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Tensions costales | June
Mar 4 Jan 2022 - 19:53
La journée était presque terminée. Elle avait presque était calme, mais tu serais heureux de retrouver ton foyer, de te changer et de faire quelques longueurs de piscine, juste pour te détendre un peu de la tension que tu ressentais dans le cou et au niveau des omoplates. Assis derrière un bureau, tu complétais tes derniers rapports quand...
Ethan !!
Ce n'est pas la voix qui t'étonne mais le timbre. Bien sur, tu sais ce qu'elle signifie. Tu sais parfaitement ce qui va suivre. D'ailleurs, tu es déjà debout, attrapant ta baguette et délaissant le dossier pour te diriger vers la pièce de trauma 3, pièce dans laquelle une personne vient à l'instant d'être emmenée sur un brancard.
Rapidement, deux autres personnes viennent vous seconder, alors que les premières infos vous sont donner. Ta collègue tente de discuter avec la jeune femme allonger, pendant que de ton coté, tu tends un baxter à l'une des infirmières. Habitué, tu captes les mots des urgentistes qui l'ont amenés ici : June Reynolds, accident de quidditch, cognard, difficulté à respirer...
Est-ce que tu l'as reconnue ? Bien sur. Comment oublier ce visage qui t'obsède maintenant depuis plusieurs nuits ? Mais tu ne t'arrêtes pas à ça. Au travail, jamais tu ne t'es laissé déconcentré. Tu avais à une époque impressionné même certains de tes mentors passés par ce calme qui est le tien alors que la pression gagnait en intensité.
Madame Reynolds, dites-nous ? Vous avez mal à la poitrine ? Vous arrivez à respirer ? Essayez de vous calmer un peu... Clara fait son travail, pendant que tu sors un pot d'un tiroir. Les accidents de cognards sont monnaie courante dans ce sport, et alors que vous identifiez avec la Pokeby la zone de douleur, tu découpes d'un geste de baguette ses vêtements pour appliquer la crème. Ce sera douloureux pour elle au toucher c'est certain, mais parfois les secondes sont vitales.
La crème que mon collègue appliquent, c'est pour qu'on s'assure que vos os n'ont rien. Laissez-vous faire et calmez-vous. Vous êtes dans de bonnes mains.
Ethan !!
Ce n'est pas la voix qui t'étonne mais le timbre. Bien sur, tu sais ce qu'elle signifie. Tu sais parfaitement ce qui va suivre. D'ailleurs, tu es déjà debout, attrapant ta baguette et délaissant le dossier pour te diriger vers la pièce de trauma 3, pièce dans laquelle une personne vient à l'instant d'être emmenée sur un brancard.
Rapidement, deux autres personnes viennent vous seconder, alors que les premières infos vous sont donner. Ta collègue tente de discuter avec la jeune femme allonger, pendant que de ton coté, tu tends un baxter à l'une des infirmières. Habitué, tu captes les mots des urgentistes qui l'ont amenés ici : June Reynolds, accident de quidditch, cognard, difficulté à respirer...
Est-ce que tu l'as reconnue ? Bien sur. Comment oublier ce visage qui t'obsède maintenant depuis plusieurs nuits ? Mais tu ne t'arrêtes pas à ça. Au travail, jamais tu ne t'es laissé déconcentré. Tu avais à une époque impressionné même certains de tes mentors passés par ce calme qui est le tien alors que la pression gagnait en intensité.
Madame Reynolds, dites-nous ? Vous avez mal à la poitrine ? Vous arrivez à respirer ? Essayez de vous calmer un peu... Clara fait son travail, pendant que tu sors un pot d'un tiroir. Les accidents de cognards sont monnaie courante dans ce sport, et alors que vous identifiez avec la Pokeby la zone de douleur, tu découpes d'un geste de baguette ses vêtements pour appliquer la crème. Ce sera douloureux pour elle au toucher c'est certain, mais parfois les secondes sont vitales.
La crème que mon collègue appliquent, c'est pour qu'on s'assure que vos os n'ont rien. Laissez-vous faire et calmez-vous. Vous êtes dans de bonnes mains.
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Re: Tensions costales | June
Jeu 6 Jan 2022 - 18:53
June Reynolds n’avait jamais été une petite nature. Elle se souvient encore de la tête de Murphy découvrant l’état lamentable de son uterus et constatant qu’elle ne se plaignait finalement qu’assez peu au vue des innombrables kystes qui croissaient là… Des blessures liées au Quidditch elle en avait eu. Enormément. Mais jamais des douloureuse comme celle là.
C’était de sa faute. Totalement de sa faute. Elle voulait tellement gagné. Elle avait été inconsciente. Elle n’avait pas pu se placer assez vite pour dégager le cognard de sa batte alors elle avait voulu faire écran de son corps. Encaisser un cognard au sol ça se fait bien. Encaisser un cognard en pleins vol c’est autre chose…
Bilan… Une chute, une inconscience de plusieurs minutes, assez pour inquiéter le staff de l’équipe. Un ambu-sorcier avait été mandé et elle s’était réveillé à l’hôpital. Elle avait été déboussolée quelques instants mais parce besoin d’être un genie pour reconnaitre Sainte Marie. Même si elle évitait l’endroit faute de moyens et d’assurance, ce n’était pas la première fois qu’elle y mettait les pieds.
Son principal problème n’étaient alors pas l’endroit où elle avait atterritit mais bien la douleur qui était d’une violence inouïe. Ajoutez à cette souffrance l’impression de manquer d’air et que chaque inspiration était plus douloureuse que la précédente. Vous avez tout ce qu’il faut pour placer June dans une situation assez proche de la panique.
Les médecins, infirmiers… elle ne savait pas exactement. Elle voyait de nombreuses blouses, de nombreuses mains s’afférer autour d’elle mais son regard était incapable de fixer un visage. La douleur semblait rendre le monde incroyablement flou. On lui pose des questions et elle est incapable de répondre, elle hyperventile de plus en plus, la douleur est de plus en plus forte. Elle se laisse manipuler, essayant vaguement de nager au dessus de la vague qui menace de la submerger …
- Je… Oui… Ca s’voit non !!??
Ok… la douleur la rendait un peu désagréable alors que les larmes coulaient sur ses joues maculées de sueur. Se calmer… Il en avait de bonnes lui… Elle était à l’agonie. Elle avait l’impression de mourir de suffocation et de douleur, et elle devait se calmer ? Comment ?
C’était de sa faute. Totalement de sa faute. Elle voulait tellement gagné. Elle avait été inconsciente. Elle n’avait pas pu se placer assez vite pour dégager le cognard de sa batte alors elle avait voulu faire écran de son corps. Encaisser un cognard au sol ça se fait bien. Encaisser un cognard en pleins vol c’est autre chose…
Bilan… Une chute, une inconscience de plusieurs minutes, assez pour inquiéter le staff de l’équipe. Un ambu-sorcier avait été mandé et elle s’était réveillé à l’hôpital. Elle avait été déboussolée quelques instants mais parce besoin d’être un genie pour reconnaitre Sainte Marie. Même si elle évitait l’endroit faute de moyens et d’assurance, ce n’était pas la première fois qu’elle y mettait les pieds.
Son principal problème n’étaient alors pas l’endroit où elle avait atterritit mais bien la douleur qui était d’une violence inouïe. Ajoutez à cette souffrance l’impression de manquer d’air et que chaque inspiration était plus douloureuse que la précédente. Vous avez tout ce qu’il faut pour placer June dans une situation assez proche de la panique.
Les médecins, infirmiers… elle ne savait pas exactement. Elle voyait de nombreuses blouses, de nombreuses mains s’afférer autour d’elle mais son regard était incapable de fixer un visage. La douleur semblait rendre le monde incroyablement flou. On lui pose des questions et elle est incapable de répondre, elle hyperventile de plus en plus, la douleur est de plus en plus forte. Elle se laisse manipuler, essayant vaguement de nager au dessus de la vague qui menace de la submerger …
- Je… Oui… Ca s’voit non !!??
