souvenirs, de ses voyages. La vie anglaise finira-t-elle par le consumée par sa monotonie étudiante ?
Fils unique de Gabriel Bonnamy et Lucie Bonnamy, le petit Emmanuel vint au monde. Oh! Pardon, le petit Priam, vint en ce monde aussi nu qu’humble. Avant même sa naissance, on jugeait déjà qui il deviendrait. La grossesse difficile de sa chère mère promettait qu’il resterait l’unique représentant des Bonnamy de sa génération, sans compter le sang Leroy qui coulait en ses veines. Son grand-père paternel refusa catégoriquement le prénom qu’avait choisi Lucie, car ‘’un Emmanuel’’ c’était tout sauf un conquérant. Gabriel, son père, décida alors que leur fils porterait un nom européen plus ‘’digne’’ de l’avis de son père, mais cela n’était pas du désir de sa mère, par conséquent le compromis amena le nourrisson à être prénommé Emmanuel Priam. Officiellement tous l’appelèrent Priam, bien qu’il s’agisse de son second prénom. Seule sa mère lui chantonnait doucement qu’il était ‘’son Manuel adoré’’ lorsqu’elle le bordait le soir. Jusqu'à ce que Charles décide qu'Emmanuel était bien mieux (et avec raison).
Priam fut un enfant réservé en présence des gens qui l’entourait, souvent timide et sur la défensive, comme s’il savait déjà qu’il ne serait pas ‘’assez bien’’ pour ce monde. Dès qu’il se retrouvait seul, pourtant, c’était un tout autre côté de sa personnalité qui ressortait. Actif, il n’arrêtait pas une seule seconde, donnant souvent de nombreuses craintes à ses parents, surtout sa mère, à cause de cascades dangereuses. Il aimait découvrir et si la ville n’était pas toujours le mieux pour cela, le lieu de vie de son grand-père paternel était parfait pour faire des peurs bleues à sa maternelle. Pendant longtemps, les deux côtés familiaux cru en lui un jeune gamin doté d’un retard d’apprentissage et un peu simplet, car bien qu’il eut un talent fou pour grimper, courir et nager, prononcer correctement et apprendre la bienséance était beaucoup plus compliquée. Cette vision fut même amplifiée au jour où, à une rare visite de la famille Leroy, Priam qui avait été introuvable débarqua avec ses vêtements sales, humides tout comme ses cheveux par l’eau boueuse, un chat de gouttière parisien entre ses mains qui se débattait et le griffait. Ce jour-là, les remontrances furent violentes, car aucune éducation digne de ce nom ne semblait être inculquée à cet ‘’enfant’’. À peine Priam avait réalisé qu’il avait oublié l’existence de la visite familiale qu’on le tirait à l’étage après avoir jeté le chat à l’extérieur avec des remontrance qu’il ne connaissait pas de sa propre mère et encore moins de presque inconnus à ses yeux. Fidèle à lui-même, il ne parla pas un mot et essaya de se faire oublier. Le soir même, sa mère essaya de lui expliquer qu’elle lui avait demandé de ne pas quitté le domicile et d’être sage pour la ‘’visite’’, mais son père, exaspéré, indiqua que leur fils était trop stupide pour comprendre ce qu’elle lui racontait. Qu’il n’était pas ‘’normal’’.
