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i can't love you in the dark ft. maximilien leroy [TERMINÉ]
Sam 13 Nov 2021 - 12:15
06.11.21 | i can't love you in the dark ft. @maximilien leroyLe cœur n’était pas à la fête ; il était serré et lourd quand Peter franchit le pas de la porte. Il ne daigna pas la fermer à clef et commença à dévaler les escaliers quand quelque chose le retint - une appréhension. Le bruit de la fête qui se tenait sur le toit de l’immeuble assourdissait les alentours lorsque la grande porte d’entrée s’ouvrit sur un petit escalier, qui lui-même donnait sur le trottoir. Il les descendit plus prudemment et enfourna ses mains dans ses poches ; le froid mordant du vent de novembre piquait ses doigts. L’air glacial l’empêchait pour le moins de relire l’échange qu’il venait d’avoir avec son ex. Les derniers mots lui trottaient dans la tête et il décida de marcher plutôt que de transplaner ; le trajet lui permettrait peut-être de rassembler ses esprits. Il avait demandé à le rencontrer sur un coup de tête, n’avait pas réfléchi aux conséquences et avait encore moins anticipé la sensation de se retrouver face à face avec Maximilien. La rencontre sportive qui s’était tenue plus tôt cet après-midi-là avait pourtant été un petit échantillon déstabilisant et désagréable. Le premier message l’avait plongé dans un état de somnambulisme. Machinalement, les pas le menaient au petit café qu’il évitait comme la peste depuis plusieurs mois ; c’était le lieu de travail de Maximilien et Peter n’avait pas eu le courage de s’y risquer. Tendu, il s’arrêta devant la grande vitrine ; quelques dizaines de personnes étaient venues fêter la victoire des Summerbee plus calmement que sur son toit ; la lumière y était chaude et irradiait sur la froideur de la rue ; il n’y reconnut pas le visage qui faisait se crisper sa mâchoire. Inspirant un grand bol d’air qui lui brûla la gorge, Peter se déplaça jusqu’à l’entrée pour se saisir de la poignée. Il la tira dans sa main irritée par le froid et expira bruyamment pour tenter de se détendre.
Qu’avait-il bien pu vouloir dire lorsqu’il lui avait dit avoir besoin de lui parler, même si cela voulait dire qu’il le perdrait ? Ne l’avait-il pas déjà perdu ? Peter se redressa et prit appui sur ses bras pour changer de position sur le fauteuil qu’il occupait à présent près de la vitrine ; il espérait le voir arriver. Le garçon se disait peut-être pouvoir s’échapper si le croisement des regards lui criait qu’il ne s’agissait pas d’une bonne idée. Les doigts blanchis rougissaient peu à peu alors qu’il tapotait nerveusement sur l’accoudoir. Il sortit finalement son téléphone, impatient, et se rendit compte qu’il était un peu en avance ; il n’avait mis que cinq minutes à arriver à la Mouffette Enchantée. @Jolan Wauters, l’autre serveur du salon de thé, vint rapidement le saluer et prendre commande.
“I guess I’ll just have one cappuccino, please. And one cocoa, please. I’m waiting for someone”, expliqua-t-il après avoir demandé une deuxième boisson.
Il regarda les longs cheveux bruns du garçon s’éloigner et s’attarda sur un groupe d’amis qui célébrait la victoire de leur Maison. Le visage de Maximilien, sur son balai au-dessus de lui, s’imposa dans ses iris et son cœur se serra. Jolan arriva avec son plateau et déposa les deux tasses sur la petite table basse avec la note. Peter le remercia distraitement. La présence du Français qui le surplombait à quelques mètres n’avait pas aidé sa concentration pendant le match et son équipe s’en était peut-être rendu compte - il leur devait des excuses, mais il n’avait pas le courage de les affronter - eux non-plus. La clochette tinta au-dessus de la porte. Il était là. Peter se redressa, un sourire maladroit s’étirant sur ses lèvres.
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Re: i can't love you in the dark ft. maximilien leroy [TERMINÉ]
Sam 13 Nov 2021 - 13:17
I can't love you in the dark ft. @Peter Drummond - 06.11.21Il avait hésité à courir. Transplaner n’était certainement pas une bonne idée. Tout s’était fait très vite, l’échange de sms débouchait sur un rendez-vous aussi salutaire qu’effrayant. Maximilien avait besoin d’organiser ses pensées et ses futures paroles. La précaution serait de mise face à Peter car en aucun cas il n’était prêt à voir le Wright sortir pour de bon de sa vie. Mais tant restait à dire… Tant de choses que Peter pouvait ne pas lui pardonner d’avoir dit, non-dit ou fait. Ou pas fait, d’ailleurs. Le froid martyrisait les extrémités de son corps et il se rendit compte qu’il se trouvait bien plus loin de la Moufette qu’il ne l’avait imaginé. Mais il préférait encore arriver le dernier que le premier. L’attente, la peur que l’autre finisse par ne pas se montrer… Et si Peter changeait d’avis ? Et s’il se rendait compte qu’il n’en valait pas la peine ? Maximilien ferma les yeux quelques secondes, s’arrêta au beau milieu du trottoir et prit le temps d’inspirer et expirer profondément. Sa victoire d’aujourd’hui lui donnait la force suffisante pour faire ce qu’il repoussait depuis des semaines. Non, il n’allait pas se défiler. Pas cette fois.
Il s’arrêta une première fois devant la porte. Depuis sa position, il pouvait voir Peter qui parlait avec Jolan, près de la vitrine. Il était douloureusement beau et sa tristesse émanait jusqu’à lui. L’idée de le blesser, encore une fois, le fit patienter une minute supplémentaire dehors et finalement, il passa la porte. Son regard se posa sur lui alors que ses pas se stoppaient dans l’entrée. Peter l’avait vu lui aussi et il se rendit compte brusquement qu’il avait du mal à respirer. Sa prochaine expiration fut chaotique et il attendit qu’elle soit complète pour reprendre sa route.
Comment se saluer l’un l’autre ? Il n’y avait pas réfléchi avant de venir et désormais, il se sentait bien bête. Lui faire la bise ? Lui serrer la main ? Une embrassade, peut-être ? Rien de tout cela. Le Français déglutit difficilement. Il lui avait suffit de se rapprocher de Peter pour sentir son aura l’englober tout entier. Peut-être était-ce son charme de vélane qui faisait effet mais il décida de ne pas y prêter trop d’importance. Croiser son regard et le soutenir lui semblait être la chose la plus difficile à faire au monde mais par chance, ils furent interrompus par Jolan avant même que l’un des deux ne commence à parler. Son collègue déposa deux tasses d’un liquide brûlant à leur table et s’éclipsa tout aussitôt. La tension devait être palpable et finalement, Maximilien s’installa sur le fauteuil face à Peter. Il faisait bon à la Moufette, il décida donc d’enlever quelques couches.
« Thanks for coming. » Il avait miraculeusement retrouvé sa voix. Ses lèvres se pincèrent entre elles. « And thank you for the cocoa. » Ses doigts vinrent s’enrouler autour de la tasse, seule excuse pour ne pas que sa main s’empare de la sienne. Par où commencer ? Il lui semblait que toutes les phrases qu’il avait mentalement répétées dans sa tête lors de son trajet avaient disparues. Mais en fin de compte, seule l'honnêteté comptait vraiment.
