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Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Ven 30 Avr 2021 - 22:16
Je courais sans m'arrêter. Et sincèrement rien n'aurait pu. Je venais de quitter @Juliet Blackthorn, cette amie de toujours en lui laissant mon smartphone et lui demandant simplement de me couvrir. Je savais que ce serait difficile, et je m'expliquerais au possible avec @Kashmiri Sanahuja, mais c'était impossible pour moi de faire autrement. "Hey ! Faites attention !" "Désolé" L'étais-je, d'avoir failli renverser cette personne ? Pas du tout. Mais je n'avais pas le temps. Mais réellement, une chose m'arrêta : le panneau d'affichage. Je le regardais rapidement, cherchant en quelques coups d'oeil les informations qui m'étaient utiles avant de reprendre ma course en direction du deuxieme étage. A droite, à gauche et j'entrais sans aucune autre forme de respect dans cette salle de classe où je n'étais probablement que peu venu.
Est-ce que je dérangeais tout le monde ? Me faisait fusiller du regard par l'enseignant que je venais de déranger ? Ecoutait une seule seconde ce qu'il disait, me demandait ou quoi que ce soit d'autre ? Pas du tout. Et c'est dans un "Pas le temps." Que je lui répondais, sans autre forme de respect arrivant là où je voulais.
3.
Ma main se tendait vers toi, dans une invitation qui se faisait évidente. Oh, j'étais sur que si tu avais regardé ton téléphone, tu devais savoir que j'avais disparu quelques heures, mais qu'importe. J'étais pas là pour ça. Et il y avait cette lueur dans mon regard, celle de la folie.
2.
"Jeune homme, sortez de ma classe !" Ordonnait-il, cet enseignant qui n'avait pour moi aucun intérêt. Personne n'en avait, ni lui, ni cette ribambelle d'étudiant, même pas cette amie qui semblait presque choquée de ma présence ici, à te tendre la main (@Catalina Pajares). Il n'y avait que toi. Et mes lèvres les prononcèrent, ces mots au moins aussi fous que nous : "Viens. Je t'emmènes."
1.
Il sort sa baguette, prêt à me chasser, mais ta main est plus rapide. Et la serrant, je t'emmènes sans autre forme de procès, avec juste les affaires que tu parviens à saisir dans cette nouvelles courses effrénées. Qu'importe une plume ou des feuilles de parchemins, un sac ou n'importe quoi d'autre, parce que je t'emmènes, je te kidnappes avec ton accord au nez et à la barbe de tout le monde. Et recroisant @Juliet Blackthorn, je m'arrête un instant, embrassant une nouvelle fois sa joue en guise de remerciement, soufflant à son oreille la destination où je vais maintenant avant de te remmener.
Rien à battre des règles, des contraintes ou de quoi que ce soit d'autres, je te tire avec moi jusqu'à franchir les portes de cette enceinte, jusqu'à franchir cette entrave magique. Finalement je m'arrête, me retourne et vient t'embrasser avec une passion qui jusque là était passée. Ma main elle, glisse dans ton dos, et simplement j'ajoutes : "Bloques ta respiration" La seconde suivante, on disparait tous les deux, dans un craquement significatif.
Est-ce que je dérangeais tout le monde ? Me faisait fusiller du regard par l'enseignant que je venais de déranger ? Ecoutait une seule seconde ce qu'il disait, me demandait ou quoi que ce soit d'autre ? Pas du tout. Et c'est dans un "Pas le temps." Que je lui répondais, sans autre forme de respect arrivant là où je voulais.
3.
Ma main se tendait vers toi, dans une invitation qui se faisait évidente. Oh, j'étais sur que si tu avais regardé ton téléphone, tu devais savoir que j'avais disparu quelques heures, mais qu'importe. J'étais pas là pour ça. Et il y avait cette lueur dans mon regard, celle de la folie.
2.
"Jeune homme, sortez de ma classe !" Ordonnait-il, cet enseignant qui n'avait pour moi aucun intérêt. Personne n'en avait, ni lui, ni cette ribambelle d'étudiant, même pas cette amie qui semblait presque choquée de ma présence ici, à te tendre la main (@Catalina Pajares). Il n'y avait que toi. Et mes lèvres les prononcèrent, ces mots au moins aussi fous que nous : "Viens. Je t'emmènes."
1.
Il sort sa baguette, prêt à me chasser, mais ta main est plus rapide. Et la serrant, je t'emmènes sans autre forme de procès, avec juste les affaires que tu parviens à saisir dans cette nouvelles courses effrénées. Qu'importe une plume ou des feuilles de parchemins, un sac ou n'importe quoi d'autre, parce que je t'emmènes, je te kidnappes avec ton accord au nez et à la barbe de tout le monde. Et recroisant @Juliet Blackthorn, je m'arrête un instant, embrassant une nouvelle fois sa joue en guise de remerciement, soufflant à son oreille la destination où je vais maintenant avant de te remmener.
Rien à battre des règles, des contraintes ou de quoi que ce soit d'autres, je te tire avec moi jusqu'à franchir les portes de cette enceinte, jusqu'à franchir cette entrave magique. Finalement je m'arrête, me retourne et vient t'embrasser avec une passion qui jusque là était passée. Ma main elle, glisse dans ton dos, et simplement j'ajoutes : "Bloques ta respiration" La seconde suivante, on disparait tous les deux, dans un craquement significatif.
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Sam 1 Mai 2021 - 18:27
Une journée normale, un cours ennuyant, mais une compagnie charmante. C'est presque le programme de toutes ces dernières journées et, finalement, ça te convient. T'essaies de retrouver un équilibre dans un quotidien qui est parfois difficile.Tu as fait la promesse à ta mère de réussir cette année, c'est pour ça que tu es là aujourd'hui, que tu as quitté ton job de danseuse au Styx
La porte s'ouvre à la volée, t'es stupéfaite de voir Victor entrer de la sorte, un regard qui ne te semble pas si lointain que ça, il plante son regard dans le tien et t'as l'impression que des dizaines de paires d'yeux se braquent sur toi, les prunelles sombres de Lina ne faisant pas exception. Viens, je t'emmène. T'arrives pas à comprendre, tu le regardes, plisses les yeux en signe de réflexion, mais il insiste, tu le vois dans son regard, il ne lâchera rien et tu n'as pas envie de faire un scandale, c'est pour ça que tu attrapes sa main en même temps que ton sac, un excuse-moi dans le regard que tu poses sur l'espagnole, et un sourire confus lancé au professeur qui va certainement s'empresser de faire un résumé à ta mère sur la manière cavalière dont tu as quitté son cours. C'était pour le bien de tous, mais c'est pas sûr qu'il le pense. Pas un mot de plus, tu te contentes de suivre en courant à travers les couloirs, tu ne peux t'empêcher de rire lorsque tu croises le regard intrigué de @Juliet Blackthorn, t'as aucune idée de ce qu'il se trame et d'après sa tête, peut-être qu'elle en sait plus que toi, mais ce n'est pas vraiment une certitude. Le répis fut de courte durée et la course folle reprit de plus belle jusqu'au grille du chateau.
Le souffle court, te voilà complètement déstabilisée alors que tes lèvres sont happée pour un baiser violent, une passion que tu n'attendais plus depuis longtemps. Bloque ta respiration. Il est marrant lui. C'est pas comme si tu avais penser à respirer depuis ces dernières secondes, tu ne comprends rien de ce qui se passe, tu te laisses faire et fermes les yeux le temps du transplannage. Une fois tes pieds sur le sol, tu t'écartes de lui, le regard à la fois furieux et pleins d'incompréhension. Les mains sur les genoux, tu essaies de retrouver ton souffle, en vain, ce n'est pas tant le voyage, mais plutôt l'émotion qui t'étouffe; tu ne sais pas quoi penser si ce n'est : pourquoi?
Un regard autour de toi te permets de reconnaitre l'endroit, Terenez, le fief des De Launay. Encore une
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Sam 1 Mai 2021 - 22:52
J'avais réussi. Genre vraiment. Alors qu'elle reprenait son souffle, je reculais pour regarder autour de moi. Vous auriez pu finir au bord de la manche ou n'importe où qui n'était pas ici et pourtant, balayant l'horizon, je reconnaissais les lieux. Portant ma main à mon nez, je ne sentais pas de sang.
"Pourquoi ?" Est-ce que je comprenais le sens de sa phrase ? Pas tout de suite. Alors je répondais légèrement décalé, à coté de la plaque : "Je savais que je réussirais." Et c'était vrai. J'étais persuadé de parvenir à réaliser ce sort que ce matin, j'étais pourtant incapable de faire. Et j'étais sur d'y arriver même sans baguette. Revenant à l'Hollandaise, la regardant, je souriais. "Je m'souviens." Quelques mots, une vraie réponse à sa question précédente. "Je me rappelle de certains trucs." Doucement je me rapprochais d'elle. "Certains moments à Hung." Un pas après l'autre. "Certains de tes sourires." Une main qui dégage une mèche de tes cheveux derrière ton épaule. "De toi." Un toi particulier. Un toi que j'aimais, que j'aimais réellement. Mais qu'il aimait aussi, ce vieil Envy.
"J'ai une revanche à prendre avec toi ici. Mais t'a le choix..." Parce que je ne voulais plus la forcer à rien. N'était-ce pas d'ailleurs une de mes promesses ? Un autre souvenir émergeant. "Je te ramène aujourd'hui, maintenant. Ou demain." Il y avait cette fougue dans mon regard. Cette seule et unique lueur que tu avais pu connaitre, toi et toi seule.
Reculant d'un pas, je te laissais alors choisir. Ton choix, mon Koh-kut. Est-ce que tu voulais repartir ? Ou est-ce que je te gardais loin de tout ça ?
"Pourquoi ?" Est-ce que je comprenais le sens de sa phrase ? Pas tout de suite. Alors je répondais légèrement décalé, à coté de la plaque : "Je savais que je réussirais." Et c'était vrai. J'étais persuadé de parvenir à réaliser ce sort que ce matin, j'étais pourtant incapable de faire. Et j'étais sur d'y arriver même sans baguette. Revenant à l'Hollandaise, la regardant, je souriais. "Je m'souviens." Quelques mots, une vraie réponse à sa question précédente. "Je me rappelle de certains trucs." Doucement je me rapprochais d'elle. "Certains moments à Hung." Un pas après l'autre. "Certains de tes sourires." Une main qui dégage une mèche de tes cheveux derrière ton épaule. "De toi." Un toi particulier. Un toi que j'aimais, que j'aimais réellement. Mais qu'il aimait aussi, ce vieil Envy.
"J'ai une revanche à prendre avec toi ici. Mais t'a le choix..." Parce que je ne voulais plus la forcer à rien. N'était-ce pas d'ailleurs une de mes promesses ? Un autre souvenir émergeant. "Je te ramène aujourd'hui, maintenant. Ou demain." Il y avait cette fougue dans mon regard. Cette seule et unique lueur que tu avais pu connaitre, toi et toi seule.
Reculant d'un pas, je te laissais alors choisir. Ton choix, mon Koh-kut. Est-ce que tu voulais repartir ? Ou est-ce que je te gardais loin de tout ça ?