Ils firent alors appel à des gens qui pourraient découvrir son ‘’problème’’. Pourquoi ne parlait-il que lorsque c’était essentiel et semblait avoir un temps de retard sur les autres enfants sur l’apprentissage intellectuel et social? Pourquoi grandissait-il moins vite que ceux de son âge et restait si chétif alors qu’il passait son temps à grimper? Il refusait la majorité des plats qu’on lui préparait. Même quand il était bébé, il faisait son difficile pour se nourrir et ne pleurait presque jamais. Le médicomage qui s’occupait de lui indiqua qu’il ne fallait que lui offrir ce qu’il acceptait de manger et que cela s'améliorait avec le temps. Patience et compréhension. Qu'un jour tout rentrera en ordre et qu’il était encore jeune. Qu’il était pleinement conscient de son environnement et qu’il arrivait très bien à apprendre par lui-même dans des domaines plus ‘’physique’’. C’était régulièrement le sujet de discorde entre ses parents, poussant Priam a moins s’ouvrir. Sa mère, bien qu’elle avait ses moments d’exaspération, refusa de croire que son fils n’était pas ‘’assez intelligent’’ et commença alors à lui donner des cours pour tenter d’améliorer son élocution et ses capacités ''mentales''. Bien qu’elle défendait son fils, elle finissait au fil des mois à se décourager. Jusqu’au jour où elle décida de l’amener dans une de ces activités moldue qu’Emmanuel était si curieux de connaître. Elle s'y était résolue puisque c'était la première fois que son Manuel était intéressé aussi vivement par quelque chose. Le théâtre moldu. Il y entendit de la musique, vit avec étonnement les acteurs danser, chanter, rire, pleurer. C’était la première fois que Lucie vit son fils maintenir son attention sur un sujet qu’elle lui présentait plus de cinq minutes. Même s’il s’agissait d’une œuvre moldu que Gabriel aurait sans doute rejeté, le simple fait que le jeune enfant s’y intéresse était grandiose pour elle. À partir de ce jour, elle amena la musique au sein de leur quotidien, arrivant à ouvrir une porte dans l’univers de son fils. Elle dansait avec lui, chantonnait, usait de la musique pour attirer son attention. Rapidement, elle comprit qu’Emmanuel n’était pas inapte à l’apprentissage, mais qu’il avait besoin d’entendre. Lire et écrire était superflue. Son fils avait simplement besoin de l’entendre. Elle trouva des moyens d’apprendre autrement à son fils. Musique, jeux, exercices physiques… Tout était bon pour que le jeune Priam s’exprime et intègre des sujets qu’il n’avait jamais parvenu à apprendre. Lucie avait quitté son emploi pour s’occuper de Priam et pouvait donc profiter de l’absence de son mari pour entièrement apprendre avec lui. Son fils était bien le seul sujet où la normalité n’avait plus lieu d’être. Avoir été mère l’avait bien changé sur ce point. Certes, elle gardait une apparence digne de ce nom lorsque son mari rentrait, qu’elle rencontrait d’autres familles, mais quand ils n’étaient que tout les deux, c’était une toute autre Lucie qui vivait ces moments avec son fils.
Elle apprit la musique à ses côtés, riait et oubliait les contenances face à Priam qui, lui, n’en avait rien à faire. Elle s'enthousiasmait quand son fils découvrait des nouvelles choses et venait lui en faire part, même si c’était recouvert de boue avec un crapaud entre ses mains. Cette nouvelle façon de vivre avec son fils transforma littéralement ce dernier. Osant parler, il s’exprimait beaucoup mieux, apprenait plus de choses et osait même annoncer ses apprentissages à son père et son grand-père paternel. Malheureusement, il dû très vite apprendre que ‘’ce qui est juste avec maman’’ ne devait jamais être divulgué. Sa mère lui répétait que s’il racontait leurs secrets, ils ne pourraient plus jamais profiter de ces moments. Sa relation avec son père était donc distante. Celui-ci rappelait régulièrement les bonnes manières, montrant de la fierté que lorsqu’il indiquait avoir parvenu à apprendre les matières qu’un parfait ‘’petit sorcier’’ se devait d’apprendre pour être le meilleur. C’était ce qui distinguait les rats aux chats, comme lui expliquait si bien son père. Les choses devinrent plus complexes quand Peter, son cousin, décéda alors qu’il n’avait que neuf années, car la présence des Leroy fut plus présente dans leur vie. Et en complément, celle des Bonnamy, aussi. Plus de moment entourés de cette famille qui lui était inconnue. Il redevenait silencieux, distant. Il écoutait ce qu’on lui disait et essayait de ne rien faire pour ne pas déplaire. Bien qu’il semblait un cas perdu pour Charles Leroy, lui le gamin qui semblait bien sot, les propos de sa fille qui ventait ses exploits et apprentissage, pouvait laisser planner un espoir pour que Priam ne soit pas une déception. Et après chaque visite de la famille Leroy, Emmanuel vivait la pression d’un père qui avait l’impression qu’on rejetait la faute sur les gènes Bonnamy. Les seuls sourires qu’il fit ces quelques années en compagnie de ceux-ci furent pour son cousin, discret mais présent par moment. Rejoindre des gens de son âge, c’était ce qui manquait à son éducation, selon son paternel...