Ok… la douleur la rendait un peu désagréable alors que les larmes coulaient sur ses joues maculées de sueur. Se calmer… Il en avait de bonnes lui… Elle était à l’agonie. Elle avait l’impression de mourir de suffocation et de douleur, et elle devait se calmer ? Comment ?
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Re: Tensions costales | June
Ven 7 Jan 2022 - 22:07
Ethan ?
Ton regard se relève vers celui de Clara, et elle connait cette impression dans tes yeux. Malgré la tension du moment, ton esprit est lucide. Et ce que tu vois apparaitre sur la peau de la Pokeby est sans appel : plusieurs cotes sont fracturées. Vous pouviez vous y attendre, mais c'était aussi et surtout une cause possible des autres symptomes qui se manifestaient.
Nora, tu la branches cette putain de perf ! L'infirmière, la dite Nora hésite trop, et tu finis par prendre le relai, raccordant le tuyau et ouvrant la vanne. L'intraveineuse fera effet rapidement, et atténuera la douleur suffisamment, mais tu sais que ce ne sera pas suffisant.
J'ai le dossier !
Ton regard, comme celui de Clara se porte vers l'extérieur, et après que ta collègue s'excuse, promettant de revenir vite, vous sortez tous les deux de la pièce pour rester à la porte de celle-ci, prenant le dossier que l'on vous tend pour le parcourir.
Une cote a du perforer son poumon. Faut biper Connor.
Tu hoches la tête, pendant que l'infirmier qui vous a apporté le dossier se dirige pour biper votre titulaire. Ton regard cependant regarde le dossier. Conscience professionnelle ou désir d'en apprendre plus sur la fuyarde de la patinoire, tu ne saurais le dire, mais alors que Clara te parle, tu ne l'écoutes pas. Ton regard est attiré par un détail, ton attention se fixe et tu finis par la couper pour dire simplement : Elle a une endométriose. Une simple déclaration qui, alors que tes yeux se relève, provoque un regard interdit chez ta consoeur de la soirée. Parce qu'elle sait tout autant que toi ce que ça veut dire.
Tu crois que...
Je crois rien. La cote est probablement la cause principale. Mais si on ignore ce détail... Une phrase que tu n'as pas le temps de finir, que l'infirmier est déjà de retour avec la nouvelle à laquelle tu peux t'attendre : Connor ne répondait pas. Une nouvelle qui t'agace autant que t'énerves. Ce mec est un vrai connard. Il est sensé être ici bordel... Réserve un bloc.
Repliant le dossier, tu le tend à l'infirmier n'a pas bien entendu ce que tu viens de dire. Ou plutot, comme Clara, il se demande si tu es sérieux. Ethan, si tu fais ça, il va te faire virer de l'hopital. Tu hoches la tête. Peut-être. Mais j'en ai rien à foutre. Tu m'aides ? La seconde d'hésitation, et finalement : Toi tu réserves le bloc. Et toi, t'a intérêt de savoir ce que tu fais. Tu hoches la tête, avant de revenir avec Clara vers votre patiente du moment. Te dirigeant près d'elle, tu prends cette fois la parole.
Madame Reynolds ? June ? Vous avez une cote qui perfore votre poumon. Ma collègue va vous poser un drain, mais il va falloir qu'on vous opère pour corriger ça. Vous comprenez ? Avoir son approbation serait l'idéal, mais si elle décidait de tomber dans les vappes, tu savais que tu n'hésiterais pas et te passerait de son fichu consentement.
Ton regard se relève vers celui de Clara, et elle connait cette impression dans tes yeux. Malgré la tension du moment, ton esprit est lucide. Et ce que tu vois apparaitre sur la peau de la Pokeby est sans appel : plusieurs cotes sont fracturées. Vous pouviez vous y attendre, mais c'était aussi et surtout une cause possible des autres symptomes qui se manifestaient.
Nora, tu la branches cette putain de perf ! L'infirmière, la dite Nora hésite trop, et tu finis par prendre le relai, raccordant le tuyau et ouvrant la vanne. L'intraveineuse fera effet rapidement, et atténuera la douleur suffisamment, mais tu sais que ce ne sera pas suffisant.
J'ai le dossier !
Ton regard, comme celui de Clara se porte vers l'extérieur, et après que ta collègue s'excuse, promettant de revenir vite, vous sortez tous les deux de la pièce pour rester à la porte de celle-ci, prenant le dossier que l'on vous tend pour le parcourir.
Une cote a du perforer son poumon. Faut biper Connor.
Tu hoches la tête, pendant que l'infirmier qui vous a apporté le dossier se dirige pour biper votre titulaire. Ton regard cependant regarde le dossier. Conscience professionnelle ou désir d'en apprendre plus sur la fuyarde de la patinoire, tu ne saurais le dire, mais alors que Clara te parle, tu ne l'écoutes pas. Ton regard est attiré par un détail, ton attention se fixe et tu finis par la couper pour dire simplement : Elle a une endométriose. Une simple déclaration qui, alors que tes yeux se relève, provoque un regard interdit chez ta consoeur de la soirée. Parce qu'elle sait tout autant que toi ce que ça veut dire.
Tu crois que...
Je crois rien. La cote est probablement la cause principale. Mais si on ignore ce détail... Une phrase que tu n'as pas le temps de finir, que l'infirmier est déjà de retour avec la nouvelle à laquelle tu peux t'attendre : Connor ne répondait pas. Une nouvelle qui t'agace autant que t'énerves. Ce mec est un vrai connard. Il est sensé être ici bordel... Réserve un bloc.
Repliant le dossier, tu le tend à l'infirmier n'a pas bien entendu ce que tu viens de dire. Ou plutot, comme Clara, il se demande si tu es sérieux. Ethan, si tu fais ça, il va te faire virer de l'hopital. Tu hoches la tête. Peut-être. Mais j'en ai rien à foutre. Tu m'aides ? La seconde d'hésitation, et finalement : Toi tu réserves le bloc. Et toi, t'a intérêt de savoir ce que tu fais. Tu hoches la tête, avant de revenir avec Clara vers votre patiente du moment. Te dirigeant près d'elle, tu prends cette fois la parole.
Madame Reynolds ? June ? Vous avez une cote qui perfore votre poumon. Ma collègue va vous poser un drain, mais il va falloir qu'on vous opère pour corriger ça. Vous comprenez ? Avoir son approbation serait l'idéal, mais si elle décidait de tomber dans les vappes, tu savais que tu n'hésiterais pas et te passerait de son fichu consentement.
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Re: Tensions costales | June
Dim 9 Jan 2022 - 16:28
Cette crème était affreuse froide mais ce n’était rien face à l’inconfort générale de la situation. Elle commençait franchement à paniquer et elle ne savait pas à quoi c’était du. Il y avait à cet instant mille raisons qui faisait augmenter sa tension et sa jauge d’anxiété. Le fait d’avoir du faire forfait, c’était pas anodin. Abandonner son équipe, ne pas savoir comment elle s’en sortait c’était terrible… Le fait d’être à l’hôpital aussi… Elle détestait les hôpitaux mais surtout elle n’avait absolument pas les moyens de payer les soins qu’ils étaient entrain de réaliser. Mais elle avait surtout l’impression de manquer d’air, elle avait l’impression de mourir car chaque respiration était de plus en plus difficile à prendre, de plus en plus douloureuse à assumer.
Il y a trop de monde autour d’elle et presque personne qui lui parle. Ils s’affairent tous sur elle, sans pour autant vraiment s’occuper d’elle. Pas un seul regard qui finit dans celui de l’Australienne. Celle-ci lui découpe son haut, l’autre pique son bras, il y en a un qui s’agite sans trop savoir ce qu’il fait exactement…
« J’ai son dossier ».
Comme si ça allait la sauver. Tout le monde sort et la voila qui se retrouve seule tandis que la panique semble s’engluer autour de son esprit. Faisant fi des fils qui entrent et sortent de sa peau elle déplace ses mains pour les poser sur son thorax comme su ça allait l’aider à respirer mais ce n’est absolument pas le cas. Le manque d’air la rend de plus en plus vaseuse et des taches noirs viennent obscurcir sa vision tandis qu’elle regard le comité médical rentrer de nouveau dans la pièce où elle est installée.
