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close your eyes, clear your heart, let it go.
Mer 14 Avr 2010 - 1:02
« Il arrive qu'un individu devienne le centre de votre vie, sans que vous ne soyez lié à lui ni par le sang, ni par l'amour, mais simplement parce qu'il vous tient la main, vous aide à marcher sur le fil de l'espoir. »
Soupirant lentement, je tournais la tête en direction de mon armoire où trônait fièrement sur un cintre mon costume pour ce soir. Il paraît que l'erreur est humaine, c'est sans doute vrai. La vie est remplit d'embuche, de difficulté qu'il faut surmonter & bien sûr si nous ne nous trompions pas de chemin, ça ne serait pas drôle. Cependant est-ce qu'on peut penser que plus on commet d'erreur, plus on est humain ? Ou plus l'erreur est importante plus on se rapproche du commun des mortels ? Je n'en sais rien, en tout cas si c'est la deuxième solution alors, je suis comme tout le monde, je suis une personne parmi un milliard d'autre, mon visage n'est qu'une infime pièce du puzzle complexe que nous formons. J'avais merdé, il n'y a pas d'autre mot qui puisse exprimer ma stupidité, je gardais en mémoire chacune des paroles de Cassandra lors de notre dispute dans les vestiaires, je me rappelais parfaitement comment elle était partie & par Merlin, je m'en voulais de plus en plus chaque jour pour mon comportement. J'avais probablement perdue ma meilleure amie, mon ancienne amante, ma confidente, la seule & l'unique, j'avais perdue une part de moi-même quand elle avait franchit la porte. Seulement je n'ai pas abandonné le Quidditch & encore moins mon poste de capitaine, je n'avais pas eu la stupidité d'arrêter mes études à Hungcalf. Non ce n'était pas ainsi que j'arriverais à me faire pardonner au près de Cassandra & ce n'était pas comme ça que j'arriverais à quelque chose, à choisir finalement qui gagnerait entre mon cerveau & mon cœur. J'avais été minable & il était trop tard pour pouvoir changer quoi que se soit à la situation, cependant je pouvais essayer de me rattraper, de me faire pardonner par tout les moyens car c'était le plus important. Lui faire comprendre que je n'avais dit que des conneries, que je ne pensais pas le millième des mots que j'avais prononcé, j'avais déconné je le savais & je voulais lui faire savoir que j'avais menti. Il était stupide de lui avoir dit que je ne l'aimais plus, comme si cela été ne serais-ce que possible. Me reprenant en main j'avais passé ces derniers jours à faire le choix que j'avais tant repoussé, il n'avait pas été si difficile finalement mais, c'était bien évidemment grâce à ma dispute avec Cassie qui m'avait ouvert les yeux. J'avais également passé un certain temps à me demander comment est-ce que je pouvais me faire pardonner.
Me levant, je me dirigeais rapidement vers mon balcon pour prendre un peu l'air, je n'avais pas remit les pieds à un cours de sortilège depuis notre dispute, je ne voulais pas assister à un de ses cours après ce que j'avais pu lui dire, je ne voulais pas qu'elle me voit comme un salaud. Il était primordial que je me fasse pardonner avant tout, oui on peut aussi dire que j'avais eu peur de croiser son regard après ce qui c'était passé … Une véritable fillette pas vrai ? Profitant ainsi pendant quelques secondes de la fraicheur de la soirée, je me décidais enfin à me préparer. Ce soir avait lieu le bal de printemps, là pour accueillir comme il se doit les étudiants étrangers venus étudier ici, pour l’occasion c’était aux filles d’inviter les garçons. A la fin de notre dispute, Cassandra m’avait plus ou moins proposé d’aller au bal avec elle, je n’avais ni eu le temps d’accepter ni de refuser mais, ce n’était pas plus mal vu dans l’état dans lequel j’étais à ce moment-là, j’aurais pu faire une connerie de plus. Je ne pouvais tout de même m’empêcher de me demander si elle avait réellement pensé à sa proposition, je n’avais aucune idée de si elle était toujours d’accord pour y aller avec moi mais, je ne pouvais regretter d’avoir dit non aux quelques filles qui m’avaient demandé d’aller avec elle, j’avais alors refusé poliment, avouant tout bêtement que j’y allais déjà avec quelqu’un. Bien sûr elles ne devaient pas se douter qu’il s’agissait de Cassandra Ledoux, professeur de sortilège, cependant j’étais heureux de voir que je n’étais pas devenu associable. En même temps j’avais reprit mes bonnes vieilles habitudes, j’avais arrêté de m’enfermer, de devenir fou, j’avais clarifié les choses dans ma tête & j’étais de nouveau moi-même. Pas le con qu’on a envie de baffer, le dépressif qui n’arrive pas à faire un choix, j’étais moi en tout simplicité, sans prise de tête.
Je pris une douche assez rapidement, ne prenant pas la peine de me coiffer ni même de me raser, je savais qu’elle me préférait avec une légère barbe de deux jours, je me dirigeais directement vers mon armoire pour regarder mon costume. Cela faisait bien longtemps que je n’en avais pas porté un mais, il fallait que je fasse des efforts pour être présentable ce soir, c’était une soirée assez spéciale. Je m’habillais sans attendre, j’avais toujours eu du mal à trouver des costumes à ma taille, j’étais assez menu, pas vraiment ce que l’on peut appeler un garçon baraqué, j’en suis même loin & en général j’avais tendance à nager dedans. Heureusement & sans grande surprise ce n’était pas le cas ce soir, profitant de ce dernier moment de répit avant la bataille, je m’allumais une cigarette pour me donner un peu de courage. Ce n’était pas très malin de ma part de fumer maintenant, le tissus garderait probablement cette odeur de nicotine mais, je ne pouvais pas être parfait & ce n’était pas l’odeur de mon costume qui jouerait dans la balance. C’était l’heure, je ne pouvais plus reculer. J’arrivais bien rapidement devant le bureau de mon amie, j’avais 15 petites minutes d’avance mais, elles me seraient très précieuse pour me faire pardonner & surtout pour voir si Cassandra avait toujours prévu d’aller au bal avec moi & non avec quelqu’un d’autre car, une question m’avait trotté dans la tête pendant bien longtemps ces derniers jours : Pourquoi me proposer d’aller au bal alors qu’elle aurait très bien pu y aller avec Lust ? Ce qui était d’ailleurs le plus logique, cependant je ne cherchais pas vraiment la réponse, je ne l’aurais qu’en lui demandant la question. Un petit soupire, une dernière envie de me frapper & c’était à moi de jouer, m’avançant vers la porte je donnais quelques petits coups dessus avant de me reculer & de m’appuyer contre la pierre froide du château. Je devais vraiment avoir l’air ridicule dans ce foutu costume mais, je ne pouvais plus reculer. Attendant encore quelques secondes, la porte s’ouvrit enfin, me relevant précipitamment de contre le mur, je baissais la tête & tendit le bouquet d’hortensia blanche que j’avais acheté avant de venir. « Cassie, je sais que j’ai merdé. J’ai été le pire des cons, tu aurais dû me frapper, me jeter un sort pour que je me taise, juste pour que j’arrête. Passant ma main dans mes cheveux, j’étais gêné par mon ancien comportement envers. Relevant finalement la tête puisque je ne pouvais pas toujours fixer mes chaussures, je plantais mon regard dans celui de Cassandra pour essayer de trouver les mots justes. Je sais que je ne mérite pas ton amitié, pas après ce que j’ai fait. Mais, je suis vraiment désolé, je ne pensais pas ce que j’ai pu dire. »
Me levant, je me dirigeais rapidement vers mon balcon pour prendre un peu l'air, je n'avais pas remit les pieds à un cours de sortilège depuis notre dispute, je ne voulais pas assister à un de ses cours après ce que j'avais pu lui dire, je ne voulais pas qu'elle me voit comme un salaud. Il était primordial que je me fasse pardonner avant tout, oui on peut aussi dire que j'avais eu peur de croiser son regard après ce qui c'était passé … Une véritable fillette pas vrai ? Profitant ainsi pendant quelques secondes de la fraicheur de la soirée, je me décidais enfin à me préparer. Ce soir avait lieu le bal de printemps, là pour accueillir comme il se doit les étudiants étrangers venus étudier ici, pour l’occasion c’était aux filles d’inviter les garçons. A la fin de notre dispute, Cassandra m’avait plus ou moins proposé d’aller au bal avec elle, je n’avais ni eu le temps d’accepter ni de refuser mais, ce n’était pas plus mal vu dans l’état dans lequel j’étais à ce moment-là, j’aurais pu faire une connerie de plus. Je ne pouvais tout de même m’empêcher de me demander si elle avait réellement pensé à sa proposition, je n’avais aucune idée de si elle était toujours d’accord pour y aller avec moi mais, je ne pouvais regretter d’avoir dit non aux quelques filles qui m’avaient demandé d’aller avec elle, j’avais alors refusé poliment, avouant tout bêtement que j’y allais déjà avec quelqu’un. Bien sûr elles ne devaient pas se douter qu’il s’agissait de Cassandra Ledoux, professeur de sortilège, cependant j’étais heureux de voir que je n’étais pas devenu associable. En même temps j’avais reprit mes bonnes vieilles habitudes, j’avais arrêté de m’enfermer, de devenir fou, j’avais clarifié les choses dans ma tête & j’étais de nouveau moi-même. Pas le con qu’on a envie de baffer, le dépressif qui n’arrive pas à faire un choix, j’étais moi en tout simplicité, sans prise de tête.
Je pris une douche assez rapidement, ne prenant pas la peine de me coiffer ni même de me raser, je savais qu’elle me préférait avec une légère barbe de deux jours, je me dirigeais directement vers mon armoire pour regarder mon costume. Cela faisait bien longtemps que je n’en avais pas porté un mais, il fallait que je fasse des efforts pour être présentable ce soir, c’était une soirée assez spéciale. Je m’habillais sans attendre, j’avais toujours eu du mal à trouver des costumes à ma taille, j’étais assez menu, pas vraiment ce que l’on peut appeler un garçon baraqué, j’en suis même loin & en général j’avais tendance à nager dedans. Heureusement & sans grande surprise ce n’était pas le cas ce soir, profitant de ce dernier moment de répit avant la bataille, je m’allumais une cigarette pour me donner un peu de courage. Ce n’était pas très malin de ma part de fumer maintenant, le tissus garderait probablement cette odeur de nicotine mais, je ne pouvais pas être parfait & ce n’était pas l’odeur de mon costume qui jouerait dans la balance. C’était l’heure, je ne pouvais plus reculer. J’arrivais bien rapidement devant le bureau de mon amie, j’avais 15 petites minutes d’avance mais, elles me seraient très précieuse pour me faire pardonner & surtout pour voir si Cassandra avait toujours prévu d’aller au bal avec moi & non avec quelqu’un d’autre car, une question m’avait trotté dans la tête pendant bien longtemps ces derniers jours : Pourquoi me proposer d’aller au bal alors qu’elle aurait très bien pu y aller avec Lust ? Ce qui était d’ailleurs le plus logique, cependant je ne cherchais pas vraiment la réponse, je ne l’aurais qu’en lui demandant la question. Un petit soupire, une dernière envie de me frapper & c’était à moi de jouer, m’avançant vers la porte je donnais quelques petits coups dessus avant de me reculer & de m’appuyer contre la pierre froide du château. Je devais vraiment avoir l’air ridicule dans ce foutu costume mais, je ne pouvais plus reculer. Attendant encore quelques secondes, la porte s’ouvrit enfin, me relevant précipitamment de contre le mur, je baissais la tête & tendit le bouquet d’hortensia blanche que j’avais acheté avant de venir. « Cassie, je sais que j’ai merdé. J’ai été le pire des cons, tu aurais dû me frapper, me jeter un sort pour que je me taise, juste pour que j’arrête. Passant ma main dans mes cheveux, j’étais gêné par mon ancien comportement envers. Relevant finalement la tête puisque je ne pouvais pas toujours fixer mes chaussures, je plantais mon regard dans celui de Cassandra pour essayer de trouver les mots justes. Je sais que je ne mérite pas ton amitié, pas après ce que j’ai fait. Mais, je suis vraiment désolé, je ne pensais pas ce que j’ai pu dire. »
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Re: close your eyes, clear your heart, let it go.