« It's silly, I had a whole speech prepared and now I dunno what to say or where to start. » Il se mordit la lèvre jusqu’au sang. « I've missed you. »
il est libre max
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Re: i can't love you in the dark ft. maximilien leroy [TERMINÉ]
Sam 13 Nov 2021 - 18:28
06.11.21 | i can't love you in the dark ft. @maximilien leroyL’hésitation brisa une nouvelle fois son cœur qui battait la chamade depuis que ses yeux avaient croisé ceux de Maximilien ; ils se regardaient, incapables de se rappeler de l’aisance avec laquelle leurs lèvres s’étaient cherché d'innombrables fois ; ils se dévisageaient et leurs gestes maladroits voulaient s’enlacer ; ils se contemplaient et leurs yeux voulaient se promettre que tout irait bien. La réalisation que tout avait changé s’imposa de nouveau à Peter qui cligna des yeux plusieurs fois pour chasser l’émotion naissante ; ils redevenaient de parfaits étrangers, mais pas tout à fait. La mâchoire crispée, il recula pour laisser le serveur interrompre l’atmosphère si épaisse qu’il aurait pu la couper au couteau ; l’arrière de son genou heurta l’assise du fauteuil qu’il avait quitté en voyant le Français entrer dans la boutique et il décida d’y céder. Maximilien le suivit de près, s’asseyant juste en face de lui pour lui laisser tout le loisir de le dessiner dans sa mémoire - juste au cas où il viendrait de nouveau à manquer à son quotidien. Avec une solennité qu’il détestait chez lui, Maximilien le remercia d’être venu le rencontrer à cette heure tardive. Les lèvres pincées de Peter imitèrent les siennes et s’étirèrent sur son visage coloré par les éclairages de l’autre côté de la vitrine. En voyant le Summerbee retirer son manteau, le sorcier réalisa avec un pincement au cœur qu’il n’avait pas songé à ôter le sien. Peut-être ne s’était-il pas attendu à le voir venir, finalement.
“No worries,” il répondit de sa voix enrouée par l’appréhension. Lui ne toucha pas à sa tasse de cappuccino fumante. Il regrettait presque d’avoir commandé quelque chose tant Maximilien avait l’air cérémonieux. S’il avait changé d’avis, il n’était pas certain de vouloir allier quelque chose d’aussi doux que le cappuccino à la douleur incommensurable de le perdre pour de bon. Nerveux tous les deux, ils se regardèrent par-dessus la tasse de chocolat qu’il tenait entre ses longs doigts blanchis par le froid. Peter réalisa qu’il avait oublié de respirer quand il expira enfin tout l’air de ses poumons ; Maximilien répéta ce qu’il avait écrit un peu plus tôt dans la soirée, et le rassura aussitôt.
“I’ve missed you too. Very much,” répondit-il enfin en prenant sa propre tasse dans ses mains. Il la porta à ses lèvres pour lui donner le temps de réfléchir à son discours. “It is silly…”, il commenta à voix basse en se remémorant d’une période pas si lointaine où il avait eu l’impression de pouvoir tout lui dire. Gêné, et ne sachant pas lui-même comment débuter une conversation qui s’avérait douloureuse, Peter eut l’idée de le complimenter sur sa victoire du jour. Les mots ne voulurent pourtant pas franchir le seuil de ses lèvres. Elles savaient mieux que lui qu’il valait mieux aborder le sujet directement.
“I… I’m still in love with you, you know?”
Peter n’avait pas cherché à l’encourager, ni à le rassurer ; il avait simplement voulu lui dire les mots qui avaient brûlé ses lèvres durant toutes ces longues semaines.
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Re: i can't love you in the dark ft. maximilien leroy [TERMINÉ]
Sam 13 Nov 2021 - 19:32
I can't love you in the dark ft. @Peter Drummond - 06.11.21Être le premier à rompre le silence n’était pas une mince affaire. Maximilien se retrouva devant Peter avec l’esprit aussi vide que le Néant lui-même. Il avait pourtant réfléchi à toutes les choses qu’il voulait lui dire, des plus belles aux plus atroces. Le Français s’était juré de ne plus rien cacher au Drummond, dans un souci de transparence et d’honnêteté. Mais en voyant son visage rongé par la tristesse face à lui, cette entreprise lui semblait plus sombre et difficile qu’il ne l’envisageait. Parce qu’au fond, il savait pertinemment qu’il allait le blesser.
Lui avouer qu’il lui avait manqué fut le plus facile. Il en avait déjà fait mention dans ses sms, mais le dire de vive voix rendait la douleur plus réelle. Le trou dans sa poitrine, originellement créé par un autre Peter, ne faisait que s’agrandir à chaque minute passée sans l’Ecossais à ses côtés. Maximilien avait peur. Peur de se faire rejeter, peur de voir la déception dans ses prunelles sombres. Et comme un pieu qu’on lui enfonçait en plein cœur, Peter lui déclara son amour persistant. Quel genre de monstre était-il pour mettre à terre une si belle âme ? Ses mains quittèrent le confort chaleureux de la tasse pour venir s’emparer de celles de son interlocuteur. Maximilien les serra si fort que ses phalanges blanchirent. Le nœud dans sa gorge ne lui avait jamais paru plus serré et douloureux qu’à cet instant. Il porta leurs mains jusqu’à ses lèvres et y déposa un baiser. Ses yeux manquaient de se noyer sous les larmes naissantes, mais il faisait son possible pour les chasser avant même qu’elles ne se manifestent.
« I know. And I love you more than anything. Even though I may have been angry with you, I never stopped loving you. Trust me. I’ll never forgive myself for hurting you. » Il laissa retomber leurs mains jointes sur la table et, sachant ce qu’il s’apprêtait à dire, les délia les unes des autres. De toute façon, après cette révélation, Peter ne voudrait sûrement plus jamais entendre parler de lui de sa vie. La simple idée de la lui annoncer lui donnait la nausée. Mais il ne pouvait pas faire comme si cela ne s’était pas produit et tôt ou tard, il finirait par en prendre connaissance. Maximilien préférait que cela vienne de lui plutôt que d’un.e inconnu.e qui n’aurait pas eu tous les faits.
« I haven’t been a good person, Peter. I've kept a lot of things about myself from you. I've done terrible things. I was in bad shape and so lonely… That’s not an excuse. Just facts. » Il déglutit difficilement et se frotta le visage. Le regarder dans les yeux devenait difficile. « I poisoned myself for months with a potion that was supposed to cancel my animagus. I never told you because I was ashamed. After I overdosed on this potion, I was very bad and a friend... he sold me drugs. Cannabis, to relieve my anxiety. I don't use it anymore but I still feel the craving. But more importantly… » Un, deux, trois… il allait le dire. « When I was high, I kissed him. It was a mistake but I did and I feel awful. I still can't believe I did this to you. » Il attendit sa réaction, prêt à le voir partir dans la minute. Même s’ils n’étaient plus ensemble, il avait eu l’impression de le tromper.
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Re: i can't love you in the dark ft. maximilien leroy [TERMINÉ]
Dim 14 Nov 2021 - 0:21
06.11.21 | i can't love you in the dark ft. @maximilien leroyIl faillit renverser la tasse de cappuccino qu’il tenait dans ses mains quand les doigts de Maximilien les attrapèrent ; il déposa précipitamment la céramique sur la table et la tasse résonna sur sa coupelle comme une alarme tirée dans la boutique. Maximilien le serrait fort dans sa poigne et Peter n’osa pas décrocher son regard du sien. Il semblait vouloir lui dire quelque chose de coûteux, mais ils étaient justement venus se parler à cœurs ouverts. Toutefois, l’opération restait périlleuse et Peter ne savait pas à quoi s’attendre lorsque ses lèvres se délièrent enfin. La sensation de ses phalanges enserrant les siennes de la sorte l’éveillait à la vie après un songe de plusieurs mois. Maximilien ne pipa mot, portant plutôt leurs mains jointes à sa bouche pour embrasser le dos de la sienne ; ses lèvres d’ordinaire si douces étaient rongées par le froid et l’anxiété. Peter ne les regarda qu’une seconde, happé complètement par les iris du jeune homme qui dansaient dans un océan de larmes que le Français voulait contenir.
