- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
- » parchemins postés : 925
» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : .
» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1482
Une leçon de vie [Alexander Gold]
Lun 26 Avr 2021 - 2:29
Le chahut, les étudiants semblent ne trouver que cela à faire entre les cours alors qu’ils devraient tous être en train d’étudier et de bûcher leurs cours à quelques semaines des examens, mais comme d’habitude, la plupart vont se réveiller trois jours avant la date fatidique et vont faire des nuits blanches avec des potions peu recommandables dont de l’aiguise-méninges en espérant avoir le temps d’apprendre suffisamment d’éléments pour faire illusion lors de l’examen terminal. Mais avec moi cela ne marche pas, cela n’a jamais marché, mes sujets sont toujours des sujets de réflexion, impossibles à répondre sans un minimum de connaissances, or il faut de nombreuses connaissances dans ma matière. Et pour ceux ayant pris ma matière en option, passant ainsi l’examen à l’oral et non pas à l’écrit, c’est encore pire car je sais très vite si l’étudiant en face de moi connait son cours ou non et je me fais un malin plaisir de torturer mentalement ceux dont les connaissances sont un peu faibles. Je ne suis pas sadique, juste stricte et exigeante. Enfin, je suis persuadée que les étudiants me voient autrement, vu leurs regards craintifs quand ils me croisent dans les couloirs le jour de l’examen. Pour le moment, ils sont encore pour la plupart insouciants et négligents dans les couloirs, ce qui ne m’empêche pas de glisser des remarques acerbes à ceux ayant une tenue négligée ou ceux se croyant dans leur chambre. Je le sais, c’est le printemps, les hormones sont à leur plus fort taux, mais tout de même, il y a un standing à avoir dans cette université, même si ce n’est pas avec ce vieux directeur laxiste que l’on gardera ce standing. Heureusement que je suis là pour sauver les meubles, même si peu seraient enclins à l’avouer. Je marche à travers les couloirs pour rejoindre la salle des professeurs, j’ai quelques copies à corriger et un bon café ne sera pas de refus. Avec de la chance, un collègue aura peut-être ramené des petites douceurs et je pourrai en prendre sans aucune honte, s’ils sont dans la salle, c’est qu’ils sont pour tous les professeurs non ? Même ceux n’ayant d’affinité avec aucun de leurs collègues ?
Mes pas résonnent dans les couloirs mais le bruit de mes talons est bientôt couvert par un brouhaha indescriptible. Je continue mon chemin et tombe sur un groupe de garçons qui, à première vue, se chamaille. Je ne suis pas pressée, alors je m’arrête quelques instants pour distinguer ce qu’ils disent. En réalité, ils ne se chamaillent pas mais semblent être en train d’embêter un de leurs camarades, un étudiant que je n’ai pas en cours. Mais son air prostré ne me convainc pas, pourquoi ne se défend-t-il pas ? Et surtout, pourquoi l’embêtent-ils ? C’est un comportement digne de collégiens, et non pas d’étudiants. Mais je n’interviens pas, l’étudiant s’écrase déjà suffisamment, si un professeur devait prendre sa défense devant ses petits camarades, ce serait une catastrophe sur un plan social. Non pas que j’ai de la pitié ou de l’empathie, mais je ne suis pas si méchante que cela en réalité. Enfin… cela reste à voir. Bientôt, les garçons le laissent enfin et repartent se chamailler ailleurs, avec des blagues paillardes. Pathétique, de vrais chiens ces hommes, ils sont si mignons enfant et deviennent de vrais animaux dès la puberté. L’étudiant harcelé reste à sa place. Je reprends mon chemin, mais je me sens presque le devoir de l’ « aider ». Même si cela ressemble à tout sauf à de l’aide.
Jeune homme, vous allez rester là à attendre que d’autres camarades vous humilient sans réagir ou vous allez enfin vous montrer digne de votre place dans cette école ? Dites-moi. Vous n’avez donc aucun respect pour vous-même ?
Comment ça je suis méchante ? Je ne vois pas de quoi vous parlez…
@Alexander Gold
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
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Re: Une leçon de vie [Alexander Gold]
Lun 26 Avr 2021 - 9:13
Une leçon de vie
Les étudiants pouvaient se montrer grossier par moments et Alexander, en étant plus en retrait et plus silencieux en faisait les frais par moments. Il aurait très bien pu se défendre, ou encore aller se plaindre, mais il savait qu'il valait mieux que ça. Il connaissait des tas de manière de pouvoir renvoyer l'ascenseur et de juste attendre que ça arrive, mais il n'était pas comme ça. Il était bien trop gentil pour ne serait ce que penser à une vengeance.
Ainsi, quand ils furent partis, il se laissa quelques instants pour reprendre une certaine contenance et retourner à son prochain cours, mais quelqu'un l'interpella et le stoppa. Il la connaissait de vue. c'était une enseignante. Il n'avait aucun cours avec elle, mais les rumeurs allaient bon train et quand elle avait quelque chose à dire, elle prenait toujours le chemin le plus rapide. On pourrait appeler ça de l'honnêteté radicale, et même si le rouquin n'avait rien contre ça, il n'était pas non plus juste une biche qui attendait de se faire renverser par une voiture.