Mer 14 Avr 2010 - 22:53
EMILY LOIZEAU - LEAVING YOU
« I'm not leaving you, Tyler, never. »
C’était le grand soir. Oui, celui où je serais fixée. Celui où je saurais si Tyler pensait chacun de ses mots, l’autre jour dans les vestiaires. S’il ne m’aimait vraiment plus. J’avais le cœur serré, la boule au ventre, la gorge nouée depuis des jours. Je n’avalais plus grand-chose, en attendant avec impatience le soir du bal, j’espérai qu’il viendrait. Je l’avais invité après tout. Il viendrait n’est-ce pas ? Dis moi que tu viendras Tyler, dis moi que tu m’accorderas ta première danse, et que tu m’aimes encore. J’avais mal, comment était-ce possible, alors que tout allait si bien, du côté amoureux ? Je ne savais plus où j’en étais avec Tyler, et plus que jamais, j’avais l’impression horrible de sentir mon monde se dérober sous les pieds. Où allais-je si ce n’était pas avec Tyler ? Sans doute étais-je prête à m’enfuir, s’il refusait d’être mon cavalier ce soir. Sans doute ne serais-je pas allée au bal, aurais-je passée ma soirée dans le parc de Hungcalf, et en souvenir du bon vieux temps, j’aurais fumé les cigarettes qu’il préférait, celles au goût particulièrement âcre et pourtant si délicieux. Je ne fumais plus, mes poumons devaient sans doute être ceux d’un octogénaire fumeur, cependant, avec tout ce que j’avais fumé dans mon adolescence. Songeuse, j’observai un vieux de paquet de cigarette échoué dans le coin de ma chambre. Sans doute était-ce ma mère qui les avait oubliés là. Distraite, j’ouvris le petite paquet et en tirait une, que je fis tourner entre mes doigts. Et s’il ne venait pas ? Secouant la tête, je soupirai avec douleur, avant de me lever et de gagner ma salle de bain d’un pas traînant et lent. Je ne savais pas si je devais me préparer, peut être n’aurai-je pas de cavalier, alors à quoi bon ? Ma robe de soirée trônait sur mon lit fait, elle me narguait en silence, et m’intimait que je n’aurai pas à la mettre, car il ne viendrait pas. Pas après tout ce qu’il m’avait dit, pas après tout cela, c’était impossible. Que devais-je faire ? Tant pis, je préférai tenter le tout pour le tout et me préparer tout de même, au cas où mon beau cavalier pointe le bout de son nez. Et s’il ne venait pas, alors j’irais au bord du lac, y tremperai mes pieds, et peut être m’y baignerais-je, juste pour que l’eau glaciale me prouve que j’existai, que je n’étais pas qu’une âme en peine à la recherche d’une enveloppe charnelle. Je n’étais pas un fantôme… Du moins, je l’espérai. Retirant mes vêtements, j’entrai en silence dans la cabine de douche, d’un geste mécanique, j’ouvris le robinet qui laissa couler l’eau froide sur mon corps frissonnant, mes cheveux ruisselaient déjà d’eau, quant à ma peau, je ne savais reconnaitre les frissons des perles d’eau. Je soupirai, apposai mon front contre le mur, fermai les yeux. Je ne savais pas si j’avais envie d’aller à ce bal finalement. Je ne voulais pas voir Lust danser avec sa cavalière et toutes ses autres courtisanes qui le supplieraient pour une seule danse, je ne voulais pas voir le visage torturé de Tyler, ni même tous ces rires autour de moi, alors que mon ami allait si mal. Passant une main sur mon épaule, j’effleurai de mes doigts chaque brûlure qui rayait ma peau diaphane, tandis que j’ouvrais les yeux et observais l’eau tomber à flot sur mon épiderme lumineux.
Quelques minutes plus tard, peut être une heure, même, je quittai l’eau chaude et l’odeur du savon pour nouer une serviette autour de mon corps. Je me dirigeai vers le lavabo, et le grand miroir qui trônait au dessus. J’observai mon reflet, perplexe, perdue, confuse. D’un geste las, j’essayais la buée qui recouvrait la glace, et posai mes deux mains sur les bords de la faïence. Penchant la tête, je crus vomir. J’étais nauséeuse, et tellement inquiète. Je restais là quelques instants, la tête me tournait. Ciel, que j’avais l’air chétive à cet instant. Passant une main dans mes cheveux, je secouai la tête avec nonchalance avant de me reprendre et me diriger vers ma chambre. J’avisai d’un œil critique la robe étendue sur mon lit. Je me l’étais achetée sur un coup de tête, la semaine précédente. Trop chère sans doute, pour ce genre de soirée, mais je crois que la fièvre acheteuse m’avait gagné à cet instant et je n’avais pu résister à l’envie de la faire mienne. Maintenant qu’elle était sur mon lit, je me demandais pourquoi je l’avais acheté. Tant pis pour les économies. Je laissai tomber ma serviette le long de mon corps, avant de s’écraser par terre dans un bruit sourd et confus. Je me penchai, laissai glisser mes doigts sur l’étoffe, me décidai à la prendre. La mis. Le tissu sembla épouser mes formes avec magie. Me contorsionnant, je parvins à remonter la fermeture éclaire qui ornait le dos du vêtement, et enfin, revins à la salle de bain pour m’observer d’un œil critique et inquiet dans le grand miroir. Cette robe était trop habillée, et bien trop courte, pour la trentenaire que j’étais. J’avais encore faire une folie en m’achetant cela, et voilà que je regrettai amèrement. Je ne pouvais pas mettre ça. Malheureusement, je n’avais absolument rien d’autre de convenable à me mettre. Tirant d’un air énerve sur le bas de la robe, je battis en retraite. Au moins, le décolleté était décent et la couleur noire n’était pas trop extravagante. Soupirant une énième fois, je finis par me perfectionner mon maquillage, soulignant mes yeux d’un trait noir et mes lèvres de quelques paillettes. Mon mot d’ordre était la discrétion, car plus que jamais, je ne tenais pas à me faire remarquer. Encore que, un professeur invitant l’un de ses élèves au bal de printemps, en tant que cavalier, ce ne devait pas être fort commun. Avisant mes cheveux avec désarroi, je réalisai que je ne pouvais plus rien en faire, et qu’à cause de l’eau ils s’étaient mis à boucler. Tant pis pour les chignons complexes et autres coiffures distinguées, ce soir, la simplicité d’une queue de cheval suffirait amplement à ma crinière dorée. J’entendais déjà le château s’animer dehors, et j’espérai que Tyler était en chemin, en direction de mon bureau. Me dirigeant vers mon salon, j’enfilais avec distraction des chaussures plates, pour être sûre de ne pas me casser la figure ou bien d’écraser le pied des hommes qui accepteraient de m’accorder une danse, puis m’approchais d’une petite boite en boîte, finement décorée.
Je l’ouvris, y jetai un coup d’œil. Mes doigts vinrent à la recherche d’objets, bousculant les autres sur leur passage, et retirèrent finalement une paire de boucle d’oreilles que j’enfilais la seconde suivante, ainsi que quelques bracelets en or fin qui viendraient orner mon poignet, en plus du magnifique bijou que m’avait offert Tyler, quelques jours après notre retour de Paris. Le portant à mes yeux, je l’observai, un petit sourire au bout des lèvres. Quelle délicate attention, ce bracelet était un réel porte bonheur à mes yeux. Perdue dans la contemplation de l’objet scintillant, je fus sortie de mes pensées par quelques coups secs abattu sur la porte de mon bureau. Mon corps loupa un battement. Etait-ce bien lui ? Etait-ce bien Tyler qui venait me chercher pour m’emmener au bal ? Surprise, et néanmoins heureuse, je m’approchai de la porte que j’ouvris avec lenteur, espérant plus que jamais tomber nez à nez avec mon bel anglais à la chevelure cuivrée. C’était lui. Adossé contre le mur, de son air décontracté et magnifique, de sa prestance divine et antique. Il se releva brusquement lorsqu’il entendit le loquet s’ouvrir, sans jamais croiser mon regard, il s’approcha et me tandis un bouquet d’orchidées blanches. Un sourire aux lèvres, surprise néanmoins, je prenais le bouquet avec douceur, effleurant brièvement la main de mon meilleur ami. J’allais prendre la parole, mais il me précéda et la prit le premier. Sa voix douce et suave vint enchanter mes oreilles. « Cassie, je sais que j’ai merdé. J’ai été le pire des cons, tu aurais dû me frapper, me jeter un sort pour que je me taise, juste pour que j’arrête. Silencieuse, je l’observai d’un air attendris passer sa main chaleureuse dans ses cheveux. J’aimais cette manie qu’il avait, elle lui donnait un air encore plus beau et toutes les filles auraient sans doute craqué devant des excuses qui semblaient si sincères. Il ne m’en voulait donc pas, de lui avoir dit toutes ces choses horribles que je ne pensais pas ? Alors ce n’était qu’une simple dispute entre amis, comme il en arrive souvent chez les autres ? Ciel, que j’étais soulagée. Ses mots restaient néanmoins en travers de ma gorge. Une fois encore, alors que j’étais sur le point de prendre la parole pour lui dire de se taire et de m’excuser, il prit la parole. Je sais que je ne mérite pas ton amitié, pas après ce que j’ai fait. Mais, je suis vraiment désolé, je ne pensais pas ce que j’ai pu dire. » Ses yeux croisèrent les miens déjà embués de larmes. Sans plus attendre, sans me retenir, je m’approchai de lui et posai ma tête contre son torse, passant mes mains dans son dos, pour mieux le serrer contre moi. Il ne le pensait pas ? Il m’aimait, alors… Je ne savais plus où j’en étais, tout ce que je savais, c’était que j’étais avec Tyler, que j’allais aller au bal avec lui, et que son odeur m’apaisait plus que jamais. Ma joue fermement collée à son torse, je ne dis mot, du moins, quelques secondes, juste le temps de sentir son cœur et le mien battre à l’unisson, et m’imprégner de son odeur mêlée à celle de la cigarette. Sans jamais me décoller de lui et briser cette étreinte qui m’était chère, je finis par prendre la parole à mon tour.
« Tout est de ma faute… Je n’avais d’yeux que pour mon histoire avec Lust, et je n’ai pas vu à quel point tu étais mal. Relevant les yeux vers lui, je ne pus retenir une larme de glisser sur ma joue. Je posais mes deux mains sur ses joues délicieusement rappeuses, de sa barbe de deux jours qui lui allait si bien, et d’un sourire tendre, je finis par murmurer. Je pensais que tu ne viendrais pas. J’avais déjà prévu d’aller me baigner nue dans le lac… J’éclatai d’un rire bref et cristallin, avant d’essayer mes larmes d’un geste de la main. Retirant mes mains de son doux visage, je vins entrelacer mes doigts aux siens, caressant la paume de sa main avec chaleur. Tu es magnifique, Tyler. Merci d’avoir accepté d’être mon cavalier… Montant sur la pointe de mes pieds, je vins déposer un baiser sur sa joue, ne lâchant pas sa main, fermement capturée par la mienne. »
Quelques minutes plus tard, peut être une heure, même, je quittai l’eau chaude et l’odeur du savon pour nouer une serviette autour de mon corps. Je me dirigeai vers le lavabo, et le grand miroir qui trônait au dessus. J’observai mon reflet, perplexe, perdue, confuse. D’un geste las, j’essayais la buée qui recouvrait la glace, et posai mes deux mains sur les bords de la faïence. Penchant la tête, je crus vomir. J’étais nauséeuse, et tellement inquiète. Je restais là quelques instants, la tête me tournait. Ciel, que j’avais l’air chétive à cet instant. Passant une main dans mes cheveux, je secouai la tête avec nonchalance avant de me reprendre et me diriger vers ma chambre. J’avisai d’un œil critique la robe étendue sur mon lit. Je me l’étais achetée sur un coup de tête, la semaine précédente. Trop chère sans doute, pour ce genre de soirée, mais je crois que la fièvre acheteuse m’avait gagné à cet instant et je n’avais pu résister à l’envie de la faire mienne. Maintenant qu’elle était sur mon lit, je me demandais pourquoi je l’avais acheté. Tant pis pour les économies. Je laissai tomber ma serviette le long de mon corps, avant de s’écraser par terre dans un bruit sourd et confus. Je me penchai, laissai glisser mes doigts sur l’étoffe, me décidai à la prendre. La mis. Le tissu sembla épouser mes formes avec magie. Me contorsionnant, je parvins à remonter la fermeture éclaire qui ornait le dos du vêtement, et enfin, revins à la salle de bain pour m’observer d’un œil critique et inquiet dans le grand miroir. Cette robe était trop habillée, et bien trop courte, pour la trentenaire que j’étais. J’avais encore faire une folie en m’achetant cela, et voilà que je regrettai amèrement. Je ne pouvais pas mettre ça. Malheureusement, je n’avais absolument rien d’autre de convenable à me mettre. Tirant d’un air énerve sur le bas de la robe, je battis en retraite. Au moins, le décolleté était décent et la couleur noire n’était pas trop extravagante. Soupirant une énième fois, je finis par me perfectionner mon maquillage, soulignant mes yeux d’un trait noir et mes lèvres de quelques paillettes. Mon mot d’ordre était la discrétion, car plus que jamais, je ne tenais pas à me faire remarquer. Encore que, un professeur invitant l’un de ses élèves au bal de printemps, en tant que cavalier, ce ne devait pas être fort commun. Avisant mes cheveux avec désarroi, je réalisai que je ne pouvais plus rien en faire, et qu’à cause de l’eau ils s’étaient mis à boucler. Tant pis pour les chignons complexes et autres coiffures distinguées, ce soir, la simplicité d’une queue de cheval suffirait amplement à ma crinière dorée. J’entendais déjà le château s’animer dehors, et j’espérai que Tyler était en chemin, en direction de mon bureau. Me dirigeant vers mon salon, j’enfilais avec distraction des chaussures plates, pour être sûre de ne pas me casser la figure ou bien d’écraser le pied des hommes qui accepteraient de m’accorder une danse, puis m’approchais d’une petite boite en boîte, finement décorée.
Je l’ouvris, y jetai un coup d’œil. Mes doigts vinrent à la recherche d’objets, bousculant les autres sur leur passage, et retirèrent finalement une paire de boucle d’oreilles que j’enfilais la seconde suivante, ainsi que quelques bracelets en or fin qui viendraient orner mon poignet, en plus du magnifique bijou que m’avait offert Tyler, quelques jours après notre retour de Paris. Le portant à mes yeux, je l’observai, un petit sourire au bout des lèvres. Quelle délicate attention, ce bracelet était un réel porte bonheur à mes yeux. Perdue dans la contemplation de l’objet scintillant, je fus sortie de mes pensées par quelques coups secs abattu sur la porte de mon bureau. Mon corps loupa un battement. Etait-ce bien lui ? Etait-ce bien Tyler qui venait me chercher pour m’emmener au bal ? Surprise, et néanmoins heureuse, je m’approchai de la porte que j’ouvris avec lenteur, espérant plus que jamais tomber nez à nez avec mon bel anglais à la chevelure cuivrée. C’était lui. Adossé contre le mur, de son air décontracté et magnifique, de sa prestance divine et antique. Il se releva brusquement lorsqu’il entendit le loquet s’ouvrir, sans jamais croiser mon regard, il s’approcha et me tandis un bouquet d’orchidées blanches. Un sourire aux lèvres, surprise néanmoins, je prenais le bouquet avec douceur, effleurant brièvement la main de mon meilleur ami. J’allais prendre la parole, mais il me précéda et la prit le premier. Sa voix douce et suave vint enchanter mes oreilles. « Cassie, je sais que j’ai merdé. J’ai été le pire des cons, tu aurais dû me frapper, me jeter un sort pour que je me taise, juste pour que j’arrête. Silencieuse, je l’observai d’un air attendris passer sa main chaleureuse dans ses cheveux. J’aimais cette manie qu’il avait, elle lui donnait un air encore plus beau et toutes les filles auraient sans doute craqué devant des excuses qui semblaient si sincères. Il ne m’en voulait donc pas, de lui avoir dit toutes ces choses horribles que je ne pensais pas ? Alors ce n’était qu’une simple dispute entre amis, comme il en arrive souvent chez les autres ? Ciel, que j’étais soulagée. Ses mots restaient néanmoins en travers de ma gorge. Une fois encore, alors que j’étais sur le point de prendre la parole pour lui dire de se taire et de m’excuser, il prit la parole. Je sais que je ne mérite pas ton amitié, pas après ce que j’ai fait. Mais, je suis vraiment désolé, je ne pensais pas ce que j’ai pu dire. » Ses yeux croisèrent les miens déjà embués de larmes. Sans plus attendre, sans me retenir, je m’approchai de lui et posai ma tête contre son torse, passant mes mains dans son dos, pour mieux le serrer contre moi. Il ne le pensait pas ? Il m’aimait, alors… Je ne savais plus où j’en étais, tout ce que je savais, c’était que j’étais avec Tyler, que j’allais aller au bal avec lui, et que son odeur m’apaisait plus que jamais. Ma joue fermement collée à son torse, je ne dis mot, du moins, quelques secondes, juste le temps de sentir son cœur et le mien battre à l’unisson, et m’imprégner de son odeur mêlée à celle de la cigarette. Sans jamais me décoller de lui et briser cette étreinte qui m’était chère, je finis par prendre la parole à mon tour.