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Dim 2 Mai 2021 - 9:35
Ça n'a pas de sens. Ce n'est pas logique. Tu le regardes avec inquiétude parce que tu ne sais absolument pas ce qu'il se passe, et son explication ne va pas te rassurer. Il savait qu'il réussirait ? Il a donc pris volontairement le risque de vous desarticuler parce qu'il était sûr de son coup ? Tu n'en crois pas tes oreilles. Puis, il te sourit. Ce putain de sourire qui te retire toute volonté. Je m'souviens. Ce n'est pas la première fois que tu entends ces mots franchir ses lèvres, mais cette fois il y a l'attitude qui va avec. Il se rapproche tout en continuant son explication et toi, toi, t'es incapable de bouger. De parler. De comprendre.
Ton cœur bat fort, si fort que tu as l'impression de le voir sortir de ta poitrine, tu as la gorge nouée à cause de ce que tu vois, à cause de lui et de son assurance, tu veux rentrer. Tu n'es pas à l'aise ici, cet endroit ne comporte aucun bon souvenir pour toi, « d'accord, je reste ». Ces mots, c'est toi qui les prononcent, et pourtant c'est comme s'ils venaient de quelqu'un d'autre. Comme toujours, c’est ton cœur qui a parlé tandis que ton esprit, lui, voulait simplement te mettre à l'abri.
C'est certainement son regard qui t'aura convaincu. Ce regard que tu connais et reconnais enfin. Exit le Vic sur son lit d'hôpital, ici, t'es face à l'ancienne version, face à un bout d'Envy. Tu sais pas comment ou pourquoi, mais c'est physique, tu sais qu'il dit la vérité. Déjà, comment aurait-il pu transplaner deux personnes, alors qu'il était incapable de faire léviter sa petite cuillère, si ce n'était pas vrai ? Hein ? Tu pupilles ne cessent de détailler son visage pour finalement venir s'ancrer dans les siennes. Fais gaffe Cook, c'est pas normal tout ça te hurle ton cerveau, mais … tu souris simplement, secouant légèrement la tête comme pour faire taire le rabat-joie, « toi, tu vas avoir des ennuis... » Parce que tu es presque sûre qu'il a disparu des radars, c'était sa spécialité un moment, à la différence que cette fois, il t'a embarqué avec.
Après quelques secondes, tu avances de quelques pas, tu t'approches encore un peu hésitante et enfin, tu passes tes bras autour de ses épaules. Tu le serres contre toi et ça fait du bien, c'est comme si on venait remplir un peu ce vide que tu as en toi. Ton visage se niche contre son cou, retrouvant une place qui était la sienne, « tu m'as tellement manqué » à peine murmuré pour ses oreilles. La sincérité se retrouve autant dans ta voix que dans ce geste si naturel. Bien sûr que tu lui en veux, tu lui en veux d'être parti et d'avoir joué avec sa vie, tu lui en veux de ne pas avoir été suffisamment fort que pour rester, ou revenir, mais tu choisis de laisser les reproches de côtés, simplement parce que tu peux le faire, tu choisis de te concentrer sur aujourd'hui, sur lui.
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Dim 2 Mai 2021 - 14:11
Elle restait, et moi je souriais. Parce qu'Envy ne perdait jamais à l'époque. Avec ou sans triche, il ne perdait jamais ou alors parce que l'intérêt de perdre dépasser celui de gagner. Et mon sourire s'élargit encore plus alors qu'elle m'annonçait des ennuis. "Certaines choses en valent vraiment la peine." Sous-entendu clair : elle. Elle en valait la peine. Si je n'avais pas récupérer tous mes souvenirs, j'en étais convaincu, parfaitement convaincu. Et me permettant de glisser ma main dans sa poche un instant, je sortais son propre téléphone pour le couper et le lui rendre. Une part de moi, importante, ne voulait pas du tout être déranger. L'étreinte qui s'en suit, tu la laisses d'abord. Parce qu'une part de toi est consciente, se dit qu'elle en a besoin, et alors que sa tête vient se poser contre ton cou, tes mains glissent sur ses hanches, viennent se nouer dans son dos. Doucement, tu fermes les yeux. Simplement, tu viens profiter de ce moment, lui rendre dans un geste tacite la profondeur de ses paroles.
« tu m'as tellement manqué » Il ne m'en faut pas plus. Il ne me faut rien d'autre que cette phrase pour que mes mains se dénoue et que l'une d'entre elles ne vienne tenir ta tête. "Je..." Une phrase qui commence. Qui s'est si souvent continuée par "suis désolé". Mais cette fois, ce ne serait pas le cas. "... suis là." Pour elle. Uniquement pour elle. Finalement, je romps le contact avec toi, me reculant un peu avant d'ajouter : "Tu sais quel jour on est ? On est le cinq mai." Ouais. Le cinq mai. Rien à voir avec rien, mais qu'importe, parce que ça ne voulait pas rien dire. Et main glissant dans la sienne, mes doigts entremêlant les siens, je la remmenais avec moi. "Viens, faut qu'on y aille." Parce qu'on était pas à l'avance. Pas du tout. Et je l'emmenais à travers le sentier où on était, perdu au milieu de la foret qui bordait notre propriété, connaissant l'endroit littéralement par coeur.
"Je me souviens de la dernière fois. Toi et moi, on a une revanche à prendre sur ce lieu." La défiant du regard, j'ajoutais alors seulement à ses probables interrogations. "Et je sais comment faire."
« tu m'as tellement manqué » Il ne m'en faut pas plus. Il ne me faut rien d'autre que cette phrase pour que mes mains se dénoue et que l'une d'entre elles ne vienne tenir ta tête. "Je..." Une phrase qui commence. Qui s'est si souvent continuée par "suis désolé". Mais cette fois, ce ne serait pas le cas. "... suis là." Pour elle. Uniquement pour elle. Finalement, je romps le contact avec toi, me reculant un peu avant d'ajouter : "Tu sais quel jour on est ? On est le cinq mai." Ouais. Le cinq mai. Rien à voir avec rien, mais qu'importe, parce que ça ne voulait pas rien dire. Et main glissant dans la sienne, mes doigts entremêlant les siens, je la remmenais avec moi. "Viens, faut qu'on y aille." Parce qu'on était pas à l'avance. Pas du tout. Et je l'emmenais à travers le sentier où on était, perdu au milieu de la foret qui bordait notre propriété, connaissant l'endroit littéralement par coeur.
"Je me souviens de la dernière fois. Toi et moi, on a une revanche à prendre sur ce lieu." La défiant du regard, j'ajoutais alors seulement à ses probables interrogations. "Et je sais comment faire."
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Dim 2 Mai 2021 - 17:06
Son sourire rencontre le tien, certaines choses en valent vraiment la peine, est-ce que tu es l'une de ces choses ? Probablement, c'est l'impression que tu as et ça ne te dérange pas, pour une fois. Tu le laisses voler le téléphone de ta poche, le regarde l'éteindre sans même sourciller; ce n'est pas difficile de comprendre qu'il veut vous couper du reste du monde. C'est probablement cet élan qui termine de te convaincre. Qui te pousse vers lui. Dans ses bras. Ses bras qui se referment sur toi, te donnant cette impression d'être, à nouveau, à ta place. Cela te semble être une éternité depuis votre dernière étreinte, et c’est peut-être parce que c’est la première fois que c’est à nouveau lui depuis tout ce temps, il t’avait manqué; plus que tu ne pourrais le dire, le décrire.
Je suis là... tu souris, tu le vois, tu le ressens, même sans qu’il ne te le dise tu vois la différence, mais est-ce que les autres pourraient la voir aussi ? Le froid s’invite contre ta peau alors qu’il se recule d’à peine quelques pas, tu réfléchis à sa question, t’as aucune idée de la date, le cinq mai. Cette date semble importante, pourtant elle ne te dit rien du tout, est-ce que tu aurais oublié quelque chose ? Après tout, ça ne serait pas étonnant, t’es pas douée avec les dates, mais tu te contentes de faire un signe négatif de la tête, t’as aucune idée de ce qu’il veut dire. Sa main s’empare de la tienne avec un peu plus de délicatesse que plus tôt, les doigts qui s’entremêlent, le corps connaissant parfaitement cette ritournelle. « Où ? » C’est bien beau de te balader partout, mais tu aimerais connaitre un peu le planfou du blond, parce que même si un jour tu lui as dit que tu le suivrais n’importe où, tu ne sais pas si tu peux réellement faire confiance à ses nouvelles idées comme c’était le cas avant.
Une impression d’être projetée dans le conte du Petit Chaperon Rouge te prend aux tripes, tu regardes autour de vous, des bois, des arbres, des bruits dans les feuillages, un sentier qui mène au grand manoir familial, une angoisse qui se rappelle à ton esprit: t’es pas la bienvenue ici. « Tu es sûr que c’est une bonne idée ? » Son regard vient rencontrer le tien avec une dose de défi, il te provoque, va éveiller ton âme d’aventurière, fait appel à cet instinct de contradiction qui t’anime. On a une revanche à prendre sur ce lieu. Il t’a toujours vendu Terenez comme un lieu de rêve, l’un de ses endroits préférés sur terre, pourtant, pour toi, ce n’est qu’un ramassis de connerie. Un endroit où tu ne te sens pas à ta place, pas légitime, un lieu où tu t’es sentie montré du doigt, jugée, abhorrée; toi qui ne doute jamais, ils avaient réussi à te faire douter de toi, et pour tout ça … tu n’aimes pas ce lieu. Et je sais comment faire, tu laisses échapper un soupire en souriant, « tu te rends compte que tu as du boulot ? »
Il n’a pas de doute, tu lui fais confiance et il le sait. C’est comme ça depuis toujours. Peut-être que tu ne devrais pas, peut-être que tu devrais te montrer un brin plus méfiante, mais ça ne serait pas toi. Même si tu es bien décidée à garder une distance entre vous, parce que tu ignores tout de ses plans, de son état, parce que tu ne veux pas souffrir encore et encore sans jamais voir la fin du tunnel, malgré tout ça, tu le suis docilement jusqu’aux portes de sa demeure d’enfance, un peu d’appréhension au creux de l’estomac rapidement balayée par le regard qu’il pose sur toi juste avant d’entrer. La dernière fois que tu es entrée ici, il y avait tes amis, aujourd’hui tout est différent. Pas forcément mieux, juste différent. « Vic, attends une seconde, tu … qu’est-ce qu’on fait là ? » Il a beau te dire qu’il se souvient, te parler de revanche, t’as toujours pas plus d’idée sur ce qu’il a en tête, pourquoi est-ce qu’il t’emmène ici aujourd’hui et même si ça peut sembler ridicule, t’as besoin de réponses. Tu allais ajouter que tu t’inquiètes pour lui, mais un plop sonore se fait entendre à vos côtés, interrompant la discussion morte dans l’oeuf, “ le jeune maître n’était pas attendu, la famille n’avait pas prévu de visite, doit-on ouvrir les salons et les chambres, maitre Victor ? ” Pauvre petite créature, tu n’aimes pas les voir asservies de la sorte, même si certains sont fidèles à la famille qu’ils servent et plutôt bien traités, ça te fait mal au coeur à chaque fois. Tu laisses Vic répondre, curieuse d’entendre sa réponse, peut-être que tu vas en apprendre un peu plus ? ça ne serait pas du luxe.