- Je n'ai pas besoin de réagir Madame, ils se sont ridiculisés eux même. venir s'en prendre à une personne seule en étant en groupe est juste de la lâcheté et je ne prête pas attention à ceux qui n'en valent pas la peine, surtout vu ce qui les attends..
la dernière phrase avait été plus prononcé pour lui même, parce qu'il avait reçu une petite tape derrière la tête, mais ce fut suffisant pour qu'il voie son prochain match de Quidditch, et le Cognard qu'il allait se prendre dans le nez et les deux prochaines semaines avec un beau bandage où tout le monde se moquerait de lui. le karma faisait bien les choses. Enfin, il ne s'était qu'à moitié rendu compte qu'il avait parlé du fait qu'il voyait le futur, mais c'était une enseignante de toute manière, pas une étudiante qui allait crier ça sur tous les toits.
Ainsi, quand ils furent partis, il se laissa quelques instants pour reprendre une certaine contenance et retourner à son prochain cours, mais quelqu'un l'interpella et le stoppa. Il la connaissait de vue. c'était une enseignante. Il n'avait aucun cours avec elle, mais les rumeurs allaient bon train et quand elle avait quelque chose à dire, elle prenait toujours le chemin le plus rapide. On pourrait appeler ça de l'honnêteté radicale, et même si le rouquin n'avait rien contre ça, il n'était pas non plus juste une biche qui attendait de se faire renverser par une voiture.
- Je n'ai pas besoin de réagir Madame, ils se sont ridiculisés eux même. venir s'en prendre à une personne seule en étant en groupe est juste de la lâcheté et je ne prête pas attention à ceux qui n'en valent pas la peine, surtout vu ce qui les attends..
la dernière phrase avait été plus prononcé pour lui même, parce qu'il avait reçu une petite tape derrière la tête, mais ce fut suffisant pour qu'il voie son prochain match de Quidditch, et le Cognard qu'il allait se prendre dans le nez et les deux prochaines semaines avec un beau bandage où tout le monde se moquerait de lui. le karma faisait bien les choses. Enfin, il ne s'était qu'à moitié rendu compte qu'il avait parlé du fait qu'il voyait le futur, mais c'était une enseignante de toute manière, pas une étudiante qui allait crier ça sur tous les toits.
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Re: Une leçon de vie [Alexander Gold]
Mer 28 Avr 2021 - 16:32
Je n’étais pas une de ces femmes au caractère doucereux voire mielleux comme du sucre sortant directement de l’arrière-train des abeilles. Non j’étais une femme forte et je ne concevais pas que l’on puisse se montrer faible face à l’adversité, les faibles ne sont pas faits pour survivre, tout au plus ils s’accrochent comme des parasites à la société, sur le dos de laquelle ils survivent. Alors quand je vois un sorcier se laisser molester de la sorte deux sentiments se partagent en moi : l’exaspération et le dégoût. Mais aujourd’hui c’est le premier qui prime, car si cela avait été le second, je n’aurai même pas pris la peine de m’arrêter pour parler à ce jeune homme. Il me surprend, je le pensais faible et pourtant il a une certaine répartie, ce qui est étonnant de la part d’un sorcier venant de se faire molester sans bouger un ongle. En soi, il n’a pas parfaitement tort, mais c’est une phrase de faible, il justifie son comportement pour se donner bonne conscience. Je soupire, agacée par un tempérament aussi mou du genou.
Et se laisser faire est digne d’une victime de la société. Ne pas leur prêter attention est une chose, se laisser faire en est une autre, et bien que vous n’avez pas à m’écouter, je ne suis même pas votre enseignante, rester dans cette position vous rend au mieux négligeable, au pire méprisable par tant de faiblesse. Vous voulez réussir dans la vie un jour ? Ca sera en vous battant. Pas en vous laissant faire. Croyez-vous que je suis parvenue où j’en suis sans m’être battu ?
Sans le vouloir, il m’a renvoyé à mes propres frustrations, mes propres colères, ces scènes où j’étais moi-même victime de brimades de la part de jeunes hommes parce que trop intelligente, mettant en danger leur pitoyable virilité. Mais contrairement à lui, je m’étais laissé faire et on m’avait vite laissé tranquille. Jusqu’à ce jour où deux hommes s’en étaient pris physiquement à moi. Pire qu’une lionne blessée, je n’en étais devenu que pire pour la gente masculine. Ignorer ne suffisait pas, il fallait mépriser et se battre pour être respecté. La compétition, je n’avais toujours eu que cela en ligne de mire.
Surtout vu ce qui les attend … Ne me dites pas que vous êtes ce genre de sorcier pathétique qui attend pour se venger en attaquant son ennemi dans le dos ?
Sa réponse déterminerait mon attitude, j’avais bien envie de châtouiller son esprit pour voir ce qu’ils’y cachait, mais je me réservais encore pour le moment.