« Madame Reynolds ? June ? Vous avez une cote qui perfore votre poumon. Ma collègue va vous poser un drain, mais il va falloir qu'on vous opère pour corriger ça. Vous comprenez ? ».
C’en était trop. Trop pour aujourd’hui. Trop pour cette journée et pour toute cette vie. En reconnaissant la voix qui lui adressait la parole avant même de reconnaitre le visage qui la toisait, la tension de la jeune femme remonta de plus belle et la crise de panique qu’elle maitrisait vaguement jusque là devient hors de contrôle.
- Non. Non. Non.. Non. Non.. Non.
Elle secoue la tête, son regard accroché au regard glacé du médicomage malgré le fait que sa vision soit de moins en moins bonne. Elle ne veut pas de lui. Elle ne veut pas de cette opération. Elle ne veut rien de tout cela. Absolument rien. Elle voulait revenir plusieurs heures en arrière et ne pas prendre cette décision stupide qui l’avait amenée sur cette civière.
Elle ignore si ce sont les anti-douleurs qui la font flancher lentement vers l’insconcience ou si son cerveau semble penser qu’il est plus approprier d’abandonner temporairement la partie que de subir tout ça mais le fait est qu’elle tourne de l’oeil.
Il y a trop de monde autour d’elle et presque personne qui lui parle. Ils s’affairent tous sur elle, sans pour autant vraiment s’occuper d’elle. Pas un seul regard qui finit dans celui de l’Australienne. Celle-ci lui découpe son haut, l’autre pique son bras, il y en a un qui s’agite sans trop savoir ce qu’il fait exactement…
« J’ai son dossier ».
Comme si ça allait la sauver. Tout le monde sort et la voila qui se retrouve seule tandis que la panique semble s’engluer autour de son esprit. Faisant fi des fils qui entrent et sortent de sa peau elle déplace ses mains pour les poser sur son thorax comme su ça allait l’aider à respirer mais ce n’est absolument pas le cas. Le manque d’air la rend de plus en plus vaseuse et des taches noirs viennent obscurcir sa vision tandis qu’elle regard le comité médical rentrer de nouveau dans la pièce où elle est installée.
« Madame Reynolds ? June ? Vous avez une cote qui perfore votre poumon. Ma collègue va vous poser un drain, mais il va falloir qu'on vous opère pour corriger ça. Vous comprenez ? ».
C’en était trop. Trop pour aujourd’hui. Trop pour cette journée et pour toute cette vie. En reconnaissant la voix qui lui adressait la parole avant même de reconnaitre le visage qui la toisait, la tension de la jeune femme remonta de plus belle et la crise de panique qu’elle maitrisait vaguement jusque là devient hors de contrôle.
- Non. Non. Non.. Non. Non.. Non.
Elle secoue la tête, son regard accroché au regard glacé du médicomage malgré le fait que sa vision soit de moins en moins bonne. Elle ne veut pas de lui. Elle ne veut pas de cette opération. Elle ne veut rien de tout cela. Absolument rien. Elle voulait revenir plusieurs heures en arrière et ne pas prendre cette décision stupide qui l’avait amenée sur cette civière.
Elle ignore si ce sont les anti-douleurs qui la font flancher lentement vers l’insconcience ou si son cerveau semble penser qu’il est plus approprier d’abandonner temporairement la partie que de subir tout ça mais le fait est qu’elle tourne de l’oeil.
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Re: Tensions costales | June
Dim 9 Jan 2022 - 21:40
Ethan, c'est qui cette fille ?
June Reynolds.
Le timbre de ta voix est calme, alors même que tu incises sa chair d'un geste parfaitement controlé. Bien sur, ton esprit comprend le sens caché de la question de Clara. Qui était-elle pour toi ? Parce qu'elle avait remarqué la médicomage. Elle avait vu ta main retenir la tête de la jeune femme alors qu'elle sombrait dans l'inconscience. Elle t'avait entendu l'appeler par son prénom, ce qui n'arrivait jamais en présence de personne de cet âge. Et tu savais pourquoi elle demandait. Si elle était trop proche, déontologiquement tu n'étais pas le plus à même d'opérer. Pourtant, chacun de tes gestes est précis. Chaque mouvement est controlé. Parce que tu en es capable. Qu'importe qui est sur la table devant toi, elles ne sont que deux pour qui tu ne prendrais pas le bistouri. Deux pour qui tu verrais peut-être l'utilité de te retirer à cause de la pression que serait l'acte de les découper : tes filles. Toute autre personne reste une perte acceptable.
Pourtant, tu ne veux pas la perdre. Et personne ne pourrait t'arrêter maintenant que tu es lancé. Parce que de ton avis, tu es la meilleure chance de la Pokeby de s'en sortir. Un avis qu'il ne partage pas, votre titulaire alors qu'il arrive finalement. Mais même lui ne te délogeras pas de ton role. Tu résistes à l'envie d'en faire un second patient, non sans quelques interventions de Clara pour calmer les échauffourées naissants entre vous.
Ethan, c'est qui cette fille ?
Tu te laves les mains, relevant la tête vers la table d'opération. L'équipe infirmière est en train de l'emmener en salle de réveil, cette obsession à ton esprit. Malgré ça, tu continues de laver tes mains. Tu sais qu'elle veut savoir. Parce qu'elle se demande, ta comparse, qui est cette jeune femme pour qui tu es prêt à jouer ton poste. Ta place dans cet hopital. Vous le savez tout les deux, la façon dont Connor a été remercié du bloc ne lui plaira pas du tout, et tu sais qu'il va s'en servir pour te remercier.
La question était dès lors justifiée, et justifiable : Qui était-elle pour mériter que toi, Ethan Silver Lacroix, tu décides de risquer ton avenir dans le monde médical ? Attrapant l'essui, tu viens finalement le passer sur tes mains avant de répondre : Notre patiente.
Clara devrait s'en contenter. Car c'était la seule réponse qu'elle aurait, alors que tu jetais le linge dans un bac de lessive sale. Tu sais que c'est pas ce que je te demande. Bien sur que tu le sais. Mais que répondre d'autres ? Qu'elle est la femme qui obsède tes nuits bien trop souvent ces derniers temps.
... Je devrais vous virer sur le champ, sale petit merdeux.
Ton visage est durci. En face de toi, ton supérieur. Celui-là même dont la situation t'a imposé de baffouer l'autorité. Parce qu'attendre de le contacter aurait été fatale à la jeune femme pour qui faire des heures supplémentaires s'était révélé nécessaire. Faites le. Bien sur, je préciserais pourquoi j'ai du prendre la décision de l'opérer alors que vous n'étiez pas là pour superviser. Vous osez me menacer sale petit con ! Et comment que tu osais.
Tu as mal dormi. Et nager ne t'a fait littéralement aucun bien. Pourtant tu es là ce matin, pret à prendre ton poste.
... et la fille que tu as opéré hier soir, elle est réveillée. Elle s'est réveillée cette nuit. On a changé sa perf, mais tout va bien. Faut juste compléter son dossier d'inscription et...
Vas-y. J'm'en occupe. Va te reposer. Ton ton reste calme, alors que tu prend le dossier et laisse la garde de nuit s'en aller. Et prenant un stylo avec toi, tu te diriges vers la chambre avant de toquer et d'entrer.
Miss Reynolds. Bonjour. Je m'appelle Ethan Lacroix. Je suis là pour le suivi post-op et l'inscription en chambre.
June Reynolds.
Le timbre de ta voix est calme, alors même que tu incises sa chair d'un geste parfaitement controlé. Bien sur, ton esprit comprend le sens caché de la question de Clara. Qui était-elle pour toi ? Parce qu'elle avait remarqué la médicomage. Elle avait vu ta main retenir la tête de la jeune femme alors qu'elle sombrait dans l'inconscience. Elle t'avait entendu l'appeler par son prénom, ce qui n'arrivait jamais en présence de personne de cet âge. Et tu savais pourquoi elle demandait. Si elle était trop proche, déontologiquement tu n'étais pas le plus à même d'opérer. Pourtant, chacun de tes gestes est précis. Chaque mouvement est controlé. Parce que tu en es capable. Qu'importe qui est sur la table devant toi, elles ne sont que deux pour qui tu ne prendrais pas le bistouri. Deux pour qui tu verrais peut-être l'utilité de te retirer à cause de la pression que serait l'acte de les découper : tes filles. Toute autre personne reste une perte acceptable.