Je suis là... tu souris, tu le vois, tu le ressens, même sans qu’il ne te le dise tu vois la différence, mais est-ce que les autres pourraient la voir aussi ? Le froid s’invite contre ta peau alors qu’il se recule d’à peine quelques pas, tu réfléchis à sa question, t’as aucune idée de la date, le cinq mai. Cette date semble importante, pourtant elle ne te dit rien du tout, est-ce que tu aurais oublié quelque chose ? Après tout, ça ne serait pas étonnant, t’es pas douée avec les dates, mais tu te contentes de faire un signe négatif de la tête, t’as aucune idée de ce qu’il veut dire. Sa main s’empare de la tienne avec un peu plus de délicatesse que plus tôt, les doigts qui s’entremêlent, le corps connaissant parfaitement cette ritournelle. « Où ? » C’est bien beau de te balader partout, mais tu aimerais connaitre un peu le plan
Une impression d’être projetée dans le conte du Petit Chaperon Rouge te prend aux tripes, tu regardes autour de vous, des bois, des arbres, des bruits dans les feuillages, un sentier qui mène au grand manoir familial, une angoisse qui se rappelle à ton esprit: t’es pas la bienvenue ici. « Tu es sûr que c’est une bonne idée ? » Son regard vient rencontrer le tien avec une dose de défi, il te provoque, va éveiller ton âme d’aventurière, fait appel à cet instinct de contradiction qui t’anime. On a une revanche à prendre sur ce lieu. Il t’a toujours vendu Terenez comme un lieu de rêve, l’un de ses endroits préférés sur terre, pourtant, pour toi, ce n’est qu’un ramassis de connerie. Un endroit où tu ne te sens pas à ta place, pas légitime, un lieu où tu t’es sentie montré du doigt, jugée, abhorrée; toi qui ne doute jamais, ils avaient réussi à te faire douter de toi, et pour tout ça … tu n’aimes pas ce lieu. Et je sais comment faire, tu laisses échapper un soupire en souriant, « tu te rends compte que tu as du boulot ? »
Il n’a pas de doute, tu lui fais confiance et il le sait. C’est comme ça depuis toujours. Peut-être que tu ne devrais pas, peut-être que tu devrais te montrer un brin plus méfiante, mais ça ne serait pas toi. Même si tu es bien décidée à garder une distance entre vous, parce que tu ignores tout de ses plans, de son état, parce que tu ne veux pas souffrir encore et encore sans jamais voir la fin du tunnel, malgré tout ça, tu le suis docilement jusqu’aux portes de sa demeure d’enfance, un peu d’appréhension au creux de l’estomac rapidement balayée par le regard qu’il pose sur toi juste avant d’entrer. La dernière fois que tu es entrée ici, il y avait tes amis, aujourd’hui tout est différent. Pas forcément mieux, juste différent. « Vic, attends une seconde, tu … qu’est-ce qu’on fait là ? » Il a beau te dire qu’il se souvient, te parler de revanche, t’as toujours pas plus d’idée sur ce qu’il a en tête, pourquoi est-ce qu’il t’emmène ici aujourd’hui et même si ça peut sembler ridicule, t’as besoin de réponses. Tu allais ajouter que tu t’inquiètes pour lui, mais un plop sonore se fait entendre à vos côtés, interrompant la discussion morte dans l’oeuf, “ le jeune maître n’était pas attendu, la famille n’avait pas prévu de visite, doit-on ouvrir les salons et les chambres, maitre Victor ? ” Pauvre petite créature, tu n’aimes pas les voir asservies de la sorte, même si certains sont fidèles à la famille qu’ils servent et plutôt bien traités, ça te fait mal au coeur à chaque fois. Tu laisses Vic répondre, curieuse d’entendre sa réponse, peut-être que tu vas en apprendre un peu plus ? ça ne serait pas du luxe.
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Dim 2 Mai 2021 - 21:50
Est-ce que j'étais sur de cette partie là ? De réussir aussi bien que mon transplanage ? Sincèrement non. Mais je n'allais pas m'arrêter. Pas maintenant. Parce qu'hésiter en l'état, c'était pas ce que je voulais. Je voulais qu'elle sache, qu'elle comprenne, qu'elle voit la réalité de ce moment unique. Peut-être que demain, le sort reprendrait le dessus. Peut-être que mes souvenirs fraichement en partie retrouvés se ré-envoleront. Mais je savais que je voulais partager ça avec elle. Avec elle seule.
Je l'amenais à travers le sentier, d'un pas décidé, l'emmenais avec moi sans jamais me départir de sa main jusqu'à l'oré du bois. Ces craintes, je les comprenais en partie, parce que si je me rappelais de cette journée d'anniversaire, ce tournant charnière dans notre vie, il n'en était pas moins morcelé. Cependant je comprenais ses inquiétudes, ses craintes. Elle restait, mais sans aucune idée du pourquoi. Soupirant, de peur de gacher un peu ce moment, j'allais lui répondre. Mais un craquement se fit entendre, suivie d'une voix familière. Me retournant vers l'Elfe, je souriais de bienveillance. Cet être fidèle. Lui et sa compagne gardait ce manoir, pour l'unique raison qu'il appartenait à ma famille depuis si longtemps. Et lachant la main d'Ymkje, je venais lui faire un calin sincère, qui le géna plus qu'autre chose. "Mais oui, toi aussi tu m'as manqué, Maitre Yoda" Une appellation qu'il détestait, mais que je ne pouvais définitivement pas lui retirer. Je l'appréciais, ce petit bout de chair, d'os et de sang, et il devait bien avoir une demi garde-robe rempli de vetements que je lui avait donné, dans le seul et unique but de le libérer. "J'imagine que si je te donne mon pull, t'en voudra pas." Jamais Maitre Victor. Je secouais la tête de résignation, avant de me relever. "Yoda, tu connais cette personne ?" Il regarda l'Hollandaise un instant, avant de répondre avec l'honneteté qui le caractérise : Ymkje De Booij. Votre père ne l'aime pas et par défi, vous avez écrit sur le mur de votre chambre qu'il n'y aurait jamais qu'elle dans votre vie à l'aide d'un sort que personne n'arrive encore à défaire. "J'ai fait ça ?" ajoutais-je dans un sourire, dévoilant tout de même la précarité de mes souvenirs. Entre autre. Ponctua-t-il, roulant littéralement des yeux. J'adorais cet Elfe et ses mimiques. "Bref. Non je veux que tu prépares rien du tout. Quedalle. Prend un jour de congé." Et alors que je voyais son regard s'équarquiller à l'idée, j'ajoutais : "Et je te défends de dire où nous sommes ou quoi que ce soit à propos de cette visite surprise. Et comme tu ne veux pas de mon pull, tu n'as pas d'autres choix Yoda. Tu dois m'obéir." L'expression fut viscérale sur son visage, et je savais qu'il détestait que j'agisse ainsi, mais il n'avait pas le choix, et il disparu.
Me retournant vers Ymkje, presque désolé de cet interméde, je souriais à nouveau : "Désolé. Mais maintenant, on est..." J'écoutais un instant. "VRAIMENT SEULS !" Une parole prononcée un peu plus fortement, qui fut suivi par un cracquement significatif. "Ils sont partis. Et nous, on en était où ?" M'approchant d'elle, je réfléchissais un instant. Sa dernière question avait été : "Ah oui." Regardant ma montre, je respirais profondément. "On a encore un peu le temps. T'a faim ? Faut manger. Viens, on va s'faire un truc."
Je l'amenais à travers le sentier, d'un pas décidé, l'emmenais avec moi sans jamais me départir de sa main jusqu'à l'oré du bois. Ces craintes, je les comprenais en partie, parce que si je me rappelais de cette journée d'anniversaire, ce tournant charnière dans notre vie, il n'en était pas moins morcelé. Cependant je comprenais ses inquiétudes, ses craintes. Elle restait, mais sans aucune idée du pourquoi. Soupirant, de peur de gacher un peu ce moment, j'allais lui répondre. Mais un craquement se fit entendre, suivie d'une voix familière. Me retournant vers l'Elfe, je souriais de bienveillance. Cet être fidèle. Lui et sa compagne gardait ce manoir, pour l'unique raison qu'il appartenait à ma famille depuis si longtemps. Et lachant la main d'Ymkje, je venais lui faire un calin sincère, qui le géna plus qu'autre chose. "Mais oui, toi aussi tu m'as manqué, Maitre Yoda" Une appellation qu'il détestait, mais que je ne pouvais définitivement pas lui retirer. Je l'appréciais, ce petit bout de chair, d'os et de sang, et il devait bien avoir une demi garde-robe rempli de vetements que je lui avait donné, dans le seul et unique but de le libérer. "J'imagine que si je te donne mon pull, t'en voudra pas." Jamais Maitre Victor. Je secouais la tête de résignation, avant de me relever. "Yoda, tu connais cette personne ?" Il regarda l'Hollandaise un instant, avant de répondre avec l'honneteté qui le caractérise : Ymkje De Booij. Votre père ne l'aime pas et par défi, vous avez écrit sur le mur de votre chambre qu'il n'y aurait jamais qu'elle dans votre vie à l'aide d'un sort que personne n'arrive encore à défaire. "J'ai fait ça ?" ajoutais-je dans un sourire, dévoilant tout de même la précarité de mes souvenirs. Entre autre. Ponctua-t-il, roulant littéralement des yeux. J'adorais cet Elfe et ses mimiques. "Bref. Non je veux que tu prépares rien du tout. Quedalle. Prend un jour de congé." Et alors que je voyais son regard s'équarquiller à l'idée, j'ajoutais : "Et je te défends de dire où nous sommes ou quoi que ce soit à propos de cette visite surprise. Et comme tu ne veux pas de mon pull, tu n'as pas d'autres choix Yoda. Tu dois m'obéir." L'expression fut viscérale sur son visage, et je savais qu'il détestait que j'agisse ainsi, mais il n'avait pas le choix, et il disparu.
Me retournant vers Ymkje, presque désolé de cet interméde, je souriais à nouveau : "Désolé. Mais maintenant, on est..." J'écoutais un instant. "VRAIMENT SEULS !" Une parole prononcée un peu plus fortement, qui fut suivi par un cracquement significatif. "Ils sont partis. Et nous, on en était où ?" M'approchant d'elle, je réfléchissais un instant. Sa dernière question avait été : "Ah oui." Regardant ma montre, je respirais profondément. "On a encore un peu le temps. T'a faim ? Faut manger. Viens, on va s'faire un truc."
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Dim 2 Mai 2021 - 22:22
L'échange entre le sorcier et la créature eut le mérite de te faire rire, au début du moins. Parce qu'une fois que l'elfe se mit à parler de toi, montrant qu'il savait parfaitement qui tu étais, tu commences à triturer tes doigts, mal à l'aise. Au-delà d'être mal à l'aise, ça te fait mal d'entendre à haute voix ce que tu sais depuis longtemps : on ne t'aime pas. La petite histoire du sortilège indélébile te faire sourire, tu reconnais assez bien Victor dans cet extrême, même si tu aurais préféré qu'il vienne te parler plutôt que de gribouiller les murs de sa chambre comme un gamin de cinq ans.
Le jour de congé gracieusement offert semble être la pire insulte qu'un elfe pourrait recevoir. La créature fait de grands yeux de surprises, choquée par l'information. Je te défends de dire où nous sommes, sans pour autant cesser de martyriser les jointures de tes doigts, tu es surprise et soulagée par cette demande. Si tu n'es pas à l'aise d'être ici, tu le serais encore moins si jamais le reste de la famille venait à débarquer. « Pas de soucis ». C'est sincère, ce n'est qu'un détail de plus dans toutes ces brumes. Être vraiment seuls, ça sonne comme un plan de rêve, mais pourtant tu restes inquiète.