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Re: Une leçon de vie [Alexander Gold]
Mer 28 Avr 2021 - 19:44
Une leçon de vie
Le regard de l'enseignante était perçant et il aurait tout fait pour ne pas être la cible de ce regard. Ils avaient beau partager la même couleur de cheveux, ils n'étaient pas plus en commun que ça. D'ailleurs, la réponse de l'enseignante ne manqua pas de lui faire baisser les yeux. Alexander comprenait parfaitement le point de vue qu'elle adoptait, vu que son propre père avait le même et il était partagé par bon nombre d'étudiants ou de sorciers en tout genre, du coup il se contenta de hocher légèrement la tête.
- Je me bat Madame, mais différemment, je n'ai jamais répondu, et je ne le ferai très certainement jamais. cependant cela ne veut pas dire que la méthode que vous prônez n'est pas la bonne. je dirais que c'est adapté à chacun et que chaque sorcier, chaque moldu doit trouver le bon moyen de gérer tout ce genre de choses.
Et bien entendu, une petite phrase presque anodine lui échappa concernant le futur de l'étudiant en question. Il n'avait jamais voulu faire croire qu'il lui ferait du mal, ce n'était clairement pas son intention, il se ferait ça tout seul en étant négligeant sur le terrain de Quidditch, mais Madame Rosebury l'avait compris autrement. Il vint alors se resaisir presque immédiatement, comme brûlé au second degré.
- Non absolument pas ! je n'ai jamais été comme ça et je ne le serai jamais ! juste que je sais qu'au prochain match de Quidditch, il sera tellement occupé à faire le beau pour la foule qu'il ne verra pas le Cognard qui va lui fracasser le nez et la mâchoire. Il sera défiguré quelques semaines, mais ne craindra pas plus, ça sera son retour de Karma.
Venait-il d'avouer à demi mot qu'il avait vu l'avenir ? Oui, et puis de toute manière, si ce qu'on disait sur elle était vrai, elle pourrait rapidement aller dans sa tête pour vérifier ce qu'il disait, même si elle aurait une drôle de sensation, parce qu'un voyant devait gérer ses visions, si quelqu'un pénétrait dans son esprit, c'était plus compliqué !
- Je me bat Madame, mais différemment, je n'ai jamais répondu, et je ne le ferai très certainement jamais. cependant cela ne veut pas dire que la méthode que vous prônez n'est pas la bonne. je dirais que c'est adapté à chacun et que chaque sorcier, chaque moldu doit trouver le bon moyen de gérer tout ce genre de choses.
Et bien entendu, une petite phrase presque anodine lui échappa concernant le futur de l'étudiant en question. Il n'avait jamais voulu faire croire qu'il lui ferait du mal, ce n'était clairement pas son intention, il se ferait ça tout seul en étant négligeant sur le terrain de Quidditch, mais Madame Rosebury l'avait compris autrement. Il vint alors se resaisir presque immédiatement, comme brûlé au second degré.
- Non absolument pas ! je n'ai jamais été comme ça et je ne le serai jamais ! juste que je sais qu'au prochain match de Quidditch, il sera tellement occupé à faire le beau pour la foule qu'il ne verra pas le Cognard qui va lui fracasser le nez et la mâchoire. Il sera défiguré quelques semaines, mais ne craindra pas plus, ça sera son retour de Karma.
Venait-il d'avouer à demi mot qu'il avait vu l'avenir ? Oui, et puis de toute manière, si ce qu'on disait sur elle était vrai, elle pourrait rapidement aller dans sa tête pour vérifier ce qu'il disait, même si elle aurait une drôle de sensation, parce qu'un voyant devait gérer ses visions, si quelqu'un pénétrait dans son esprit, c'était plus compliqué !
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Re: Une leçon de vie [Alexander Gold]
Jeu 29 Avr 2021 - 0:24
Le jeune homme baissait les yeux. Nouveau soupir de ma part, il fallait donc qu’un adulte lui mette du plomb dans la cervelle pour qu’il ose enfin affronter un regard et ne pas se terrer dans son mutisme ridicule ? Je ne sais pas ce qui m’agaçait autant dans son attitude, peut-être qu’au fond de moi je n’aimais pas voir un étudiant se faire molester par les autres, ce qui pourtant ne m’empêcha pas d’en molester plus d’un pendant mes cours, mais c’était différent, je ne m’en prenais qu’aux fortes têtes, ceux qui se montraient insolents envers moi, ceux qui avaient du caractère, je laissais toujours tranquille les plus introvertis, sauf quand l’une d’elle s’endormait pendant mes cours. Je n’étais pas réputée pour ma patience. Ni pour ma gentillesse et encore moi pour un quelconque instinct maternel. Pourtant … j’avais un fils, mais j’étais incapable de tisser le moindre lien avec lui. Et malgré ces blocages sur le plan affectif, voilà que je perdais de mon précieux temps à remonter les bretelles d’un jeune homme qui n’avait rien fait à part être une victime. Il hocha la tête, sa réponse ne me convainquait qu’à moitié. Il me hérissait le poil, il était trop dans le mielleux, dans le compromis, dans la gentillesse pleine de guimauve.