Il l’aimait toujours et la lumière du salon de thé sembla vaciller. Il l’aimait encore plus que tout au monde et le plancher flanchait sous les pieds de leurs fauteuils. La déclaration mit fin à de longues semaines de torture et de deuil car, si Maximilien n’avait été que sous le charme magique de sa nature et ne l’avait jamais véritablement aimé, alors personne ne le pourrait jamais. À leurs tours, les yeux du jeune homme tremblèrent dans les larmes qu’il voulait retenir. Il ne pouvait pas oublier, pas encore, malgré tout le travail qu’il avait entrepris dans ce but ; le dégoût dans son regard meurtri le hantait toujours et Peter ne se rappelait que trop la réaction qu’il avait eu lorsqu’il lui avait révélé son plus grand secret. L’héritier de la famille Leroy clamait en avoir conscience et Peter s’engouffra dans la brèche pour s’accrocher au plus petit espoir. Leurs mains continuèrent de se réchauffer quelques instants. Comme il aurait facile et lâche de déclarer cette histoire oubliée, d’imaginer pouvoir aller de l’avant en faisant table rase du passé. Ils le voulaient pourtant si fort et l’opportunité semblait si proche de leurs doigts tendus… Alors Maximilien, parce qu’il savait, lui, ce qui les attendait, reposa la main sur la table.
Oui, le Français avait fait de nombreuses erreurs. Peter essayait de ne pas le blâmer, mais il lui en voulait furieusement d’avoir essayé de mettre fin à sa vie. Il haïssait presque autant les raisons qui l’avaient poussé à commettre une telle tentative que la décision elle-même qu’il trouvait égoïste. Le bon sens l’intimait au silence. L’étudiant savait que la peur et l’incompréhension lui dictaient sa colère, mais il était difficile de lui résister. Il voulait lui dire que tout irait mieux aujourd’hui, mais sa gorge ne laissait qu’un filet d’air passer jusqu’à ses poumons. Lorsque l’animagus se frotta le visage, Peter ne le quitta pas du regard. Il expliqua comment il s’était intoxiqué pendant des mois pour contrôler l’animal qui était en lui, comment il s’était procuré la potion et comment celle-ci lui avait coûté un séjour très sérieux à l’hôpital. De nouveau, la mâchoire de Peter se serra et il ne trouva plus aucun intérêt à boire ni à respirer. Il exécrait l’idée même que Maximilien n’eût pas réussi à se confier ; il ne lui faisait pas confiance. Une fois encore, sa propre hypocrisie poussa Peter à se mordre la joue pour ne pas se faire honte. Alors, encouragé par son auditoire parfaitement silencieux, l’homme qu’il aimait conta sa rencontre avec Marie Jane et cet ami qui ne lui voulait pas du bien - ce fut du moins la seule chose que Peter voulût bien retenir. Malgré toutes la force qu’il mettait à ne pas réagir, ses yeux ténébreux avalaient la lumière et l’engouffrait dans une obscurité silencieuse.
Peter se recula dans son fauteuil, essayant de se préparer à ce qui devait encore arriver. Ironiquement, le choc obligea son visage à se détendre : sa bouche s’ouvrît, son regard tomba sur les mains qui serraient encore les siennes une poignée de minutes auparavant, et ses mains se relâchèrent pour reposer mollement sur ses cuisses. Il avait préféré la confiance de son « ami » et il l’avait « embrassé ». Il ne lui avait pas confiance et il l’avait embrassé. Pendant près d’une minute, Peter ne dit rien. Il ne savait pas quoi répondre.
“Are you in love with this… friend?”, demanda-t-il d’une voix sèche.
Son cerveau lui hurlait qu’il ne comprenait pas, qu’ils étaient séparés et que Maximilien ne l’avait pas trompé, qu’il n’avait pas cru une union monogame possible pendant des années… Et pourtant, l’idée qu’un autre homme ait pu embrasser Maximilien et que celui-ci eût trouvé en ce quelqu’un ce qu’il n’était pas parvenu à trouver en lui le retourna entièrement.
“You must have had your reasons for kissing him but I can’t believe that after all the shame and the blame you’ve put me through when I hadn’t even deceived you… You would kiss him without a good reason.” Peter expliqua amèrement, la voix tombante. “The irony… uh?!”
Il voulait plaisanter, mais la cassure dans sa voix ne laissait aucun doute sur la blessure que le corbeau blessé tentait de cacher.
“I don’t believe this. The truth is… I’m livid because that means whatever-his-name must have given you something I couldn’t… Or more likely that you weren’t prepared to find in me, because I really tried, Max. I really did. And even now… even bloody now I can’t stop thinking how much I love you.”
Peter chercha du réconfort autour de lui, mais une fois de plus, son regard se posa sur le groupe d’amis qui fêtait la victoire de l’équipe de Maximilien. Il le regarda enfin.
“I’m sorry I’ve kept that part of me from you. I really am. And I’m sorry you felt this way. But if you ever try to…”, il s’interrompît avant de répondre la parole plus bas. “If you ever try to kill yourself or hurt yourself again, I’ll do you in myself!”
Peter lui présenta sa main.
“I need you but we need to have trust now.”
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Re: i can't love you in the dark ft. maximilien leroy [TERMINÉ]
Dim 14 Nov 2021 - 10:42
I can't love you in the dark ft. @Peter Drummond - 06.11.21Bien sûr qu’il allait penser qu’il ne lui faisait pas confiance. En voyant l’expression sur le visage de Peter, Maximilien sentit un gouffre s’ouvrir sous ses pieds et menacer de l’engloutir. Il aurait aimé lui dire que, plus que d’avoir peur de lui faire confiance, c’était celle de le décevoir qui l’avait rendu aussi muet. Il avait tant de respect et d’admiration pour le Drummond qu’être imparfait ne lui semblait pas être une bonne idée. Son grand-père lui avait appris - ou plutôt martelé en tête - que la perfection demandait des sacrifices. La pilule la plus difficile à passer serait celle, incontestablement, de son baiser avec Luka. Il se devait d’être honnête : si Peter lui faisait la même annonce, il le prendrait tout aussi mal. Il aurait cette désagréable sensation d’avoir été oublié, mis sur le banc de touche, floué… Donc pouvait-il en vouloir à l’Ecossais de ressentir ces émotions-là ? Nullement. Et pourtant, du ton de sa voix jusqu’aux mots qui l’animaient, Maximilien sentait la rupture se rapprocher.
Il voulut hurler qu’il ne l’aimait pas, que Luka n’était rien d’autre pour lui qu’un ami proche, un meilleur ami peut-être. Tout restait à définir, mais il n’y avait pas ce type d’amour entre eux. Il ne regardait pas l’Italien comme il regardait Peter, à cet instant et s’il craignait de perdre son camarade, ce n’était rien comparé à l’angoisse qu’il ressentait de voir s’envoler le corbeau blessé. Il resta muet, laissant toute la colère, la peine et la déception de Peter marteler sa peau et son coeur. Le Français n’avait aucun droit de l’arrêter car de toute évidence, il méritait ce châtiment, et bien plus encore. Il nota pourtant dans toutes ces paroles que le Drummond avait tort.
« I know you've tried and I know I've been unfair to you but please don't question this: I love you and no one else. He never gave me anything more than what you gave me, except a temporary comfort when I missed you so much. He’s like a brother to me. Kissing your brother is wrong and I knew it the moment it happened. No one could ever live up to you and I would rather... die than try to replace you. You have to believe me… » Il ne voulait pas remettre toute la faute sur le côté vélane de Peter, ce serait injuste. Il était pourtant difficile d’expliquer clairement à Peter qu’embrasser un autre homme était un moyen peu correct de tester ses propres sentiments à son égard. A l’instant où il avait embrassé Luka, Maximilien avait compris que son affection pour l’Ecossais ne tenait pas qu’à un charme naturel ou sorcier. Peut-être l’avait-il attiré vers lui et poussé à changer toute sa vie, oui… mais les sentiments qui en étaient nés, eux, relevaient de la réalité pure. Le sorcier posa sa main dans celle de son ex et leva les yeux sur lui.