Vient alors la prochaine période de sa vie : le départ familial et l’arrivée à Beauxbâtons. Au départ aussi discret et distant que toujours, Priam changea. Il découvrit une nouvelle tendance qui le poussa à s'exprimer, à communiquer. La présence d’un garçon de son âge au sein de son quotidien qui ne semblait pas le trouver dérangeant le fit découvrir son côté social qui n’existait pas vraiment en dehors de sa mère. Malheureusement une grande épreuve s’affichait dès les premiers jours au jeune sorcier : supporter l’anxiété, la peur, le stresse et l’incertitude. Sa mère avait toujours été là, le surprotégeant de chaque chose qui semblait atteindre Priam. À l'académie, il a dû apprendre comment agir face à ces sentiments. Il commença a souvent compenser ses doutes et ses inquiétudes par un comportement extérieur qui pouvait sembler intrépide, voire provocant. L’apprentissage était dur et il était souvent en conflit avec ses professeurs. Seul celui qui décida de le prendre sous son aile et de lui apprendre un peu plus sur la musique semblait plaider sa cause. ‘’Intrépide’’ ‘’Impudent'' ‘’contraignant’’. Et bien d’autres termes bien plus décorés furent utilisés pour le décrire. ‘’Si différent de son cousin’’. Il n'insultait pas ses professeurs gratuitement, mais il apprit à ne plus supporter les remarques de certains, le rendant ‘’impudent’’ ‘’impolie’’ par moment. ‘’Désastre sur pattes’’ surnommait-on Priam qui avait un don inné pour faire exploser ses potions et autres objets a coups de baguette. Souvent accidentellement de plus est. Il n’y avait que sur un balais ou dans dans la musique qu’il semblait apprendre quelque chose… Il manqua de se faire renvoyer quelquefois, mais son ange gardien et un mère acerbe lui permit de s’en tirer.
Lui qui s’était rapidement retrouvé seul, abandonné des seuls amis qu’il avait connus dès la première année, fit une rencontre qui changea grandement sa vie scolaire. Axel. Axel était intelligent, il performait en cours sans pour autant être un intello solitaire. Oh non. Axel faisait rire, attirait l’attention. Beaucoup l’attention. Et même si tout semblait lui appartenir, il s’intéressa au seul qui n’avait pas d’intérêt pour lui : Priam. Une relation houleuse au départ qui finit par percer la carapace de Priam et donna naissance à une amitié sans limites. Axel commença a lui apprendre qu’il n’était pas qu’un cas désespéré. Avec toute la patience du monde, il décida d’étudier chaque domaine, même d’années passées, avec lui. Il comprit rapidement que Priam n’était pas comme tous: lire lui semblait très coûteux. À partir, donc, de ce jour, il entreprit de lui lire et lui apprendre chaque notes de cours et en échange Priam s'assurerait qu’on ne s’en prenait jamais à son ami qui ne se retenait pas pour l’ouvrir au mauvais moment. Rapidement, l’idiot qu’il était passait aussi pour une furie par les étudiants supérieurs qui osaient tenter de remettre à sa place Axel. Ils faisaient la paire, pour le meilleur comme pour le pire…
Réussissant ses études grâce à son meilleur ami, Beauxbâtons fut enfin une période conclut de sa vie. Contre toutes attentes, il annonça à ses parents qu’il ne comptait ni travailler ni étudier. Il désirait passer des mois à visiter le monde et en découvrir les secrets. Cela déplu grandement à ceux-ci, son père menaçant au départ de lui retirer tout héritage paternel. Finalement, on lui balança que s’il voulait perdre son temps ou la vie à faire des bêtises, qu’il le fasse. Qu’on n’attendait rien de plus de sa part. C’est donc ainsi qu’il quitta Paris en compagnie d’Axel pour découvrir le monde. Juste assez d’argent sur lui pour vivre un minimum. Pendant des mois, il découvrit ce qui peuplait le monde. Il fit ce que les moldus appelaient du bénévolat, de l’aide humanitaire. Autant chez les sorciers que les moldus. Ils virent des situations désolantes, manquèrent parfois de perdre la vie et découvrirent autant les merveilles moldus et magiques que les désolations et le mal. Les relations homosexuelles furent une de ces découvertes. Bonne ou mauvaise chose ? C’est ce qu’il approfondit au côté d’Axel.