Il faut adapter sa défense à l’attaquant. C’est comme cela que vous gagnerez le respect des autres. Comment pensez-vous avoir le respect de ceux qui vous méprisent, vous martyrisent ou se moquent de vous ? Votre réponse n’est tout bonnement pas adaptée.
Ma seconde question eut l’effet d’une casserole d’eau bouillante lancée en pleine face. Le rouquin réagit immédiatement, comme mordu dans son honneur. Voilà un peu de courage. Voilà un peu de volonté et de dignité.
Son retour de karma vous dites ? Et comment le savez-vous dites-moi ? Car d’un point de vue extérieur, vous avez tout l’air du sorcier harcelé qui envoûtera le premier cognard venu pour rabattre son caquet à un sportif mal dégrossi, ce qui pourrait presque me faire sourire.
J’étais fortement tentée de rentrer dans son esprit, mais je me réservais encore, même si déjà mon esprit était ouvert, se déployant telle une pieuvre avec ses tentacules. Il m’intriguait. Et je n’avais pas été chez les Lufkin pour rien, je ne dirigeai pas leur maison pour rien non plus : j’étais curieuse, et j’aimais avoir le fin mot de l’histoire.
Cacheriez-vous quelque chose jeune homme ? Je ne vous ai pas en cours, mais si ce que vous venez de dire se produisait réellement, les soupçons pourraient fortement se porter contre vous. Vous connaissez le principe de présomption de culpabilité ?
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Re: Une leçon de vie [Alexander Gold]
Jeu 29 Avr 2021 - 12:39
Une leçon de vie
Le rouquin n'était pas à l'aise, très clairement sa rencontre avec cette femme, s'il avait pu l'éviter ou même ne jamais avoir affaire à elle, il l'aurait fait avec un grand, très grand plaisir. mais là, ils y étaient et voilà qu'elle était limite en train de l'engueuler parce qu'il ne se défendait pas. Enfin il avait encore le droit de faire ce qu'il voulait non ? Visiblement non, parce qu'elle continuait à lui faire la morale. Il se décida alors à relever le regard vers elle.
- Pourquoi devrais-je gagner le respect de ceux qui me méprisent ? S'ils jugent quelqu'un sans même apprendre à le connaître en premier lieu, alors ils ne valent pas mieux que les tortionnaires et les brutes sans cervelles. Avoir des bras c'est bien, mais comprendre comment s'en servir c'est mieux, et eux, la deuxième partie du processus, ils ne l'ont pas, alors je ne vais pas perdre mon temps inutilement. C'est plus rapide de les laisser faire les clowns.
Avait il répondu alors toujours sans aucune animosité. Il n'était pas pour se montrer supérieur aux autres. Il faisait sa vie dans le monde et surtout il faisait en sorte de le faire bien, sans se préoccuper des gens autour de lui. Enfin, il finit par aller dans un terrain glissant et soit il avouait ce qu'il était, soit il laissait cette femme entrer dans sa tête. Oui, les rumeurs sont multiples et si celle ci est vraie, elle allait devoir rester assise, parce qu'entrer dans la tête d'un voyant, c'est pas toujours la meilleure solution. le dernier qui s'y est essayé à vomi tripes et boyaux.
- Si cela se passe tel que je l'ai décris et que vous portez des accusations contre moi, elles seront infondées, parce que vous devrez l'annoncer à des gens du corps enseignant qui me connaissent et savent que je ne ferai rien de tout ça. je n'aurai fait que vous annoncer l'avenir. Et.. si les rumeurs sont vraies et que vous pouvez entrer dans la tête des gens je.. je vous déconseille de le faire sur moi, sauf si vous avez l'estomac accroché ou que vous n'avez pas peur de vous évanouir.
Voilà, les choses étaient dite, presque avec une certaine gentilesse. Il ne voulait pas qu'elle se fasse mal, ni même qu'elle soit troublé. Surtout que ses visions vue par quelqu'un d'extérieur à lui étaient bien plus rapides, plus floues, tournoyantes, des flashs à vous faire mourir un épileptique. heureusement qu'il avait ça depuis la naissance et qu'il savait les appréhender un minimum.
- Enfin, si.. si vous le voulez vraiment, je préfère que ça soit dans un endroit au calme et que vous soyez assise. Je ne veux pas que quiconque se blesse.
- Pourquoi devrais-je gagner le respect de ceux qui me méprisent ? S'ils jugent quelqu'un sans même apprendre à le connaître en premier lieu, alors ils ne valent pas mieux que les tortionnaires et les brutes sans cervelles. Avoir des bras c'est bien, mais comprendre comment s'en servir c'est mieux, et eux, la deuxième partie du processus, ils ne l'ont pas, alors je ne vais pas perdre mon temps inutilement. C'est plus rapide de les laisser faire les clowns.
