- Alexander McCandlessMODO - Modérateur
- » parchemins postés : 650
» miroir du riséd : David Corenswet
» crédits : Maleficent
» multinick : Elio Cooper/Emmy Robinson
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» situation : célibataire
» année d'études : 10éme année
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» nature du sang : Sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1919
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Rencontre matinale inattendue (pv Aveleen)
Mar 6 Juil 2021 - 11:34
10 juillet 2021
Ivan avait toujours été le genre de mec qui aimait les bécanes, depuis sa tendre enfance. Normal avec un père mécano me direz vous. Il aimait l’odeur du cambouis, du caoutchouc, avoir les mains noires après les avoir foutu dans la mécanique d’une moto. Il adorait le son ronflant d’une Harley, ou le vombrissement d’une ford mustang.
Et pourtant, il avait aussi besoin de calme, et de nature. Régulièrement il allait donc marcher en compagnie de ses chiens loin du tumulte des villes, loin des odeurs familière de son garage.
Cette fois-ci il avait même décidé de passer une nuit à la belle étoile, la saison s’y prêtant aisément.
Il avait bien évidemment prévenu sa fille, histoire qu’elle ne mette pas à flipper et à appeler Garry. Mieux que ça, il avait même demandé à Mila, si elle pouvait passer la soirée avec Ivy. On n’était jamais trop prudent. Il préférait savoir sa fille avec sa sœur, bien qu’elle pouvait l’emmener en nightclub, plutôt que chez lui avec un mec inconnu aux intentions peu louables.
Il avait même hésité à laisser Akdov proche d’Ivy, le sachant protecteur. Mais son chien avait besoin de renifler le grand air.
C’est donc simplement muni d’un léger matelas, d’un sac de couchage, de sa baguette, du nécessaire pour se préparer un repas rapide et de son (ses) couteau(x) qu’il s’aventura dans la forêt la plus proche d’Inverness. Évidemment, il campa hors pleine lune. Il était un peu taré, mais pas à ce point là !
Il se réveilla avec la faible luminosité matinale et le chant des oiseaux. C’était l’été, mais les nuits étaient encore fraîches, tout comme l’aube. Mais il n’avait pas eu froid, blotti dans son sac de couchage entre ses deux chiens qui avaient dormi que d’un œil. Son sommeil avait été entrecoupé cette nuit lorsqu’il avait entendu Neski aboyer au loin, certainement en train de chasser des animaux importuns. Tout d’abord en alerte, il su à l’aboiement de son chien qu’il n’y avait aucun danger et se rendormit aussitôt.
Ivan s’étira, bailla. Il sentit alors la langue d’Akdov lui lécher la joue, en guise de bonjour.
-Akdov… râla t il.
Mais il était très content de cette familiarité, bien que l’haleine de son chien ne soit pas des plus agréables au réveil !
Il se retira de sa couchette et prit le temps de saluer ses chiens, un genoux à terre, en leur faisant de grosses papouilles. Une fois chose faite, il alla pisser un coup contre un arbre, amusé de voir Neski faire de même non loin.
L’air étant frais, il enfila une veste et entreprit de préparer un café. N’étant pas du genre à se faciliter la tâche, il alluma un feu à la scout.
Soudain, Neski et Akdov dressèrent leurs oreilles, en étant d’alerte. Toujours assis à terre, Ivan prit son couteau dans sa main, près de lui, scrutant les bois. Neski émit un grognement sourd.
Il vit alors une femme apparaître. Ses chiens étaient toujours sur la défensive mais il savait qu’ils ne bougeraient pas.
-Assis, leur dit il. Et les chiens s’exécutèrent, tout en restant méfiants.
Ivan, lui aussi, restait sur ses gardes. Il attendait de voir ce que cette femme faisait dans la forêt à cette heure matinale.