Pendant plusieurs années, il aida son prochain, gravit des montagnes, parcourant des terres aussi dangereuses qu’impressionnantes. 17 ans, jeune et stupide. S’il envoyait des lettres par hiboux à sa famille, il ne souhaitait même pas revenir… En avril 2015, ils étaient présents au Népal lors du tremblement de terre qui tua près de 9000 et en blessa plus de 20 000. En 2016 ce fut en Haïti qu’ils se rendirent. 2017 ce fut l’ouragan Irma. Ils usèrent surtout de méthode moldus pour aider, n’usant de leur magie que lorsqu’ils étaient certains de pouvoir agir sans que personne ne les surprennent. L'amnésie pouvait toujours avoir des conséquences. Par moment, il crut abandonné face à la cruauté humaine, par les difficultés de vivre avec presque rien. Travaillant parfois pour manger, ils ne purent pas toujours suivre les mouvements d’aide et découvrit ce qu’était qu’avoir réellement faim, ce qu’était la famine. Ce fut aussi exaltant que stupide… Pourtant ce qu’ils vécurent était inestimable. Tout ce termina l’été 2018. Qu’est-ce qui changea?
Avril 2018. Ils eurent la bonne idée d’aider des magizoologistes pour une mission plus difficile que prévue. Ils avaient été confiant, ils avaient prit l’habitude d’aider des spécialistes de terrains alors qu’ils n’avaient aucunes études. Ils avaient donc accompagné un groupe de cinq sorciers qui enquêtait sur la disparition d’un petit village de sorciers nomades dans les montagnes du Kazakhstan à la lisière des terres de l’Asie et de la Russie. Puisque beaucoup d’actes illégaux, d’élevage ou de braconnage y était sévit. Ce qui devait être une enquête de routine devint un moment d’horreur. Le problème avec la lisière territoriale, c’est qu’on peut souvent y retrouver des créatures qui ne devraient pas être si proche d’un autre pays. Soit ils étaient amenés en contrebande et perdu en cours de route à cause d’accident malencontreux, soit ils allaient trop loin, repoussé dans leurs territoires. C’était la fin de la journée, il faisait énormément chaud après des heures dans les steppes et ils étaient épuisées lorsque l’ombre d’énormes mammifères volant se firent voir. Trois. Quand Emmanuel leva son regard, il vit une fantastique vision que peu auraient pu voir dans leur existences. Deux magnifiques Boutefeu chinois, venant sans aucun doute de Chine, étaient au-dessus d'eux. Un troisième individu draconique qu’il ne put vraiment reconnaître les accompagnait. Ils venaient de découvrir la source des disparitions… Et ils semblaient avoir étés attaqués aux marques qu’ils avaient. Ils étaient beaucoup plus énervés que ce qui aurait dû et ils n’ont pas laissé le temps aux sorciers de réaliser leur situation pour s’attaquer à eux. Tout se passa très vite. Trop vite. Il n’eut le temps que de se protéger des flammes en forme de champignon mortel qu’un premier être de quatre tonnes se jetait dans leur direction. S’il eut le réflexe de tenter de se défendre en cherchant à viser les yeux de la créature, Axel, lui, eut le réflexe de lancer un sort. Non pas sur le mammifère, mais sur Emmanuel. Avant même de le réaliser, il était propulsé à plusieurs mètre de là, n’ayant qu’une vague vision de la situation avant de s’écraser et débouler la façade rocheuse…
