- InvitéInvité
So, what's the plan ? pv. Lubia
Lun 1 Nov 2021 - 17:01
2 novembre 2021, dans la matinée
Novembre le pluvieux était arrivé au grand dam de l’Australienne qui ne s’était jamais vraiment faite au climat écossais. Quand elle avait du déménager en Grande-Bretagne et rejoindre Poudlard, elle avait demandé innocemment si les écossais avaient fauté à un moment donné dans l’histoire du monde pour mériter toute cette brume et toute cette humidité… En grandissant, elle aurait rêvé d’aller vivre ailleurs mais ses études la retenaient là encore quelques années alors…
Alors elle investissait régulièrement dans des tenues chaudes qu’elle pensait toujours a assortir d’un sortilège impéerméabilisant… Son dernier achat consistait en un adorable imperméable jaune poussin dont la doublure laissant apparaitre une très jolie marinière. Un caprice vestimentaire qui attirait l’oeil sur elle, mais ce n’était pas la première fois n’est ce pas ?
Cela dit, elle était bien contente d’être protéger pour traverser l’allée entre le portail du domaine d’Hungcalf et les grandes portes du château. Elle n’était pas en retard mais elle se pressait tout de même dans les escaliers du château pour rejoindre le deuxième étage et la salle d’étude qu’elle avait réservé pour un entretien d’importance.
Elle est stressée, June, c’est assez rare pour le dire. Il arrivait à la je-m’en-foutiste qu’elle était d’avoir des petits coups de tension et c’était toujours quand il s’agissait de sujets qui lui tenait à coeur et ses études étaient en pôle position de ce qui était important pour elle. Et sans la bourse étudiante indépendante d’Hungcalf… ben elle pouvait leur dire adieu, à ses études.
Elle est en avance et elle regrette de pas avoir fumé une clope avant d’être entrée. Ca aurait p’tète aidé à la détendre un peu. Mais elle n’a clairement pas le temps de redescendre alors elle s’installe sur une des chaises. Elle a bien fait de ne pas se laisser tenter par une pause nicotine parce que déjà la porte s’ouvre.
- InvitéInvité
Re: So, what's the plan ? pv. Lubia
Dim 28 Nov 2021 - 12:52
higher,
(mood) 02.11.2021
all i know it's every time i think i hit my ceiling
i go higher than i've ever fuckin' been.
(tenue)@Aveleen O’Donnell t’a gracieusement offert d’occuper son bureau pour la journée, mais tu aimes voir évoluer la faune, ici. Mordue à dix-sept ans et rêvant toujours d’intégrer le bureau des Affaires étrangères de Kiev, des études universitaires auraient signé la mort de tes ambitions professionnelles de l’époque. Tes parents t’ont donc suggéré d’entrer directement au Ministère de la Magie d’Ukraine – une chance signée par la conjoncture de leur propre statut social et du manque dechair à canonpersonnel du Bureau chargé des relations avec les moldus, dans la foulée de la révolution orange de 2004. Ton emploi du temps est chargé, devant faire le point avec quelques récipiendaires des bourses de la fondation des Pennyworth. C’est dans un mélange d’affabilité et d’incision que tu accueilles les étudiant.es venu.es te faire un bilan de leurs acquis. Juste assez aimable pour inspirer la confiance, et tes pommettes coupantes en guise d’avertissement que la personnalité ne vient pas contredire ton physique anguleux.