Pourtant, tu ne veux pas la perdre. Et personne ne pourrait t'arrêter maintenant que tu es lancé. Parce que de ton avis, tu es la meilleure chance de la Pokeby de s'en sortir. Un avis qu'il ne partage pas, votre titulaire alors qu'il arrive finalement. Mais même lui ne te délogeras pas de ton role. Tu résistes à l'envie d'en faire un second patient, non sans quelques interventions de Clara pour calmer les échauffourées naissants entre vous.
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Ethan, c'est qui cette fille ?
Tu te laves les mains, relevant la tête vers la table d'opération. L'équipe infirmière est en train de l'emmener en salle de réveil, cette obsession à ton esprit. Malgré ça, tu continues de laver tes mains. Tu sais qu'elle veut savoir. Parce qu'elle se demande, ta comparse, qui est cette jeune femme pour qui tu es prêt à jouer ton poste. Ta place dans cet hopital. Vous le savez tout les deux, la façon dont Connor a été remercié du bloc ne lui plaira pas du tout, et tu sais qu'il va s'en servir pour te remercier.
La question était dès lors justifiée, et justifiable : Qui était-elle pour mériter que toi, Ethan Silver Lacroix, tu décides de risquer ton avenir dans le monde médical ? Attrapant l'essui, tu viens finalement le passer sur tes mains avant de répondre : Notre patiente.
Clara devrait s'en contenter. Car c'était la seule réponse qu'elle aurait, alors que tu jetais le linge dans un bac de lessive sale. Tu sais que c'est pas ce que je te demande. Bien sur que tu le sais. Mais que répondre d'autres ? Qu'elle est la femme qui obsède tes nuits bien trop souvent ces derniers temps.
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... Je devrais vous virer sur le champ, sale petit merdeux.
Ton visage est durci. En face de toi, ton supérieur. Celui-là même dont la situation t'a imposé de baffouer l'autorité. Parce qu'attendre de le contacter aurait été fatale à la jeune femme pour qui faire des heures supplémentaires s'était révélé nécessaire. Faites le. Bien sur, je préciserais pourquoi j'ai du prendre la décision de l'opérer alors que vous n'étiez pas là pour superviser. Vous osez me menacer sale petit con ! Et comment que tu osais.
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Tu as mal dormi. Et nager ne t'a fait littéralement aucun bien. Pourtant tu es là ce matin, pret à prendre ton poste.
... et la fille que tu as opéré hier soir, elle est réveillée. Elle s'est réveillée cette nuit. On a changé sa perf, mais tout va bien. Faut juste compléter son dossier d'inscription et...
Vas-y. J'm'en occupe. Va te reposer. Ton ton reste calme, alors que tu prend le dossier et laisse la garde de nuit s'en aller. Et prenant un stylo avec toi, tu te diriges vers la chambre avant de toquer et d'entrer.
Miss Reynolds. Bonjour. Je m'appelle Ethan Lacroix. Je suis là pour le suivi post-op et l'inscription en chambre.
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Re: Tensions costales | June
Lun 10 Jan 2022 - 20:15
En réalité, c’était les médicaments qui avaient eut raison de la jeune Reynolds. La douleur elle connaissait, les crises d’angoisse elle savait les gérer et les mauvaises rencontres elle pouvait encaisser. Une perfusion en cocktail d’antidouleur et de calmants, voila ce qui avait finit par achever la jeune femme et ses protestations. Elle avait senti sa vision s’assombrir et sa tête devenir incroyablement lourde. Elle avait eut le temps de voir le médicomage aux yeux glacés s’avancer vers elle, elle avait eut le temps de sentir sa main chaude contre sa joue avant de sombrer dans le néant.
Ce n’est pas la douleur qui la réveilla mais la sensation de froid qui sentait transir son corps. Elle tremblait alors qu’elle émergeait, ses leurres bleuies tranchait sur sa peau qui n’avait plus le teint ensoleillé de d’habitude. Un frisson s’échapper et une légère grimace vint enlaidir son visage de douleur. Ses yeux s’arrêterent sur sa poitrine à peine couverte d’un large bandage. La douleur venait de là. Sous son bras plus précisément. Elle essaye de le lever mais abandonna rapidement, c’était trop douloureux et elle n’en avait pas la force.
- Oh vous êtes déjà réveillée, vous avez l’air en forme.
Non. Clairement non. Elle était absolument au bout de sa vie et elle se demandait pourquoi cet homme semblait si heureux de la voir dans cet état. Il bavardait et June ne saisissait pas grand chose de ce qu’il disait mais se laissait manipuler pour ce qu’elle imaginait être des examens médicaux. Sa tension était bonne, apparement, pour quelqu’un qui sortait de la salle d’opération.
Opération… Tout lui revenait en tête. Le match. Le cognard. La douleur. L’hopital… Et lui. La superposition des images du médicomage dans son esprit rendait… bizarre. Elle le voyait debout face à elle dans sa blouse et en même temps presque nu allongé sur son canapé. Elle se souvenait bien, très bien de lui. Notamment parce qu’il l’avait insulté avant qu’elle s’en aille. Tandis qu’on la descendait en chambre, elle priait pour ne pas le recroiser. Quelle ne fut pas sa joie quand il pénétra dans la pièce où elle somnolait presque.
- Bonjour Docteur Lacroix.
La politesse lui arrachait la gueule mais puisqu’il avait décidé de faire comme si de rien n’était, elle avait besoin l’intention de faire de même. Elle décida d’être la patience la plus froide et la plus détachée qui soit.
- Quand pourrais-je sortir ?
C’était la seule question qui avait de l’importance à ce stade.
Ce n’est pas la douleur qui la réveilla mais la sensation de froid qui sentait transir son corps. Elle tremblait alors qu’elle émergeait, ses leurres bleuies tranchait sur sa peau qui n’avait plus le teint ensoleillé de d’habitude. Un frisson s’échapper et une légère grimace vint enlaidir son visage de douleur. Ses yeux s’arrêterent sur sa poitrine à peine couverte d’un large bandage. La douleur venait de là. Sous son bras plus précisément. Elle essaye de le lever mais abandonna rapidement, c’était trop douloureux et elle n’en avait pas la force.
- Oh vous êtes déjà réveillée, vous avez l’air en forme.
Non. Clairement non. Elle était absolument au bout de sa vie et elle se demandait pourquoi cet homme semblait si heureux de la voir dans cet état. Il bavardait et June ne saisissait pas grand chose de ce qu’il disait mais se laissait manipuler pour ce qu’elle imaginait être des examens médicaux. Sa tension était bonne, apparement, pour quelqu’un qui sortait de la salle d’opération.
Opération… Tout lui revenait en tête. Le match. Le cognard. La douleur. L’hopital… Et lui. La superposition des images du médicomage dans son esprit rendait… bizarre. Elle le voyait debout face à elle dans sa blouse et en même temps presque nu allongé sur son canapé. Elle se souvenait bien, très bien de lui. Notamment parce qu’il l’avait insulté avant qu’elle s’en aille. Tandis qu’on la descendait en chambre, elle priait pour ne pas le recroiser. Quelle ne fut pas sa joie quand il pénétra dans la pièce où elle somnolait presque.
- Bonjour Docteur Lacroix.
La politesse lui arrachait la gueule mais puisqu’il avait décidé de faire comme si de rien n’était, elle avait besoin l’intention de faire de même. Elle décida d’être la patience la plus froide et la plus détachée qui soit.
- Quand pourrais-je sortir ?
C’était la seule question qui avait de l’importance à ce stade.
