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Il paraît que j'ai déconné | Kingsley Gold
Dim 23 Jan 2022 - 22:37
Il y avait des rendez-vous comme ça qu'on aspirait à avoir, et d'autres qu'on rêvait ne jamais voir apparaître. Pourtant, aujourd'hui, je n'avais pas trop le choix que de faire avec. @Thorunn Andersen m'avait chopé alors que je ne respectais pas ce fichu couvre-feu, et au vu de quelques bévues récentes, avais-je vraiment le choix que d'éviter l'entretien auquel j'étais finalement convié ? Pas du tout.
Parce que ce même entretien était avec l'homme qui était mon directeur de maison. Sa décision pouvait être de me renvoyer si je ne parvenais pas à convaincre de ma bonne foi, et au vu des derniers événements, un renvoi n'était pas ce que j'avais le plus besoin. Après la perte de ma relation avec Grace, les souci de transformation mensuelles, le départ et remplacement de notre professeur de runes qui était un de mes piliers pour mes projets de thèse je n'avais pas envie d'allourdir le tableau.
Pourtant, sur le papier, je le savais. J'étais en tord. Et un élève en chute libre. Un élève qui s'était permis d'abandonner son examen de runes parce que son ex petite amie avait fait une crise d'appendicite. Est-ce que je regrettais mes choix ? Non. Oui. Peut-être. Mais plus non que oui. Toujours est-il que même ça, ça ne jouait pas en ma faveur.
Vous vous demandez si suis dans la merde ? Disons qu'un entretien avec mon directeur de maison dans ce contexte ne m'enchante guère. Pourtant, me voilà troquant a la poste de son bureau, légèrement en retard par rapport au planning demandé.
Parce que ce même entretien était avec l'homme qui était mon directeur de maison. Sa décision pouvait être de me renvoyer si je ne parvenais pas à convaincre de ma bonne foi, et au vu des derniers événements, un renvoi n'était pas ce que j'avais le plus besoin. Après la perte de ma relation avec Grace, les souci de transformation mensuelles, le départ et remplacement de notre professeur de runes qui était un de mes piliers pour mes projets de thèse je n'avais pas envie d'allourdir le tableau.
Pourtant, sur le papier, je le savais. J'étais en tord. Et un élève en chute libre. Un élève qui s'était permis d'abandonner son examen de runes parce que son ex petite amie avait fait une crise d'appendicite. Est-ce que je regrettais mes choix ? Non. Oui. Peut-être. Mais plus non que oui. Toujours est-il que même ça, ça ne jouait pas en ma faveur.
Vous vous demandez si suis dans la merde ? Disons qu'un entretien avec mon directeur de maison dans ce contexte ne m'enchante guère. Pourtant, me voilà troquant a la poste de son bureau, légèrement en retard par rapport au planning demandé.
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Re: Il paraît que j'ai déconné | Kingsley Gold
Lun 31 Jan 2022 - 13:54
Il parait que j'ai déconné
Kingsley & Jolan
Dans son bureau, Kingsley achevait de mâchonner la queue de son cigare, déjà éteint depuis plusieurs minutes déjà, en achevant de raturer un dossier sur lequel il n’avait qu’un intérêt très limité. Dans son verre de whisky préféré, c’était une potion saumâtre, légèrement irisée, qui se foutait ouvertement de sa gueule : il savait qu’il n’y couperait pas. La pleine lune n’était plus que dans quarante huit heures, et déjà les premiers effets se faisaient ressentir. L’irritabilité, une faim, aussi, quasi boulimique, obsédante, qui lui faisait aboyer sur les elfes de maison qui oubliaient de lui ramener ses collations par paquet de douze. Et puis, cette fichue potion. La pleine lune ne tombait pas un week end ce mois ci, à son plus grand désarroi, et il avait cours le lendemain. Le deal avec Mac Arthur était donc clair : il devait prendre de la tue-loup, museler son alter égo le temps de la gibbeuse, et sans rouspeter. Si il se pliait aux exigences du doyen sur la première condition, la seconde, il pouvait se la carrer dans le … voilà. Cette potion était infâme, contre nature, contre SA nature. Il l’a fixait d’un œil torve, et elle semblait devenir moins ragoutante à chaque minute qui passait où il feignait de l’ignorer. Quelle tristesse.
Il renifla le contenu du verre, retenant un haut de coeur, alors que quelqu’un frappait à la porte. Ah, oui, Jolan. Il avait entendu parler de ses escapades nocturnes, et la pionne lui avait fait un rapport copieux sur le moindre de ses faits et gestes. D’ordinaire, il se serait probablement contenter de lui envoyer une tape sur les doigts manuscrite, un petit mot vu et revu lui rappelant son devoir d’exemplarité et blablabla. Sauf que voilà, le jeune homme faisait parti de ses étudiants à surveiller depuis déjà plusieurs semaines, ses notes en baisses, ses écarts de comportements … Il y avait quelque chose la dessous, et c’était à lui de comprendre quoi.
- Entrez, Wauters.
Il avait parlé suffisamment fort pour que le jeune homme l’entende à travers la cloison, sans qu’il ait à se relever. Il avait attrapé une petite aiguille sur son hérisson, et se curait minutieusement les ongles alors que le pokeby s’installait de l’autre coté de son bureau.
- Allez y, je vous écoute. Dites moi ce que vous faisiez dans ces couloirs, et comment vous vous êtes débrouillé pour vous faire attraper aussi sottement. Je suis toute ouï.
Il renifla le contenu du verre, retenant un haut de coeur, alors que quelqu’un frappait à la porte. Ah, oui, Jolan. Il avait entendu parler de ses escapades nocturnes, et la pionne lui avait fait un rapport copieux sur le moindre de ses faits et gestes. D’ordinaire, il se serait probablement contenter de lui envoyer une tape sur les doigts manuscrite, un petit mot vu et revu lui rappelant son devoir d’exemplarité et blablabla. Sauf que voilà, le jeune homme faisait parti de ses étudiants à surveiller depuis déjà plusieurs semaines, ses notes en baisses, ses écarts de comportements … Il y avait quelque chose la dessous, et c’était à lui de comprendre quoi.
- Entrez, Wauters.
Il avait parlé suffisamment fort pour que le jeune homme l’entende à travers la cloison, sans qu’il ait à se relever. Il avait attrapé une petite aiguille sur son hérisson, et se curait minutieusement les ongles alors que le pokeby s’installait de l’autre coté de son bureau.
- Allez y, je vous écoute. Dites moi ce que vous faisiez dans ces couloirs, et comment vous vous êtes débrouillé pour vous faire attraper aussi sottement. Je suis toute ouï.
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