Tu as passé la matinée avec trois dossiers, révisant chaque élément avant de passer les jeunes adultes en entrevue. Décidée à ne pas laisser tes propres préjugés (pompous ass, arrogant mansplainer, self-important future judge – oh maybe i should introduce him to @Nathaniel Wakefield, see who’s got the bigger one) brouiller ton regard professionnel, tu prends quelques notes, et n’annonces pas le verdict en temps réel aux protégé.es de la fondation, te contentant de les remercier et de leur faire signe de s’en aller. Y’a quelque chose qui te plait, ce n’est pas bien méchant, Lubia, mais il faut admettre que derrière ton masque impassible, tu ris intérieurement à l’idée de voir ces jeunes pompeux te débiter des théories politiques sans avoir jamais mis les pieds dans le vrai monde. Ça se ceint les hanches de pantalons à pinces, ça passe son temps le nez dans son bouquin, mais ça ne saurait pas reconnaître un pot de vin en temps réel s’il se déroulait directement sous leurs yeux. Tous des benêts. Enfin, peu importe : la fondation ne demande pas à ses bénéficiaires de ne pas en être, simplement de garder leur dossier à la hauteur des attentes.
Tes sens aiguisés de lycane se soulèvent à l’arrivée d’une nouvelle personne – les pas rapides et vifs, peu bruyants mais volontaires. Une jeune femme ambitieuse, décides-tu, et tu jettes un œil à ton horaire, où les noms déjà passés sont raturés d’un trait net qui invite presque à assumer que leurs porteurs ont été recalés. La porte ouverte en grand, tu ne te contentes pas de passer la tête dans l’entrebâillement, imposant ta présence à l’extérieur comme tu le fais partout. Les marques d’androgynéité inscrites clairement dans ton être, ta coupe courte et soigneusement peignée vers l’arrière faisant écho au costard d’inspiration masculine que tu portes. Enfin, que tu portes en partie – le veston est resté derrière. Tes manches de chemise sont roulées aux coudes, révélant tes avant-bras tatoués jusqu’aux phalanges. « June Reynolds? », demandes-tu, attendant l’assentiment de la jeune femme. « Après vous », et tu l’invites à entrer dans la pièce, où l’attendent un sobre bureau de travail pouvant être réservé par n’importe quel étudiant.
D’ordinaire, peut-être serait-ce un atout réconfortant, que d’accorder aux étudiant.es un territoire probablement connu. Ces pièces peuvent être réservées auprès de la bibliothécaire, et tu te doutes qu’on y étudie autant qu’on s’y roule des pelles. Curieux choix d’endroit de ta part, alors, peut-être – mais c’est sans compter ta présence prédatrice, qui emplit l’espace et défie le manque de sérieux. T’as rien de la partenaire débonnaire de boisson ici, ni de la grande gueule capable d’envoyer l’univers se faire foutre à coups de jurons dans les sept langues que tu maîtrises. T’es là pour redresser les bretelles des boursiers, et tu entends remplir ta tâche avec sérieux. « Bien », fais-tu, t’installant là où tu as laissé le dossier de June, ouvert. « Si je vous dis que votre dossier académique commenté par certains professeurs membres du conseil d’attribution des bourses vous compose une réputation d’étudiante brouillonne, rebelle et revendicatrice, diriez-vous qu’il s’agit d’une bonne représentation de votre présence comme élève en ces murs? » Tes prunelles d’acier se vissent sur elle, air indéchiffrable accroché au visage.
- InvitéInvité
Re: So, what's the plan ? pv. Lubia
Jeu 16 Déc 2021 - 19:35
Boyaux tordus et gorge serrée, la Reynolds entre dans la pièce qu’on lui désigne et s’installa a la place qu’on lui a attribué. Elle connait ces salles sans âme qu’elle occupe rarement. Le calme et l’austérité de cette pièce ne lui dit rien. Le silence ne lui parle pas. Elle a besoin de monde autour d’elle June, elle a besoin des bruits rassurants de la vie qui continue de se dérouler autour d’elle, même lorsqu’elle travaille. Elle préfère le brouhaha rassurant de la grande salle ou les discussions animées du bureau de l’AECES.
Elle observe la femme s’installer à son tour et reste silencieuse alors qu’elle met de l’ordre dans ses affaires avant de démarrer l’entretien. Elle ne la connait absolument pas mais les préliminaires de cet entretien lui permettant déjà de voir ce qu’elle voudrait être. Droite, sûre d’elle. L’efficacité se dégage de sa posture autant que l’assurance de son apparence.