T'as faim ? c'est une question piège, tu as toujours faim, tu es un puit sans fond et il devrait s'en souvenir, c'est peut-être pour ça qu'il parle de bouffe, pour changer de conversation. « On va se faire un truc ? T'as peut-être oublié, mais je suis une calamité en cuisine », excepté en pâtisserie, mais tu ne vas pas faire de gâteau maintenant, enfin, sauf s'il le veut vraiment. Tu souris un peu gênée, tu ne sais pas comment agir, alors tu croises les bras sous ta poitrine, faut bien que tu en fasses quelque chose de ces mains ballantes, « c'est par où ? » Ça peut sembler ridicule, mais tout le monde n'a pas grandi dans un manoir, ta maison entière tiendrais dans le salon de la sienne.
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Lun 3 Mai 2021 - 12:10
"Et bien je cuisinerais et tu mangeras..." Réponse simple, facile alors que renouvelant le contact, je l'emmenais à travers les couloirs, passant par l'un des salons. Ma main libre virevolta et la cheminée s'alluma. Une larme de sang pointa alors sous mon nez, que je retirais d'un mouvement de la main. "Raaaah... Rasures-toi, c'est rien." Je voulais pas qu'elle s'inquiéte inutilement, alors que j'allais bien.
Entrant dans la cuisine, je lachais sa main pour me diriger vers le plan de travail. Et sortant une casserole, je me dirigeais vers le frigo pour voir ce qu'il y avait dedans. La casserole me servirait de contenant, alors que je la remplissais de ce que les Elfes avait laissé : principalement des oeufs et des fruits.
"T'aimes les crêpes ?" Parce que vu ce qu'il y avait, c'était ça et la salade de fruit. "On fait simple : je m'occupe de la pate, toi tu découpes les fruits et on les cuits comme à Koh-Kut ?" Ce souvenir-là restait encore flou, je me rappelais des pancakes, des fruits mais pas entiérement. Si bien que m'arrêtant, je la regardes et demande : "Réel ou pas celui la ?" L'espace d'un instant, mes yeux se ferment. Léger mal de crane qui se profile, je murmures un mot simple avec ma main qui se porte à ta tempe. Rien ne viendra gâcher ce moment.
"Merci... D'être restée." Parce qu'elle aurait pu choisir de repartir. Ca aurait été son droit, et je m'y serais pas opposé. Mais j'étais content de son choix. "Le 05 mai, mes parents ne sont jamais ici. Mais c'est pas la seule raison." Et doucement, je lachais ce que je faisais pour prendre un morceau de pomme et le porter à ses lèvres. J'avais plusieurs raisons d'être ici, et pour chacunes d'entre elles, l'Hollandaise était celle avec qui je voulais partager ces moments.
Entrant dans la cuisine, je lachais sa main pour me diriger vers le plan de travail. Et sortant une casserole, je me dirigeais vers le frigo pour voir ce qu'il y avait dedans. La casserole me servirait de contenant, alors que je la remplissais de ce que les Elfes avait laissé : principalement des oeufs et des fruits.
"T'aimes les crêpes ?" Parce que vu ce qu'il y avait, c'était ça et la salade de fruit. "On fait simple : je m'occupe de la pate, toi tu découpes les fruits et on les cuits comme à Koh-Kut ?" Ce souvenir-là restait encore flou, je me rappelais des pancakes, des fruits mais pas entiérement. Si bien que m'arrêtant, je la regardes et demande : "Réel ou pas celui la ?" L'espace d'un instant, mes yeux se ferment. Léger mal de crane qui se profile, je murmures un mot simple avec ma main qui se porte à ta tempe. Rien ne viendra gâcher ce moment.
"Merci... D'être restée." Parce qu'elle aurait pu choisir de repartir. Ca aurait été son droit, et je m'y serais pas opposé. Mais j'étais content de son choix. "Le 05 mai, mes parents ne sont jamais ici. Mais c'est pas la seule raison." Et doucement, je lachais ce que je faisais pour prendre un morceau de pomme et le porter à ses lèvres. J'avais plusieurs raisons d'être ici, et pour chacunes d'entre elles, l'Hollandaise était celle avec qui je voulais partager ces moments.
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Lun 3 Mai 2021 - 14:23
Les choses semblent soudainement, et étrangement, simples pour lui aujourd'hui. Il s'enfouit, il commande, il cuisine, il fait de la magie, et tout cela, sans même se rendre compte d'à quel point c'est déstabilisant pour toi. Ca devrait l'être pour tout le monde. Sa main récupère la tienne au passage, t'emportant vers la cuisine, d'un geste désinvolte il allume un feu et, malgré sa demande, la goute de sang qui vient perlé sous son nez t'inquiète. Tu aimerais lui demander de ralentir, de prendre le temps de comprendre ce qui se passe et pourtant tu n'en fais rien. Tu te laisses guider simplement parce qu'au fond tu en as envie, parce que pour une fois depuis plus de six mois tu retrouves cette personne que tu aimais tant, et bien que tu es consciente que ça ne va certainement pas durer, ça fait du bien. La normalité fait du bien, une fois que tu as fait abstraction de toute la folie qui entoure ce moment. Un moment juste à vous. Réel ou pas celui la ? Tu souris, accoudée au plan de travail, totalement déstabilisée par la situation. « Réel », tu lui as parlé de Koh Kut, évidemment, mais pas des pancakes, la mémoire semble lui revenir en grande partie; est-ce une bonne chose ? Tu le sauras certainement plus tard, bien que tu remarques la grimace qui traverse son visage, au moment où ses doigts viennent frotter ses tempes : tu n'aimes pas ça.
Lorsqu'il te remercie d'être restée, tu souris simplement en haussant les épaules, incapable de dire pourquoi tu l'as fait ou encore si tu es réellement contente de l'avoir fait, mais tu es là, dans cette immense cuisine, un couteau entre les mains occupée à découper quelques fruits. Tu relèves les yeux de tes morceaux de fruits et, par pur réflexe, vient chercher le morceau de pomme qu'il te tend. La mémoire du corps. Consciente de ce qui venait de se passer, le rouge te monte légèrement aux joues, phénomène plutôt rare pour la boule de confiance que tu es, mais ici, les choses sont différentes. Tu avales le bout de pomme, histoire d'être polie et pose finalement la question qui n'a pas encore été réellement posée, « il se passe quoi le cinq mai ? » Parce que t'en as réellement aucune idée, tu n'as pas souvenir de cette date qui semble pourtant compter tellement pour lui. Distraite, probablement, tu sens une douleur dans ton index suivie d'une sensation de chaleur, « shit », tu viens de t'entailler le doigt, voilà ce qui arrive quand on n'est pas concentrée, c'est du moins ce que dirait ta mère, mère qui te tuerait probablement d'être là pour plusieurs raisons
La plaie n'est pas très profonde, un simple episkey et on en parlera plus, mais c'est pas tellement le fait de t'être coupée qui te gêne, mais bien le fait que tu te laisses distraire si facilement, le fait que tu retombes exactement dans les mêmes travers que par le passé juste pour ses beaux yeux. T'es consciente de ça, et en même temps une part de toi refuse cette vérité : le livre n'est pas refermé, le chapitre n'est pas terminé, le pire de l'histoire c'est que tu n'es pas sûre de ce que tu veux : un point ou une virgule, c'est le flou total. Tes pensées affluent et ton regard se perds dans le flux de l'eau qui ruisselle sur la plaie, le froid fait du bien, mais tu ne peux pas rester là pour toujours, tu dois te recentrer sur le moment, choisir une direction et la suivre, ne plus te poser de question et simplement te tenir à ce que tu choisiras. Rester ou partir. Lui faire confiance aveuglément ou être méfiante. Attendre de voir ce qu'il va se passer ou provoquer le destin. Ce sont des choix qui n'appartiennent qu'à toi.
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Lun 3 Mai 2021 - 20:40
« il se passe quoi le cinq mai ? » Le sourire s'étire sur tes lèvres alors que la question est posée. Parce que tu te doutes que son intérêt réel n'est pas pour la raison qui fait que tu sois sur que Nicolas et Jennyfer ne sont pas là, ne seront jamais ici à cette date. Tu pourrais partager cette information, réellement. Et tu hésites à le faire, ne serait-ce que pour lui faire réellement plaisir. Mais la plainte te rappelle au présent, et cette fois le sang n'est pas le tien. Elle dépose le couteau et dirige ses mains vers le robinet pour faire couler l'eau, et toi, tu prend le couteau pour en essuyer la lame.
"Une calamité en cuisine hein ?" Déposant le couteau, tu prends un autre essui éponge, et viens couper l'eau. Délicatement, tu essuies la main de la jeune femme, comprimant légèrement le doigt un instant. "Le cinq mai, les hommes De Launay emportent la femme de leur vie pour une soirée unique, merveilleuse. Un espèce de tradition parait-il." Voila pour les parents. Et si l'année passée, nous n'avions pas eu notre 5 mai à nous, c'était peut-être parce que j'étais en colère contre mon propre père sur la décision de ce qui était ou non le choix de ma compagne. Lui, il aurait aimé que je me rachete une conscience, probablement auprès d'une certaine Muller. Mais c'était pas la seule raison non plus.
"Le cinq mai, c'est la date où j'ai fait l'année passé le pendentif que j'ai offert à Lys. Le soir où j'ai réalisé ce sort, j'ai failli mourir déjà." Je ne te l'avais pas dit, parce que je savais que tu te serais énervée de l'apprendre à l'époque. Et déliant ta main de sa contention et de son linge, je posais ma paume sur la plaie et fermait les yeux un instant. Fox lui apparut sur le dos de ma main, tourna sur lui-même quelques fois, dans le même genre qu'un chien qui chassait sa queue, et finalement s'arrêta alors que je te rendais ta pleine liberté. Et frottant une nouvelle goutte de sang à mes narines, je l'essuyais sur mon essui. "Plus efficace que l'episkey, moins douloureux aussi." La regardant, je ponctuais : "Le cinq mai, c'est sa date de naissance." A Fox. Il était apparu durant une nuit du 05 au 06 mai. Parce que quoi que je fasses, je restais un De Launay, lié à cette date à jamais par mon seul nom.
"Je t'ai amené ici, alors que j'ai accès à une partie de ma mémoire, parce que je veux que cette date représente quelque chose pour nous. Réellement." Je ne voulais pas qu'elle s'engage, d'une manière ou d'une autre envers moi. Demain, elle serait de nouveau libre de ses choix. Mais je voulais partager quelque chose avec elle. Quelque chose d'exceptionnel. Quelque chose pour lequel être à Terenez était indispensable. "Si demain ma mémoire se verrouille à nouveau, je veux que tu saches..." Il y eut cette hésitation dans ma voix. Quelque chose qui me retenait de finir cette phrase. Quelque chose, au fond de mon esprit. Et au bout de quelques secondes, je capitulais. "Tu m'aides pour les crêpes ?"
"Une calamité en cuisine hein ?" Déposant le couteau, tu prends un autre essui éponge, et viens couper l'eau. Délicatement, tu essuies la main de la jeune femme, comprimant légèrement le doigt un instant. "Le cinq mai, les hommes De Launay emportent la femme de leur vie pour une soirée unique, merveilleuse. Un espèce de tradition parait-il." Voila pour les parents. Et si l'année passée, nous n'avions pas eu notre 5 mai à nous, c'était peut-être parce que j'étais en colère contre mon propre père sur la décision de ce qui était ou non le choix de ma compagne. Lui, il aurait aimé que je me rachete une conscience, probablement auprès d'une certaine Muller. Mais c'était pas la seule raison non plus.