« Tout est de ma faute… Je n’avais d’yeux que pour mon histoire avec Lust, et je n’ai pas vu à quel point tu étais mal. Relevant les yeux vers lui, je ne pus retenir une larme de glisser sur ma joue. Je posais mes deux mains sur ses joues délicieusement rappeuses, de sa barbe de deux jours qui lui allait si bien, et d’un sourire tendre, je finis par murmurer. Je pensais que tu ne viendrais pas. J’avais déjà prévu d’aller me baigner nue dans le lac… J’éclatai d’un rire bref et cristallin, avant d’essayer mes larmes d’un geste de la main. Retirant mes mains de son doux visage, je vins entrelacer mes doigts aux siens, caressant la paume de sa main avec chaleur. Tu es magnifique, Tyler. Merci d’avoir accepté d’être mon cavalier… Montant sur la pointe de mes pieds, je vins déposer un baiser sur sa joue, ne lâchant pas sa main, fermement capturée par la mienne. »
- InvitéInvité
Re: close your eyes, clear your heart, let it go.
Jeu 15 Avr 2010 - 22:19
Je me sentais juste bien, tout allait mieux maintenant. Comment le contraire aurait-il pu être possible quand je tenais mon amie dans les bras ? Mon dieu qu'elle m'avait manqué, on dit qu'on ne reconnaît pas les moments importants de notre existence quand ils se produisent, on se satisfait des idées, des choses, des personnes & on les prend pour acquises. On ne cherche pas plus loin que ce que l'on sait, pourquoi le faire de toute façon. Nous vivons dans le présent & non dans le futur alors pourquoi imaginer des millions de possibilités, on ne s'imagine pas ce qui peut arriver, seulement c'est quand cette chose est sur le point de disparaître de notre vie qu'on réaliser à quel point on pouvait être loin de la vérité, à quel point on tient à elle & à quel point on l'aime. Je n'avais pas réalisé que je venais de rencontrer l'une des personnes les plus importantes de ma vie quand je lui avais adressé la parole la première fois dans ce bar minable, je n'avais jamais imaginé ça, je n'y étais pas préparé. Comme je ne mettais pas préparé à la perdre, pourtant elle était bien devenue indispensable à mon bonheur, c'est stupide je le sais bien, sans aucun doute naïf mais, elle a prit une place conséquente dans mon existence & la confirmation fut notre dispute. Son sourire m'avait terriblement manqué, nos conversations comprises que par nous-mêmes, cette absence de petites choses m'avaient fait comprendre le vide qu'elle laisserait si elle disparaissait de ma vie pour de bon & je n'en avais pas envie. Elle faisait partie de ma vie, plus sans aucun doute que mon propre père, je ne voulais pas perdre ce que nous avions construit en trois ans d'amitié. Bizarrement la plupart des personnes que je connais, s'imagineraient que je suis amoureux de ma douce Cassandra mais, ce n'est pas ça … Bien sûr que je l'aime, c'est même évident & je trouve toujours étonnant qu'elle ai pu me croire quand je lui avais affirmé le contraire, seulement je ne l'aime pas comme ils se l'imaginent, pas comme Lust peut l'aimer. Peut-être pas aussi fort, je n'en sais rien pour tout dire.
Soupirant lentement, je renforçais l'étreinte qui nous unissait. Tant pis s'il y avait des élèves qui pouvaient passer par là, tant pis si on nous regardait bizarrement ce soir au bal, il n'est sûrement pas habituel qu'un professeur y aille avec un élève mais, sincèrement ce n'était pas important. Que chacun pense ce qu'ils désirent, nous connaissions très bien la vérité avec ma française, nous étions amis, anciens amants certes mais, non étions simplement amis avant d'être professeur & élève. Un grand sourire prit place sur mon visage, par la barbe de Merlin qu'il était bon de la retrouver enfin, je laissais mes mains dans son dos alors que son doux parfum emplissait de nouveau mes poumons. Ce simple geste d'affection m'avait manqué, son odeur également, le réconfort que cela me procurait quand je me trouvais avec elle, celui de savoir que de toute façon tout irait bien puisque si l'un de nous deux tombé de haut il y aurait toujours l'autre. Qu'il aurait été stupide de gâcher tout ça par une dispute bien trop stupide pour qu'elle puisse tout détruire sur son passage. Restant ainsi pendant quelques secondes, je profitais pleinement de l'instant, son odeur se mélangeant avec celle des hortensias que je venais de lui offrir, le bruit lointain des élèves qui se trouvaient devant la grande salle, attendant patiemment pour pouvoir profiter du bal, les retrouvailles de deux amis. Gardant ce sourire sur le visage, nous nous détachâmes légèrement & je posais mon doux regard sur elle, elle avait les larmes aux yeux. Je n'aimais pas la voir comme ça, c'était plus fort que moi cependant alors que j'allais prendre de nouveau la parole pour qu'elle m'affiche juste un sourire, elle fut plus rapide que moi & sa voix paisible me coupa dans mon élan. « Tout est de ma faute… Je n’avais d’yeux que pour mon histoire avec Lust, et je n’ai pas vu à quel point tu étais mal. Oh non, nous n'allions pas commencé à jouer à ce jeu tout de même ? Celui de savoir qui a raison ou tord dans l'histoire, cela ne servait à rien puisque c'était entièrement de ma faute & non de la sienne. Elle n'était en rien responsable de notre dispute, bien au contraire elle avait fait tout ce qu'elle pouvait pour l'éviter seulement ce n'avait pas été suffisant. J'étais allé bien trop loin & elle n'avait fait que répliquer à mes attaques mordantes, il était normal de sa part de réagir ainsi, qui ne l'aurait pas fait après tout ? Posant ma main sur sa joue, je lui essuyais la larme qui commençait à couler. Alors que je caressais doucement sa joue avant de l'enlever, ce fut à son tour de déposer ses deux mains cette fois-ci sur mes joues. Je pensais que tu ne viendrais pas. J’avais déjà prévu d’aller me baigner nue dans le lac… » Son rire enfantin que cela faisait du bien de l'entendre … Il fut bien vite rejoint par le mien. Alors comme ça elle avait vraiment pensé que je ne viendrais pas, pourtant j'étais là & pour rien au monde je ne souhaitais partir d'ici. J'affichais une mine renfrogné suite à sa deuxième phrase, elle avait prévue autre chose juste au cas où je ne viendrais pas ? « Te baigner nue dans le lac ? & Tu ne m'aurais même pas laissé profiter de ce délicieux spectacle ? Je ne sais pas comment je dois le prendre. » Continuant à faire semblant d'être vexé pendant quelques secondes, je finis bien trop rapidement par retrouver mon sourire niais. Entremêlant nos doigts, elle vint rapidement caresser la paume de ma main avec douceur. Tu es magnifique, Tyler. Merci d’avoir accepté d’être mon cavalier… » Je baissais légèrement la tête alors que ma main se perdait de nouveau dans mes cheveux. J’avais toujours été mal à l’aise quand on me complimentait, que ce soit au niveau physique ou autre, je n’arrivais pas à m’habituer à ce genre de chose. Gardant sa main dans la mienne, j’effectuais une légère pression quand elle me remercia d’avoir accepté sa demande. Je n’aurais pu le lui refuser en temps normal & ça notre dispute n’avait absolument rien changé à ça.
Jouant le jeu du cavalier, je portais sa main à mes lèvres pour y déposer un baiser après mettre légèrement penché comme le voudrait ma mère. Me relavant, j’émis un petit rire, ça faisait bien longtemps que je ne mettais pas comporter ainsi, je veux dire comme je devrais le faire lors de soirée mondaine … La dernière remontait à plusieurs années d’ailleurs. Plongeant mon regard dans l’océan de ses yeux, j’écoutais les murmures qui venaient du Hall, les portes n’allaient pas tarder à ouvrir normalement, d’ici quelques petites minutes. Nous étions un couple assez peu banal, il valait sûrement mieux pour nous d’essayer de nous fondre dans la masse des élèves, passant mon bras autour de son épaule nue, je me penchais à son oreille pour lui murmurer. « Alors prête pour ce soir ? » Avançant lentement dans les couloirs du château, j’entendais la rumeur devenir de plus en plus forte, dans quelques secondes nous serions dans la fosse aux hippogriffes. Heureusement nous serions tous les deux, c’était déjà ça. M’arrêtant brusquement, je me penchais de nouveau à son oreille. « Au passage, tu es vraiment sublime ce soir, magnifique, superbe il n’y a rien à dire. Je lui affichais un grand sourire avant de continuer. & Je t’aime Cassie, comme tu l’as dit, pas à la manière de Lust mais, je t’aime. Ca vaut ce que ça vaut. » Déposant un baiser sur sa tempe, je profitais de ce dernier signe d’affection, nous ne pourrions pas nous comporter ainsi dans la grande salle. Soupirant une dernière fois, j’avançais de nouveau en sa compagnie, tournant à l’angle du couloir nous arrivâmes bien rapidement face à de nombreux élèves qui attendaient l’ouverture des portes. Et c’était partit pour une soirée sûrement assez spéciale, certains élèves nous regardé déjà bizarrement, suite à cette soudaine attention ce fut un groupe entier qui nous dévisageâmes, repérant deux ou trois connaissances dans celui-ci je les saluais par un bref signe de la main avant d’entrainer ma cavalière d’un soir dans la grande salle qui venait tout juste d’ouvrir ses portes.
Soupirant lentement, je renforçais l'étreinte qui nous unissait. Tant pis s'il y avait des élèves qui pouvaient passer par là, tant pis si on nous regardait bizarrement ce soir au bal, il n'est sûrement pas habituel qu'un professeur y aille avec un élève mais, sincèrement ce n'était pas important. Que chacun pense ce qu'ils désirent, nous connaissions très bien la vérité avec ma française, nous étions amis, anciens amants certes mais, non étions simplement amis avant d'être professeur & élève. Un grand sourire prit place sur mon visage, par la barbe de Merlin qu'il était bon de la retrouver enfin, je laissais mes mains dans son dos alors que son doux parfum emplissait de nouveau mes poumons. Ce simple geste d'affection m'avait manqué, son odeur également, le réconfort que cela me procurait quand je me trouvais avec elle, celui de savoir que de toute façon tout irait bien puisque si l'un de nous deux tombé de haut il y aurait toujours l'autre. Qu'il aurait été stupide de gâcher tout ça par une dispute bien trop stupide pour qu'elle puisse tout détruire sur son passage. Restant ainsi pendant quelques secondes, je profitais pleinement de l'instant, son odeur se mélangeant avec celle des hortensias que je venais de lui offrir, le bruit lointain des élèves qui se trouvaient devant la grande salle, attendant patiemment pour pouvoir profiter du bal, les retrouvailles de deux amis. Gardant ce sourire sur le visage, nous nous détachâmes légèrement & je posais mon doux regard sur elle, elle avait les larmes aux yeux. Je n'aimais pas la voir comme ça, c'était plus fort que moi cependant alors que j'allais prendre de nouveau la parole pour qu'elle m'affiche juste un sourire, elle fut plus rapide que moi & sa voix paisible me coupa dans mon élan. « Tout est de ma faute… Je n’avais d’yeux que pour mon histoire avec Lust, et je n’ai pas vu à quel point tu étais mal. Oh non, nous n'allions pas commencé à jouer à ce jeu tout de même ? Celui de savoir qui a raison ou tord dans l'histoire, cela ne servait à rien puisque c'était entièrement de ma faute & non de la sienne. Elle n'était en rien responsable de notre dispute, bien au contraire elle avait fait tout ce qu'elle pouvait pour l'éviter seulement ce n'avait pas été suffisant. J'étais allé bien trop loin & elle n'avait fait que répliquer à mes attaques mordantes, il était normal de sa part de réagir ainsi, qui ne l'aurait pas fait après tout ? Posant ma main sur sa joue, je lui essuyais la larme qui commençait à couler. Alors que je caressais doucement sa joue avant de l'enlever, ce fut à son tour de déposer ses deux mains cette fois-ci sur mes joues. Je pensais que tu ne viendrais pas. J’avais déjà prévu d’aller me baigner nue dans le lac… » Son rire enfantin que cela faisait du bien de l'entendre … Il fut bien vite rejoint par le mien. Alors comme ça elle avait vraiment pensé que je ne viendrais pas, pourtant j'étais là & pour rien au monde je ne souhaitais partir d'ici. J'affichais une mine renfrogné suite à sa deuxième phrase, elle avait prévue autre chose juste au cas où je ne viendrais pas ? « Te baigner nue dans le lac ? & Tu ne m'aurais même pas laissé profiter de ce délicieux spectacle ? Je ne sais pas comment je dois le prendre. » Continuant à faire semblant d'être vexé pendant quelques secondes, je finis bien trop rapidement par retrouver mon sourire niais. Entremêlant nos doigts, elle vint rapidement caresser la paume de ma main avec douceur. Tu es magnifique, Tyler. Merci d’avoir accepté d’être mon cavalier… » Je baissais légèrement la tête alors que ma main se perdait de nouveau dans mes cheveux. J’avais toujours été mal à l’aise quand on me complimentait, que ce soit au niveau physique ou autre, je n’arrivais pas à m’habituer à ce genre de chose. Gardant sa main dans la mienne, j’effectuais une légère pression quand elle me remercia d’avoir accepté sa demande. Je n’aurais pu le lui refuser en temps normal & ça notre dispute n’avait absolument rien changé à ça.