« I trust you… But before we get back together, I need to know what will happen to all this. If, in the future and with every argument that comes up - because there will be some - you will throw all these mistakes back in my face. I will not ask you to forget because it’s obviously impossible. But are you sure you can build a relationship with me despite everything that has happened? If you say yes, then I’ll believe you. I just want you to be happy… even if it isn’t with me. » Cette pensée le remplissait d’effroi, mais il garda la face. Peter avait un choix à faire. Pour Maximilien, il avait été fait à l’instant où il était rentré dans le salon de thé.
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Re: i can't love you in the dark ft. maximilien leroy [TERMINÉ]
Dim 12 Déc 2021 - 10:39
06.11.21 | i can't love you in the dark ft. @maximilien leroyDans l’intimité du petit café, les deux garçons se déchiraient ; leurs yeux humides se scrutaient pour essayer de comprendre, de lire dans des pensées de toute façon trop vaporeuses pour que celles-ci ne puissent aider. L’épouvantable malice de la vie avait amené Maximilien à se méfier de son petit-ami pendant des mois ; pendant près d’un an, le garçon avait douté, avait hésité à lui donner sa confiance, trop certain qu’il la trahirait, et puis ce fut finalement lui qui piétina leur intimité, qui chercha à l’oublier dans un baiser. Ses boyaux se tordaient ; cette image réveillait une angoisse bien plus profonde qu’il avait révélée au grand jour lorsqu’il l’avait quitté cet été. Malgré tout le charme dont il était pourvu - naturel comme magique - malgré tout l’amour dont l’hybride était capable, Maximilien avait fait le choix de rompre ce qui les unissait, et puis, comme pour clore définitivement le chapitre de leur vie commune, avait embrassé un autre homme. La raison tentait tant bien que mal de le retenir. Elle voulait lui ouvrir les yeux ; elle voulait lui dire que cet écart de conduite avait certainement été motivé par cette même angoisse ; lui dire qu’il avait voulu faire taire les siennes en se prouvant qu’il n’était pas la simple victime d’une magie aussi époustouflante que déraisonnable. Et comme elle ne suffisait pas, la voix de Maximilien vint se poser sur les mêmes lignes rassurantes ; elle articula une promesse invisible et puis, lui demanda sa confiance. You have to believe me… La phrase tournait et tournait dans sa tête. Le bateau pris dans la houle périlleuse d’un naufrage assuré. You have to believe me… Il le voulait. Il n’avait jamais rien voulu de plus au monde ! You have to believe me… Il voulait croire que Maximilien n’avait jamais voulu le remplacer. Il voulait croire que le sentiment était réciproque, car pour lui, le beau Français n’avait pas d’égal, n’en avait jamais eu. You have to believe me… Une voix plus grave l’en empêchait. Il ne la connaissait pas et n’en discernait pas les motivations, mais elle lui interdisait le repos. Elle s’offusquait, même, qu’il osât requérir son abandon le plus complet après ce qu’il avait fait. You have to believe me…
“I believe you.”, la déclaration sonna davantage comme une décision que comme l’assurance de sa confiance rétablie.
Le savoir si près et pourtant si loin était terrible. La tête la première, il aurait sauté dans l’oubli sans une arrière-pensée. La main tendue rencontra bientôt la sienne et la sensation dissipa le froid qui l’avait assommé. Elle se serra et Peter les regarda un instant avant que la voix de Maximilien ne le ramène au présent. Elle le mit d’abord en colère et puis, les motivations du Français lui semblèrent finalement louables ; il attendit que son regard brûlant se soit adouci avant de le relever et de le planter dans ses iris colorés.
“I can’t be happy if you’re not with me.”
Il poursuivit, plus incertain :
“I’ll forgive you, Max. I will. I’m just… Still a bit dazed by all of it, I guess. It will probably take some time for me to understand completely but I’ll forgive you if you can be patient.”
Ils en avaient déjà parlé à demi-mots, sur l’écran d’un téléphone, mais Peter avait besoin de l’entendre de sa bouche.
“Are you sure I can make you happy? Sorry… That came out wrong. I mean… Are you sure you’re okay with who I am?”
Ses yeux luisaient davantage tandis qu’il versait du sel sur ses plaies béantes. Même dans le brouhaha ambiant de la Moufette, il ne pouvait se résoudre à le prononcer à voix haute ; son hybridité était un secret qu’il voulait encore garder, bien qu’il soit dorénavant prêt à le partager avec Maximilien. Il lui avait déclaré sa flamme, lui avait pourtant juré que personne ne pouvait prendre sa place, qu’il préférait mourir - littéralement - que de le voir remplacé par une pâle copie, et malgré tout, son cœur promettait d’arrêter de battre s’il doutait à nouveau de la véracité de ses sentiments.
“You know they’ve been shity, those past three months?”, demanda-t-il en riant pour cacher ses larmes. “For both of us, I guess. Sounds silly now, doesn’t it?” Il ria encore et approcha ses lèvres de leurs mains enlacées pour baiser le dos de la sienne. « Je t’aime Maximilien. Je t’ai toujours aimé. » déclara-t-il dans la langue maternelle pour que ce moment ne soit qu’à eux.
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Re: i can't love you in the dark ft. maximilien leroy [TERMINÉ]
Dim 12 Déc 2021 - 16:23
I can't love you in the dark ft. @Peter Drummond - 06.11.21Allait-il le croire ? Rien n’était moins sûr. Et même lorsque Peter affirma que c’était le cas, Maximilien sentit dans le ton de sa voix qu’il n’en était rien. Qu’il ne prenait cette décision que pour avancer dans le présent, sans pour autant oublier cette blessure. Une blessure qui se rappellerait à eux chaque fois qu’ils s’engueuleraient, chaque fois que Maximilien trouverait quelque chose à lui reprocher, chaque fois qu’il le verrait regarder un autre homme pour le simple plaisir d’admirer sa plastique. Il n’était pas sûr de pouvoir vivre de cette façon mais l’alternative qui se présentait à lui n’avait rien de plus attrayant. Un futur sans Peter, à le voir faire sa vie avec quelqu’un d’autre. Quelqu’un de plus méritant. Il se pourrait bien que le pardon n’arrive jamais mais le Summerbee était prêt à vivre ainsi.
« I'll wait as long as you need. » Et il le pensait vraiment. Les paroles ne se contentaient pas d’être jetées en l’air sans signification réelle. Maximilien avait conscience que ce processus demandait autant de temps que de patience, tout comme Peter en avait fait preuve avec lui tout au long de leur relation concernant sa sexualité. Un juste retour des choses.
Le Wright se reprit avant qu’il n’ait eu le temps de répondre à sa question mais si cela avait été le cas, il lui aurait dit que personne sur cette Terre ne pouvait le rendre plus heureux que lui. Et ses mots auraient été les plus sincères qu’il ait prononcés à ce jour. Ces derniers mois lui ont prouvé que son quotidien prenait un ton morose lorsqu’il ne se ponctuait pas par la présence du semi-vélane. Et en parlant d’hybride… Le sujet semblait le tarauder. Rien de plus normal. Il avait rompu à cause de ça, était-il donc réellement à l’aise avec cette réalité ? Non, pas à cent pour cent. Mais comme Peter, il devait s’adapter et accepter l’autre tel qu’il était, sinon cette histoire ne fonctionnerait pas. Il ne répondit pas tout de suite, laissant le sorcier s’exprimer tel qu’il le souhaitait. Il hocha simplement de la tête pour corroborer ses dires. Shity était même un faible mot pour décrire ce qu’ils avaient tous deux vécus… Mais Maximilien se persuadait que tout avait une raison d’être, même leur rupture. Peut-être les rapprocherait-elle ?