"Le cinq mai, c'est la date où j'ai fait l'année passé le pendentif que j'ai offert à Lys. Le soir où j'ai réalisé ce sort, j'ai failli mourir déjà." Je ne te l'avais pas dit, parce que je savais que tu te serais énervée de l'apprendre à l'époque. Et déliant ta main de sa contention et de son linge, je posais ma paume sur la plaie et fermait les yeux un instant. Fox lui apparut sur le dos de ma main, tourna sur lui-même quelques fois, dans le même genre qu'un chien qui chassait sa queue, et finalement s'arrêta alors que je te rendais ta pleine liberté. Et frottant une nouvelle goutte de sang à mes narines, je l'essuyais sur mon essui. "Plus efficace que l'episkey, moins douloureux aussi." La regardant, je ponctuais : "Le cinq mai, c'est sa date de naissance." A Fox. Il était apparu durant une nuit du 05 au 06 mai. Parce que quoi que je fasses, je restais un De Launay, lié à cette date à jamais par mon seul nom.
"Je t'ai amené ici, alors que j'ai accès à une partie de ma mémoire, parce que je veux que cette date représente quelque chose pour nous. Réellement." Je ne voulais pas qu'elle s'engage, d'une manière ou d'une autre envers moi. Demain, elle serait de nouveau libre de ses choix. Mais je voulais partager quelque chose avec elle. Quelque chose d'exceptionnel. Quelque chose pour lequel être à Terenez était indispensable. "Si demain ma mémoire se verrouille à nouveau, je veux que tu saches..." Il y eut cette hésitation dans ma voix. Quelque chose qui me retenait de finir cette phrase. Quelque chose, au fond de mon esprit. Et au bout de quelques secondes, je capitulais. "Tu m'aides pour les crêpes ?"
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Lun 3 Mai 2021 - 22:02
« Je te l'avais dit », tu souris et le laisses s'occuper de ta plaie. Tu n'es pas sûre d'avoir envie d'entendre la suite, son explication, parce que tu restes totalement perdue dans l'univers. Les femmes de leur vie. T'en oublies la douleur de ta coupure, tu demeures silencieuse, tu ne dis rien, tu l'écoutes en essayant de comprendre, d'assimiler, ces informations. J'ai failli mourir déjà, un frisson parcours ton corps quand ton esprit intègre l'information, tu as déjà failli le perdre sans même le savoir, tout ça pour un putain de collier? « C'est une blague ? » Question purement réthorique, tu n'attends pas de réponse parce que tu sais qu'il ne rigole pas, qu'il ne mentirait pas sur un sujet aussi important, quel serait son intérêt de le faire ? Il retire le linge qui comprimait ton doigt et impose sa main sur la tienne. Tu vois Fox venir faire son petit tour sur sa main, c'est fou comme ça te manque de voir le petit renard faire sa vie sur le corps du sorcier, faut dire que tu ne vois pas beaucoup de sa peau ces derniers temps.
A nouveau, tu ne réponds pas lorsqu'il t'explique que c'est aussi la date de naissance de Fox, décidement, il s'en passe des choses le cinq mai. Qui l'eut cru ? Curieuse autant que dubitative, tu ne peux t'empêcher de répéter un peu bêtement, « nous ? » Parce qu'il y a toujours un nous ? A ses yeux, vous existez toujours ? Ton coeur bat un peu plus fort, sans que tu ne saches ce qu'il souhaite vraiment te dire, un battement raté te donne l'impression de chute, Tu te détestes, vraiment, tu aimerais être moins fragile, moins émotive, tu aimerais pouvoir te réfugier derrière un mur solide, à la place de ton chateau en mousse. Mais ça ne serait pas toi. Si ma mémoire se verouille à nouveau... Ainsi, c'est une possibilité dont il est conscient ? Qu'est-ce que tu es supposée faire de cette information ? Comme de toute les autres. Comment tu es supposée avancer, s'il ne cesse de te ramener en arrière ? Si tu continues de t'accrocher à cet espoir, futile, de retrouver ce que vous aviez jusqu'à ce qu'il décide que tu n'en valais plus la peine.
Il ne fini pas sa phrase et tu te demandes si c'est volontaire ou non, mais tu choisis de ne pas t'arrêter à ça, peut-être que tu pourras y revenir plus tard, ou peut-être qu'il te le dira quand il aura retrouver son idée, ou son courage. « Faisons ces crêpes ». Bien sûr, les crêpes ça te connait, c'est du sucré. « Je m'occupe de la pâte, tu finis la découpe ? » Tu essaies de retrouver un peu de légèreté, tu souris en prenant place derrière la casserole où se trouve la base de la pâte, tu cherches un fouet et entreprend le mélange des ingrédients, jusqu'à l'obtention d'une pâte bien lisse. Fière de ton résultat, tu soulèves le fouet et le replonges à plusieurs reprises dans la pâte, jusqu'à ce que sans
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Lun 3 Mai 2021 - 23:04
« Faisons ces crêpes » Un entrain communicatif. Il ne t'en faut pas plus pour attraper le couteau, prendre un fruit, et commencer à le couper calmement, précisément, d'un geste assuré à sa demande. Elle l'aurait dit plus tôt qu'elle voulait s'occuper de la pate que tu l'aurais laissé faire. Pourtant, tu ne regrettes pas. Tu ne regrettes rien, sauf peut-être d'être parti. Des pièces manquent encore au puzzle, mais tu ne veux pas te concentrer là-dessus ce soir. Juste vivre le moment présent. Un moment qui prend une tournure innattendue alors que tu te retrouves asperger de pâte. Les yeux clignants, tu es incapable d'en vouloir à ce visage qui s'illumine devant toi. Et prenant simplement un essui pour frotter ton visage, tu te résignes pour le vêtement.
Attrapant ton encolure, tu retires ton haut, non sans une petite remarque taquine à son intention : "Tu aurais pu simplement demander, comme à l'époque." Ce faisant, tu dévoiles ton torse pour la première fois depuis ton rapatriement à la blonde. Un torse où certaines nouvelles cicatrices sont présentes : quelques entailles, quelques brulures, des marques d'un passé et pour certaines, de ce sort qui a failli te consumer. Et jetant le linge dans un coin de la pièce, prêt de l'entrée, tu coupes un fruit de la passion en deux avant de te saisir d'une cuillère pour en prendre le coeur. Et t'approchant de la jeune femme, tu portes le met à ses lèvres. "Tiens." Un acte que tu aimais faire par le passé, partager ce fruit que tu aimes tant, avec elle. Et rien qu'avec elle. Et alors que ses lèvres happent la cuillère, tes yeux eux se perdent dans l'infini de ses pupilles. Cet océan de douceur qui était autrefois le tien.
"Je t'aime..." Des mots qui s'invitent sur tes lèvres. Tu sais qu'ils peuvent faire souffrir, mais tu es incapable de faire sans les dires. "Je t'aime toujours, mon ange."
Attrapant ton encolure, tu retires ton haut, non sans une petite remarque taquine à son intention : "Tu aurais pu simplement demander, comme à l'époque." Ce faisant, tu dévoiles ton torse pour la première fois depuis ton rapatriement à la blonde. Un torse où certaines nouvelles cicatrices sont présentes : quelques entailles, quelques brulures, des marques d'un passé et pour certaines, de ce sort qui a failli te consumer. Et jetant le linge dans un coin de la pièce, prêt de l'entrée, tu coupes un fruit de la passion en deux avant de te saisir d'une cuillère pour en prendre le coeur. Et t'approchant de la jeune femme, tu portes le met à ses lèvres. "Tiens." Un acte que tu aimais faire par le passé, partager ce fruit que tu aimes tant, avec elle. Et rien qu'avec elle. Et alors que ses lèvres happent la cuillère, tes yeux eux se perdent dans l'infini de ses pupilles. Cet océan de douceur qui était autrefois le tien.
"Je t'aime..." Des mots qui s'invitent sur tes lèvres. Tu sais qu'ils peuvent faire souffrir, mais tu es incapable de faire sans les dires. "Je t'aime toujours, mon ange."
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Mar 4 Mai 2021 - 9:40
« Ah ben oui, si j'avais su... » Quoique tu ne demandais pas forcément, tu es plutôt du genre à te servir sans vraiment attendre, tu roules des yeux de manière exagérée, sans te départir de ton sourire. Les cicatrices que tu vois sur son torse, t'en connais certaines, mais tu en vois aussi des nouvelles, ça se voit à la couleur et puis tu sais qu'elles étaient pas là, ça te fait un pincement au coeur, inévitablement. Tu as toujours voulu ce qu'il y a de mieux pour lui, tu voulais qu'il soit heureux, pas qu'il souffre, encore moins au point de se faire… ça…
Comme pour le morceau de pomme, tu t'exécutes sans même réfléchir, appréciant la fraîcheur acidulée du fruit, peut-être un peu déstabilisée par le regard qu'il pose sur toi. Je t'aime, heureusement que tu avais déjà avaler ce que tu avais en bouche, sans quoi tu aurais probablement avaler de travers. Je t'aime toujours, mon ange. Ces quelques mots, ils viennent fracasser ta volonté, chambouler ton cœur. Ça fait mal de l'entendre et en même temps, tu voulais entendre ces mots, au plus profond de toi, tu le voulais, mais dans ces conditions ?
Doucement, le sourire s'efface pour faire place à une autre expression, de la tendresse mêlée à la nostalgie, tu poses le fouet pour faire face au sorcier. Les choses ont besoins d'être dites ce soir, tant qu'il est encore là. « moi aussi, je t'aime encore… je t'aimais encore la semaine dernière, il y 1 un mois, et je suis sûre que demain ce sera encore le cas ». Sous-entendu, qu'en sera-t-il de toi ? Trois pas, c'est la distance qu'il y avait entre vous, une distance que tu réduis à néant, posant un doigt près de Fox pour jouer avec lui. T'as le truc pour apprivoiser les renards, ou peut-être est-ce parce que tu as d'abord apprivoisé son sorcier ?
Lentement, parce qu'au fond t'es pas vraiment pressée, ton attention revient sur le visage de Victor, t'es pupilles parcourant ses traits si familier. La première de tes mains quitte Fox pour glisser jusqu'à la nuque du sorcier, tandis que la seconde vient épouser sa joue, ton regard s'ancrant finalement dans le sien. « J'étais sûre que t'étais toujours là… ils ne me croyaient pas, mais je m'en fous, je le savais ». C'est ton instinct qui parlait, le sixième sens, tu n'as pas eu de vision le concernant, juste ce noeud à l'estomac qui ne cessait de te torturer. « Je sais pas ce qui est juste de faire… demain, tu auras à nouveau tout oublié ? Retour au point de départ ? » Tu aimerais tellement qu'il te dise non. Qu'il soit certain qu'une part d'eux restera désormais toujours éveillée, mais … c'est pas gagné.
- InvitéInvité
Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Mar 4 Mai 2021 - 10:51
« moi aussi, je t'aime encore… je t'aimais encore la semaine dernière, il y 1 un mois, et je suis sûre que demain ce sera encore le cas » Ces paroles me rassurent, autant que me confortent dans une idée, un nous qui existera toujours. Je ne penses plus aux conséquences, à ce que sera l'avenir directement, te laissant t'approcher, apprivoiser Fox une nouvelle fois. Et il te reconnait, joue de ton doigt que le caresse autant que ma peau, pour finalement se blottir à nouveau alors que ton regard change de cible.