- InvitéInvité
Re: Rencontre matinale inattendue (pv Aveleen)
Lun 2 Aoû 2021 - 0:08
Alanguie sur le rebord de l’une de ses fenêtres, bercée par le murmure calme de l’aurore et l’air frais d’une brise matinale ayant recouvert Inverness, Aveleen avait immobilisé son regard sur son argentique. Mutique, un brin nerveuse, elle contemplait son appareil de prédilection avec un impitoyable sentiment de malaise niché quelque part au fond de son ventre : depuis combien de temps ne l’avait-elle pas tenu dans ses mains ? Chose immensément rare, son Nikon avait eu le temps de prendre la poussière à défaut de prendre le vent : si d’habitude, elle l’emmenait partout avec elle comme s’il s’était agi d’une extension de sa personne, elle l’avait abandonné sur le bois massif de sa commode de nombreuses semaines auparavant et avait su l’y oublier. Ou plutôt, non : elle l’avait soigneusement évité. Lui qui appartenait à une époque où elle avait sillonné le globe en solitaire lui avait paru insultant en ces moments où la solitude s'était faite insupportable. Mordillant ses lèvres, l’Irlandaise regardait à présent l’appareil photographique avec tellement d’intensité qu’elle pouvait sentir le long de ses doigts de petits courants électriques, mélanges d’anticipations et de craintes, nervurés de honte. C’était comme ces gens qui, après être tombés de cheval, avaient peur d’y remonter. Elle avait chuté du haut de sa passion et doutait à présent remettre le pied à l'étrier. Qui plus est : elle se sentait coupable. C’était certes ridicule, mais elle avait toujours considéré sa passion comme une pratique nécessitant assiduité et constance, comme une amie qu'il ne fallait pas délaisser. Pourtant, elle avait passé de nombreuses semaines sans y toucher, fuyant l’objectif comme si elle craignait de voir se développer sur papier glacé l’intérieur même de sa tête. Comme tout art, celui de la photographie était une manière à part entière de communiquer, une porte ouverte sur ses pensées, un long fleuve sillonnant entre ses états d’âmes. Elle avait photographié des étendues sans fin lorsqu’elle avait eu besoin de se sentir libre, aussi son exposition « Immensité » reflétait sans pudeur toute la singulière découverte de n’être pas grand chose dans un monde aussi vaste. Que ressortirait-il de ses clichés, à présent ?
Un rayon de soleil un brin insolant vint lécher le petit appareil, comme un rappel insistant de son péché. Avec un énième soupire, Ava se détacha de la fenêtre venir s’emparer de l’appareil en gestes précautionneux. Ses doigts parurent frémir de contentement en retrouvant la texture familière du cuir le recouvrant et elle entreprit de renouer doucement avec ses réflexes de plusieurs décennies : après avoir soigneusement nettoyé l’objectif, elle tourna la molette pour ajuster la sensibilité ISO, récupéra une pellicule 135 et l’enclencha correctement dans le compartiment avant de refermer soigneusement le tout pour oblitérer complètement la lumière du jour. Avec l’impression que des années entières s’étaient écoulées, elle passa enfin la sangle autour de son cou. Puis, avant que la peur ne cisaille la spontanéité, elle transplana vers Epping Forest, non loin de Londres.
L’odeur humide de la mousse fut la première chose qui chatouilla ses narines, vite suivie par l’odeur terreuse de l’humus et les effluves boisées des conifères. Le soleil pointait timidement entre les feuillages, baignant d’une lumière mordorée le sentier, irisant l’air ambiant encore flouté par un brouillard tenace. L’enseignante s’accorda de longues secondes pour inspirer à grandes goulées, emplissant ses poumons d’une nature dont elle avait oublié trop longtemps les bienfaits. Puis, sans se presser, bien loin des tumultes quotidiennes de la ville, des dédales de couloirs emplis de conversations estudiantines, à mille lieux des considérations politiques et des faits divers macabres de ces dernières semaines, l’Irlandaise s’avança sur le sentier, sans destination précise en tête et en ayant pourtant humblement l’impression d’aller enfin quelque part. Enfin. Retrouvant des réflexes qu’elle pensa singulièrement idiot d’avoir douté un instant d’encore les posséder, Aveleen entreprit de voler un peu de sérénité. En cette heure précieuse à peine récupérée aux lueurs de la Lune, Epping Forest expirait d’une paix de cathédrale, à peine dérangée par les bruissements de toute cette vie qui la peuplait. Ici, les animaux se déplaçaient aussi doucement que des prières murmurées, comme pour respecter le long psaume de la nature libérée de toute trace d'humanité. La photographe se fit discrète, ses pas se chaussant de velours, habituée qu’elle était à arpenter ce genre de réserve pour réussir à immortaliser quelques créatures couvant leurs progénitures. Elle avait appris aux grès de ses échecs la parcimonie avec laquelle il fallait savoir s’approcher, la délicatesse nécessaire pour se positionner afin de capturer l’envol d’un oiseau et la distance respectable à conserver lorsqu’il s’agissait de photographier des prédateurs bien plus dangereux qu’elle ne l’était. Alors, lorsque l’aboiement d’un chien fit éclater le silence, l’Irlandaise s’immobilisa immédiatement. Cela faisait bien longtemps que les canidés n’étaient plus sauvages et leur présence ne pouvait signifier qu'une chose : la souveraineté de la solitude venait de prendre tristement fin. Elle songea un instant à transplaner, mais poussée par l'orgueilleux sentiment de ne pas voir avorter sa séance de shooting quelque peu thérapeutique, l'Irlandaise osa finalement quelques pas supplémentaires.