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Re: Tensions costales | June
Mer 12 Jan 2022 - 21:00
Quand pourrais-je sortir ? La question te fait sourire. Tu pouvais t'y attendre à celle-la. Tu ne comprenais toujours pas le pourquoi, l'impératif d'éviter visiblement les hopitaux que la jeune femme semblait avoir et cette question te ramenait à se souvenir finalement agréable. Posant le dossier sur le lit, à coté de ses jambes, tu sortais de ta poche un oxymeter, magnifique petit appareil de l'hopital qui, une fois posé, sur le doigt de la patiente, inscrivait sur le dossier la norme en oxygène.
Une décision qui appartient au Docteur Connor. Mais souvent, pour un cas comme le votre, on est sur du deux ou trois jours de rémission.
Ta baguette glisse de ta poche dans ta main pour venir taper deux petits coups léger sur le bras gauche de la jeune femme, et l'instant d'après des chiffres apparaissent en lettres dorées dans le vide à coté d'elle : les constantes de la femme.
Ca l'air d'être bon. Des douleurs particulières ? La question était réellement intéressée. Et bien que réellement professionnelle, ton regard trahissait tout de même une émotion légèrement plus intense.
Pour vous expliquer ce qu'il s'est passé, quand le cognard vous a frappé, va vous a fracturé une cote, qui est venu se loger droit dans votre poumon. C'est ce qui a provoqué les douleurs à chaque respiration que vous ressentiez... Une lumière douce apparait au bout de ta baguette, alors qu'ensuite tu la places devant son regard pour transcender le sien du tien. ... Du coup on est allé corriger le tir, et s'assurer que votre endométriose n'était pas responsable de ça. La baguette s'éteint, mais ton regard ne la quitte tout de même pas.
J'imagine que ça ne fait aucune différence à tes yeux, mais je suis heureux que t'es survécue...
Une décision qui appartient au Docteur Connor. Mais souvent, pour un cas comme le votre, on est sur du deux ou trois jours de rémission.
Ta baguette glisse de ta poche dans ta main pour venir taper deux petits coups léger sur le bras gauche de la jeune femme, et l'instant d'après des chiffres apparaissent en lettres dorées dans le vide à coté d'elle : les constantes de la femme.
Ca l'air d'être bon. Des douleurs particulières ? La question était réellement intéressée. Et bien que réellement professionnelle, ton regard trahissait tout de même une émotion légèrement plus intense.
Pour vous expliquer ce qu'il s'est passé, quand le cognard vous a frappé, va vous a fracturé une cote, qui est venu se loger droit dans votre poumon. C'est ce qui a provoqué les douleurs à chaque respiration que vous ressentiez... Une lumière douce apparait au bout de ta baguette, alors qu'ensuite tu la places devant son regard pour transcender le sien du tien. ... Du coup on est allé corriger le tir, et s'assurer que votre endométriose n'était pas responsable de ça. La baguette s'éteint, mais ton regard ne la quitte tout de même pas.
J'imagine que ça ne fait aucune différence à tes yeux, mais je suis heureux que t'es survécue...
- InvitéInvité
Re: Tensions costales | June
Sam 15 Jan 2022 - 9:46
A ce stade, partir n’est pas une simple envie c’est véritablement un besoin. Il fallait qu’elle sorte. Toutes les fibres de son corps la poussaient vers la sortie et pour bien des raisons. La première était que chaque minute passait dans ce lit faisait grimper la note qu’elle n’avait clairement pas les moyens de payer. Mentalement, elle était déjà entrain de ré-organiser son emploi du temps pour faire plus d’heures au Rainbow…
La deuxième, c’était celui qui portait la blouse blanche et qui semblait se moquer de cette envie de sortir. Elle a beau avoir passé un incroyable moment avec cet homme, elle ne se souvient que de l’amertume qui avait teinté la fin de leur rencontre. Et c’était la façon dont il l’avait traité au moment où elle était partie qui faisait que ses tripes se tordaient à cet instant précis même si elle faisait en sorte de rester courtoise.
Une grimace silencieuse apparait alors qu’elle apprend qu’il est question de plusieurs jours avant de sortir d’ici. Elle a franchement envie de pleurer mais elle serre les dents. Pas question de pleurer devant lui. Elle reste silencieuse alors qu’il fait ses trucs de médecins et ment sans vergogne alors qu’il lui demande si elle est douloureuse :
- Non, aucune.
C’était faux. Elle ressentait une tension dans sa poitrine à chaque fois qu’elle respirait. Elle le dissimule parce qu’elle craint que cette information n’allonge son séjour ici. Elle hoche doucement la tête alors qu’il lui explique ce qu’il s’est passé et ne peut s’empêcher d’arquer un sourcil alors qu’il mentionne son endométriose. Elle ne voit pas vraiment ce que ça vient faire là mais c’est moins surprenant que ce que le Lacroix explique ensuite.
Elle déglutit difficilement, surprise par ce qu’elle vient d’entendre. Elle ne sait pas comment le prendre. Elle ne sait pas comment réagir. Elle ne sait même pas ce qu’elle ressent. Elle ne sait absolument pas ce qu’elle doit ressentir et c’est affreux. Ce qu’il venait de dire était… gentil. Mais cela n’effaçait absolument pas la façon dont il l’avait traité quelques semaines plus tôt.
- J’imagine que c’est toujours mieux quand vos patients survivent.
Généraliser pour s’extirper de cette étrange situation.
- Quand est ce que le Docteur Connor va venir ?
La deuxième, c’était celui qui portait la blouse blanche et qui semblait se moquer de cette envie de sortir. Elle a beau avoir passé un incroyable moment avec cet homme, elle ne se souvient que de l’amertume qui avait teinté la fin de leur rencontre. Et c’était la façon dont il l’avait traité au moment où elle était partie qui faisait que ses tripes se tordaient à cet instant précis même si elle faisait en sorte de rester courtoise.
Une grimace silencieuse apparait alors qu’elle apprend qu’il est question de plusieurs jours avant de sortir d’ici. Elle a franchement envie de pleurer mais elle serre les dents. Pas question de pleurer devant lui. Elle reste silencieuse alors qu’il fait ses trucs de médecins et ment sans vergogne alors qu’il lui demande si elle est douloureuse :
- Non, aucune.
C’était faux. Elle ressentait une tension dans sa poitrine à chaque fois qu’elle respirait. Elle le dissimule parce qu’elle craint que cette information n’allonge son séjour ici. Elle hoche doucement la tête alors qu’il lui explique ce qu’il s’est passé et ne peut s’empêcher d’arquer un sourcil alors qu’il mentionne son endométriose. Elle ne voit pas vraiment ce que ça vient faire là mais c’est moins surprenant que ce que le Lacroix explique ensuite.
Elle déglutit difficilement, surprise par ce qu’elle vient d’entendre. Elle ne sait pas comment le prendre. Elle ne sait pas comment réagir. Elle ne sait même pas ce qu’elle ressent. Elle ne sait absolument pas ce qu’elle doit ressentir et c’est affreux. Ce qu’il venait de dire était… gentil. Mais cela n’effaçait absolument pas la façon dont il l’avait traité quelques semaines plus tôt.
- J’imagine que c’est toujours mieux quand vos patients survivent.
Généraliser pour s’extirper de cette étrange situation.
- Quand est ce que le Docteur Connor va venir ?
- InvitéInvité
Re: Tensions costales | June
Mer 19 Jan 2022 - 21:00
- J’imagine que c’est toujours mieux quand vos patients survivent.
Une phrase qui m'atteint, me choque presque. Parce que ce n'est clairement pas ce que j'ai voulu dire, et parce que dans sa réponse, la fuite s'entend. C'en est encore plus frustrant qu'elle s'entend autant.
- Quand est ce que le Docteur Connor va venir ?
Une question qui me reconcentre, alors que ma tête penche légèrement. Cette intonation, je l'ai déjà entendue. Plus avant, alors qu'elle renseignait ne pas ressentir de douleurs. Et ce fameux soir alors qu'elle demandait d'éviter l'hôpital.
Et je soupirais. Que craignait-elle donc dans un hopital ? Le détail m'échappait, réellement.