Elle qui s’attendait à des présentation, voila l’australienne déboussolée par les affirmations qui sont édictées par son interlocutrice. Trancher dans le vif, voila qui était fait. Et June qui sent ses intestins se serrer d’avantage parce qu’elle connait l’enjeux qui est aux enchères sur cette table. Pourtant, la jeune rebelle n’a pas l’intention de se laisser abattre.
- Juste, mais foncièrement incomplète.
Brouillonne, elle l’était. Il n’y avait pas le moindre doute là dessus. Il suffisait de jeter un coup d’oeil à ses travaux de recherche pour s’en rendre compte. Elle avait besoin du chaos de ses idées avant de remettre de l’ordre dans ce qu’elle souhaitait produire et démontrer. Rebelle, personne ne pouvait le contester. Les règles, elle ne les respectait que si elle les trouvait animées par la justice. Quant à son côté revendicatrice… il n’était plus à démontrer depuis qu’Aphrodite lui avait ouvert la voie du militantisme.
- Je suis également passionnée par le sujet de ma thèse et par les études que je réalise. Déterminée, malgré les circonstances qui m’ont amené à solliciter le bénéfice de cette bourse. Et enfin, j’ai une énorme capacité de travail. Assez en tout qu’à pour assumer quatre matières universitaire, un engagement associatif, un stage au sein d’un quotidien, un poste au sein de l'équipe de quidditch de ma maison et un job étudiant.
Silence lourd. Pesant. Le regard de la Reynolds reste franc et accroché à celui de la sorcière qui lui fait face, attendant le couperet du jugement.
Elle observe la femme s’installer à son tour et reste silencieuse alors qu’elle met de l’ordre dans ses affaires avant de démarrer l’entretien. Elle ne la connait absolument pas mais les préliminaires de cet entretien lui permettant déjà de voir ce qu’elle voudrait être. Droite, sûre d’elle. L’efficacité se dégage de sa posture autant que l’assurance de son apparence.
Elle qui s’attendait à des présentation, voila l’australienne déboussolée par les affirmations qui sont édictées par son interlocutrice. Trancher dans le vif, voila qui était fait. Et June qui sent ses intestins se serrer d’avantage parce qu’elle connait l’enjeux qui est aux enchères sur cette table. Pourtant, la jeune rebelle n’a pas l’intention de se laisser abattre.
- Juste, mais foncièrement incomplète.
Brouillonne, elle l’était. Il n’y avait pas le moindre doute là dessus. Il suffisait de jeter un coup d’oeil à ses travaux de recherche pour s’en rendre compte. Elle avait besoin du chaos de ses idées avant de remettre de l’ordre dans ce qu’elle souhaitait produire et démontrer. Rebelle, personne ne pouvait le contester. Les règles, elle ne les respectait que si elle les trouvait animées par la justice. Quant à son côté revendicatrice… il n’était plus à démontrer depuis qu’Aphrodite lui avait ouvert la voie du militantisme.
- Je suis également passionnée par le sujet de ma thèse et par les études que je réalise. Déterminée, malgré les circonstances qui m’ont amené à solliciter le bénéfice de cette bourse. Et enfin, j’ai une énorme capacité de travail. Assez en tout qu’à pour assumer quatre matières universitaire, un engagement associatif, un stage au sein d’un quotidien, un poste au sein de l'équipe de quidditch de ma maison et un job étudiant.
Silence lourd. Pesant. Le regard de la Reynolds reste franc et accroché à celui de la sorcière qui lui fait face, attendant le couperet du jugement.
- InvitéInvité
Re: So, what's the plan ? pv. Lubia
Mar 21 Déc 2021 - 19:57
higher,
(mood) 02.11.2021
all i know it's every time i think i hit my ceiling
i go higher than i've ever fuckin' been.