Un campement sommaire lui apparut, avant que son regard cobalt ne soit attiré par la présence tout en musculature déliée et crocs apparents d'une paire de Pitbull sur la défensive. L'Irlandaise ne manqua pas de pâlir ostensiblement à leur vue, sentiment qui amplifia lorsqu'elle aperçue plus nettement leur maître, qui avait dégainé un couteau en guise de salutation. Un sifflement échappa des lèvres rosées de la jeune femme, qui leva lentement ses deux mains comme une criminelle se rendant sous le joug d'une force supérieure. Lâché, son appareil photo pendouilla autour de son cou, se nichant tout contre son ventre, tandis que les deux cerbères obéissaient en s'asseyant. Qu'en serait-il s'il leur disait d'attaquer ? Refoulant ses pensées, Aveleen ouvrit précipitamment la bouche :
- Je ne fais que passer, articula-t-elle rapidement. Puis, face à toute cette armada défensive, elle ne put s'empêcher d'ajouter, son esprit imaginatif flirtant déjà bien proche d'un quelconque braqueur de banque en cavale : qui que vous soyez en train de fuir, cela ne me concerne pas. Je ne vous ai pas vu ici et je ne dirai rien.
Par Merlin, que c'était cliché ! Mais la lame affutée du couteau et les molaires tout aussi tranchantes des deux molosses ne laissaient que très peu de place à l'élaboration d'un discours plus original.
@Ivan Malkov Pardon pour le délais
Un rayon de soleil un brin insolant vint lécher le petit appareil, comme un rappel insistant de son péché. Avec un énième soupire, Ava se détacha de la fenêtre venir s’emparer de l’appareil en gestes précautionneux. Ses doigts parurent frémir de contentement en retrouvant la texture familière du cuir le recouvrant et elle entreprit de renouer doucement avec ses réflexes de plusieurs décennies : après avoir soigneusement nettoyé l’objectif, elle tourna la molette pour ajuster la sensibilité ISO, récupéra une pellicule 135 et l’enclencha correctement dans le compartiment avant de refermer soigneusement le tout pour oblitérer complètement la lumière du jour. Avec l’impression que des années entières s’étaient écoulées, elle passa enfin la sangle autour de son cou. Puis, avant que la peur ne cisaille la spontanéité, elle transplana vers Epping Forest, non loin de Londres.
L’odeur humide de la mousse fut la première chose qui chatouilla ses narines, vite suivie par l’odeur terreuse de l’humus et les effluves boisées des conifères. Le soleil pointait timidement entre les feuillages, baignant d’une lumière mordorée le sentier, irisant l’air ambiant encore flouté par un brouillard tenace. L’enseignante s’accorda de longues secondes pour inspirer à grandes goulées, emplissant ses poumons d’une nature dont elle avait oublié trop longtemps les bienfaits. Puis, sans se presser, bien loin des tumultes quotidiennes de la ville, des dédales de couloirs emplis de conversations estudiantines, à mille lieux des considérations politiques et des faits divers macabres de ces dernières semaines, l’Irlandaise s’avança sur le sentier, sans destination précise en tête et en ayant pourtant humblement l’impression d’aller enfin quelque part. Enfin. Retrouvant des réflexes qu’elle pensa singulièrement idiot d’avoir douté un instant d’encore les posséder, Aveleen entreprit de voler un peu de sérénité. En cette heure précieuse à peine récupérée aux lueurs de la Lune, Epping Forest expirait d’une paix de cathédrale, à peine dérangée par les bruissements de toute cette vie qui la peuplait. Ici, les animaux se déplaçaient aussi doucement que des prières murmurées, comme pour respecter le long psaume de la nature libérée de toute trace d'humanité. La photographe se fit discrète, ses pas se chaussant de velours, habituée qu’elle était à arpenter ce genre de réserve pour réussir à immortaliser quelques créatures couvant leurs progénitures. Elle avait appris aux grès de ses échecs la parcimonie avec laquelle il fallait savoir s’approcher, la délicatesse nécessaire pour se positionner afin de capturer l’envol d’un oiseau et la distance respectable à conserver lorsqu’il s’agissait de photographier des prédateurs bien plus dangereux qu’elle ne l’était. Alors, lorsque l’aboiement d’un chien fit éclater le silence, l’Irlandaise s’immobilisa immédiatement. Cela faisait bien longtemps que les canidés n’étaient plus sauvages et leur présence ne pouvait signifier qu'une chose : la souveraineté de la solitude venait de prendre tristement fin. Elle songea un instant à transplaner, mais poussée par l'orgueilleux sentiment de ne pas voir avorter sa séance de shooting quelque peu thérapeutique, l'Irlandaise osa finalement quelques pas supplémentaires.