Les larmes s’accumulèrent au bord de ses yeux et il luttait pour n’en laisser échapper aucune. « Et je t’aimerai toujours. » Sa déclaration le touchait profondément. Sa main serra un peu plus fort la sienne, jusqu’à faire blanchir leurs phalanges. Le Français se redressa et pencha son buste par-dessus la table pour venir embrasser Peter de toute son âme. Là, les larmes se libérèrent enfin, donnant un goût salé à cet échange bienvenu. Lorsqu’il se réinstalla à sa place, ce fut pour répondre, enfin, à la question fatidique.
« I’m more than ok. This is who you are and I always thought you were the most beautiful and genuine person I’ve ever met. It's not fair that I let my own insecurities make you doubt yourself. You’re perfect as you are and I don't want you to change anything. I’m in love with a semi-veela and I couldn't be happier. »
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Re: i can't love you in the dark ft. maximilien leroy [TERMINÉ]
Lun 27 Déc 2021 - 11:59
06.11.21 | i can't love you in the dark ft. @maximilien leroyIl était si bon de pouvoir prononcer ces mots à voix haute et de savoir qu’ils étaient entendus ; pendant des semaines, Peter avait espéré plus que tout au monde pouvoir les lui dire un jour. L’optimisme frêle s’était éteint à son vingt-cinquième anniversaire, quand Maximilien n’était jamais venu le fêter avec eux, et qu’il avait fait porter son cadeau par quelqu’un d’autre. « Et je t’aimerai toujours. » Le présent aurait laissé un tout autre goût s’il avait entendu les siens plus tôt. Peter se demanda s’il devait lui avouer qu’il n’avait pas réussi à se séparer du tee-shirt, qu’il l’avait d’abord laissé sous son oreiller (pour en sentir l’odeur), mais qu’il l’avait ensuite mis dans un carton, tout en haut de sa penderie (il avait été bien incapable de le jeter). Dans la main serrée comme un étau, l’aile du corbeau s’abandonnait au plaisir de se savoir tenue ; ils tomberaient ensemble. Il prit une grande inspiration en le voyant se redresser et puis, se pencher vers lui pour atteindre ses lèvres et l’embrasser. Le garçon accueillit sa joue dans sa main libre. Il consuma ses lèvres d’un amour brûlant et l'étreignit avec toute sa tendresse. La main sur sa joue se fit grappin lorsque le beau garçon voulut reculer ; Peter l’attrapa par la nuque et l’attira tendrement dans une nouvelle étreinte. Deux de ses propres larmes se mêlaient à la houle salée de leurs lèvres mariées. Il ne lui rendit sa liberté que lorsque celles-ci eurent séché sur ses joues rougies par la chaleur de la Moufette et l’émotion. Avec le grenat sur les pommettes, Maximilien s’appuyait sur le dossier du fauteuil et le regardait, les yeux étourdis. L’Écossais se serait contenté du silence doux qui précéda la déclaration du Français éblouissant, mais il but ses paroles avec la soif d’un homme qui les avait attendus toute sa vie. Elles étaient plus tendres encore, après la brûlure de la peur qui les avait tous les deux séparés quelques semaines plus tôt. Les poils se dressèrent sur ses bras en entendant Maximilien répéter son amour pour lui, mais son palpitant manqua un battement alors qu’il l’entendait dire la nature complexe de son sang. Affolé, il jeta un œil sur sa droite pour vérifier que les supporters étaient toujours occupés à célébrer leur victoire au Quidditch, fit la moue et puis, reporta son attention sur Maximilien avant de rire nerveusement. Il n’était pas encore prêt. L’acceptation nouvelle de son petit-ami était encore trop récente pour qu’il se sentît suffisamment courageux et pour qu’il affrontât le regard inquisiteur et culpabilisant des autres étudiants ignorants. Il avait vu de quelle façon ils avaient regardé Aphrodite, avait entendu les rumeurs qu’ils avaient fait courir en apprenant la nouvelle, comment ils avaient sali le souvenir de sa relation détruite par la même révélation. Maximilien non plus ne l’était sûrement pas.
« Je crois que je voudrais que ce soit notre petit secret… Pour l’instant. » il demanda dans la langue hexagonale pour s’assurer une certaine intimité. “You were incredible today… on the pitch.” Il sourit. “We’ll beat you next time!” Peter assura d’une voix hésitante.
Il avait voulu changer de sujet. Il était si bon, mais si étrange de reprendre des habitudes qui s’étaient arrêtées net. Peut-être devraient-ils faire semblant pendant quelques heures pour donner le temps à la mémoire des corps de reprendre le dessus. Ses mains ne tenaient pas en place ; elles vibraient à la recherche d’un contact et Peter décida de les porter sur sa tasse encore fumante.
“You made a handsome skeleton for the Halloween dance. I saw you there… I really wanted to smudge that make-up of yours!” Peter le complimenta.
Il fallait faire entrer un peu de lumière pour chasser l’ombre de @Luka Agreste sur cette conversation.
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Re: i can't love you in the dark ft. maximilien leroy [TERMINÉ]
Lun 27 Déc 2021 - 19:13
I can't love you in the dark ft. @Peter Drummond - 06.11.21Il ne mesura pas l’ampleur de ses propos, ni le danger qu’ils représentaient pour le bien-être de Peter. Tout ce qui l’inquiétait à cet instant, c’était de faire comprendre au Wright que sa condition n’empêchera cette réunion qu’il espérait tant voir se produire. Mais en voyant son regard affolé parcourir les quelques mètres autour d’eux, Maximilien comprit à quel point il était stupide. Ce qui n’était plus un secret pour lui l’était encore pour bien d’autres et Peter comptait laisser les choses dans cet état. Il ne pouvait le blâmer car si cela n’avait tenu qu’à lui, il n’aurait jamais avoué à qui que ce soit être un animagus. Non pas par honte de cet état animalier, mais parce qu’il prenait tant de plaisir à voler et s’évader du monde humain qu’il souhaitait égoïstement garder cette information et ces sentiments pour lui-même. La bouche du Français se pinça et il posa une main devant elle.
« Je suis terriblement désolé, pardon, pardon ! Je ne suis qu’un idiot, je ne voulais pas te mettre mal à l’aise… J’suis vraiment qu’un imbécile, pardonne-moi. » Il s’inquiétait maintenant que quelqu’un ait entendu ses mots et ait la mauvaise idée de les répéter. Il espérait sincèrement que ce ne soit pas le cas et il déglutit difficilement en voyant la distance qui s’était installée entre lui et Peter suite à cette gaffe monumentale. Comme il l’avait dit lui-même un peu plus tôt, le pardon prendra du temps et se manifestera à l’avenir sous cette forme, froide et douloureuse. Celle du vide entre leurs deux corps.
« Ahah, you can try… » Mais il n’arrivait pas complètement à se détendre. Pas après avoir fait cette bourde. Pas après avoir entendu ces mots sortir de la bouche de l’Écossais. Il pensait sûrement plaisanter et détendre l’atmosphère, mais le souvenir de cette soirée était douloureux pour Maximilien, à un point qu’il n’imaginait même pas. Il avait senti la vie de son plus proche ami lui glisser entre les doigts, tout comme celle de son frère il y a quinze ans de cela.
« Hum… yeah. It was quite a night. » Ignorant des connaissances de Peter sur l’accident de Luka lors de cette soirée d’Halloween, il choisit de ne pas en dire trop. C’était un souvenir douloureux qu’il préférait enfouir bien profondément. Mais il ne pouvait pas reprocher à Peter de faire des efforts, d’essayer de les rapprocher par la conversation. Il le complimentait à outrance et tentait de recréer cette connexion que le Français avait rompue sans crier gare. Ce dernier porta sa tasse à ses lèvres, partant du principe qu’une bouche pleine donnerait raison à ce silence qui s’installait entre eux. Une de ses peurs les plus profondes se réalisait : ils s’aimaient et se l’étaient dit, ils voulaient se remettre ensemble mais, et s’ils n’y parvenaient plus ? Si les événements passés venaient se mettre entre eux et qu’ils les laissaient faire ? Créant ainsi un compte à rebours pour une nouvelle séparation inévitable. Il ne pouvait pas laisser cela se produire. Pas sans se battre avant.