Avait il répondu alors toujours sans aucune animosité. Il n'était pas pour se montrer supérieur aux autres. Il faisait sa vie dans le monde et surtout il faisait en sorte de le faire bien, sans se préoccuper des gens autour de lui. Enfin, il finit par aller dans un terrain glissant et soit il avouait ce qu'il était, soit il laissait cette femme entrer dans sa tête. Oui, les rumeurs sont multiples et si celle ci est vraie, elle allait devoir rester assise, parce qu'entrer dans la tête d'un voyant, c'est pas toujours la meilleure solution. le dernier qui s'y est essayé à vomi tripes et boyaux.
- Si cela se passe tel que je l'ai décris et que vous portez des accusations contre moi, elles seront infondées, parce que vous devrez l'annoncer à des gens du corps enseignant qui me connaissent et savent que je ne ferai rien de tout ça. je n'aurai fait que vous annoncer l'avenir. Et.. si les rumeurs sont vraies et que vous pouvez entrer dans la tête des gens je.. je vous déconseille de le faire sur moi, sauf si vous avez l'estomac accroché ou que vous n'avez pas peur de vous évanouir.
Voilà, les choses étaient dite, presque avec une certaine gentilesse. Il ne voulait pas qu'elle se fasse mal, ni même qu'elle soit troublé. Surtout que ses visions vue par quelqu'un d'extérieur à lui étaient bien plus rapides, plus floues, tournoyantes, des flashs à vous faire mourir un épileptique. heureusement qu'il avait ça depuis la naissance et qu'il savait les appréhender un minimum.
- Enfin, si.. si vous le voulez vraiment, je préfère que ça soit dans un endroit au calme et que vous soyez assise. Je ne veux pas que quiconque se blesse.
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Re: Une leçon de vie [Alexander Gold]
Ven 30 Avr 2021 - 20:00
On disait souvent de moi que je mettais mal à l’aise, et je ne comprenais pas pourquoi. Etait-ce le reflet de leur incompétence, de leur médiocrité dans mes yeux qui leur faisait si peur ? le reflet de la vérité, pure, crue, sans fioriture. Peu pouvait affronter cette image très dure d’eux-mêmes, sans les émotions pathétiques et mielleuses de leurs amis. J’étais dure, je le savais, mais c’est dans l’adversité que l’on s’améliore, vraiment. C’est pour cela que j’ai pris la peine de m’arrêter sur mon chemin, pour faire la morale à ce jeune sorcier qui semble aussi dégourdi qu’un balai sans frange. Inutile en somme. Il faut vraiment que cette université se remette à niveau en terme de formation, seule l’élite avait sa place ici, et si ces diamants étaient bruts, alors c’était à nous de les tailler. Quoiqu’il en coûte.
Car c’est comme cela que vous leur montrerez votre supériorité et ils cesseront de vous mépriser pour vous craindre. Mieux vaut être craint que mépriser. Mieux vaut inspirer la peur que la pitié. S’ils n’ont pas une once d’intelligence, ce n’est pas de leur faute, beaucoup semblent avoir été bercés trop près du mur. Mais vous ne devez pas être spectateur, mais acteur de votre vie. Prenez-la en main nom d’une gargouille.
Etait-ce si compliqué de comprendre que le monde est une hiérarchie et qu’il vaut mieux être à la tête de la chaine alimentaire qu’à sa base ? Être un prédateur plutôt qu’une proie ? La vie est dure, intransigeante, et il faut y mériter sa place. On peut être libre, indépendant, mais à la condition de mériter cette liberté. Voilà ce que donnait des décennies de politique gauchiste : des chiffes-molles, victimes par nature. Mais il n’y avait pas que ça. Si cet étudiant était présent à Hungcalf, c’est qu’il en avait les capacités, et ses mots laissaient entrapercevoir une facette que je n’avais pas encore deviné. Je poussais donc mon investigation dans cette direction. Les rumeurs qui me concernent ? Tiens donc, certains auraient-ils donc la langue trop pendue ? Des clous se perdaient, à une époque lointaine on punissait les colporteurs en leur coulant la langue pendant une nuit entière, ou en la collant à leur palais. Mais c’était une époque révolue, malheureusement. Mais il me mettait en garde. Je n’avais jamais été surprise par une lecture mentale, mais pourtant, il semblait vouloir éviter de me « blesser ». Je le dédaignais encore plus qu’auparavant. Je n’ai jamais été blessée par le passé, mais il ne pouvait pas le savoir. Je soupirais, agacée.
Bien. Suivez-moi et ne trainez pas, je ne suis pas une sorcière faible donc vous avez intérêt à avoir raison quant à vos allégations.
J’ouvris la marche, mes talons claquant contre le sol de pierre, ne vérifiant même pas si le jeune homme me suivait ou non. Je poussais une porte, celle de mon bureau, où je vins m’asseoir en croisant les jambes. Je lui indiquais la chaise en face de moi.
Mais allez-y asseyez-vous. J’ai du temps à perdre. Du thé ?