Dans deux jours normalement, pour sa consultation post-op. Il s'assurera que du coté de ton pansement, la cicatrisation est belle. Attrapant le dossier que j'avais alors posé sur le lit, je sortais mon bic que j'actionnais pour ajouter : Bon, on va compléter ça ainsi tu pourras me chasser de ta chambre. Alors June Reynolds, enchanté... J'hochais la tête. Après tout, jusque là, on ne s'était pas réellement présenté malgré un moment particulièrement intime. On a ton dossier, tes coordonnées n'ont pas changé ? Et ici, qu'avons-nous ? Ah... Repas : un régime particulier ? Une intolérance, allergie, autre chose ?
J'écoutais sa réponse, griffonant les quelques détails sur le papier avant de remarquer un détail sur le papier. Se pouvait-il que...
Question peut-être conne mais : tu as une mutuelle ? Certains en avait, d'autres non. Tout dépendait de l'origine des patients de l'hopital. Et mine de rien, ce détail pouvait expliquer bien des choses. Je demande parce que malgré qu'on a ton dossier, la donnée est pas remplie. Peut-être une erreur.
Une phrase qui m'atteint, me choque presque. Parce que ce n'est clairement pas ce que j'ai voulu dire, et parce que dans sa réponse, la fuite s'entend. C'en est encore plus frustrant qu'elle s'entend autant.
- Quand est ce que le Docteur Connor va venir ?
Une question qui me reconcentre, alors que ma tête penche légèrement. Cette intonation, je l'ai déjà entendue. Plus avant, alors qu'elle renseignait ne pas ressentir de douleurs. Et ce fameux soir alors qu'elle demandait d'éviter l'hôpital.
Et je soupirais. Que craignait-elle donc dans un hopital ? Le détail m'échappait, réellement.
Dans deux jours normalement, pour sa consultation post-op. Il s'assurera que du coté de ton pansement, la cicatrisation est belle. Attrapant le dossier que j'avais alors posé sur le lit, je sortais mon bic que j'actionnais pour ajouter : Bon, on va compléter ça ainsi tu pourras me chasser de ta chambre. Alors June Reynolds, enchanté... J'hochais la tête. Après tout, jusque là, on ne s'était pas réellement présenté malgré un moment particulièrement intime. On a ton dossier, tes coordonnées n'ont pas changé ? Et ici, qu'avons-nous ? Ah... Repas : un régime particulier ? Une intolérance, allergie, autre chose ?
J'écoutais sa réponse, griffonant les quelques détails sur le papier avant de remarquer un détail sur le papier. Se pouvait-il que...
Question peut-être conne mais : tu as une mutuelle ? Certains en avait, d'autres non. Tout dépendait de l'origine des patients de l'hopital. Et mine de rien, ce détail pouvait expliquer bien des choses. Je demande parce que malgré qu'on a ton dossier, la donnée est pas remplie. Peut-être une erreur.
- InvitéInvité
Re: Tensions costales | June
Jeu 20 Jan 2022 - 20:26
Ding, ding, ding, mauvaise réponse. Il soupirait mais elle elle hurlait intérieurement. Deux jours ? Elle allait devoir rester deux jours ? Au dela du temps perdu c’était surtout l’épaisseur de la facture qui l’inquiétait. A cette nouvelle, elle avait clairement senti ses boyaux se serrer. Si elle se laissait aller, elle pourrait même se mettre à pleurer mais là elle avait trop d’égo pour lâcher la moindre larme devant ce type qui l’avait humiliée.
Ce qu’elle ne comprenait pas, c’est pourquoi il était aussi… agréable à cet instant. Il souriait et cela faisait ressortir une étincelle dans ses yeux glacées. Une étincelle qu’elle n’avait jusqu’à alors jamais vu. Elle ne sourit pas elle, alors qu’il mentionne son nom et qu’il dit être enchanté comme si c’était la première fois qu’ils se rencontraient. Oh par Merlin comme elle aurait préféré que ce soit le cas…
- Mhm…
Elle a du mal à sortir de ses pensées malgré toutes les questions qu’il pose à la lecture de son dossier médical. Elle ne sait pas si son adresse postale est à jour mais même si ce n’était pas le cas, quelque-chose lui disait qu’il valait mieux ne pas l’en informer…
- Je pense oui, et je mange de tout. Mais je n’ai vraiment pas faim alors pour ce soir c’est vraiment pas la peine…
Si elle ne mangeait pas, peut-être que ça couterait un peu moins cher… La question de la mutuelle serre un peu plus ses entrailles si c’était possible… Son regard se fait fuyant une seconde et elle fait semblant de se gratter le bras au niveau de la perfusion, elle répond donc en échappant aux yeux glacés du médicomage :
- Non, non c’est normal.
Normal pour une étudiante de ne pas avoir les moyens de se payer une mutuelle. Enfin… Pour elle en tout cas. Vu l’endroit où il habitait lui ne devait pas avoir ce genre de problème… Assurance ou pas. Le souvenir de leur intimité la fait changer de paradigme. Elle relève les yeux vers le jeune homme avec un sourire un brin enjôleur :
- Tu ne voudrais pas vérifier ma cicatrice toi même ? Je suis sûre qu’on a pas vraiment besoin d’attendre le Docteur Connor. Si tu as pu m’opérer avec succès, tu dois bien pouvoir faire ça…
Ce qu’elle ne comprenait pas, c’est pourquoi il était aussi… agréable à cet instant. Il souriait et cela faisait ressortir une étincelle dans ses yeux glacées. Une étincelle qu’elle n’avait jusqu’à alors jamais vu. Elle ne sourit pas elle, alors qu’il mentionne son nom et qu’il dit être enchanté comme si c’était la première fois qu’ils se rencontraient. Oh par Merlin comme elle aurait préféré que ce soit le cas…
- Mhm…
Elle a du mal à sortir de ses pensées malgré toutes les questions qu’il pose à la lecture de son dossier médical. Elle ne sait pas si son adresse postale est à jour mais même si ce n’était pas le cas, quelque-chose lui disait qu’il valait mieux ne pas l’en informer…
- Je pense oui, et je mange de tout. Mais je n’ai vraiment pas faim alors pour ce soir c’est vraiment pas la peine…
Si elle ne mangeait pas, peut-être que ça couterait un peu moins cher… La question de la mutuelle serre un peu plus ses entrailles si c’était possible… Son regard se fait fuyant une seconde et elle fait semblant de se gratter le bras au niveau de la perfusion, elle répond donc en échappant aux yeux glacés du médicomage :
- Non, non c’est normal.
Normal pour une étudiante de ne pas avoir les moyens de se payer une mutuelle. Enfin… Pour elle en tout cas. Vu l’endroit où il habitait lui ne devait pas avoir ce genre de problème… Assurance ou pas. Le souvenir de leur intimité la fait changer de paradigme. Elle relève les yeux vers le jeune homme avec un sourire un brin enjôleur :
- Tu ne voudrais pas vérifier ma cicatrice toi même ? Je suis sûre qu’on a pas vraiment besoin d’attendre le Docteur Connor. Si tu as pu m’opérer avec succès, tu dois bien pouvoir faire ça…
- InvitéInvité
Re: Tensions costales | June
Jeu 20 Jan 2022 - 21:28
Elle avait pas faim... Pourquoi cette réponse ne t'étonnait pas ? Parce qu'elle confirme ensuite ce que ton esprit finissait par réaliser. Un simple détail et tout prenait sens. Pour autant, te serais-tu attendu à ce qu'elle allait te demander ensuite ? Tu aurais pu le prévoir certes, mais tu n'avais pas imaginé qu'elle le demande.
Ta tête pivotant d'abord vers elle, puis vers le pansement, tu repenses à Callie un instant. Que te dirais ton amie à l'heure actuelle, si elle savait ? Que le sourire te charme ? Que tu apprécies sans façon le fait de le revoir peindre ses lèvres ?
Etais-tu joueur ?
Je sais ce que je verrais. Je sais ce que je trouverais. Justement parce que je t'ai opéré. Et... Bien sur que tu l'étais... Si tu ne manges pas, ils te garderont plus longtemps. Alors fais un effort. Amusé, tu replies les papiers et le dossier pour te relever, avant de faire quelques pas vers la sortie. Pourtant, tu finis par t'arrêter. Tu finis par te retourner.