« You know, the things I said to you by text... about… hum… I don't want you to worry about it, okay ? You'll probably hear a lot about me in the coming days too, about what happened on Halloween. Drugs and stuff. I just want you to know that I’m clean now. I’m no longer… well… hum… I’m putting my life back together. » Maximilien avait conscience que tout cela sonnait comme des excuses ou des promesses lancées en l’air sans réel fondement. Mais avec Luka, ils faisaient vraiment tout leur possible pour remettre de l’ordre dans leur vie, de la rendre de nouveau plus saine et joyeuse. Ce n’était pas facile mais ils pouvaient se soutenir dans l’épreuve. Espérait-il que Peter le soutienne également ? Bien sûr, mais il n’attendait rien de sa part. Ce serait purement égoïste, surtout que le Wright avait encore de la peine à digérer ce qu’il venait d’apprendre et de vivre.
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Re: i can't love you in the dark ft. maximilien leroy [TERMINÉ]
Dim 9 Jan 2022 - 18:29
06.11.21 | i can't love you in the dark ft. @maximilien leroyVoir Maximilien s’affoler lui rendait le sourire et parvenait à chasser les nuages qui planaient au-dessus de leurs têtes ; Peter voulait soudainement attraper la main qu’il avait portée à sa bouche pour cacher son affolement et l’embrasser pour dissiper la culpabilité qui faisait parler Maximilien. Les yeux arrondis du beau Français scrutaient la bêtise à laquelle ils venaient d’assister ; ils virent le visage de Peter se détendre peu à peu et puis sourire de bonne foi. Si son secret avait bien failli se répandre comme une traînée de poudre, il ne semblait dorénavant plus s’immiscer entre eux. Alors, le beau brun prit une grande inspiration et détendit ses épaules en soufflant entièrement l’air qu’il avait accumulé dans ses poumons. Le Poursuiveur mentionna la défaite de son équipe au Quidditch et le congratula pour son jeu impeccable qui avait permis à sa bande de prendre l’ascendant sur la partie. Il s’essaya à l’humour et promit de mieux jouer la prochaine fois ; Peter était connu pour faire le fanfaron. L’attrapeur rit poliment et tenta de prendre part à l’amusement, mais il restait tendu. Peter pouvait l’entendre dans son ricanement artificiel et le voir dans ses gestes irréguliers.
“Will do!” Assura-t-il. “I might get kicked out of the team if we don’t…”
Il plaisantait, bien sûr, mais n’en était plus aussi sûr ces derniers temps. Les Wright n’avaient pas remporté un seul match l’année précédente et ils n’avaient pas très bien commencé la saison, en toute honnêteté.
“The team’s not all happy about your victory. They don’t all date a Summerbe, you see?”
Comme il était bon de pouvoir le dire à voix haute. Le sorcier poursuivit sur un tout autre sujet, visiblement décidé à rattraper le temps perdu. Il ne pouvait pas mentionner son anniversaire sans penser au cadeau de Maximilien, ni ressentir la déception et l’immense tristesse qui l’avait paralysé lorsqu’il avait compris qu’il ne viendrait pas. La première chose qui lui vint à l’esprit fut le maquillage époustouflant dont le beau Français s’était recouvert pour fêter Halloween. Les traits de son visage étaient parfaitement soulignés par la blancheur du déguisement et le sorcier se rappela l’avoir trouvé parfaitement séduisant. Soucieux d’oublier l’intimité qu’avaient partagée les deux jeunes hommes, Peter oublia l’événement qui les avait rapprochés davantage. L’image du Français sur l’Italien ne lui revint en mémoire que lorsque Maximilien chercha à conclure prématurément la discussion ; le garçon grimaça en réalisant son erreur. ll allait encore falloir marcher sur des œufs quelque temps et cet éclair de lucidité lui serra le cœur. Imitant son petit-ami, le jeune homme approcha la tasse de ses lèvres et avala quelques gorgées de liquide ; la chaleur se dissipa bientôt dans sa gorge pour l’envahir tout entier.
“Mmh?” Il se tut presque aussitôt pour écouter ce que Maximilien avait à lui dire. “Thank you… For telling me.” Peter se redressa et tira son fauteuil pour se rapprocher. Il se rassit et prit sa main dans la sienne. “You know I’m here, don’t you?”
S’il lui en avait voulu un jour, ce fut d’abord parce qu’il ne lui faisait pas confiance.
“I’m proud of you… You know that? I mean… It’s hard, what you’ve been through and… I’m just proud to call you my boyfriend again.”
L’amoureux posa sa tête contre son front.
“Have you eaten yet? I could use a little pick-me-up.”
Il était sûr que s’ils sortaient, ils seraient en mesure de laisser la gêne et la douleur derrière eux.
“We could have something to go?” Il proposa, incertain que Maximilien soit déjà prêt à parler de leurs retrouvailles autour de lui.
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Re: i can't love you in the dark ft. maximilien leroy [TERMINÉ]
Dim 9 Jan 2022 - 22:20
I can't love you in the dark ft. @Peter Drummond - 06.11.21Maximilien eut un léger sourire car, au-delà de la taquinerie dont faisait preuve Peter, il laissait clairement comprendre qu’à ses yeux, ils sortaient de nouveau ensemble. Et c’était tout ce dont il avait besoin d’entendre à cet instant. Qu’ils étaient de nouveau réunis, que cette chance lui était donnée, bien réelle et emplissant son cœur d’une douce chaleur. Il aurait aimé s’arrêter sur cette information, au rouge qui montait à ses joues à chaque fois que le semi-vélane le complimentait, mais fut abordé un sujet bien trop difficile pour lui. Les souvenirs qui remontaient à la surface n’avaient rien de glorieux et lui faisaient beaucoup de peine. Il sut à l’instant même où ils s’imposèrent à lui que Peter pouvait les lire sur son visage. Lui cacher ce qu’il avait fait, ce qui menaçait de s’abattre sur lui dans les prochaines semaines ne servait à rien. Il s’était de toute façon promis de ne plus rien dissimuler au Wright, peu importe ce que cela lui coûtait. Alors Maximilien fit preuve d’honnêteté, bien qu’elle soit ponctuée par des bégaiements et une évidente gêne. Bien sûr, il eut peur l’espace d’un instant que Peter regrette sa décision et qu’il n’ait pas envie d’avoir à surmonter toutes ces futures humiliations. Le Français avait bien conscience qu’il l’avait mis dans une position délicate avec sa famille, plus précisément sa mère et sa cousine. Allait-il sincèrement lui demander encore plus de sacrifice ? Maximilien s’était préparé à faire face à toutes ces choses qu’on allait dire sur lui, mais le semi-vélane, lui, entrait seulement dans la danse. Il inspira profondément en voyant Peter se relever, craignant que ce dernier n’ait finalement envie de partir, puis soupira de la même manière quand il se contenta de se rapprocher de lui. Une proximité qui lui fit aussitôt le plus grand bien, tant elle était désirée. Maximilien hocha de la tête plusieurs fois, osant le regarder droit dans les yeux pour lui faire comprendre que, plus que jamais, il avait foi en lui. Foi en eux. De nouveau, il sourit sans même s’en rendre compte à l’évocation de leur lien. Sa main serra un peu plus la sienne.