Jouant le jeu du cavalier, je portais sa main à mes lèvres pour y déposer un baiser après mettre légèrement penché comme le voudrait ma mère. Me relavant, j’émis un petit rire, ça faisait bien longtemps que je ne mettais pas comporter ainsi, je veux dire comme je devrais le faire lors de soirée mondaine … La dernière remontait à plusieurs années d’ailleurs. Plongeant mon regard dans l’océan de ses yeux, j’écoutais les murmures qui venaient du Hall, les portes n’allaient pas tarder à ouvrir normalement, d’ici quelques petites minutes. Nous étions un couple assez peu banal, il valait sûrement mieux pour nous d’essayer de nous fondre dans la masse des élèves, passant mon bras autour de son épaule nue, je me penchais à son oreille pour lui murmurer. « Alors prête pour ce soir ? » Avançant lentement dans les couloirs du château, j’entendais la rumeur devenir de plus en plus forte, dans quelques secondes nous serions dans la fosse aux hippogriffes. Heureusement nous serions tous les deux, c’était déjà ça. M’arrêtant brusquement, je me penchais de nouveau à son oreille. « Au passage, tu es vraiment sublime ce soir, magnifique, superbe il n’y a rien à dire. Je lui affichais un grand sourire avant de continuer. & Je t’aime Cassie, comme tu l’as dit, pas à la manière de Lust mais, je t’aime. Ca vaut ce que ça vaut. » Déposant un baiser sur sa tempe, je profitais de ce dernier signe d’affection, nous ne pourrions pas nous comporter ainsi dans la grande salle. Soupirant une dernière fois, j’avançais de nouveau en sa compagnie, tournant à l’angle du couloir nous arrivâmes bien rapidement face à de nombreux élèves qui attendaient l’ouverture des portes. Et c’était partit pour une soirée sûrement assez spéciale, certains élèves nous regardé déjà bizarrement, suite à cette soudaine attention ce fut un groupe entier qui nous dévisageâmes, repérant deux ou trois connaissances dans celui-ci je les saluais par un bref signe de la main avant d’entrainer ma cavalière d’un soir dans la grande salle qui venait tout juste d’ouvrir ses portes.
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Re: close your eyes, clear your heart, let it go.
Jeu 15 Avr 2010 - 23:59
« Te baigner nue dans le lac ? & Tu ne m'aurais même pas laissé profiter de ce délicieux spectacle ? Je ne sais pas comment je dois le prendre. »
A nouveau, mon rire d’enfant retentit dans le couloir vide. C’était ridicule n’est-ce pas ? Pourquoi aller se baigner dans un lac, nue qui plus est ? J’avais toujours été amoureuse de la nature et des cinq éléments, avec une petite différence pour l’eau. Il est des choses qui ne s’expliquent pas, et cela en faisait parti. Aussi, j’adorai me baigner dans les lacs et autres cours d’eau douce, juste pour le plaisir de sentir l’eau perler sur ma peau. Alors, si je n’avais pas le plaisir de sentir les mains de Tyler sur ma hanche l’espace d’une danse, alors je préférai être seule, avec l’eau. A ses mots cependant, mon sourire s’élargit, très bien, je le prenais au mot et un jour je lui proposerai une petite virée dans le lac. Etrangement, si je n’aimais pas exposer mon corps à la vue de tous, à cause des affreuses brûlures qui marquaient ma peau, je n’avais jamais eu de complexe avec Tyler qui n’avait jamais Ô grand jamais critiqué mon corps et l’avais accepté tel qu’il était. Aujourd’hui ; nous ne faisions pas l’amour, mais cela ne changeait rien. Le lien quasi fraternel qui nous unissait nous permettait de n’être ni pudique ni timide, et ni lui, ni moi n’aurait eu l’idée saugrenue de cache son corps à l’autre. Je sortis finalement de mes pensées pour le scruter de mes yeux bleue et le complimenter sur son apparence soignée et magnifique. A mes mots, je le vis baisser la tête et se passer une main dans les cheveux, je reconnu en ce geste un signe de gêne. Amusée, je resserrai mes doigts dans les siens, tandis que lui-même exerçait une pression chaleureuse. Soupirant, je passai à mon tour une main dans ses cheveux pour le recoiffer avec tendresse et douceur. Il était magnifique. Quel honneur de pouvoir me présenter à son bras, même si j’entendais déjà les élèves jaser sur le couple original que nous formerions ce soir. J’étais heureuse. Réellement heureuse. Rien n’avait changé entre nous, malgré cette dispute. Au contraire, j’avais l’impression qu’elle avait renforcé notre amitié et plus que jamais, nous échangions des regards complices, des étreintes chaleureusement amicales, et des caresses fraternelles. Ce soir, j’étais prête à oublier le regard des autres, car seul lui comptait, lui et son bonheur. Je voulais qu’il soit heureux, je voulais qu’il me pardonne d’avoir été si sotte et peu importait ce que les autres pensaient de notre amitié. Ô bien sûr, je me savais très paradoxale. Après tout, j’aurais pu inviter Lust et faire de même qu’avec Tyler, me ficher royalement du regard des autres, mais j’étais tellement amoureuse de Lust, que je crois que j’aurais été incapable de comporter convenablement. Déjà, notre dernière soirée en boîte de nuit avait fait des ravages, et je préférai éviter que l’on nous voie trop ensemble pour calmer la rumeur qui enflait.
Nos doigts toujours entrelacé se desserrèrent soudain, et j’affichai une moue boudeuse qui se transforma vite en un sourire rayonnant lorsque je le vis se baisser devant moi et déposer un baiser délicieux sur le dos de ma main. Je resserrai mes doigts autour des siens, m’attardant sur ses lèvres un instant, avant de l’observer se relever. J’avais tendance à oublier que Tyler avait été élevé dans les traditions mondaines de l’Angleterre, et qu’il avait hérité d’une éducation exemplaire de parfait gentleman. Encore un contraste entre nous que je préférai oublier pour le concentrer sur nos points communs multiples. A nouveau, mon rire retentit dans le couloir désert, et je plongeai une énième fois mon regard dans le sien, à la recherche d’une lueur complice qu’il m’accorda sans hésiter, et dieu que cette complicité m’était vitale. Au loin, la rumeur montait, et les grandes portes de la grande salle s’ouvriraient pour laisser place au bal et aux danses magnifiques des élèves et personnels de Hungcalf. Etais-je prête à subir les foudres de ces élèves assoiffés de potins ? Je n’en savais rien, tout ce que je savais, c’était qu’avec Tyler, tout me paraissait si simple et si facile, que j’aurais déplacé une montagne entière, rien que pour ses beaux yeux. Nous nous perdîmes l’un l’autre dans la contemplation des yeux de l’autre, liés par un fil invisible et invincible. Que nous avions été bêtes de nous disputer ainsi, et pourtant, les retrouvailles étaient plus magiques que je ne l’avais pensé. Je crois que nous nous étions quittés pour mieux nous retrouver, c’était une évolution dans notre relation, et j’étais intimement persuadée que cette avancée serait un grand pas pour nous. Un silence serein et paisible s’abattit entre nous, et soudain, je le sentis passer un bras autour de mes épaules dénudées. Délicieusement frémissante, je posai ma tête blonde contre son bras et fermai les yeux un instant. Mon ami se pencha finalement à mon oreille pour y murmurer de sa voix basse et sensuelle.
« Alors prête pour ce soir ? »
Prête pour passer une soirée sans doute inoubliable, prête pour me montrer à ses côtés et avoir l’honneur d’en rendre quelques unes jalouses, prête à tout, tant que cela le rendait heureux. J’avais un peu peur du regard des autres, mais avec la main de Tyler dans la mienne, toutes mes craintes semblaient s’envoler, soudainement. D’un hochement de tête j’acquiesçai à sa réponse, avant de soupirer un bref « Oui » et de commencer à avancer, d’un pas uni avec celui de Tyler. Notre cadence était sereine, le rythme de nos pas lent et apaisé. Nous n’avions pas l’impression de courir à notre perte, mais plutôt de faire notre résurrection, car notre amitié flambante revivait soudain de ses cendres. Au bout de quelques mètres, Tyler s’arrêta soudain, et m’arrêta en même temps, par la puissance de son bras longé dans tour de ma nuque.
« Au passage, tu es vraiment sublime ce soir, magnifique, superbe il n’y a rien à dire. Je sentis mes joues s’empourprer sous les mots que venait de me susurrer mon cavalier. C’était tellement adorable de sa part, que je ne pus me retenir de lever les yeux vers le siens et de lui adresser un sourire resplendissant. & Je t’aime Cassie, comme tu l’as dit, pas à la manière de Lust mais, je t’aime. Ca vaut ce que ça vaut. »
Ses mots me touchèrent en plein cœur et soudain, je sentis mes poumon se déployer sous la cage thoracique et revivre, aspirant l’oxygène à pleines goulées, juste pour m’emplir le sang de son odeur délicieuse. Ciel, il venait de me retirer un énorme poids, et sa douceur m’assurait qu’il était sincère. J’allais répondre quelque chose, j’allais lui dire qu’il ne devait pas se sentir obligé de me dire de telles choses, mais touchée, je restai muette sous ses mots magnifiques. Les lèvres douces et sucrées de Tyler virent se poser délicatement sur ma tempe et y déposèrent un baiser d’une chasteté évidente. Dernier moment d’intimité, après, nous ne pourrions plus nous permettre de nous montrer si affectifs, car malgré tout, je restai, à mon plus grand désarroi, son professeur et lui mon élève. Nous reprîmes notre marche, et très vite, bien plus vite que je ne l’aurais souhaité, nous arrivâmes finalement dans le grand hall, où la foule faisait rage. Ils étaient presque déjà tous là, dans leur tenue de soirée somptueuses et leur costume hors de prix. Les demoiselles avaient des coiffures extravagantes et les jeunes hommes montraient leur montre au prix inabordable. Les yeux se tournèrent vers nous, sur notre passage, et je me sentis soudainement épiée. Les hommes s’attardaient sur ma jupe trop courte tandis que les jeunes femmes me critiquaient ouvertement, m’admiraient ou bien restaient neutres. Passant un bras autour de celui de Tyler, je l’entraînai à l’intérieur de la grande salle où le bal aurait lieux. Les autres suivirent, et bientôt, nous nous perdîmes dans la foule. Je retrouvai mon aise. Soupirant, je me plaçai devant Tyler et l’observai avec amusement. « Ils nous regardent tous. C’est stressant. » Je lui montrai d’un coup de tête le petit groupe dernière nous qui nous observait sans relâche. Je leur tournais le dos, mais Tyler, lui leur faisait face et pouvait les voir sans problème. « Tu m’accordes ta première danse, n’est-ce pas ? »
A nouveau, mon rire d’enfant retentit dans le couloir vide. C’était ridicule n’est-ce pas ? Pourquoi aller se baigner dans un lac, nue qui plus est ? J’avais toujours été amoureuse de la nature et des cinq éléments, avec une petite différence pour l’eau. Il est des choses qui ne s’expliquent pas, et cela en faisait parti. Aussi, j’adorai me baigner dans les lacs et autres cours d’eau douce, juste pour le plaisir de sentir l’eau perler sur ma peau. Alors, si je n’avais pas le plaisir de sentir les mains de Tyler sur ma hanche l’espace d’une danse, alors je préférai être seule, avec l’eau. A ses mots cependant, mon sourire s’élargit, très bien, je le prenais au mot et un jour je lui proposerai une petite virée dans le lac. Etrangement, si je n’aimais pas exposer mon corps à la vue de tous, à cause des affreuses brûlures qui marquaient ma peau, je n’avais jamais eu de complexe avec Tyler qui n’avait jamais Ô grand jamais critiqué mon corps et l’avais accepté tel qu’il était. Aujourd’hui ; nous ne faisions pas l’amour, mais cela ne changeait rien. Le lien quasi fraternel qui nous unissait nous permettait de n’être ni pudique ni timide, et ni lui, ni moi n’aurait eu l’idée saugrenue de cache son corps à l’autre. Je sortis finalement de mes pensées pour le scruter de mes yeux bleue et le complimenter sur son apparence soignée et magnifique. A mes mots, je le vis baisser la tête et se passer une main dans les cheveux, je reconnu en ce geste un signe de gêne. Amusée, je resserrai mes doigts dans les siens, tandis que lui-même exerçait une pression chaleureuse. Soupirant, je passai à mon tour une main dans ses cheveux pour le recoiffer avec tendresse et douceur. Il était magnifique. Quel honneur de pouvoir me présenter à son bras, même si j’entendais déjà les élèves jaser sur le couple original que nous formerions ce soir. J’étais heureuse. Réellement heureuse. Rien n’avait changé entre nous, malgré cette dispute. Au contraire, j’avais l’impression qu’elle avait renforcé notre amitié et plus que jamais, nous échangions des regards complices, des étreintes chaleureusement amicales, et des caresses fraternelles. Ce soir, j’étais prête à oublier le regard des autres, car seul lui comptait, lui et son bonheur. Je voulais qu’il soit heureux, je voulais qu’il me pardonne d’avoir été si sotte et peu importait ce que les autres pensaient de notre amitié. Ô bien sûr, je me savais très paradoxale. Après tout, j’aurais pu inviter Lust et faire de même qu’avec Tyler, me ficher royalement du regard des autres, mais j’étais tellement amoureuse de Lust, que je crois que j’aurais été incapable de comporter convenablement. Déjà, notre dernière soirée en boîte de nuit avait fait des ravages, et je préférai éviter que l’on nous voie trop ensemble pour calmer la rumeur qui enflait.