Le français qu’il était survécu. Il se réveillait seul, blessé, dans une crevasse rocheuse du mont. Pendant les heures que suivirent son réveil, le dragon qu’il n’avait pas pu reconnaître essaya de nombreuses fois de forcer le passage en sa direction, mais la crevasse continuait de l’en protéger. Il pria pour que la créature finisse par l’oublier, mais il était dans un état si pitoyable et fiévreux qu’il ne pourrait pas précisément dire combien de temps se déroula avant que de l’aide leur soit apportée… Il n’était qu'à peine conscient en réalité quand on le sortit de cette situation délicate. Quelques jours plus tard, il se réveillait dans l’hôpital de chine le plus proche. Incapable de comprendre la langue local, il fallut attendre pour avoir les informations qu’il désirait. On lui apprit alors que sur eux sept, seulement deux d’entre eux étaient parvenu à s’en tirer. Il aurait donné tout ce qu’il pouvait, sa vie même, pour qu’on lui dise qu’il s’agissait d’Axel. Car la vision qu’il avait vu avant sa chute avait été bloquée par sa conscience. Malheureusement, il s’agissait d’un magizoologiste rencontré au début du voyage. On n'avait pas retrouvé le corps d'Axel, outre son sang. La chute que provoqua cette nouvelle fut encore plus violente que celle qui l’avait amenée à survivre. Si ont répara efficacement son corps, ne lui laissant que des cicatrices en souvenir, son esprit et son cœur ne s’en remit pas. Il fut renvoyé en France, où il passa quelques semaines, tel un mort vivant. On l’obligea à rencontrer des spécialistes, pour essayer de le ‘’réparer’’. Cela ne fonctionna pas réellement, jusqu’au jour où un d’entre eux l’obligea à revivre ses souvenirs. Cela provoqua une telle rage chez lui qu’il s’en prit au pauvre homme sans même le réaliser. Après cet événement, ses parents l’obligea à faire quelque chose, sinon ils allaient le laisser à la rue. Sa propre mère indiquait qu’elle ne reconnaissait pas l’homme qu’était devenu son fils. Que son fils avait grand cœur et refusait de blesser qui que ce soit. Qu’elle refusait qu’il continue à en vouloir au monde entier et à lui-même. Ainsi, la menace de sa jeunesse de l’envoyer chez son grand-père maternelle devint une promesse… Sa seule option fut de suivre l’exemple de son cousin. Il envoya sa demande et espéra y être accepté. C’est donc en 2019 qu’il déménageait pour ses études qu’il savait inutiles…
Depuis plus deux ans, il se débrouille par lui-même, cherchant à se coller un peu plus au moule. Car il est quand même un Leroy et sa mère désirait que Charles puisse un jour en être fier. Il souhaite se rattraper auprès de cette dernière, ainsi. Malheureusement son caractère assagi par les événements n’a pas complètement disparu. On peut encore le voir à renier certaines pratiques et à essayer de les contourner… Il n’aime pas la monotonie et n’a pas abandonné contre toutes attentes ses études pour deux bonnes raisons : sa famille et le désir d’aider, peut-être encore, ceux qui le méritent de façon officielle. Car officieusement il a toujours usé des connaissances apprises sur le terrain. Malheureusement, on ne refait pas qui on est et les cours sont un calvaire pour le jeune Bonnamy… On peut donc le voir courir et travailler de droite à gauche sans jamais s’arrêter, une chaîne avec un jonc en bois et métal constamment sous son haut comme le ferait un soldat avec ses plaques. Il ne lui reste que des souvenirs, beaucoup de souvenirs, de ses voyages. La vie anglaise finira-t-elle par le consumée par sa monotonie étudiante ?