« J'étais sûre que t'étais toujours là… ils ne me croyaient pas, mais je m'en fous, je le savais » Suis-je surpris ? Non, jamais. Parce que des deux, tu as toujours laisser ton coeur l'emporter sur la raison, et même quand parfois, je laissais moi l'inverse se produire chez moi. La conque du fruit et la cuillère se voit déposer, alors qu'ensuite mes mains glissent sur tes hanches. Il a un léger sentiment de honte chez moi, celle d'être parti, de t'avoir laisser et d'avoir... Un souvenir qui n'est pas encore déverrouillé, mais qui laisse définitivement son empreinte sur mon esprit, comme le sort à laisser sa marque sur ma peau. Si proche, je n'ai plus de volonté autre que la tendresse que j'ai toujours ressenti pour toi depuis ce jour où on a commencé à se voir, s'entendre. Ce même jour où un nous est devenu une éventualité, une évidence, presque un serment.
« Je sais pas ce qui est juste de faire… demain, tu auras à nouveau tout oublié ? Retour au point de départ ? » Ma main glisse facilement à ton contact, dans une caresse qui j'amerais te rassure. Pourtant je n'ai pas la réponse exacte à cette interrogation, si ce n'est celle-ci : venir m'enquérir de tes lèvres dans un baiser aussi doux que sincère. Et finalement, lorsque le contact se rompt, je me rend à l'évidence. "Il n'y a que toi que j'ai aimé. Il n'y aura jamais que toi. Je l'ai toujours su. Et aucune magie ne m'enlevera jamais ça." Aucune. Parce que toutes ces dernières années ont peut-être étaient balayées par un sort, mais pas toi. Ton souvenir, mon esprit l'a enfermé, conservé, à l'intérieur d'une boite de Pandore qui s'est en partie ouverte suite à mon échange plus tot avec Amonwë, et Juliet a contribué à garder cette faille ouverte avec notre chasse aux souvenirs. Et si j'étais là, si j'étais venu te chercher, c'est que le sort le plus puissant que j'ai lancé dans ma vie ne pouvait rien contre la force de mes sentiments pour toi.
"C'était toi. Ca a toujours été toi." Cette vision dans mon coma, cette voix qui me guidait lorsque la magie a voulu me consumer deux fois. Tu étais l'avantage, ce que Lucas n'avait pas eu dans notre quête pour rivaliser avec Merlin. Et je n'étais pas Lucas. Je n'étais pas prêt à te sacrifier pour devenir quelqu'un. J'aurais volontiers troquer une existence en enfer, dans le seul but de passer un seul cinq mai de plus avec toi.
« J'étais sûre que t'étais toujours là… ils ne me croyaient pas, mais je m'en fous, je le savais » Suis-je surpris ? Non, jamais. Parce que des deux, tu as toujours laisser ton coeur l'emporter sur la raison, et même quand parfois, je laissais moi l'inverse se produire chez moi. La conque du fruit et la cuillère se voit déposer, alors qu'ensuite mes mains glissent sur tes hanches. Il a un léger sentiment de honte chez moi, celle d'être parti, de t'avoir laisser et d'avoir... Un souvenir qui n'est pas encore déverrouillé, mais qui laisse définitivement son empreinte sur mon esprit, comme le sort à laisser sa marque sur ma peau. Si proche, je n'ai plus de volonté autre que la tendresse que j'ai toujours ressenti pour toi depuis ce jour où on a commencé à se voir, s'entendre. Ce même jour où un nous est devenu une éventualité, une évidence, presque un serment.
« Je sais pas ce qui est juste de faire… demain, tu auras à nouveau tout oublié ? Retour au point de départ ? » Ma main glisse facilement à ton contact, dans une caresse qui j'amerais te rassure. Pourtant je n'ai pas la réponse exacte à cette interrogation, si ce n'est celle-ci : venir m'enquérir de tes lèvres dans un baiser aussi doux que sincère. Et finalement, lorsque le contact se rompt, je me rend à l'évidence. "Il n'y a que toi que j'ai aimé. Il n'y aura jamais que toi. Je l'ai toujours su. Et aucune magie ne m'enlevera jamais ça." Aucune. Parce que toutes ces dernières années ont peut-être étaient balayées par un sort, mais pas toi. Ton souvenir, mon esprit l'a enfermé, conservé, à l'intérieur d'une boite de Pandore qui s'est en partie ouverte suite à mon échange plus tot avec Amonwë, et Juliet a contribué à garder cette faille ouverte avec notre chasse aux souvenirs. Et si j'étais là, si j'étais venu te chercher, c'est que le sort le plus puissant que j'ai lancé dans ma vie ne pouvait rien contre la force de mes sentiments pour toi.
"C'était toi. Ca a toujours été toi." Cette vision dans mon coma, cette voix qui me guidait lorsque la magie a voulu me consumer deux fois. Tu étais l'avantage, ce que Lucas n'avait pas eu dans notre quête pour rivaliser avec Merlin. Et je n'étais pas Lucas. Je n'étais pas prêt à te sacrifier pour devenir quelqu'un. J'aurais volontiers troquer une existence en enfer, dans le seul but de passer un seul cinq mai de plus avec toi.
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Mar 4 Mai 2021 - 21:28
C'est simple, tellement. Si seulement tu pouvais être sûre que tu ne retomberais pas de haut, si seulement tu étais certaine que demain tu ne souffrirais pas à nouveau de ce manque; parce que c'est le risque, te laisser aller et finalement, revenir au point de départ à peine le soleil levé. Sa main, cette caresse, ça continue, ça te retire toute volonté, devenant une simple poupée de chiffon à cet instant. Il n'y a que toi que j'ai aimé. Mais t'es parti, c'est silencieux, mais ça se lit dans ton regard. Ce n'est plus un reproche, juste une plaie, une blessure encore bien ouverte. Le baiser est léger, presque trop, t'en voudrais plus parce que tu es gourmande, parce que tu aimes les attentions portées à ton corps, mais surtout parce que ça vient de lui et que tu ne peux pas résister, pour les même raisons qu'il vient d'évoquer.
Doucement, tes mains glissent sur son torse et viennent se rejoindre dans son dos, la proximité pourrait être dangereuse si tu n'étais déjà pas perdue. Tu as rendu les armes aux moments même où tu as saisi sa main pour quitter ce cours, c'est juste que tu ne l'avais pas encore admis jusqu'ici. C'était toi. Ca a toujours été toi. Mais t'es parti... A nouveau, ça se lit dans ton regard, tu n'as pas envie de lui faire de reproche, tu ne veux pas qu'il se sente coupable et si vous n'avez qu'une soirée, tu as envie d'en profiter qu'importe que ce soit en vain, en attendant ou simplement pour pouvoir vous dire aurevoir. L'important, c'est qu'il est là.
Avec délicatesse, ton front vient se poser contre son torse avec un soupire. « J'voudrais tellement qu'on puisse rester comme ça » pour toujours, ça fait niait de le dire, alors tu le penses simplement très fort, tu accepterais que cette île devienne ta prison si c'était pour rester avec lui, avec cette version de lui. Les secondes passent et puis tu te décides à bouger, tu ne vas pas restée planter là, dans cette cuisine ad-vitam aeternam. Tes lèvres viennent embrasser l'angle formé par sa mâchoire avec un léger sourire, « bon, on les termine ces crêpes, sinon on sera en retard pour je sais pas quoi, mais le truc qui te faisait regarder ta montre toutes les cinq minutes ». La curiosité te pousserait à lui demander ce qu'il a prévu, mais tu le connais, s'il voulait le faire, ce serait déjà fait; alors tu seras patiente. Et par Merlin, c'est pas ton point fort. Tu lui offres un regard un peu trainant, un sourire presque charmeur, avant de prendre une poêle pour faire cuire la pâte, piquant un bout de fruit sur la planche à découper. « J'ai une question ... » A nouveau, ton regard trouve le sien sans grand effort, un sourire presque malicieux au coin des lèvres, « tu étais sûr que je te suivrais ou tu as hésité ? » C'était couru d'avance que tu le suivrais, c'est logique, ça colle parfaitement avec ta personnalité, mais les gens changent, alors qui sait ?
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Mar 4 Mai 2021 - 21:58
« J'voudrais tellement qu'on puisse rester comme ça » Cette phrase alliée à ta proximité, presque comme un murmure, me fait fermer les yeux. Je le ressens aussi, je le souhaites tout autant. Et cela même si je sais que je t'ai blessé, même si les raisons restent floues, même si une part de moi me menace de tout oublier encore, j'aimerais avoir le pouvoir de te l'accorder. D'exaucer ce souhait à la manière même du génie d'Aladdin, en fanfare et claquettes. Pourrait-on alors figer le temps ? Pourrait-on décider d'envoyer tout se faire voir et vivre enfin notre vie ? La notre, à toi et à moi ? Celle que j'avais presque réussi à obtenir avant que tout ne vole en éclats ?
bon, on les termine ces crêpes, sinon on sera en retard pour je sais pas quoi, mais le truc qui te faisait regarder ta montre toutes les cinq minutes »
Je te suis sans mal, magnétique, repensant à cette fameuse surprise. J'ai le sentiment qu'elle te plaira, mais pour elle, je ne laisserais pas gagner le temps. Je ne laisserais pas la vie m'oter ce moment avec toi, pour toi, contre toi. Car c'est la place que je reprends, comme magnétisé à ton corps alors que tu places la poele sur le feu. Je te vois piocher dans les fruits, et je n'hésites pas plus, plaçant un morceau de pomme entre mes dents et venant te le proposer en partage, comme ce matin là, à Koh Kut. Il n'y avait que nous, et cette adorable boule de poil jalouse à l'époque. Cette fois, il n'y a définitivement que nous. Une simplicité que j'aime, qui me manque. Nous étions si bien là-bas, notre cocon pour lequel nous avions jusqu'à investir des efforts.
« J'ai une question ... » Attention attirée, j'écoute la question alors que la pate cuit à son rythme, et que nous sommes tous deux armés de nos spatules pour les retourner. Est ce que j'étais sur de moi ? Je n'ai même pas besoin de réfléchir, de sonder mon esprit pour répondre à cette question. "Je le savais simplement. Tu n'aurais jamais dis non. Ou alors, tu ne serais jamais venu à l'hopital." La vérité était telle : je ne m'étais pas posé la question. Pas une seule seconde. Tu aurais pu dire non que j'aurais quand même saisi ta main et emmener à travers ces couloirs. La suite seulement aurait peut-être était différente. Déplaçant tes cheveux derrière ton épaule, je venais appuyer mon menton sur cette dernière. "J'ai agi par envie." Comme il l'aurait fait, cet ancien croupier du Styx. "Je n'ai pas réfléchi, j'ai juste laisser mon ame s'exprimer, comme avec un instrument de musique." Te rappelais-tu de ce conseil ? Te souvenais-tu dans quel cadre tu me l'avais donné ? Parce que mes yeux pétillent pour toi aujourd'hui de la même façon qu'alors.
bon, on les termine ces crêpes, sinon on sera en retard pour je sais pas quoi, mais le truc qui te faisait regarder ta montre toutes les cinq minutes »
Je te suis sans mal, magnétique, repensant à cette fameuse surprise. J'ai le sentiment qu'elle te plaira, mais pour elle, je ne laisserais pas gagner le temps. Je ne laisserais pas la vie m'oter ce moment avec toi, pour toi, contre toi. Car c'est la place que je reprends, comme magnétisé à ton corps alors que tu places la poele sur le feu. Je te vois piocher dans les fruits, et je n'hésites pas plus, plaçant un morceau de pomme entre mes dents et venant te le proposer en partage, comme ce matin là, à Koh Kut. Il n'y avait que nous, et cette adorable boule de poil jalouse à l'époque. Cette fois, il n'y a définitivement que nous. Une simplicité que j'aime, qui me manque. Nous étions si bien là-bas, notre cocon pour lequel nous avions jusqu'à investir des efforts.