(tenue) Sans davantage de cérémonie, tu t’installes, peu intéressée par les jeux de pouvoir qu’impliquent la lecture factice des dossiers – et allons, ça a été tellement surjoué que les victimes de ce petit manège s’y attendent presque, à présent, prêts à s’agacer intérieurement d’avance. Se demandant si tu n’aurais pas fait ta part du contrat en t’intéressant à eux d’avance, ou si tu te moques simplement de vos horaires respectifs en te prêtant à ce petit jeu inutile. Alors tu coupes court immédiatement, lui dressant le portrait que ses professeurs font d’elle : peu reluisant, selon leurs propres dires. Margaret a été sans équivoque au sujet de la jeune pokeby, ce qui te l’a d’ailleurs rendue d’autant plus sympathique, mais là où tes opinions politiques ne rejoignent pas l’ex diplomate, il faut admettre que la quadragénaire a ton entier respect professionnel. Vous êtes trop peu de femmes à vous hisser à ce niveau pour ne pas éprouver un minimum de déférence à son égard. Un minimum.
Les prunelles vissées sur le visage de la jeune femme, tu ne laisses rien transparaitre sur ton visage, bien que tu constates avoir fait mouche. « Juste, mais foncièrement incomplète. » Tu te contentes d’un mouvement économe de la main, l’invitant à entamer sa plaidoirie pour son cas. Tu l’écoutes attentivement, ne prenant aucune note pendant qu’elle s’exprime. Les quatre matières, l’engagement associatif, le stage, le sport, le job étudiant … Ce qu’elle te vend comme une capacité de travail te parait pour l’instant être un éparpillement sans nom, mais tu n’as pas à faire ce genre de commentaire sans informations supplémentaires. Pour l’heure, l’Australienne t’a surtout fourni de nombreux filons de conversation à saisir. Tu lui accordes toutefois une certaine verve, car peu importe le dossier, tu commences tes entretiens de la même façon : en attaquant. Les réactions de tes interlocuteurs face à ce genre de pique sont plus que révélateurs. Lorsque les critiques viennent d’une source claire d’autorité, qui plus est étroitement attachée au comité recommandant la reconduite (ou non) des bourses de la fondation, l’attitude de celui qu’on assaille en dit bien plus que tous les dossiers du monde. Fidèle à ton habitude, tu saisis le plus facile pour elle pour commencer, choisissant de la mettre à l’aise à présent qu’elle a satisfait ta première évaluation – celle de son tempérament. « Parlez-moi de votre thèse. J’ai accès au sujet de vos recherches, mais tant que votre cadre théorique n’aura pas été déposé, l’idée qu’un dossier peut permettre de s’en faire est incomplète. Quels filons vous intéressent, présentement? » Ton propre talon d’Achilles. Tu connais relativement peu les chercheurs spécialisés dans les divers domaines, et comment le pourrais-tu? Même entre eux, les doctorants sont tellement spécialisés qu’à moins d’œuvrer dans la même branche, les spécialistes pointus demeurent des inconnus.
- InvitéInvité
Re: So, what's the plan ? pv. Lubia
Dim 26 Déc 2021 - 19:38
Il est vrai que June pouvait passer pour celle qui égratigne son temps. Toujours par mont et par vaux, elle avait finalement assez peu de temps libre quand on faisait les comptes des heures qu’elles désignait pour tout ce qu’elle entreprenait. Mais la réalité c’est que June en a besoin, de tout ceci.
Le Rainbow, elle en a besoin pour vivre et payer son loyer, parce que la bourse qu’elle touche désormais ne couvre que ses frais de scolarité. Le Quidditch, elle en a besoin pour se canaliser mais aussi pour se sentir vivante, contre-carrer les effets pervers d la maladie chronique qui l’assaille depuis tant d’années, sentir son corps lui obéir était devenu vital. Son stage lui permettait de se faire un réseau, et pas des moindres, parce que même si Ephrem Volkov était un con, c’était un homme influent. Sa participation à l’AECES lui avait apprit bien des choses et elle avait gagné en ouverture d’esprit. Restaient ses cours et sa thèse. Elle dormait peu. Elle travaillait beaucoup. Mais elle aimait ça.