« Merci… it means a lot to me. You’re the best and I'm too. Proud. » Cet instant, front contre front, sembla être hors du temps. Le Summerbee ferma les yeux quelques secondes, jusqu’à ce que la voix du sorcier le ramène à la réalité. « It’s a great idea, I’d like that very much. Emotions starved me ! Choose what you want, I trust you. » Ils n’avaient pas besoin de voir du monde ce soir, il était de toute façon déjà bien tard. Mais Maximilien s’imaginait parfaitement rentrer chez lui ou chez Peter main dans la main, et manger leur repas en paix. Redécouvrir les petites habitudes de l’autre, la façon de mastiquer ou les petits soupirs de contentement. Il n’avait même pas l’impression d’aller trop vite, comme si tout ce temps passé sans lui recevait son point final. Cette discussion avait été plus que nécessaire pour qu’ils puissent repartir à zéro et s’aimer pleinement mais plus que tout désormais, Maximilien ressentait le besoin de se blottir contre lui, de fermer les yeux et d’écouter son cœur battre dans sa poitrine, en écho au sien. Il voulait dormir et se réveiller à ses côtés car, outre les baisers, les rires et le sexe, ce qui lui avait le plus manqué ne demandait pas grand chose : juste un peu de contact et de proximité. Sans attendre, il quitta donc son siège et gardant sa main dans la sienne, le tira à sa suite. Il se moquait bien de ce qu’allait commander Peter à emporter, tant qu’il le mangeait à ses côtés.
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ㅡ options facultatives :
▣ Métamorphose, Sortilèges et Littérature Magique.
ㅡ objet de thèse :
▣ Fruit de l'hybridation : sa reproduction magique en laboratoire et la réattribution de ses particularités dans le domaine cosmétique.
Mes blases :
▣ Rends-nousvisite!
» profession : employé chez Becs et museaux (animalerie)
» particularité : semi-vélane
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 1475
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Re: i can't love you in the dark ft. maximilien leroy [TERMINÉ]
Mer 16 Fév 2022 - 15:07
06.11.21 | i can't love you in the dark ft. @maximilien leroyIl s’était mis à pleuvoir dehors. Peter sentit la main de Maximilien serrer la sienne plus fort alors qu’il scellait leur union dans ses mots et dans ses gestes. La pluie se déversait dans les caniveaux et emportait avec elle les regrets et les larmes qu’ils avaient versées alors qu’ils n’étaient plus que de simples connaissances amères. Ils se demandaient pardon et ils s’abandonnaient à toute la miséricorde dont ils étaient capables ; fatigués de se battre, les deux garçons ouvraient enfin les yeux pour découvrir qu’ils luttaient en vain, et que leur histoire était une évidence qu’il n’avait eu de cesse que de combattre. Le corbeau rougissait en sentant la caresse de la sincérité de Maximilien sur sa joue ; le savoir si fier gonflait son cœur si fort qu’il le sentait battre dans sa poitrine. Il chercha à s’apaiser en s’appuyant contre son front et ferma les yeux aussitôt. Dans la pénombre de ses paupières, il était l’ancre qui l’attachait au sol et qui l’empêchait de tomber dans un puits d’incertitude. Il ouvrit les yeux et découvrit leur reflet dans le plus beau regard noisette qu’il lui ait jamais été donné d’admirer. Quelques secondes s’écoulèrent paisiblement avant que Peter ne proposât d’aller chercher quelque chose à se mettre sous la dent. L’option fut accueillie avec beaucoup d’entrain et le jeune homme se recula juste à temps pour ne pas tomber tandis que Maximilien se dressait déjà sur ses longues jambes. Il leva les yeux pour admirer la montagne de force et de résilience qui se tenait droite devant lui ; il ne découvrait pas sa taille, mais se trouvait ébloui par sa stature, lui qui paraissait plus petit encore parce qu’il était assis. Peter humecta ses lèvres et se laissa tirer en avant pour se lever à son tour ; il porta aussitôt leurs mains mêlées à ses lèvres pour l’embrasser tendrement. Puis, il lui jeta un coup d’œil affectueux et ils s'avancèrent jusqu’à la caisse pour régler la note. Le Wright refusa net de laisser Maximilien sortir son portefeuille et sortit une poignée de Mornilles de la poche intérieure de son manteau. @Jolan Wauters lui rendit la différence et ils marchèrent jusqu’à la porte du petit café en lui adressant un dernier sourire amical. Des gouttes coulaient en petits ruisseaux sur la façade vitrée de la Moufette.
“Ready?” Peter interrogea Maximilien à voix basse.
Ils ouvrirent la porte et s’élancèrent en riant sous la pluie, se mettant à courir d’un commun accord dans les rues pavées de Myrddin Wyllt. Bientôt, le déluge dégoulina de ses mèches brunes et dessina les traits séduisants de son visage.
“This way!” Prévint-il le garçon fou qui s’élançait à ses côtés sur les trottoirs en faisant résonner ses pas sur les dalles.
Il tourna dans une ruelle qui déboucha sur une autre, plus large, et pointa du doigt une petite boutique où les propriétaires vendaient les meilleures tourtes à la citrouille d’Inverness. De la buée s’étendait sur les vitres de la porte en bois lorsqu’il enclencha la poignée et que la cloche sonna pour avertir de leur présence. Les deux garçons se secouèrent pour faire tomber l’eau sur le large tapis qui les accueillait à l’entrée de la petite échoppe. Le corbeau affamé s’avança vers le comptoir où des tourtes et d’autres mets reposaient tranquillement sous des cloches en verre. Il sourit joyeusement et salua la propriétaire qui leur proposa de retirer leurs manteaux pour se réchauffer.
“Thank you. That would be lovely, but we’re just taking something to go. Can we have a couple of slices of your delicious pies?”
Elles lui rappelaient celles qui leur étaient servies à Poudlard et il n’avait jamais réussi à en trouver d’aussi bonnes ailleurs.
“Fancy something else, love?” Lui demanda chaleureusement la restauratrice. Peter se tourna vers Maximilien pour l’interroger du regard.
“Can I have four cauldron cakes, it’s been ages since I’ve had one of those!” Demanda-t-il soudain alors que son regard se posait sur des Fondants du Chaudron disposés en pyramide sous une cloche en verre.
La vieille dame souleva aussitôt l’ampoule et fit sauter quatre friandises dans un sac en papier à l’aide de sa baguette. Peter paya la commande et sortit sa propre baguette pour ensorceler les sacs en papier d’un charme d’Impervius.
“My place? It’s closer.”
Ils s’élancèrent sous la pluie, leurs pas laissant une odeur sucrée de citrouille derrière eux.
┗ February Showers ┛
ஃ There goes my heart beating, cause you are the reason I'm losing my sleep. If I could turn back the clock, I'd spend every hour of every day keeping you safe. I'd climb every moutain just to be with you. (c) C. Scott ஃ
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
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Re: i can't love you in the dark ft. maximilien leroy [TERMINÉ]
Mer 16 Fév 2022 - 17:53
I can't love you in the dark ft. @Peter Drummond - 06.11.21Ready ? La main dans celle du semi-vélane, Maximilien se rendit compte qu’il l’était. Prêt. Prêt à recommencer, prêt à leur donner une nouvelle chance, prêt à changer le cours de son histoire. Prêt à assumer fièrement qui il était, ce qu’il attendait de sa vie personnelle. Prêt à encaisser ce qu’on lui réservait de plus dur, simplement à cause de ce choix. La pluie ne le dérangeait pas et il la laissait glisser sur lui, telles les injures et les moqueries liées à ses choix de vie. Il pouvait se retrouver trempé et transi de froid que cela n’avait pas d’importance face à l’immense vérité que représentait la main de Peter dans la sienne, le tirant à sa suite dans une cavalcade digne de grands adolescents. Leurs pas mangeaient les trottoirs les uns à la suite des autres, jusqu’à ce qu’ils trouvent refuge dans une boutique sorcière au parfum prononcé de citrouille. Maximilien se laissa envelopper par la chaleur qui régnait dans ce lieu, secouant ses vêtements d’où s’échappaient de grosses gouttes qui vinrent s’éclater au sol. Un large sourire envahissait son visage de bienheureux. Pourtant, il y a de cela quelques heures, rien n’aurait pu lui tirer ne serait-ce qu’une grimace. Son regard se porta aussitôt sur les différentes pâtisseries se trouvant autour d’eux et il tiqua à peine à la façon dont la vendeuse parlait à Peter. En cet instant, la jalousie ne saurait s’inviter en lui. Quand ce dernier se tourna vers lui, il ne lui répondit que par un bref haussement d’épaules. Tout lui faisait envie et le choix que finit par faire le sorcier combla toutes ses attentes.