Nos doigts toujours entrelacé se desserrèrent soudain, et j’affichai une moue boudeuse qui se transforma vite en un sourire rayonnant lorsque je le vis se baisser devant moi et déposer un baiser délicieux sur le dos de ma main. Je resserrai mes doigts autour des siens, m’attardant sur ses lèvres un instant, avant de l’observer se relever. J’avais tendance à oublier que Tyler avait été élevé dans les traditions mondaines de l’Angleterre, et qu’il avait hérité d’une éducation exemplaire de parfait gentleman. Encore un contraste entre nous que je préférai oublier pour le concentrer sur nos points communs multiples. A nouveau, mon rire retentit dans le couloir désert, et je plongeai une énième fois mon regard dans le sien, à la recherche d’une lueur complice qu’il m’accorda sans hésiter, et dieu que cette complicité m’était vitale. Au loin, la rumeur montait, et les grandes portes de la grande salle s’ouvriraient pour laisser place au bal et aux danses magnifiques des élèves et personnels de Hungcalf. Etais-je prête à subir les foudres de ces élèves assoiffés de potins ? Je n’en savais rien, tout ce que je savais, c’était qu’avec Tyler, tout me paraissait si simple et si facile, que j’aurais déplacé une montagne entière, rien que pour ses beaux yeux. Nous nous perdîmes l’un l’autre dans la contemplation des yeux de l’autre, liés par un fil invisible et invincible. Que nous avions été bêtes de nous disputer ainsi, et pourtant, les retrouvailles étaient plus magiques que je ne l’avais pensé. Je crois que nous nous étions quittés pour mieux nous retrouver, c’était une évolution dans notre relation, et j’étais intimement persuadée que cette avancée serait un grand pas pour nous. Un silence serein et paisible s’abattit entre nous, et soudain, je le sentis passer un bras autour de mes épaules dénudées. Délicieusement frémissante, je posai ma tête blonde contre son bras et fermai les yeux un instant. Mon ami se pencha finalement à mon oreille pour y murmurer de sa voix basse et sensuelle.
« Alors prête pour ce soir ? »
Prête pour passer une soirée sans doute inoubliable, prête pour me montrer à ses côtés et avoir l’honneur d’en rendre quelques unes jalouses, prête à tout, tant que cela le rendait heureux. J’avais un peu peur du regard des autres, mais avec la main de Tyler dans la mienne, toutes mes craintes semblaient s’envoler, soudainement. D’un hochement de tête j’acquiesçai à sa réponse, avant de soupirer un bref « Oui » et de commencer à avancer, d’un pas uni avec celui de Tyler. Notre cadence était sereine, le rythme de nos pas lent et apaisé. Nous n’avions pas l’impression de courir à notre perte, mais plutôt de faire notre résurrection, car notre amitié flambante revivait soudain de ses cendres. Au bout de quelques mètres, Tyler s’arrêta soudain, et m’arrêta en même temps, par la puissance de son bras longé dans tour de ma nuque.
« Au passage, tu es vraiment sublime ce soir, magnifique, superbe il n’y a rien à dire. Je sentis mes joues s’empourprer sous les mots que venait de me susurrer mon cavalier. C’était tellement adorable de sa part, que je ne pus me retenir de lever les yeux vers le siens et de lui adresser un sourire resplendissant. & Je t’aime Cassie, comme tu l’as dit, pas à la manière de Lust mais, je t’aime. Ca vaut ce que ça vaut. »
Ses mots me touchèrent en plein cœur et soudain, je sentis mes poumon se déployer sous la cage thoracique et revivre, aspirant l’oxygène à pleines goulées, juste pour m’emplir le sang de son odeur délicieuse. Ciel, il venait de me retirer un énorme poids, et sa douceur m’assurait qu’il était sincère. J’allais répondre quelque chose, j’allais lui dire qu’il ne devait pas se sentir obligé de me dire de telles choses, mais touchée, je restai muette sous ses mots magnifiques. Les lèvres douces et sucrées de Tyler virent se poser délicatement sur ma tempe et y déposèrent un baiser d’une chasteté évidente. Dernier moment d’intimité, après, nous ne pourrions plus nous permettre de nous montrer si affectifs, car malgré tout, je restai, à mon plus grand désarroi, son professeur et lui mon élève. Nous reprîmes notre marche, et très vite, bien plus vite que je ne l’aurais souhaité, nous arrivâmes finalement dans le grand hall, où la foule faisait rage. Ils étaient presque déjà tous là, dans leur tenue de soirée somptueuses et leur costume hors de prix. Les demoiselles avaient des coiffures extravagantes et les jeunes hommes montraient leur montre au prix inabordable. Les yeux se tournèrent vers nous, sur notre passage, et je me sentis soudainement épiée. Les hommes s’attardaient sur ma jupe trop courte tandis que les jeunes femmes me critiquaient ouvertement, m’admiraient ou bien restaient neutres. Passant un bras autour de celui de Tyler, je l’entraînai à l’intérieur de la grande salle où le bal aurait lieux. Les autres suivirent, et bientôt, nous nous perdîmes dans la foule. Je retrouvai mon aise. Soupirant, je me plaçai devant Tyler et l’observai avec amusement. « Ils nous regardent tous. C’est stressant. » Je lui montrai d’un coup de tête le petit groupe dernière nous qui nous observait sans relâche. Je leur tournais le dos, mais Tyler, lui leur faisait face et pouvait les voir sans problème. « Tu m’accordes ta première danse, n’est-ce pas ? »
- InvitéInvité
Re: close your eyes, clear your heart, let it go.
Ven 16 Avr 2010 - 15:32
Nous allions bien rigoler ce soir, tout du moins c'est ce que je pensais. Je regrettais tout de même tous les regards qui seraient tournés vers nous, qu'on parle de nous n'étaient pas un problème. C'était une bizarrerie de plus à Hungcalf & ce n'était rien comparé au couple que formé mon amie avec un de ses élèves, j'avais d'ailleurs entendu beaucoup de rumeurs à ce sujet depuis mon retour dans l'enceinte de l'Université, des rumeurs plus étranges les unes que les autres. Certaines étaient intéressantes, d'autres complètements loufoques, je ne savais pas par exemple que « Lust lui fournissait de la drogue en grande quantité & ils s'envoient en l'air quand ils sont trop défoncés », marrant … Mais, peu convaincant à mes yeux, surtout quand je connaissais une partie de la vérité. Ils étaient ensembles, amoureux, pourquoi aller chercher plus loin, pourquoi essayer d'inventer une vérité qui n'en sera jamais une ? Sûrement pour nourrir la faim de ces jeunes femmes qui s'intéressent un peu trop à la vie des autres & pas assez à la leurs, malheureusement Hungcalf en est remplit. Chaque geste, chaque parole dite peut être mal interprété surtout en leur présence mais, cela fait partie de la vie. Il ne sert à rien d'essayer de les faire taire, c'est l'effet contraire qui se produira, elles parleront plus, deviendront encore plus imaginative & méchante juste pour se venger & cette vengeance portera votre nom. Oubliez, il vaut mieux laisser couler & ignorer. Ce soir les élèves parleraient sûrement de nous mais, c'était comme ça, je n'avais en aucun cas prévue de me prendre la tête avec ça, non je voulais profiter de la soirée, de cette soirée en compagnie de Cassandra. Ce n'était certes pas la soirée parfaite pour des retrouvailles, nous ne pourrons pas nous comporter librement, ne pourrions pas avoir ces gestes tendres dont nous avions l'habitude, non il faudrait faire attention à notre comportement. Mais, il ne s'agissait que d'une soirée parmi tant d'autres dans l'année, nous aurions bien le temps de nous rattraper plus tard. M'attrapant doucement les bras, elle m'entraina à l'intérieur de la grande salle, nous déplaçant avec la foule d'élève qui faisait de même. La salle paraissait beaucoup plus imposante qu'à l'ordinaire & sûrement à cause de l'absence des 4 grandes tables où nous mangions d'habitude mais, sûrement à cause de la décoration spéciale qui avait mise en place. Elle ressemblait à une vraie salle de bal & cette impression se renforçait encore plus quand je vis les couples d'élèves habillés sur leur trente et un, les garçons portaient des costumes de grands créateurs, probablement des costumes sur mesure, les filles avaient fait de même, prenant soin de se coiffer avec élégance mais, il s'agissait surtout de coupe complexe. La simplicité était beaucoup mieux à mes yeux, la tenue de Cassandra & sa coupe me le prouvait, je la trouvais bien plus jolie que la plupart des jeunes femmes présentent dans la salle à ce moment-là. Émettant un petit rire face à la situation, nous nous arrêtâmes non loin du bar, jetant un coup d'œil au alentour je remarquais qu'il y avait déjà beaucoup de monde dont certaines personnes que je connaissais. « Ils nous regardent tous. C’est stressant. » Arquant un sourcil, je la regardais dans les yeux. C'était sans aucun doute vrai mais, nous ne pouvions pas empêcher les gens de nous observer. Lui affichant un sourire réconfortant à défaut de pouvoir lui prendre la main, je jetais un coup d'œil derrière nous où un groupe d'élève nous fixait effectivement. « Oui, enfin il fallait s'en douter. Qui ne te regarderait pas habillé comme ça ? » Un rire enfantin m'échappa, renforçant un peu plus les regards sur nous. C'était une question rhétorique bien sûr, il ne fallait pas comprendre qu'elle était habillé mal ou autre mais, plutôt qu'elle était divine dans cette robe & il était normal que cela attise le regard de certaines personnes.
« Viens » Gardant toujours mon petit sourire sur le visage je vins placer ma main au milieu de son dos, il fallait que nous soyons discret pas vrai ? Plus bas & les rumeurs auraient commencé, les regards se seraient fait plus lourd, les murmures plus assassins … Non je voulais éviter ça à ma française. Je l'entrainais rapidement vers ce fameux groupe de personne, arrivait en face d'eux, je saluais les cavaliers & faisais la bise aux filles. « Sébastien, Pierre, Benjamin, Emma, Julie, Louise … Je vous présente Cassandra, enfin vous la connaissez déjà. Cassandra je te présente mes amis. » Ce n'était pas vrai, je ne connaissais réellement que Benjamin & Emma, les autres n'étaient que de simples connaissances mais, il aurait été impoli de les présenter ainsi. Leur faisant la conversation pendant quelques minutes, j'estimais assez rapidement que c'était assez pour qu'ils arrêtent de nous fixer désormais. Oui, parler aux gens pour leur montrer que ce n'est pas bizarre est une technique assez bizarre mais, il fallait bien essayer quelque chose & puis après un ou deux compliments dans le style « Très beau costume, c'est de qui ? » ou encore « Vous êtes magnifiques les filles, un grand créateur je suppose » & quelques rires en général les gens ont moins le courage de vous descendre. Après bien sûr il faut tomber sur des personnes assez gentilles & pas trop stupides. Leur souhaitant une bonne soirée, je remis ma main exactement au même endroit dans le dos de Cassandra pour nous faufiler dans la foule qui était devenu un peu plus compacte déjà, la salle se remplissait lentement mais, serait pleine d'ici trente minutes. Nous dirigeant vers le bar nous arrivâmes sans difficulté devant celui-ci, la soirée ne faisait que commencer mais, elle promettait déjà d'être marrante selon moi. Me tournant vers mon amie, je lui affichais un grand sourire satisfait de mon coup, au moins ils ne nous fixaient plus maintenant. « Tu m’accordes ta première danse, n’est-ce pas ? » Quelle question stupide de sa part, elle était ma cavalière mais, je n'avais pas prévue de passer la soirée avec elle, en partie à danser puisque nous étions tout de même à un bal. Émettant un petit rire, je la regardais tendrement. « Bien sûr, la première, la deuxième, la troisième … Autant que tu le désires. » J'aurais voulu, me rapprocher d'elle, être comme nous étions toujours. Proche peut-être trop proche aux yeux de certains mais, je ne pouvais pas. Il y avait déjà bien trop de rumeur sur elle & Lust, il ne fallait pas en rajouter des fausses sur notre sujet. Soupirant lentement, je me retournais vers le bar où se trouvait de nombreux jus de fruit. Bien sûr il avait été fait par l'école, aucun moyen de trouver autre chose que des boissons innocentes … Enfin certains élèves avaient déjà dû s'occuper de ce détail, n'hésitant pas à y rajouter de l'alcool. « Tu veux boire quelque chose ? »
« Viens » Gardant toujours mon petit sourire sur le visage je vins placer ma main au milieu de son dos, il fallait que nous soyons discret pas vrai ? Plus bas & les rumeurs auraient commencé, les regards se seraient fait plus lourd, les murmures plus assassins … Non je voulais éviter ça à ma française. Je l'entrainais rapidement vers ce fameux groupe de personne, arrivait en face d'eux, je saluais les cavaliers & faisais la bise aux filles. « Sébastien, Pierre, Benjamin, Emma, Julie, Louise … Je vous présente Cassandra, enfin vous la connaissez déjà. Cassandra je te présente mes amis. » Ce n'était pas vrai, je ne connaissais réellement que Benjamin & Emma, les autres n'étaient que de simples connaissances mais, il aurait été impoli de les présenter ainsi. Leur faisant la conversation pendant quelques minutes, j'estimais assez rapidement que c'était assez pour qu'ils arrêtent de nous fixer désormais. Oui, parler aux gens pour leur montrer que ce n'est pas bizarre est une technique assez bizarre mais, il fallait bien essayer quelque chose & puis après un ou deux compliments dans le style « Très beau costume, c'est de qui ? » ou encore « Vous êtes magnifiques les filles, un grand créateur je suppose » & quelques rires en général les gens ont moins le courage de vous descendre. Après bien sûr il faut tomber sur des personnes assez gentilles & pas trop stupides. Leur souhaitant une bonne soirée, je remis ma main exactement au même endroit dans le dos de Cassandra pour nous faufiler dans la foule qui était devenu un peu plus compacte déjà, la salle se remplissait lentement mais, serait pleine d'ici trente minutes. Nous dirigeant vers le bar nous arrivâmes sans difficulté devant celui-ci, la soirée ne faisait que commencer mais, elle promettait déjà d'être marrante selon moi. Me tournant vers mon amie, je lui affichais un grand sourire satisfait de mon coup, au moins ils ne nous fixaient plus maintenant. « Tu m’accordes ta première danse, n’est-ce pas ? » Quelle question stupide de sa part, elle était ma cavalière mais, je n'avais pas prévue de passer la soirée avec elle, en partie à danser puisque nous étions tout de même à un bal. Émettant un petit rire, je la regardais tendrement. « Bien sûr, la première, la deuxième, la troisième … Autant que tu le désires. » J'aurais voulu, me rapprocher d'elle, être comme nous étions toujours. Proche peut-être trop proche aux yeux de certains mais, je ne pouvais pas. Il y avait déjà bien trop de rumeur sur elle & Lust, il ne fallait pas en rajouter des fausses sur notre sujet. Soupirant lentement, je me retournais vers le bar où se trouvait de nombreux jus de fruit. Bien sûr il avait été fait par l'école, aucun moyen de trouver autre chose que des boissons innocentes … Enfin certains élèves avaient déjà dû s'occuper de ce détail, n'hésitant pas à y rajouter de l'alcool. « Tu veux boire quelque chose ? »
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Re: close your eyes, clear your heart, let it go.