Elle se défend bien, enfin c’est ce qu’elle pense mais les iris colorés de la jeune femme ne laissent entrevoir aucun signe d’appréciation ou de dépréciation. C’est perturbant, elle ne peut le nier. Elle, elle est comme un livre ouvert. Son visage laisse passer toutes sortes d’émotions. Il en a toujours été ainsi. D’ailleurs on voit bien l’excitation dans ses yeux alors que son interlocutrice lui demande de parler de sa thèse.
- J’ai longtemps eut une vague idée de ce sur quoi je voulais travailler mais en réalité mon énoncé ainsi que ma problématique sont assez récentes. A ce stade, j’ai déjà une bibliographie très interessante que je pourrais vous communiquer si toutefois cela vous intéresse. Ma première approche a été celle de Joyce Matthews, une sociologue sorcière qui est américaine et qui a beaucoup travaillé sur les influences de la magie dans les économies de plusieurs pays. Elle a réalisé une étude comparative en se basant sur ses constats dans différents pays, sur différents continents.
Elle marque une pause quelques seconde avant de developper sa propre thèse.
- J’ai trouvé le sujet intéressant, notamment en ce qui concernait la notion d'égalité qu'elle traitait, et cela a entrainé plusieurs interrogations. Il est établit que la magie influe grandement sur les relations des personnes entre elles, sur les relations entre les administrations et les administrés. De manière plus précise, je voulais me concentrer sur les inégalités qui aurait pu disparaitre et qui pourtant son toujours bien ancrées dans nos sociétés. Vous l’aurez compris, je suis à la croisée des chemins entre la sociologie et la politique.
Le Rainbow, elle en a besoin pour vivre et payer son loyer, parce que la bourse qu’elle touche désormais ne couvre que ses frais de scolarité. Le Quidditch, elle en a besoin pour se canaliser mais aussi pour se sentir vivante, contre-carrer les effets pervers d la maladie chronique qui l’assaille depuis tant d’années, sentir son corps lui obéir était devenu vital. Son stage lui permettait de se faire un réseau, et pas des moindres, parce que même si Ephrem Volkov était un con, c’était un homme influent. Sa participation à l’AECES lui avait apprit bien des choses et elle avait gagné en ouverture d’esprit. Restaient ses cours et sa thèse. Elle dormait peu. Elle travaillait beaucoup. Mais elle aimait ça.
Elle se défend bien, enfin c’est ce qu’elle pense mais les iris colorés de la jeune femme ne laissent entrevoir aucun signe d’appréciation ou de dépréciation. C’est perturbant, elle ne peut le nier. Elle, elle est comme un livre ouvert. Son visage laisse passer toutes sortes d’émotions. Il en a toujours été ainsi. D’ailleurs on voit bien l’excitation dans ses yeux alors que son interlocutrice lui demande de parler de sa thèse.
- J’ai longtemps eut une vague idée de ce sur quoi je voulais travailler mais en réalité mon énoncé ainsi que ma problématique sont assez récentes. A ce stade, j’ai déjà une bibliographie très interessante que je pourrais vous communiquer si toutefois cela vous intéresse. Ma première approche a été celle de Joyce Matthews, une sociologue sorcière qui est américaine et qui a beaucoup travaillé sur les influences de la magie dans les économies de plusieurs pays. Elle a réalisé une étude comparative en se basant sur ses constats dans différents pays, sur différents continents.
Elle marque une pause quelques seconde avant de developper sa propre thèse.