Je te propose un marché. Tu manges normalement ce soir, tu prend réellement le temps de te reposer, et je vérifie ta cicatrice demain. Levant le dossier quelque peu, tu ajoutes : Oublies la paperasse. Profite juste de ce moment de calme. Parce que c'est la seule chose qui te permettra de sortir d'ici rapidement.
Un dernier sourire, avant de te retourner pour continuer ta route.
Ce soir j'suis d'garde. En cas de souci, sonne... terminais-tu, avant de sortir de la chambre.
***
Ethan ?
Hm ?
La patiente que t'a opérée, tu savais qu'elle avait une mutuelle ?
Oui, c'est moi qui a fait le dossier tantot.
J'ai honte de l'avouer, mais j'aurais jamais cru.
Tu m'étonnes....
Ta tête pivotant d'abord vers elle, puis vers le pansement, tu repenses à Callie un instant. Que te dirais ton amie à l'heure actuelle, si elle savait ? Que le sourire te charme ? Que tu apprécies sans façon le fait de le revoir peindre ses lèvres ?
Etais-tu joueur ?
Je sais ce que je verrais. Je sais ce que je trouverais. Justement parce que je t'ai opéré. Et... Bien sur que tu l'étais... Si tu ne manges pas, ils te garderont plus longtemps. Alors fais un effort. Amusé, tu replies les papiers et le dossier pour te relever, avant de faire quelques pas vers la sortie. Pourtant, tu finis par t'arrêter. Tu finis par te retourner.
Je te propose un marché. Tu manges normalement ce soir, tu prend réellement le temps de te reposer, et je vérifie ta cicatrice demain. Levant le dossier quelque peu, tu ajoutes : Oublies la paperasse. Profite juste de ce moment de calme. Parce que c'est la seule chose qui te permettra de sortir d'ici rapidement.
Un dernier sourire, avant de te retourner pour continuer ta route.
Ce soir j'suis d'garde. En cas de souci, sonne... terminais-tu, avant de sortir de la chambre.
***
Ethan ?
Hm ?
La patiente que t'a opérée, tu savais qu'elle avait une mutuelle ?
Oui, c'est moi qui a fait le dossier tantot.
J'ai honte de l'avouer, mais j'aurais jamais cru.
Tu m'étonnes....
- InvitéInvité
Re: Tensions costales | June
Mer 26 Jan 2022 - 21:11
Sourire enjôleurs, yeux pétillants, June n’avait jamais eut de problème avec l’idée de jouer de ses charmes pour obtenir ce dont elle avait besoin. Non, vraiment, aucun problème. Elle estimait que chaque être devait jouer avec les cartes qui lui avaient été données et elle était bien consciente d’être une jolie fille qui pouvait par un regard et un sourire faire chavirer le plus vaillant des coeurs quand celui-ci était sensible à ses charmes. Et aucun doute que le médicomage aux yeux de glace l’était.
Elle retient un soupir alors qu’il refuse sa proposition. Est-ce qu’elle y croyait vraiment ? Oui, elle avait l’espoir fou que cela fonctionne… L’espoir du désespoir pourrait-on dire. Une moue boudeuse ne peut que s’afficher sur son visage alors qu’il lui explique que c’est inutile et qu’elle devrait manger. Mais un sourire en coin revient alors qu’elle se rend compte que son petit manège lui a fait potentiellement fait gagner quelques jours.
- Marché conclu.
Il avait sourit. Elle avait sourit. Elle s’était senti incroyablement stupide alors qu’il sortait de sa chambre. Et encore plus alors qu’elle s’était fait violence pour ne pas faire sonner la petite cloche qui était au dessus de la porte de sa chambre. Elle avait furieusement envie de le revoir, autant qu’elle n’avait été pressée de quitter son appartement quelques semaines plus tôt…
Elle ne l’avait pas revue pourtant. Ce n’était pas lui qui, le lendemain, était venu vérifier son pansement. C’était sa collègue, celle avec qui il se disputait le jour où elle avait été admise aux urgences. Et elle avait refusé catégoriquement d’accepter qu’elle sorte. June avait bien demande à sortir sur décharge mais la jeune femme avait était affreusement convaincante quant à ce qu’elle risquait. June avait serré les dents, retenu ses larmes. Mais il fallait se rendre à l’évidence. Elle ne tenait même pas assez longtemps debout pour aller seule aux toilettes.
Ce n’est que deux jours plus tard qu’elle avait eut son ticket de sortie et c’est la boule au ventre qu’elle avait rejoint le secrétariat des admissions et des départs. La note allait être salée. Elle aurait du l’être. Mais avec un charmant sourire on lui tendit un parchemin qui retraçait son hospitalisation sans lui demander la moindre noise. La main tremblante, elle avait prit la feuille. Et elle était partie en craignant qu’on ne la rappèle pour lui dire qu’il y avait une erreur.
Elle ne comprenait pas. Vraiment pas. Quelque-chose ne tournait pas rond. L’air frais de Janvier la saisit alors qu’elle passait les portes de l’hôpital. Elle ignorait si c’était l’ascenseur émotionnel où des suites de sa blessures mais elle termina rapidement ses fesses sur le bord d’un banc alors que des flocons de neige s’installaient sur ses cils. Elle avait besoin d’aide pour rentrer et il allait falloir qu’elle appelle quelqu’un. Elle commence à fouiller ses poches à la recherche de son téléphone.
- Mince… Bordel… Il est où ce …
Elle retient un soupir alors qu’il refuse sa proposition. Est-ce qu’elle y croyait vraiment ? Oui, elle avait l’espoir fou que cela fonctionne… L’espoir du désespoir pourrait-on dire. Une moue boudeuse ne peut que s’afficher sur son visage alors qu’il lui explique que c’est inutile et qu’elle devrait manger. Mais un sourire en coin revient alors qu’elle se rend compte que son petit manège lui a fait potentiellement fait gagner quelques jours.
- Marché conclu.
Il avait sourit. Elle avait sourit. Elle s’était senti incroyablement stupide alors qu’il sortait de sa chambre. Et encore plus alors qu’elle s’était fait violence pour ne pas faire sonner la petite cloche qui était au dessus de la porte de sa chambre. Elle avait furieusement envie de le revoir, autant qu’elle n’avait été pressée de quitter son appartement quelques semaines plus tôt…
***
Elle ne l’avait pas revue pourtant. Ce n’était pas lui qui, le lendemain, était venu vérifier son pansement. C’était sa collègue, celle avec qui il se disputait le jour où elle avait été admise aux urgences. Et elle avait refusé catégoriquement d’accepter qu’elle sorte. June avait bien demande à sortir sur décharge mais la jeune femme avait était affreusement convaincante quant à ce qu’elle risquait. June avait serré les dents, retenu ses larmes. Mais il fallait se rendre à l’évidence. Elle ne tenait même pas assez longtemps debout pour aller seule aux toilettes.
Ce n’est que deux jours plus tard qu’elle avait eut son ticket de sortie et c’est la boule au ventre qu’elle avait rejoint le secrétariat des admissions et des départs. La note allait être salée. Elle aurait du l’être. Mais avec un charmant sourire on lui tendit un parchemin qui retraçait son hospitalisation sans lui demander la moindre noise. La main tremblante, elle avait prit la feuille. Et elle était partie en craignant qu’on ne la rappèle pour lui dire qu’il y avait une erreur.
Elle ne comprenait pas. Vraiment pas. Quelque-chose ne tournait pas rond. L’air frais de Janvier la saisit alors qu’elle passait les portes de l’hôpital. Elle ignorait si c’était l’ascenseur émotionnel où des suites de sa blessures mais elle termina rapidement ses fesses sur le bord d’un banc alors que des flocons de neige s’installaient sur ses cils. Elle avait besoin d’aide pour rentrer et il allait falloir qu’elle appelle quelqu’un. Elle commence à fouiller ses poches à la recherche de son téléphone.