Alors que je prononçais ce mot, ma théière se réveilla et l’eau se mit à bouillir, l’eau une fois chaude elle trotterait jusqu’aux tasses pour y verser son contenu.
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- InvitéInvité
Re: Une leçon de vie [Alexander Gold]
Sam 1 Mai 2021 - 18:13
Une leçon de vie
La situationb montait crescendo et il ne savait pas quoi faire pour la démosamorcer. En même temps ce qu'elle pronait était tout à fait à l'encontre de lui même et de sa gentillesse naturelle. Comment pourrait il montrer sa supériorité aux autres alors qu'il n'est même pas certain lui même de l'être ? Et puis humilier les autres pour ne pas se faire humilier, c'était peut être la façon la moins intéressante et glorieuse à ses yeux d'évoluer, mais il ne voulait pas la mettre en colère inutilement, alors il se contenta d'un simple.
- Entendu.
Comme ça, le sujet était skippé et il pouvait faire en sorte de tenter la fuite. Mais alors qu'il avait laissé échappé le futur, la Légilimens avait commencé à porter des pseudos accusations contre lui et la suite de la conversation allait très sûrement le mettre mal à l'aise. Il la suivit alors jusqu'à son bureau et se mordit légèrement la lèvre en pénétrant dans son bureau et en refermant la porte.
- S'il vous plaît.
Répondit il alors pour le thé, avant de s'installer dans un des fauteuils et de soupirer quelques instants. Il savait parfaitement ce qui allait se produire quand elle allait entrer dans sa tête pour aller chercher la vision. Il avait lu énormément de livres à ce sujet. les Legilimens les plus puissants ressentaient un engourdissement comme s'ils étaient ivre, et pouvaient avoir la tête qui tournait en perdant leur équilibre en entrant dans la tête d'un voyant et les plus inexpérimentés eux.. pouvaient juste s'évanouir.
- S'il vous plaît, est ce que vous pouvez rester assise ? je suis très sérieux, je ne vous veux aucun mal et je n'ai pas envie de voir de mes propres yeux ce que j'ai pu lire dans des livres. Maintenant faites à votre convenance.. je ne vais pas chercher à lutter.
Une fois qu'elle entrerait dans son esprit, elle serait projetée dans le Match de quidditch, au centre du terrain, à côté d'Alexander. Elle ressentirait un froid polaire, la pluie qui lui tombe dessus, les hurlement des supporters et également en levant les yeux, elle verrait l'étudiant en question sur son balais qui vient de marquer un point et qui fait le rigolo, avant de se prendre un cognard en pleine mâchoire, et à ce moment là, elle ressentira un éclair de douleur qu'il a ressenti aussi dans sa mâchoire. Enfin, si elle entrait aussi longtemps.
- Entendu.
Comme ça, le sujet était skippé et il pouvait faire en sorte de tenter la fuite. Mais alors qu'il avait laissé échappé le futur, la Légilimens avait commencé à porter des pseudos accusations contre lui et la suite de la conversation allait très sûrement le mettre mal à l'aise. Il la suivit alors jusqu'à son bureau et se mordit légèrement la lèvre en pénétrant dans son bureau et en refermant la porte.
- S'il vous plaît.
Répondit il alors pour le thé, avant de s'installer dans un des fauteuils et de soupirer quelques instants. Il savait parfaitement ce qui allait se produire quand elle allait entrer dans sa tête pour aller chercher la vision. Il avait lu énormément de livres à ce sujet. les Legilimens les plus puissants ressentaient un engourdissement comme s'ils étaient ivre, et pouvaient avoir la tête qui tournait en perdant leur équilibre en entrant dans la tête d'un voyant et les plus inexpérimentés eux.. pouvaient juste s'évanouir.
- S'il vous plaît, est ce que vous pouvez rester assise ? je suis très sérieux, je ne vous veux aucun mal et je n'ai pas envie de voir de mes propres yeux ce que j'ai pu lire dans des livres. Maintenant faites à votre convenance.. je ne vais pas chercher à lutter.
Une fois qu'elle entrerait dans son esprit, elle serait projetée dans le Match de quidditch, au centre du terrain, à côté d'Alexander. Elle ressentirait un froid polaire, la pluie qui lui tombe dessus, les hurlement des supporters et également en levant les yeux, elle verrait l'étudiant en question sur son balais qui vient de marquer un point et qui fait le rigolo, avant de se prendre un cognard en pleine mâchoire, et à ce moment là, elle ressentira un éclair de douleur qu'il a ressenti aussi dans sa mâchoire. Enfin, si elle entrait aussi longtemps.