- J’ai trouvé le sujet intéressant, notamment en ce qui concernait la notion d'égalité qu'elle traitait, et cela a entrainé plusieurs interrogations. Il est établit que la magie influe grandement sur les relations des personnes entre elles, sur les relations entre les administrations et les administrés. De manière plus précise, je voulais me concentrer sur les inégalités qui aurait pu disparaitre et qui pourtant son toujours bien ancrées dans nos sociétés. Vous l’aurez compris, je suis à la croisée des chemins entre la sociologie et la politique.
- InvitéInvité
Re: So, what's the plan ? pv. Lubia
Jeu 30 Déc 2021 - 12:28
higher,
(mood) 02.11.2021
all i know it's every time i think i hit my ceiling
i go higher than i've ever fuckin' been.
(tenue) La jeune femme termine de tracer le cadre des recherches de la chercheuse mentionnée et tu profites de sa pause pour tirer une plume-fontaine de ta poche, peu encline à utiliser les plumes sorcières. C’est long, ça traîne partout et franchement, quel bordel quand on fait un dégât. D’une rature nette et sonore, tu rayes l’énoncé histoire de la magie pour le remplacer par sciences politiques, interdisciplinarité sociologie dans le dossier, qui reflétera désormais davantage l’état de sa recherche. Rapidement, tu traces des mots pour suivre les informations qui viendront compléter le suivi de June. Les observations sont circonspectes, et ton écriture, si elle est lisible, n’a rien d’élégant. On n’y retrouve pas les fioritures typiquement enseignées aux sorciers, que des lettres moulées très ordinaires. Joyce Matthews. Sociologue américaine. Magie & économie. Étude comparative internationale.
Tes prunelles acérées se fixent sur elle lorsque la pokeby reprend sa réflexion, étayant cette fois le produit de sa propre revue de la littérature. Tu l’observes alors qu’elle tend ses filets théoriques, la verve dans son regard, l’émotion qui vibre dans sa voix.« Sujet d’envergure », te contentes-tu de commenter, ajoutant quelques traits à son dossier. Inégalités persistantes. Relations gouvernants-gouvernés. Ça t’intéresse, pour plus d’une raison, Lubia – celles qui seraient évidentes, à te regarder, l’air croisé entre la dureté et la marginalité en guise d’étendard offert au monde à la fois en support et en défi. Celles qui s’enfoncent loin dans le sous-texte, tellement profondément cachées qu’on ne les suspecterait jamais sans les précieuses clefs de lecture protégées par un fidelitas et une occlumancie débutante.
Tu ne t’attends pas à ce qu’elle réponde à ton commentaire, qui ouvre visiblement vers une prochaine question et trahirait un empressement quasi adolescent à plaire et répondre du tac au tac. Ça, ça te déplairait – et tu ne chercherais probablement pas à le lui cacher. Un instant, tu soutiens un silence mesuré, qui se justifierait très bien par une recherche de question. Nul besoin de jeter un œil à sa fiche, que tu connais. Sa participation active au sein d’une certaine association connue pour faire du grabuge à l’université, notamment. « Quelles inégalités vous intéressent? Vous semblez vous-même être plutôt … militante à ce sujet », remarques-tu, avant de lui lancer une seconde question avant qu’elle ne puisse répondre à la première. « Quelles méthodes de lecture utilisez-vous pour éviter un biais dans la sélection de vos données? »
- InvitéInvité
Re: So, what's the plan ? pv. Lubia
Lun 17 Jan 2022 - 19:34
June n’a jamais été considérée comme une « bonne élève » parce qu’elle ne rentrait pas dans le moule que la scolarité lui imposait. A Poudlard, elle était considérée comme dissipée et on lui reprochait de faire le tri dans les enseignements qui lui étaient imposés : ceux qui l’interessaient et qu’elle travaillait volontiers même si elle n’avait pas toujours de facilités dans ces matières, et ceux qui ne l’intéressaient tout simplement pas et qu’elle laissait à l’abandon. Ca avait faillit lui couter sa place à l’université.