- Mince… Bordel… Il est où ce …
- InvitéInvité
Re: Tensions costales | June
Mer 2 Fév 2022 - 11:48
Ethan... Qu'est-ce qu'il a dit ?
Rien. Il voulait juste me coller 3 gardes de plus.
Okay... Je pensais qu'il savait que tu avais...
Ton regard se relève, presque inquisiteur.
... Que t'avais fraudé sur un dossier...
Clara, j'ai pas fraudé...
T'a mis un faux numéro de mutuelle sur la fiche de la Reynolds ? Tu crois que je le sais pas ?
Le numéro n'est pas un faux...
Je sais, mais tu te doutes bien que quand les véritables propriétaires de cette ...
... c'est le mien Clara...
Elle s'interrompt à cette révélation, presque choquée de ce que tu viens de dire. Et c'est sur cette note que tu viens simplement embrasser sa joue, avant de tourner les talons. Parce que tu es sur que tu viendras pas te chercher des poux à toi tout seul. Et que Jenny à la compta te rendra le service de ne pas relever le détail, et simplement encaisser la somme nécessaire à l'hospitalisation. Quand au pourquoi, tu n'avais guère envie de le partager.
Sortant de l'hopital, tu entends cependant une voix familière te rattraper, t'arrêtant une nouvelle fois.
LACROIX !
Il faut croire que ce chirurgien ne sait définitivement rien faire d'autre que crier après toi. Te retournant, tu le regardes te rejoindre dehors, la neige commençant déjà à recouvrir vos cheveux en bataille.
La patiente que vous avez opéré il y a quelques jours, j'ai pas son dossier.
Je suis au courant.
Vous quoi ?
Je suis au courant. Si vous voulez, Nora peut vous avoir un rendez-vous ORL.
Espèce de petit con. Me cherchez pas. Il est où ce dossier ?
La patiente sortait aujourd'hui, qu'est-ce que ca peut vous foutre ? Vous allez pas organiser un suivi post-op maintenant, alors oubliez ce dossier... Ca vaut mieux pour vous aussi non ?
L'homme sembla réfléchir un moment, viiblement blessé dans son orgeuil. Levant l'index à ton encontre, il jura tout de même ta perte, avant de se retourner et s'en aller encore. Un geste qui te fit sourire, avant que tu ne te décides de regarder autour de toi. T'avais envie de rentrer chez toi pourtant ton regard s'arrête, apercevant beaucoup trop près celle-là même dont il était question à l'instant. Faisant quelque pas dans sa direction, tu demandes alors :
Tu es encore là ? Regardant les murs de l'hopital proche, tu souris en ajoutant : Je t'aurais pensé plus loin de cet endroit. Pas trop douloureux le coté ?
Rien. Il voulait juste me coller 3 gardes de plus.
Okay... Je pensais qu'il savait que tu avais...
Ton regard se relève, presque inquisiteur.
... Que t'avais fraudé sur un dossier...
Clara, j'ai pas fraudé...
T'a mis un faux numéro de mutuelle sur la fiche de la Reynolds ? Tu crois que je le sais pas ?
Le numéro n'est pas un faux...
Je sais, mais tu te doutes bien que quand les véritables propriétaires de cette ...
... c'est le mien Clara...
Elle s'interrompt à cette révélation, presque choquée de ce que tu viens de dire. Et c'est sur cette note que tu viens simplement embrasser sa joue, avant de tourner les talons. Parce que tu es sur que tu viendras pas te chercher des poux à toi tout seul. Et que Jenny à la compta te rendra le service de ne pas relever le détail, et simplement encaisser la somme nécessaire à l'hospitalisation. Quand au pourquoi, tu n'avais guère envie de le partager.
Sortant de l'hopital, tu entends cependant une voix familière te rattraper, t'arrêtant une nouvelle fois.
LACROIX !
Il faut croire que ce chirurgien ne sait définitivement rien faire d'autre que crier après toi. Te retournant, tu le regardes te rejoindre dehors, la neige commençant déjà à recouvrir vos cheveux en bataille.
La patiente que vous avez opéré il y a quelques jours, j'ai pas son dossier.
Je suis au courant.
Vous quoi ?
Je suis au courant. Si vous voulez, Nora peut vous avoir un rendez-vous ORL.
Espèce de petit con. Me cherchez pas. Il est où ce dossier ?
La patiente sortait aujourd'hui, qu'est-ce que ca peut vous foutre ? Vous allez pas organiser un suivi post-op maintenant, alors oubliez ce dossier... Ca vaut mieux pour vous aussi non ?
L'homme sembla réfléchir un moment, viiblement blessé dans son orgeuil. Levant l'index à ton encontre, il jura tout de même ta perte, avant de se retourner et s'en aller encore. Un geste qui te fit sourire, avant que tu ne te décides de regarder autour de toi. T'avais envie de rentrer chez toi pourtant ton regard s'arrête, apercevant beaucoup trop près celle-là même dont il était question à l'instant. Faisant quelque pas dans sa direction, tu demandes alors :
Tu es encore là ? Regardant les murs de l'hopital proche, tu souris en ajoutant : Je t'aurais pensé plus loin de cet endroit. Pas trop douloureux le coté ?
- InvitéInvité
Re: Tensions costales | June
Mer 9 Fév 2022 - 19:15
La tête lui tourne et son téléphone semble lui échapper. Elle se demande même si elle ne l’a pas oubliée dans sa chambre. Elle est fébrile, elle sent sa tension qui baisse et ses forces qui faiblissent alors qu’elle retourne ses poches une par une. La fraicheur de ce mois de janvier lui fait du bien néanmoins et elle se force à se calmer avant de reprendre ses recherches ou ses forces.
Elle réouvre ses iris foncés alors que des éclats de voix vers l’entrée de l’hôpital la surprennent. Elle ne comprend pas tout ce qu’il se dit malgré le fait que l’un des interlocuteur braille incroyablement mais elle comprend vite que l’on parle d’elle alors qu’elle reconnait le médicomage qui la soigné.
Elle tourne la tête précipitamment alors que le regard glacé du Lacroix lui tombe dessus tandis que celui qui semble être son chef fait demi tour et passe les portes de l’hopital. Stupide. Comme si le fait de ne pas regarder aurait engendré le fait de ne pas écouter. Elle pensait qu’il ferait comme son patron et s’en irait mais il n’en était rien. Le voila qui se retrouve debout face à elle et l’Australienne relève son regard vers lui et son sourire charmeur qui la destabilise. Encore.
- Je… Non ça va.
Mensonge. Elle se sentait pas super bien. Si bien qu’elle était pas capable de transplaner. Et ce téléphone qu’elle ne trouvait pas.
- J’ai eu quelques petits trucs à régler pour sortir…
Ou plutôt, elle avait prié pour qu’on ne repère pas qu’elle n’avait rien payé… La Reynolds coupe alors la connexion visuelle pour fouiller son sac à dos cette fois…
Elle réouvre ses iris foncés alors que des éclats de voix vers l’entrée de l’hôpital la surprennent. Elle ne comprend pas tout ce qu’il se dit malgré le fait que l’un des interlocuteur braille incroyablement mais elle comprend vite que l’on parle d’elle alors qu’elle reconnait le médicomage qui la soigné.
Elle tourne la tête précipitamment alors que le regard glacé du Lacroix lui tombe dessus tandis que celui qui semble être son chef fait demi tour et passe les portes de l’hopital. Stupide. Comme si le fait de ne pas regarder aurait engendré le fait de ne pas écouter. Elle pensait qu’il ferait comme son patron et s’en irait mais il n’en était rien. Le voila qui se retrouve debout face à elle et l’Australienne relève son regard vers lui et son sourire charmeur qui la destabilise. Encore.
- Je… Non ça va.
Mensonge. Elle se sentait pas super bien. Si bien qu’elle était pas capable de transplaner. Et ce téléphone qu’elle ne trouvait pas.
- J’ai eu quelques petits trucs à régler pour sortir…
Ou plutôt, elle avait prié pour qu’on ne repère pas qu’elle n’avait rien payé… La Reynolds coupe alors la connexion visuelle pour fouiller son sac à dos cette fois…
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