Ven 16 Avr 2010 - 22:38
Je ne savais pas ce qui allait se passer dans la soirée, tout ce que je savais, c’était que j’allais demander une danse ou deux à mon très cher cavalier avant de le pousser dans les bras de son âme sœur, qui n’était ni plus ni moins que la belle Riley Fitzgerald. Nous nous étions, certes, disputés pour cela, mais je n’étais pas prête à lâcher le morceau et était encore intimement convaincue que Tyler serait bien plus heureux, une fois sa chère et tendre dans ses bras. Je me semblais l’avoir entrevue, d’ailleurs, un peu plus loin, au bras d’un wright. Le fait de les voir flirter m’agaça au plus haut point, et je me promis de lui arracher les yeux si elle n’était pas plus respectueuse de Tyler et de son cœur brisé. Soupirant, je détournai les yeux de ce spectacle pathétique pour les reposer sur la danse flamboyante qui brillant dans les yeux attendris de mon beau cavalier. Je sentais tous les regards brûler mes omoplates, ou peut être était-ce ma paranoïa qui faisait des siennes, pourtant, il me semblait bel et bien être scrutée de part et d’autre de la salle. Bien sur que nous formions un couple hors du commun, bien sûr que nul ne s’attendait à voir un élève au bras d’un professeur, ou un professeur au bras d’un élève, mais qu’important dans le fond. Evidemment, nous devrons nous comporter en tant que tels, un professeur et un élève, amis certes, mais gardant leur distance, car bien malheureusement, les rumeurs allaient bon train sur mon compte, et il n’était bon ni pour mon couple, ni pour mon métier d’entendre des potins sur un probable couple m’unissant à Tyler. Lui et moi savions cependant que nous avions déjà eut des rapports sexuels, alors même que j’étais professeur, et si nous ne réitérions pas ce genre de rapports peu conventionnels, c’était évidemment parce que l’un comme l’autre avions le cœur pris par d’autre âme. Nous restâmes silencieux un moment, nous perdant dans la contemplation des yeux de l’autre, quand enfin je lui fis par de mes appréhension. Si nous nous montrions un peu trop affectifs l’un envers l’autre, comme nous en avions l’habitude, nous serions forcément dans la ligne de mire de mes supérieurs, et je serais probablement virée pour une relation trop intime avec Tyler, comble de l’ironie quand on savait que je couchais et entretenais une relation amoureuse avec un autre que lui, Lust Whitaker. D’un air rassurant, il m’adressa un sourire de réconfort et de chaleur, avant de murmurer de sa voix si douce qu’elle était une véritable gourmandise pour mes oreilles.
« Oui, enfin il fallait s'en douter. Qui ne te regarderait pas habillé comme ça ? »
Je baissai les yeux vers mes pieds et mes chaussures, lorsque le compliment glissa de ses lèvres. Me flatter de la sorte ne faisait que m’empourprer un peu plus, et je n’avais pas besoin de me faire remarquer. C’était cependant fort aimable de sa part de tenter de me détendre grâce à ses paroles douce et subtiles. Je relevai finalement les yeux pour les plonger à nouveau dans les siens, avant de murmurer un vague « Oh Tyler… Arrête. Merci… » Merci de me complimenter, de me relaxer, de me rassurer. Merci de m’aimer, d’être mon ami, mon confident. Merci pour tout, mon bel ange. Je l’observai jeter un vague coup d’œil derrière moi, me demandant qui pouvait être assez impoli pour nous dévisager de la sorte. Je n’arrivai cependant pas à mettre un visage sur nos voyeurs. Le rire bref et rauque de mon cavalier retentit alors, et je joignis le mien, plus cristallin. Nous retrouvâmes finalement notre sérieux, conservant malgré tout un léger sourire au bout des lèvres. « Viens » Mon ami vint poser une main au milieu de mon dos, et je regrettai de ne pas sentir sa main chaleureuse s’emparer de ma hanche. Nous devions rester soft, et ne pas se permettre trop de familiarités. Pour ce soir tout au moins. Je ne savais cependant pas où il voulait me mener, et finalement, suivant la courbe de sa main qui exerçait une légère pression sur ma colonne vertébrale, nous nous dirigeâmes vers un petit groupe de personnes qui semblait nous fixer depuis notre entrée dans la salle magnifiquement décorée. Enfin, nous nous retrouvâmes devant les trois couples d’élèves que je connaissais tous plus ou moins, certains suivant l’option sortilèges, d’autres n’assistant qu’aux cours normaux. Mais à quoi jouait Tyler ? Les six pairs d’yeux se posèrent moi, et je surpris les filles s’attarder sur ma robe. Certes, elle ne valait pas la leur, de grands couturiers de mode, mais elle sembla les satisfaire. Muette, j’adressai un sourire aimable et serein à chacun d’entre eux, pendant que Tyler les saluait, serrant la main des garçons, déposant un baiser sur les joues maquillées des jeunes filles. « Sébastien, Pierre, Benjamin, Emma, Julie, Louise … Je vous présente Cassandra, enfin vous la connaissez déjà. Cassandra je te présente mes amis. » Tous se regardèrent entre eux. Sans doute étaient-ils surprit de l’entendre me tutoyer et m’appeler par mon prénom. Cependant s’il s’agissait de ses amis, il était probable qu’ils cessent de nous observer une fois les choses mises au clair. D’un geste de la tête, je les saluais avec douceur, leur adressant un sourire. Nous restâmes en leur compagnie quelques instants, le temps de connaître qui était le créateur de chacun de leur costume, la marque de leur parfum trop lourd et écœurant, ainsi que le dernier rouge à lèvre à la mode. Dire que je m’étais contentait d’un gloss pas même coloré, tout juste pailleté. Je n’avais jamais été très superficielle, et même si j’attachais un peu d’importance à mes vêtements, je les trouvais toujours dans des friperies vintage et autres boutiques aux prix plus abordables. Quelques rires furent partagés, avant que nous ne décidions finalement à les quitter. Le fait de les avoir mis plus à l’aise vis-à-vis du duo que nous formions, nous assurait une tranquillité plus sereine et moins de regard braqué sur nous.
Passant une nouvelle fois mon bras autour de celui de Tyler, nous rejoignîmes le bar, où des élèves s’agglutinaient déjà. J’en entendis quelques uns qui critiquaient le jus de citrouille et toutes les autres boissons non alcoolisées que l’université avait pris soin de fournir, pensant naïvement sans doute que les étudiants se contenteraient de si peu. Il était évident que les plus dévergondés ne tarderaient pas à agrémenter les jus de fruit d’un peu de whisky et autre alcool particulièrement délectable aux quels je me refusais catégoriquement. Cependant, ils attendraient, sans doute aucun, le milieu de la soirée, pour passer un peu plus inaperçu, du moins, c’est ce que je pensais. Je finis par lui demander s’il pouvait m’adresser sa première danse, et son rire enfantin m’acheva de rougir un peu plus. Ma question était-elle donc si ridicule que cela ? Je me doutais bien qu’il ne voudrait pas passer sa soirée entière en ma compagnie, il avait des amis avec qui parler, des filles avec qui danser, une chère et tendre à reconquérir. « Bien sûr, la première, la deuxième, la troisième … Autant que tu le désires. » Je lui adressai un sourire rayonnant à ses mots, avant d’hocher la tête, très bien, alors je me contenterai d’une ou deux, mais divines et parfaites. Je crois qu’à cet instant, j’aurais voulu croiser mes doigts avec les siens, j’aurais voulu me serrer contre lui, pour lui prouver Ô combien j’étais heureuse que tout s’arrange de la sorte entre nous, mais je ne le pouvais pas, alors je me contentais d’un sourire tendre et rayonnant.
« Tu veux boire quelque chose ? »
« Hm… Allons y pour un jus de pamplemousse. »
J’adressai un sourire à l’élève qui servait de barmaid, lorsqu’il nous tendit nos commandes. Je portai le verre à mes lèvres et laissai couler la boisson dans ma gorge. L’amertume de l’agrume me chatouilla le palais. Je ne me souvenais pas que ce fruit fût aussi amer cependant. Détournant les yeux, pour les poser sur la piste de danse, j’écoutai d’un air distrait la musique qui avait déjà commencé. Des couples étaient au milieu de la piste et avaient déjà commencé à danser de manière plus ou moins belle, plus ou moins sensuelle, plus ou moins érotique. J’aperçu quelques un de mes collègues danser entre eux, et m’adressant un sourire chaleureux, pour la plupart. Finalement, reposant mon verre dans un coin, je me positionnai face à mon cavalier et lui fis la révérence avec un large sourire. Tendant la main, je lui murmurai : « Tu m’accordes cette danse ? » Je n’attendis pas sa réponse, et l’entrainai déjà sur la piste de danse. La musique synthétique avait laissait place à une valse française que je connaissais par cœur, et je me sentis soudainement revivre. Une fois au centre de la piste, je plongeai une fois encore mes yeux bleus dans les siens.
« Tu sais danser, n’est-ce pas ? Sans doute, avec l’éducation qu’il avait reçu, il était presque évident qu’il savait danser ce genre de valse. Posant une main sur son épaule, mon autre capturant la sienne, je l’entraînai dans quelques pas amusés et hésitant, avant de calquer enfin notre cadence sur le rythme de la valse qui attirait du monde. Tyler… A propos de Riley, tu as réfléchis à tout ce que je t’ai dis ? » Ce n’était peut être pas le moment, et je brûlai peut être les étapes, mais je devais savoir, et encore une fois, j’étais prête à tout pour le faire changer d’avis, s’il avait conservé son point de vue et refusait toujours de redonner sa chance à Riley…
« Oui, enfin il fallait s'en douter. Qui ne te regarderait pas habillé comme ça ? »
Je baissai les yeux vers mes pieds et mes chaussures, lorsque le compliment glissa de ses lèvres. Me flatter de la sorte ne faisait que m’empourprer un peu plus, et je n’avais pas besoin de me faire remarquer. C’était cependant fort aimable de sa part de tenter de me détendre grâce à ses paroles douce et subtiles. Je relevai finalement les yeux pour les plonger à nouveau dans les siens, avant de murmurer un vague « Oh Tyler… Arrête. Merci… » Merci de me complimenter, de me relaxer, de me rassurer. Merci de m’aimer, d’être mon ami, mon confident. Merci pour tout, mon bel ange. Je l’observai jeter un vague coup d’œil derrière moi, me demandant qui pouvait être assez impoli pour nous dévisager de la sorte. Je n’arrivai cependant pas à mettre un visage sur nos voyeurs. Le rire bref et rauque de mon cavalier retentit alors, et je joignis le mien, plus cristallin. Nous retrouvâmes finalement notre sérieux, conservant malgré tout un léger sourire au bout des lèvres. « Viens » Mon ami vint poser une main au milieu de mon dos, et je regrettai de ne pas sentir sa main chaleureuse s’emparer de ma hanche. Nous devions rester soft, et ne pas se permettre trop de familiarités. Pour ce soir tout au moins. Je ne savais cependant pas où il voulait me mener, et finalement, suivant la courbe de sa main qui exerçait une légère pression sur ma colonne vertébrale, nous nous dirigeâmes vers un petit groupe de personnes qui semblait nous fixer depuis notre entrée dans la salle magnifiquement décorée. Enfin, nous nous retrouvâmes devant les trois couples d’élèves que je connaissais tous plus ou moins, certains suivant l’option sortilèges, d’autres n’assistant qu’aux cours normaux. Mais à quoi jouait Tyler ? Les six pairs d’yeux se posèrent moi, et je surpris les filles s’attarder sur ma robe. Certes, elle ne valait pas la leur, de grands couturiers de mode, mais elle sembla les satisfaire. Muette, j’adressai un sourire aimable et serein à chacun d’entre eux, pendant que Tyler les saluait, serrant la main des garçons, déposant un baiser sur les joues maquillées des jeunes filles. « Sébastien, Pierre, Benjamin, Emma, Julie, Louise … Je vous présente Cassandra, enfin vous la connaissez déjà. Cassandra je te présente mes amis. » Tous se regardèrent entre eux. Sans doute étaient-ils surprit de l’entendre me tutoyer et m’appeler par mon prénom. Cependant s’il s’agissait de ses amis, il était probable qu’ils cessent de nous observer une fois les choses mises au clair. D’un geste de la tête, je les saluais avec douceur, leur adressant un sourire. Nous restâmes en leur compagnie quelques instants, le temps de connaître qui était le créateur de chacun de leur costume, la marque de leur parfum trop lourd et écœurant, ainsi que le dernier rouge à lèvre à la mode. Dire que je m’étais contentait d’un gloss pas même coloré, tout juste pailleté. Je n’avais jamais été très superficielle, et même si j’attachais un peu d’importance à mes vêtements, je les trouvais toujours dans des friperies vintage et autres boutiques aux prix plus abordables. Quelques rires furent partagés, avant que nous ne décidions finalement à les quitter. Le fait de les avoir mis plus à l’aise vis-à-vis du duo que nous formions, nous assurait une tranquillité plus sereine et moins de regard braqué sur nous.