Aujourd’hui, et depuis qu’elle avait pu choisir son cursus et ses matières, c’était moins flagrant. Pourtant on retrouvait ce manque de volonté à rentrer dans le moule quand on la voyait en classe avec Roseburry. Elle savait très bien que si elle écrivait le contraire de ce qu’elle pensait, si elle écrivait ce que cette vieille chouette attendait, elle alignerait les O. Mais c’était contre tout ses principes. Et finalement les cours de Sciences Politique lui avait largement permis d’apprendre à confronter ses idées. Et sa pugnacité à s’informer d’avantage sur les sujets qu’elle se devait de maitriser.
June avait mit du temps à savoir à quel sujet se vouer pour son doctorat. Cette lecture citée à la diplomate avait réellement était le déclencheur. Les interrogations, les pistes étaient venues en cascade. Elle avait beaucoup d’idées mais encore beaucoup de choses à faire avant d’en arriver à la mise en pratique. Elle avait compris que dans ce genre de travaux la méthodologie était presque aussi importante que le fond.
Elle se contente d’un hochement de tête au commentaire de la jeune femme qui prend des notes au stylo-plume. Elle n’a pas tort. Le sujet est conséquent. Et c’est pourquoi elle peine tant à trouver une problématique et ainsi à restreindre son sujet pour avoir assez à analyse mais pas trop pour éviter de s’épancher. Elle se redresse légèrement pour répondre à la nouvelle question qui lui est posée mais la seconde fuse. Elle griffonne sur un coin de feuille la deuxième question avant de répondre à la première.
- Pour être honnête, toutes. Avec un penchant pour ce qui concerne les identités de genre, les orientations sexuelles et romantiques… La sphère queer dans son ensemble. Mais pour cette thèse je pense franchement me concentrer sur la précarité sous ses différentes formes.
Elle marque une pause, attendant de voir si la réponse appelle une autre question et croisant le regard de la jeune femme, elle comprend qu’elle peut poursuivre :
- J’essaie de lire une grande pluralité d’auteurs sans écarter ceux qui ne soutiennent pas mon point de vue. J’attend les intégrer dans mes développement et justifier les raisons de ma divergence d’avis. Cela dit je suis consciente qu’une parfaite impartialité est impossible à atteindre. J’espère néanmoins ne pas me contenter d’une revue de littérature. J’aimerais pouvoir faire un stage auprès d’une administration pour pouvoir confirmer ou non mes théories. Mais je vais être très honnête avec vous, je ne sais pas encore où ni comment. J’y travaille.
Aujourd’hui, et depuis qu’elle avait pu choisir son cursus et ses matières, c’était moins flagrant. Pourtant on retrouvait ce manque de volonté à rentrer dans le moule quand on la voyait en classe avec Roseburry. Elle savait très bien que si elle écrivait le contraire de ce qu’elle pensait, si elle écrivait ce que cette vieille chouette attendait, elle alignerait les O. Mais c’était contre tout ses principes. Et finalement les cours de Sciences Politique lui avait largement permis d’apprendre à confronter ses idées. Et sa pugnacité à s’informer d’avantage sur les sujets qu’elle se devait de maitriser.
June avait mit du temps à savoir à quel sujet se vouer pour son doctorat. Cette lecture citée à la diplomate avait réellement était le déclencheur. Les interrogations, les pistes étaient venues en cascade. Elle avait beaucoup d’idées mais encore beaucoup de choses à faire avant d’en arriver à la mise en pratique. Elle avait compris que dans ce genre de travaux la méthodologie était presque aussi importante que le fond.
Elle se contente d’un hochement de tête au commentaire de la jeune femme qui prend des notes au stylo-plume. Elle n’a pas tort. Le sujet est conséquent. Et c’est pourquoi elle peine tant à trouver une problématique et ainsi à restreindre son sujet pour avoir assez à analyse mais pas trop pour éviter de s’épancher. Elle se redresse légèrement pour répondre à la nouvelle question qui lui est posée mais la seconde fuse. Elle griffonne sur un coin de feuille la deuxième question avant de répondre à la première.