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Re: Une leçon de vie [Alexander Gold]
Ven 14 Mai 2021 - 21:02
Les leçons étaient parfois dures à apprendre, âpres à appliquer, mais je savais bien au fond de moi qu’elles étaient les plus utiles. La grande Margaret Thatcher n’avait-elle pas dit que l’Angleterre était malade et que le remède serait âpre ? Il s’agissait peut-être d’une simple moldue, mais je respectais son parcours exemple, bien que le narcissisme des hommes et leur peur viscéral d’être inférieur à une femme avaient conduit à son éviction au bout d’une dizaine d’années de mandat. Mais les leçons que je proposais à mes élèves étaient du même acabit. Dures à apprendre, douloureuses à appliquer, mais elles forgeaient les bons sorciers, ceux qui sauraient survivre dans l’adversité et rester droit quand leur monde s’effondrerait. Nous n’étions pas dans une école de bisounours. Mais celui-là semblait être un petit ourson bien trop lâche et servile. Nouveau soupir à sa réponse dénuée de tout intérêt. Je lui indiquais alors de me suivre dans mon bureau, nous serons plus à l’aise pour discuter. Il avait beau ne pas être l’un de mes étudiants, je me surprenais à me soucier de son attitude, comme si depuis les « retrouvailles » avec mon fils, j’étais pris d’une envie de sauver de pauvres âmes en perdition. D’abord cette mademoiselle Boisanger dont ma tutelle ferait le plus grand bien et maintenant ce demi-sorcier incapable de se défendre tout seul, comme victime de sa propre vie.
La théière enchantée fit son office, versant dans deux tasses de porcelaine blanche peintes avec des oiseaux bleus qui virevoltaient à sa surface son précieux liquide fumant et ambré. Le thé était la boisson idéale pour converser, parce que le vin blanc était proscrit dans l’enceinte de l’université bien entendu…Ainsi, il me prévenait de rester assise.
Bien, je vais vous écouter. Sachez d’ailleurs que mes capacités sont privées, alors je vous prierai de ne point les répéter à vos camarades, ils seraient tous en sueur à l’idée que je lise leurs misérables esprits de pacotilles, comme si cela m’intéressait de savoir qui couche avec qui ou qui a fumait de la tentacula avant un examen… Détendez-vous, je sais y faire et cela ne sera pas douloureux…
Sauf quand je le souhaitais. La legilimancie n’est pas un art simple, c’est une discipline constante et les moins expérimentés se perdent dans les esprits, il faut au contraire beaucoup de doigté pour rentrer dans un esprit de manière chirurgicale. Mon esprit se déployait alors telle une pieuvre aux multiples tentacules, pour épouser l’esprit du jeune homme. Mon regard était fixe, et je ne scillais pas. Les images étaient flous. Ce n’était pas un souvenir. Je parvenais rapidement à une image plus ou moins nette de la scène. Mais je n’en perçus pas tous les détails. J’avais une désagréable sensation d’engourdissement, comme si j’étais sur navire pris en haute mer. J’eus le temps de sentir plus que de voir la pluie lors d’un match de quidditch et un étudiant tomber après un choc avec un cognard. Aucun détail de plus. Je sors de cette brume. Instant de pause, avant de plonger mes lèvres dans le thé fumant.
Je vois ce que vous voulez dire. Je dois vous avouer que c’est l’une des premières fois où j’observe une telle pensée… Il ne s’agit pas d’un souvenir n’est-ce pas ? Ou plutôt, pas encore ? Le brouillard de votre pensée et cette sensation de tangage … ce n’était pas un souvenir réel ou passé. Soit un souvenir implanté ou … une vision ? Comment avez-vous ce souvenir ?
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
- InvitéInvité
Re: Une leçon de vie [Alexander Gold]
Dim 16 Mai 2021 - 21:17
Une leçon de vie
Le regard du rouquin se porta sur la théière qui s'activait toute seule et sur les tasses qui dansaient presque à côté. Il s'était assis et sentait une certaine angoisse le prendre. Mais cette fois ci, elle ne le concernait pas lui, mais l'enseignante. Il avait peur pour elle et ce qui pourrait lui arriver si elle entrait dans sa tête pour aller y chercher la vision. Il n'avait jamais eu l'occasion d'expérimenter ce genre de choses, ainsi quand elle s'adressa à lui pour lui indiquer de ne pas raconter ça aux autres étudiants, il ne put s'empêcher d'esquisser un rictus sur son visage.
- Ce qui est amusant c'est que vous pensez réellement que j'ai une vie sociale et des gens à qui parler..
Presque amer la manière dont il prononce les derniers mots, mais elle n'a pas l'air de s'en soucier, parce qu'il sent l'intrusion dans sa tête, et aussi étrange que cela puisse paraître, il ne ressent aucune douleur. Par contre, il revit exactement la vision qu'elle est partie chercher, et comme il l'eut pressenti, elle ne resta pas très longtemps. Il ne sut pas vraiment ce qu'elle avait véritablement vu ou ressenti, étant donné que pour lui, ça commençait à devenir la norme, surtout depuis une bonne vingtaine d'années. Il l'observa alors en silence tandis qu'elle faisait ses propres déductions et il se contenta de hocher doucement la tête en buvant à son tour un peu de thé.