Passant une nouvelle fois mon bras autour de celui de Tyler, nous rejoignîmes le bar, où des élèves s’agglutinaient déjà. J’en entendis quelques uns qui critiquaient le jus de citrouille et toutes les autres boissons non alcoolisées que l’université avait pris soin de fournir, pensant naïvement sans doute que les étudiants se contenteraient de si peu. Il était évident que les plus dévergondés ne tarderaient pas à agrémenter les jus de fruit d’un peu de whisky et autre alcool particulièrement délectable aux quels je me refusais catégoriquement. Cependant, ils attendraient, sans doute aucun, le milieu de la soirée, pour passer un peu plus inaperçu, du moins, c’est ce que je pensais. Je finis par lui demander s’il pouvait m’adresser sa première danse, et son rire enfantin m’acheva de rougir un peu plus. Ma question était-elle donc si ridicule que cela ? Je me doutais bien qu’il ne voudrait pas passer sa soirée entière en ma compagnie, il avait des amis avec qui parler, des filles avec qui danser, une chère et tendre à reconquérir. « Bien sûr, la première, la deuxième, la troisième … Autant que tu le désires. » Je lui adressai un sourire rayonnant à ses mots, avant d’hocher la tête, très bien, alors je me contenterai d’une ou deux, mais divines et parfaites. Je crois qu’à cet instant, j’aurais voulu croiser mes doigts avec les siens, j’aurais voulu me serrer contre lui, pour lui prouver Ô combien j’étais heureuse que tout s’arrange de la sorte entre nous, mais je ne le pouvais pas, alors je me contentais d’un sourire tendre et rayonnant.
« Tu veux boire quelque chose ? »
« Hm… Allons y pour un jus de pamplemousse. »
J’adressai un sourire à l’élève qui servait de barmaid, lorsqu’il nous tendit nos commandes. Je portai le verre à mes lèvres et laissai couler la boisson dans ma gorge. L’amertume de l’agrume me chatouilla le palais. Je ne me souvenais pas que ce fruit fût aussi amer cependant. Détournant les yeux, pour les poser sur la piste de danse, j’écoutai d’un air distrait la musique qui avait déjà commencé. Des couples étaient au milieu de la piste et avaient déjà commencé à danser de manière plus ou moins belle, plus ou moins sensuelle, plus ou moins érotique. J’aperçu quelques un de mes collègues danser entre eux, et m’adressant un sourire chaleureux, pour la plupart. Finalement, reposant mon verre dans un coin, je me positionnai face à mon cavalier et lui fis la révérence avec un large sourire. Tendant la main, je lui murmurai : « Tu m’accordes cette danse ? » Je n’attendis pas sa réponse, et l’entrainai déjà sur la piste de danse. La musique synthétique avait laissait place à une valse française que je connaissais par cœur, et je me sentis soudainement revivre. Une fois au centre de la piste, je plongeai une fois encore mes yeux bleus dans les siens.
« Tu sais danser, n’est-ce pas ? Sans doute, avec l’éducation qu’il avait reçu, il était presque évident qu’il savait danser ce genre de valse. Posant une main sur son épaule, mon autre capturant la sienne, je l’entraînai dans quelques pas amusés et hésitant, avant de calquer enfin notre cadence sur le rythme de la valse qui attirait du monde. Tyler… A propos de Riley, tu as réfléchis à tout ce que je t’ai dis ? » Ce n’était peut être pas le moment, et je brûlai peut être les étapes, mais je devais savoir, et encore une fois, j’étais prête à tout pour le faire changer d’avis, s’il avait conservé son point de vue et refusait toujours de redonner sa chance à Riley…
- InvitéInvité
Re: close your eyes, clear your heart, let it go.
Sam 24 Avr 2010 - 23:54
Jetant un coup d'œil autour de nous je me rendais alors compte de la stupidité de cette soirée. Bien sûr rien ne m'empêcherait de passer le début de celle-ci en excellente compagnie, à rigoler & à profiter du bal mais, cela n'empêchait pas que nous étions tous pitoyables dans cette vaste pièce. Les garçons se regardaient & se toisaient, cherchant à savoir qui avait la plus belle cavalière & le plus beau costume, les filles elles tentaient de mettre un nom sur les robes de leurs amies & se rendaient parfois compte à quel point leur cavalier était stupide … Mais, il était digne d'un Apollon alors, elles estimaient que ça pouvait compenser. Oh non, je n'étais pas friand de ce genre de soirée, je ne le serais jamais probablement, sans doute avais-je eu largement de quoi faire durant les 15 premières années de ma vie avec les soirées mondaines, assez en tout cas pour m'en dégouter à vie. La plupart des êtres humains sont complètement obsédé par cette notion d'argent & en oublie celle de la personne, ils en oublient l'essentielle mais, quand on est stupide, on est stupide & on ne peut rien changer à cela malheureusement, il faut accepter de vivre avec ce lourd fardeau. Moi j'avais accepté de les supporter, c'était suffisant après tout non ? Pourtant j'avais continué à aller à ce genre de soirée quand j'étais en couple avec Riley, je savais qu'elle les appréciait alors, pourquoi ne pas faire l'effort de mettre un costume pour l'y accompagner ? Oui, je l'avais toujours fait & avec le sourire mais, de toute façon elle aurait pu m'entrainer n'importe où quand nous étions ensemble. Revenant à la triste réalité, je la vis danser en compagnie de Camael qui lui faisait la conversation … J'aurais donné tellement pour être à sa place, pour pouvoir mettre mes mains sur ses hanches en tout innocente, pour danser en sa compagnie, il ne savait pas la chance qu'il avait & ça me rendait malade. Oui j'étais jaloux, c'est bête je sais, Camael est mon ami & je me doutais qu'il ne ferait rien ou n'essayerait rien tout du moins mais, c'était plus fort que moi … Complètement pathétique comme situation. Jaloux d'un ami qui danse avec son ex petite-amie qu'on aime toujours. Soupirant longuement je portais le jus de citrouille à mes lèvres pour en prendre une longue gorgée.
Ce n'était absolument pas le moment d'avoir ce genre de pensées, de toute façon ce ne serait bientôt que de l'histoire ancienne, un souvenir que je pourrais oublier. Ne voyant pas Cassandra reposer son verre sur la table, je continuais à observer d'un œil lointain la salle, cependant je pouvais compter sur elle pour me faire passer un merveilleux début de soirée & je ne pus m'empêchais de rire en la voyant me faire la révérence avec un large sourire. Par la barbe de Merlin, je devais le remercier de m'avoir fait croisé la route de cette délicieuse française, elle m'était indispensable, son sourire était un réel bonheur & je m'en voulais toujours de lui avoir fait perdre tout bonheur lors de notre dispute. Ce n'était que de l'histoire ancienne, du passé, il fallait que je garde ça en mémoire. Gardant mon sourire sur le visage, j'attrapais la main qu'elle me tendait. « Tu m’accordes cette danse ? » Bien sûr que je lui accordais cette danse & autant qu'elle en désirait mais, c'était par pur politesse de toute façon, elle m'entrainait déjà sur la piste de danse. La musique avait complètement changé, nous n'avions plus droit à la musique électronique qu'il diffusait depuis le début en fond sonore, il s'agissait d'une valse française. Nous étions au centre de la pièce désormais, les regards se tournaient vers notre couple inhabituel, cela allait vraiment être marrant. Sentant son regard doux se posait sur moi, je plongeais avec plaisir mes yeux dans les siens. Première danse de la soirée en sa compagnie, sûrement pas la dernière mais, c'était aussi une première pour nous deux. Je ne me rappelais absolument pas avoir dansé avec elle dans ce genre d'évènement ni même avoir dansé sur une musique quelconque. Je n'étais cependant pas une référence, ma mémoire n'était pas l'élément le plus fiable en dehors des cours concernant ce genre de chose. « Tu sais danser, n’est-ce pas ? » La danse n'a jamais été mon fort,j'avais pratiquement toujours réussit à éviter ça lors des soirées où m'amenaient mes parents, je n'avais pas réussit à éviter les leçons de danse certes mais, j'avais toujours était médiocre dans ce domaine. Je me débrouillais seulement quand je n'avais qu'à suivre la personne avec qui je dansais. « On va dire ça comme ça. »
Posant ma main en haut de son dos, l'autre lui attrapant la sienne, je lui lançais un petit sourire avant de me concentrer pour essayer de me rappeler quelques notions que j'avais pu apprendre il y a bien longtemps. C'était peine perdue, elle commençait déjà à danser, se calant rapidement sur le rythme de la musique. Mes yeux se posèrent sur nos pieds, j'avais l'espoir de ne pas lui marcher dessus si je les regardais mais, c'était complètement stupide, non ce n'était pas ce que m'avait appris mon professeur quand j'avais 8 ans, d'ailleurs je le compris en marchant sur les pieds de Cassandra. Lui affichant un petit sourire désolé, je plongeais mon regard dans le sien. « Je suis un piètre danseur pour tout te dire mais, je n'ai jamais marché plus de 4 fois sur les pieds d'une même personne. » Souriant toujours, nous recommençâmes à danser, nous calant de nouveau sur le rythme de la musique. Ce n'était pas vrai, je marchais souvent sur les pieds de la personne au moins une fois, petit j'avais trouvé l'excuse qu'il fallait bien baptiser les chaussures de ces personnes mais, je me voyais mal ressortir ce que je disais quand j'avais une dizaine d'année. Heureusement que ma française dansait parfaitement bien & qu'il ne me restait plus qu'à suivre, sinon nous aurions eu l'air assez stupide pour tout dire. Oui, heureusement qu'elle dansait magnifiquement bien la valse française.
« Tyler… A propos de Riley, tu as réfléchis à tout ce que je t’ai dis ? » Elle voulait vraiment parler de Riley ? Têtue comme pas deux, nous nous étions disputé à cause de ce sujet & elle voulait en parler le soir de nos retrouvailles. Levant les yeux au plafond, je ne pouvais qu'être touché par son entêtement. Si j'étais ici avec elle, si j'étais redevenu le Tyler souriant & trop optimiste, c'était parce que j'avais réfléchis à ce qu'elle m'avait dit & parce que je savais ce que j'allais faire. Jetant un coup d'œil au dessus de son épaule, je regardais si elle n'était pas là d'ailleurs. Idée parfaitement stupide, replongeant mon regard dans celui de Cassandra. « Riley … Riley … Soupirant légèrement pour faire comme si sa question me gênait, oui, j'ai réfléchis à ce que tu m'as dit dans les vestiaires. Je repris mon petit sourire habituel sur le visage alors que nous continuions à danser. & je sais ce que je vais faire. » Elle voulait savoir ma décision, savoir si j'avais prévu de donner une seconde chance à Riley ou non, je le savais mais, pour l'instant j'avais envie de m'amuser, de lui faire croire tout & rien en même temps. Si je ne lui donnais pas de réponse, elle finirait par me demander ma décision j'en étais persuadé, j'avais envie de lui faire partager de toute façon mon choix. Cependant, voir dans ses yeux passer un million de possibilité différente était tentant aussi & j'avais fait ce choix, alors je continuais à danser avec elle, gardant mon sourire sur les lèvres & mes yeux dans les siens.
Ce n'était absolument pas le moment d'avoir ce genre de pensées, de toute façon ce ne serait bientôt que de l'histoire ancienne, un souvenir que je pourrais oublier. Ne voyant pas Cassandra reposer son verre sur la table, je continuais à observer d'un œil lointain la salle, cependant je pouvais compter sur elle pour me faire passer un merveilleux début de soirée & je ne pus m'empêchais de rire en la voyant me faire la révérence avec un large sourire. Par la barbe de Merlin, je devais le remercier de m'avoir fait croisé la route de cette délicieuse française, elle m'était indispensable, son sourire était un réel bonheur & je m'en voulais toujours de lui avoir fait perdre tout bonheur lors de notre dispute. Ce n'était que de l'histoire ancienne, du passé, il fallait que je garde ça en mémoire. Gardant mon sourire sur le visage, j'attrapais la main qu'elle me tendait. « Tu m’accordes cette danse ? » Bien sûr que je lui accordais cette danse & autant qu'elle en désirait mais, c'était par pur politesse de toute façon, elle m'entrainait déjà sur la piste de danse. La musique avait complètement changé, nous n'avions plus droit à la musique électronique qu'il diffusait depuis le début en fond sonore, il s'agissait d'une valse française. Nous étions au centre de la pièce désormais, les regards se tournaient vers notre couple inhabituel, cela allait vraiment être marrant. Sentant son regard doux se posait sur moi, je plongeais avec plaisir mes yeux dans les siens. Première danse de la soirée en sa compagnie, sûrement pas la dernière mais, c'était aussi une première pour nous deux. Je ne me rappelais absolument pas avoir dansé avec elle dans ce genre d'évènement ni même avoir dansé sur une musique quelconque. Je n'étais cependant pas une référence, ma mémoire n'était pas l'élément le plus fiable en dehors des cours concernant ce genre de chose. « Tu sais danser, n’est-ce pas ? » La danse n'a jamais été mon fort,j'avais pratiquement toujours réussit à éviter ça lors des soirées où m'amenaient mes parents, je n'avais pas réussit à éviter les leçons de danse certes mais, j'avais toujours était médiocre dans ce domaine. Je me débrouillais seulement quand je n'avais qu'à suivre la personne avec qui je dansais. « On va dire ça comme ça. »
Posant ma main en haut de son dos, l'autre lui attrapant la sienne, je lui lançais un petit sourire avant de me concentrer pour essayer de me rappeler quelques notions que j'avais pu apprendre il y a bien longtemps. C'était peine perdue, elle commençait déjà à danser, se calant rapidement sur le rythme de la musique. Mes yeux se posèrent sur nos pieds, j'avais l'espoir de ne pas lui marcher dessus si je les regardais mais, c'était complètement stupide, non ce n'était pas ce que m'avait appris mon professeur quand j'avais 8 ans, d'ailleurs je le compris en marchant sur les pieds de Cassandra. Lui affichant un petit sourire désolé, je plongeais mon regard dans le sien. « Je suis un piètre danseur pour tout te dire mais, je n'ai jamais marché plus de 4 fois sur les pieds d'une même personne. » Souriant toujours, nous recommençâmes à danser, nous calant de nouveau sur le rythme de la musique. Ce n'était pas vrai, je marchais souvent sur les pieds de la personne au moins une fois, petit j'avais trouvé l'excuse qu'il fallait bien baptiser les chaussures de ces personnes mais, je me voyais mal ressortir ce que je disais quand j'avais une dizaine d'année. Heureusement que ma française dansait parfaitement bien & qu'il ne me restait plus qu'à suivre, sinon nous aurions eu l'air assez stupide pour tout dire. Oui, heureusement qu'elle dansait magnifiquement bien la valse française.