« Good choice » murmura-t-il à l’intention de son petit-ami tout en continuant son petit tour des marchandises, jusqu’à ce que ce dernier ait fini de payer. Revint le temps d’affronter Mère Nature et en réponse à sa question, le Français hocha simplement de la tête, ayant eu exactement la même pensée. Ils n’eurent même pas le temps de se sécher qu’à nouveau, la pluie tambourinait sur la surface de leurs manteaux, jusqu’à leurs oreilles. On ne pouvait plus rien entendre à part leurs rires et leurs pas dont la cadence s’intensifiait un peu plus chaque seconde. Ils finirent par arriver à l’appartement de Peter, éreintés et complètement trempés, mais heureux d’être là. A peine entré, il retira son manteau et jeta un œil à ses vêtements qui lui collaient tellement à la peau que plus rien ne pouvait être dissimulé.
« Can I borrow some clothes ? » Il pourrait clairement choisir la méthode sorcière et utiliser un sort pour sécher ses habits en deux temps trois mouvements. Il pourrait… mais l’idée de porter les vêtements de Peter et d’avoir constamment son odeur sur lui était bien plus attrayante. Pour cette fois, il agirait en moldu. A peine arrivé dans la chambre du garçon, il commença déjà à retirer chacune des couches qui composait sa tenue du jour avec un petit regard vers l’hôte des lieux, qui en faisait de même. Nu comme un vers mais pas gêné pour un sou - voilà bien longtemps que Peter l’avait vu dans cette tenue - il attendit que le jeune homme lui prête de quoi se vêtir tout en séchant ses cheveux rapidement à la serviette.
« It smells good » dit-il dans un nouveau sourire en sentant le t-shirt du semi-vélane qu’il venait d’enfiler. La chance voulait qu’ils soient seuls ce soir-là, donc Maximilien put s’affaler sur le canapé, le regard et le ventre rivé vers les emballages de douceurs qui n’attendaient qu’eux. Et en prenant sa première bouchée de tarte à la citrouille, il comprit que cette soirée allait s’avérer aussi douce et chaude qu’elle. Il déposa un baiser citrouillé sur la joue de Peter dans un rire puis se cala contre lui dans un soupir satisfait.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
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Re: i can't love you in the dark ft. maximilien leroy [TERMINÉ]
Mer 16 Fév 2022 - 18:52
06.11.21 | i can't love you in the dark ft. @maximilien leroyÀ peine arrivé dans la cage d’escalier du bâtiment dans lequel Peter résidait avec ses colocataires (un peu particuliers), le garçon claqua la porte d’entrée derrière lui (peu inquiet de déranger ses voisines) et s’élança sans attendre sur les marches qui montaient au premier étage. Il déverrouilla la porte à l’aide de son trousseau de clefs (qui comportait bien moins de clefs que de portes-clefs) et la poussa pour ouvrir le passage à Maximilien ; le garçon dégoulinait de pluie, mais là où de nombreux garçons auraient revêtu des airs de rats mouillés, le beau Français ressemblait davantage à un de ces mannequins Moldus dans leurs publicités pour des parfums. Peter lécha les gouttes de pluie sur ses lèvres et lui emboîta le pas avant de fermer la porte d’entrée. @June Reynolds était sans doute sortie fêter le match de Quidditch et ils étaient seuls dans le deux-pièces que le Drummond occupait depuis bientôt un an. Comme si leurs gestes n’avaient rien oublié, le jeune homme retira son manteau et l’accrocha à la patère dans l’entrée, devant les yeux amoureux de Peter qui, plus que jamais, réalisait à quel point il lui avait manqué. Se secouant pour faire tomber les gouttes d’eau (et pour reprendre ses esprits), l’Écossais l’imita en s’efforçant de ne pas garder les yeux rivés sur les courbes de sa poitrine musclée joliment mise en valeur par l’humidité abondante du tissu. Le long pardessus gris anthracite accroché au mur dégorgeait sagement sur le parquet et ils l’abandonnèrent en même temps que leurs chaussures pour déposer leurs victuailles sur un plan de travail de la cuisine. Le col-roulé gris et fin collait à son caisson abdominal et il pouvait sentir le coton tirer sur ses pectoraux lorsqu’il leva le bras pour poser les sacs en papier. Il s’interrompit dans son geste en entendant la requête de son petit-ami retrouvé ; Peter tourna et pencha la tête sur le côté pour le regarder un instant.
“Of course you can…” Il souriait tendrement.
Il le précéda dans la chambre et attendit de se trouver devant la porte de son dressing pour retirer le pull qui collait à sa peau. Les gestes agrandis par l’humidité du tissu le fit tendre les bras au-dessus de sa tête avant de les rabattre pour jeter le tee-shirt (qui était resté accroché au pull-over) dans le panier de linge sale qui dégoulinait, lui aussi. Il se retourna pour voir Maximilien se dévêtir à son tour et ne se rendit pas compte que ses mains ralentissaient sur la boucle de sa propre ceinture alors qu’il voyait le jeune homme faire glisser les derniers vêtements. Il sourit pour lui-même et fit quelques pas, la boucle de son jean défaite, dans le dressing pour attraper une serviette propre qu’il lança à son homme ; celui-ci sourit et y enfouit la tête pour se sécher les cheveux. Peter rougit en voyant le spectacle de son corps secoué et sourit en terminant de retirer ses vêtements pour se retrouver à son tour dans son plus simple appareil. Il rebroussa chemin vers la salle de bain et attrapa sa serviette pour se sécher plus sobrement. Faisant volte-face, il approcha, nu comme un ver, et attrapa des vêtements sur les étagères de sa penderie sans décrocher son regard de Maximilien. Il s’approcha et les lui donna avant de l’embrasser sobrement pour ne pas éveiller des pulsions encore timides. Pour sa part, il se tourna vers le fauteuil en rotin sur lequel il avait abandonné un pantalon de jogging gris et un tee-shirt noir. Il se pencha pour les attraper et enfila d’abord le haut. Lorsque l’élastique du pantalon enserra enfin sa taille, il se retourna pour voir Maximilien humer les vêtements qu’il lui avait prêtés ; un sourire s’étira sur son visage illuminé.
“Thanks…”
Il le suivit sagement dans la cuisine et l’invita à s’asseoir sur le canapé tandis qu’il sortait une pile de deux assiettes, sur laquelle il déposa des couverts et les sacs immaculés. Peter apporta la Tour de Pise sur la table basse et s’écroula sur le coussin en manquant d’écraser Maximilien de peu ; plus que tout Fondant, il voulait être près de lui. Ouvrant les sacs, il disposa les tourtes en laissant leur odeur emplir la pièce d’une ambiance chaude et automnale, puis proposa une assiette aux mains fines du sorcier. Il rabattit ses pieds sur le canapé et dans sa position de sirène, attrapa l’autre assiette pour prendre une bouchée de tourte. Il rit en sentant le baiser chaste de Maximilien sur sa joue et l’accueillit dans ses bras pour continuer de manger paisiblement.
“Fancy watching a film?”
Il attendit la réponse du garçon pour poser son assiette et attraper la télécommande et le plaid plus loin ; il disposa ce dernier sur eux et alluma la technologie Moldue. Peter laissa la télécommande à son homme qui aimait zapper. Il déposa un baiser sur la tempe du beau Leroy et prit une autre bouchée de tourte.
Chaque chose avait repris sa place.- FIN -
PS : Merci !
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