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>Raf Miller</b> ━ @"Emmanuel Bonnamy" </bottin>
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8254
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8305
Inventaire Sorcier
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Re: Le simpliste vagabond au coeur enchaîné - Emmanuel Priam Bonnamy
Jeu 1 Avr 2021 - 8:45
Rebienvenue trop contente de voir à nouveau un Bonnamy jpp ils sont nés le même jour avec Max, j'adooooooore on se voit en privé pour les détails ;) merciiiiiii merci merci
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Le simpliste vagabond au coeur enchaîné - Emmanuel Priam Bonnamy
Jeu 1 Avr 2021 - 9:57
re-bienvenue à la maison ! bon courage pour ta fiche, c'est cool que tu ai trouvé chaussure à ton pied dans les pré-liens Juste une petite remarque, nous n'acceptons pas l'affichage des seconds prénoms dans ton pseudo, je te laisse donc me dire lequel de Emmanuel ou de Priam tu veux garder et je modifierais ça (donc emmanuel bonnamy ou priam bonnamy)
- InvitéInvité
Re: Le simpliste vagabond au coeur enchaîné - Emmanuel Priam Bonnamy
Jeu 1 Avr 2021 - 15:21
Excuse-moi @Awa Blackthorn ! Je me suis emmêlé les pinceaux pour le prénom! Ce sera Emmanuel du coup, vu que la créa de Max est d'accord avec les deux prénom, je vais lui laisser Emmanuel pour le pseudo! Je vais changer cela dès maintenant et avancer la fiche ! S'il y a quoi que ce soit d'autre qui cloche, ou j'ai faites une petite bourde, n'hésitez pas à me l'indiquer <3
Oui je suis contente d'avoir trouvé mon bonheur dans les prélien et un peu jumeler mon envie de personnage inventé au passage. La créa de @Maximilien Leroy est patiente haha !
Oui je suis contente d'avoir trouvé mon bonheur dans les prélien et un peu jumeler mon envie de personnage inventé au passage. La créa de @Maximilien Leroy est patiente haha !
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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Inventaire Sorcier
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Re: Le simpliste vagabond au coeur enchaîné - Emmanuel Priam Bonnamy
Jeu 1 Avr 2021 - 15:22
Je ne connais pas ce mot
Edit : tout bon pour moi, hâte de jouer
Edit : tout bon pour moi, hâte de jouer
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Le simpliste vagabond au coeur enchaîné - Emmanuel Priam Bonnamy
Ven 2 Avr 2021 - 0:29
La patience, ça se mange, ça disparait aussi vite qu'arrivée. Visiblement on est deux à en oublier l'importance. (En même temps j'ai pas la patience d'avoir la patience d'user de patience. Que voulez-vous. Hein, pardon? Ce que j'ai viens de dire? Mais fallait écouter, j'répète pas. Bon ok je me souviens plus.)
Je sens que deux cousins attirant Drama et conneries avec dans leur sang tous les ingrédients pour foutre leur vie en l'aire pourrait clairement donné… des étincelles. Faut juste le coincé un peu, le ptit Manu, parce que les études c'est un tue âme pour lui.
Je sens que deux cousins attirant Drama et conneries avec dans leur sang tous les ingrédients pour foutre leur vie en l'aire pourrait clairement donné… des étincelles. Faut juste le coincé un peu, le ptit Manu, parce que les études c'est un tue âme pour lui.
- InvitéInvité
Re: Le simpliste vagabond au coeur enchaîné - Emmanuel Priam Bonnamy
Ven 2 Avr 2021 - 13:54
ta nouvelle et grande famille
★ Hey, tu l'as fait ! Ta fiche est terminée et les portes vers les délices du rp s'ouvrent à toi, bravo ! Toute l'équipe du staff te souhaite officiellement la bienvenue et espère que tu t'amuseras bien parmi nous ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous envoyer un mp ou bien crier à l'aide sur la CB, les
★ Afin de te guider au mieux dans cette nouvelle aventure, voici le guide du nouveau joueur ou tu trouveras toutes les informations nécessaires à ton intégration ! Métier, chambre à l'université, quidditch, ou bien refaire un tour dans les annexes... Ne t'inquiètes de rien, tout y est expliqué !
★ Que tu sois professeur.e ou étudiant.e, nous t'invitons également à faire un tour dans le guide du professeur, qui te donnera toutes les informations nécessaires sur le fonctionnement des cours de l'université ! Bon jeu parmi nous et à bientôt, en rp!