« Tyler… A propos de Riley, tu as réfléchis à tout ce que je t’ai dis ? » Elle voulait vraiment parler de Riley ? Têtue comme pas deux, nous nous étions disputé à cause de ce sujet & elle voulait en parler le soir de nos retrouvailles. Levant les yeux au plafond, je ne pouvais qu'être touché par son entêtement. Si j'étais ici avec elle, si j'étais redevenu le Tyler souriant & trop optimiste, c'était parce que j'avais réfléchis à ce qu'elle m'avait dit & parce que je savais ce que j'allais faire. Jetant un coup d'œil au dessus de son épaule, je regardais si elle n'était pas là d'ailleurs. Idée parfaitement stupide, replongeant mon regard dans celui de Cassandra. « Riley … Riley … Soupirant légèrement pour faire comme si sa question me gênait, oui, j'ai réfléchis à ce que tu m'as dit dans les vestiaires. Je repris mon petit sourire habituel sur le visage alors que nous continuions à danser. & je sais ce que je vais faire. » Elle voulait savoir ma décision, savoir si j'avais prévu de donner une seconde chance à Riley ou non, je le savais mais, pour l'instant j'avais envie de m'amuser, de lui faire croire tout & rien en même temps. Si je ne lui donnais pas de réponse, elle finirait par me demander ma décision j'en étais persuadé, j'avais envie de lui faire partager de toute façon mon choix. Cependant, voir dans ses yeux passer un million de possibilité différente était tentant aussi & j'avais fait ce choix, alors je continuais à danser avec elle, gardant mon sourire sur les lèvres & mes yeux dans les siens.
- InvitéInvité
Re: close your eyes, clear your heart, let it go.
Ven 7 Mai 2010 - 22:40
J’adressai un sourire amusé et gentiment moqueur à mon cavalier, lorsque je l’entendis m’avouer qu’il était probable qu’il m’écrase les pieds plusieurs fois durant cette valse française qui résonnait sourdement à mes oreilles, précédent de saveurs maternelles qui me rappelaient tant de choses. Etonnant de ma part, n’est-ce pas, de danser avec tant de tactique ? Sans doute n’aurais-je pas la dextérité d’une danseuse si je n’avais pas eu la chance de rencontrer une veille professeure de danse, dans mon adolescence de junkie qui avait acceptait de me laisser entrer dans ses cours sans que je ne paye. Avec elle, j’avais appris à me défouler sans alcool ou drogue, j’avais appris la valse, le tango, et toutes ces danses qualifiées d’anciennes qui donnaient malgré tout une dimension torride au couple que la dansait. Tout comme mon vieux professeur de sortilèges, à Poudlard, elle avait cru en moi, et si je n’étais pas une danseuse étoile, j’avais l’avantage d’être gracieuse et souple. Virevoltant dans les bras de mon ami, j’étais aux anges, et sentais mon cœur rebondir dans ma poitrine légère. J’étais heureuse, plus que je ne l’avais jamais été. Tout allait si bien dans ma vie, qu’il ne pouvait en être autrement : je souriais et riais sans m’arrêter et sans jamais m’intéresser au regard des autres. Tant pis pour les rumeurs qui enfleraient dès demain, tant pis pour le regard accusateur de mes collègues. De toute façon, ce n’était qu’une danse, je n’avais pas pour objectif de me l’accaparer toute la soirée, bien au contraire, j’étais dans une euphorie telle que j’étais prête à danser avec chacun de mes collègues et tous les élèves qui me le demanderaient. Je partais du principe que nous étions tous égaux, et puis, mes élèves étant tous majeurs et vaccinés, nous, mes collègues et moi, n’étions pas près d’être traités de pédophiles, du moins j’osais l’espérer de la société actuelle.
« Riley … Riley … »
Je l’entendis prononcer son prénom dans un soupir tout juste audible qui sembla le gêner. Je me mordis la lèvre inférieure, songeuse et pensive. J’avais peur de le blesser à nouveau, peur que nous repartions sur une dispute douloureuse et marquante, pourtant, je ne voulais que son bonheur et n’aspirais qu’à le pousser dans les bras de sa dulcinée. Plus que la dernière fois, il semblait néanmoins calme et apaisé, comme s’il avait réfléchit à tout ce que je lui avais dit. Allait-il enfin lui donner une nouvelle chance ? Je l’espérai de tout cœur, car plus que tout autre, il méritait le bonheur de l’amour et de la passion.
« Oui, j'ai réfléchis à ce que tu m'as dit dans les vestiaires. »
Je retins mon souffle, silencieuse. Il y avait réfléchit ? Un instant, j’avais perdu toute notion du temps et du lieu, et oubliai même ce que j’avais bien pu lui raconter ce jour là dans les vestiaires, lorsqu’enfin, les mots me revinrent en mémoire. Je l’avais presque supplié de donner une nouvelle chance à Riley, ne serait-ce que pour son propre bonheur. Ils étaient fait l’un pour l’autre après tout, tout les prédestinaient à être ensemble, ils s’imbriquaient à merveille et semblaient en parfaite harmonie lorsqu’ils étaient tous les deux. Un vague sourire se dessina sur mes lèvres à cette douce pensée, lorsque finalement je revins à la salle de balle et plongeai mes yeux dans ceux de mon cavalier. Nous continuons à danser, sous le regard amusé ou intéressé de ceux qui nous entourés, et n’y faisions guère attention, bien trop obnubiler par notre conversation sérieuse. Son silence était insoutenable, et il avait cet air malicieux qui lui allait si bien. Qu’allait-il m’annoncer ? Qu’il avait définitivement renoncé à Riley ou bien qu’il avait choisis de suivre mes conseils et qu’il comptait lui donner une autre chance ? J’espérai qu’il opterait pour la seconde solution, je ne pouvais cependant pas le forcer à quoi que se soit. Sa main dans le bas de mon dos se crispa, comme s’il me rassurait inconsciemment, et je me laissais aller à cette caresse amicale et chaleureuse. C’était bon de se sentir entourée.
« & je sais ce que je vais faire. »
Toujours aussi silencieuse, je coupais ma respiration pour mieux tendre l’oreille et n’entendre que lui. Il resta mué cependant, ne daignant prononcer le moindre mot, comme s’il attendait patiemment que je trouve une évidence dans ses regards et ses sourires, comme si j’étais capable de lire en lui comme dans un livre ouvert. Lui assignant une œillade mauvaise et plaintive, j’hochais la tête dans l’espoir de le faire continuer, mais non, il se contenta de sourire et d’attendre patiemment que je pose la question qui me brûlait les lèvres. Qu’allait-il bien me dire ? Avait-il trouvé une autre femme à son goût ? Avait-il décidé d’oublier Riley définitivement ? Ou au contraire, se l’approprier une seconde fois, l’aimer à en mourir et l’enlacer tendrement, en lui murmurant qu’il ne voulait qu’elle ? Tyler était si imprévisible que je ne savais plus quoi penser, et pendant que nos pieds dansaient avec rythme sur la valse qui résonnait dans le fond, sans jamais se percuter, je me perdis dans mes pensées les plus intimes. Enfin, après quelques secondes qui me parurent une éternité, je décidé de prendre la parole, réalisant que lui-même ne la prendrait pas et qu’il me faudrait lui tirer les verres du nez. Soupirant avec curiosité et amusement, je finis par murmurer de ma voix douce et enjouée.
« Tu as décidé de me faire attendre encore longtemps ? Je lui adressai un sourire rayonnant que je voulais sévère mais qui ne l’était pas le moins du monde. Serrant mes doigts autour des siens, je repris. Dis moi ce que tu as décidé. Mais sache une chose, Tyler, quelques soit ton choix, je le respecterai et l’approuverai. C’est juste que… Je n’en pouvais plus de te voir malheureux, et je voulais te réveiller un peu, t’assigner une décharge électrique pour que tu comprennes qu’il fallait réagir. Je marquai un pause, avant d’enfin rajouter. Alors ? »
Ma voix était pressante, j’étais au bord de la curiosité malsaine, je n’en pouvais plus d’attendre.
« Riley … Riley … »
Je l’entendis prononcer son prénom dans un soupir tout juste audible qui sembla le gêner. Je me mordis la lèvre inférieure, songeuse et pensive. J’avais peur de le blesser à nouveau, peur que nous repartions sur une dispute douloureuse et marquante, pourtant, je ne voulais que son bonheur et n’aspirais qu’à le pousser dans les bras de sa dulcinée. Plus que la dernière fois, il semblait néanmoins calme et apaisé, comme s’il avait réfléchit à tout ce que je lui avais dit. Allait-il enfin lui donner une nouvelle chance ? Je l’espérai de tout cœur, car plus que tout autre, il méritait le bonheur de l’amour et de la passion.
« Oui, j'ai réfléchis à ce que tu m'as dit dans les vestiaires. »
Je retins mon souffle, silencieuse. Il y avait réfléchit ? Un instant, j’avais perdu toute notion du temps et du lieu, et oubliai même ce que j’avais bien pu lui raconter ce jour là dans les vestiaires, lorsqu’enfin, les mots me revinrent en mémoire. Je l’avais presque supplié de donner une nouvelle chance à Riley, ne serait-ce que pour son propre bonheur. Ils étaient fait l’un pour l’autre après tout, tout les prédestinaient à être ensemble, ils s’imbriquaient à merveille et semblaient en parfaite harmonie lorsqu’ils étaient tous les deux. Un vague sourire se dessina sur mes lèvres à cette douce pensée, lorsque finalement je revins à la salle de balle et plongeai mes yeux dans ceux de mon cavalier. Nous continuons à danser, sous le regard amusé ou intéressé de ceux qui nous entourés, et n’y faisions guère attention, bien trop obnubiler par notre conversation sérieuse. Son silence était insoutenable, et il avait cet air malicieux qui lui allait si bien. Qu’allait-il m’annoncer ? Qu’il avait définitivement renoncé à Riley ou bien qu’il avait choisis de suivre mes conseils et qu’il comptait lui donner une autre chance ? J’espérai qu’il opterait pour la seconde solution, je ne pouvais cependant pas le forcer à quoi que se soit. Sa main dans le bas de mon dos se crispa, comme s’il me rassurait inconsciemment, et je me laissais aller à cette caresse amicale et chaleureuse. C’était bon de se sentir entourée.
« & je sais ce que je vais faire. »
Toujours aussi silencieuse, je coupais ma respiration pour mieux tendre l’oreille et n’entendre que lui. Il resta mué cependant, ne daignant prononcer le moindre mot, comme s’il attendait patiemment que je trouve une évidence dans ses regards et ses sourires, comme si j’étais capable de lire en lui comme dans un livre ouvert. Lui assignant une œillade mauvaise et plaintive, j’hochais la tête dans l’espoir de le faire continuer, mais non, il se contenta de sourire et d’attendre patiemment que je pose la question qui me brûlait les lèvres. Qu’allait-il bien me dire ? Avait-il trouvé une autre femme à son goût ? Avait-il décidé d’oublier Riley définitivement ? Ou au contraire, se l’approprier une seconde fois, l’aimer à en mourir et l’enlacer tendrement, en lui murmurant qu’il ne voulait qu’elle ? Tyler était si imprévisible que je ne savais plus quoi penser, et pendant que nos pieds dansaient avec rythme sur la valse qui résonnait dans le fond, sans jamais se percuter, je me perdis dans mes pensées les plus intimes. Enfin, après quelques secondes qui me parurent une éternité, je décidé de prendre la parole, réalisant que lui-même ne la prendrait pas et qu’il me faudrait lui tirer les verres du nez. Soupirant avec curiosité et amusement, je finis par murmurer de ma voix douce et enjouée.
« Tu as décidé de me faire attendre encore longtemps ? Je lui adressai un sourire rayonnant que je voulais sévère mais qui ne l’était pas le moins du monde. Serrant mes doigts autour des siens, je repris. Dis moi ce que tu as décidé. Mais sache une chose, Tyler, quelques soit ton choix, je le respecterai et l’approuverai. C’est juste que… Je n’en pouvais plus de te voir malheureux, et je voulais te réveiller un peu, t’assigner une décharge électrique pour que tu comprennes qu’il fallait réagir. Je marquai un pause, avant d’enfin rajouter. Alors ? »
Ma voix était pressante, j’étais au bord de la curiosité malsaine, je n’en pouvais plus d’attendre.
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