Un campement sommaire lui apparut, avant que son regard cobalt ne soit attiré par la présence tout en musculature déliée et crocs apparents d'une paire de Pitbull sur la défensive. L'Irlandaise ne manqua pas de pâlir ostensiblement à leur vue, sentiment qui amplifia lorsqu'elle aperçue plus nettement leur maître, qui avait dégainé un couteau en guise de salutation. Un sifflement échappa des lèvres rosées de la jeune femme, qui leva lentement ses deux mains comme une criminelle se rendant sous le joug d'une force supérieure. Lâché, son appareil photo pendouilla autour de son cou, se nichant tout contre son ventre, tandis que les deux cerbères obéissaient en s'asseyant. Qu'en serait-il s'il leur disait d'attaquer ? Refoulant ses pensées, Aveleen ouvrit précipitamment la bouche :
- Je ne fais que passer, articula-t-elle rapidement. Puis, face à toute cette armada défensive, elle ne put s'empêcher d'ajouter, son esprit imaginatif flirtant déjà bien proche d'un quelconque braqueur de banque en cavale : qui que vous soyez en train de fuir, cela ne me concerne pas. Je ne vous ai pas vu ici et je ne dirai rien.
Par Merlin, que c'était cliché ! Mais la lame affutée du couteau et les molaires tout aussi tranchantes des deux molosses ne laissaient que très peu de place à l'élaboration d'un discours plus original.
@Ivan Malkov Pardon pour le délais
- Alexander McCandlessMODO - Modérateur
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» miroir du riséd : David Corenswet
» crédits : Maleficent
» multinick : Elio Cooper/Emmy Robinson
» âge : 27 ans
» situation : célibataire
» année d'études : 10éme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DFCM, sortilèges, métamorphoseㅡ options facultatives :▣ [i]droit magique/i]
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Rencontre matinale inattendue (pv Aveleen)
Mar 17 Aoû 2021 - 22:01
Ivan arqua un sourcil face à la réaction de la femme. Cette dernière leva les mains en l’air, comme si elle avait été prise en flagrant délit de quelque chose. Le seul délit qu’elle aurait pu faire c’est de le prendre, lui, en photo. Et encore, c’en était un que pour le Malkov. A priori, elle avait autant le droit d’être ici que lui et ses chiens, bien que cela ne l’enchanta guère. Sa réaction paraissait vraiment démesurée. Neski et Akdov étaient certes impressionnants, mais ils ne faisaient qu’observer sagement la photographe. Il fallait être aveugle et bien con pour ne pas comprendre la raison de la présence de cette femme, lorsque l’on voyait pendre à son cou l’outil photographique.
Elle joignit la parole au geste. Et Ivan fut tellement surpris de ses propos, qu’il haussa son deuxième sourcil. Non mais sérieusement ? Elle le prenait pour un dangereux criminel ou quoi ? Il est clair qu’il ne paraissait pas très avenant, mais tout de même. Son regard devint pétillant et quelques rides se formèrent au coin de ses yeux. Il en aurait une bonne à raconter à @Ivy Malkov !
-Ah ouai et qui me dit que je peux vous faire confiance ?
Pourquoi avait il sortit ça ? Parce que c’était comme une petite friandise. La situation était délicieuse et en plus cocasse. Ce serait dommage de ne pas en profiter pour rentrer dans son jeu, même si elle ignorait que c’en était un. Il garda son couteau à la main, posé sur ses genoux. Il se rendit alors compte que c’était peut être ça qui avait créé la peur chez la photographe.