- Pour être honnête, toutes. Avec un penchant pour ce qui concerne les identités de genre, les orientations sexuelles et romantiques… La sphère queer dans son ensemble. Mais pour cette thèse je pense franchement me concentrer sur la précarité sous ses différentes formes.
Elle marque une pause, attendant de voir si la réponse appelle une autre question et croisant le regard de la jeune femme, elle comprend qu’elle peut poursuivre :
- J’essaie de lire une grande pluralité d’auteurs sans écarter ceux qui ne soutiennent pas mon point de vue. J’attend les intégrer dans mes développement et justifier les raisons de ma divergence d’avis. Cela dit je suis consciente qu’une parfaite impartialité est impossible à atteindre. J’espère néanmoins ne pas me contenter d’une revue de littérature. J’aimerais pouvoir faire un stage auprès d’une administration pour pouvoir confirmer ou non mes théories. Mais je vais être très honnête avec vous, je ne sais pas encore où ni comment. J’y travaille.
- InvitéInvité
Re: So, what's the plan ? pv. Lubia
Dim 6 Fév 2022 - 17:49
higher,
(mood) 02.11.2021
all i know it's every time i think i hit my ceiling
i go higher than i've ever fuckin' been.
(tenue) Un léger silence s’installe, juste assez mesuré pour ne pas croire au hasard – et tout juste assez court pour ne pas créer de véritable malaise. Tu soulèves la précarité visible de sa posture, car il est chose connue que les chercheurs se doivent généralement de rester neutres face aux sujets qu’ils étudient. Ça, c’est de la palabre d’universitaires richards qui n’ont pas réellement affaire au vrai monde, et t’en es pas exactement convaincue – mais il te faut appliquer les mêmes standards que le feraient tes collègues, et on ne t’attaquera certainement pas en disant que tu ne comprends pas le milieu, malgré ta propre absence de diplômes.
Lorsqu’elle parle de sphère queer, tu hausses légèrement un sourcil, t’attendant presque à ce qu’elle tente de faire le lien avec toi – ta présentation de genre est sans équivoque à cet effet. Ça te déplairait probablement, car si tu vis ton androgynéité comme une provocation affichée au monde, tu n’acceptes pas qu’on te la renvoie en monnaie d’échange en contexte professionnel. « Je vois. » La réponse simple, et tu prends une autre note sur ton feuillet. Précarité. Elle doit en savoir quelque chose, la jeune Reynolds – elle est boursière et doit quand même cumuler un travail salarié pour joindre les deux bouts. Éparpillée, peut-être, mais ce n'est certainement pas l’étudiante paresseuse que Margaret Rosebury t’aura décrite. Tu souris, à l’écoute du fait qu’une parfaite impartialité est impossible, adressant un regard appréciateur à la doctorante.
« Avez-vous pour ambition de devenir chercheuse, à long terme? La création de savoirs est-elle ce qui vous fait vibrer le plus? Votre dossier révèle que vous n’écartez pas l’idée de devenir journaliste à temps plein, ou encore de vous inscrire dans un cadre militant. La voie de la spécialisation – certains diraient même surspécialisation – doctorale vous parait-elle être le moyen le plus pertinent d’atteindre vos buts? » Tu assènes les questions comme des salves, habituée au genre d’effet qu’elles peuvent provoquer lorsqu’on les rassemble en tir groupé : elles peuvent constituer un avantage pour qui ne sait pas se souvenir de celles qu’elle lance dans la précision. Aisé, alors, de ne répondre qu’à la dernière, ou à celle qu’on aura choisie comme voie la plus facile – mais révélateur des zones de précarité discursive de l’adversaire. Et si la pokeby n’a rien d’une antagoniste, il n’en demeure que tu as la ferme intention de connaitre ses projets sous les moindres coutures avant la fin de cet entretien. « Parlez-moi de votre stage à la Chouette Enchaînée. » Et de son patron.
|
|