- Je vous l'ai dis, je l'ai vu quand il m'a touché. Je ne sais pas de quelle maison il est, mais à son prochain match de Quiddich, c'est très certainement ce qu'il va se produire. Tout ce que je peux faire et que je ferai, étant donné que l'infirmière connait ma.. "particularité" c'est de l'avertir qu'on aura besoin de ses soins et qu'elle ferait bien d'aller voir le match. J'espère que vous ne vous êtes pas sentie trop mal, déjà que quand je les vis j'ai une horrible sensation à la fin, je n'imagine pas quelqu'un qui ne l'a jamais vécu.
Il était peut être un peu trop compatissant pour l'enseignante qui allait s'agacer, mais que voulez vous, il était ainsi et on allait pas le changer notre voyant.
- Ce qui est amusant c'est que vous pensez réellement que j'ai une vie sociale et des gens à qui parler..
Presque amer la manière dont il prononce les derniers mots, mais elle n'a pas l'air de s'en soucier, parce qu'il sent l'intrusion dans sa tête, et aussi étrange que cela puisse paraître, il ne ressent aucune douleur. Par contre, il revit exactement la vision qu'elle est partie chercher, et comme il l'eut pressenti, elle ne resta pas très longtemps. Il ne sut pas vraiment ce qu'elle avait véritablement vu ou ressenti, étant donné que pour lui, ça commençait à devenir la norme, surtout depuis une bonne vingtaine d'années. Il l'observa alors en silence tandis qu'elle faisait ses propres déductions et il se contenta de hocher doucement la tête en buvant à son tour un peu de thé.
- Je vous l'ai dis, je l'ai vu quand il m'a touché. Je ne sais pas de quelle maison il est, mais à son prochain match de Quiddich, c'est très certainement ce qu'il va se produire. Tout ce que je peux faire et que je ferai, étant donné que l'infirmière connait ma.. "particularité" c'est de l'avertir qu'on aura besoin de ses soins et qu'elle ferait bien d'aller voir le match. J'espère que vous ne vous êtes pas sentie trop mal, déjà que quand je les vis j'ai une horrible sensation à la fin, je n'imagine pas quelqu'un qui ne l'a jamais vécu.
Il était peut être un peu trop compatissant pour l'enseignante qui allait s'agacer, mais que voulez vous, il était ainsi et on allait pas le changer notre voyant.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
- » parchemins postés : 925
» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : .
» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1482
Re: Une leçon de vie [Alexander Gold]
Sam 10 Juil 2021 - 4:22
Les hommes pensaient bien trop souvent que les femmes étaient faibles et sans défense, mais il ne fallait pas s’y tromper, je n’étais pas de ces femmes qui se complaisaient dans un rôle inférieur qui était tout sauf naturel. Mais comme toute femme de pouvoir, je n’aime pas que mes secrets soient dévoilés. J’ignore comment le jeune homme en face de moi est au courant de ma maîtrise de la legilimancie, étant donné que je n’en avais jamais parlé à personne, mais il le sait, et ce n’est pas pour me plaire, bien au contraire. Un rictus apparait néanmoins sur son visage. Je ne vois pas quoi répondre à une telle phrase. Avoir une vie sociale. Avoir des gens à qui parler. Ce sont des choses qui se provoquent, il ne suffit pas d’attendre le bec ouvert que de nouvelles relations nous cueillent ou d’avoir la chance de tomber sur une personne très sociable qui fera le travail à notre place. Non, loin de là, nous sommes les acteurs de notre propre vie, si j’avais dû attendre que les membres du ministère me remarquent pour monter en grade, je serais encore sous-assistante d’un directeur de département. Des excuses, toujours des excuses au final. Je ne réponds pas et à la place j’entre dans son esprit. L’intrusion n’avait pas été des plus agréables, mais je la gérais aisément, sans ciller. Oui, son esprit était tourmenté, et c’est pour cela que ceux qui essayaient d’y pénétrer se sentaient mal. S’il était seulement capable de contrôler un peu mieux son esprit et de l’ordonner, il n’y aurait pas cette sensation de flou constant. Je le questionne, il m’intrigue. Comme une bête de foire que l’on observe avec attention. Il s’agit donc d’une vision …
Ne vous inquiétez pas pour moi, il m’en faut bien plus pour faillir, un léger étourdissement peut arriver, à n’importe qui, même aux meilleurs. Vous savez ces choses et vous prévenez l’infirmière … Je vois. Et toutes ces visions se produisent ou vous est-il arrivé de les empêcher ou d’essayer de les empêcher ? C’est un don précieux, je comprends votre malaise quand vous els vivez, mais comme toute chose, elle se contrôle. Le contrôle est une des clés de la vie. Pour tout acte on est soit acteur soit spectateur. L’amitié, l’amour, la magie… Allons, allons, cessez de vous tourmenter pour ma santé mentale, je vais très bien. Votre thé, avec ou sans sucre ? Un peu de crème ?
La bouilloire avait fini de chauffer et venait de déverser son contenu dans deux tasses de porcelaine blanche devant nous deux. Je prends la cuillère pour prendre une cuillère de sucre en poudre bleu avant de mélanger mon thé.
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
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