-Vous êtes qui ?
Autant savoir à qui il avait à faire. Avec son expérience professionnel, il avait toujours cette manie de vouloir connaître l’identité de son interlocuteur ou interlocutrice. Il fit un geste et ses chiens s’allongèrent, adoptant un comportement plus soft. Ils restèrent attentifs, bien que Neski entreprit de se nettoyer les pattes comme si de rien n’était.
-Baisser vos bras, vous allez avoir une crampe…
Non mais franchement, il allait carrément en parler à Garrett et @Ludmila Malkov . Cela provoquera une franche rigolade au sein de la famille Malkov. Si seulement elle savait que c’était loin d’être un hors la loi ou quoi que ce soit de ce genre là ! Mais il n’allait pas décliner son identité de suite et encore moins son boulot. Il ne savait pas s’il avait à faire à une moldue ou une sorcière. Si c’était la première, il n’allait pas lui parler du monde magique, sinon elle allait avoir une attaque. Si c’était la seconde option, elle serait bien bête de ne pas user de sa baguette pour se défendre si elle se croyait en danger ! Sauf qu’il avait le temps de la voir venir, et autant dire qu’il avait de bons réflexes.
Lui qui pensait être tranquille, lorsqu’il l’avait vu arriver, il avait clairement grogné. Mais maintenant, il s’amusait de la situation.
Ivan était un homme bourru mais clairement pas dangereux, du moins pas dans cette situation, pas avec elle.
- Café ?
Il allait en préparer, alors autant lui en proposer. Elle avait réussit bien malgré elle, à amadouer l’ours Russe. Est ce qu’elle allait rester sur sa première impression, ou est ce qu’elle avait un peu de jugeote ?
@Aveleen O’Donnell
Elle joignit la parole au geste. Et Ivan fut tellement surpris de ses propos, qu’il haussa son deuxième sourcil. Non mais sérieusement ? Elle le prenait pour un dangereux criminel ou quoi ? Il est clair qu’il ne paraissait pas très avenant, mais tout de même. Son regard devint pétillant et quelques rides se formèrent au coin de ses yeux. Il en aurait une bonne à raconter à @Ivy Malkov !
-Ah ouai et qui me dit que je peux vous faire confiance ?
Pourquoi avait il sortit ça ? Parce que c’était comme une petite friandise. La situation était délicieuse et en plus cocasse. Ce serait dommage de ne pas en profiter pour rentrer dans son jeu, même si elle ignorait que c’en était un. Il garda son couteau à la main, posé sur ses genoux. Il se rendit alors compte que c’était peut être ça qui avait créé la peur chez la photographe.
-Vous êtes qui ?
Autant savoir à qui il avait à faire. Avec son expérience professionnel, il avait toujours cette manie de vouloir connaître l’identité de son interlocuteur ou interlocutrice. Il fit un geste et ses chiens s’allongèrent, adoptant un comportement plus soft. Ils restèrent attentifs, bien que Neski entreprit de se nettoyer les pattes comme si de rien n’était.
-Baisser vos bras, vous allez avoir une crampe…
Non mais franchement, il allait carrément en parler à Garrett et @Ludmila Malkov . Cela provoquera une franche rigolade au sein de la famille Malkov. Si seulement elle savait que c’était loin d’être un hors la loi ou quoi que ce soit de ce genre là ! Mais il n’allait pas décliner son identité de suite et encore moins son boulot. Il ne savait pas s’il avait à faire à une moldue ou une sorcière. Si c’était la première, il n’allait pas lui parler du monde magique, sinon elle allait avoir une attaque. Si c’était la seconde option, elle serait bien bête de ne pas user de sa baguette pour se défendre si elle se croyait en danger ! Sauf qu’il avait le temps de la voir venir, et autant dire qu’il avait de bons réflexes.
Lui qui pensait être tranquille, lorsqu’il l’avait vu arriver, il avait clairement grogné. Mais maintenant, il s’amusait de la situation.
Ivan était un homme bourru mais clairement pas dangereux, du moins pas dans cette situation, pas avec elle.
- Café ?
Il allait en préparer, alors autant lui en proposer. Elle avait réussit bien malgré elle, à amadouer l’ours Russe. Est ce qu’elle allait rester sur sa première impression, ou est ce qu’elle avait un peu de jugeote ?
@Aveleen O’Donnell
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