« J'ai une question ... » Attention attirée, j'écoute la question alors que la pate cuit à son rythme, et que nous sommes tous deux armés de nos spatules pour les retourner. Est ce que j'étais sur de moi ? Je n'ai même pas besoin de réfléchir, de sonder mon esprit pour répondre à cette question. "Je le savais simplement. Tu n'aurais jamais dis non. Ou alors, tu ne serais jamais venu à l'hopital." La vérité était telle : je ne m'étais pas posé la question. Pas une seule seconde. Tu aurais pu dire non que j'aurais quand même saisi ta main et emmener à travers ces couloirs. La suite seulement aurait peut-être était différente. Déplaçant tes cheveux derrière ton épaule, je venais appuyer mon menton sur cette dernière. "J'ai agi par envie." Comme il l'aurait fait, cet ancien croupier du Styx. "Je n'ai pas réfléchi, j'ai juste laisser mon ame s'exprimer, comme avec un instrument de musique." Te rappelais-tu de ce conseil ? Te souvenais-tu dans quel cadre tu me l'avais donné ? Parce que mes yeux pétillent pour toi aujourd'hui de la même façon qu'alors.
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Mar 4 Mai 2021 - 22:25
Malgré le mouvement, il n'y a pas une grande distance qui s'invite entre vous, il ne la laisse pas s'étendre, restant dans ton dos; un mouvement qui te fait sourire, appréciant la chaleur qui se dégage du sorcier. Tu le regardes placer un morceau de pomme entre ses dents et ne réfléchit pas plus que lui pour aller le chercher, partage mêlé de souvenir. Moment agréable, car dénué de questionnement, tu as choisi. Tu profites de ce moment de la plus simple des manières, préférant saisir l'instant que de vivre dans un doute éternel. Evidemment, ta question appelle une réponse simple, limpide, celle que tu attendais : il n'a pas douté. Tu souris en sentant le poids de sa tête sur ton épaule, « tu m'aurais vraiment kidnappé, alors ? » Il y a beaucoup d'amusement dans cette question, tu te demandes comment il aurait fait. L'image de toi sur son épaule est assez drôle, même si tu doutes réellement de la faisabilité de la chose, t'es pas grosse, mais tu pèses tout de même ton poids et, la distance était plutôt grande entre la salle de classe et la sortie alors, bon, tu vois mal comment il aurait pu t'enlever contre ton gré.
« Comme avec un instrument de musique... » C'est un conseil que tu lui avais donner, un soir, un conseil qui n'avait rien à voir avec le contexte mais qu'on peut sans doute adapter en fonction du moment. Néanmoins, tu souris amusée en te demandant s'il se souvient, justement, de ce contexte parce que toi, c'est clair que ça t'a marqué. Après avoir retourné les crêpes, c'est toi qui te retourne pour faire face au sorcier, un sourire satisfait difficilement dissimulé sur ton visage. T'es bien, heureuse, et tu voudrais que ça ne s'arrête jamais. Il y a une partie de toi qui voudrait reprendre les choses là où vous les avez laissées, mais une autre, la plus logique, te souffle d'attendre un peu, de prendre le temps pour voir venir les choses, simplement. Tes doigts viennent frôler les nouvelles cicatrices, celles que tu ne connais pas encore, celles qui sont fraiches et que tu suspectes être dues à son dernier sortilège, ça te fait mal au coeur, mal tout court, de le voir ainsi, alors tu laisses glisser la question avec une tendre naïveté, « ça te fais encore mal ? » Comme souvent, le physique est plus rapidement rétablit que le mental, à plus forte raison lorsque ce dernier à été endommagé aussi. Est-ce calculé ? Pas vraiment, tes lèvres viennent se poser sur l'une des cicatrices positionnée sur sa clavicule, comme si le fait de l'embrasser pouvait la faire disparaitre, le soulager, le pouvoir magique des bisous, c'est bien connu, non ?
- InvitéInvité
Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Mer 5 Mai 2021 - 9:54
« tu m'aurais vraiment kidnappé, alors ? » Totalement. Et tu le confirmes d'un léger mouvement de tête, souriant. Tu n'aurais même pas hésiter une seule seconde. Tout comme tu n'avait pas hésiter à te sentir capable à ce moment là de transplaner. T'étais prêt à tout, littéralement, pour elle. Pour passe un moment avec elle.
Son regard se perd un moment sur ton corps, alors que le feu de cuisson se coupe, et tu laisses sa main découvrir ces nouveautés sur ton corps, nouveautés que tu as découvertes en partie à ton réveil. « ça te fais encore mal ? » La question te semble presque étrange, et pourtant tellement justifiable. Tu sembles prendre le temps de la reflexion, mais finalement tu savoures ce contact qu'elle offre à ta peau, sentant ton coeur battre alors que l'envie t'ennivrerait presque. Il ne faudrait pas te pousser beaucoup pour décider d'être en retard pour ce que tu as prévu, et ce genre d'attention en est parfaitement capable. "Parfois oui..." Un murmure qui est véridique, et non pas une simple manoeuvre pour quémander plus de tendresse encore à l'Hollandaise. "Quand on a transplané par exemple." La douleur s'était faite sentir à ce moment-là, mais tu l'avais éludé parce que tu voulais ce moment avec elle, parce que la douleur n'était que passagère et rien comparé à ce que ton coeur pouvait ressentir pour elle. Une simple écharde, plantée dans la peau, lors d'une sortie qui comptait réellement.
Ta tête pivotant vers la sienne, t'a un instant l'impression d'être fievreux. Tes mains glissent de plus en plus sur ses hanches, quand ton nez lui vient flirter avec sa joue. "Laisse moi..." Nouveau murmure, qui n'a rien d'un rejet au timbre de la voix. "Laisse moi rentrer à nouveau dans ta vie." Tu aurais pu ajouter un s'il-te-plait, mais il était tacitement dit, voilé sous le couvert des autres mots. "Tu n'étais pas... rien..." Parce que c'est les mots que tu as employé à l'époque, pour la faire fuir. Pour qu'elle te tourne le dos. Pour qu'elle s'en aille. Et si dans une lettre tu avais cherché à t'excuser, aujourd'hui, tu rêvais qu'elle t'accorde son pardon définitif. T'avais menti, dans le but de l'épargner. Et à vous voir aujourd'hui, t'espérais, tu croyais, tu comprenais que tu t'étais trompé.
Son regard se perd un moment sur ton corps, alors que le feu de cuisson se coupe, et tu laisses sa main découvrir ces nouveautés sur ton corps, nouveautés que tu as découvertes en partie à ton réveil. « ça te fais encore mal ? » La question te semble presque étrange, et pourtant tellement justifiable. Tu sembles prendre le temps de la reflexion, mais finalement tu savoures ce contact qu'elle offre à ta peau, sentant ton coeur battre alors que l'envie t'ennivrerait presque. Il ne faudrait pas te pousser beaucoup pour décider d'être en retard pour ce que tu as prévu, et ce genre d'attention en est parfaitement capable. "Parfois oui..." Un murmure qui est véridique, et non pas une simple manoeuvre pour quémander plus de tendresse encore à l'Hollandaise. "Quand on a transplané par exemple." La douleur s'était faite sentir à ce moment-là, mais tu l'avais éludé parce que tu voulais ce moment avec elle, parce que la douleur n'était que passagère et rien comparé à ce que ton coeur pouvait ressentir pour elle. Une simple écharde, plantée dans la peau, lors d'une sortie qui comptait réellement.
Ta tête pivotant vers la sienne, t'a un instant l'impression d'être fievreux. Tes mains glissent de plus en plus sur ses hanches, quand ton nez lui vient flirter avec sa joue. "Laisse moi..." Nouveau murmure, qui n'a rien d'un rejet au timbre de la voix. "Laisse moi rentrer à nouveau dans ta vie." Tu aurais pu ajouter un s'il-te-plait, mais il était tacitement dit, voilé sous le couvert des autres mots. "Tu n'étais pas... rien..." Parce que c'est les mots que tu as employé à l'époque, pour la faire fuir. Pour qu'elle te tourne le dos. Pour qu'elle s'en aille. Et si dans une lettre tu avais cherché à t'excuser, aujourd'hui, tu rêvais qu'elle t'accorde son pardon définitif. T'avais menti, dans le but de l'épargner. Et à vous voir aujourd'hui, t'espérais, tu croyais, tu comprenais que tu t'étais trompé.
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Mer 5 Mai 2021 - 10:21
Mouvement de tête qui, bien que léger, fait voler quelques mèches blonde contre son front; tu souris en relevant le regard, chassant les mèches du bout des doigts. Tout ça t'avait réellement manqué. Tu le sais depuis qu'il est parti, mais tu ne te rends compte de la profondeur de ce manque qu'aujourd'hui, en ce moment où tout semble normale, comme si tout cela n'était jamais arrivé. Lorsqu'il confirme que la douleur est toujours présente, surtout lorsqu'il fait un effort, tu grimaces, tu n'aimes pas ça, le savoir fragilisé parce que t'es empathique, tu souffres avec ceux que tu aimes et parfois, plus encore qu'eux. « J'voudrais tellement pouvoir t'aider », faire quelque chose de significatif pour soulager sa douleur, pour qu'il puisse retrouver la mémoire de manière définitive, pour que les choses restent en l'état, simplement, mais c'est bien plus compliqué que ça, tu sais que ta simple bonne volonté ne suffira pas cette fois. Si quelque chose doit être fait, tu sais que ça doit venir de lui...
Laisse moi rentrer à nouveau dans ta vie, c'est clairement l'intonation plus que la phrase qui te tire ce frisson qui vient secouer l'ensemble de ton épiderme. Si t'es celle des deux qui doit garder la tête froide ce soir, vous êtes officiellement dans la merde. C'est pas ton truc, ça ne l'a jamais été. Tu n'en es jamais sortit, c'est ce que tu allais dire juste avant qu'il ajoute tu n'étais pas... rien... T'es happée au niveau de l'estomac, retour plutôt violent à ce soir-là, celui de votre dispute, celui où il t'a annoncé avec un détachement particulièrement flippant qu'il partait, simplement. T'as essayé de comprendre, mais rien, voilà comment il t'avait qualifié, tu n'étais rien... Et, bien sûr que tu ne le croyais pas, mais ça t'a fait tellement mal que t'es partie chez Loki en claquant la porte. L'abandonnant lui et cette vie qui s'offrait à vous. Un souvenir que tu aimerais oublier, qu'on t'a proposer d'oublietter, mais tu sais que tu en as besoin, parce que tout comme les cicatrices qui marquent vos corps, cette cicatrice-là aussi à une histoire, elle est un rappel à ton coeur, celui de faire attention. Mais, c'est pas comme si ton palpitant obéissait à une logique, pas vrai ? Il n'apprendra jamais.