Re-bienvenue sur le forum !!!
En voilà un perso très intéressant ! Hâte de le voir évoluer et espérant que les drama le rendent plus forts et qu'il se laisse pas submerger !!
Amuses-toi bien sur le forum !!
- InvitéInvité
Re: Le simpliste vagabond au coeur enchaîné - Emmanuel Priam Bonnamy
Ven 2 Avr 2021 - 15:52
Merci beaucoup <3 J'ai hâte de créer de merveilleux moment au sein de Huncalf :3
- InvitéInvité
Re: Le simpliste vagabond au coeur enchaîné - Emmanuel Priam Bonnamy
Ven 2 Avr 2021 - 17:27
Message de Mme Référentiels
Emmanuel, je t'informe que tu es bien référencé(e) ici. Le référentiel de Hungcalf peut être utile pour savoir qui est du même sang que toi, qui vient de quelle école, ou encore qui suit les mêmes cours que toi ! Le référentiel amoureux, lui, te permet de savoir qui est de la même orientation que toi, et quels sont les ships du moment Tout cela est rempli manuellement donc n'hésite pas à me contacter en cas d'oubli, d'erreur ou de modification à faire.
Amuse toi bien sur le forum
- Peter DrummondOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 1704
» miroir du riséd : Ezra Miller
» crédits : © avatar: the-curious-corvidae - strange-hell - unknown ; id-gifs: brasillovers - BryceH - rdhoods - ; signature-code: magma ; signature-gifs: keiynan-lonsdale - soletear; signature-text: calum scott 'you are the reason'
» multinick : isabelle d'essenault (la bg)
» âge : 27 yo (12.09.1996)
» situation : en couple
» année d'études : 9ème année
» options obligatoires & facultatives :
ㅡ options obligatoires :
▣ DCFM, Potions, Étude des Runes.
ㅡ options facultatives :
▣ Métamorphose, Sortilèges et Littérature Magique.
ㅡ objet de thèse :
▣ Fruit de l'hybridation : sa reproduction magique en laboratoire et la réattribution de ses particularités dans le domaine cosmétique.
Mes blases :
▣ Rends-nousvisite!
» profession : employé chez Becs et museaux (animalerie)
» particularité : semi-vélane
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 1485
Inventaire Sorcier
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Re: Le simpliste vagabond au coeur enchaîné - Emmanuel Priam Bonnamy
Sam 3 Avr 2021 - 9:10
Welcome baaaaaack le cousin !
C'est un peu ma famille aussi t'as vu !
Le perso est cooooool ! Hâte de le voir en action.
C'est un peu ma famille aussi t'as vu !
Le perso est cooooool ! Hâte de le voir en action.
┗ February Showers ┛
ஃ There goes my heart beating, cause you are the reason I'm losing my sleep. If I could turn back the clock, I'd spend every hour of every day keeping you safe. I'd climb every moutain just to be with you. (c) C. Scott ஃ
- InvitéInvité
Re: Le simpliste vagabond au coeur enchaîné - Emmanuel Priam Bonnamy
Sam 3 Avr 2021 - 17:17
J'ai cru voir ça un de ces jours je suis certain qu'on se croisera. Surtout si tu viens souvent voir ce vilain max dans son appartement... enfin notre appart. @Peter Drummond
Merci <3 hâte de le développer en jeu aussi !
Merci <3 hâte de le développer en jeu aussi !
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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» miroir du riséd : miguel herran
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» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1330
Inventaire Sorcier
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Re: Le simpliste vagabond au coeur enchaîné - Emmanuel Priam Bonnamy
Sam 3 Avr 2021 - 22:37
Avec un peu de retard
Bienvenue Manu !
Bienvenue Manu !
GO SHOOTERS, GO !
- InvitéInvité
Re: Le simpliste vagabond au coeur enchaîné - Emmanuel Priam Bonnamy
Dim 4 Avr 2021 - 3:08
Mais non, tu n'es pas en retard ! Pas dans mon ptit coeur en tout cas <3 Merci @Miguel Pajares
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