Après un
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Mer 5 Mai 2021 - 11:12
Ton coeur s'est brisé ce jour-là, celui où ta volonté n'a pas suffi pour tenir tête. Tu as subi des décisions égoïstes, mais t'es conscient que c'est ton erreur et pas celle des autres. T'as cédé à la peur, et depuis, elle a guidée tes pas. Pourtant, t'es de retour, ici, dans cette maison, avec un seul et unique but : le pardon.
Pourtant t'es sur d'une chose, à force d'entretien avec @Kashmiri Sanahuja, à force de réflexions sur ce qu'ont pu être tes motivations à franchir un cap, t'a pas voulu mettre fin à tes jours. Tu le sais, parce que le faire aurait pu être tellement si facile. Pas besoin de médocs quand on s'appelle Victor De Launay, un simple épouvantard suffit, et cette maison en est le témoin direct. Alors quelques aient été tes raisons, tu sais que c'était pas ça. Et ce sera ainsi jusqu'à ce que l'on te prouve le contraire.
« t'en es jamais sortit » Si. Tu l'avais fait. Pourtant t'acceptes cette idée comme celle qu'elle peut signifier, un pas vers l'acceptation de ce pardon que tu réclames. Et ne la retenant pas, tu laisses une larme rouler sur ta joue en ne réprimant pas plus une profonde inspiration et expiration. Tu frissonnes, sans que tu n'ais froid. Tu ressens cette flamme dans ton coeur, dans tes veines et même sur l'une de tes brulures. Mais la douleur ne t'incomodes pas, ou plus. Car ta main glisse une nouvelle fois jusqu'à sa nuque, et tu viens chercher ses lèvres. Avec une pincée de regret pour toutes tes conneries, mais une note de considération pour l'effort que te pardonner peut lui demander. Et si t'es conscient que tu ne l'es peut-être pas encore totalement, tout indique dans ce baiser que t'es capable de tout pour atteindre ce niveau. Même d'affronter l'enfer d'un sort, d'y survivre, dans l'unique but de revenir auprès d'elle, de la retrouver.
Pourtant t'es sur d'une chose, à force d'entretien avec @Kashmiri Sanahuja, à force de réflexions sur ce qu'ont pu être tes motivations à franchir un cap, t'a pas voulu mettre fin à tes jours. Tu le sais, parce que le faire aurait pu être tellement si facile. Pas besoin de médocs quand on s'appelle Victor De Launay, un simple épouvantard suffit, et cette maison en est le témoin direct. Alors quelques aient été tes raisons, tu sais que c'était pas ça. Et ce sera ainsi jusqu'à ce que l'on te prouve le contraire.
« t'en es jamais sortit » Si. Tu l'avais fait. Pourtant t'acceptes cette idée comme celle qu'elle peut signifier, un pas vers l'acceptation de ce pardon que tu réclames. Et ne la retenant pas, tu laisses une larme rouler sur ta joue en ne réprimant pas plus une profonde inspiration et expiration. Tu frissonnes, sans que tu n'ais froid. Tu ressens cette flamme dans ton coeur, dans tes veines et même sur l'une de tes brulures. Mais la douleur ne t'incomodes pas, ou plus. Car ta main glisse une nouvelle fois jusqu'à sa nuque, et tu viens chercher ses lèvres. Avec une pincée de regret pour toutes tes conneries, mais une note de considération pour l'effort que te pardonner peut lui demander. Et si t'es conscient que tu ne l'es peut-être pas encore totalement, tout indique dans ce baiser que t'es capable de tout pour atteindre ce niveau. Même d'affronter l'enfer d'un sort, d'y survivre, dans l'unique but de revenir auprès d'elle, de la retrouver.
- InvitéInvité
Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Mer 5 Mai 2021 - 12:21
La discussion n'est pas que verbale. L'échange entre vos regards, la proximité de vos corps, il ne ment pas non plus. Il est parti, tu lui en a voulu, mais la vérité est là : tu n'as jamais cessé de l'aimer, parce qu'on ne peut pas apprendre à désaimer quelqu'un, pas quand on a aimé, quand on aime, aussi fort. Il frissonne, alors tu l'entoures de tes bras pour réchauffer le corps autant que le cœur, tu es là pour lui, qu'importe ce qu'ils en pensent. Sa main glisse à nouveau contre ta nuque, t'arrachant un sourire lorsque ses lèvres viennent à nouveau à la rencontre de leurs jumelles, la chaleur s'invitant désormais à travers tout ton corps.
Son baiser, tu y réponds, bien sûr. Que faire d'autre? L'intensité du moment, la délicatesse du geste, ce sont des choses auxquelles tu ne sais pas résister. Lentement, tu laisses ton corps venir épouser le sien, cherchant le contact à tout prix, tu ne veux pas être privée de la moindre parcelle de sa peau. Pas ce soir. Pas demain. Plus jamais. Mais ça, c'est de l'utopie et tu le sais. Tu sais que demain dès l'aube, tout comme pour Juliette et
Lentement, tes doigts glissent le long de son dos, tu t'enivres de sa présence, l'air devenant soudain secondaire. Un monstre gronde à l'intérieur, il dévore ton ventre, te pousse à en vouloir plus, toujours plus. Probablement que c'est une mauvaise idée, mais t'en as rien à faire, là, tout de suite. Il sera toujours temps de le regretter plus tard. Néanmoins, tu recules légèrement le visage, le temps de reprendre
- InvitéInvité
Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Mer 5 Mai 2021 - 14:17
Tu réponds à ce baiser, et j'ai l'impression de fondre. Fondre dans tes bras, alors que ta proximité balaye les remparts de mon coeur. Pourtant, je t'ouvrirai les portes de celui-ci volontiers, mais je me sens tout de même soufflé, comme la première fois. Je me complais de tes mains qui réchauffe ma peau, de ton parfum qui embaume la pièce, de ton affection qui me couve. Un échange que où je me perds avec passion, n'ayant alors aucune prise sur le temps, ni même envie de controler quoi que ce soit. Mes mains continuent leur chemin, passant simplement sous ton pull pour s'arrêter alors que tes lèvres me quittent, que la question se pose. « Je sais que je suis délicieuse, mais… on a un programme à tenir, non ? Ou alors... » Délicieuse ? Les crépes sont délicieuses. Les fruits sont délicieux. Les glaces aussi. Mais toi, la sensation de ta langue contre la mienne, le gout de tes lèvres, la fraicheur de ta peau,... toi tu n'es pas délicieuse tant tu es plus que ça. Exquise pourrait être le mot qui convient. Mais serait-il assez fort ? Suis-je seulement objectif ? Est-ce que je veux l'être ?
Du reste, tu dis vrai. On a un programme à tenir. Parce que malheureusement, si je n'ai pas le controle sur le temps, je n'en ai pas plus sur la nature de ta surprise. Pourtant, alors que tes lèvres s'approchent à nouveau, murmurent ces autres mots, cette autre possibilité qui nous ressemblait tant à l'époque, je cède sans mal, mes mains se raffermissant sur ton corps, glissant sous ton pull alors que ma bouche revient rejoindre la tienne. Des aimants, voila ce que nous sommes. Et nous séparer ne servira jamais à rien, car dans cette vie comme dans toutes, nous serons toujours liés toi et moi.
Je te retire ton pull, le faisant passer par au-dessus de ta tête sans aucune autre forme de procés. "C'est nous notre programme." Réponse orale après ce qui était sans doute une réponse tacite, je t'attire avec moi, ailleurs que dans cette cuisine. Je t'emmène, sans autre forme de procès ou rompre le contact, à travers le couloir jusque dans ce salon que Yoda avait proposé de préparer.
Est-ce que mes parents me tuerait ? Peut-être. Surement pour mon père. Mais qu'importe, puisqu'en entrant, l'une de mes mains renverse le cadre les représentants. Certaines choses ne changent pas, comme la place de ce cadre à l'entrée. Mais je m'en moque. Car cette maison, ce n'est pas que la leur. C'est aussi la mienne, un droit de sang que j'ai acquis, à ma naissance.
Du reste, tu dis vrai. On a un programme à tenir. Parce que malheureusement, si je n'ai pas le controle sur le temps, je n'en ai pas plus sur la nature de ta surprise. Pourtant, alors que tes lèvres s'approchent à nouveau, murmurent ces autres mots, cette autre possibilité qui nous ressemblait tant à l'époque, je cède sans mal, mes mains se raffermissant sur ton corps, glissant sous ton pull alors que ma bouche revient rejoindre la tienne. Des aimants, voila ce que nous sommes. Et nous séparer ne servira jamais à rien, car dans cette vie comme dans toutes, nous serons toujours liés toi et moi.
Je te retire ton pull, le faisant passer par au-dessus de ta tête sans aucune autre forme de procés. "C'est nous notre programme." Réponse orale après ce qui était sans doute une réponse tacite, je t'attire avec moi, ailleurs que dans cette cuisine. Je t'emmène, sans autre forme de procès ou rompre le contact, à travers le couloir jusque dans ce salon que Yoda avait proposé de préparer.
Est-ce que mes parents me tuerait ? Peut-être. Surement pour mon père. Mais qu'importe, puisqu'en entrant, l'une de mes mains renverse le cadre les représentants. Certaines choses ne changent pas, comme la place de ce cadre à l'entrée. Mais je m'en moque. Car cette maison, ce n'est pas que la leur. C'est aussi la mienne, un droit de sang que j'ai acquis, à ma naissance.
- InvitéInvité
Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Mer 5 Mai 2021 - 17:01
Délestée d'une épaisseur, tu souris à sa réponse, c'est nous, notre programme, « tout un programme... » Sourire mutin au coin des lèvres, t'as l'impression d'avoir gagné une manche dans cette partie et pourtant, au final ce sera probablement toi la grande perdante, une nouvelle fois. Une probabilité à laquelle tu n'as pas envie de penser. Demain est loin, c'est un tout autre jour et pour l'instant, tu as une occupation bien plus agréable qui se profile. Ces caresses sur ta peau, elles sont comme des sillons, brûlants et délicieux à la fois. Tu le suis à travers le couloir, sans réellement prêter attention au chemin parcouru, la seule chose que tu vois, c'est lui. Collée contre lui, tu passes devant dans un petit mouvement qui pourrait trahir facilement la danseuse, marchant à reculons, les regards qui s'entrechoquent, les lèvres qui se titillent, tu t'attendais pas à ça, mais t'aimes les surprises.
Un petit fauteuil se retrouve sur votre route, t'y pousses le blond sans aucune sorte de ménagement, prenant place sur ses cuisses. T'as jamais vraiment fait dans la dentelle, tu sais ce que tu veux et en général comment l'obtenir; c'est rarement difficile. Les avant-bras contre ses épaules, les doigts qui s'enfoncent à nouveau dans ses cheveux, caressants sa nuques au passage. Tu pourrais rester là des heures à simplement contempler ce spectacle, cet flamme qui reprends vie, elle n'a jamais disparu, elle attendait simplement le bon moment pour se raviver. Proches, comme vous l'avez rarement été ces derniers mois, ton buste se colle au sien, les peaux chaudes s'électrisant au moindre contact, tes lèvres venant embrasser à nouveau cette clavicule meurtrie pour remonter lentement contre son cou, dispersant les baisers avec parcimonie, délicatesse, tu prends ton temps, un temps qui joue contre vous, mais dont tu te moques éperdument en cet instant. Vous vivez un instant hors du temps et rien ne viendra gâcher ça, rien.
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